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Les ententes anticoncurrentielles

PARTIE I : Les pratiques de la concurrence assorties de réglementation


juridiques.
CHAPITRE I : les pratiques anticoncurrentielles

Tout en se référant aux articles 6, 7 et 8 de la loi n° 104-12 relative à la liberté des prix et la
concurrence qui ont banni quatre sortes de pratiques anticoncurrentielles, à savoir les ententes, les
abus de position dominante, les abus de dépendance économique, les prix abusivement bas .
SECTION I : le concept d’entente anticoncurrentielle.
Des entreprises concluent une entente anticoncurrentielle lorsqu’elles se mettent d’accord sur une
stratégie destinée à renforcer leur pouvoir sur un marché en particulier.

SECTION II : L’étendue des ententes

L’entente peut prendre plusieurs formes écrites ou orales, expresses ou tacites…

Il ne peut y avoir d’entente sans une influence de volontés libres entre des entreprises juridiquement
distinctes, mais aussi économiquement indépendantes les unes des autres.

CHAPITRE II : Les formes d’ententes

En définitif selon les termes de l’article 6 de la loi n° 104- 12 relative à la liberté des prix et la
concurrence vise les actions concertées (dépasse les intérêts individuels de chaque acteur propose
un engagement et une contribution collective de l'ensemble des partenaires), les conventions et les
coalitions (Réunion dans la poursuite d'un intérêt commun) tacites ou expresses.

1- Les ententes contractuelles;


Les ententes verticales ;
Les ententes anticoncurrentielles peuvent également être constituées par des conventions conclues
entre des opérateurs situées à différents stades du processus de production et de distribution.

Les ententes horizontales ;


Les ententes anticoncurrentielles horizontales peuvent revêtir des formes diverses telles que, par
exemple des ententes de prix ou de marges entre entreprises en principe concurrentes. Et qui se
situent au même stade du processus production distribution.

2- Les ententes organiques:


L’entente est dite organique lorsque les entreprises, parties à l’entente, forment un groupement
pourvu de la personnalité morale. Plusieurs formes de groupement sont plausibles : groupement
d’intérêt économique….
3- Les actions concertées
À l’inverse, dans le cadre d’une pratique ou d’une action concertée, il n’est pas nécessaire que les
entreprises aient dressé « en commun un plan en vue d’adopter un certain comportement ». Les
participants à l’entente n’ont pas élaboré un plan commun, mais ils savent poursuivre le même but,
restrictif de concurrence. L’accord n’est pas même tacite, il manque la rencontre des volontés.

SECTION II : La preuve de l’entente;


La preuve des pratiques est relativement aisée dès lors qu’elle peut résulter de clauses figurant dans
des accords qui ne sont pas illicites en eux-mêmes.
La preuve en matière d’entente peut néanmoins être établie par tout moyen, y compris par un
faisceau (ensemble) d’indices graves.
Par ailleurs, il suffit que l’entente puisse avoir pour effet d’entraver le jeu normal de la concurrence.
C’est dire que le rédacteur de la loi n° 104-12.

PARTIE II : LES EFFETS ET SANCTIONS DES ENTENTES.


La détection d’un effet réel d’entrave à la concurrence est couramment suffisante pour emporter la
qualification d’entente prohibée.

CHAPITRE I : Les ententes interdites

SECTION I : les cas assortis d’interdiction

L’article 6 de la loi 104-12 a cité les exemples les plus caractéristiques, notamment celles qui tentent
ou limitent l’accès au marché ou le libre exercice.
Les personnes publiques font également partie des personnes concernées par la prohibition des
ententes, selon l’article 1 de la loi n° 104-12.
* Les ententes tendant à limiter l’accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par d’autres
entreprises : Il s’agit des ententes d’exclusion dont l’objectif est l’interdiction d’accès au marché par
de nouvelles entreprises.
*Les ententes tarifaires, Elles sont interdites car elles font obstacle à la formation libre des prix et
favorisent la hausse ou la baisse artificielle de ceux-ci.
*Les ententes tendant à limiter ou à contrôler la production, les débouchés, les investissements ou le
progrès technique; Ces ententes se traduisent généralement par des accords de quotas qui
déterminent forfaitairement les volumes de production que les parties à l’entente ne doivent pas
dépasser.
* Les ententes tendant à répartir les marchés, les sources d’approvisionnement ou les marchés
publics ; Ces ententes concernent particulièrement les accords de partage géographique des marchés
et la répartition de la clientèle.

SECTION II : Objet et effet anticoncurrentiel des ententes.


L’article 6 de la loi n° 104-12 relative à la liberté des prix et la concurrence prohibe les ententes qui «
ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la
concurrence sur un marché ».
L’entrave à la concurrence sur un marché constitue un élément de la qualification à défaut duquel
une entente ne peut être condamnée.
Si l’existence d’un objet anticoncurrentiel n’est pas établie, la pratique ne sera condamnable que si
elle a ou est susceptible d’avoir des effets restrictifs sur la concurrence.

CHAPITRE II : La répression des pratiques anticoncurrentielles ;

SECTION I : Les mesures administratives ;

L’article 35 : permet à la police des pratiques anticoncurrentielles d’ordonner des mesures
conservatoires.
L’article 36…40

SECTION II : Les mesures judiciaires

A la différence les mesures administratives qui sont prises essentiellement par le Conseil de la
Concurrence, des sanctions civiles et pénales pouvant être prononcées par les juridictions
compétentes.
L’article 10 de la loi 104-12
Alors que, les sanctions pénales résultent de l’application de l’article 75 de la loi n° 104-12 relative à
la liberté des prix et la concurrence.

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