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INTRODUCTION

Le pétrole provient de la décomposition de végétaux et d'organismes marins, accumulés sous la surface


de la Terre.
Il y a plusieurs millions d'années, les restes de nombreux organismes marins se sont déposés au fond
des océans. Avec le temps ils se sont accumulés et se sont mélangés à la boue et au limon pour former
des couches de sédiments riches en matière organique : le kérogène. Avec l'augmentation de
l'épaisseur de ces couches de sédiments et des apports de chaleur géothermique, la température s'est
élevée et a entraîné une décomposition des matières organiques en substances plus simples :
les hydrocarbures. Cette décomposition d'origine thermique est nommée la pyrolyse. Le pétrole brut
est formé.
Relativement léger, le pétrole brut a tendance à remonter naturellement vers la surface de la Terre. Il
migre lentement à travers des couches géologiques poreuses. Lorsqu'il rencontre des roches
imperméables, une accumulation se forme (d'où le nom d'origine du pétrole, petra oleum, huile de
roche). Dans les poches de pétrole ainsi constituées, du gaz naturel (plus léger) s'accumule dans la
partie supérieure. Les roches des parties inférieures d'un gisement sont remplies d'eau.
Le pétrole et le gaz naturel peuvent être extraits en milieu terrestre ou marin. Avant d'être livrés aux
consommateurs, ces produits subissent plusieurs étapes de transformation .Ils sont d’abord extrait des
profondeurs de la terre, transportés jusqu’aux usines de traitement ou l'on les débarrasse des corps
étrangers. C’est après ces opérations que ces produits peuvent être utilisés par les consommateurs.

I- OPERATIONS DE BASES DANS L'INDUSTRIE DU PETROLE ET DES GAZ


NATURELS

Le gaz naturel et le pétrole brut sont souvent associés et extraits simultanément des mêmes
gisements, ou encore des mêmes zones de production.
L'exploration (recherche de gisements) et l'extraction du gaz naturel utilisent des techniques à peu
près identiques à celles de l'industrie du pétrole. Une grande partie des gisements de gaz connus à
travers le monde a d'ailleurs été trouvé au cours de campagnes d'exploration dont l'objectif était de
trouver du pétrole.

1. Fraction du pétrole

Le pétrole brut est composé de cinq fractions séparables. La séparation débute en portant le brut dans
un four à environ 400 °C, après quoi le mélange est fractionné dans une colonne. Les molécules
légères et celles présentant les plus faibles capacités d’interactions (van der Waals, Coulomb) arrivent
le plus haut dans la colonne. Dans cette distillation fractionnée, on utilise des plateaux perforés au
travers desquels les vapeurs montantes barbotent constamment à travers le liquide descendant. Ce
processus de barbotage garantit une très bonne séparation. Les différentes fractions peuvent alors être
soutirées à différentes hauteurs. Après le raffinage, toutes les fractions sont désulfurées et
éventuellement traitées dans des installations de raffinage supplémentaires, de craquage et de
reformage.

La fraction 1 : A un domaine d’ébullition inférieur à 150 °C. Cette fraction n’est certainement pas
pure; elle est encore constituée d’un mélange de composés différents qu’on peut répartir en deux sous

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fractions: une partie formée de dérivés contenant de 1 à 4 atomes de carbone (utilisée pour le LPG)
(LPG: Liquefied Petroleum Gaz = gaz de pétrole liquéfié, qui est un mélange de butane et de propane)
et une seconde qui comporte de 4 à 12 atomes de carbone. Ce dernier mélange est la base de l’essence
et constitue aussi la fraction naphte. Ce naphte sera à son tour utilisé comme matière première pour le
craquage et le reformage.
La fraction 2 : Bout entre 150 et 240 °C. Elle est constituée de m olécules de 9 à 16 atomes de
carbone et est utilisée, après raffinage, pour des solvants et comme carburant pour avions à réaction.
La fraction 3 : Qui bout entre 240 et 315 °C, contient des molécules en C15 à C25. Elle sert à préparer
l’huile diesel (gazole), le mazout (combustible domestique) et des huiles de lubrification.
La fraction 4 : A un domaine d’ébullition compris entre 315 et 375 °C. Les molécules sont déjà assez
grandes (20 à plus de 30 atomes de carbone). Cette fraction est utilisée comme huile lourde
(combustible pour des usines ou pour de grands bateaux).
La fraction 5 : A un domaine d’ébullition supérieur à 375 °C. Ses molécules sont également grandes
(jusqu’à plus de 30 atomes C). Cette fraction, qui représente environ la moitié de pétrole, est valorisée
le mieux possible.
2. Craquage

Le craquage est en chimie, et plus particulièrement en chimie du pétrole, l’opération qui consiste à
casser une molécule organique complexe en éléments plus petits, notamment des alcanes, des alcènes,
des aldéhydes et des cétones. Les conditions de température et de pression, ainsi que la nature du
catalyseur sont des éléments déterminants du craquage.

3. Reformage

Le reformage est une méthode de raffinage pour convertir les molécules naphténiques en molécules
aromatiques ayant un indice d’octane élevé servant de base dans la fabrication des carburants
automobiles.

II- DETERMINE LES CONSTITUANTS DU PETROLE ET DES GAZ NATURELS

Le pétrole est un mélange d'hydrocarbures (molécules formées d'atomes de carbone et d'hydrogène) et


de molécules contenant également d'autres atomes, principalement du soufre, de l'azote et de
l'oxygène. Certains de ses constituants sont, à température et à pression ambiantes, gazeux (méthane,
propane, etc.), liquides (hexane, heptane, octane, benzène, etc.) et parfois solides (paraffines, asphaltes,
etc.). Le pétrole contient des milliers de molécules différentes qu'il va falloir fractionner et transformer
chimiquement pour obtenir des produits utilisables.

Le constituant principal des gisements de gaz naturel est le méthane. Le méthane est un hydrocarbure
composé d'un atome de carbone et de quatre atomes d'hydrogène. Pour être utilisable, le gaz naturel
peut nécessiter un adoucissement (retrait de la majeure partie des composants acides, gaz carbonique et

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sulfure d'hydrogène essentiellement) et un dégasolinage (retrait des fractions lourdes du gaz). Il doit
dans tous les cas être déshydraté. Toutes ces opérations visent à éliminer les impuretés présentes avec
le gaz en sortie de puits.

III- DONNE QUELQUE PRODUITS DERIBES DU PETROLE, LEUR IMPORTANCES


ET LEURS IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT

Relativement léger, le pétrole brut a tendance à remonter naturellement vers la surface de la Terre. Il
migre lentement à travers des couches géologiques poreuses. Lorsqu'il rencontre des roches
imperméables, une accumulation se forme (d'où le nom d'origine du pétrole, petra oleum, huile de
roche). Dans les poches de pétrole ainsi constituées, du gaz naturel (plus léger) s'accumule dans la
partie supérieure. Les roches des parties inférieures d'un gisement sont remplies d'eau.
Attendue depuis plusieurs mois et annoncée en grande pompe, la Politique énergétique 2016-2030 du
gouvernement du Québec parle abondamment de substitution ou de remplacement des produits
pétroliers au profit des énergies plus vertes.

Notre économie continuera à se décarboniser durant la période visée par la nouvelle politique
énergétique québécoise. Par contre, la route pour y arriver sera beaucoup plus longue et les gains plus
modestes que ceux anticipés par le gouvernement. Lors du lancement de la Politique énergétique, le
gouvernement a reconnu l’importance des produits pétroliers pour l’économie du Québec à l’horizon
2030.

En fait, plusieurs gains en matière de réduction des GES proviendront d’innovations importantes aux
moteurs à combustion et d’avancées technologiques dans les domaines de l’extraction et du raffinage
pétrolier incluant le captage du CO2. Ces initiatives produiront des gains réels et globaux en matière de
lutte contre les changements climatiques.

IV- DONNE LA PRODUCTION MONDIALE ET NATIONALE DU PETROLE ET DE GAZ


NATUREL

1. Production nationale

Avant la découverte de gisements, la couverture des besoins nationaux en produits pétroliers finis est
assurée par les importations. A partir de 1965, des quantités de plus en plus importantes
d'hydrocarbures sont importées et sont totalement traitées par la Société ivoirienne de raffinage (SIR);
une entreprise créée en octobre 1962 et dont la capacité de raffinage est de 3 500 000 tonnes de pétrole
brut par an, soit 70 000 barils par jour.

2. Production mondiale

La production de pétrole est comptabilisée en millions de barils par jour. La production mondiale en
2006 a été de 84,6 et les prévisions selon les sources de référence agrégées par l'AIE (agence
internationale de l'énergie) sont de 91,1 en 2010, 98,5 en 2015 et 116,3 en 2030.

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L’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) est un cartel pétrolier qui a un poids très
important : 43% de la production (52% en 2030 selon les mêmes prévisions), 70% des réserves et 80%
des exportations mondiales. Ses membres principaux sont situés dans le Moyen-Orient (Arabie
Saoudite, Iran, Irak, EAU, Koweït, Lybie...), mais sont aussi membres : le Venezuela, le Nigéria,
l'Indonésie et l'Angola (voir Fiche Echosup N°82) et la Russie.
La Russie (production de 9,7 en 2006), les Etats-Unis (7,1 en 2006) ou la Norvège sont eux aussi des
gros acteurs du secteur mais cette production n'est pas principalement destinée à l'exportation,
contrairement aux pays de l'OPEP. L’avenir : De manière générale la production des gros
consommateurs que sont les pays de l'OCDE (production de 19,7 en 2006) ou la Chine (3,7 en 2007)
est amenée à décliner de 0,3% en moyenne à l'horizon 2030 selon l'AIE. Pourtant les principales
entreprises de prospection et d'exportation viennent de ces pays.

CONCLUSION

Au terme de notre étude, nous pouvons retenir que le pétrole et le gaz naturel sont deux éléments
essentiels de nos vies. Leur multi-usage est apport considérable aussi bien dans l’industrie, que dans le
transport. Cependant, de par leur composition, ces hydrocarbures sont des sources d’énergie non
renouvelable. Nous devons donc l’exploiter efficacement en pensant aux générations futures.

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