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Chapitre IV/- Aperçu sur les fondements théoriques du commerce

international.

Le libre-échange constitue l’une des bases essentielles de la doctrine globale du


libéralisme économique qui est né au tournant des 18° et 19° siècles et qui prône la
liberté du commerce entre les nations. L’idée principale étant que l’échange a une
importance primordiale dans le développement économique et social des pays
partenaires.
En effet, le commerce international se base en principe sur deux raisons principales :

- La première est que le recours au commerce international s’explique par la différence


qui existe entre les pays.
- La deuxième est que le commerce international permet aux pays échangistes de réaliser
des économies d’échelle de production.

Pour expliquer les intérêts et les enjeux de l’ouverture au commerce international, les
chercheurs ont établi des modèles théoriques où agissent les différents motifs de
l’échange. Et à l’examen de ces modèles, deux types d’approches s’avèrent dominantes :
L’approche du « Trade-takers » ou « Preneurs d’échanges » et l’approche du « Trade-
makers » ou « faiseurs d’échanges ».

Toutefois si ces approches prônent le libéralisme économique, d’autres développements


théoriques ont insisté plutôt sur les nuances des vertus du libre-échange.

I : Approche du « Trade-takers ».

C’est celle de la théorie traditionnelle de l’échange international, qui stipule que les
avantages comparatifs sont le produit de l’histoire et de la géographie ; certains pays
sont riches en capital et en technologie et d’autres disposent naturellement de main-
d’œuvre abondante mais non qualifiée, en plus d’inputs d’ordre agricole, minéral et
énergétique qu’ils ne sont pas en mesure de mettre en valeur. De ce fait, les pays doivent
s’impliquer dans le commerce, ils sont « Trade-takers ».
La base de cette approche est formulée par le modèle de D. Ricardo et le théorème
H.O.S, cependant, les premiers éléments de cette approche ont été énoncés bien avant,
par A. Smith.

A : Avantages absolus d’A. Smith.

Le mérite de Smith réside dans le fait d’être le premier auteur à attaquer la théorie
mercantiliste du commerce international (qui se base sur l’idée qu’il faut chercher
l’accroissement de la richesse nationale d’une nation dans son milieu géographique, en
accumulant de grandes quantités d’or, par le développement des exportations et la
limitation des importations) et à défendre la liberté des échanges entre les pays.

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L’idée de Smith se base sur deux principaux concepts : l’avantage acquis et la division
du travail. Pour montrer les bienfaits du commerce sans entrave entre les pays, il
transpose une vision microéconomique à un processus macroéconomique global. Pour
lui, comme la division du travail, la parcellisation des tâches et la libre entreprise,
constituent les facteurs d’efficacité et de stimulation de la production dans un pays, ces
mêmes méthodes doivent s’appliquer au niveau international. Et comme le producteur
à l’intérieur d’un pays, trouve un avantage à se spécialiser dans une production
déterminée (forgeron, boulanger...), et à échanger les biens qu’il produit contre d’autres
biens, les nations peuvent aussi se répartir les tâches entre elles et échanger les
marchandises dans lesquelles elles sont spécialisées.

En outre, Smith souligne que chaque pays réalise un gain à la spécialisation mais, pour
lui, une nation ne peut échanger un bien que lorsqu’elle arrive à avoir un avantage absolu
concernant la production de ce bien. L’avantage absolu signifie selon cette analyse que
la nation doit disposer au niveau de la production d’un bien donné, une performance non
égalée par aucun de ses partenaires commerciaux.

B : Le modèle de l’avantage comparatif.

L’approche des avantages absolus a eu le mérite de mettre l’accent sur l’intérêt de


l’ouverture sur l’extérieur par rapport à la situation d’autarcie et de démontrer que
l’échange international mène à l’accroissement de la production et aux gains pour toutes
les parties échangistes.
Cependant, cette approche conduit aussi à la conclusion que les pays qui ne disposent
d’aucun avantage absolu, ne pourraient pas participer à l’échange.

David Ricardo, dans sa théorie des avantages comparatifs, va démontrer que même un
pays qui n’a pas d’avantage absolu dans aucun bien, a intérêt à s’engager dans l’échange
international, étant donné que ce n’est pas l’avantage absolu qui compte mais l’avantage
relatif, autrement dit, un pays qui est moins efficace que les autres pays dans la
production de tous les biens, sera relativement moins inefficace dans la production d’au
moins un bien.

Les substances de la théorie ricardienne du commerce international, selon laquelle tout


pays peut gagner en s’impliquant dans le commerce international, est que le gain du
pays échangiste dépendrait des avantages relatifs c’est-à-dire des avantages comparatifs
ou comparés, et non de ses avantages absolus, d’une part, et que tout pays détient un
avantage comparatif dans le bien pour lequel il a le plus grand avantage absolu ou le
plus faible désavantage absolu, d’autre part.

Ainsi, pour Ricardo, un pays peut ne pas disposer d’un avantage absolu dans la
production d’un bien et participer avec gain dans l’échange international en exportant
ce même bien. Et aussi un pays peut être amené à importer un produit pour lequel il
dispose d’un avantage absolu et gagner dans l’échange.

De ce fait, Ricardo, tout en adhérant au principe de la division internationale du travail,


montre que le commerce international est un facteur de croissance pour tous les pays
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qui y participent. Car en exportant des biens que ce soit de luxe ou de première nécessité,
à meilleur prix par rapport aux conditions du non-commerce, les pays échangistes
réalisent des économies qui peuvent être affectées à l’investissement et donc à la
croissance.
Le commerce international est de ce fait, un facteur d’optimisation de l’utilisation des
ressources au niveau international.

C : Le théorème Heckscher-Ohlin –Samuelson (H.O.S).

Ricardo explique les différences de coûts relatifs entre les pays par la productivité de la
main d’œuvre et par la technique utilisée. Cette explication reste à revoir vu que le
modèle ricardien se contente de constater les avantages comparatifs sans fournir les
éléments qui expliquent leurs sources.
Les économistes Heckscher, Ohlin et Samuelson, ont tenté de fournir plus d’explications
au concept de l’avantage comparatif, tout en restant fidèles à l’optique de la
spécialisation et de la division internationale du travail.

En effet, Heckscher et Ohlin adhèrent à l’idée que les avantages comparatifs constituent
le fondement de l’échange international. Leur contribution réside principalement dans
l’explication différente qu’ils donnent au concept de la spécialisation.
Leur théorème démontre que la détention de l’avantage comparatif est liée à
l’abondance ou la rareté relative des facteurs de production et que chaque pays, a donc
intérêt à privilégier la production des biens pour lesquels ils disposent de ressources
abondantes.

Les idées de Heckscher et de Ohlin impliquent en définitive que les pays doivent
orienter leur production vers les biens pour lesquels ils utilisent en grande quantité, le
facteur de production disponible en abondance. L’abondance d’après leur modèle, n’est
pas liée au volume absolu ou à la valeur absolue des facteurs de production dont
disposent les pays, mais à leur niveau comparatif d’un pays à un autre.

En outre, la contribution de Samuelson complète l’analyse de Heckscher et Ohlin,


notamment en ce qui concerne le comportement des prix des facteurs de production.
Son idée principale réside dans ce qu’on appelle « le théorème d’égalisation des prix des
facteurs » qui s’énonce comme suit :
Avec l’instauration du libre-échange entre deux pays, les prix réels des facteurs de
production tendent à s’égaliser. Si les deux économies continuent à produire les deux
biens et à les échanger, cette tendance se prolongera jusqu’à l’égalisation complète des
prix des facteurs entre les deux partenaires.

Selon donc Samuelson, le libre-échange entraîne l’égalisation des rémunérations, étant


donné que le commerce international égalise non seulement les prix des marchandises
mais aussi ceux des facteurs de production.

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II : Approche du « Trade-makers ».

Cette approche est due à un ensemble de développements théoriques qui ont tenté de
cerner les nouvelles réalités économiques survenues à partir des années 1960 telles que ;
le rôle grandissant des firmes multinationales, la montée de nouveaux pays industriels
sur la scène mondiale, le rôle de la recherche-développement dans la production, la
croissance du commerce intra branche…
Le dénominateur commun de ces développements théoriques est l’idée que les pays ne
subissent pas le commerce international, mais ils le créent grâce à leur vitalité
scientifique et technologique, les pays sont donc selon cette vision « trade-makers ».

Les trois principales optiques de cette approche « trade-makers » sont : l’optique néo
factorielle, l’optique néo technologique et l’optique du commerce intra branche.

A : L’optique néo factorielle.

Dans les années 1970, l’approche du commerce international en termes de division


internationale du travail « traditionnelle » commence à être dépassée au profit de la
division internationale du travail entre pays développés.

En effet, une constatation relativement paradoxale en termes d’implications du modèle


H.O.S, est qu’une bonne partie du commerce mondial s’établit entre les pays
industrialisés qui sont similaires en dotations factorielles et en technologie.
On avait donc à reformuler le modèle H.O.S.
Un ensemble d’économistes (Bhagawati, Keesing, Lary et Baldwin) ont jeté la base de
l’approche néo factorielle du commerce international qui privilégie la qualification du
travail comme moteur de l’échange international.

Dans sa version la plus générale et la plus simple, la théorie néo factorielle s’énonce
ainsi : Dans l’échange international, chaque pays exporte le bien pour lequel il utilise
ses qualifications de travail relativement abondantes.

Selon cette vision, des facteurs importants dans le commerce international, comme la
qualité de la main d’œuvre et de manière générale le capital humain, doivent être pris
en compte. Ainsi la prise en considération de l’éducation et de la formation mène à la
conclusion qu’un pays pourvu en capital, exportera les biens qui comportent beaucoup
de travail qualifié, vu qu’un tel pays a la capacité d’utiliser ses moyens pour former des
travailleurs qualifiés, au moment où un pays qui a peu de capital, exportera des biens
intensifs en travail non qualifié.
Sur un autre plan, on peut souligner que la théorie néo factorielle prête à un aspect
dynamique du modèle qu’elle propose : il suffit pour un pays donné de multiplier les
disponibilités de qualification du travail pour qu’il puisse participer de plus en plus
activement au commerce international.

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B : L’optique néo technologique.

Cette approche insiste sur le progrès technologique en tant que base explicative de
l’échange international. En plus de la qualification de travail, d’autres facteurs non
moins importants, entrent en jeu selon cette optique. Il s’agit de la recherche-
développement (R-D) et des innovations.
Or dès qu’on introduit le progrès technologique dans l’analyse, deux remarques
s’imposent :

-Les changements technologiques conditionnent un contexte de concurrence basé sur les


R-D plus que sur d’autres éléments des avantages comparatifs.
-La R-D engendre une hiérarchisation de produits (selon l’intensité en R- D), et donc
des firmes dans le commerce international.

La théorie néo technologique s’énonce comme suit : l’évolution de la technologie en


matière d’appareil productif, fait qu’à chaque moment, le partenaire le plus avancé
exporte les produits intensifs en R-D et importe les biens qui ont déjà atteint un degré
de maturité technologique.

Deux idées sont donc introduites par les tenants de cette optique (Poner, Vernon..), celle
du rôle des innovations technologiques dans le commerce international et celle de la
caractéristique des produits exportés et des produits importés.

Le modèle H.O.S, d’après lequel les échanges internationaux reposent sur les ressources
naturelles et humaines, rend compte seulement d’une partie de l’échange, la théorie néo
factorielle met en évidence le fait que les échanges sont également basés sur la capacité
des firmes et des pays à augmenter la production et le commerce grâce à la promotion
des innovations technologiques.

C : L’optique du commerce intra branche.

Les notions commerce intra branche, intra sectoriel, intra industriel ou encore commerce
croisé ou horizontal, désignent en général le même phénomène.
Un prédécesseur de l’analyse de ce type du commerce est S. Linder, dont la théorie est
connue sous le nom de la demande représentative.

La théorie de la demande représentative repose essentiellement sur les éléments


suivants :
-Le lancement d’un produit manufacturé dépend de la demande potentielle perçue par
le producteur.
-C’est la demande du marché local qui est la mieux connue par le producteur.
-Les pays dont le revenu par tête est semblable, tendront à présenter des conditions de
demande similaires.

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Linder souligne donc que la commercialisation d’un produit donné se fait dans un
premier temps sur le marché local, ce qui permettra au producteur d’acquérir assez
d’expérience dans le marketing de ce produit afin d’étendre sa commercialisation par la
suite à l’étranger. Toutefois, l’exportation concernera seulement les pays où il y a des
conditions de demande et donc des revenus par tête similaires à celles du pays d’origine.

L’approche de la demande représentative pose de ce fait le développement du marché


intérieur comme étant un préalable à la participation à l’échange international et insiste
sur le fait que c’est dans la structure de la demande domestique que les avantages
comparatifs trouvent leur origine.

Mais elle aboutit à des idées qui sont totalement à l’opposé de la théorie des dotations
factorielles, car pour lui, les échanges internationaux s’effectueront de plus en plus entre
les pays à structure de demande similaire, et plus leurs structures de demande sont
identiques plus le volume d’échanges réalisés entre eux est grand.

III : Approches nuançant les vertus du libre-échange.

Le point commun des approches qu’on a présentées dans les deux sections précédentes
est qu’elles mettent l’accent sur les avantages du libre-échange. Ces approches
défendent en effet l’idée que la libre circulation des biens et des services entraine la
réalisation de gains pour l’ensemble des pays qui s’engagent dans le commerce
international, qu’ils soient « trade makers » ou « trade takers ».

Toutefois d’autres développements théoriques nuancent les vertus du libre-échange en


stipulant que le commerce international n’implique pas nécessairement des gains pour
tous les pays, mais bien au contraire il peut créer des inégalités entre eux.

Il s’agit des approches suivantes : L’approche marxiste, l’approche de la protection des


industries naissantes et l’approche de la concurrence imparfaite.

A : L’approche marxiste.

L’approche marxiste du commerce extérieur se base sur la théorie de l’échange inégal


et l’analyse des fonctions du commerce international.
Elle s’inscrit dans le cadre du paradigme classique de l’analyse du commerce
international et prend comme point de départ la loi des avantages comparatifs de David
Ricardo pour démontrer que le commerce international ne réduit pas les inégalités entre
les pays, mais bien au contraire il les aggrave, et ce à cause du différentiel de productivité
entre les pays.

L’origine de l’échange inégal selon cette vision, résulte donc de l’inégalité de la


productivité qui résulte à son tour de l’inégalité de la quantité du travail incorporé dans
les produits échangés dans la mesure où l’heure de travail des pays les moins avancés
s’échange contre moins d’une heure de travail d’un pays plus avancé. Autrement-dit, les
termes de l’échange sont tels que la quantité de travail que contiennent les exportations

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des pays les moins avancés est inférieure à celle que contiennent les exportations des
pays les plus avancés. Par conséquent le commerce international profite aux pays les
plus avancés et consacre l’inégalité entre eux et les pays les moins avancés.

Par ailleurs, selon l’approche marxiste, le commerce international a une double


fonction : contrecarrer la baisse tendancielle du taux de profit et réaliser une partie de la
plus-value cristallisée dans les marchandises. La baisse tendancielle du taux de profit se
réalise par l’importation des produits primaires comme les matières premières et les
biens de subsistance nécessaires à la reconstitution de la force de travail et ce à des prix
inférieurs aux prix intérieurs. Ainsi le commerce international restaure le taux de profit
et permet la poursuite de l’accumulation du capital.
La deuxième fonction du commerce international selon la conception marxiste est
relative au rôle des exportations dans la réalisation de la plus-value. Les débouchés
extérieurs étant nécessaires au mode de production capitaliste à tel point que le
développement du capitalisme est lié à son extension géographique.

B : L’approche de la protection des industries naissantes.

L’approche de la protection, développée par les auteurs List, Perroux et De Bernis, prend
comme point de départ l’inégalité du niveau d’industrialisation entre les pays et se base
sur l’argument de l’apprentissage.
Ainsi, pour les tenants de cette approche, le protectionnisme doit être adopté comme
étant une phase préalable au libre-échange dans la mesure où les activités relatives aux
industries naissantes risquent de disparaître par la concurrence des produits des
industries des pays les plus avancés. Ceci concerne particulièrement les pays en
développement qui ont un avantage comparatif potentiel dans l’industrie manufacturière
mais leurs industries ne peuvent pas initialement soutenir la concurrence des industries
solidement établies des pays avancés.

Les tenants de l’approche de la protection des industries naissantes soutiennent


également l’idée que la protection n’est pas une fin en soi, mais elle doit être conçue
comme une étape de préparation de l’économie nationale et de sa mise à niveau pour
l’ouverture sur l’extérieur.

En effet, pour permettre aux nouvelles industries de prendre racine, l’Etat doit les
protéger jusqu’à ce qu’elles deviennent suffisamment fortes pour se confronter à la
concurrence internationale. De ce fait, en protégeant l’industrie dans le premier temps
de son développement, le pays leur permettra de réaliser des économies d’échelle et de
bénéficier des gains d’apprentissage. Ce qui engendrera une baisse du coût moyen par
rapport à celui des producteurs étrangers.

Par voie de conséquence, une fois que le coût moyen est égal ou inférieur à celui des
producteurs étrangers et donc que l’avantage comparatif du pays est établi, la protection
n’a plus raison d’être.

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C : L’approche de la concurrence imparfaite dans le commerce
international.

L’approche de la concurrence imparfaite dans le commerce international débouche sur


l’existence d’une inégalité entre les pays quant aux opportunités offertes par l’ouverture
économique.

La concurrence parfaite implique en général que les entreprises subissent les prix qui se
fixent sur le marché. En revanche dans un marché de concurrence imparfaite les
entreprises peuvent influencer les prix de leurs produits et ils sont en mesure de vendre
plus en réduisant les prix.

Sur le plan international, les économies d’échelle procurent un avantage important aux
entreprises qui arrivent à la taille optimale susceptible de leur permettre de différencier
les gammes de produits et d’amortir les charges de la recherche-développement.
Or, la concurrence imparfaite ne se caractérise pas seulement par l’existence de grands
rendements mais également par l’existence de barrières à l’entrée et de surplus relatifs
aux positions monopolistiques.

Dès lors, l’ouverture des économies ne serait pas le produit de l’application de la


doctrine libre-échangiste par les Etats, mais découle du besoin vital des entreprises de
compétitionner, d’innover, de rationaliser leur production à l’échelle mondiale et de
réaliser les économies d’échelle.

Dans ce contexte, le commerce international consacre l’inégalité entre les pays qui
disposent des entreprises les plus performantes et ceux qui disposent des entreprises les
moins performantes. Ce qui donne une situation de concurrence imparfaite entre les pays
par le biais des poids de leurs entreprises mais aussi à travers l’intervention des Etats
qui jugent dans ces cas justifiable leur soutien à leurs entreprises par des mesures allant
de la protection aux subventions.

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