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Depuis la fin des années 1980, la croissance demeure l'un des objectifs prioritaires de tous les
acteurs économiques et, dans un monde globalisé, elle est désormais fortement liée à
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les échanges internationaux ne sont pas récents.
En effet, déjà sous l'Antiquité, les Romains échangeaient des épices, des étoffes et des pierres
précieuses avec l'Asie ; les Chinois exportaient de la soie à destination des pays occidentaux.
Désormais, les économistes utilisent le terme de mondialisation, qui désigne ce processus vers
une circulation accrue des biens, des capitaux, des hommes, mais aussi des informations et des
cultures.
Section 1 : Définition et généralité sur le Cl
Le commerce, est une activité consistant à fabriquer, transporter et vendre des biens
ou des services à un lieu d’un autre dans le but de les échanger.
A ce jour, le volume des exportations mondiales est 20fois supérieur à celui de 1950 et
lorsque l’export croit, l’import suit puisque l’un ne va pas sans l’autre.
A partir de 1947, l’économie mondiale est caractérisée par une tendance au libre-
échange, ce dernier reste cependant contesté, notamment en liaison avec le problème
de L’OMC en 1995, la question d’une régulation du commerce mondiale est de
nouveau posée.
2- Généralités sur les importations et les exportations :
L’importance de ces biens ou services s’avère nécessaire par ce qu’ils ne sont pas
produits localement, qu’ils révèlent d’un fabriquant spécialisé bien déterminé, soit
dans le cadre d’un échange commercial international.
Leur valeur est fixée en prix CAF (Coût, Assurance, Fret) qui comprend la fois, le
prix du produit, plus les frais de transport et d’assurance, du lieu d’expédition
jusqu’au port ou lieu de destination les importations sont un complément de
ressources pour la production intérieure.
Les étapes successives sont nécessaires pour se conformer aux procédures mises en
place par les institutions administratives, économiques, bancaires et douanières se
résument comme suit :
C'est un terme miroir de celui d'importation, étant donné qu'une vente du pays A au pays B
est la même opération qu'un achat du pays B au pays A.
Section 2: Evolution du commerce extérieur à travers les
différentesthéories
Théorie classique
Elle a été exprimée par Adam Smith dans le 17 ème siècle : « Un pays a intérêt à
acheter à l’étranger, donc à importer, les biens qu’il produit lui-même à un coût plus
élevé et à se spécialiser dans les biens pour lesquels il a un coût moindre.
Il doit exporter ces biens pour lesquels il dispose d’avantages absolus en
matière de productivité. »
Il affirme que « peu importe si un pays a des avantages absolus ou pas : il gagne à se
spécialiser dans la production des biens pour le quels son avantage comparatif est
le plus élevé, c'est-à-dire dont les coûts relatifs sont les plus bas, et qui rapportant plus
en terme de rentabilité et à échanger les biens qu'il ne produit pas. »
Théorie suédoise:
- Un pays importera les biens qui nécessitent les facteurs de production trop
chers chez lui parce qu’ils sont relativement rares.
Selon cette théorie de Lassudrie -Duchêne On dit que les produits échangés sont
différenciés s'ils sont à la fois semblables (ont la même fonction ou rendent le même
service) marque, forme, style, design, innovation, services après-vente, etc.
Vernon a popularisé cette analyse en mettant l’accent sur le cycle de vie d’un produit
et ses différents courants d’échange comme suit.
- Phase de lancement : le produit n’est pas exporté, il est fait pour le
marché national
- Phase de croissance : le pays innovant exporte à l’étranger;
- Phase de maturité et de déclin : le marché national est saturé, le
produit est fabriqué dans les pays à bas coût de main d’œuvre.
Définition :
C’est l’ensemble des mesures prises par l’Etat pour défendre les intérêts
économiques nationaux de la concurrence étrangère, il peut porter sur un ou plusieurs
secteurs de l’économie
Mesures protectionnistes :
Théories du protectionnisme
Les théories protectionnistes ne considèrent pas l’échange international comme
nécessairement défavorable au pays qui importent mais les importations ne doivent
pas nuire la production nationale.
La récession économique, la concurrence acharnée, la croissance des nouveaux
pays industrialisés (NPI) ont redonné une certaine vigueur à ces thèses.
C’est au milieu du XIXème siècle que naît ce courant en Allemagne avec Friedrich List.
Le protectionnisme vise à protéger la production nationale contre la
concurrence étrangère, et il serait nécessaire dans deux cas :
- Pour les industries naissantes, pour leur permettre d’acquérir
l’expérience et les protéger jusqu’à le temps qu’elles deviennent plus compétitives
et aptes à affronter la concurrence étrangère.
- Pour les industries en difficulté, les vieilles industries, afin qu’elles
puissentse restructurer et construire de nouveaux avantages comparatifs.
- Pour lutter contre le dumping social, les très bas salaires des pays en
développement;
Conséquences du protectionnisme
Moyens du protectionnisme
Les pratiques protectionnistes visent à défavoriser la production étrangère par rapport
à la production nationale ou à encourager cette production pour la rendre plus
attractive. Les moyens utilisés sont les suivants :
- Les barrières tarifaires, les droits de douane les taxes sur les biens importés ;
Balance commerciale :
Indicateurs descriptifs :
Indicateurs d’analyse :
- Terme de l’échange réel (TER) : Il représente le pouvoir d’achat des exportations
d’un pays en termes d’importations.
- TER = (Prix moyen d’une tonne exporté / Prix
moyen d’une tonne importé)*100
Définition du GATT:
- Le GATT est l'acronyme de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce,
C’est un accord de commerce international, En 1947, il est signé par 23 pays, dont le
Canada, et entre en vigueur le 1er janvier 1948.
Il est affiné à l’occasion de huit cycles de négociations, qui ont mené à la création de
l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
- Chaque membre du GATT doit ouvrir ses marchés de la même manière à chaque
autre nation membre en éliminant toute discrimination commerciale.
- Les ententes négociées dans le cadre du GATT réduisent les tarifs douaniers moyens
sur les produits industriels de 40 %
En effet le GATT était un simple accord provisoire destiné à régir le commerce mondial des
marchandises alors que l’OMC est une organisation internationale permanente dont le champ
d’intervention couvre le commerce des marchandises, des services ainsi que la propriété
intellectuelle.
O.M.C : Organisation Mondiale du C.I
Le Maroc est un membre fondateur de l’OMC dont l’entrée en activité remonte au 1er
janvier 1995 (via l’accord instituant l’OMC a été signé à Marrakech en avril 1994).
La Clause de la nation la plus favorisée (NPF) vise à éliminer la discrimination dans
le traitement des membres de l’OMC et si un pays membre accorde à un autre une
faveur spéciale ou un privilège (en abaissant, par exemple, les droits de douane), il doit
l’élargir immédiatement et sans conditions à tous les autres membres de l’OMC.
- Selon la clause de la nation la plus favorisée l’avantage commercial accordé par un pays
membre doit être généralisé à l’ensemble des pays membres sauf dans deux cas :
La règle de traitement national : sert à établir une égalité du traitement entre les
produits nationaux et les produits similaires importés : Les produits importés et les
produits de fabrication locale doivent être traités de manière égale, une fois que le
produit étranger a été admis sur le marché.
Protection par les tarifs : La protection à la frontière peut se faire seulement pour les
tarifs douaniers transparents et prévisibles.
Ce sont des termes normalisés qui servent à définir les « droits et obligations » des
acheteurs et vendeurs participant à des échanges internationaux et nationaux.
La règlementation applicable est édictée et publiée par la Chambre de commerce
internationale.
Ces termes définissent les responsabilités et les obligations d'un vendeur et d'un
acheteur, notamment en matière de chargement, de transport, de type de transport,
des assurances et de la livraison (répartition des frais de transport), et déterminent le
lieu de transfert des risques, c'est-à-dire le lieu à partir duquel sera défini qui du
vendeur ou de l'acheteur aura à supporter l'avarie en cas de mauvaise exécution du
transport.
Le BRICS : est un acronyme anglais pour désigner un groupe de cinq pays qui se
réunissent en sommet annuel : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.
Ces pays sont considérés comme les principales puissances émergentes
- Une multinationale ou transnationale est une entreprise implantée dans plusieurs pays
par le biais de filiales dont elle détient tout ou une partie du capital.
- Une société multinationale est une société qui produit des effets économiques dans
plusieurs pays, C'est-à-dire que les actionnaires ne viennent pas du même pays où elle
implante ses sièges dans deux ou plusieurs pays.
- Une entreprise multinationale est une entreprise, de grande taille, qui est implantée à
l'étranger par le biais de filiales, avec une stratégie et une organisation conçue à
l'échelle mondiale
Elle exerce ses activités dans plusieurs zones géographiques, mais avec un seul centre
ou un centre principal de décision.
Les décisions d’une multinationale reposent principalement sur des critères d'économie
d'échelle, de politique fiscale et de rapatriement des profits.
- Le système de change fixe : le cours d’une devise est fixé par rapport à un étalon
souvent une monnaie ou un panier de monnaies par la banque centrale qui émet cette
devise.
2) Politiques de change
Dévaluation de la M :
Décision officielle (Prise par l’Etat) qui consiste à baisser la parité de la monnaie
nationale par rapport à une devise.
Les avantages d’une telle action se résument à l’encouragement des exportations et des
investissements, à dynamiser le tourisme externe et à encourager le transfert des MRE.
Cependant, cette action peut avoir comme limites le renchérissement des importations,
le risque d’inflation importée et l’alourdissement de la dette extérieure.
Réévaluation de la M :
C’est une décision officielle (Prise par l’Etat) qui consiste à augmenter la parité de la
monnaie nationale par rapport à une devise.
Les avantages d’une telle action se résument à la diminution des couts des importations
et l’allégement du poids de la dette.
Cependant, cette action peut avoir comme limites la baisse de la compétitivité des
produits nationaux sur les marchés internationaux et par conséquent baisse des
exportations, découragement des transferts des MRE et la pénalisation du tourisme
externe.
Remarque :
Dans le régime de change fixe une action qui vise la baisse de la valeur de la monnaie
est appelé dévaluation et une action qui vise la hausse de la valeur de la monnaie est
appelé réévaluation.
Par contre dans le régime de change flottant, on parle d’appréciation pour une action
qui vise la hausse de la valeur de monnaie et une dépréciation pour une action qui vise
la baisse de la valeur de la monnaie.
- L’offre exportable reste faible en volume et aussi en valeur et peu diversifiée même si il
y a une nette amélioration ces dernières années grâce au secteur d’automobile qui est le
premier secteur exportateur du royaume (26,3% des exportations).
- Forte concentration des échanges sur le marché de l’union européenne (faible diversité
des partenaires)
Remarque :
Au niveau commercial les accords de libre-échange profitent moins au Maroc dans la
mesure où notre solde commercial est déficitaire avec la majorité de nos partenaires,
mais l’avantage de ces ALE est d’attirer les investisseurs étrangers intéressés par les
différents marchés avec lesquelles le Maroc a des ALE
Sa création avait été décidée par le Sommet arabe d’Amman (2001). Elle est entrée en
vigueur le 1er janvier 2005. La GZALE prévoit une suppression totale des droits de
douane entre les pays signataires de l’Accord (Maroc, Tunisie, Libye, Egypte, Liban,
Syrie, Palestine, Jordanie, Irak, Koweït, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Oman,
Qatar, Bahreïn et Yémen).
- Accord d’Agadir
Il a été signé le 07 Avril 2004 et est entré en vigueur le 1er Janvier 2006. L’Accord
prévoit la libéralisation progressive des échanges industriels et agricoles.
En ce qui concerne les produits industriels, l’accord prévoit l’accès libre pour les
produits industriels marocains et l’élimination par le Maroc de tous les droits de
douane et taxes d’effet équivalent.
- Accord de libre-échange avec les Émirats Arabes Unis :
signé le 25 juin 2001. Il est entré en vigueur le 09 juillet 2003. Cet accord prévoit la
réduction des droits de douane et des taxes d’effet équivalent de 10% en plus de ceux
convenus dans la cadre de la GZLE de la Ligue Arabe, l’élimination de toutes les
entraves non tarifaires et la non application de nouvelles mesures non tarifaires.