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Les différents aspects de la mondialisation en

fonctionnement
On parle souvent de la mondialisation comme un phénomène économique et financier
(avec le développement du commerce et des échanges monétaires et financiers) mais
le phénomène englobe un champ bien plus large que celui de la simple circulation des
biens et services et des capitaux. La mondialisation a en fait plusieurs volets :

 La mondialisation économique : développement des échanges commerciaux, avec


des acteurs transnationaux comme les entreprises transnationales.
 La mondialisation financière : émergence d’une finance mondiale, avec échanges
financiers internationaux, échanges monétaires…
 La mondialisation culturelle : interpénétration des cultures dans toute leur diversité,
mais aussi émergence d’une supraculture mondialisée.
 La mondialisation politique : développement et influence croissante des organisations
internationales telles que l’ONU ou l’OMS, ainsi que des ONG.
 La mondialisation sociologique : circulation de l’information en temps réel,
interconnexion et interdépendance des événements et de leurs conséquences.
 La mondialisation géographique : nouvelle organisation et hiérarchisation des
différentes régions du monde, en constante évolution.

La mondialisation économique : le moteur de la globalisation


Historiquement, il semble que la mondialisation économique soit la première dimension
de la mondialisation. Ce sont en effet les échanges commerciaux qui ont alimenté la
dynamique des interactions entre les différentes parties du monde.
À partir des années 1960 et surtout 1970 c’est l’ouverture des économies mondiales et
le développement des politiques de libre-échange qui ont vraiment lancé l’accélération
de la mondialisation. Entre 1950 et 2010, les exportations mondiales ont ainsi été
multipliées par 33 ce qui a contribué largement à augmenter les interactions entre les
différents pays et régions du monde.
La mondialisation financière
Dans le même temps, la finance s’est aussi mondialisée. À partir des années 1980,
sous l’impulsion des politiques néo-libérales, le monde de la finance s’est
progressivement ouvert. De nombreux Etats (les Etats-Unis sous Ronald Reagan, le
Royaume-Uni sous Margaret Thatcher) ont mis en place ce que l’on appelle la
« Politique des 3D » : Désintermédiation, Décloisonnement, Déréglementation.
Il s’agissait de simplifier les règles de la finance, de supprimer les intermédiaires
financiers et de faire tomber les barrières entre les différentes places financières afin de
faciliter les échanges de capitaux entre les différents acteurs financiers de la planète.
Cette globalisation financière a contribué à l’émergence d’un marché financier mondial
où se sont multipliés les échanges de titres et de capitaux.
La mondialisation culturelle : mondialisation et diversité culturelle
Avec la mondialisation économique et financière, il y a eu évidemment une
mondialisation culturelle. En effet, la multiplication des échanges économiques et
financiers s’est accompagnée d’une accélération des échanges humains : migrations,
expatriations, voyages…
Ces échanges humains ont contribué au développement des échanges culturels. Avec
la digitalisation du monde et l’avènement d’internet, ces échanges culturels se sont
multipliés. C’est ainsi qu’aujourd’hui, un peu partout dans le monde on peut goûter les
cuisines de différents pays, avoir accès à la littérature ou au cinéma de toute la
planète… La mondialisation a donc rendu plus accessible la diversité culturelle
internationale.
Mais paradoxalement, la mondialisation a aussi tendance à homogénéiser les cultures
mondiales. En effet, certains particularismes culturels tendent à disparaître au profit de
la mondialisation. Certaines cultures s’imposent, d’autres disparaissent. C’est ainsi
qu’aujourd’hui, le cinéma américain devient partout dans le monde une référence,
parfois au détriment des industries cinématiques locales.

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