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MONDIALISATION

Réalisée par (G6) :

 Anass ERROUANI
 Amjad SIBARNI

Encadrée par : Mme. Chaimaa Bendahou


PLAN :
 Définition
 Mécanisme de diffusion
 Les Enjeux : Une diffusion du
Développement ou un péril pour les
économies nationales
 Les Opportunités
 Les risques et les périls

Introduction :
La mondialisation est devenue, depuis le dernier quart du xx
e siècle, le phénomène économique structurant de notre
planète, au point d’avoir progressivement envahi tous les
domaines de l’activité humaine. Tout s’est passé comme si
la mondialisation de l’économie avait été la matrice des
autres formes de mondialisation dont le plus beau symbole
est la toile Internet. Depuis bientôt trente ans, ses bienfaits
et ses déboires suscitent des débats passionnés aussi bien
chez les experts de la chose économique que dans les
opinions publiques. Son omniprésence n’a pas davantage
laissé les sciences sociales indifférentes. La mondialisation
a notamment été à l’origine d’un renouveau
historiographique qui s’est traduit par l’essor puis la vogue,
depuis deux bonnes décennies, de la World History et de la
Global History (ou encore Interconnected History). Les
adeptes de cette façon de penser l’histoire ont
définitivement délaissé les récits nationaux ou thématiques
pour prendre de la hauteur, afin d’embrasser le monde et de
s’interroger sur les racines profondes des processus de
mondialisation. De fait, leurs travaux ont sans cesse fait
reculer ses origines, jusqu’à parfois en découvrir les
prémices à l’époque préhistorique… Plus sérieusement, la
majorité des spécialistes s’accorde à penser que la
découverte de l’Amérique, et son exploitation méthodique et
intensive par les Européens à partir du xvi e siècle, a
constitué un tournant décisif dans l’histoire de l’économie
internationale.

 Définition
Et même si la plupart d'entre nous ont une idée de ce qu'est
la mondialisation, le concept lui-même est complexe et
pourtant a une grande variété de liens avec les droits de
l'homme. Le terme « mondialisation » est l'intégration
croissante des économies et des sociétés du monde entier.

La mondialisation est un phénomène inévitable dans


l'histoire de l'humanité, lorsque le monde devient plus
interconnecté grâce à l'échange de biens et de produits,
d'informations, de connaissances et de valeurs culturelles.
Cependant, au cours des dernières décennies, le rythme de
cette intégration mondiale est devenu beaucoup plus rapide
et impressionnant grâce à des avancées sans précédent
dans des domaines tels que la technologie, les
communications, la science, les transports et l'industrie.

Bien que la mondialisation s'accélère et soit une


conséquence du développement humain, s'adapter à ce
processus n'est pas facile et pose de sérieux problèmes et
difficultés. Des changements aussi rapides peuvent devenir
dangereux et la plupart des pays essaient de les contrôler
ou de les gérer.

 Mécanisme de Diffusion
Trois vecteurs interconnectés ont accéléré la
mondialisation :

1. Les échanges commerciaux :


L'ouverture commerciale de l'Europe, depuis le milieu
du XIXe siècle jusqu'à nos jours, se caractérise par une
séquence « ouverture, repli, réouverture » et par une
intensité sans précédent. Jamais les échanges
internationaux de biens et de services n'ont été aussi
intenses qu'aujourd'hui.
Au XXe siècle, ce choix de l'ouverture s'inscrit en
réaction contre le repli protectionniste des années 1930.
À la suite du krach d'octobre 1929, les États-Unis
entendent réagir à la dépression en protégeant leur
marché intérieur. Le tarif Smoot-Hawley, qui est instauré
en juin 1930, prévoit une hausse des tarifs douaniers sur
25 000 produits. Les droits de douanes moyens sur les
importations augmentent alors de 39 à 53 p. 100.
S'ensuivent une guerre commerciale et un repli
autarcique des économies nationales, qui amplifient la
dépression. Après 1945, les États-Unis vont, au
contraire, réussir à promouvoir une dynamique
d'ouverture commerciale. Grâce à la souplesse des
politiques commerciales et à la baisse des coûts de
transport, les flux internationaux de marchandises et de
services connaissent une véritable envolée : entre les
années 1950 et le début du XXIe siècle, la valeur du
commerce mondial enregistre une croissance deux fois
supérieure à celle du P.I.B. mondial.
Les nouvelles institutions internationales promeuvent
le libre-échange et le multilatéralisme. Sous l'égide
du G.A.T.T., crée en 1947, huit rounds de négociations
internationales permettent le recul des pratiques les plus
nocives (dumping, quotas) et un abaissement très
important des droits de douanes : de l'ordre de 40 p. 100,
en moyenne, en 1947, ils se situent à 5 p. 100 en 1994.
À partir de 1995, l'O.M.C. prend le relais de ce
désarmement douanier. Les plans d'ajustement du F.M.I.
imposent, quant à eux, un volet libéralisation des
échanges à de nombreux pays émergents.

2. La délocalisation de la production :
En économie, la délocalisation désigne le transfert
d'activités, de capitaux et d'emplois d'une entreprise
dans un autre lieu afin de bénéficier
d'avantages compétitifs, c'est-à-dire de conditions
économiques plus favorables :
Bas salaires /droit du travail plus souple/monnaie faible/
fiscalité plus légère/ dynamisme économique/ existence
d'un pôle technologique/ environnement/etc.

La délocalisation a, en outre, été favorisée par la baisse


des coûts de transport et la mondialisation des capitaux
et des marchés qui imposent une baisse des tarifs
douaniers.

Cette migration a lieu essentiellement du pays d'origine


vers l'étranger, mais elle peut être aussi d'une zone
urbaine vers une zone rurale, pour les mêmes motifs.

Au sens strict, la délocalisation concerne toute l'activité


et revient à séparer les lieux de production de ceux
de consommation. Mais compte tenu de la division
verticale du travail au niveau mondial, la délocalisation a
souvent lieu par segment du processus d'activité.

La menace de délocalisation d'une activité est parfois


utilisée comme moyen de pression sur les syndicats et
pour augmenter la durée du travail sans contreparties.

Indépendamment de la baisse tangentielle des activités


industrielles au profit du secteur tertiaire, en France, la
perte d'emploi liée au phénomène de délocalisation est
estimée à 250 000 sur la période 1970-2002 (Hervé
Boulhol, 2004)
3. La globalisation financière :
C’est la mise en place d’un marché unifié de l’argent au
niveau planétaire. Elle signifie que les agents économiques
(FMN, État, particuliers) peuvent emprunter ou placer de
l’argent sans limites, où ils le souhaitent, en utilisant tous les
instruments financiers existants. En effet, avant, si une
entreprise voulait investir, il fallait qu’elle passe par un
intermédiaire financier (les banques ou autre institutions
financière), ce qui signifiait payer un service ou des intérêts.
D’après la théorie économique orthodoxe, la globalisation
financière doit permettre : - une réduction des coûts de
financement ; - une meilleure allocation des capitaux entre
pays et secteurs d’activité notamment en direction des
économies en développement – émergentes. - La
globalisation financière est un facteur de croissance
notamment pour les pays en voie de développement,
puisqu’ils vont pouvoir bénéficier d’épargne d’autre pays
pour se financer. Si la libre circulation des capitaux favorise
la croissance des pays qui en ont bénéficié, la globalisation
a tout de même un coût : une instabilité plus forte des
marchés et la montée de la spéculation.

L'internationalisation des marchés de capitaux, la


globalisation financière s'explique par la
Déréglementation (suppression du contrôle des changes,
libéralisation des mouvements de capitaux), le
Décloisonnement (marché unique de capitaux à l'échelle
planétaire) et la Désintermédiation (finance directe,
puissance du marché financier et impuissance des Etats)
(Règle des trois D).
La Globalisation financière a beaucoup d’effet peut être
Positif comme peut être Négatif.
Effets positifs :
- Une meilleure allocation de l'épargne mondiale du fait
de la concurrence et de la mobilité des capitaux, donc un
abaissement des coûts de financement (FMN) ;
- Une diversification des risques pour les prêteurs (type
de produits et géographiquement) ;
- Une modernisation des systèmes financiers nationaux
(concurrence internationale) ;
- Un financement plus aisé des déficits budgétaires (cas
de la France ou des USA) ;
- Une amélioration des résultats des entreprises du fait
de l'exigence des actionnaires.
 Effets pervers (négatifs) :
- Une allocation de l'épargne pas toujours optimale
(USA, Asie) ;

-Le développement d'investissements de portefeuille au


détriment d'investissements à buts industriel ou
commercial ;

- Une gestion à court terme avec prise de risques ;

- Des politiques économiques nationales sous influence


(fiscale, monétaire, budgétaire).

- Des facteurs d'instabilité (spéculation, bulles


financières, effets de dominos).

 Les Enjeux : Une diffusion du


Développement ou un péril pour
les économies nationales
a) Les Opportunités :
 La mondialisation a stimulé la production
dans l‘économie occidentale

-La mondialisation a permis aux entreprises de se


spécialiser et d’accroître l’intensité de la recherche-
développement, de l’innovation et des investissements dans
leur production.

-La mondialisation a aidé les nouvelles entreprises à


rivaliser avec celles en place.
-Grâce aux exportations et aux importations, le nombre des
salariés a augmenté dans le secteur participant aux
échanges internationaux.

 La mondialisation a accru les revenus des


ménages

-La mondialisation a contribué à réduire le taux d’inflation


élevé des économies occidentales, permettant aux
consommateurs « d’en avoir plus pour leur argent ».

-La mondialisation a fait progresser les salaires réels en


réduisant les prix à la consommation.

-Bien des produits auparavant peu accessibles, par


exemple un téléphone portable ou une machine à coudre,
font désormais partie des équipements des ménages.

 La mondialisation a créé de nouvelles


opportunités pour les économies et les
populations

-La mondialisation a encouragé la diffusion des nouvelles


technologies, rendant les économies plus productives et
plus « vertes ».

-La mondialisation a contribué à réduire la discrimination


salariale hommes-femmes et à offrir de nouvelles
opportunités aux femmes.

-La mondialisation a amélioré la qualité de la gestion des


entreprises et des conditions de travail des salariés.
b) Les Risques et périls :

Différents types de risques liés à la mondialisation :

 Le risque écologique : Si le rapport


Meadows, publié en 1972 et dénonçant les
risques écologiques de la croissance
économique naît avant la mondialisation ; ce
phénomène a accru les issues
catastrophiques pour la planète. En effet,
selon l’OMS la pollution tue plus de 7 millions
de personnes par an. En outre, la
mondialisation est synonyme d’une
multiplication du transport de marchandises qui
contribue à la pollution de l’air et d’un rejet
considérable de gaz à effet de serre dans
l’atmosphère. Nombreuses sont les
conséquences : hausse du niveau des mers,
mise en péril des forêts, de la biodiversité et
des écosystèmes.
 Le risque financier : Certes, les crises
financières ont toujours existé mais elles se
sont multipliées depuis l’entrée en
mondialisation. Que ce soit pour la crise de la
dette dans les pays du Sud, le lundi Noir de
Wall Street en 1987, les crises financières au
Mexique (1995) ou en Asie (1997) ou encore
pour la crise des Subprimes de 2007,
l’interconnexion des places financières et la
multiplication des flux accroît indéniablement le
risque de contagion.
 Le risque économique : C’est Edward
Luttwack dans son ouvrage From Geopolitics to
Geoeconomics, publié en 1990 qui théorise
pour la première fois le risque
géoéconomique. En effet, du fait de
l’intensification des échanges, la probabilité
d’une guerre économique ainsi que ses formes
se développe : normes, protectionnisme,
contingentements… Pensons même à Warren
Christopher, secrétaire d’État américain, qui en
1993 disait que « la sécurité économique doit
être élevée au rang de priorité nationale ».

Conclusion :
La mondialisation en est à un nouveau stade historique en
cette entrée dans le xxie siècle. Loin d’être ubiquiste, elle
forge un système mondialisé duel, polarisé et hiérarchisé.
Au plan géographique, ce système n’est en rien
« mondial », c’est-à-dire universel, tant sont exclus nombre
d’États et de peuples de la définition de son architecture et
de ses finalités et du partage de ses richesses.
Sa première caractéristique est d’être une construction
systémique des rapports mondiaux à la fois totale,
totalisante et asymétrique. Totale, car elle se construit sur
une expansion géographique de l’emprise du marché quasi
complète à la surface du globe. Cette dynamique repose sur
une extrême polarisation du pouvoir politique, économique
et financier aux mains d’un nombre réduit d’acteurs
localisés dans quelques grandes métropoles des pays
développés et émergents. Totalisante et aliénante, car elle
cherche à étendre les logiques de l’économie marchande à
l’ensemble des ressources, naturelles et humaines,
disponibles ou potentielles. Asymétrique, car les rapports
sont profondément inégaux entre les centres d’impulsion
historiques ou nouveaux, qui renforcent sans cesse leurs
hégémonies, et les différents espaces périphériques.
Systémique, car les rapports d’intégration centres-
périphéries dessinent un système mondial nettement
hiérarchisé. Les États classiquement dominants (États-Unis,
certains pays d’Europe occidentale, Japon) sont confrontés
à l’émergence de nouvelles puissantes à vocation mondiale
ou continentale (Chine, nouvelle Russie, Brésil, Inde…)…

LES SOURCES
https://www.un.org/ru/youthink/globalization.shtml

https://www.universalis.fr/encyclopedie/mondialisation-histoire-

de-la-mondialisation/2-l-intensification-des-echanges-

commerciaux/

https://www.toupie.org/Dictionnaire/Delocalisation.htm

https://www.alloschool.com/element/10285

https://www.cairn.info/la-mondialisation-au-xixe-siecle--

9782200255145-page-5.htm

https://ecipe.org/publications/les-bienfaits-economiques-de-la-

mondialisation-pour-les-entreprises-et-les-consommateurs/

https://major-prepa.com/geopolitique/nouveaux-risques-lies-a-

mondialisation/

https://www.cairn.info/geographie-de-la-mondialisation--

9782200285999-page-273.htm

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