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Mondialisation : Inconvénients

Exposé
Exposant:
Traoré Eden
Ba Ehouman
Gango Kader
Fofana Fayçal
Assoa ya Aurelie
Pan Bah

Professeur :
Mr.Assoumou

Année scolaire:2022-2023

Union-Discipline-
Travail Le secret du succès
SOMMAIRE

INTRODUCTION………………………………………………..P3

I-GENERALITE……………………………………………………P4

II-LES ASPECTS DE LA MONDIALISATION……….P5-P6

1- La mondialisation économique et financière….P5

2- La mondialisation culturelle…….P6

3- La mondialisation politique…….P6

III-LES CONSEQUENCES NEFASTES DE LA


MONDIALISATION….P7-P13

1- Les conséquences culturelles…….P7-P8

2- Les conséquences économiques…..P8-P11

3- L’impact sur l’environnement….P11-P13

IV- ANALYSE CRITIQUE……….P14-P21

1- Les limites de la mondialisation…..P14-P16

2- Les impacts sur les pays pauvres et en voie de


développement…P17-P21

CONCLUSION………P22

1
« La mondialisation a été une bénédiction
pour les entreprises et les multinationales,
mais une malédiction pour les travailleurs
et les communautés locales »
Noam Chomsky

2
INTRODUCTION

La mondialisation fait aujourd’hui l’objet de vives controverses. Le concept


désigne un processus complexe, de nature multidimensionnelle, parfois
contradictoire, manifestant des transformations accélérées de la société
internationale, sous l’influence d’une évolution très rapide des modes de
production et d’échange capitalistes. On se dispute sur la nature et sur les
conséquences de ces changements, mais on admet généralement qu’ils
comprennent une interdépendance croissante des économies nationales,
favorisée par la forte expansion du rôle des mouvements de capitaux et des
entreprises transnationales dans l’économie internationale. Ces
transformations de l’économie capitaliste ont influencé, à des titres divers,
l’ensemble de la société internationale, d’autant qu’elles ont coïncidé avec la
désintégration de l’Empire soviétique et avec d’autres bouleversements
politiques affectant les régimes de souveraineté et les frontières politiques.
Elles ont eu des incidences – le plus souvent néfastes – sur l’environnement
naturel de la planète. La mondialisation est associée à des évolutions
matérielles irrépressibles, car elle découle en partie d’innovations scientifiques
et techniques qui touchent le champ de la communication, des échanges et de
la production. Mais elle obéit également à des choix de politique économique
comprenant une libéralisation des échanges, des investissements, des flux
monétaires et financiers. De ce fait, le thème de notre exposé : « LES
INCONVENIENTS DE LA MONDIALISATION », fera l’objet d’une étude détaillée.

3
I-GENERALITES
La mondialisation est un processus historique qui est le fruit de l’innovation
humaine et du progrès technique. Elle évoque l’intégration croissante des
économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d’échanges et
des flux financiers. En fait, la mondialisation facilite le processus et le rend
moins coûteux pour l’économie dans son ensemble grâce aux flux de capitaux,
aux innovations technologiques et à la baisse des prix des importations.
« La mondialisation (ou globalisation) désigne l’accélération des mouvements
et échanges (d’êtres humains, de biens et de services, de capitaux, de
technologies ou de pratiques culturelles) sur toute la planète. La mondialisation
entraîne un niveau d’interaction croissant entre les différentes régions et
populations du globe. »
En géographie, la mondialisation se définit comme l’ensemble des processus
(économiques, sociaux, culturels, technologiques, institutionnels) qui
contribuent à la mise en relation des sociétés et des individus du monde entier.
C’est un processus progressif d’intensification des échanges et des flux entre les
différentes parties du monde.

4
II-LES ASPECTS DE LA MONDIALISATION

1- la mondialisation économique et financière

La mondialisation économique est le développement des échanges


commerciaux, avec des acteurs transnationaux comme les entreprises
transnationales. La mondialisation financière est quant à elle est l’émergence
d’une finance mondiale, avec échanges financiers internationaux, échanges
monétaires. Historiquement, il semble que la mondialisation économique soit
la première dimension de la mondialisation. Ce sont en effet les échanges
commerciaux qui ont alimenté la dynamique des interactions entre les
différentes parties du monde.

À partir des années 1960 et surtout 1970 c’est l’ouverture des économies
mondiales et le développement des politiques de libre-échange qui ont
vraiment lancé l’accélération de la mondialisation. Entre 1950 et 2010, les
exportations mondiales ont ainsi été multipliées par 33 ce qui a contribué
largement à augmenter les interactions entre les différents pays et régions du
monde.

Dans le même temps, la finance s’est aussi mondialisée. À partir des années
1980, sous l’impulsion des politiques néo-libérales, le monde de la finance
s’est progressivement ouvert. De nombreux Etats (les Etats-Unis sous Ronald
Reagan, le Royaume-Uni sous Margaret Thatcher) ont mis en place ce que l’on
appelle la « Politique des 3D » : Désintermédiation, Décloisonnement,
Déréglementation.

Il s’agissait de simplifier les règles de la finance, de supprimer les


intermédiaires financiers et de faire tomber les barrières entre les différentes
places financières afin de faciliter les échanges de capitaux entre les différents
acteurs financiers de la planète. Cette globalisation financière a contribué à
l’émergence d’un marché financier mondial où se sont multipliés les échanges
de titres et de capitaux.

5
2-la mondialisation culturelle

La mondialisation culturelle se traduit par l'interpénétration des cultures


dans toute leur diversité, mais aussi émergence d’une supra culture
mondialisée. Avec la mondialisation économique et financière, il y a eu
évidemment une mondialisation culturelle. En effet, la multiplication des
échanges économiques et financiers s’est accompagnée d’une accélération des
échanges humains : migrations, expatriations, voyages…Ces échanges
humains ont contribué au développement des échanges culturels. Avec la
digitalisation du monde et l’avènement d’internet, ces échanges culturels se
sont multipliés. C’est ainsi qu’aujourd’hui, un peu partout dans le monde on
peut goûter les cuisines de différents pays, avoir accès à la littérature ou au
cinéma de toute la planète… La mondialisation a donc rendu plus accessible la
diversité culturelle internationale. Mais paradoxalement, la mondialisation a
aussi tendance à homogénéiser les cultures mondiales. En effet, certains
particularismes culturels tendent à disparaître au profit de la mondialisation.
Certaines cultures s’imposent, d’autres disparaissent. C’est ainsi
qu’aujourd’hui, le cinéma américain devient partout dans le monde une
référence, parfois au détriment des industries cinématiques locales

3- la mondialisation politique

La mondialisation politique est un processus par lequel les acteurs politiques


et les gouvernements s'engagent dans des interactions transnationales plus
fortes, créant ainsi une interdépendance politique à l'échelle mondiale. Il
existe plusieurs éléments clés de la mondialisation politique, notamment une
coopération internationale accrue, le développement d'organisations
internationales, la formation d'alliances et de régimes internationaux, le
développement de la diplomatie publique et l'influence croissante des ONG.

En d'autres termes, La mondialisation politique est le développement et


influence croissante des organisations internationales telles que l’ONU ou
l’OMS, ainsi que des ONG.

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III- LES CONSÉQUENCES NÉFASTES DE LA MONDIALISATION

1- les conséquences culturelles

La mondialisation peut entraîner une perte d'identité culturelle car les


cultures locales sont souvent submergées par les influences internationales,
ce qui peut entraîner la perte de traditions et de modes de vie uniques.

De plus, la diffusion de la culture populaire mondiale peut conduire à une


homogénéisation culturelle mondiale, ce qui peut réduire l'appréciation et la
compréhension de la culture locale. Par exemple, les films et émissions de
télévision américains sont souvent diffusés dans le monde entier,

Ce qui peut conduire à la domination de la culture américaine dans les médias


mondiaux. Les cultures locales peuvent être submergées par cette influence
internationale, ce qui peut entraîner la perte de traditions et de modes de vie
uniques.

En outre, les grandes sociétés multinationales peuvent également contribuer à


la perte d'identité culturelle en utilisant des pratiques commerciales qui ont
un impact négatif sur la culture locale. Par exemple, les entreprises de mode
peuvent copier des modèles et des dessins locaux traditionnels sans
reconnaître les créateurs ni leur verser une rémunération équitable, ce qui
peut contribuer à une perte de conscience du prix élevé et de la valeur de la
culture locale. La mondialisation peut également entraîner la perte de langues
et de dialectes locaux, car les langues dominantes au niveau international,
comme l'anglais, peuvent être favorisées par rapport aux langues locales. Les
langues locales peuvent être dévalorisées et considérées comme moins
importantes dans le commerce international, ce qui peut entraîner une
diminution du nombre de personnes parlant ces langues. La perte d'identité
culturelle peut également entraîner une perte de biodiversité. Les cultures
locales sont souvent associées à des modes de vie traditionnels, y compris des
pratiques de gestion de l'environnement qui peuvent préserver la
biodiversité. Cependant, avec la mondialisation, ces pratiques peuvent être
remplacées par des pratiques commerciales qui ne tiennent pas compte de la
7
conservation de la biodiversité, ce qui peut entraîner une perte de
biodiversité. Enfin, la mondialisation peut également conduire à une perte
d'authenticité et d'unicité des produits culturels. Les produits culturels locaux,
tels que l'artisanat et les textiles, peuvent être copiés en masse et vendus
comme souvenirs de la culture locale sans maintenir l'authenticité ou l'unicité
du produit. Cela peut entraîner une dilution de la culture locale et une
diminution de l'appréciation et de la valeur de ces produits. Ainsi, la
mondialisation peut avoir un impact négatif sur la diversité culturelle et
biologique ainsi que sur l'authenticité des produits culturels.

2- Les conséquences économiques

2-1 La compétition internationale

La mondialisation a entraîné une augmentation de la concurrence


internationale, car les entreprises sont désormais en concurrence avec des
concurrents à l'échelle mondiale, plutôt qu'avec des concurrents locaux ou
nationaux. Cette concurrence accrue peut avoir des conséquences négatives
pour les travailleurs, les entreprises et l'économie nationale.

Premièrement, la concurrence internationale peut pousser les entreprises à


réduire leurs coûts pour rester compétitives. Cela peut entraîner un
déplacement d'emplois vers des pays où les coûts de main-d'œuvre sont
moins élevés, ce qui peut avoir un impact négatif sur les travailleurs de leur
pays d'origine qui perdent leur emploi. Par exemple, l'industrie textile des
pays occidentaux s'est radicalement déplacée vers des pays comme la Chine et
l'Inde, où les coûts de main-d'œuvre sont beaucoup plus bas.

Deuxièmement, la concurrence internationale peut également exercer des


pressions sur les entreprises pour qu'elles augmentent leur productivité et
leur efficacité. Cela pourrait entraîner une utilisation accrue de la technologie
et des machines automatisées, ce qui pourrait également entraîner une
diminution des emplois dans certaines industries. Il est également important
de noter que la concurrence internationale peut également avoir des
conséquences négatives sur l'économie nationale. Les entreprises
8
internationales peuvent chercher à minimiser leurs contributions fiscales en
utilisant des techniques d'évasion fiscale, qui peuvent réduire les recettes
fiscales du gouvernement national. Cela pourrait affecter négativement les
programmes sociaux et les investissements dans les infrastructures dans ces
pays. Il est également important de noter que la concurrence internationale
peut créer du dumping, qui est une pratique commerciale abusive lorsqu'une
entreprise vend ses produits en dessous des prix du marché pour éliminer la
concurrence. Cela peut entraîner des distorsions du marché et des
conséquences négatives pour les entreprises locales.

Troisièmement, la concurrence internationale peut également favoriser les


grandes multinationales au détriment des petites entreprises nationales. Les
grandes entreprises peuvent avoir un avantage concurrentiel en raison de
leur taille, de leur accès aux ressources et de leur capacité à faire pression sur
les fournisseurs et les clients. Cela peut compliquer la croissance et la
prospérité des petites entreprises locales.

Ainsi, la concurrence internationale liée à la mondialisation peut avoir des


conséquences négatives pour les travailleurs, les entreprises et les économies
nationales.

2-2 l'exploitation des travailleurs

L'exploitation des travailleurs est un problème majeur lié à la mondialisation.


Les entreprises multinationales délocalisent souvent leur production vers des
pays où les coûts de main-d'œuvre sont moins élevés, ce qui entraîne des
pressions pour réduire les salaires et les conditions de travail. Les travailleurs
peuvent être confrontés à des horaires de travail excessifs, à des salaires
décents, à des conditions de travail dangereuses et à un manque de protection
sociale. En Asie, par exemple, de nombreux travailleurs de l'industrie textile
travaillent de longues heures dans des conditions difficiles et pour des salaires
très bas.

Dans certains cas, les travailleurs ont été contraints de travailler dans des
usines qui manquaient de mesures de sécurité, entraînant des accidents
9
mortels, comme l'effondrement de l'usine Rana Plaza au Bangladesh en 2013.
En Afrique, les travailleurs agricoles peuvent être confrontés à une situation
similaire, travaillant de longues heures pour des salaires très bas dans des
conditions extrêmes. De même, les travailleurs migrants des secteurs de la
construction et de la pêche en Asie du Sud-Est peuvent être confrontés à une
exploitation généralisée, souvent en raison d'un manque de protection
juridique.

Il est important de noter que cette exploitation n'est pas toujours


intentionnelle et de nombreuses entreprises ont des codes de conduite pour
protéger les droits des travailleurs. Cependant, ces codes de conduite ne sont
souvent pas pleinement appliqués ou surveillés, ce qui rend les travailleurs
vulnérables.

De plus, l'exploitation des travailleurs peut également être indirecte. Les


pratiques commerciales des entreprises multinationales peuvent affecter
négativement les travailleurs dans le pays d'origine en encourageant
l'externalisation, ce qui conduit souvent à des pressions pour réduire les
salaires et les conditions de travail. De même, la concurrence mondiale peut
inciter les entreprises à déplacer leurs opérations vers des pays où la main-
d’œuvre est moins chère, ce qui peut entraîner des pertes d'emplois et de
revenus pour les travailleurs d'autres pays d'origine.

Ainsi, il est donc primordial de noyer que l'exploitation des travailleurs est
l'un des inconvénients les plus graves de la mondialisation. Elle peut prendre
de nombreuses formes et affecter les travailleurs du monde entier, qu'ils
soient dans les pays en développement ou dans les économies développées.

2-3 La polarisation des richesses

La polarisation des richesses qualifie l'écart entre les riches et le pauvre. En


effet, cette polarisation est un autre problème important lié à la
mondialisation. Bien que la mondialisation ait entraîné une augmentation
globale de la richesse et du niveau de vie dans de nombreux pays, elle a
également créé d'importantes inégalités économiques, tant au sein des pays
10
qu'entre eux .L'une des raisons de la polarisation des richesses est
l'augmentation de la concurrence mondiale.

Les entreprises cherchent à produire des biens et des services plus


efficacement à moindre coût, souvent en externalisant les opérations vers des
pays à moindre coût. Cela peut entraîner des pertes d'emplois et une baisse
des salaires pour les travailleurs des pays développés, tandis que les
travailleurs des pays en développement peuvent bénéficier d'un emploi, mais
souvent avec des salaires très bas et des conditions de travail précaires.

En outre, les entreprises multinationales peuvent exploiter les différences


entre les réglementations et les systèmes fiscaux des pays pour minimiser
leurs coûts et maximiser leurs profits. Cela pourrait conduire à un
déplacement vers des économies basées sur des industries à faible marge,
telles que la fabrication, pour remplacer les industries à forte valeur ajoutée,
telles que la recherche et le développement. Par conséquent, les pays
incapables de faire face à la concurrence mondiale risquent de voir leurs
industries se désintégrer et leurs économies s'affaiblir.

En fin de compte, ce clivage riches-pauvres peut conduire à une augmentation


de l'injustice sociale, de la pauvreté et de l'insécurité économique. Les
inégalités économiques peuvent également avoir un impact sur la stabilité
politique et sociale, qui à son tour peut entraver la croissance économique et
le développement. La polarisation des richesses s'accentue donc entre pays
développés et pays en développement. Les pays riches ont tendance à
s'enrichir grâce à la mondialisation, tandis que les pays pauvres luttent pour
prospérer.

3- Les impacts sur l’environnement

3-1- L’augmentation de la consommation d’énergie


L'augmentation de la consommation d'énergie est un autre inconvénient
majeur de la mondialisation. En effet, la mondialisation a entraîné une
augmentation du commerce international et de la circulation des personnes à
travers le monde,

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Ce qui a eu pour effet d'augmenter considérablement la demande d'énergie.
Cela a entraîné une augmentation des émissions de gaz à effet de serre et un
changement climatique rapide. Selon l'Agence internationale de l'énergie, les
émissions de CO2 ont atteint un niveau record en 2018, principalement en
raison de l'augmentation de la consommation d'énergie dans les pays en
développement.

De plus, la mondialisation a encouragé le transport de marchandises sur de


longues distances, ce qui a entraîné une augmentation de la consommation de
carburant. Par exemple, les produits alimentaires sont souvent transportés
sur de longues distances pour répondre à la demande mondiale, ce qui a un
impact important sur l'environnement.

Enfin, la mondialisation a encouragé la production de masse de biens de


consommation à bas prix, tels que des vêtements bon marché, des appareils
électroniques et des jouets en plastique, qui ont souvent une courte durée de
vie et contribuent au gaspillage. Selon les Nations Unies, la quantité de déchets
générés dans le monde devrait augmenter de 70 % d'ici 2050.Il est donc
important de développer les énergies renouvelables et de réduire la
dépendance aux énergies fossiles pour limiter l'impact environnemental de la
mondialisation. De plus, il est important de sensibiliser les consommateurs à
l'impact environnemental de leurs choix de consommation, afin qu'ils puissent
prendre des décisions plus responsables.

3-2- La dégradation de l’environnement naturel

La mondialisation peut avoir un impact significatif sur l'environnement


naturel. Les entreprises déplaçant leurs opérations dans des pays où les
réglementations environnementales sont moins strictes peuvent causer des
dommages environnementaux importants. Voici quelques exemples de la
détérioration de l'environnement naturel due à la mondialisation.

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_Concernant La pollution de l'air :
Les industries alimentées par des combustibles fossiles comme le charbon, le
gaz naturel et le pétrole émettent des gaz à effet de serre qui contribuent au
changement climatique et à la pollution de l'air. Les pays en développement
avec moins de réglementations environnementales sont souvent choisis par
les entreprises comme destination pour leurs opérations. Ces entreprises
peuvent polluer l'air avec des fumées toxiques telles que le dioxyde de soufre,
le monoxyde de carbone, les particules qui causent des maladies respiratoires,
le cancer et la mort prématurée.

_ Au niveau de la pollution de l'eau:

Les entreprises qui fabriquent des biens doivent souvent utiliser des produits
chimiques et des métaux lourds dans le processus de fabrication. Ces produits
chimiques peuvent contaminer les eaux souterraines et les rivières à
proximité des sites de fabrication. Par exemple, la délocalisation de l'industrie
textile vers les pays en développement est souvent associée à la pollution des
rivières locales par des produits chimiques toxiques.

_La déforestation :

Les entreprises peuvent également provoquer la déforestation en transférant


des opérations vers des pays disposant d'importantes ressources naturelles
telles que les forêts. La déforestation peut avoir de graves impacts
environnementaux tels que la perte de biodiversité, la désertification, l'érosion
des sols et le changement climatique. Par exemple, l'industrie de l'huile de
palme en Asie du Sud-Est a été accusée de déforestation dans des zones clés
pour la culture du palmier à huile, entraînant la perte de forêts tropicales par la
pollution de l'air et de l'eau, la déforestation et d'autres formes de destruction
de l'environnement. . Détérioration. Il est important de mettre en place des
réglementations environnementales strictes pour éviter cela et encourager les
entreprises à utiliser des méthodes de production durables et respectueuses de
l'environnement.

13
IV-/ ANALYSE CRITIQUE
1- LES LIMITES DE LA MONDIALISATION

L’opposition à la mondialisation ne cesse de s’affirmer, mais la plupart de ses


adversaires campent sur des positions si radicales que toutes les solutions
réelles paraissent dérisoires. L’intransigeance des objections et l’excès dans la
critique affaiblissent l’opposition antimondialiste et dénaturent ses objectifs.
C’est d’autant plus regrettable qu’en dehors d’explosions de violences
marginales, cette forme de contestation constitue pratiquement la seule façon
d’opposer des objections valables à un processus doté d’un tel dynamisme
qu’à défaut de pouvoir l’arrêter, il serait au moins souhaitable de mieux
l’utiliser au service de la société. Pour ce faire, le mieux est sans doute de
reprendre la critique la plus évidente formulée par ceux qu’inquiètent les
effets négatifs de la mondialisation, à savoir les contradictions structurelles et
morales qu’elle engendre et que l’on pourrait décrire en gros comme une
forme de polarisation sociale qui débouche en politique sur ce qu’on appelle le
pluralisme négatif. La forme de polarisation dont nous parlons résulte d’une
différenciation des tâches qui aggrave les inégalités, ce qui entraîne non
seulement une marginalisation économique et politique, mais aussi une
véritable ségrégation en matière d’éducation et même au niveau des «
concepts ». C’est cet ensemble de phénomènes plus ou moins liés que nous
allons examiner ici.
La pertinence de ce diagnostic s’impose avec de plus en plus d’évidence, au
point que même les plus ardents prosélytes de la mondialisation sont obligés
de le reconnaître. Malheureusement, plutôt que de tenter d’apporter des
remèdes immédiats, même les mieux intentionnés d’entre eux préfèrent s’en
tenir à des considérations éthérées sur les aspects positifs de la
mondialisation ; autrement dit, en dépit de quelques mea-culpa et autres
larmes de crocodile sur ce qui se passe ici ou là, ils n’échappent pas au
conformisme délirant du discours actuel sur les effets bienfaisants du marché.
De toute façon, leur adhésion sans faille aux principes du marché permet aux
tenants de la mondialisation de prôner une morale distributive dont tout le
monde est censé ressentir les effets bénéfiques à long terme. Mais ce
raisonnement ne peut convaincre que ceux qui oublient que le modèle libéral

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de développement planétaire ne tient absolument pas compte du coût social
du processus.
En outre, tant que l’on s’abrite derrière le principe d’une rationalité
économique incarnée dans les modèles du marché, on a beau dénoncer les
aspects négatifs du développement liés à la mondialisation, on ne fait que
diaboliser le phénomène plutôt que d’en comprendre la complexité. En réalité,
Si l’on veut répondre à la question de comment parvenir à maîtriser la
mondialisation pour qu’elle fonctionne dans le sens souhaité par ses actuels
partisans, il faut absolument, par compensation, intégrer dans l’équation le
facteur déterminant que constitue le coût social du phénomène. Car il faut
bien reconnaître que si l’on ne peut pas vivre en dehors de la mondialisation,
il existe trop de gens en l’état actuel des choses auxquels elle ôte tout
simplement les moyens de vivre. Les conséquences du phénomène sont
multiples et variées, et, en l’occurrence, le diable est dans le détail.
Réformer en conséquence les modèles de développement se réclamant des
lois du marché répond donc à une nécessité à la fois empirique et théorique, et
cela d’autant plus qu’aujourd’hui, les voix qui s’opposaient traditionnellement
à cette forme de développement sont pratiquement absentes du débat. Par
exemple, le désaveu infligé par l’histoire aux doctrines marxisantes qui furent
pendant longtemps le socle conceptuel des adversaires du libéralisme les a
privés d’une référence théorique essentielle. On peut d’ailleurs penser que la
disparition de la gauche laïque a favorisé la résurgence de particularismes
d’ordre ethnique, religieux, linguistique ou autre.
Ce qui reste aujourd’hui du socialisme, c’est sa morale, plutôt qu’une position
analytique en faveur de l’égalité. C’est pourquoi la doctrine socialiste encore
très efficace pour dénoncer ce qui ne va pas, est beaucoup moins convaincante
quand il s’agit de proposer des remèdes. Elle n’a guère de solutions à offrir
quant aux changements qui s’imposent concernant la nature et les modes de
production. D’ailleurs, avant de prétendre proposer des solutions réalistes et
crédibles, les théoriciens du socialisme feraient bien de s’attaquer aux
problèmes endémiques dans les entreprises publiques : bureaucratie
omniprésente, poids de l’administration, planification inefficace, corruption,
et surtout autoritarisme rampant – qui apparaissent rétrospectivement
indissociables de la pratique du socialisme réel.

15
Ce qu’on peut retenir aussi du marxisme, c’est l’intérêt d’une approche
dialectique, qui, utilisée à bon escient, permettrait de prévoir certaines «
contradictions » structurelles – lesquelles sont d’ailleurs évidentes un peu
partout sur le terrain. Une première étape dans cette direction consisterait à
examiner quelques-uns des problèmes que pose l’absence comme la présence
de la mondialisation : concrètement en effet, on peut dire que la
mondialisation suscite des espoirs partout où elle est absente alors que là où
elle a un maximum d’impact, elle ne répond guère ou pas du tout aux attentes
de la plupart des gens. D’un côté, un pays qui ne participe pas effectivement au
processus de la mondialisation prend de plus en plus de retard sur le plan
économique, d’où un appauvrissement en termes réels comme en termes
relatifs qui laisse aux politiques de moins en moins de marge de manœuvre
pour s’attaquer aux problèmes économiques et sociaux avec quelque chance
de succès ; de l’autre, un pays qui s’engage dans le processus de la
mondialisation risque de voir s’aggraver les inégalités au sein de sa
population, avec pour résultat la confrontation des plus défavorisés à des
problèmes de plus en plus complexes et difficiles à résoudre sur le plan social.
Quant aux plus riches, il y a gros à parier que même dans les pays les plus
pauvres, ils vont de toute façon continuer à s’enrichir. Cela dit, la
mondialisation entraîne aussi des gradations et des variations plus nuancées
dans la composition de la société qui méritent qu’on s’y arrête ici.
Les exemples concrets ne manquent pas pour étudier le phénomène, tant au
sein du monde dit en développement que dans les pays industrialisés, à
commencer par les États-Unis. Mais c’est surtout en Afrique que de nombreux
pays souffrent à la fois de l’absence de la mondialisation et de sa présence.
C’est pourquoi ce continent permet d’observer un cas extrême – en intensité
plutôt que par nature – illustrant certaines des pathologies sociales inhérentes
selon moi à la mondialisation, c’est-à-dire de la polarisation extrême qui
s’opère entre la petite minorité de ceux qui, au sens neutre, sont devenus
fonctionnellement opérationnels, et la majorité de ceux qui se retrouvent
fonctionnellement redondants. De plus en plus, la minorité performante se
compose de ceux qui maîtrisent des connaissances techniques poussées et des
formes spécialisées d’« intelligence ». Parallèlement, la majorité se retrouve en
situation d’exclusion, notamment en ce qui concerne l’éducation et les
perspectives socio-économiques ; cela crée une situation de conflit, pour ainsi

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dire structurelle et inhérente au système, qui favorise les clivages politiques et
les luttes entre particularismes de type ethnique, religieux, ou autre

2-/ LES IMPACTS SUR LES PAYS PAUVRES ET EN VOIE DE


DEVELOPPEMENT
Ce qui distingue l’Afrique, en tant que continent plus pauvre qu’un autre en
ressources naturelles, c’est qu’elle illustre de façon exemplaire cette face
obscure de la mondialisation. Politiquement, c’est au cours de la décennie
1960 que la plupart des pays d’Afrique subsaharienne vont accéder à
l’indépendance. Beaucoup espéraient que cette mutation allait entraîner une
transformation radicale. Presque tout le monde pensait en effet que
l’accession à l’indépendance permettrait aux nouveaux États de se libérer du
carcan des contraintes économiques, politiques et sociales imposées de
l’extérieur. Bien entendu, compte tenu du contexte, il était à prévoir que la
désillusion apparaîtrait très vite. Pourtant, dans l’espoir d’accélérer le
décollage économique, les dirigeants n’ont pas lésiné en matière
d’interventionnisme étatique, au nom de diverses théories prétendument
socialistes (socialisme africain, négritude, etc…) qui ont toutes plus ou moins
échoué. Dans un climat de tensions exacerbées par la guerre froide, les pays
du « tiers-monde », soucieux d’échapper à la tutelle des puissances
colonialistes et impérialistes, se voyaient sollicités de toutes parts. Il n’est
donc pas étonnant que de nombreux dirigeants africains aient été tentés de
reproduire, chacun à sa manière, le modèle communiste soviétique ou chinois.
Mais même les dirigeants qui prétendaient s’inspirer des lois du marché et des
principes de la démocratie agissaient en contradiction avec les uns comme
avec les autres. Dès lors, les politiques censées améliorer la situation n’ont fait
que l’aggraver, ouvrant la voie à l’agitation sociale, aux coups d’État militaires,
à la corruption, et surtout à un affaiblissement des institutions sous toutes
sortes de formes qui n’a pas cessé de lier les mains de dirigeants politiques de
générations successives.
Aujourd’hui, avec la fin de la guerre froide et avec l’atténuation des
antagonismes entre capitalisme et socialisme, la mondialisation fournit aux
mauvais gestionnaires des affaires publiques de nouvelles possibilités de
fausser la donne à leur profit, avec un coût social exorbitant sur lequel les
théoriciens du libre-échange préfèrent fermer les yeux. Il est sûr en tout cas
17
que l’héritage de cette période continue à peser lourdement sur le sous-
continent. Le fait est que, à quelques exceptions près, la plupart des «
démocraties » africaines ne sont que des trompe-l’œil et que rares sont les
services publics – administration, éducation, santé, etc. Concrètement, la part
de l’Afrique dans la production mondiale de richesses a diminué de façon
spectaculaire dans les années 1970 et 1980. Au milieu des années 1990, dans
les flux internationaux de capitaux privés, elle ne représentait que 1,6 % des
échanges mondiaux. Le sous-continent ne cesse de s’appauvrir depuis un
quart de siècle.
Cependant, on voit mal comment des institutions démocratiques pourraient
fonctionner quand une part importante de la population se marginalise et que
l’on constate une polarisation croissante entre les élites politiques,
économiques ou intellectuelles et des populations de plus en plus pauvres et
opprimées, avec des millions de gens chassés de chez eux, en proie aux
maladies et vivant dans des conditions de dénuement matériel qu’il faut avoir
vues pour croire. La vérité, c’est que bon nombre d’épisodes tristement
marquants de l’actualité africaine, même s’ils ont un caractère spontané ou
fortuit en apparence – qu’il s’agisse des guerres, des manœuvres politiques,
des conflits d’intérêts, etc., qui obligent tout le monde à prendre parti ou à en
subir les conséquences – sont liés aux conditions créées par la mondialisation,
qu’elle soit présente ou absente ; le facteur structurel le plus inquiétant étant
cette forme de polarisation fonctionnelle qui coupe les sociétés africaines en
deux, avec d’un côté, une grande majorité de population fonctionnellement
redondante, et, de l’autre, le cercle fermé d’une petite élite, vivant souvent de
façon très isolée, des bons serviteurs de la nouvelle économie, bureaucrates
compris. Et, comme pour survivre, ces privilégiés doivent éviter de se laisser
déborder par la masse, ils s’entourent de protections qui ne font qu’accroître
les inégalités sociales – clôtures, barrières, milices privées, résidences
protégées dont les habitants vivent en circuit fermé avec leurs propres
réseaux sociaux et éducatifs, leur clientèle, etc.
Face à une telle situation, bon nombre des Africains les plus proches, les plus
instruits et les plus qualifiés ont choisi d’aller travailler à l’étranger. Bien des
pays africains souffrent ainsi d’une pénurie de travailleurs autochtones
qualifiés, parce que les plus compétents sont partis chercher du travail
ailleurs, mais aussi parce que la main-d’œuvre compétente restée sur place est

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souvent mal utilisée, sans qu’on sache tirer parti de ses connaissances et de
son savoir-faire. Dans les rares pays qui se sont dotés d’établissements
d’enseignement performants, ces institutions font surtout office de
pourvoyeuses des pays riches en main-d’œuvre hautement qualifiée. En effet,
le développement des institutions pédagogiques de l’Afrique a eu pour effet
pervers de favoriser l’« exode des cerveaux », alors même que la pression de la
mondialisation et la demande internationale croissante en matière de
connaissances et d’innovation ne faisaient qu’accentuer le handicap du
continent dans ce domaine.
L’une des conséquences négatives les plus constantes du phénomène est cette
polarisation de la société, qui se traduit par une précarité accrue de tous ceux
qui, comptant déjà parmi les plus vulnérables, ne disposent pratiquement
d’aucune source de revenus publique ou privée et d’aucun moyen de pression
économique ou politique. Au fond, le sentiment de précarité n’est pas très
différent chez les membres de l’élite, même si les conditions de ces risques
sont de nature radicalement différente. Ceux qui sont bien intégrés dans le
système emploient leur esprit d’entreprise de façon positive. Chez les
marginaux, les mêmes pulsions trouvent un exutoire au sein des gangs et des
mafias, ou plus simplement dans la violence individuelle. C’est la voie ouverte
à tous les excès : guerres civiles « ethniques », vandalisme, criminalité,
terrorisme, affrontements en tout genre (pouvant aller dans le pire des cas
jusqu’au génocide), qui sapent les régimes en place et favorisent l’émergence
de potentats utilisant leur pouvoir de façon totalement arbitraire pour mieux
désarçonner les opposants.
Mais, avec la meilleure volonté du monde, on voit mal ce qui pourrait en sortir
si l’on ne commence pas par neutraliser les pires effets de la mondialisation.
S’il est impossible d’apporter ici des réponses, on peut affirmer en tout cas que
ce qui vient d’être décrit représente un ensemble de symptômes qui n’affectent
pas seulement l’Afrique, semble procéder d’une logique fondée sur les
principes structurels suivants, qui vont à l’encontre des théories du
développement à la mode actuellement :

La croissance est tributaire des gains de productivité.

Les gains de productivité dépendent de l’innovation industrielle et technique et


de ses applications à la production.
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Ces applications prennent de plus en plus la forme d’une industrie à forte
intensité de capital au détriment d’une industrie consommatrice de main-
d’œuvre.

Cela se traduit par des licenciements dans le secteur consommateur de main-


d’œuvre qui frappent en priorité les travailleurs sans formation ni
qualifications.

Le chômage prolongé, qui affecte en priorité la main-d’œuvre faiblement


éduquée et peu qualifiée, entraîne un glissement progressif du statut
économique de chômeur au statut social de marginal.

Les marginaux constituent une partie de la population fonctionnellement


redondante et sans perspectives immédiates d’amélioration de leur situation.

La marginalisation individualise le risque.

Ce facteur de risque compromet l’efficacité des programmes institutionnels


d’aide aux victimes de la crise, notamment en matière d’éducation et de
formation, lesquels ont d’ailleurs plus tendance à entériner l’échec qu’à
promouvoir la réussite.

Plus ces pathologies sociales se répandent, plus il devient difficile de combattre


les effets négatifs de la précarité sans investir dans de grands programmes de
dédommagement et d’aide sociale (d’ailleurs aussi inefficaces que dispendieux
la plupart du temps).

L’augmentation des dépenses de l’État alourdit la facture sociale.

Cela affecte la capacité de médiation de l’État dans son rôle d’arbitre entre les
exigences de la croissance et celles de l’équité.

Ces hypothèses permettent d’entrevoir quelques-unes des raisons structurelles


qui sont à l’origine de ces pathologies sociales, liées à la marginalisation et à
l’aggravation de la fracture sociale, avec le mécontentement social et politique
que cela suscite généralement. Bien sûr, il ne faut pas non plus généraliser. Pour
commencer, la distinction entre marginalité et pauvreté « classiques » n’est pas
forcément aussi tranchée qu’on pourrait le croire… cela vaut également pour
les Africains au bas de l’échelle sociale, où la notion de marginalité est difficile
à cerner en raison de l’existence d’un vaste sous-prolétariat plus ou moins

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marginalisé qui occupe de façon intermittente des emplois précaires ou
travaille au coup par coup dans l’économie parallèle.
Mais, pour être efficaces, les mouvements de protestation doivent commencer
par bien choisir leurs cibles et proposer des solutions. Cela est important si l’on
souhaite offrir une protection à tous ceux qui sont actuellement les victimes du
processus de développement. De toute façon, l’un des principaux moteurs
historiques du changement a toujours été la mobilisation sociopolitique des
masses : les grands mouvements de protestation aux États-Unis, en Europe et
ailleurs ont largement contribué à faire aboutir les réformes en matière de
salaires, de santé, de sécurité et de conditions de travail, qui sont aujourd’hui
considérées comme des obligations pour l’État-providence social-démocrate.
La pression sur les multinationales peut donc être le déclencheur d’une
amélioration de la situation, comme cela s’est passé dans les mines d’Afrique
du Sud. En effet, même les entreprises responsables des pires dégâts sociaux
peuvent être amenées par ce biais à donner l’exemple en se réformant et en
établissant des normes pour les autres, ne serait-ce que parce qu’elles ne sont
pas insensibles aux mouvements de l’opinion.

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CONCLUSION

En résumé, nous avons vu que la mondialisation, malgré ses avantages


évidents, présente également des inconvénients importants. La libéralisation
des échanges et la concurrence internationale ont eu des effets négatifs sur les
travailleurs, les communautés locales et l'environnement. Les sociétés
multinationales augmentent également leur pouvoir et leur influence sur les
gouvernements et les citoyens, ce qui entraîne un déclin de la souveraineté
nationale et une exacerbation des inégalités. Cependant, il est important de
noter que des solutions alternatives existent pour répondre aux limites de la
mondialisation, telles que le commerce équitable, la démondialisation et la
coopération internationale. En fin de compte, il est important que les
décideurs politiques et les citoyens travaillent ensemble pour équilibrer les
avantages de l'intégration économique mondiale avec la nécessité de protéger
les intérêts et les droits des individus et des communs.

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