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Exposé
Exposant:
Traoré Eden
Ba Ehouman
Gango Kader
Fofana Fayçal
Assoa ya Aurelie
Pan Bah
Professeur :
Mr.Assoumou
Année scolaire:2022-2023
Union-Discipline-
Travail Le secret du succès
SOMMAIRE
INTRODUCTION………………………………………………..P3
I-GENERALITE……………………………………………………P4
2- La mondialisation culturelle…….P6
3- La mondialisation politique…….P6
CONCLUSION………P22
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« La mondialisation a été une bénédiction
pour les entreprises et les multinationales,
mais une malédiction pour les travailleurs
et les communautés locales »
Noam Chomsky
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INTRODUCTION
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I-GENERALITES
La mondialisation est un processus historique qui est le fruit de l’innovation
humaine et du progrès technique. Elle évoque l’intégration croissante des
économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d’échanges et
des flux financiers. En fait, la mondialisation facilite le processus et le rend
moins coûteux pour l’économie dans son ensemble grâce aux flux de capitaux,
aux innovations technologiques et à la baisse des prix des importations.
« La mondialisation (ou globalisation) désigne l’accélération des mouvements
et échanges (d’êtres humains, de biens et de services, de capitaux, de
technologies ou de pratiques culturelles) sur toute la planète. La mondialisation
entraîne un niveau d’interaction croissant entre les différentes régions et
populations du globe. »
En géographie, la mondialisation se définit comme l’ensemble des processus
(économiques, sociaux, culturels, technologiques, institutionnels) qui
contribuent à la mise en relation des sociétés et des individus du monde entier.
C’est un processus progressif d’intensification des échanges et des flux entre les
différentes parties du monde.
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II-LES ASPECTS DE LA MONDIALISATION
À partir des années 1960 et surtout 1970 c’est l’ouverture des économies
mondiales et le développement des politiques de libre-échange qui ont
vraiment lancé l’accélération de la mondialisation. Entre 1950 et 2010, les
exportations mondiales ont ainsi été multipliées par 33 ce qui a contribué
largement à augmenter les interactions entre les différents pays et régions du
monde.
Dans le même temps, la finance s’est aussi mondialisée. À partir des années
1980, sous l’impulsion des politiques néo-libérales, le monde de la finance
s’est progressivement ouvert. De nombreux Etats (les Etats-Unis sous Ronald
Reagan, le Royaume-Uni sous Margaret Thatcher) ont mis en place ce que l’on
appelle la « Politique des 3D » : Désintermédiation, Décloisonnement,
Déréglementation.
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2-la mondialisation culturelle
3- la mondialisation politique
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III- LES CONSÉQUENCES NÉFASTES DE LA MONDIALISATION
Dans certains cas, les travailleurs ont été contraints de travailler dans des
usines qui manquaient de mesures de sécurité, entraînant des accidents
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mortels, comme l'effondrement de l'usine Rana Plaza au Bangladesh en 2013.
En Afrique, les travailleurs agricoles peuvent être confrontés à une situation
similaire, travaillant de longues heures pour des salaires très bas dans des
conditions extrêmes. De même, les travailleurs migrants des secteurs de la
construction et de la pêche en Asie du Sud-Est peuvent être confrontés à une
exploitation généralisée, souvent en raison d'un manque de protection
juridique.
Ainsi, il est donc primordial de noyer que l'exploitation des travailleurs est
l'un des inconvénients les plus graves de la mondialisation. Elle peut prendre
de nombreuses formes et affecter les travailleurs du monde entier, qu'ils
soient dans les pays en développement ou dans les économies développées.
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Ce qui a eu pour effet d'augmenter considérablement la demande d'énergie.
Cela a entraîné une augmentation des émissions de gaz à effet de serre et un
changement climatique rapide. Selon l'Agence internationale de l'énergie, les
émissions de CO2 ont atteint un niveau record en 2018, principalement en
raison de l'augmentation de la consommation d'énergie dans les pays en
développement.
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_Concernant La pollution de l'air :
Les industries alimentées par des combustibles fossiles comme le charbon, le
gaz naturel et le pétrole émettent des gaz à effet de serre qui contribuent au
changement climatique et à la pollution de l'air. Les pays en développement
avec moins de réglementations environnementales sont souvent choisis par
les entreprises comme destination pour leurs opérations. Ces entreprises
peuvent polluer l'air avec des fumées toxiques telles que le dioxyde de soufre,
le monoxyde de carbone, les particules qui causent des maladies respiratoires,
le cancer et la mort prématurée.
Les entreprises qui fabriquent des biens doivent souvent utiliser des produits
chimiques et des métaux lourds dans le processus de fabrication. Ces produits
chimiques peuvent contaminer les eaux souterraines et les rivières à
proximité des sites de fabrication. Par exemple, la délocalisation de l'industrie
textile vers les pays en développement est souvent associée à la pollution des
rivières locales par des produits chimiques toxiques.
_La déforestation :
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IV-/ ANALYSE CRITIQUE
1- LES LIMITES DE LA MONDIALISATION
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de développement planétaire ne tient absolument pas compte du coût social
du processus.
En outre, tant que l’on s’abrite derrière le principe d’une rationalité
économique incarnée dans les modèles du marché, on a beau dénoncer les
aspects négatifs du développement liés à la mondialisation, on ne fait que
diaboliser le phénomène plutôt que d’en comprendre la complexité. En réalité,
Si l’on veut répondre à la question de comment parvenir à maîtriser la
mondialisation pour qu’elle fonctionne dans le sens souhaité par ses actuels
partisans, il faut absolument, par compensation, intégrer dans l’équation le
facteur déterminant que constitue le coût social du phénomène. Car il faut
bien reconnaître que si l’on ne peut pas vivre en dehors de la mondialisation,
il existe trop de gens en l’état actuel des choses auxquels elle ôte tout
simplement les moyens de vivre. Les conséquences du phénomène sont
multiples et variées, et, en l’occurrence, le diable est dans le détail.
Réformer en conséquence les modèles de développement se réclamant des
lois du marché répond donc à une nécessité à la fois empirique et théorique, et
cela d’autant plus qu’aujourd’hui, les voix qui s’opposaient traditionnellement
à cette forme de développement sont pratiquement absentes du débat. Par
exemple, le désaveu infligé par l’histoire aux doctrines marxisantes qui furent
pendant longtemps le socle conceptuel des adversaires du libéralisme les a
privés d’une référence théorique essentielle. On peut d’ailleurs penser que la
disparition de la gauche laïque a favorisé la résurgence de particularismes
d’ordre ethnique, religieux, linguistique ou autre.
Ce qui reste aujourd’hui du socialisme, c’est sa morale, plutôt qu’une position
analytique en faveur de l’égalité. C’est pourquoi la doctrine socialiste encore
très efficace pour dénoncer ce qui ne va pas, est beaucoup moins convaincante
quand il s’agit de proposer des remèdes. Elle n’a guère de solutions à offrir
quant aux changements qui s’imposent concernant la nature et les modes de
production. D’ailleurs, avant de prétendre proposer des solutions réalistes et
crédibles, les théoriciens du socialisme feraient bien de s’attaquer aux
problèmes endémiques dans les entreprises publiques : bureaucratie
omniprésente, poids de l’administration, planification inefficace, corruption,
et surtout autoritarisme rampant – qui apparaissent rétrospectivement
indissociables de la pratique du socialisme réel.
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Ce qu’on peut retenir aussi du marxisme, c’est l’intérêt d’une approche
dialectique, qui, utilisée à bon escient, permettrait de prévoir certaines «
contradictions » structurelles – lesquelles sont d’ailleurs évidentes un peu
partout sur le terrain. Une première étape dans cette direction consisterait à
examiner quelques-uns des problèmes que pose l’absence comme la présence
de la mondialisation : concrètement en effet, on peut dire que la
mondialisation suscite des espoirs partout où elle est absente alors que là où
elle a un maximum d’impact, elle ne répond guère ou pas du tout aux attentes
de la plupart des gens. D’un côté, un pays qui ne participe pas effectivement au
processus de la mondialisation prend de plus en plus de retard sur le plan
économique, d’où un appauvrissement en termes réels comme en termes
relatifs qui laisse aux politiques de moins en moins de marge de manœuvre
pour s’attaquer aux problèmes économiques et sociaux avec quelque chance
de succès ; de l’autre, un pays qui s’engage dans le processus de la
mondialisation risque de voir s’aggraver les inégalités au sein de sa
population, avec pour résultat la confrontation des plus défavorisés à des
problèmes de plus en plus complexes et difficiles à résoudre sur le plan social.
Quant aux plus riches, il y a gros à parier que même dans les pays les plus
pauvres, ils vont de toute façon continuer à s’enrichir. Cela dit, la
mondialisation entraîne aussi des gradations et des variations plus nuancées
dans la composition de la société qui méritent qu’on s’y arrête ici.
Les exemples concrets ne manquent pas pour étudier le phénomène, tant au
sein du monde dit en développement que dans les pays industrialisés, à
commencer par les États-Unis. Mais c’est surtout en Afrique que de nombreux
pays souffrent à la fois de l’absence de la mondialisation et de sa présence.
C’est pourquoi ce continent permet d’observer un cas extrême – en intensité
plutôt que par nature – illustrant certaines des pathologies sociales inhérentes
selon moi à la mondialisation, c’est-à-dire de la polarisation extrême qui
s’opère entre la petite minorité de ceux qui, au sens neutre, sont devenus
fonctionnellement opérationnels, et la majorité de ceux qui se retrouvent
fonctionnellement redondants. De plus en plus, la minorité performante se
compose de ceux qui maîtrisent des connaissances techniques poussées et des
formes spécialisées d’« intelligence ». Parallèlement, la majorité se retrouve en
situation d’exclusion, notamment en ce qui concerne l’éducation et les
perspectives socio-économiques ; cela crée une situation de conflit, pour ainsi
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dire structurelle et inhérente au système, qui favorise les clivages politiques et
les luttes entre particularismes de type ethnique, religieux, ou autre
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souvent mal utilisée, sans qu’on sache tirer parti de ses connaissances et de
son savoir-faire. Dans les rares pays qui se sont dotés d’établissements
d’enseignement performants, ces institutions font surtout office de
pourvoyeuses des pays riches en main-d’œuvre hautement qualifiée. En effet,
le développement des institutions pédagogiques de l’Afrique a eu pour effet
pervers de favoriser l’« exode des cerveaux », alors même que la pression de la
mondialisation et la demande internationale croissante en matière de
connaissances et d’innovation ne faisaient qu’accentuer le handicap du
continent dans ce domaine.
L’une des conséquences négatives les plus constantes du phénomène est cette
polarisation de la société, qui se traduit par une précarité accrue de tous ceux
qui, comptant déjà parmi les plus vulnérables, ne disposent pratiquement
d’aucune source de revenus publique ou privée et d’aucun moyen de pression
économique ou politique. Au fond, le sentiment de précarité n’est pas très
différent chez les membres de l’élite, même si les conditions de ces risques
sont de nature radicalement différente. Ceux qui sont bien intégrés dans le
système emploient leur esprit d’entreprise de façon positive. Chez les
marginaux, les mêmes pulsions trouvent un exutoire au sein des gangs et des
mafias, ou plus simplement dans la violence individuelle. C’est la voie ouverte
à tous les excès : guerres civiles « ethniques », vandalisme, criminalité,
terrorisme, affrontements en tout genre (pouvant aller dans le pire des cas
jusqu’au génocide), qui sapent les régimes en place et favorisent l’émergence
de potentats utilisant leur pouvoir de façon totalement arbitraire pour mieux
désarçonner les opposants.
Mais, avec la meilleure volonté du monde, on voit mal ce qui pourrait en sortir
si l’on ne commence pas par neutraliser les pires effets de la mondialisation.
S’il est impossible d’apporter ici des réponses, on peut affirmer en tout cas que
ce qui vient d’être décrit représente un ensemble de symptômes qui n’affectent
pas seulement l’Afrique, semble procéder d’une logique fondée sur les
principes structurels suivants, qui vont à l’encontre des théories du
développement à la mode actuellement :
Cela affecte la capacité de médiation de l’État dans son rôle d’arbitre entre les
exigences de la croissance et celles de l’équité.
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marginalisé qui occupe de façon intermittente des emplois précaires ou
travaille au coup par coup dans l’économie parallèle.
Mais, pour être efficaces, les mouvements de protestation doivent commencer
par bien choisir leurs cibles et proposer des solutions. Cela est important si l’on
souhaite offrir une protection à tous ceux qui sont actuellement les victimes du
processus de développement. De toute façon, l’un des principaux moteurs
historiques du changement a toujours été la mobilisation sociopolitique des
masses : les grands mouvements de protestation aux États-Unis, en Europe et
ailleurs ont largement contribué à faire aboutir les réformes en matière de
salaires, de santé, de sécurité et de conditions de travail, qui sont aujourd’hui
considérées comme des obligations pour l’État-providence social-démocrate.
La pression sur les multinationales peut donc être le déclencheur d’une
amélioration de la situation, comme cela s’est passé dans les mines d’Afrique
du Sud. En effet, même les entreprises responsables des pires dégâts sociaux
peuvent être amenées par ce biais à donner l’exemple en se réformant et en
établissant des normes pour les autres, ne serait-ce que parce qu’elles ne sont
pas insensibles aux mouvements de l’opinion.
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CONCLUSION
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