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Maha S’HAIL maha.shail@hotmail.

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Introduction :

L’Economie internationale étudie les relations d’interdépendance entre les nations ou le commerce et la monnaie
sont ses 2 paliers fondamentaux :

L’échange de biens et services entre le pays et le reste du monde

Les politiques commerciales, de protectionnisme ou de libre échange

L’Etat de la BP, ses ajustements et déséquilibres ainsi que les politiques pouvant être mise en œuvre

Le commerce international : est ‘’l’ensemble des activités économiques exercés par les particuliers, les sociétés
commerciales, les firmes internationales et les Etats ainsi que leur intermédiaires en vue d’accroitre leurs profits
économiques conformément aux règles de libéralisme économique ou de l’économie des marchés définies par les
institutions économiques internationales’’ Francis Deurier . Il a été pendant longtemps sous l’influence des théories
libérales formulées par Smith et Ricardo mais sous l’effet de la mondialisation les théories classiques sont révisées
et celles interventionnistes prennent le dessus sur les théories de l’économie de marché est ouvert la voie à la
redéfinition des missions de l’Etat face aux problèmes économique et sociaux des citoyens et des nations .

Chapitre 1 : Les théories traditionnelles de l’échange international.

∞ Les théories classiques :

A- Théorie smithienne :

 Pour Adam Smith, l’auto suffisance est dommageable pour un pays. Fondateur du courant libéral est précise que
le libre échange inévitablement à la spécialisation internationale résultant de la division du travail.

Déjà la spécialisation et l’échange entre Etats font du commerce international un jeu à somme positive et un
instrument de justification des rapports internationaux. Il avance que l’intervention de l’Etat doit être minimale sinon
nulle, l’Etat est appelé à se concentrer dans ses fonctions régaliennes : armée, justice, diplômât

Il estime qu’il existe une main invisible qui est un mécanisme social par lequel les intérêts individuels sont guidés
par la direction le plus favorable aux intérêts de la société, la main invisible est celle du marché et de l’initiative
individuelle qui profite à tous.

 L’échange international est profitable à tous les Etas et cet échange se fait selon la théorie des avantages
absolus. Cette théorie montre que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les produits pour lesquels il est le
plus avantagé (ceux qui nécessitent le moins de travail pour les produire) et à abandonner la production des autres
produits ou recourant aux monnaie ( av absolu=coût de production plus faible qu’à l’étranger)

La division du travail est le maître mot de la pensée d’Adam Smith ‘’ Un chef de famille prudent ne doit jamais
essayer de faire chez soi la chose qui lui coûtera moins cher à acheter qu’à faire .Le tailleur ne cherche pas à faire
ses souliers mais il les achète au cordonnier, le cordonnier ne tâche pas à faire ses habits mais il a recours au
tailleur’’ . Le même principe s’applique sur le marché mondial : ‘’ Si un pays étranger peut nous fournir une
marchandise à un meilleur marché que nous sommes en état de l’établir nous même, il vaut mieux que nous lui
achetons avec quelque partie de notre industrie dans laquelle nous avons des avantages.

Si chaque pays peut produire à moindre coût et sans limitation tous les biens dont a besoin un autre pays, qu’on est
il du pays qui ne disposent d’aucun avantage absolu, ne l’emporte dans aucune spécialité ? Est il condamné à
l’entries ? Donc l’ouverture à l’échange conduit à l’impossibilité à l’échange.

B- Théorie Ricardienne :

 Il affirme aussi que l’économie internationale et la spécialisation sont toujours favorables même pour les pays les
moins compétitifs qui ne pourraient pas participer au commerce mondial
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Il justifie le libre échange par la théorie des avantages comparatifs qui montre que chaque pays doit vendre à autre
pays les biens pour lesquels il a un avantage comparatif, aux qui présentent le coût d’opportunité ou le désavantage
le plus faible. Donc quoique ce soit la situation d’un pays (mieux avantagé ou moins désavantagé),la spécialisation
et l’échange international procurent un gain.

 Différence Smith/Ricardo : Ricardo pense que le commerce international s’explique pour l’existence de différences
relatives de productivité et dès lors tout pays peut participer à l’échange international même s’il est moins productif
que les autres dans tous les domaines !! à la différence de Smith qui n’a pas pensé au cas ou les coûts d’un pays
sont supérieurs dans tous les domaines !! Là David avance qu’il n’est pas nécessaire qu’un pays bénéfice d’un
avantage absolu pour pouvoir exporter un bien avec profit, on peut se spécialiser en se reposant sur la base d’un
avantage comparatif.

(Comme le médecin qui maitrise parfaitement les taches du secrétaire médical, cependant même si le médecin peut
assumer les 2 tâches, Il a intérêt à embaucher une secrétaire de façon à avoir plus de temps pour exercer son
métier plus rémunérateur que les tâches de secrétariat)

Nuance de J.S.Mill : en 1848 à la thèse de Ricardo : normalement l’échange dépend de la demande dans les
différents pays, la demande étrangère de la production nationale doit être suffisante au risque de voir les termes de
l’échange se dégrader. Et la dégradation des termes de l’échange se mesure par Indice des prix à
l’exportation/indice des prix à l’importation

 Critique : sa théorie ne s’interroge pas sur la répétition du gain ainsi crée.

C- Modèle HOS (Heckscher-Ohlin-Samuelson) :

Plusieurs modèles ont été développés parmi lesquels on cite le modèle HOS, le modèle Haberler et le
modèle Ricardo Viner

Le théorème HOS se situe dans le prolongement théorique de la pensée Ricardienne.Dans ce modèle, les
échanges internationaux reposent sur des différences de dotation dans les facteurs de production.

Conclusion du Modèle HOS :

Spécialisation partielle de chaque pays dans le bien relativement le plus intensif dans le facteur dont ce pays
est le mieux doté (une nation ne doit pas se spécialiser totalement dans son activité favorite)

L’égalisation des prix relatifs des biens entre les pays

Plus le facteur de production est abondant, plus son prix est bas donc le produit qui nécessite ce facteur de
production est donc peu couteux. Autrement dit un pays se spécialise dans les biens à forte intensité de capital s’il a
plus de capital ou dans les biens à forte intensité de main d’œuvre s’il a plus de travail.

Exemple/ Contradiction : (limites de HOS)

L’égalisation des prix n’est que rarement observée, même au sein d’une union monétaire comme la zone euro (les
différences de demande entre les pays)

Les Etats unis ont un taux de capital par tête parmi les plus élevés mais exportent des produits intensifs en travail.

Paradoxe de Leontief : (Leontief auteur de travaux sur l’analyse interindustrielle dont il élabora des TES, Selon
HOS, les Etats unis sont censés exporter des biens intensifs en capital, et importer des biens intensifs en travail. Or
ce n’est pas le cas ! c’est ce que Leontief a prouvé à l’aide d’un petit calcul ( il a mesuré le rapport K/W des biens
d’exportation américaine En 1947 ensuite, il a mesuré le même rapport pour la monnaie. En faisant ensuite le
rapport des 2 résultats il a obtenu un résultat>1 alors qu’il devrait obtenir un résultat <1 cad les Etats unis sont
censés exporter l’intensif en K) Donc l’hypothèse est fausse et toutes les conclusions du modèle tombent à l’eau.

Les critiques de test de Leontief :


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Il n’a pas tenu compte de la demande des ménages américains qui étaient surement les plus dynamiques de
l’époque (l’année 1947 est atypique car trop proche de la guerre)

Il ne prend en compte que le K et le W ,il aurait peut être intéressant de prendre en compte la terre et les
ressources naturelles

Il n’a pas tenu compte de la différenciation du travail (qualifié et non qualifié surtout que ce dernier peut être
considérée comme du capital. C’est la théorie du K humain de Becker)

Donc la recherche de Leontief ne remet pas finalement en cause le modèle. La limite de ses travaux va ouvrir la
voie aux explications néo factorielles et néo technologiques qui vont tenter de sauver HOS en

∞ Les théories protectionnistes :

- Dans la théorie libre échange, le protectionnisme est néfaste à la croissance car il empêche une allocation
optimale des ressources. Certains conséquences de la mondialisation ont remit en lumière certains des
justifications au retour d’une certaine forme de protectionnisme.
- Le protectionnisme est une politique économique qui vise à protéger l’économie nationale contre la
concurrence étrangère grâce à des mesures variés : DD, formalités administratives, normes etc.…
A- Mercantiliste : Courant de pensée économique. Pour lui, l’interaction de l’Etat contre tout échange
international et croissance démographique importante pour maitriser le niveau bas des salaires

Les 3 impératifs de mercantiliste sont l’industrie, le commerce et l’or.

C’est l’une des premières doctrines protectionnistes .une politique économique nationale doit selon eux,
permettre de dégager un excédent de la balance commerciale. Et l’Etat doit pour faire adopter une politique
défensive (protectionnisme) mais aussi offensive ‘ favorisant l’industrialisation et l’X) pour accumuler l’or qui est
un symbole de la puissance d’une nation.

B- Friedman List et la théorie du protectionnisme éducateur

- List est un économiste critique des théories libre échangistes d’Adam Smith et Ricardo. Le libre échange est
un idéal à réaliser mais il faut protéger les industries naissantes dans les pays en retard, on parle du
protectionnisme provisoire, List avance que si un pays désire développer sur son sol une nouvelle activité, il
devra temporairement la protéger.
- List a été le premier à prôner l’isolement économique et le protectionnisme, étape nécessaire pour les pays
fragilement d’affronter le grand bain de la concurrence.
- Une entreprise doit attendre un certain volume de production pour être rentable et comparer ses coûts fixes
sans protectionnisme, les produits étrangers déjà rentable du fait de leur volume de production déjà réalisé
sur leur sol arriveraient en masse dans les pays à un prix inférieur à celui de la production locale. Donc les
entreprises des pays disparaitraient rapidement, il faut protéger cette production jusqu’au moment ou les
entreprises nationales deviennent compétitives.
- Le protectionnisme est notre voie, le libre échange est notre but. Elle veut dire que le protectionnisme
éducateur a pour objectif de protéger sur le moyen terme, le marché national afin de permettre sur le libre
échange, un libre échange qui ne sait pas à un sens unique, bref, il vise l’éducation industrielle d’une nation.

C - La théories de l’industrie sénescente : il s’agit de protéger temporairement les industries versées à disparaitre
afin de donner le temps aux entreprises concernées et aux pouvoirs publics de réallouer efficacement les facteurs
de production concernées

D- L’argument de l’indépendance : certaines activités peuvent être considérées comme essentielles. C’est pour ça
elles doivent rester nationales même s’elles ne sont pas compétitives comme la défense et l’agriculture.
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E- La politique commerciales stratégiques : par l’échange apparaissent des gains. Or, ils ne sont pas répartis
égalitairement entre les pays. Avec des mesures protectionnistes ciblées, un pays peut d’une partie de
ces gains.

F- L’argument de la concurrence déloyale : un pays peut estimer subir une concurrence déloyale, du fait par
exemple de pays autorisant le travail des enfants ou ne respectent pas certains normes sociales…

Donc les mesures protectionnismes peuvent rééquilibrer le rapport de force (le dumping c’est aussi de la
concurrence déloyale).

 Les formes de protectionnisme :

Protectionnisme tarifaire : il vise à encourager la consommation nationale par l’interaction des DD des
produits étrangers d’où l’augmentation des prix de vente de ces biens.

Protectionnisme non tarifaire : on parle de restrictions quotidiennes (quotas, …) et le commerce


administré (accords conclues entre 2 pays pour limiter les exportations de l’un vers l’autre) ainsi que l’importance de
normes diverses, techniques,

Protectionnisme monétaire et financières : il s’agit de manipuler le taux de change pour accroitre la compétitivité prix
des entreprises nationales. Cette théorie n’été largement appliquée dans les pays asiatiques qui ont protégé leurs
industries non compétitives derrière des barrières commerciales avant de s’ouvrir au marché.

Les Analyses récentes de l’échange international

A- Théorie du cycle de vie des produits (Ex : IBM)

Cette théorie a été énoncée pour la première fois par Raymond version en 1966. Selon cette histoire, un produit
connait un cycle de vie en 3 étapes :

1- Innovation et consommation locale : là un produit à forte valeur technologique est produit dans le pays qui
a fait la découverte à l’aide d’une main d’œuvre hautement qualifié. Cette innovation est née du besoin de
satisfaire une petite demande locale inélastique.
2- Maturité et production étrangère : là la demande pour le bien s’accroit dans autre niches pays développés
d’où l’exportation de ce bien vers un pays.
3- Standardisation et déclin : là les pays niches arrêtent de produire ce bien en raison de l’apparition d’une
production peu coûteuse dans les pays en développement.
B- Théorie stratégique du commerce :

L’hypothèse de base dans la théorie traditionnelles de l’échange international est que la concurrence est pure et
parfaite, en effet le libre échange  amélioration de la position des nations qui échangent incitant au
des barrières protectionnistes. Or, les situations de CPP sont rares, dans la majorité des cas, les marchés sont
d’oligopoles ou la concurrence est imparfaite. Dans ces conditions, il peut être national d’imposer une
réglementation protectionniste.

C- Concurrence monopolistique :
- La CPP considère que les biens sont homogènes. Or selon la C.M, la concurrence ne se fait pas seulement
sur les prix mais aussi sur les produits (différenciation des produits en valeur par Chamberlain). Chaque
entreprise dispose d’un monopole sur un produit qui n’est pas strictement identique à ceux des concurrents.
- Si on s’intéresse à l’application de cette théorie sur le commerce international : il y’a toujours possibilité de
création d’un nouveau produit sauf si la taille du marché n’aide pas. Mais grâce à l’ouverture au commerce
mondial, il y’a une variété des biens et donc rien n’empêche la création d’un nouveau produit. Déjà le
commerce international se fait de manière interbranche (un pays peut à la fois importer et exporter une
même catégorie de produit comme l’USA importe et exporte des voitures du Japon).
-
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D- Rendements d’échelle croissants et effet réseau


- La Suède par exemple exporte ses Volvo vers l’Allemagne qui lui vend des BMW. Son explication part du
constat que les consommateurs préfèrent la diversité et que la production intègre des économies d’échelle.
- Il met en avant qu’il manque des éléments dans la théorie de l’avantage comparatif de Ricardo tel que les
REC et la concurrence imparfaite.
- Les grandes sociétés disposent selon lui un avantage demeuré sur les petites sociétés, en l’occurrence des
EE qui leurs permettent de produire à un coût unitaire moins élevé d’où situation de monopole créant des
barrières à l’entrée pour les nouveaux entrants.
- Les économies d’échelles peuvent justifier la spécialisation internationale, et l’avantage comparatif ne résulte
pas de différences entre les pays qui sont semblables mais dans la spécialisation elle-même recherchée
pour bénéficier des RCE. C’est la théorie endogène de l’échange international

Chapitre 2 : Du GATT à l’OMC  Accords du Libre Echange

∞ GATT (Accord général sur les tarifs et le commerce)

- Au lendemain de la seconde guerre mondiale, il fut décidé de créer parallèlement au FMI et à la BM, une
organisation internationale du commerce (OIC), chargée d’éliminer les barrières douanières. Le
Américain refusa de ratifier l’OIC de peur que les Etas unis ne perdent une part de leur souveraineté.
- C’est finalement une structure prévue au départ pour être provisoire qui fut pérennisé le GATT, Cet accord
constituait un premier pas vers des négociations commerciales visant à libéraliser le commerce international
auxquelles il servira de cadre multilatéral pendant près de 50 ans
- Le GATT est un accord international et non une organisation qui est signé en 1947 par 23 pays. Entré en
vigueur en 1948 à Genève. Il s’est donné comme principal objectif la liberté des échanges et la levée des
restrictions qualitatives et quantitatives autrement dit délimiter les pratiques protectionnistes et déplacer
l’économie vers le libre échange.
- Le GATT a connu un réel succès passant de 23 pays en 1947 à 120 pays signataires fin 1994 tandis que se
succédaient 8 cycles de NCM. Les 5 premiers cycles ont pris la forme de négociations bilatérales et ont
permis de réduire rapidement les DD (cycle de Genève en 1947, cycle d’aunecy en 1949,cycle de Torque en
1951,un autre cycle de Genève en 1956 et le Dillon Round de 1960 à 1961)
- Le 6ème est le Rennedy Round qui a duré de 1964 à 1967 a permis réduire en moyenne les DD d’environ
35%
Le 7ème est le Tokyo Round qui a duré de 1973 à 1979 a permis une nouvelle diminution des DD ainsi que la
prolifération des barrières non tarifaires.
- Le 8ème est l’UR qui a été le plus long ( 1986-1994) et le plus discuté des cycles ( des milliers d’H de réunions
et l’accord est décrit en 22000 pages) . Ses 2 principaux résultats sont la libéralisation commerciale et les
réformes administratives… L’UR a été conçu par la création d’une nouvelle institution : l’OMC basée sur les
principes du GATT.

 L’OMC : est la seule organisation internationale qui s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays
et remplit 4 tâches essentielles ; régler les litiges et servir de tribune pour de nouvelles négociations, surveiller
les politiques commerciales internationales et coopérer avec les autres organismes internationaux sur
l’élaboration des politiques économique mondiales.

L’OMC qui succède au GATT est née le 1 janvier 1995 à Marrakech et son siège se trouve à Genève en Suisse,
elle compte aujourd’hui près de 160 pays membres qui sont à l’origine de 98% du CI.

L’OMC fonctionne sur un mode démocratique au sens ou chaque Etat représente une voix, quoique se soit son
poids politique ou économique

L’OMC marque une nouvelle étape en matière de libéralisation du CI. 3 accords importants de l’OMC sont à la
base du CI : GATTGATTS (accord général sur le commerce des sociétés) TRIPS (accord sur les aspects des
droits de propreté intellectuelle qui touchent au commerce)
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Un 9ème cycle a été inauguré en 2001 lors du sommet de Doha sous l’égide de l’OMC. Le cycle de Doha visait à
réformer en profondeur le système commercial international. Il aurait du s’achever le 1 Janvier 2005 et visait
essentiellement à améliorer l’accès pour les PEO aux marchés des PD. Il est soldé par l’échec en 2001 et en 2009 à
cause de la guerre des barrières entre UE et USA

L’organe suprême de décision de l’OMC est la conférence ministérielle.

Au 2ème niveau y’a le conseil général qui rassemble les ambassadeurs et les chefs de délégation à Genève.

Au 3ème niveau se trouvent le conseil du commerce des marchandises, le conseil du commerce des services, et le
conseil des ADPIC qui présentent des rapports au conseil général. Enfin de nombreux comités spécialisés, groupes
de travail et d’experts s’occupent des autres domaines…

∞ Principes du GATT/OMC :

1- La clause de la nation la plus favorisée (NPF) : elle stipule que tout avantage commercial accordé par un
pays à un autre doit être accordé à la totalité des membres de l’OMC sauf que y’a des dérogations à cette
clause à savoir :
 Autoriser les restrictions quantitatives : en cas de déficit grave de la BP, dans le cadre d’une politique de
résorption des excédents agricoles, ou pour parer un préjudice grave causé par une augmentation
importante des M
 Clause de sauvegarde : possibilités des PED de relever leurs DD afin de protéger leurs industries
 Accords commerciaux préférentiels : le système de préférences est un avantage naissant accordé par un PD
(diminution DD) sur ses M en provenance des PED
 Le principe du traitement national : égalité du traitement pour les étrangers et les nationaux.

Les produits importés et les produits de fabrication locale doivent être traités de manière égale, au moins une
fois que le produit importe a été admis sur le marché . Il s’agit d’accorder à d’autres le même traitement que
celui qui est appliqué à ses propres nationaux

 L’interdiction des restrictions quantitatives :

Elle porte tout sur les M que sur les X :fixation de quotas ou contingents est prohibée. On parle de l’interdiction
des barrières non tarifaires.

Ces dernières sont interdites pour les produits industriels mais tolérées pour les produits de base sauf si elles
conduisent un Etat à détenir une position dominante sur le marché concerné.

Le dumping désigne les pratiques commerciales contraires à l’esprit de concurrence, cette action est qualifiée
comme étant déloyale.

 Le règlement des différents :

Le GATT (accord) privilégiait les règlements à l’amiable par une procédure de conciliation. L’OMC (organisation)
c’est dotée d’un PV judiciaire qui suit une procédure fondée sur la négociation.

En cas d’échec, les parties devaient se soumettre aux conclusions d’un panel

Sinon, des mesures de rétorsion sont mises en place.

Déjà actuellement, les règles de l’OMC s’imposent sur celles de toutes les autres organisations internationales.
(EX : les décisions de l’organisation internationale de travail n’ont aucun poids, aucune valeur par rapport à celles
de l’OMC).

∞ Critiques des altermondialistes et des détracteurs


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Le système du GATT ou OMC reste trop focalisé sur la libéralisation du commerce international, et ce malgré les
dernières évolutions relatives aux éléments de l’économie comme l’intégration de la société civile, la protection de
l’environnement…

L’inégalité d’influence patente entre les pays niches et les autres. Le poids des orientations politiques des PD reste
incontestable.

Les traités signés sont accusés de favoriser plus les entrepreneurs des pays niches que les salariés ou les pays
pauvres (les niches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent)

 Mais malgré ça le libre échange s’est rapidement développé dans le domaine des échanges de
marchandises sous l’impulsion du GATT par l’abaissement progressif des DD de 40%, en 1947 a 5% en
1994 entre pays membres .

En Quoi L’OMC diffère-t-elle du GATT ?

L’OMC n’est pas un simple prolongement du GATT :

1- Le GATT était une série de régles, un accent unilatéral sans base institutionnelle/l’OMC est une institution
permanente dotée de son propre secrétariat.
2- Le GATT était appliqué à titre ‘’provisoire’’/les engagements pris sous l’égide de l’OMC sont permanents et
existent de plein droit.
3- Les règles du GATT s’appliquaient au commerce des marchandises/l’OMC englobe non seulement les
marchandises mais aussi le commerce des services et ADPIC.
4- Le système de règlement des différents de l’OMC est plus rapide, plus automatique pas comme le GATT qui
est exposé à des blocages.
5- L’OMC dispose de plus de pouvoir que le GATT car désormais un seul pays ne peut plus bloquer les
décisions. Le GATT fonctionnait sur la base d’un , difficile à obtenir avec autant d’Etats
membres.

Les FMN :

∞Selon Michalet, une multinationale est une entreprise le plus souvent de grande taille qui à partir d’une base
nationale a implanté à l’étranger plusieurs filiales dans plusieurs pays avec une stratégie et une organisation
conçues à l’échelle mondiale.

∞Selon lui, la multinationalisation d’une entreprise répond à 5 déterminants :

- Recherche d’un accès direct aux MP


- Le besoin de contourner certaines entraves à l’échanges (ex :produire sur le marché ou le produit sera
consommé pour éviter les DD)
- La recherche débouchée extérieures suite à la concurrence sur le marché intérieur
- La perte d’un avantage technologique sur le marché national peut contraindre les entreprises à le produire à
l’étranger à moindre coût afin de pouvoir continuer à le produire de façon rentable.
- Recherche d’une MO bon marché

∞Le phénomène de transnationalisation est considéré comme un moyen de fuir ou d’éviter certains risques liés aux
Etats, espace national de production unique, dépendance juridique, économique, politique, sociale…

Le rôle des FMN et FTN est majeur dans les échanges internationaux, Elles intensifient le volume des échanges
extérieurs.

La production mondiales appelée DIPP (division ou décomposition internationale des processus productifs). C’est
une méthode utilisée massivement par les FMN américaines dans les années 50 surtout en direction de l’Asie de
Sud-est dans l’automobile, textile, informatique…
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(Ex : La B’Twin de décathlon est composé de 30 pays d’origine différents. La selle (Italie) le dérailleur (Etats Unis,
Irlande), les échanges(France), les prieus (Thaïlande), les (Suisse) , les pédales ( Italie) …)

∞Dans les années 80, les sociétés sont devenues le principal secteur d’expansion des multinationales (surtout les
sociétés financières).la multinationalisation se situe à 85%.

∞Le commerce international va baisser suite au déclenchement de la crise des subprimes (des emprunts plus
risqués pour le prêteur mais plus rentable que la catégorie prime, particulièrement pour désigner une certaine forme
de crédit hypothécaire), la reprise est affichée en 2010.

∞La poursuite de la montée en puissance des économies émergentes (ainsi la Chine est devenue la première
puissance commerciale en 2013) Ce qui a encouragé les accords bilatéraux entre les pays émergents et les
principaux pays industrialisés.

Chapitre 3 : La Balance des paiements.

 Des balances de paiements sont établies depuis 1816 (influence des mercantilistes) . Les balances des paiements
est un document comptable enregistrant tous les flux d’échanges d’un pays avec le reste du monde, en prenant en
compte les flux monétaires, contreparties des flux réels.

Elle répertorie donc les mouvements de devises, ce qui aboutit à une série de soldes.

1-La logique d’enregistrement :

La balance commerciale retrace les échanges entre agent résidents et non résidents. On parle de résident s’il s’agit
d’une personne physique qui a une cité dans une économie depuis plus d’un an. Et de personne morale, quelque
soit sa nationalité, dont les établissements sont situés dans l’économie étudiée.

∞Toute opération qui se traduit par une entrée de devises est enregistrée en crédit (signe +)

∞Toute opération qui se traduit par une sortie de devises est enregistrée en débit (signe -)

 La balance des paiements est un document comptable équilibrée (elle retrace pour une économie et une
période donnée, l’origine (ressources) et l’utilisation (emplois) des devises.

2-Les comptes :

La balance des paiements se compose de 3 comptes principaux dont la somme est nécessairement nulle (la
méthodologie d’élaboration de la BP est donnée par le FMI).

a- Le compte des transactions courantes

La BPC recense les échanges internationaux de biens (m/ses) et s/ces (tpt, voyage, assurance) ainsi que les
revenus du travail et du capital (sachant que les intérêts payés par les pays endettés sont inclus dans les revenus
des investissements) et les transferts courants (sous contrepartie). On trouve notamment dans la rubrique ‘’autres
transferts’’ les envois de fonds des travailleurs et les dons au titre de l’aide au développement.

Dans l’équilibre macroéconomique traditionnel : R=E d’où :

L’augmentation de G dégrade la B d’où le terme : ‘’Déficits jumeaux’’, situation d’un des administrations
publiques excèdent leurs revenus et les M des B et services sont supérieurs aux exportations.

b- Le compte capital

Il recense les opérations d’achat ou de vente des actifs non financiers (couvre les brevets et les droits d’auteur, etc)
ainsi que les transferts de capital (parmi ces derniers figurent par exemple les remises de dette et les aides à
l’investissement)
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c- le compte financier

 La balance financière recense les flux financiers entre un pays et l’étranger, sous forme d’ investissements de
porte feuille (TP et titre de créance), produits financiers dérivés (destinés à la couverture des risques),autres
investissements (notamment les prêts du FMI, les prêts consentis au titre de l’aide au développement prêts de
refinancement) et les avoirs de réserves ( Or, DTS les BP des PED et qui regroupe les opérations financières non
régulières tel que les arriérés de paiement, conversion de dette…)

Une inscription au crédit correspond à une augmentation des avoirs de réserve, une inscription au débit correspond
à une augmentation.

La position extérieure est le solde à une date donnée des créances et des dettes de tous les résidents vis-à-vis des
non résidents.

 Facteurs agissent sur le compte financier :

∞Contrepartie de la capacité ou de besoin de financement interne vis-à-vis du RDM.

∞IDE et ceux du porte feuille selon l’attractivité du pays, moins volatiles.

∞Variation de l’endettement des banques (très volatils, liés aux anticipations de croissance, de variation des taux de
change et des TI) et des réserves de change de la BC toujours menacées d’épuisement.

d- Erreurs et omissions nettes :

Enregistre la différence entre les R et E (erreurs statistiques) calculées comme l’opposé des 3 comptes en plus de
solde général de ces 3 comptes est nul a+b+c=0 (identité comptable)

3-Les soldes :

Solde de transactions courantes=solde des B et services (X et M)

Solde de la balance globale=

4- Indicateurs de la BP :

La BP permet de calculer avec la CM,des indicateurs interessants pour l’interprétation du CI :

Degré d’ouverture

Termes de l’échange

Taux de couverture

Taux de dépendance

Part du CI

Elastcité natioanl et étranger

Elasticité prix de la demande étrangere ou nationale,échanges intrazones et entre zones

enfin,elle permet de calculer la contrepartie éxtérieure de la MM.

5- La BP et l’équilibre extérieure :

∞L’équilibre comptable de la BP est donné par : BTC+BCA= R

∞L’équilibre économique de la BP suppose que le solde de la balancde globale soit nul d’où BTC+BCA=0
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∞Le déséquilibre apparaît quand R

La BP un outil qui justifie les politiques d’ajustements(PAS)

Approche monétaire de la BP donc il faut corriger les déséquilibres entre offre et demande de M car ce sont eux qui
induisent un déséquilibre de la BTC

Et sur la base des conclusions du modèle de Polak, cela passe par des mesures de stabilisation mesures
structurelles (on parle de l’accroissement de l’offre des biens) car la relance de l’offre ne pourra être durable qu’à la
condition d’être accompagnée par des mesures structurelles.

Donc la base théorique des PAS et 2 volets (mesure de stabilisation et mesure structurelles)

 Trois interprétations de la balance des paiements :

-la compétitivité des pays et ses structures de production : en particulier un système de production reste industriel
ou spécialisé dans la finance (Japon, RU)

-traduit de stade de son développement :pays jeunes déficitaires et emprunteurs, pays avancé excédentaires et
prêteurs, pays mûrs excédentaires ou déficitaires…

-Son attractivité pour les détenteurs de capitaux : Ex : L’Amérique bénéfice d’importantes entrées de capitaux dues
à l’attractivité de son économie et de ses marchés financiers, idem pour la Chine.

 Problèmes liés aux déséquilibres de BPC :

 Là, la question qui se pose comment résorber ou traiter un déficit de la BPC (4 solutions) :
1- Solution à CT, attirer les capitaux étrangers en augmentant les Taux d’intérêt, ou par les avantages fiscaux
pour financer le déficit avec le risque de ralentir la croissance interne et de perdre le contrôle des entreprises
nationales (par des IDE ou actions)
2- Dévaluer (laisser se déprécier) la M nationale pour accroître la compétitivité des exportations (+volume X)
3- Imposer un plan de stabilisation de la croissance pour modérer la demande nationale (-M) : solution
inéluctable pour les pays à M faible.
4- Solution autoritaires, instaurer le contrôle des changes (bloquer les sorties de capitaux : solution interdite à
l’intérieur d’un marché commun) ou le protectionnisme (contraire aux règles OMC)

Exemple :

Chapitre 4 : Le marché des changes

A- Le taux de change et transactions internationales

 Le taux de change correspond au prix d’une monnaie exprimé dans une autre monnaie.

 En raison de son influence sur le compte courant et sur la plupart des variables macroéconomiques les taux de
change constituent des variables fondamentales en économie ouverte.

 Les prix des biens et services sont déterminés par l’interaction des ménages, des entreprises et des institutions
financières qui vendent et achètent des monnaies sur le marché des changes internationales.

B- Les acteurs du marché des changes :

Les principaux acteurs du marché des changes sont généralement 4 à savoir :

∞ Les banques commerciales : Elles ont une place centrale dans le marché des changes.
Maha S’HAIL maha.shail@hotmail.com

Presque toute transaction internationale implique le débit et le crédit de comptes ouverts auprès des banques clés
sur différentes places financières. Ainsi, la majorité des transactions en monnaies étrangers entraine l’échange des
dépôts bancaires libellés dans des monnaies différentes.

∞Les entreprises : les sociétés qui opèrent dans plusieurs pays effectuent ou reçoivent des règlements dans toutes
sortes de monnaies.

∞Les IF (non bancaires) : La libération des marchés a permis aux IFNB d’offrir à leurs clients une plus grande
variété de services dont certains ressemblent à ceux offerte par les banques.

∞Les BC : Parfois, elles interviennent sur le marché des changes, bien que le volume de leurs transactions
n’atteigne généralement pas des niveaux importants , l’effet de leurs interventions reste significatif (tous les acteurs
du marché de change observant les actions des BC car ils cherchent à obtenir des indices sur les politiques
économiques futures qui pourraient affecter les taux de change) acheté des devises au guichet de son hôtel) Or ce
ne sont que de simples transactions en espèces peu importantes devant les échanges de monnaies.

C- Les caractéristiques du marché des changes :

Les échanges de monnaies se fait sur de nombreuses places financières. Londres, New York, Tokyo, Francfort et
Singapour sont dans l’ordre, les places qui accueillent les plus gros volumes d’échanges.

Le volume mondial traité sue le marché des changes est énorme et augmente régulièrement (en avril 1989, la
valeur totale des échanges est proche de 600 milliards de $ par jours en moyenne)

Grâce aux téléphones, fax et au réseau Internet, les principales places financières sont devenues chacune un
maillon d’un marché mondial unique qui fonctionne 24h/24

Et l’intégration de ces places implique qu’il ne peut y avoir de différences significatives entre le taux de change
EUR/USD côté à New York et ce même taux au même moment à Londres ou Singapour.

 On parle de M. véhiculaire ou M. internationale quand une monnaie joue un rôle pivot dans la majorité des
transactions de change (comme le dollar)

(L’euro introduit en 1999, est présenté comme future monnaie véhiculaire même si qu’en avril 2007, seuls 37% des
échanges mondiaux ont toutefois impliqué l’euro. Livre sterling (2 ème monnaie pivot après le dollar) a décliné en
importance)

D- L’étude du marché des changes


1- Les différents régimes de change

∞ Emetteur une monnaie est une prérogative régaleuse de l’Etat mais celui-ci ne peut ni décréter la confiance ou la
défiance des acteurs économiques vis-à-vis de sa monnaie, ni fixer unilatéralement sa valeur d’échange avec les
autres devises.

∞ Au cours de l’histoire, divers systèmes monétaires internationaux ont toute d’organiser les rapports d’échange
monétaire. D’abord sur la base de l’étalon-OR, la valeur en or de la monnaie par un marché des changes flottants (
cours varient en fonction de l’offre et de la demande ) , de la liberté de circulation des capitaux.

∞ Un régime de change désigne les règles pas lesquelles un pays ou un ensemble de pays organisent la
détermination des taux de change.

∞Il existe 2 types de régimes de change :le régime des changes et celui des changes flottant

 Le régime de change fixe :


Maha S’HAIL maha.shail@hotmail.com

- Là , la monnaie domestique est rattachée à une devise étrangère ou à un panier de devises autrement dit le
cours d’une devise est fixé par rapport à un étalon (une monnaie ou un panier de monnaies) par la BC qui
émet cette devise.
- Les taux sont maintenus constants et peuvent fluctues dans une fourchette étroite sans l’action des
gouvernements qui agissent selon l’état de la BP :

∞ Si la BP est déficitaire donc dévaluation de la monnaie domestique par rapport aux devises

∞Si la balance des paiements est excédentaire donc réévaluation de la monnaie domestique par rapport aux
devises.

Le régime de change flottant :

- Là, le taux de change évolue librement en fonction de l’offre et de la demande sur le marché des changes en
plus, il n’y a pas d’interventions des gouvernements.
- Il existe plusieurs formes de régimes de change flottant, depuis le régime ‘’pur’’ dans lequel seul le marché
définit l’équilibre, jusqu’au régime ‘’de flottement administré’’ dans lequel les BC interviennent de façon
coordonnée pour informer le marché des taux de change souhaité.
- 2- Le risque de change :
- Les entreprises sont confrontées au risque de change dès qu’elles effectuent des opérations des
internationales en devises. On distingue 2 types de risque de change qui découlent de la volatilité des
devises.
- ∞ Risque de transaction : découle des délais de paiements car les taux d’échanges entre les M peuvent
fluctuer entre la négociation du contrat et la date de paiement.
- ∞Risque de perte de compétitivité, une variation des taux de change d’une M par rapport à une devise peut
affecter la compétitivité des produits de l’entreprise, les rendent plus ou moins chers pour les acheteurs
étrangers selon que le pays dévalue ou réévalue.
- 3- La stabilité des taux de change :
- Dans le cadre des politiques économiques nationales, la politique monétaire tâche également d’atteindre les
autres objectifs qualifiés de triangle Keynésien : la croissance, le plein emploi, l’équilibre extérieur…
- Il fait que la croissance de la MM soit égale au taux de croissance de l’économie réelle pour éviter toute
tension inflationniste)
-  Pour les Keynésiens, l’instrument est le niveau des taux d’intérêt nominaux (l’idée est qu’une diminution
des taux d’intérêts soit conduire à une reprise de l’activité économique)
-  Actuellement, la stabilité des taux de change est devenue un objectif intermédiaire fondamental (autrement
dit, trouver le taux de change d’équilibre)
- Or, cet objectif s’avère difficile à réaliser vu que :
-  Un taux de change faible : favorise les exportations mais aussi source de tensions inflationnistes et n’inate
pas à l’amélioration des gains de productivité des entreprises nationales.
-  Un taux de change trop élevé : renchérit les exportations et risque de conduire les entreprises les moins
concurrentielles à la faillite. Mais une relative sur évaluation de la monnaie ralentit les risques inflationnistes
(surévaluer c’est attribuer à une M une valeur supérieure à sa valeur réelle) .

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