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GUIDE DE L’ENSEIGNANT ET DE
L’APPRENANT
Septembre 2022
THEME A :
CALCUL DU COÛT DE L’UNITE D’ŒUVRE A AFFECTER AUX
COÛTS
THEME B :
CALCULS DES COÛTS ET RESULTATS ANALYTIQUES
THEME C :
CALCUL DU RESULTAT ANALYTIQUE SUR LES EMBALLAGES
RECUPERABLES
THEME A :
PREVISION DES COÛTS
THEME B :
CALCUL ET ANALYSE DES ECARTS SUR COÛT
THEME C :
ETABLISSEMENT DES BUDGETS
DEFINITION :
La CAGE est un système d’analyse et de traitement autonome des données permettant de
calculer les coûts et les résultats de nature à fournir des informations utiles à la gestion d’une
entité.
Une entité est un ensemble organisé d’une ou plusieurs personnes physiques ou morales et
d’éléments corporels ou incorporels permettant l’exercice d’une activité économique qui
poursuit un objectif propre. Autrement dit,
Une entité comptable est une unité économique (organisation publique, parapublique ou
privée) séparée de ses propriétaires et de ses partenaires économiques.
La CF est un outil d’information qui joue un rôle juridique tandis que la CAGE se présente
comme un outil d’analyse qui permet aux gestionnaires de prendre de bonnes décisions.
Le calcul du résultat analytique est basé sur les coûts qui sont formés des charges directes et
des charges indirectes. Les charges indirectes sont imputées ou affectées aux coûts à l’aide des
coûts de l’unité d’œuvre. Plusieurs étapes s’avèrent nécessaires pour aboutir aux calculs de
l’unité d’œuvre.
A.1. Elaboration du schéma technique
A.1.1 Définition du schéma technique
Le schéma technique est la matérialisation du processus des activités de fabrication et de
commercialisation des entités.
Le schéma du processus des activités (schéma technique) peut se présenter selon une vue
générale pour les entités commerciales et pour entités industrielles.
A.1.2 Présentation du schéma technique
Le schéma technique permet de mettre en évidence le cycle de production, les matières utilisées,
les produits, les centres de production et l’offre de l’entité.
(1)
(2) (3) (5)
(4)
(1) Achats des matières premières et fournitures diverses
(2) Stockage des matières premières et fournitures diverses achetées
(3) Utilisation et transformation des matières premières et fournitures diverses en produits
finis
(4) Stockage des produits fabriqués.
(5) Distribution ou Vente des produits fabriqués
Application : voir cas proposé par l’enseignant
- A l’inverse des charges non incorporables, des charges supplétives et des charges de
substitution, il peut y avoir des produits non incorporables, des produits supplétifs et des
produits de substitution.
Application: voir cas proposé par l’enseignant
Charges
Imputation
indirectes
Répartition
Affectation
Charges
directes
NB : Lorsque l’activité d’un centre d’analyse n’est pas mesurable par une unité d’œuvre
physique, la nature d’unité d’œuvre est appelée assiette de frais. L’assiette des frais représente
les unités d’œuvre monétaires choisies suivant les mêmes critères que les unités d’œuvre
physiques.
Exemples : 100 F d’achat, 1000 F de vente, 0,5F vendus, etc… et le coût de l’unité d’œuvre
est appelé taux d’assiette de frais ou taux de frais.
Tot. prim.
Rép Secondaire
- Transport
- Energie
Tot. Secondaire
Nat. de l’U.O
Nbre de l’U.O
Coût de l’U.O
FRS
A.2.4.3. Calcul des totaux des charges indirectes de chaque centre d’analyse
A.2.4.3.1. Centres auxiliaires
Pour chaque centre auxiliaire, sera calculé le total des montants de chaque charge par nature
répartie.
A.2.4.3.2. Centres principaux
Pour chaque centre principal sera calculé le total des montants de chaque charge par nature
répartie.
A.2.4.3.3. Centres de structure
Pour chaque centre de structure, sera calculé le total des montants de chaque charge par nature
répartie.
A.2.5.2.3. Répartition des charges indirectes des centres auxiliaires entre les centres
principaux
On répartit chaque centre auxiliaire sur les centres principaux en appliquant les clés de
répartition sur le total calculé de chaque centre auxiliaire avec prise en compte des prestations.
A.2.6. Calcul du coût de l’unité d’œuvre
A.2.6.1. Calcul des totaux secondaires des centres principaux
On fait la somme des montants du total de chaque centre auxiliaire affecté à chaque centre
principal.
A.2.6.2. Identification de la nature de l’unité d’œuvre
Pour chaque centre principal, on aura la nature d’unité d’œuvre clairement définie dans
l’exercice.
A.2.6.3. Calcul du nombre de l’unité d’œuvre ou de l’assiette de frais
Le nombre de l’unité d’œuvre est calculé ou recherché à partir de la nature de l’unité d’œuvre.
A.2.6.4. Calcul du coût de l’unité d’œuvre ou de l’assiette de frais
Pour chaque centre principal, le coût de l’unité d’œuvre ou de l’assiette de frais est calculé
comme suit :
CUO = Total Secondaire du centre principal / Nombre de l’U.O du centre principal
A.2.6.5. Calcul des frais résiduels de section(FRS)
Les FRS sont calculés comme suit :
FRS = Total Secondaire - Total à imputer
Total à imputer = CUO x Nombre d’UO
NB :
- Lors de la prestation, le total primaire d’une section peut être augmenté d’une autre
prestation avant la mise en équation.
- L’imputation des charges indirectes aux coûts se fera avec les coûts d’unité d’œuvre.
- Les coûts unitaires en général sont arrondis dans le silence du sujet au centime
(centième) de franc le plus proche (voisin) et les coûts totaux (montants) à l’unité de
franc plus proche (voisin).
Tableau1
au millier à la centaine à la dizaine à l’entier
> < Voisin > < Voisin > < Voisin > < Voisin
18000 17000 18000 18000 17900 17900 17940 17930 17940 17937 17936 17937
Tableau2
au dixième au centime ou centième au millième
> < Voisin > < Voisin > < Voisin
17936,6 17936,5 17936,6 17936,57 17936,56 17936,57 17936,569 17936,568 17936,568
au 39 franc (1)
> < Voisin
17940 17901 17940
(1) On fait 17 936,568375/39 arrondi à l’entier suivant les trois hypothèses : 460×39 ; 459×39
et 460×39 respectivement. Le « 39 » peut être remplacé par un autre chiffre mais la
démarche sera la même.
L’activité normale en termes d’UO est 200 heures et en termes de production, 1 000
unités : Un = 200h et Pn = 1 000u.
Pour le mois de septembre 2020, l’entité a travaillé pendant 205 heures pour une
production de 950 unités de PA. Ici, Ur = 205h et Pr = 950u.
1
Ces coefficients peuvent s’appliquer soit aux totaux primaires soit aux totaux secondaires
• On parle de sous activité ou chômage partiel (cas de mali) lorsque CIR < 1 ; de
suractivité (cas de boni), lorsque CIR > 1 et de plein emploi lorsque CIR = 1.
• L’imputation rationnelle s’applique sur les totaux secondaires (lorsque la méthode ne
s’applique pas aux sections auxiliaires) mais peut s’appliquer aussi sur les totaux
primaires.
• En absence des activités (réelle et normale) d’une section auxiliaire, on calcule un CIR
pondéré à l’aide des CIR des autres sections et leurs clés de répartition.
• La pratique de l’IR a permis d’éliminer les variations constatées dans le calcul des coûts
de revient. L’influence du niveau d’activité a été bien neutralisée. Cependant, les DIR
(écarts) ont été calculées.
• La pratique de l’IR ne modifie pas le montant réel des charges fixes (F) mais simplement
leur montant imputé aux coûts en CAGE.
• La situation de sous activité et de suractivité sont facilement illustrées par graphique
dont :
- L’équation du coût réel global : Y= vUr + F
- L’équation du coût rationnel : Y = (v+f) Un avec v+f = Cuo.
• La production réalisée avec une unité d’œuvre selon les normes s’appelle « rendement »
ou « rendement normal ». C’est alors le nombre de produits obtenus par unité d’œuvre.
On peut toutefois calculer aussi un rendement réel à partir de la réalisation.
𝑷𝒏 𝑷𝒓
R ou Rn = 𝑼𝒏 Rr = 𝑼𝒓
A.3.3.1. Répartition des charges indirectes de la CAGE entre les centres d’analyse
Chaque charge par nature est répartie entre les centres d’analyse à partir des clés de répartition
A.3.3.1.1. Identification des clés de répartition des charges indirectes
A.3.3.1.1.1. Centres auxiliaires
Pour chaque centre auxiliaire, sera affectée ou attribuée une clé de répartition (un pourcentage
ou une fraction)
INTRODUCTION
Pour une meilleure gestion de l’entité, celle-ci est souvent divisée en sections. A chaque section,
des tâches bien déterminées sont attribuées et coordonnées par un responsable qui a obligation
de résultat. Ainsi, dans le processus de fabrication (optique de produit), les éléments constituant
les coûts suivent un cycle qui correspond aux principales fonctions de l’entité :
APPROVISIONNEMENT PRODUCTION DISTRIBUTION
A la fin de la période, il est calculé successivement des coûts au niveau de chaque fonction
(section) : ce sont des coûts hiérarchisés. Déterminer un coût au niveau d’une section est un
moyen de contrôle interne.
En effet, un coût est l’ensemble des charges supportées par un bien ou un service à un stade
quelconque de son élaboration.
NB :
• Le CMUP est utilisé pour évaluer les sorties de stocks et les différences d’inventaire.
Par ailleurs, c’est la méthode de base du PCG : à utiliser alors dans le silence du sujet.
• La méthode du CMUP unique présente l’avantage de lisser (niveler ou mettre au même
coût) les valorisations des cours des approvisionnements.
Elle présente comme inconvénient majeur : le retard dans le calcul des coûts en raison de
l’évaluation des sorties en fin de période ; la valorisation arbitraire des stocks en cas de la
définition des prix définitifs
- CMUP après chaque entrée ou CMUP mobile
Chaque entrée modifie le stock en valeur comme en quantité. Le CMUP de ce stock est utilisé
pour valoriser les sorties jusqu’à une nouvelle entrée.
NB : La fiche de coût des stocks ou le compte d’inventaire permanent des stocks doit
obligatoirement être équilibré, ce qui permet d’écrire :
- Les biens ou les éléments achetés sont évalués (ou entrent en magasin ou en stock) au coût
d’achat.
- Les biens ou éléments fabriqués sont évalués (ou entrent en magasin ou en stock) au coût de
production.
B.1.1.2. PEPS (Premier entré, premier sorti)
Selon la méthode PEPS les sorties des biens du magasin sont effectués dans le même ordre que
les entrées et sont valorisées à leur coût d’entrée.
B.1.2. Tracé de la fiche
NB :
- La fiche de coût des stocks ou le compte d’inventaire permanent des stocks doit
obligatoirement être équilibré, ce qui permet d’écrire :
Débit = Crédit SI + Entrées (E) = Sorties (S) + SF
NB :
- Les différences d’inventaire seront toujours évaluées au même coût que les sorties.
- Les SFR sont généralement les SF donnés dans les exercices.
B.2. Calcul du coût d’achat des matières premières
Le coût d’achat est formé des charges directes et des charges indirectes. Le coût d’achat
correspond à la première phase du cycle d’exploitation de l’entité. Pour les matières, les
fournitures et les marchandises, c’est tout ce qu’elles ont coûté à l’entité jusqu’à leur mise en
stock.
• Une matière première est un bien consommé pour obtenir un produit (après
transformation) destiné à la vente.
• Une marchandise est un bien acheté et revendu en l’état.
B.2.1. Identification des composantes du coût d’achat
Les charges directes sont composées du prix d’achat hors taxe (PAHT), des charges directes
d’achat et les charges indirectes d’achat constituent les charges du centre d’analyse chargé des
achats.
COUT D’ACHAT = PRIX D’ACHAT NET HORS TAXE + CHARGES DIRECTES
D’ACHAT HORS TAXE + CHARGES INDIRECTES DE LA SECTION
APPROVISIONNEMENT
NB :
• Cette formule pourra être augmentée ou diminuée des encours, déchets / rebuts et sous-
produits.
• Les sorties de stocks de produits sont également évaluées au CMUP ou PEPS (FIFO).
EI EI
PET
EF EF
Formule :
Le coût de production de la production terminée PT est donné par :
Autres formules :
PE = Production entamée (ou PL = Production lancée)
PET = Production entamée et terminée (ou PLT =
Production lancée et terminée)
PE = PET + EF
PT = EI + PET
= PT – EI + EF
PET = PT – EI = PE - EF
NB :
1) La consommation unitaire est la consommation de la charge du coût de production ou de la
composante du coût de production pour qu’une unité du produit (ou un kg du produit) soit
entièrement terminé
2) Les encours initiaux (EI) sont toujours évalués avec les couts unitaires de la période
précédente (N-1). Mais si ces coûts unitaires (CU) ne sont pas disponibles dans l’exercice, ils
seront donc évalués avec les coûts unitaires de la période présente (N).
3) Les encours finaux (EF) sont toujours évalués avec les coûts unitaires de la période
présente(N).
4) Pour les composantes du coût de production faisant l’objet de stockage (matière 1 ère, PSF,
PI, et CI), on utilise les coûts d’évaluation des sorties pour évaluer les encours.
5) Les productions équivalentes (PE) des composantes du coût de production peuvent être
calculées dans un tableau appelé tableau d’équivalence qui peut se présenter
comme suit :
Exemple :
Une entité fabrique deux produits P1 et P2. Au cours du mois « n », les consommations en
valeurs ont été les suivantes :
• Matières premières : 200 000 F pour P1 et 300 000 F pour P2,
• Main d’œuvre directe : 150 000 F pour P1 et 250 000 F pour P2,
• Charges indirectes : 100 000 F pour P1 et 200 000 F pour P2.
Par ailleurs, des produits en cours de fabrication ont été évalués à la fin du mois « n-1 » à 30 000
F pour P1 et 50 000 F pour P2. A la fin du mois « n », les produits en cours ont été évalués à
60 000 F pour P1 et 80 000 F pour P2.
Consigne : Calculez le coût de production de P1 et de P2.
NB :
1) Les produits résiduels utiles vendables après traitement sont traités de la
même manière que les sous-produits.
2) En effet de façon générale, le coût de production du produit principal qui a donné naissance
aux encours de production, aux produits résiduels et aux sous-produits sera calculé comme suit
dans le tableau :
COÛT DE PRODUCTION DU PRODUIT PRINCIPAL
(Dans l’Atelier principal)
Eléments Q Cu Montants
IP des matières (Atelier principal) +A
MOD Atelier principal +B
CI Atelier principal +C
Frais d’évacuation produits résiduels inutiles +D
Prix de vente produits résiduels ou sous-produits sans CX° -E
CX° Produits résiduels utiles vendus sans traitement complémentaire -F
CX° Produits résiduels utiles réutilisés -G
CX° Produits résiduels utiles vendus après traitement (Atelier principal) +G
ou CX° des sous-produits (Atelier principal) +H
CX° Produits résiduels inutiles évacués avec frais d’évacuation +I
CX° Encours initiaux -J
CX° Encours finaux
CX° du produit principal (Atelier principal) ∑
Applications générale d’illustration
NB : 1)
IS = r = (A + B) + p – o x Taux d’Impôt. Taux d’impôt = 27 %
NB : 2)
• Lorsqu’il vous revient de calculer le montant de l’impôt, il suffit de faire la somme des
soldes des trois rubriques en dehors de l’impôt / participation des travailleurs et d’y
appliquer le taux d’imposition
Les stocks des emballages récupérables non identifiables (ERNI) suivent leur comptabilité
analytique propre et pour lesquels on déterminera si nécessaire un coût d’achat, un coût de
production et un résultat analytique (RA).
Le stock d’ERNI (3352) appartenant à l’entité se décompose :
- d’une partie en magasin dans l’entité (33521) et
- d’une autre partie chez les clients (33522).
Ils peuvent être également vendus à la clientèle. L’étude de ces emballages portera sur la
présentation des comptes suivants :
- CIP des Emballages RNI en magasin
- CIP des Emballages RNI sortis et
- Compte de résultat analytique sur emballages.
C.1. Elaboration du compte d’inventaire permanent des emballages récupérables
C.1.1. Elaboration du compte d’inventaire permanent des emballages récupérables en
magasin
• Le CIP d’ERNI en magasin "33521"
Dates Libellés Q Cu Mt Dates Libellés Q Cu Mts
SI en magasin à son coût u Consignation CMUP
Achats CAuCX°u Locations CMUP
Productions CMUP Prêts CMUP
Déconsignations CMUP Mise au rebut CMUP
Ret. sur prêts CMUP Bris d’emballage CMUP
Ret. sur location Destructions CMUP
Retour/ ventes Pertes CUMP
Ventes directes CMUP
Retour/achats
Stock Final (S.F)
DIE CMUP DIM CMUP
- TOTAUX - - TOTAUX -
DIE : Différence d’Inventaire Excédent et DIM : Différence d’Inventaire Manquant
GENERALITES
La gestion prévisionnelle(GP) est la meilleure utilisation dans le futur des moyens dont dispose
l’entreprise pour une meilleure rentabilité.
Comme rôles, la GP :
- Prévoit les éléments de gestion
- Rapproche les prévisions aux réalisations
- Commenter les résultats
. Elle n’est pas forcement égale à la production normale.
Comme étapes de la GP, on a :
- L’élaboration des prévisions
- L’enregistrement des réalisations
- Le contrôle de réalisations et des prévisions pour dégager les écarts
- L’analyse des écarts en vue de dégager les responsabilités
Comme normes de la GP, on distingue :
• La production (P)
On a :
- La production normale (Pn) : C’est la production de l’atelier selon la capacité optimale de
production des infrastructures mises en place.
- La production réelle (Pr) : C’est ce que l’atelier a effectivement ou réellement fabriqué.
• L’activité (U)
On a :
- L’activité normale (Un) : C’est l’activité nécessaire à la production normale.
- L’activité réelle (Ur) : C’est l’activité réellement mise en œuvre pour obtenir la production
réelle.
- L’activité préétablie (Up) : C’est l’activité nécessaire à prévoir pour la production réelle. C’est
aussi le nombre d’unité d’œuvre qu’il faut utiliser pour réaliser la production réelle.
Un Pn
𝑈𝑛
Up Pr Up = x Pr
𝑃𝑛
Ecart global sur charges directes (MOD) = Coût réel (CR) - Coût préétabli (CP)
2
Tenir compte également de l’analyse des écarts sur temps chômés
3
Tenir compte également de l’analyse des écarts sur les heures supplémentaires
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Tableau d’analyse
Sous-écarts Formules Calculs Montants Observations
E/ Taux horaire
E / Thr ( Thr – Thp ) Trn
E / Ths1 (Ths1- Thp )Ths1
E / Ths2 (Ths2 - Thp ) Ths2
E / Thsi (Thsi - Thp ) Thsi
E / Taux horaire
E / Tps (Tr - Tp) Thp
EG / MOD - -
Analyse de l’écart sur matière/PSF en 3 sous écarts Analyse de l’écart sur MOD en 3 sous écarts
Ecart sur quantité (E/Q) = (Qr – Qp) Cup Ecart sur temps (E/T) = (Tr –Tp) Thp
Ecart sur coût (E/C) = (Cur – Cup) Qp Ecart sur taux horaire (E/Th) = (Thr – Thp) Tp
Ecart sur écart (E/E) = (Cur – Cup) (Qr – Qp) Ecart sur écart (E / E) = (Thr – Thp) (Tr – Tp)
REMARQUE :
- Le budget correspondant à l’activité normale est appelé budget normal ou budget type
- L’ensemble des budgets correspondant à tous les niveaux d’activité constitue le budget
flexible
- Le coût correspondant à l’activité réelle (Ur) dans le budget flexible est appelé coût
budgété (CB) ou coût autorisé par le budget
- Le coût unitaire préétabli d’une section est égal au budget-type de la section sur
l’activité normale
Ur (100−x)
- Lorsqu’il y a sous-activité de x% ou suractivité de y%, on pose : = dans le
Un 100
Ur (100+y)
cas de sous-activité ou = dans le cas de suractivité afin de déterminer Ur
Un 100
𝑈𝑛
- Up = 𝑃𝑛 𝑃𝑟.
Application: voir cas proposé par l’enseignant
N.B : Les écarts globaux peuvent être aussi analysés et interprétés en leurs différents sous écarts
dans des tableaux.
Analyse de l’écart sur charges directe Matières 1ères
Sous-écarts Formules Calculs Montants Interprétations
Ecart/Quantité (Ur-Up) x Cup
Ecart/Coût (Cur-Cup) x Ur
EG/Matières 1ères E/Q + E/Cu -
Ou
L’élaboration des budgets permet à l’entité une bonne coordination et une bonne préparation
prévisionnelle des activités surtout sur le plan financier.
Le système budgétaire est une méthode de gestion prévisionnelle à moins d’un an (court terme)
fondé sur l’évaluation des moyens à mettre à la disposition des responsables pour atteindre les
objectifs fixés.
La gestion budgétaire est un mode de gestion qui traduit en programmes d’action chiffrée
appelés « budget », les décisions prises par la direction générale.
Il n’y a véritable gestion budgétaire1 que si la méthode est généralisée à l’ensemble des
fonctions de l’entité : ventes*, productions*, approvisionnements, investissements,
financements.
C.1. Identification des types de budget
C.1.1. Définition de budget
Un budget est une prévision des recettes et des dépenses des activités d’une entité pour une
période déterminée.
L’analyse budgétaire est l’opération caractéristique de l’activité économique d’une entité basée
sur l’élaboration des budgets.
On distingue trois phases essentielles à savoir prévision, budgétisation et contrôle.
La prévision : Il s’agit de l’étude préalable de la décision, de la possibilité et de la volonté
d’accomplir cette décision. La prévision s’appuie soit :
▪ Sur des données intérieures : capacité des machines, le rendement des ouvriers.
▪ Sur des données extérieures : la concurrence.
La budgétisation : La budgétisation est la définition des objectifs et des moyens propres à les
atteindre.
Le contrôle : Il se fait par comparaison des réalisations aux prévisions. Les écarts importants
doivent être analysés pour aboutir à des prises de décision telles que la révision : de la politique
des prix ou de la politique des produits ou de la promotion des ventes ou des méthodes de
prévisions.
Elle prend donc en compte :
- Le système budgétaire mis en place,
- La gestion budgétaire mise en place,
- Les différents types de budget d’une entreprise.
C.1.2. Identification des types de budget
C.1.2.1. Budgets déterminants
Les budgets déterminants sont les budgets principaux d’une entité. Ils conditionnent ou
coordonnent donc les autres budgets de l’entité.
C.1.2.1.1. Budget des ventes
Le budget des ventes consiste à évaluer les ventes futures en quantité et en valeur, sources de
recettes indispensables au fonctionnement de l’entité.
C.1.2.1.2. Budget de production
Le budget de production est la représentation finale et chiffrée prévisionnelle de l'activité
productive d’une entité.
TOTAL (1)
Recettes hors exploitation
Apports en capital
Emprunts et Subvention
Ventes d’immobilisations
Autres recettes HAO
TOTAL (2)
TOTAL RECETTES (1) + (2)
TOTAL (1)
TOTAL 2
TOTAL DEPENSES (1) + (2)
Remarque
Le budget des investissements et le budget de fonctionnement étant constitués des flux de
recettes et des flux de dépenses, ces budgets se retrouveront en partie dans le budget des
encaissements et en partie dans le budget des décaissements.
Application: voir cas proposé par l’enseignant
C.3.2.5.3. Budget de synthèse ou de trésorerie
Présentation type
TOTAL AI TOTAL
CAPRORA
TOTAL TOTAL
ACIR DEFIRA
TOTAL RES.
STA.
TOTAL
TRES
ACTIF
- - - - TOTAL PACIR
- - - -
- - - - TOTAL TRES
PASSIF
TOTAL TOTAL PASSIF
ACTIF
Quelque soit la présentation, on doit aboutir au même résultat plus précisément le résultat des
activités ordinaires.
En effet, l’analyse de l’activité ordinaire (AO) porte essentiellement sur les charges et produits
liés à l’activité d’exploitation et financière c'est-à-dire, à l’activité courante (récurrente) de
l’entité. Cette analyse vise une meilleure mesure (étude) de la rentabilité de celle-ci. L’analyse
s’appuie surtout sur les charges variables et les charges fixes.
Le résultat AO de la comptabilité financière provient de la comparaison des produits et des
charges de l’activité ordinaire. Cette comparaison des produits et des charges, bien qu’étant
préconisé par le PCG est cependant insuffisante lorsqu’il s’agit d’effectuer une analyse en
profondeur et complète de l’AO.
Il est donc nécessaire de procéder au retraitement des charges et produits soit pour mettre en
évidence leur lien direct avec les fonctions dans l’entité, soit pour mettre en évidence leur
dépendance par rapport au niveau d’activité de l’entité. Ce qui aboutira à la définition des
charges et produits variables d’une part et des charges et produits fixes d’autre part.
Selon le PCG SYSCOHADA révisé, les charges et les produits AO sont constitués d’éléments
liés à l’activité courante (récurrente) d’une entité. Les charges AO sont de la classe « 6 » et les
produits AO de la classe « 7 ». Les charges et produits HAO (classe « 8 ») sont donc exclus de
cette analyse.
A1. Etablissement du tableau de reclassement des charges
L’établissement du tableau de reclassement des charges nécessite l’identification des types de
charges et leur reclassement par fonction.
A1.1. Identification des charges variables
Ce sont des charges qui varient suivant le niveau d’activité. Elles varient proportionnellement
à la variation du niveau d’activité. Les charges variables sont donc plus importantes quand
l’activité croit et moins importante lorsque l’activité de l’entité décroit.
Ce sont des charges indépendantes du niveau d’activité lorsque la structure de l’entité ne change
pas.
Exemple : Amortissement, loyer, salaire versé aux employés, prime d’assurance. L’installation
de l’entité engendre automatiquement ces frais ou charges. Les charges fixes sont liées à la
structure de l’entité.
En effet, les charges fixes ne sont fixes que lorsque la structure de l’entité reste stable. Une
modification de structure entraîne un changement de charges fixes. On dit que les charges fixes
varient par paliers.
Les charges par nature sont d’abord reclassées par fonction dans un tableau de reclassement.
On entend par fonction un regroupement de tâche homogène permettant d’accomplir une
opération (un ensemble d’actions concourant à un même but). Le tableau concernant le
reclassement des charges par fonction est appelé tableau d’exploitation fonctionnelle des
activités ordinaires (TEFAO).
TOTAUX
Le chiffre d’affaires représente l’ensemble des ventes de biens et services réalisé par une entité
au cours d’une période donnée. Selon le SYSCOHADA Révisé, le chiffre d’affaires est
composé de quatre éléments à savoir :
- les ventes de marchandises ;
- les ventes de produits fabriqués ;
- les travaux et services vendus ;
- les produits accessoires.
C’est un indicateur capital car c’est autour du chiffre d’affaires que se grèvent toutes les
charges.
NB :
1) Lorsqu’il existe la vente des emballages récupérables, il doit être calculé le résultat sur
emballage
a- S’il est positif, il vient en diminution du coût variable total.
b- Si le résultat sur emballage est négatif, il vient en augmentation du coût variable total.
2) Lorsqu’il existe les autres produits :
a- Ils viendront en augmentation de la marge sur coût variable s’ils sont variables.
b- S’ils sont fixes, ils viendront en diminution des charges fixes brutes pour donner les
charges fixes nettes.
Si la variation des produits finis est positive, on parle de production stockée (SF>SI). Le solde
du compte variation est créditeur. Dans ce cas, la variation vient en diminution.
Si la variation des produits finis est négative, on parle de production déstockée (SF<SI). Le
solde du compte variation est débiteur. Dans ce cas, la variation vient en augmentation.
4
Si ces frais ne sont pas inclus dans le compte d’achat
5
Si ces frais ne sont pas inclus dans le compte d’achat
Le seuil de rentabilité (SR) ou le chiffre d’affaires critique (CAC) est la valeur des ventes pour
laquelle l’entité ne réalise ni perte, ni bénéfice. A partir de ce chiffre d’affaires, l’exploitation
commence par être rentable. Toute vente en dessous du seuil de rentabilité génère une perte.
Au seuil de rentabilité alors l’entité réalise un résultat nul. Il peut être aussi calculé en quantité.
Il se traduit par les égalités suivantes : RAO = 0, M/CV = CF et CA = CV +
CF.
B1.2. Calcul du seuil de rentabilité en valeur
Soit k une constante et est appelé taux de marge sur coût variable; CF le montant des charges
fixes.
M / CV
=k
CA
CF CF CF * CA
CAC = = = CAC = SR =
CA * CF
ou =
CF
k M / CV M / CV M / CV k
CV
Le k est un taux pour 1F de chiffre d’affaires (0 < k < 1). Il peut être également obtenu de la
𝑹𝑨𝑶
façon suivante : k = 𝑴𝑺
avec MS, la marge de sécurité. MS = CA – SR
B1.3. Calcul du seuil de rentabilité en quantité
6
Encore appelé point mort ou chiffre d’affaires critique.
Y = kx - F
NB : Le SR est atteint si Y = 0
Y1 = kx Y2 = F
Y2 = (1 – k)x + F
Y1 = x
Y = 0,4x-7,5M
7,5M
6M
Zone de profit
4,5M
Zone de profit
Y2 = 7,5M
Zone de perte
CAC
0 7,5M 15M 18,75M 22,5M 30M x
10,5M
Y1 = x
Y = 0,6x+7,5M
y Zone de profit
Zone de perte
30M
CAC
0 7,5M 15M 18,75M 22,5M 30M x
Le seuil de rentabilité en valeur est le montant des ventes qui permet à l’entreprise de couvrir
exactement ses charges donc, de réaliser un profit nul.
Le seuil de rentabilité en volume est la quantité minimale que l’entreprise peut vendre pour ne
pas réaliser de perte.
La marge de sécurité indique le montant maximum de baisse du chiffre d’affaires qui ne rend
pas l’exploitation déficitaire.
MS = CA - SR
La MS signifie que le Chiffre d’Affaires de l’entreprise peut baisser dans la limite de la marge
de sécurité sans qu’elle ne réalise de perte. Autrement dit, si le Chiffre d’Affaires baisse de
plus de MS, l’exploitation devient déficitaire
MS CA − SR
IS = *100 ou IS = *100
CA CA
L’indice de sécurité signifie que si le chiffre d’affaire baisse plus que le pourcentage de
l’indice de sécurité, l’activité devient déficitaire.
CF
IP = * 100
CA
Il est évident que plus cet indice sera élevé c’est-à-dire proche de 1, plus le seuil de rentabilité
sera difficilement atteint. Au-delà de 1, il vaut mieux renoncer à la production du produit.
R CA
LO = /
R CA
𝑹𝑨𝑶𝟐 −𝑹𝑨𝑶𝟏 𝑪𝑨𝟏 𝑴𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒖𝒏𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝑴/𝑪𝑽 𝑪𝑨
𝑳𝟎 = × 𝑳𝟎 = 𝑳𝟎 = = 𝑴𝑺 =
𝑹𝑨𝑶𝟏 𝑪𝑨𝟐 −𝑪𝑨𝟏 𝑷𝒓𝒐𝒇𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝑹𝑨𝑶
𝟏
𝑰𝑺
Le TR signifie le nombre de fois que le stock moyen a été renouvelé durant la période
d’activité.
ou
Avec
Il s’agit du temps de séjour des stocks en magasin avant leur utilisation selon leur destination.
La durée moyenne de stockage concerne:
- les marchandises
- les de matières
- les produits
Durée = (Stock moyen / (Coût d’achat des marchandises vendues ou Coût d’achat des
matières consommées ou Coût de production des produits))*360 jours
Durée = ((Créances clients sauf 4191 + Effets escomptés non échus) / Chiffre d’affaires
toutes taxes comprises))*360 jours
𝑪𝑺𝑪
Pour les matières premières : Tr = r2 = CSC = coût de stock consommé
𝑺𝑴
𝑪𝑷𝑭𝑽
Pour les produits finis : Tr = r3 = CPFV = Coût des PF vendus.
𝑺𝑴
En résumé :
𝐒𝐭𝐨𝐜𝐤 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧
𝐃𝐮𝐫é𝐞 =
𝐂𝐒𝐕 𝐨𝐮 𝐂𝐒𝐂 𝐨𝐮 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐂𝐨û𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐟𝐢𝐧𝐢𝐬 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐮𝐬
× 𝟏𝟐 𝒎𝒐𝒊𝒔
𝐒𝐭𝐨𝐜𝐤 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧
𝐃𝐮𝐫é𝐞 =
𝐂𝐒𝐕 𝐨𝐮 𝐂𝐒𝐂 𝐨𝐮 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐂𝐨û𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐟𝐢𝐧𝐢𝐬 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐮𝐬
× 𝟑𝟔𝟎 𝒋𝒓𝒔
𝐩é𝐫𝐢𝐨𝐝𝐞 𝐝′𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é
⇨ 𝐝𝐮𝐫é𝐞 = 𝐫
𝒑é𝒓𝒊𝒐𝒅𝒆 𝒅′ 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é
⇨ durée = 𝒓
MT = ∑M/CFS
APPLICATION
L’entité « AZEA » vous communique les informations suivantes sur son activité
ordinaire relatives aux produits K, L et M :
- Chiffre d’affaires 10 000 000 (dont 1 200 000 pour K, 2 500 000 pour L et le reste soit
6 300 000 pour M).
- Coût variable 6 000 000 (1 000 000 pour K, 1 500 000 pour L et le reste soit 3 500 000 pour
M)
- Coût fixe 2 000 000 dont 300 000 spécifiques au produit K, 500 000 au produit L et 450 000
à M.
Travail à faire :
1) Calculez la marge sur coût variable totale et le coût fixe commun
2) Calculez la marge sur coût fixe spécifique au produit K
3) Calculez la marge sur coût fixe spécifique au produit L
4) Calculez la marge sur coût fixe spécifique au produit M et retrouvez la marge totale
5) Calculez le résultat de l’AO de cette entité.
NB : Les cinq questions sont traitées dans un seul tableau.
La prise de décision concerne le maintien d’un produit en portefeuille de produits ou non sur la
base de sa marge sur charges fixes spécifiques ou sur la base de sa contribution propre ou nette
dans la formation du résultat.
En règle générale, si la marge sur coût fixe spécifique est positive, il faut maintenir le produit
et éventuellement développer sa production ; si elle est négative, on peut abandonner le produit.
Dans ce thème, il est question d’identifier et de calculer les éléments servant de base à l’analyse
de l’activité d’une entité d’une part et d’autre part, les utiliser pour porter un jugement sur la
continuité de l’exploitation.
A1.1.5.1. RAO
C’est le résultat issu des activités ordinaires.
A1.1.5.2. RHAO
C’est le résultat issu des hors activités ordinaires.
VALEUR AJOUTEE = Marge commerciale + Ventes de produits fabriqués (702 ; 703 ; 704)
+ Travaux, services vendus (705,706) + Produits accessoires (707) ± Productions stockées (ou
déstockage) (73) + Production immobilisée (72) + Subventions d’exploitation (71) + Autres
produits (75) + Transferts de charges d’exploitation (781) - [Achats de matières premières et
fournitures liées (602) ± Variations de stocks de matières premières + Autres Achats (604 ;
605 ; 608) ± Variations de stocks d’autres approvisionnements (6033) + Transports (61) +
Services extérieurs (62 ; 63) + Impôts et taxes (64) + Autres charges (65)]
RESULTAT FINANCIER = Total des Produits Financiers – Total des Charges Financières
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (RAO) = Total des Produits AO – Total des
Charges AO
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (RAO) = RESULTAT D’EXPLOITATION
+ RESULTAT FINANCIER
1er cas : ventes de marchandises 1 000 000 ; achats de marchandises 800 000 ;
Variations de stocks de marchandise 500 000.
3ème cas : ventes de marchandises 1 000 000 ; achats de marchandises 800 000 ;
Variations de stocks de marchandise (solde débiteur 500 000). Traitement conforme au 2ème
cas.
4ème cas : ventes de marchandises 1 000 000 ; achats de marchandises 800 000 ;
Variations de stocks de marchandise (solde créditeur 500 000). Traitement conforme au 1er
cas.
5ème cas : stock final > stock initial. Traitement conforme au 1er cas.
L’AUTOFINANCEMENT
L’autofinancement est la capacité de l’entité à recourir à sa propre trésorerie pour financer un
investissement.
Autofinancement = C.A.F.G – Distribution de dividendes
POIDS DU RE = (RE/RN)*100
Il convient de calculer le poids du résultat financier (RF) par rapport au résultat global ou net
(RN).
POIDS DU RF = (RF/RN)*100
Au vu des poids ainsi calculés, on peut porter un jugement sur la contribution de chaque
activité dans l’activité globale ou la contribution de chaque résultat dans la formation du
résultat global.
Introduction
L’objectif des états financiers est de fournir des informations utiles sur le patrimoine, la
situation financière (bilan), la performance (compte de résultat) et les variations de la situation
de trésorerie (tableau de flux de trésorerie) d’une entité afin de répondre aux besoins de
l’ensemble des utilisateurs de ces informations. Ces états financiers permettent de porter un
jugement global sur la santé financière d’une entité au travers d’une certaine analyse.
Le Système comptable OHADA préconise un bilan avant répartition du résultat et opte pour un
classement fonctionnel des postes du bilan. Le bilan fonctionnel classe les éléments de l’actif
et du passif selon trois grandes « fonctions » permettant d’analyser la vie économique de l’entité
: la fonction investissement, la fonction financement et la fonction exploitation.
L’approche fonctionnelle retenue par le Système comptable OHADA permet :
- d'apprécier la structure financière de l'entité, dans une optique de continuité de l’activité
;
- d'évaluer les besoins financiers stables et circulants et le type de ressources dont dispose
l'entité ;
- de déterminer l'équilibre financier en comparant les différentes masses du bilan classées par
fonctions et en observant le degré de couverture des emplois par les ressources.
- De mettre en relief la notion du cycle d’exploitation.
Les écarts de conversion – actif doivent être éliminés afin de ramener les créances et les dettes
concernées à leur valeur initiale.
Un compte d’actif : éliminer les
comptes de régularisation (au pied de
l’actif) et rajouter au compte d’actif
auquel il appartient
Exemple : créances clients, prêts
Si l’écart de
conversion
actif a pour
origine : Un compte du passif : éliminer les
comptes de régularisation (au pied de
l’actif) et soustraire du compte du
passif auquel il appartient
Exemple : fournisseurs, emprunts
Si l’écart de
conversion
passif a pour Un compte du passif : éliminer les
origine : comptes de régularisation (au pied de
l’actif) et soustraire du compte du
passif auquel il appartient
Exemple : fournisseurs, emprunts
Sans être exhaustif, les quelques retraitements à effectuer dans un bilan comptable pour établir
un bilan financier peuvent être ainsi résumés :
- le fonds commercial est un actif réel sauf précision contraire du texte ;
- la partie des créances à plus d’un an est reclassée dans les immobilisations financières de
l’actif ;
- les créances insolvables ou irrécouvrables perdent leur place dans l’Actif Circulant (elles sont
donc retirées de l’Actif Circulant). En conséquence leur valeur HT constitue une moins-value
tandis que la TVA ira en diminution des dettes envers l’Etat (dettes fiscales).
- la partie des prêts à LMT venant à échéance à moins d’un an doit être reclassée dans l’actif
circulant ;
- le stock de sécurité ou stock outil représente une véritable immobilisation et est reclassé dans
l’actif immobilisé ;
- les écarts de conversion sont à rattacher aux créances ou dettes dans lesquelles ils trouvent
leurs origine ;
- les effets escomptables sont à rattacher à la trésorerie-actif. Lorsqu’il y a un agio prévisionnel,
il est considéré comme une moins-value. Ainsi, la valeur nette des effets à recevoir (4121)
escomptables ou négociables ou encore bancables sera placée en Trésorerie-Actif. Leur valeur
nominale demeurera à l’Actif Circulant. Cette valeur nominale sera également portée en
Trésorerie-Passif tandis que l’agio (valeur nominale – valeur nette) sera placé comme moins-
value dans les Capitaux Propres. Les écritures justificatives des faits sont les suivantes : à titre
indicatif
- les provisions pour les risques et charges sont des dettes financières et ressources assimilées
(DEFIRA) ; la partie non justifiée (sans objet) de ces provisions sont déduites des dettes
financières et ressources assimilées et ajoutées au CAPRO et RA.
NB : Si on précise que la provision non justifiée sera taxée, la taxe, la taxe sera mise dans les
dettes circulantes.
- le résultat doit être réparti. En cas de non répartition du résultat, il est rattaché aux CAPRO et
RA ;
- la partie des emprunts venant à échéance à moins d’un an est reclassée dans le passif circulant ;
- les plus values et les moins values réalisées sont rattachées aux CAPRO et RA.
B5.1. En bande
Pour le graphique en bande, les rectangles horizontaux matérialisent l’actif et le passif.
B5.2. En barre
En barre, l’actif et le passif sont représentés par des rectangles verticaux.
B5.2. En cercle
L’actif et le passif sont représentés chacun par un cercle subdivisé en secteur. Un secteur
représente une masse ou une rubrique du bilan et en pourcentage.
Chaque rubrique en pourcentage sera convertie en degré afin de faciliter la représentation
graphique.
Par définition, le besoin en fonds de roulement (BFR) représente le montant qu’une entreprise
doit financer à court terme afin couvrir le besoin résultant des décalages des flux de trésorerie
correspondant aux décaissements (dépenses) et aux encaissements (recettes) liés à son activité.
Le besoin en fonds de roulement est un indicateur très important pour les entreprises.
La trésorerie nette est l’ensemble des sommes d’argent mobilisables à court terme (on parle
d’ailleurs de disponibilités à vue). Elle est un indicateur de santé financière d’une entreprise
puisqu’elle vérifie l’équilibre (ou l’absence d’équilibre) de sa structure financière.
CAN − CAN −1
TCA = *100
CAN −1
VAN − VAN −1
TVA = *100
VAN −1
AC + TRA
R2 1
PC + TP
AC + TA
R5
TOTAL ACTIF
CAPRO RA
R6 = 0,5
RS
ou
CAPRO RA
R6 = 1
DF RA
Résultat Net
R CP =
CAPRO
AVEC
Capitaux investis = AI + BFG
Ratio Interprétation
couvertures des Ce ratio traduit l’importance des RS sur le financement permanent. On
emplois durables estime que ce ratio est bon lorsqu’il est supérieur à 1.
Ratio de liquidité Ce ratio montre si l’ensemble des emplois à court terme est à même de
global financer toutes les dettes à court terme avec les emplois à court terme.
Ratio de liquidité Encore appelé ratio de trésorerie immédiate, il exprime la capacité de
immédiate l’entité à régler ses dettes à court terme à partir de la liquidité disponible.
Ratio de solvabilité Ce ratio montre si avec tous les biens dont dispose une entité, on
pourrait payer toutes ses dettes après liquidation.
Ratio de liquidité de Ce ratio montre l’importance de l’actif à moins d’un an dans l’actif total
l’actif ou mesure la liquidité de l’actif de l’entité.
Ratio d’indépendance On peut aussi calculer le ratio d’autonomie financière qui exprime
financière l’importance des capitaux propres dans les dettes financières
INTRODUCTION
La comptabilité des sociétés commerciales a pour base fondamentale, le droit des sociétés.
Nous allons nous référer dans le cadre de notre cours, beaucoup plus à l’Acte Uniforme révisé
relatif au Droit des Sociétés Commerciales (AUDSC) et du Groupement d’Intérêt Economique
(GIE). L’acte uniforme est adopté le 30 janvier 2014 par les pays membres de l’OHADA
(Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires).
GENERALITES
Les sociétés commerciales au Togo et dans les autres Etats membres de l’Organisation sont
régies par les dispositions de l’Acte Uniforme révisé. Cet acte, adopté le 30 janvier 2014 à
Ouagadougou au Burkina Faso, réglemente les sociétés commerciales depuis leur constitution
jusqu’à leur dissolution et liquidation. L’Acte Uniforme révisé dans son article 1 stipule « Toute
société commerciale, y compris celle dans laquelle un Etat ou une personne morale de droit
public est associé(e), dont le siège social est situé sur le territoire de l'un des Etats parties au
Traité relatif à l'harmonisation du droit des affaires en Afrique (ci-après désignés « les Etats
parties ») » est soumise aux dispositions du présent Acte uniforme. Tout groupement d'intérêt
économique (GIE) est également soumis aux dispositions du présent Acte uniforme.
7
Basé sur l’acte Uniforme relatif aux sociétés commerciales et aux groupements d’intérêt économique révisé en
2014
• Accueil
Au seuil de la globalisation et en vue d’améliorer l’environnement de l’Entreprise au Togo,
le Gouvernement a créé par décret n°2000-091/PR du 08 novembre 2000, un Centre de
Formalités des Entreprises (CFE). Ce Centre fonctionne sous la forme d’un « Guichet
Unique » où sont effectuées toutes les formalités de création, de modifications et de
dissolution d’entreprises. Le Gouvernement a adopté, le 07 mars 2012, le décret n°2012 -
008/PR pour rationaliser les formalités en réduisant de près de moitié les frais de création
des entités (personnes physiques et morales) et obtenir un guichet unique réel regroupant
toutes les administrations impliquées dans le processus de création d’entité au Togo. Le
CFE a donc pour objectifs de permettre aux opérateurs économiques, personnes physiques
et morales, d’accomplir en un seul endroit, dans un délai minimum et à un coût raisonnable,
les formalités et déclarations auxquelles ils sont tenus par les lois et les règlements en
vigueur dans les domaines juridique, administratif, social, fiscal et statistique, liés à la
création d’entité, aux modifications et à leur dissolution.
PERSONNE MORALE
1- Dossier à constituer :
PERSONNE PHYSIQUE
1- Dossier à constituer :
CONTACTS
CFE
Angle Avenue de la Présidence et
Avenue Georges Pompidou
BP. 3210 LOME-TOGO
Tél. : (228) 22 20 63 60 / 22 23 29 00
Fax: (228) 22 21 47 30
E-mail :cfe@cfetogo.org (link sends e-mail) / Site Web: www.cfetogo.org (link is external)
Remarque : les trois écritures précédentes peuvent être regroupées en une seule si elles
se réalisent le même jour, de la manière suivante.
N° N° Montants Montants
Dates, intitulés et libellés
Débités Crédités débités crédités
4613 Capital
1012 Capital
Saisie de la promesse d’apport
Régularisation du capital
Remarque : lorsque la constitution de la société est sous seing privé on peut débiter directement
le compte de trésorerie (5) à la place de 4732 (si les apports ne sont pas versés entre les mains
du notaire).
En plus de ces écritures de promesse et de libération, on ajoutera celle de la saisie des frais de
constitution.
5. Numéraires versés
4613
Réalisation des apports en numéraire
Régularisation du capital
4613 Capital
1012
Saisie de la promesse d’apport
Ou bien simplement :
109 Fraction non appelé
4613 Num. appelé +
1011 Nature Fraction non appelée
1012 Num. appelé+Nature
Saisie de la promesse
d’apport
Remarque :
Lorsque la constitution de la société est sous seing privé on peut débiter directement le compte
de trésorerie (5) à la place de 4732 (si les apports ne sont pas versés entre les mains du notaire).
En plus de ces écritures de promesse et de libération, on ajoutera celle de la saisie des frais de
constitution.
Application
Ou bien simplement :
109 Fraction non appelée
4613 Num. appelé + Nature
1011 Fraction non appelée
1012 Num. appelé+Nature
Saisie de la promesse d’apport
Application
B2.3.3.3 Libération anticipée
La loi autorise que les actionnaires qui ont suffisamment de moyens puissent verser par
anticipation.
NB : Par application du postulat de l’entité, les écritures passées dans les SNC, SARL et
SA demeurent identiques. Il faut seulement distinguer deux situations :
- Cas où la libération est intégrale
- Cas où la libération est fractionnée
Application
Application
B2.3.4.3 La défaillance
Certains actionnaires, malgré les multiples rappels et la mise en demeure ne réalisent pas leur
apport à l’expiration du délai. Dans ce cas, la société procède sans aucune autorisation à la vente
de leurs actions :
- soit en bourses, si les actions sont cotées ;
- soit dans le cas contraire, aux enchères publiques par un huissier ou un notaire.
Ecritures de défaillance
4617 Montant
467 défaillant Montant défaillant
Déclaration de la défaillance
521 Prix de vente
4617 total Prix de vente total
Cession des titres
1012 Montant
1013 défaillant Montant défaillant
Reclassement du capital
631. Frais de cession
4011 Frais de cession
Saisie des frais de cession des titres
4011 Frais de cession
5. Frais de cession
Règlement des frais
4617 Total imputé
7078 Frais imputés
7713 Intérêts de retard
781 Autres frais
Imputation des frais et intérêt de
retard
B2.4.1 Engagement
Il s’agit des frais de publicité, publication ; des droits d’enregistrement et des frais d’honoraire.
Ils se comptabilisent comme suit :
Si les frais ont été engagés par le notaire, il faut procéder au règlement comme suit :
4732 Frais engagés TTC
5. Frais engagés TTC
Règlement des frais
Application (le chargé du cours prévoit une application pour chaque partie)
En définitive, les écritures de constitution se résument comme suit quel que soit la société :
Deux cas peuvent donc se présenter :
- La libération intégrale du capital,
- La libération fractionnée du capital.
D. 4454 → TVA sur 6xx sauf 646 Lorsqu’on parle de frais de constitution sans précision,
D. 5xx → Net ou solde ou encore ils sont saisis dans 6324 « Honoraires des prestations
reliquat réglementées ».
D. 6271 → Annonces et insertions
D. 6324 → Honoraire Dans le silence du sujet, le traitement des frais doit se
D. 6325 → Frais d’acte faire avec la TVA. Les montants étant considérés
D. 646 → Droit d’enregistrement comme hors TVA. Taux 18%
Promesse d’apport
Lors des appels ultérieurs, les actionnaires ont généralement un mois pour faire la libération
(statuts). Après ce mois, ils sont considérés comme retardataires ou défaillants après la mise en
demeure sans effet (un mois aussi). Un actionnaire peut faire aussi des versements anticipés.
(1) Il s’agit de certaines situations ou certains cas : Les autres situations (cas) lors de la
réalisation des appels ultérieurs sont entre autres ; les écritures d’appel et d’exigibilité
restant inchangées :
AUTRES SITUATIONS :
1- Existence d’anticipations antérieures : pas d’anticipations nouvelles et pas
d’absences
Y, devenu défaillant
D. 1012 → Fraction D. 4617→ Intérêts de retard + D. 4617→ Solde ou reliquat
défaillante ∑Frais
C. 5xx → Solde ou reliquat
C. 1013 → Fraction C. 7713 → Intérêts de retard
défaillante C. 7078 → Autres frais Règlement du solde au
C. 781 → Frais de vente défaillant
Reclassement du capital
Imputation des frais et IR
Solde à régler au défaillant = Prix de cession des actions - (Montant défaillant + frais
et Intérêts imputés)
D. 521/531 → Prix de cession – Frais NB : Les intérêts de retard sont calculés à partir du dernier délai
fixé pour la libération (date de jouissance) jusqu’à la date de
D. 6311 Frais cession des titres en cause. A défaut de ce délai, ils sont calculés
à partir de la date de l’appel.
C. 4617→ Prix de cession Pour éviter les régularisations partielles, on fait une
régularisation unique après le traitement des retards et
Cession des actions avec prélèvement défaillances.
direct des frais
Gain brut = Prix de vente – valeur à l’appel du nième/4 ⇨ Résultat = Gain brut – Frais et Intérêts
de retards
NB : Les titres de participation entrent en patrimoine au coût d’achat alors que ceux de
placement entre au prix d’achat.
Introduction
Compte tenue de certaines particularités de la réglementation fiscale, il n’y a généralement pas
identité entre « résultat comptable » et « résultat fiscal ».
On réintègre ainsi les charges prises en compte lors du calcul du résultat comptable mais qui ne
sont pas déductibles fiscalement, et à l’inverse, certains produits incorporés dans le résultat
comptable alors que fiscalement ils ne doivent pas l’être seront retranchés.
Le résultat fiscal sert donc de base imposable pour le calcul de l’impôt sur les sociétés (IS). Et
ce résultat net ainsi calculé fait objet de répartition.
Le taux de l’impôt sur les sociétés est de 27% pour toutes les sociétés selon la loi de finance
gestion 2020.
Dans le cas d’une perte, l’impôt à payer est calculé forfaitairement à partir du chiffre d’affaires
TTC du dernier exercice clos. Il s’agit de l’impôt minimum forfaitaire (IMF). Son taux est de
1%. En aucun cas, son montant ne peut être inférieur à 600 000 F CFA pour les contribuables
au régime normale d’imposition.
LA LIQUIDATION DE L’IMPOT
La liquidation de l’impôt aura lieu lorsque l’impôt réel de l’exercice sera connu. Il est aussi
arrondi au millier de franc inférieur.
- Si l’impôt réel est inférieur à la somme des acomptes versés, on parlera de crédit
d’impôt ;
Exemple :
Une entreprise calcule l’impôt de l’exercice 2020, le 20/02/2021. Le bénéfice comptable est
de 14 800 000. Les déductions et réintégrations s’élèvent respectivement à 1 500 000 et
3200 000.
TAF : Déterminer l’impôt sur les sociétés de l’exercice 2020 de cette entreprise et en déduire
le résultat net.
LE PRINCIPE DE COMPTABILISATION
Lors du versement des acomptes, de la détermination et la liquidation de l’impôt calculé, on
passe :
D. 4492 → Acompte D. 89 → ISN
C. 521 → Acompte C. 441 → ISN
Versement du n ième
acompte (quatre écritures) Saisie de l’IS calculé
D. 441 → ISN D. 441 → ISN
C. 4492→∑Acomptes C. 4492→ ISN
C. 521 → Solde Liquidation si IS ≤ ∑ Acomptes
Liquidation si IS calculé > ∑Acomptes
Remarques
On note dans certains cas
- Actions prioritaires
Ce sont des actions qui jouissent d’un certain avantage par rapport à toutes les autres dans la
répartition du bénéfice ou du boni de liquidation.
- Dividendes cumulatifs
Les statuts peuvent prévoir que dans l’hypothèse d’un premier dividende inférieur au taux
prévu, un rattrapage soit effectué au cours des exercices ultérieurs.
La mise en paiement des dividendes doit intervenir dans un délai de neuf mois après la clôture
de l’exercice.
C1.4 Report à nouveau
Lorsqu’en fin d’exercice, le résultat est déficitaire, il est reporté à nouveau, dans la perspective
d’un prochain résultat bénéficiaire. Il s’agit du RAN débiteur. Mais aussi le reliquat après la
répartition du bénéfice est placé en report à nouveau. Il s’agit du RAN créditeur.
C2 Calcul du montant des éléments entrant dans la répartition du résultat
C2.1 Réserves obligatoires
C2.1.1 Réserves légales
- Le montant de la dotation à la RL représente 10% du résultat net, s’il n’y a pas de RAN
antérieur ou si le RAN antérieur est créditeur. RL = Résultat net × Taux de 10%
- Son montant est de 10% de la somme déterminée après avoir déduit du résultat net, le RAN
antérieur débiteur. RL = (Résultat net – RAN antérieur débiteur) × Taux de 10%
Ce résultat, c’est-à-dire la RL n’est retenu que lorsque :
[(Cumul RL Bilan(n-1) + RL calculée) – Capital / 5] ≤ 0.
Lorsqu’il a risque de dépassement du plafond sachant que le cumul de la RL ne peut être
supérieur au 1/5 du capital, on se limite à une dotation complémentaire. On a donc :
[(Cumul RL Bilan(n-1) + RL calculée) – Capital / 5] ˃ 0 ⇨
RL = [(Capital / 5) – Cumul RL Bilan(n-1)]
C2.1.2 Réserves statutaires
Elles sont prévues par les statuts, mais leur montant est déterminé en Assemblée Générale (AG),
sur proposition du conseil d’Administration (CA)
C2.1.3 Réserves réglementées
Elles sont fournies dans l’évaluation
C2.2 Réserves facultatives
AFFECTATIONS
4- Affectation aux réserves :
- Réserves légales D
- Réserves statutaires E
- Réserves réglementées F
- Autres réserves G
5- Dividendes
- Intérêts statutaires H
- Super dividende I
6- Autres répartitions J
7- Report à nouveau courant K
TOTAUX T T
►Décision d’affectation
Date d’affectation
1309 Bénéfice net à
répartir
139 Bénéfice net à
répartir
Suivant décision
d’affectation
► Affectation
Date d’affectation
4621 Montant du résultat
OU déficitaire
1291
1309 Montant du résultat
déficitaire
Affectation du résultat
Application de l’enseignant
INTRODUCTION
Au sein d’une société, la valeur des titres sociaux (parts sociales ou actions) augmente ou
diminue selon les activités qu’elle réalise. Le capital social de ces sociétés peut également
augmenter ou diminuer.
ou
N : nombre d’actions
𝑫
Vf × i = D ⇨ Vf =
𝒊
Dans ce cas, Vf × i = DM ⇨ 𝐃𝐌
Vf =
𝐢
D1.4 Méthode fondée sur la base de la valeur de rendement (Vr)
C’est le capital qui placé, à un taux donné produirait un intérêt égal au dividende moyen et
réserve moyenne revenant à chaque action.
À la différence de la valeur financière, la valeur de rendement prend en compte le dividende
moyen et le bénéfice non distribué ou reporté par titre.
D1.5 Méthode fondée sur la base de la valeur boursière des titres côtés
Lorsque les titres sont cotés, leur valeur réelle est donnée par la bourse des valeurs. Cette valeur
boursière est fonction de la loi de l’offre et de la demande.
D2 Calcul de la valeur des titres sociaux
D2.1 Valeur mathématique comptable
D2.2 Valeur mathématique intrinsèque
D2.3 La valeur financière
D2.4 La valeur de rendement
APPLICATION 1
Le dividende attribué à la fin de l’exercice 2014 est de 2400F.
Le capital social est composé de 600 actions et les réserves s’élèvent à 750 000. Le taux
d’intérêt est de 8%.
T.A.F
1- Calculer la valeur financière des actions
2- Calculer la valeur de rendement de l’action
APPLICATION 2
Une S.A a versé des dividendes suivants : 420 ; 360 ; et 630 respectivement en 2012, 2013 et
2014.
Le taux de placement envisagé est de 10%.
TAF : Calculer la valeur financière de l’action
En supposant que cette S.A soit composée de 2000 actions et que les dotations aux réserves ont
été de 370 000 en 2012 ; 250 000 en 2013 et 430 000 en 2014 ; calculer la valeur de rendement.
Application de l’enseignant
INTRODUCTION
Les opérations d’augmentation du capital sont des mesures de financement ou de restructuration
des entités.
N.B :
− la prime d’émission ou la prime d’apport est intégralement versée à la date de
l’augmentation du capital ;
− la différence entre la valeur mathématique avant augmentation et la valeur
mathématique après augmentation est appelée droit préférentiel de souscription (ds) ou
droit d’attribution (da).
- Cas de la SA
L’augmentation de capital dans les S.A ne peut se faire que lorsque certaines conditions sont
remplies :
- l’ancien capital doit être entièrement libéré ;
- la décision de l’augmentation de capital doit être prise par la majorité des membres de
l’AGE ;
- la prime d’émission doit être intégralement versée quelque soit la fraction du capital
appelée.
N.B : Les modalités d’augmentation du capital sont les mêmes que celles de constitution sauf
que pour le schéma d’écriture, la partie ou fraction appelée doit être encaissée de même que la
prime avant l’écriture de promesse.
E2.3 Augmentation du capital par conversion des créances sur la société (dettes) en
parts sociales
C’est le cas des créanciers de la société qui désirent devenir associés. Le créancier qui devient
associé de la société doit apporter une prime appelée « prime de conversion ». Il en est de
même pour les obligations convertibles en action.
Avec
AA : Nombre d’actions anciennes
AN : Nombre d’actions nouvelles ;
AG : Nombre d’actions gratuites.
D. 4732 / 5xx →Total collecté D. 109 → Fraction non appelée D. → Eléments actifs apportés
D. 4613 → N’2×PE
C. 4615→Fract° Num appelée + D. 4615 → Num appelé + Pe C. Eléments passifs apportés
Pe C. 4613→ N’2×PE
C. 4616→Versement anticipé C.1011→ Fraction non appelée
C.1012→ N’2×VN Réalisation des apports en
Versements reçus sur C.1013→ Fraction num appelée nature
augmentation du capital C.1051 → Pe = (PE – VN) N’1 D. 4454 → TVA sur 6xx sauf
C.1052→ Pa = (PE – VN) N’2 646
D. 5xx → Solde
Augmentation du capital D. 6xx → Frais HT
E3.4.1 Successive
Les écritures seront passées dans l’ordre de l’augmentation.
E4.2 Simultanée
L’ordre de passation des écritures importe peu.
𝐕𝐌 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 – 𝐏𝐄
ds = VM avant – VM après ou ds = х𝑨𝑵 ou encore ds =
𝐀𝐀+𝐀𝐍
𝑨𝑵
(𝑽𝑴 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 − 𝑷𝑬)
𝑨𝑨+𝑨𝑵
Pour le 1er appel, la somme à débourser (S) est donnée par la formule (ce calcul peut être
également fait chez un actionnaire quelconque) :
APPLICATION 4
APPLICATION 5
La S.A.R.L « ALPHA » augmente son capital par émission de 600 parts au prix de 6 500F de
valeur nominale 5 000F.
Certains anciens associés font apports des éléments suivants :
- Matériel de bureau 300 000
- Matériel informatique 400 000
- Marchandises 1 393 000
Le reste de l’augmentation est réalisé en numéraire par chèque bancaire.
T.A.F : Passer au journal les écritures d’augmentation de capital au 03/01/2014
APPLICATION 6
La SARL « EDZOVO » après plusieurs négociations avec son fournisseur SAM, arrive à
convaincre ce dernier qui accepte de devenir associé. Elle décide d’augmenter son capital le
10/01/2014 en convertissant la créance de SAM qui s’élève à 3 720 000. Le nominal de l’action
est de 15 000. Le prix d’émission est de 18 600.
T.A.F : Passer les écritures d’augmentation du capital.
APPLICATION 7
Une S.A au capital de 70 000 000 (7000 actions de 10 000) augmente son capital par émission
de 3000 actions de 10 000 souscrites au prix de 12 000 et par la création de 2000 actions
gratuites par incorporation d’une réserve de 20 000 000. Avant cette double augmentation du
capital, l’action était cotée à 36 000. Les actions de numéraire sont libérées du minimum légal
et les fonds sont déposés à la banque sur un compte ouvert au nom de la société. Date
d’augmentation de capital : le 02/01/2014.
T.A.F
1- Calculer le ds et le da
2- Passer les écritures relatives à cette double augmentation
APPLICATION 8
Reprendre l’application précédente en supposant que l’incorporation des réserves ait été faite
avant l’émission des actions de numéraire.
T.A.F : Calculer le da et le ds
APPLICATION 9
APPLICATION 10
La S.A « AVLAYA » au capital de 100 000 000 divisée en actions de 10 000 francs décide de
porter ce capital à 150 000 000. Les souscriptions sont ouvertes du 03/01/2014 au 31/01/2014.
Les renseignements reçus liés à la souscription des nouvelles actions sont consignés dans le
tableau suivant :
Yves Alex Ben Gbati Kodjo Maro Justin Totaux
Nombre d’actions
1 480 620 1 800 1 000 2 000 1 400 1 700 10 000
anciennes
Nombre d’actions
850 1 250 500 1 400 1 200 800 6 000
nouvelles
Le prix d’émission est fixé à 13 500 des réserves existantes ; les réserves existantes sont :
réserves légales 7 500 000 ; autres réserves 42 200 000.
T.A.F
1- Présenter le tableau de répartition des titres en faisant apparaître les actions souscrites,
à titre irréductible les aides non satisfaites. Les actions souscrites à titre réductible et les actions
définitivement souscrites.
2- Calculer le ds
3- Quelle somme totale déboursera BEN si le minimum légal a été appelé
4- Quelle somme totale déboursera BEN si le montant total a été exigé
5- Quelle somme totale déboursera Kodjo si c’est le minimum légal qui est demandé à
l’augmentation
6- Etudier la situation d’Alex
APPLICATION 12
La S.A « GADO» au capital de 200 000 000 (5000 actions de 40 000) libéré des 3/4, décide de
réduire son capital de moitié le 01/06/2014. La société n’appellera plus le dernier quart et
rembourse aux actionnaires le 3e quart libéré. Les actionnaires sont payés le 15/06/2014 par
chèque bancaire.
T.A.F : Passer les écritures nécessaires
APPLICATION 13
La S.A « ESSOFA » au capital de 100 000 000 divisé en actions de 20 000F a enregistré des
pertes successives s’élevant à 32 500 000 décide de réduire son capital en ramenant la valeur
nominale de 20 000 à 13 000 par annulation des pertes et en virant l’excédent dans le compte
de réserves facultatives.
T.A.F : Passer les écritures nécessaires