Vous êtes sur la page 1sur 84

Cours d’Analyse des Etats Financiers

Code EC : FC
Etudes Supérieures de Commerce

Licence 2
Semestre 2 (Tronc commun)
Durée : 30 h
Année académique 2019/2020

Pr Oscar ASSOUMOU MENYE

Chef de Département « Finance et comptabilité »


ESSEC, Université de Douala
BP. 1931 Douala
Cameroun
oscar_assoumou@yahoo.fr
Tél. (00237) 677767016 / 698875902

I - APPROCHE PEDAGOGIQUE

Le cours allie théorie et pratique dans la mesure où la Finance se doit d’aider le


manager à prendre des décisions cohérentes, opérationnelles et téléologiques.
L’accent est davantage porté sur les concepts qui donnent à l’étudiant l’intelligence
des situations que sur les techniques qui sont, par essence, mouvantes et éphémères.
Nous sommes convaincus que les premiers auront encore conservé force de vérité
sur plusieurs années, alors que les seconds, pour la plupart, auront sombré dans
l’oubli. In fine, l’enseignement se fait sous forme de cours magistral soutenu par les
travaux pratiques et les études de cas.
II - MODE D’EVALUATION

Le contrôle continu (30% de l’évaluation finale) peut être fait sous plusieurs
formes : devoir écrit individuel ou en groupes, exposés en groupes, éventuellement
interrogation orale en cas de nécessité.

Ce cours vise à fournir à l’étudiant des outils lui permettant de se familiariser à


l’environnement financier. Le domaine de la finance étant très hétéroclite et
hétérodoxe, nous avons volontairement opté pour l’étude de la création de la valeur.
Ainsi, l’étude des décisions et choix des investissements nous a-t-elle semblé
opportune et adéquate afin d’atteindre cet objectif pédagogique.

a) Objectifs de connaissance

- Savoir lire les états financiers (bilan, compte de résultat, les annexes) afin d’en
extraire la consubstantialité de l’entreprise

- Savoir analyser les principaux documents financiers de l’entreprise afin de


donner au décideur une visibilité aussi bien sur le court terme, le moyen terme
et le long terme sur les capacités intrinsèques de l’entreprise. Cela va des
perspectives de croissance, de développement et de création de valeur

- Le financier de l’entreprise comme le disent P. QUIRY et Y. LE FUR dans


VERNIMMEN 2020, est d’abord un commerçant qui doit acheter des capitaux et
assurer leur rentabilité. Ceci passe par une bonne connaissance de
l’environnement économique, du marché des capitaux et des perspectives de
création de valeur.

b) – Objectifs de compétence
Une fois les objectifs de connaissance précédemment évoqués sont atteints,
l’étudiant doit pouvoir être apte à :

- Opérer des choix stratégiques efficaces et efficients,

- Assurer le développement technologique de l’entreprise,

- Prendre conscience de l’importance que revêt la décision d’investir dans


l’entreprise,
- L’offre et la demande jouant en sens inverse, il va de soi que lorsque le prix de
l’argent augmente cela signifie que la demande des capitaux est supérieure à
l’offre de ces capitaux,

- Prix de l’argent et valeur des titres varient en sens contraire. Pour celui qui
cherche des ressources, le prix de l’argent est bien sûr un coût qu’il faut
minimiser pour maximiser la valeur du titre correspondant à ce Financement
(QUIRY P. et Y. LE FUR).
Sommaire :

INTRODUCTON GENERALE
CHAPITRE 1 : EQUILIBRE FINANCIER ET RENTABILITE DE L'ENTREPRISE
I – CONNAISSANCE DU BILAN
A – Bilan fonctionnel
B – Bilan financier
II – ETUDE DESCRIPTIVE DU COMPTE DE RESULTAT
A) Approche PCG
B) Approche CDB
III – DE L'ETUDE DE L'EQUILIBRE FINANCIER A L'ETUDE DE LA RENTABILITE
A) Entre bilan fonctionnel et bilan financier, quel choix opérer?
B) La rentabilité implique t-elle l'équilibre financier de l'entreprise?
C) Etude de quelques ratios de l'équilibre et de la rentabilité de l'entreprise
CHAPITRE 2 : ETUDE DU FONDS DE ROULEMENT NORMATIF (FRN)
I – FONDS DE ROULEMENT FINANCIER (FRF)
II- FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL
II – DIFFERENCE ENTRE LES DEUX (02) FONDS DE ROULEMENT

CHAPITRE 3 : ETUDE DU TABLEAU DE FINANCEMENT


I- PRINCIPES DE BASES
II- APPLICATIONS CONCRETES
III- TABLEAUX PLURIANNUELS DES FLUX FINANCIERS

Fiche de progression du cours (30h)


Séquences

Thèmes développés

Durée

01

02

03

04

05

06
CHAPITRE 1 : EQUILIBRE FINANCIER ET RENTABILITE DE L'ENTREPRISE

I – CONNAISSANCE DU BILAN

A – Bilan fonctionnel

B – Bilan financier

II – ETUDE DESCRIPTIVE DU COMPTE DE RESULTAT

A) Approche PCG

B) Approche CDB

III – DE L'ETUDE DE L'EQUILIBRE FINANCIER A L'ETUDE DE LA RENTABILITE

A) Entre bilan fonctionnel et bilan financier, quel choix opérer?

B) La rentabilité implique t-elle l'équilibre financier de l'entreprise?

C) Etude de quelques ratios de l'équilibre et de la rentabilité de l'entreprise

CHAPITRE 2 : ETUDE DU FONDS DE ROULEMENT NORMATIF (FRN)


I – FONDS DE ROULEMENT FINANCIER (FRF)

II- FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL

II – DIFFERENCE ENTRE LES DEUX (02) FONDS DE ROULEMENT

CHAPITRE 3 : ETUDE DU TABLEAU DE FINANCEMENT

I- PRINCIPES DE BASES

II- APPLICATIONS CONCRETES


III- TABLEAUX PLURIANNUELS DES FLUX FINANCIERS

05h

05h

05h

05h

05h

05h
Références bibliographiques
1. AFTALION F.(1989), Les taux d’intérêt, PUF ;
2. ALBOUY M.(1994), Financement et coût du capital des entreprises, 2e
éditions, Eyrolles,
3. BARBERIS N.(1997), «Asset allocation ─ have investor got it wrong ? »
Financial Time, 30 juin.
4. BABUSIAUX D.(1990), Décisions d’investissement et calcul économique dans
l’entreprise, Economica ;
5. BARREAU J. & DELAHAYE J.(2001), Gestion financière, manuel et
applications, DECF, Epreuve n°4, 10e édition.
6. BITO Ch.(1988), La gestion obligataire, Dalloz, 2e édition,
7. BODIE Z., KANE A., MARCUS A.J.(1992), Essentials of investments, Irwin ;
8. BOISSONADE M.(1993), Mathématiques financières, Armand Colin.
9. BONNEAU P., WISZNIAK M.(1993), Mathématiques financières
approfondies, 5e édition, Dunod ;
10. BRENNAN M., CHORDIA T., SUBRAHMANYAM A.(1998), “Alternative
factor specifications, security characteristics, and the cross section of expected
stock returns”, Journal of Financial Economics, vol.49, pp. 345-373.
11. CHARREAUX G.(1991), Gestion Financière, DECF, Epreuve n°4, Collection
« comptable » dirigée par Maurice COZIAN, Litec,.
12. DALBARADE J.M.(1990), Mathématiques des marchés financiers, Editions
Eska ;
13. DEVOLDER P., (2015), Mathématiques financières, Pearson Education, 2 e
édition, 27 juin, 376 pages
14. DIMSON E., MARSH P., STAUNTON M.(2000), « The Millennium Book : a
century of investment returns », ABN Amro/LBS,.
15. DUMAS B., ALLAZ B.(1995), Les titres financiers, Economica.
16. FAMA E., FRENCH K.(1992), « The cross section of expected stock returns,
Journal of Finance, vol.47, pp. 427-465, juin;
17. FAMA E., MILLER M.(1972), The theory of finance, Holt, Rinehart Winston,
18. GILLET P.(1999), L’efficience des marchés financiers, Economica,.
19. GINGLINGER E., HASQUENOPH J-M (1995), Mathématiques financières,
Economica, coll. « Gestion Poche »,
20. HAMON J., JACQUILLAT B.(1999), « Is there value-added information in
liquidity and risk premiums ? », European Financial Management, vol.5, pp.
369-393.
21. HAUGEN R.A.(1986), Modern investment theory, Prentice-Hall,
22. HUSSON B., JORDAN H.(1988), Le choix des investissements, Demas.
23. IBBOTSON R.B. & SENQUEFIELD R.A.(1986) « Stocks, Bonds and
Inflation”, Yearbook, Ibbotson Associates, Chicago.
24. JACQUILLAT B, SOLNIK B.(1990), Marchés financiers : gestion de
portefeuille et des risques, Dunod.
25. LINTNER J. (1965), The Valuation of Risk Assets and The Selection of Risky
Investments in Stock Porfolios and Capital Budgets, Review of Economics and
Statistics, 47 : 13-37, february.
26. MASIERIE W. (1994), Mathématiques financières, 6e édition, Sirey,
27. MASSAL M.(2004), Mathématiques financières ─ Questions et exercices
corrigés, Economica, 314p.
28. MARKOWITZ H.(1952), « Portfolio selection », Journal of Finance, vol.7,
pp.77-91, mars  ;
29. MOLEY E.(2000), « Le modèle de rentabilité à trois facteurs : une application
sur le marché français », Banque et Marchés, pp.22-32, janvier-février.
30. MOURGUES N.(1994), Le choix des investissements, Economica.
31. MOURGUES N.(1993), Financement et coût du capital de l’entreprise,
Economica.
32. MOURGUES N.(1995), L’évaluation des investissements, Economica.
33. PIERMAY M., LAZIMI A., HEREIL O.(1998), Mathématiques financières,
Economica, 2e édition,
34. ROGER P.(1991), Les outils de la modélisation financière, PUF,
35. ROLL R.(1997) « A critique of the asset pricing theory’s tests ; Part 1 : on past
and potential testability of the theory », Journal of financial Economics, vol.4,
pp.129-179, mars.
36. SAUVAGE G.(1999), Les marchés financiers, entre hasard et raison : le facteur
humain, Seuil.
37. SHARPE W., ALEXANDER G.J.(1990), Investments, 4e édition, Prentice-Hall,
38. SHARPE W.(1964), « Capital Asset Prices : A Theory of Market Equilibrium
Under Conditions of Risk», Journal of Finance, vol.19, pp. 425-442, sept.
39. VERNIMMEN P. (2020), Finance d’entreprise, sous la coordination de P.
QUIRY et Y. LE FUR
Première partie : instruments et méthodes de base
de l’analyse financière
Chapitre 1 : L’EQUILIBRE FINANCIER DE
L’ENTREPRISE

Quelques rappels sur la notion d’équilibre

Il est d’usage pour un profane de confondre la finance des disciplines connexes (comptabilité, contrôle de
gestion, techniques quantitatives de gestion, statistiques, etc.) tant sa spécificité reste mal connue.

Ce exposé vise à donner au non spécialiste quelques outils pouvant lui permettre de :

1 – ne plus confondre la finance à ses disciplines sœurs ;

2 – savoir lire et analyser les états financiers de l’entreprise ;

3 – apprécier l’équilibre financier de l’entreprise.

Ces trois objectifs formeront l’ossature de notre contribution et vous permettront, nous l’espérons, de
prendre goût à une discipline aux contours parfois ambigus mais passionnants.

Section 1 : Prolégomènes sur l’équilibre financier de l’entreprise

Il est d’usage dans de nombreux manuels de finance d’opposer les approches fonctionnelle et patrimoniale
dans l’appréciation de l’équilibre financier de l’entreprise. Cette mise en opposition est généralement suivie
d’une vive critique des outils comptables dont on soupçonne la vacuité scientifique, et des outils financiers
dont on reproche l’extrême rigidité. D’une manière générale, la tendance actuelle est à la suspicion de la
validité des calculs comptables et à une inflexion du système financier de finalisation. Nous allons montrer
que cette opposition des méthodes n’est pas trop justifiée. Pour nous, les deux types d’approches procèdent
du même raisonnement : apprécier la situation financière de l’entreprise, autrement dit, vérifier si
l’entreprise est saine et prospère. En effet, les approches fonctionnelle et financière ne sont pas
mutuellement exclusives, elles présentent chacune un intérêt à condition que les règles d’évaluation soient
correctes et donnent, sous ces conditions, des compléments d’information utiles.

Précisément, la question de la validité des règles d’évaluation ne sera pas abordée ici tant les discussions y
afférentes dépassent largement le cadre de notre propos. Il est évident que le nouveau système comptable
OHADA, malgré ses avancées, présente encore des lacunes préjudiciables à la pertinence des informations
fournies. Malgré cette réserve, nous supposons que les règles d’évaluation sont correctes et nous nous
centrerons sur le raisonnement suivi par les deux approches dans leur appréciation de l’équilibre financier
de l’entreprise. Nous nous appuierons sur quelques monographies pour étayer notre raisonnement et montrer
la nécessaire adoption d’un processus intégrateur dans l’analyse de l’équilibre financier de l’entreprise. Sur
ce, nous exposerons sur un premier point les démarches traditionnelles d’évaluation de l’entreprise (1),
ensuite nous nous positionnerons par rapport au débat opposant les approches fonctionnelle et financière (2)
nous terminerons par la présentation des études de cas.

1. Les approches traditionnelles d’appréciation de l’équilibre financier de l’entreprise

Il est d’usage d’apprécier la structure financière de l’entreprise suivant une approche fonctionnelle ou
patrimoniale. L’appréciation de la structure financière permet principalement d’évaluer la bonne adéquation
entre moyens économiques et ressources financières, mais aussi l’indépendance financière de l’entreprise,
sa solvabilité et sa liquidité. L’élément central permettant de l’apprécier est le bilan. Or il n’existe pas une
lecture du bilan, mais des lectures du bilan. Chaque analyste, suivant ses ambitions et ses objectifs,
privilégiera telle lecture au détriment de telle autre. D’un outil aux vertus supposées univoques, on aboutit à
un outil protéiforme et multidirectionnel. Pour se prêter à l’analyse, le bilan comptable doit être remanié ou
corrigé de manière à convenir à ces différentes approches. Cependant, il demeure une difficulté quant à la
fiabilité de chacune de ces approches et des conclusions y afférentes.

A un moment donné, l’entreprise est amenée à avoir une idée précise de son patrimoine, soit à des fins de
croissance ou de développement, soit en vue de recourir aux financements externes. L’évaluation de son
patrimoine variera selon qu’on applique une approche interne ( celle du bilan fonctionnel) qu’une approche
externe (celle du bilan financier). Cette dernière, plus ancienne, se préoccupe surtout du risque d’illiquidité
ou d’insolvabilité de l’entreprise, alors que la première, plus récente, s’inscrit dans une perspective de
continuation de l’activité de l’entreprise. Les deux approches s’opposent donc non seulement au niveau de
leurs finalités, mais aussi au niveau de leur mise en œuvre.

Notre préoccupation ici consiste à savoir si cette différenciation originelle implique à elle seule les
divergences d’analyse souvent constatées. Si non, est-il possible d’intégrer les deux démarches en vue de
dégager des éléments d’appréciation homogènes et univoques ? Pour répondre à ces préoccupations, nous
nous attelons à présenter succinctement les deux approches évaluatives de l’équilibre financier de
l’entreprise, ensuite, nous tenterons, à la lumière des études de cas, de montrer en quoi, la dichotomisation
originelle est réductrice malgré une conflictualité nécessaire.

1.1- L’approche interne ou fonctionnelle

Souvent assimilée à l’approche du gestionnaire, elle cherche à dégager du bilan des masses significatives
des réalités économiques, des agrégats qui expriment d’une part les moyens de fonctionnement, d’autre part
les ressources qui les couvrent. C’est en fonction d’une activité que l’entreprise se dote d’un outil productif
ou d’un patrimoine. L’activité générant un besoin de financement en plus de cet outil (BFRE), le
gestionnaire doit rechercher la façon de couvrir le capital économique (actif immobilisé + Besoin en Fonds
de Roulement d’Exploitation (BFRE)). Il en ressort une double problématique : celle de la pertinence du
financement du capital économique et celle de l’adéquation du capital économique à son niveau d’activité.

L’approche fonctionnelle procède donc à une analyse en terme d’emplois-ressources du bilan et découpe
ceux-ci en fonction des cycles (investissement, financement, exploitation). Le BFRE est l’élément central de
cette approche car c’est en fonction de cet élément que le fonds de roulement (FR) est déterminé. Il s’agit en
quelque sorte d’une lecture horizontale du bilan puisqu’elle repose sur le principe d’une adéquation
ressources durables/emplois stables. Une seconde approche fonctionnelle appelée « bilan pool de fonds »,
vise quant à elle à mettre en évidence l’origine des fonds destinés au financement de l’actif économique. Le
« bilan pool de fonds » présente en face du capital économique de l’entreprise un pool de fonds distinguant
les ressources propres internes, les ressources propres externes et les dettes financières.

L’objectif de l’approche fonctionnelle est de vérifier le correct équilibre entre des masses significatives de
fonctions économiques (investissement, financement, exploitation), de façon à apprécier la bonne gestion de
la structure financière. Naturellement, pour mettre en évidence ces grandes masses, plusieurs reclassements
et retraitements sont effectués, touchant à la fois à l’actif et au passif. Il existe parfois des recommandations
divergentes qui impliquent l’appréciation de l’analyste. Le principe est d’affecter le poste concerné dans la
masse où sa signification économique est la plus pertinente compte tenu des informations disponibles.

Une fois obtenu le bilan fonctionnel, il devient possible d’en faire l’analyse en rapprochant les masses qui le
constituent. Cette analyse s’appuie sur la structure des emplois et des ressources, de leur adéquation et
suppose une norme d’équilibre : « le long terme doit couvrir le long terme ». Le raisonnement part du cycle
d’exploitation et du besoin de financement qui en découle (le BFRE). Dans une perspective de continuité
d’exploitation, ce besoin se renouvelle en permanence et constitue ainsi un emploi stable qu’il est naturel de
financer par une ressource durable. Les emplois et ressources hors exploitation constituent ainsi le Besoin
en Fonds de Roulement Hors Exploitation (BFRHE)) et regroupent ainsi des éléments acycliques,
hétérogènes et marginaux. Ces éléments n’ont aucune signification économique mais viennent alourdir ou
alléger la trésorerie.

L’approche pool de fonds, toujours économique, permet de dégager dans les emplois le capital économique,
générateur d’activité et de résultat ; de présenter l’ensemble des ressources quelles qu’en soient l’origine ou
l’échéance, destinées à financer les emplois. Cette approche tente d’améliorer les critiques faites à
l’approche horizontale en excluant le principe d’affectation des ressources durables aux emplois stables. Ici,
la lecture du bilan est verticale. L’intérêt ici est de permettre les comparaisons entre composition des
emplois et niveau d’activité ou de résultat. L’approche permet de découper les emplois en fonction des
indicateurs retenus au compte de résultat. Par exemple, pour la rentabilité qui consiste à rapprocher un
résultat des moyens mis en œuvre pour l’obtenir, le résultat d’exploitation est rapproché du capital
économique pour évaluer la rentabilité économique. Cette approche permet enfin une lecture stratégique du
bilan : il ne s’agit plus de juger l’équilibre emplois-ressources, mais d’analyser l’évolution des composantes
dans les emplois (priorité à la stratégie industrielle ou financière, à la diversification, à la spécialisation ?) et
dans les ressources (arbitrages entre autofinancement et endettement).

1.2 - L’approche externe ou financière

Autant les approches fonctionnelles répondent aux préoccupations du gestionnaire, notamment l’adéquation
des emplois stables et ressources durables, l’approche financière quant à elle, répond à celles des banques.
Ces dernières cherchent à analyser l’activité de l’entreprise sous un augure immédiat, à travers une
hypothèse implicite de cessation immédiate de l’activité. Cette conception, ancêtre de la précédente, a été
dépassée par l’approche fonctionnelle que les banques essayent d’adapter à leurs besoins. Néanmoins, à
cause de la résurgence d’un taux très important d’échec de produits et de cessation d’activité, cette
approche est revenue d’actualité.

L’objectif premier de cette approche consiste à diagnostiquer le risque de faillite, plus précisément, le risque
d’illiquidité et d’insolvabilité à court terme de l’entreprise. Le bilan est donc présenté en terme d’exigibilité
et de liquidité croissantes. Le critère de distinction entre haut et bas du bilan est l’échéance à un an. La
différence entre ressources durables nettes et les emplois stables nets ou entre actif circulant (ou à moins
d’un an) et dettes à court terme (exigibles à moins d’un an) permet d’obtenir le fonds de roulement
patrimonial.

Si FR>0, c’est-à-dire l’actif circulant > aux dettes à court terme, l’entreprise est supposée saine. Autrement
dit, la réalisation par cette entreprise de son actif à moins d’un an peut lui permettre de faire face à ses
échéances à moins d’un an.

Le fonds de roulement financier (FRF) est un indicateur de solidité financière. C’est l’excédent des actifs à
moins d’un an sur les passifs à moins d’un an. Il indique aux débiteurs que les proches rentrées financières
devraient permettre à l’entreprise de rembourser les sommes dues. Le fait que le ratio de liquidité (actif
circulant/ Dettes à court terme) doive être supérieur à un exprime la même chose. Ce ratio a souvent été
critiqué et des améliorations successives ont permis des déclinaisons spécifiques selon qu’on retire les
stocks (liquidité réduite) ou les stocks et les créances (liquidité immédiate). Malgré d’importants avantages
procurés par l’analyse par les ratios de liquidité, ces derniers constituent des éléments de comparaison (dans
le temps ou interentreprises) et ne permettent pas de porter un jugement sur la situation de trésorerie réelle
de l’entreprise.
S’agissant du ratio de liquidité générale par exemple, étant donné le caractère normatif de la notion de FR,
il exprime surtout le fonds de roulement financier qui n’est qu’une garantie sur la liquidité de l’entreprise ;
or la liquidité ne peut être valablement appréciée en se fondant exclusivement sur la notion de fonds de
roulement financier qui ne donne qu’une information partielle. Si le ratio est supérieur à 1 on dira que le
fonds de roulement est positif et négatif dans l’hypothèse inverse. En plus, ce ratio est statique et exprime
l’équilibre financier obtenu à la date de clôture du bilan. Or dans certaines situations, les entreprises
concourent à certains habillages de bilans pour plaire aux actionnaires ou à des opérateurs externes à
l’entreprise. Enfin, le numérateur de ce ratio ne reflète pas toujours le principe d’homogénéisation des
données. Par exemple, les stocks et en-cours ont des degrés de liquidité variables selon les entreprises et
sont parfois sujets à des évaluations différentes. De plus, la liquidité dépend beaucoup des cash-flows futurs
de l’entreprise ainsi que de ses engagements.

Les ratios amoindris, notamment les liquidités immédiate et réduite, présentent les mêmes inconvénients et
n’apportent qu’une information parcellaire dans la mesure où les variables qui influencent la trésorerie sont
trop disparates, nombreuses et fluctuantes au cours d’une période pour pouvoir être synthétisées par ces
ratios amoindris. Deux critères complètent cette approche :

(a) le poids relatif de l’endettement à long terme évalué par le rapport : Endettement à plus d’un an/capitaux
propres ou Endettement à plus d’un an /total passif. L’appréciation de ce poids relatif est fonction du
secteur et de l’activité de l’entreprise.

(b) la solvabilité globale de l’entreprise appréhendée :

- par le rapport Capitaux propres/Total passif (indique ce que l’entreprise possède dans ce qu’elle doit)

- ou à travers la notion d’actif net. Il s’agit alors d’évaluer comptablement le patrimoine de l’entreprise  :
Actif net = actif réel (actif réel-non valeurs) – Passif exigible (passif-capitaux propres). C’est un
indicateur de surface financière de l’entreprise, ce qui lui reste quant elle a honoré toutes ses dettes,
c’est-à-dire, sa garantie ultime. Même si certains spécialistes tendent à situer le ratio Actif net
comptable/Passif entre 20% et 1/3, la réalité peut conduire à des chiffres très différents.

Tout comme le bilan fonctionnel, le bilan financier s’obtient après un certain nombre de reclassements et de
retraitement. Poursuivant les objectifs de liquidité et de solvabilité, l’analyste n’intégrera que des éléments
réels par opposition aux non-valeurs. Ces dernières sont des postes d’actif correspondant soit à des
décalages entre l’imputation de la charge et le décaissement effectif, soit à des actifs fictifs sans valeurs en
cas de cession. Elles sont à écarter de l’actif et à déduire des capitaux propres. Ainsi, l’on obtient un bilan
supposé reflété le potentiel liquide immédiat de l’entreprise en cas de cessation d’activité.
Section 2. Dichotomisation nécessaire ou conflictualité excessive ?

Les développements précédents montrent une nette divergence des approches fonctionnelle et patrimoniale.
La première qualifiée d’interne, est utile à l’entrepreneur soucieux de rationaliser ses choix stratégiques.
Elle fait la part belle à la planification stratégique en tant qu’outil de pilotage et d’aide à la décision. Ainsi,
la confrontation entre emplois-stables et ressources-durables permet de voir, en cas de déséquilibre, s’il est
ponctuel ou permanent. A la simple lecture du bilan fonctionnel, l’on peut déjà voir les grandes orientations
de l’entreprise. Cependant, la non prise en compte du présent réduit fondamentalement la pertinence de
l’information obtenue du bilan fonctionnel. Intégrer les valeurs brutes peut être trompeur dans un
environnement inflationniste ou déflationniste. D’où la démarche légitime des financiers qui essayent
d’intégrer le présent en promouvant l’immédiateté de l’évaluation. Cette dernière pêche par la confusion qui
est faite entre date d’exigibilité et date de liquidité qui s’ajustent rarement dans la réalité ; laquelle montre
que les postes de fonds de roulement patrimonial ont des vitesses de rotation différentes ; donc, même
positif, le FRF n’écarte pas le risque de cessation des paiements à court terme.

Par contraste à l’approche fonctionnelle fondamentalement risquophile, l’approche financière est


risquophobe et statique, car menée à partir d’un document qui reflète le patrimoine à un moment donné.
Evaluer le patrimoine de l’entreprise à travers son actif net comptable conduit à une appréciation inexacte :
aucune correction en terme de  values n’est effectuée et certains éléments à traçabilité réduite ne sont pas
pris en compte.

Quoique poursuivant des objectifs différents, les approches interne et externe doivent converger quant à la
description de la réalité de l’entreprise. La dichotomisation qui les consacre semble à notre avis excessive.
Devrons-nous en venir à ostraciser la notion de fonds de roulement dans l’analyse à cause de son manque de
fiabilité ? Une telle démarche a déjà été envisagée et proposée par certains auteurs qui tentent de montrer
que l’équilibre financier ne peut véritablement s’apprécier que par une analyse des flux (nous verrons ces
développements plus loin).
Cas n° 1

Monsieur BAMSO, directeur commercial d’une PME de fabrication et de distribution de jouets, souhaiterait
avoir une idée sur son équilibre financier. Etant donné qu’il n’a aucune connaissance comptable, il fait appel
à un cabinet d’expertise comptable, dont le rôle consistera non seulement à étayer la situation financière de
l’entreprise, mais également à y apporter plus de lisibilité. Des conclusions y afférentes, il est possible que
l’entreprise change de donne, voire d’orientation. Vous êtes donc délégué par le cabinet comptable d’auditer
cette entreprise et de conseiller son directeur.

Bilan de l’entreprise au 31/12/N


Brut A et P Net
Immobilisations incorporelles 500 000 250 000 250 000 Capital et réserves 4 000 000
Immobilisations corporelles 10 000 000 2 000 000 8 000 000 Résultat (3) 950 000
Immobilisations financières (1) 500 000  500 000 Capitaux propres (I) 4 950 000
Actif immobilisé (I) 11 000 000 2 250 000 8 750 000 Provisions pour risques et 3 000 000
charges(II)
Stocks 1 000 000 200 000 800 000 4 000 000
Clients 3 000 000 900 000 2100 000 Dettes financières (4)(III)
Créances diverses(2) 1 200 000  1 200 000 1 500 000
Disponibilités 400 000 400 000 Dettes fournisseurs (5)(IV)
Actif circulant (II) 5 600 000 1 100 000 4 500 000
Charges à répartir (III) 200 000 200 000
Primes de remboursem. obl. 0 0
(IV) 0 0
Ecarts de conversion actifs (V)
Total Actif (I)+(II)+…+(V) 16 800 000 3 350 000 13 450 000 Total Passif (I)+(II)+…+(IV) 13 450 000
(1) : Dont 100 000 à moins d’un an
(2) : Dont 600 000 à plus d’un an
(3) : Dividendes prévus 400 000
(4) : Dont CBC : 1 000 000 et dettes à moins d’un an (hors CBC) : 500 000
(5) : Dont 500 000 à plus d’un an.

Travail à effectuer :
A partir du bilan ci-dessus et des multiples renvois :
 établir les bilans fonctionnel et financier correspondants ;
 calculer les éléments de l’équilibre financier
 conclure
I – objectifs et plan d’analyse

Le texte proposé fournit l’occasion de faire une révision exhaustive sur la manière dont on
peut apprécier l’équilibre financier de l’entreprise. En effet, deux principaux bilans, de
manière simplificatrice, permettent d’apprécier l’équilibre financier de l’entreprise. D’un côté,
le bilan fonctionnel, qui est élaboré dans une optique de continuation de l’activité, et le bilan
financier dont l’objectif est essentiellement de voir si l’entreprise répond aux objectifs de
liquidité et de solvabilité.

Cette première application est essentiellement initiatique. Elle exclut les développement
techniques approfondis relatifs aux traitement complexe des états financier, et donne
l’occasion à l’étudiant ou au praticien de comprendre progressivement et méthodiquement la
manière dont on peut apprécier l’équilibre financier de l’entreprise.

L’analyse est conduite en trois étapes :

- la confection du bilan fonctionnel ;

- la confection du bilan financier ;

- l’élaboration du tableau synoptique d’appréciation de l’équilibre financier de l’entreprise.

II – Eléments de corrigé

A – Le bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel procède à une analyse en terme d’emplois-ressources du bilan et
découpe ceux-ci en fonction des cycles (investissement, financement, exploitation) 1. Le
besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE) est l’élément central de ce bilan car c’est
en fonction de son niveau qu’on peut légitimement apprécier le fonds de roulement (FR). Il
s’agit en quelque sorte d’une lecture horizontale du bilan puisqu’elle repose sur le principe
d’une adéquation ressources-durables emplois-stables.

1
BARREAU J. & DELAHAYE J., Gestion financière : manuel et applications, Ep. n°4, Dunod, 8e édition,
1999, p.123.
Bilan fonctionnel au 31/12/N
Actif Montants Passif Montants
Emplois stables Ressources durables
- Immobilisations 500 000 Capital 4 000 000
incorporelles 10 000 Résultat 950 000
- Immobilisations corporelles 000
- Immobilisations financières 500 000 Provisions pour R et C 3 000 000
- Charges à répartir 200 000 DAP de l’actif 3 350 000
Total des emplois stables (1) 11 200
000 Dettes financières 3 000 000
Actif circulant
Stocks Total des ressources durables 14 300 000
Clients 1 000 000 (1)
Créances diverses 3 000 000
Disponibilités 1 200 000 Dettes à court terme 1 500 000
Total de l’actif circulant (2) 400 000 Dettes fournisseurs.
Total général (1)+(2) 5 600 000 1 000 000
16 800 Passif de trésorerie 2 500 000
000 Total des dettes à CT 16 800 000
Total général (1) + (2)
NB. Ici , il fallait penser à introduire en actif les charges à répartir sur plusieurs exercices, les
primes de remboursement des obligations et éventuellement les biens acquis par crédit bail.
Cette difficulté aujourd’hui n’est plus d’actualité, dans la mesure où le nouveau système
comptable OHADA intègre ces éléments au niveau de l’actif immobilisé du bilan.
Parallèlement, il ne faut pas oublier d’intégrer dans les ressources durables du passif, les
dotations aux amortissements et provisions de l’actif, y compris celles relatives au crédit bail,
ainsi que l’emprunt fictif équivalent au net du crédit bail.

A partir de ce bilan, nous pouvons déterminer les éléments de l’équilibre financier. Pour
rappel, ces éléments sont au nombre de trois :

- le fonds de roulement net global (FRNG) ou fonds de roulement fonctionnel, qui traduit la
différence entre les ressource durable et les emplois stables (ES) de l’entreprise. En d’autres
termes, c’est la partie des ressources durables (RD) qui concourt au financement de l’actif
circulant (AC). Cela veut dire implicitement qu’il doit être positif ;

- le besoin en fonds de roulement traduit la différence entre l’actif circulant hors trésorerie et
le passif rotatif hors trésorerie. Il peut être scindé en deux éléments : le besoin en fonds de
roulement d’exploitation (BFRE) et le besoin en fonds de roulement hors exploitation
(BFRHE).

- la trésorerie traduit la différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de


roulement. On la calcule aussi en prenant la trésorerie active (TA) moins la trésorerie passive
(TP).

Au regard de ce qui précède, nous aurons :

(1) FRNG = RD-ES  14 300 000 – 11 200 000 = 3 100 000 ou bien
FRNG = AC (y compris la TA) – Dettes à CT (y compris la TP)  5 600 000 – 2 500 000 =
3 100 000

(2) BFRNG = AC (T exclue) – Dettes à CT (TP exclue) = 5 200 000 – 1 500 000 = 3 700 000

(3) T = FRNG – BFRNG  3 100 000 – 3 700 000 = - 600 000


ou bien T = TA – TP  400 000 – 1 000 000 = - 600 000

Au regard des résultats obtenus, on peut conclure que l’entreprise est déséquilibrée car sa
trésorerie nette est négative. Cela signifie que son fonds de roulement, qui représente sa
sécurité financière, n’arrive pas à financer un important besoin en fonds de roulement évalué à
3 700 000.
Des analyses plus raffinées peuvent conduire à apprécier le niveau du besoin d’exploitation
car c’est son niveau qui devrait logiquement orienter le niveau de sécurité financière de
l’entreprise.

Nous aurons :
BFRE = ACE – DE ; 4 000 000 – 1 500 000 = 2 500 000

BFRHE = ACHE – DHE  1 200 000 – 0 = 1 200 000

On constate que le hors exploitation a un besoin en fonds de roulement non négligeable à


hauteur de 12 00 KF ; quasiment la moitié du BFRE.

Il s’avère donc manifestement que le besoin d’exploitation est important mais son niveau reste
en deça de celui du fonds de roulement.

L’entreprise devra donc voir s’il est opportun de financer le BFRHE. Des études plus
raffinées au niveau de la structure de production et de la politique commerciale de l’entreprise
permettent d’y apporter des réponses appropriées.

B – Le bilan financier
Autant le bilan fonctionnel est intéressant lorsqu’il s’agit d’apprécier la situation financière de
l’entreprise dans une optique de continuation de l’activité, autant le bilan financier aide à
appréhender l’entreprise sous un augure de cessation d’activité. L’objectif ici est de voir ce
que vaut réellement l’entreprise dans l’hypothèse (abusive peut-être) de cessation d’activité.
La démarche va donc consister à procéder à un certain nombre de retraitements et de
reclassements des postes du bilan comptable. De plus, l’on tiendra compte de l’horizon
temporel.
L’application des principes comptables conduit à corriger les valeurs historiques de façon à
les rapprocher des valeurs vénales en cas de dépréciation. Par exemple une provision pour
dépréciation des créances est évaluée par référence à la valeur vénale ou valeur de réalisation.
Cependant, les corrections pratiquées n’assurent pas, sauf exception, la convergence avec les
valeurs du marché et le bilan comptable ne permet qu’une évaluation approximative du
patrimoine de l’entreprise. Dès lors, s’impose la nécessité à des fins de garantie et de sécurité
de trouver un moyen de mieux évaluer le patrimoine de l’entreprise ou de mieux le traduire
dans le bilan. Le bilan financier est donc cette réponse sécuritaire apportée aux actionnaires et
créanciers pour lesquels le patrimoine représente la dernière garantie de leurs droits2.

Les étapes à respecter


2
EGLEM J.-Y., PHILIPPS.C.& RAULET C., Analyse comptable et financière, Dunod, 7e édition, 1999,
p.67 ;
(a) – la première consiste à construire le tableau des plus ou moins values qui permet de
réévaluer l’actif du bilan au regard des informations réelles ou du marché ;
(b) – le deuxième étape consiste à constituer le bilan liquidité en tenant compte de
l’horizon temporel de chaque poste.

Bilan financier correspondant au 31/12/N


Actif Net Passif Montants
Emplois stables Ressources durables
Immobilisations corporelles 8 000 000 Capital et réserves (3) 3 550 000
Immobilisations financières 400 000 Résultat après répartition.(4) 550 000
(1). 600 000 Provisions pour R et C 3 000 000
Créances diverses 9 000 000 Dettes à plus d’un an (5) 3 000 000
10 100 000
Actif circulant 800 000 Dettes à moins d’un an
Stocks 2100 000 Dettes à moins d’un an (6) 1 900 000
Clients 700 000 Passif de trésorerie 1 000 000
Créances diverses (2). 400 000 2 900 000
Disponibilités 4 000 000 13 000 000
13 000
000

(1) : 500 000 + 600 000 – 100 000  1 000 000 ;


(2) : 1 200 000 – 600 000 + 100 000  700 000
(3) : 4 000 000 – 250 000 - 200 000  3 550 000 ;
(4) : 950 000 – 400 000  550 000
(5) : 4 000 000 – 1000 000 – 500 000 + 500 000  3 000 000 ;
(6) : 1 500 000 + 500 000 – 500 000 + 400 000  1 900 000

FRF = RD – ES  10 100 000– 9 000 0000 = 1 100 000


ou bien AC- DACT  4 000 0000 – 2 900 000 = 1 100 000

BFR = 3 600 000 – 1 900 000 = 1 700 000

T = 1100 000 -1700 000 = - 600 000

Au regard des éléments du bilan financier, on constate que certes une trésorerie négative de
(600 000) mais un fonds de roulement qui n’est plus que de 1 100 000 F. Cette sécurité
financière amoindrie, par rapport à celle du bilan fonctionnel, provient du fait que le bilan
financier ne tient compte que des éléments réels ou susceptibles d’être transformés en
liquidités. C’est la raison pour laquelle on y enlève les actifs fictifs (non-valeurs).

Tableau comparatif des éléments fonctionnels et financiers

Approche fonctionnelle Approche financière


FR 3 100 000 1 100 000
BFR 3 700 000 1 700 000
T - 600 000 - 600 000

Conclusion.
Quelle que soit l’approche utilisée, la trésorerie reste la même. Néanmoins, l’approche
financière, parce quelle privilégie les objectifs de liquidité et de solvabilité, permet de mieux
apprécier les ressources et les emplois stables. Si le FRF est un élément pertinent en terme
d’analyse, il en va différemment du BFRF qui est privé d’une bonne partie des postes
d’exploitation et hors exploitation à cause des nombreuses opérations de correction et de
rectification. Il est donc prudent de considérer l’information générée par le BFRNG, car plus
global et mieux traducteur de la réalité.
In fine, l’entreprise est dans une situation de déséquilibre criarde ; le vrai niveau de trésorerie
émane du différentiel entre le FRF et le besoin en fonds de roulement fonctionnel, soit
-2 600 000 F.
Cas n°2 : Les bilans fonctionnel et financier

La société DARBY, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des radiocassettes,


aimerait connaître sa santé financière et vous remet à cet effet son bilan ci-contre (en KF) au
31/12/ N (avant répartition).

Renseignements complémentaires

Une expertise réalisée en fin d’exercice par un cabinet indépendant a abouti aux observations
suivantes :

- les provisions pour charges concernent un litige dont le dénouement est dans 11 mois ;

- la société distribue 60 % du résultat à titre de dividende pour l’exercice et le taux d’IS est
de 40%.

- les charges et les produits constatés d’avance peuvent être rattachés à l’exploitation alors
que les autres créances et dettes sont rattachables au hors exploitation.

- les terrains sont estimés à 2 000 000 F alors que le fonds de commerce subit une décôte de
500%  ;

- les frais de R & D concernent un projet dont les chances de succès sont quasi nulles ;

- 2/5 des frais de concessions, brevets, licence concernent un projet ayant de réelles chances
de succès ;

- le stock outil des produits finis est évalué à 2 000 000 F; les effets escomptés et non
échus sont de 600 000 F en N ;

- le 1er/04/ N, la société a acquis en crédit-bail une machine de 4 000 000 F, amortissable


sur 4 ans. Les intérêts annuels sont évalués à 280 000 F ;

- L’ECA est relatif à 90% aux emprunts et le reste aux dettes fournisseurs. L’ECP concerne
les créances clients ;

Travail à faire : A partir du bilan et des renseignements complémentaires :

(1) - établir les bilans fonctionnel et financier ;

(2) – conclure sur la situation financière de l’entreprise


Bilan au 31/12/N
Actif Brut A&P Passif Montants
Actif immobilisé : Capitaux propres
Immobilisations incorporelles - Capital social 38 000
- Frais d’établissement 100 50 - Prime de fusion, d’émission 700
- Frais de R&D 1 200 200 - Ecart de réévaluation 200
- Concessions, brevets, licences 500 150 - Réserves
- Fonds de commerce 600  Réserve légale 900
Immobilisations corporelles Réserves statutaires ou 190
- Terrains 32  contractuelles 700
- Constructions 800 14 Réserves réglementées 500
- Install. techn. mat et out. 44 900 Autres 850
industriels 900 11 - Report à nouveau 980
- Autres immobilisations 52 500 Résultat de l’exercice 80
corporelles 500 750 - Subventions d’investissement 210
Immobilisations financières (1) 5 000 - Provisions réglementées
- Participations 
- Prêts Total I 2 000
141 27 550 Total I 43 310
500
Actif circulant - Prov. pour risques et charges
- Stocks Provisions pour risques 20 000
- Matières premières 8 000 150 Provisions pour charges 14 000
- Produits finis 6 000 10 Total 2 34 000
- Marchandises 15 750 Dettes > 1 an
- Créances (2) 000 - Emprunts obligataires 12 000
- Clients et comptes rattachés 1 850 convertibles 15 000
- Autres 6 850 95 - Autres emprunts obligataires 29 500
- Créances diverses 7 895  - Emprunts établ. de crédit (1) 2 375
- VMP (3) 300  - Emprunts et dettes fin. divers
- Disponibilités 365  Dettes < 1an (2) 9 200
Charges constatées d’avance 80  - Fournisseurs et comptes rattachés 12 650
150 - Dettes fiscales et sociales 500
- Autres dettes 560
Produits constatés d’avance 500
Total II 44 640 2 855 Ecart de conversion passif
Total général 159 595
- Ch. à rép. sur plusieurs ex. (III) 900 (1) dont CBC et soldes créditeurs de 10 500
- Primes de remboursement des 2 000 banques 13 000
obligations (IV) 960 dont à moins d’un an 1 500
- Ecarts de conversion Actif (V) dont intérêts courus 5 250
(2) dont à plus d’un an
Total général = (I+II+III+IV+V) 190 30 405
000
(1) dont intérêts courus = 600 et à moins d’un an = 2 000
(2) dont à moins d’un an 7000
(3) dont à plus d’un an 100

Eléments de corrigé

1.Bilan fonctionnel de l’entreprise MATOUPIE au 31/12/N

Actif Montants Passif Montants


Actif immobilisé comptable 141 500 Capitaux propres 43 310
-intérêts courus sur immo. -600 DAP 30 405
financières 4 000 Dotations relatives au crédit-bail 750
Crédit-bail 900 Provisions pour risques et 34 000
CAR 2 000 charges 46 875
Primes de remboursement Dettes à long et à moyen terme -864
obligations 147 800 (a) 3 250
Emplois stables (I) 29 000 - ECA sur emprunt 157 726
Stocks 6 850 Emprunt fictif (net du crédit bail) 9 200
Créances 600 Ressources durables (I) -96
EENE -500 Fournisseurs et comptes rattachés 12 650
-ECP sur clients 150 - ECA sur fournisseurs 560
Charges constatées d’avance 36 100 Dettes fiscales et sociales 22 314
ACE (II) 7 895 Produits constatés d’avance 500
Autres créances 300 Dettes d’exploitation (DE) (II) 1 500
Créances diverses 365 Autres dettes 2 000
VMP 600 Intérêts courus 600
Intérêts courus sur immo. 9 160 Dettes hors exploitation (DHE) 10 500
Financières 80 (III) 11 100
ACHE (III) EENE
Disponibilités (IV) CBC
Passif de trésorerie (IV)
Actif total = (I) +(II)+(III)+(IV) 193 140 Passif total = (I) +(II)+(III)+ 193 140
(IV)

(a) Calcul des dettes à long et à moyen terme


Eléments Montants
Emprunts obligataires convertibles 12 000
Autres emprunts obligataires 15 000
Emprunts auprès des établissements de crédit 29 500
Emprunts et dettes financières divers 2 375
- CBC -10 500
- Intérêts courus - 1 500
Total 46 875

FRNG = RD-ES  157 726 – 147 800 = 9 926

BFRNG = AC (T exclue) – Dettes à CT (TP exclue) = 45 260 – 24 314 = 20 946

T = FRNG – BFRNG  9 926 – 20 946 = -11 020


ou bien T = TA – TP  80 – 11 100 = - 11 020

A ce niveau d’analyse, on peut conclure que l’entreprise MATOUPIE est déséquilibrée car T<
0. On peut mieux apprécier ce déséquilibre en analysant les éléments constitutifs du BFR. On
aura

BFRE = ACE – DE ; 36 100 – 22 314 = 13 786

BFRHE = ACHE – DHE  9 160 – 2 000 = 7 160

On constate que le BFRHE représente quand même plus de la moitié du BFRE. Il convient de
voir sur le plan interne les causes de cette situation et y apporter des solutions adéquates.

 Etablissons maintenant le bilan financier


Etablissement du tableau des plus ou moins values.
Valeurs réelles (VR) VNC Plus ou moins values
Frais de R&D 0 1 000 -1 000
Concessions, brevets 140 350 -210
Fonds de commerce 0 600 -600
Terrains 2 000 32 -30 800
Totaux 2 140 800
34 -32 610
750

Remarques
- Il est inutile d’introduire les frais d’établissement dans le calcul des plus ou moins values
car ce tableau ne concerne que les éléments d’actifs susceptibles d’être transformés en
liquidités. Cette remarque vaut aussi pour les primes de remboursement des obligations,
des charges à répartir sur plusieurs exercices ; et éventuellement les charges constatées
d’avance ;
- La décote de 500% ne peut se limiter qu’à 100% dans la mesure où la valeur du fonds de
commerce, dans le pire des cas, ne peut qu’être nulle ;
-
Bilan financier correspondant
Actif 31/12/ Passif 31/12/N
N
- Concessions, brevets… 140 Capitaux propres 43 310
- Terrains 2 000 - CAR -900
- Constructions 30 000 - Primes de remboursement… -2000
- ITMOI 41 000 - Dividendes -12 588
- Autres immo. corporelles 4 250 - Moins value -32 610
- Immobilisations financières 1 900 - Provision pour risque 20 000
- Crédit-bail 3 250 - DLMT 40 625
- Stock outil de PF 2 000 - Emprunt fictif 3 250
- Créances douteuses 5 800 Ressources durables (I) 59 037
- VMP>1an 100 Dettes non financières 17 200
Emplois stables (I) 90 440 Dettes financières < 1an 13 000
Stocks MP 7 850 Dividendes 12 588
Stock PF 3 990 Provisions pour charges 14 000
Stock marchandises 14 250 Total des dettes inférieures à un an 56 788
Clients 7 000 (II) 600
EENE 600 EENE 10 500
Créances diverses 300 CBC 11 100
VMP 265 Passif de trésorerie (III)
CCA 150
Immobilisations financières 2 000
Disponibilités 80
Total de l’actif circulant (II) 36 485

Total général (I) = (II) 126 925 Total général (I) + (II) + (III) 126 925
Chapitre 2 - Analyse de l’activité et des résultats de l’entreprise
Quelques rappels de cours
Autant le bilan qu’on vient de voir précédemment nous permet d’étudier l’équilibre financier
de l’entreprise, autant le compte de résultat nous permet d’en étudier la rentabilité.
Il existe deux lectures extrêmes du compte de résultat : la lecture comptable qui s’appuie sur
le PCG et la lecture financière axée sur le modèle de la centrale des bilans de la banque de
France.

La lecture comptable s’appuie sur le tableau des soldes intermédiaires de gestion et la CAF
qui nous donnent une idée sur la manière dont le résultat de l’entreprise a été constitué.

Rappels sur les calculs des soldes intermédiaires de gestion (SIG) et de la


CAF
Cascade des SIG Interprétation et commentaires
Vente de marchandises La marge commerciale est l’indicateur de gestion
- Coût d’achat des marchandises vendues indispensable et essentiel pour les entreprises commerciales.
= Marge commerciale La valeur ajoutée (VA) représente la richesse créée par
Production vendue l’entreprise du fait de ses opérations d’exploitation. Elle
+ Production stockée mesure le « poids économique » ou la puissance économique
+ Production immobilisée de l’entreprise et constitue le critère de taille le plus pertinent.
= Production de l’exercice D’un exercice à l’autre, le pourcentage de variation de la VA
Marge commerciale + Production de l’ex. est un bon indicateur de la croissance de l’entreprise.
- consommations en provenance des tiers L’EBE est ce qui reste de la VA après règlement des impôts,
= Valeur ajoutée taxes et charges de personnel. C’est en quelque sorte la
+ subvention d’exploitation ressource dégagée par l’entreprise du seul fait de ses
- impôts, taxes et versements assimilés opérations d’expl. En effet, l’EBE est indépendant du mode
- charges de personnel de financement, des modalités d’amortissement, des produits
= Excédent brut d’exploitation (EBE) et charges hors exploitation, de l’IS. Il ne dépend que des
+ Reprises et transferts de charges d’exploitat. opérations de production et de commercialisation et constitue
+ autres produits de ce fait un bon critère de la performance industrielle et
- Dotations aux amort. et provisions commerciale de l’entreprise.
- Autres charges Le résultat d’exploitation traduit la ressource nette dégagée
= Résultat d’exploitation par les opérations de gestion courante
Le RCAI mesure la performance de l’activité économique et
 Quote-part de résultat sur op. faites en commun
financière de l’entreprise
+ Produits financiers
- Charges financières Le résultat de l’exercice représente le revenu qui est
supposé revenir aux actionnaires. C’est à partir de ce résultat
= Résultat courant avant impôt (RCAI)
qu’est calculée la renta. financière de l’entreprise.
 Résultat exceptionnel
- Participation des salariés
- Impôt sur les bénéfices
= Résultat de l’exercice

Calcul de la capacité d’autofinancement


La CAF est égale à la différence entre le produits et les charges qui ont un dénouement monétaire. Les reprises
sur provisions par exemple sont inscrites en produits, mais ne s’ajoutent pas à l’EBE parce qu’il n’y a pas de
rentrée monétaire liée à ce produit comptable. La CAF peut aussi se calculer à partir du résultat net.
Méthode soustractive de calcul de la CAF Méthode additive de calcul de la CAF
EBE (ou insuffisance brute d’exploitation) Bénéfice net (ou perte nette)
+ Autres produits d’exploitation (1)
- Autres charges (d’exploitation) (2)
+ Transfert de charges + DAP
- Reprises sur amortissements et provisions
 Quote-part du rés. sur op. faites en commun
+ Valeur comptable des éléments d’actifs cédés
+ Produits financiers (1)
- Produits des cessions d’immobilisations
- Charges financières (2)
- Quote-part des subv. d’invest. virée au résultat de l’ex.
+ Produits exceptionnels (1) (3)
- Charges exceptionnelles (2) (4) = Capacité d’autofinancement
- Participation des salariés aux fruits de l’expansion. Cette méthode est à l’origine du calcul approximatif de la CAF souvent
- Impôt sur les bénéfices utilisé : CAF = Rnet + Dot. aux amts
La totalité de la CAF ne reste pas à la disposition de l’entreprise qui
= Capacité d’autofinancement
distribue une partie du bénéfice aux actionnaires sous forme de
(1) sauf reprises sur prov. (produit non encaissable)
dividendes.
(2) sauf charges calculées : DAP
L’autofinancement est égale à la CAF-dividendes
(3) sauf : - produits des cessions d’immobilisations.
- quote-part des subv. d’investissement virée au
résultat de l’exercice
(4) sauf : Valeur comptable des actifs cédés.
De manière synthétique, on part de l’EBE et on y retranche
toutes les charges décaissables tout en y ajoutant tous les
produits encaissables (à l’exception des produits de cession
d’actif)

Cas n° 3
A partir du compte de résultat ci-dessous
 établissez le tableau des SIG
 calculez la CAF selon les méthodes additive et soustractive.

Charges (hors taxes) Produits (hors taxes)


Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achat de marchandises 1 480 Ventes de marchandises 2 420
+ Variation de stock 140 Production vendue (biens et services) 61 880
Achat de MP et autres approv. 20 620 Sous total AMontant net du CA 64 300
- Variation de stock (1 600)
Autres achats et charges externes 16 200 Production stockée 4 500
Impôts, taxes et versements assimilés 2 230 Production immobilisée 7 200
Salaires et traitements 19 560 Subvention d’exploitation 3 000
Charges sociales 9 580 Reprises sur provisions 800
Dotations aux amort. et provisions : Autres produits 3 150
Sur immobilisations : DA 3 800 Sous total B 18 650
Sur actif circulant : DP 650
Pour R&C : DP 420 Total I = A+B 82 950
Autres charges 150
Total I 73 220 Produits financiers
Charges financières : De participation 2 460
DAP 820 Autres intérêts et produits assimilés 860
Intérêts et charges assimilées 710
Différences négatives de change 2 150 Total II 3 320
Total II 3 680
Charges exceptionnelles : Produits exceptionnels :
Sur opérations de gestion 1 900 Sur opération en capital 940
Sur opérations en capital 2 800
Total III 4 700 Total III 940
Part. des sal. aux fruits de l’expans. (IV) 630
Impôt sur les bénéfices (V) 2 430 Total des produits (I + II + III) 87 210
Total des charges (I+II+III+IV+V) 84 670
Solde débiteur = Perte
Solde créditeur = bénéfice 2 540
Total général 87 210 Total général 87 210
Eléments de corrigé
Cascade des SIG Calcul de la CAF
Vente de marchandises 2 420 1ère méthode
- Coût d’achat des marchandises vendues (1 620) EBE  ……………………………………. 10
= Marge commerciale 800 790
Production vendue 61 880 + Autres produits ……………………… . + 3150
+ Production stockée 4 500 - Autres charges de gestion……………. . ..(150)
+ Production immobilisée 7 200 + Produits financiers ……………… …. + 3320
= Production de l’exercice 73 580 - Charges financières ………...……….. (2 860)
Marge commerciale + Production de l’ex. 800 + 73 580 = 74 380 + Produits exceptionnels (sauf p/cession) 0
- consommations en provenance des tiers (35 220) - Charges exceptionnelles ……………..…(1900)
achats MP et autres approv. (20 620) - Participation ………………………….…(630)
+ variation des stocks 1 600 - Impôts sur les bénéfices ..………………(2430)
- autres charges externes (16 200) -------
= Valeur ajoutée 39 160 CAF ……. = 9 290
+ subvention d’exploitation 3 000 Seconde méthode
- impôts, taxes et versements assimilés (2 230)
Résultat net ………………………………...2540
- charges de personnel (29 140)
DAP………………………………………+ 5690
= Excédent brut d’exploitation (EBE) 10 790
VNCEAC ………………………………..+ 2800
+ Reprises et transferts de charges d’exploitat. 800
+ autres produits 3 150 Reprises ………………………………… .. (800)
- Dotations aux amort. et provisions (4 870) Produits/cessions ………………………… .
- Autres charges (150) (940)
= Résultat d’exploitation 9 720 --------
 Quote-part de résultat sur op. faites en commun CAF =………………………………= 9 290
+ Produits financiers 3 320
- Charges financières (3 680)
= Résultat courant avant impôt (RCAI) 9 360
 Résultat exceptionnel (940 –4700) (3 760)
- Participation des salariés (630)
- Impôt sur les bénéfices (2 430)
= Résultat de l’exercice 2 540
Cas n° 4

Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société
DARBY.
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY
Charges (hors taxes) N Produits (hors taxes) N
Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achat de marchandises 5 273 185 Ventes de marchandises 9 675
Variation de stock 875 985 Production vendue (biens et services)(5) 17 175
Achat de MP et autres approv. 8 975 463 Sous total A : Montant net du CA
Variation de stock -587 452
Autres achats et charges externes (1) 6 750 214 Production stockée - 6 758
Impôts, taxes et versements assimilés 3 586 460 Production immobilisée 10 452
Salaires et traitements 9 750 354 Subvention d’exploitation 7 987
Charges sociales 5 987 452 Reprises sur provisions et transferts de ch (6) 5 425
Dotations aux amort. et provisions : Autres produits (7) 752
Sur immobilisations : DA 1 250 750 Sous total B
Sur actif circulant : DP 805 111
Pour R&C : DP 635 777 Total I = A+B
Autres charges (2) 1 373 889 Quotes-parts du résultat sur opérations faites en
Total 1 commun 750
Quotes-parts du résultat sur opérations faites en Produits financiers :
commun 2 852 222 De participation 87
Charges financières : Des autres VM et créances de l’actif immo 154
DAP 1 098 856 Autres intérêts et produits ass. 675
Intérêts et charges assimilées (3) 1 785 352 Reprises sur prov. et transferts de charges (8) 1 758
Différences négatives de change 958 425 Différence positive de change 50
Charges nettes sur cessions de VMP 2 758 965 Produits nets sur cessions de VMP 987
Total II Total II
Charges exceptionnelles : Produits exceptionnels :
Sur opérations de gestion 5 875 456 Sur opérations des gestion 10 578
Sur opérations en capital (4) 8 175 000 Sur opérations en capital (9) 16 452
Dotations except. sur amt et prov. 2 875 455 Reprises sur prov. et transf. de charges (10) 6 500
Total III Total III
Part. des sal. aux fruits de l’expan. (IV) 9 000 000
Impôt sur les bénéfices (V) 3 758 999 Résultat (Solde débiteur) (IV)
Résultat (solde créditeur) (VI)
Total général (I+II+III+IV+V+ VI) Total général (I+II+III+IV)
(1) dont sous-traitance de fabrication……………………………………………………………………….. 1 980
(2) dont relatives à l’exploitation……………………………………………………………………………. 600
(3) dont escomptes accordés………………………………………………………………………………… 375
(4) dont VCEAC………………………………………………………………………………. ……………….. 6 010
(5) dont prestations de services………………………………………………………………………………… 8 758
(6) dont transferts de charges………………………………………………………………………………….. 3 650
(7) Relatifs à l’exploitation…………………………………………………………………………….. …….. 52
(8) Reprises sur provisions……………………………………………………………………………………. 512
(9) dont quote-part de subvention d’investissement virée au compte de résultat……………………………. 1 960
et produits des cessions d’immobilisations…………………………………………………………. 9 500
(10) dont transferts de charges………………………………………………………………………………… 3 125

ANNEXE 2 – Renseignements complémentaires :


(a) les subventions perçues en complément des prix sont évaluées à 4 615 887 F ;
(b) le personnel extérieur est évalué à 1 214 311 F ;
(c) Les loyers de crédit-bail (CB) versés au cours de l’exercice N correspondent :
- à du matériel d’une valeur d’origine de 4 000 KF, acquis en octobre N-2, amorti en système dégressif sur
4 ans. Loyer trimestriel : 375 000 F.
- à du matériel ayant fait l’objet d’un contrat de CB en avril N d’une valeur d’origine de 3 000
000 F  amortissable en linéaire sur 5 exercices. Premier loyer : 1/07/N. Loyer bimestriel 120
000 F.
A partir des documents et renseignements précédents, calculez :
(a) les SIG (CDB)
(b) la CAF (PCG) et (CDB) de manière soustractive et additive 
(c) les revenus répartis de deux manières différentes et le résultat brut global (RBG)
Retrouvez :
(d) la CAF (CDB) à partir des revenus répartis et à partir du RBG
(e) le résultat brut global à partir du résultat brut d’exploitation
(f) Concluez

Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société
DARBY.
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY
Charges (hors taxes) N Produits (hors taxes) N
Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achat de marchandises 5 273 185 Ventes de marchandises 9 675
Variation de stock 875 985 Production vendue (biens et services)(5) 17 175
Achat de MP et autres approv. 8 975 463 Sous total A : Montant net du CA
Variation de stock -587 452
Autres achats et charges externes (1) 6 750 214 Production stockée - 6 758
Impôts, taxes et versements assimilés 3 586 460 Production immobilisée 10 452
Salaires et traitements 9 750 354 Subvention d’exploitation 7 987
Charges sociales 5 987 452 Reprises sur provisions et transferts de ch (6) 5 425
Dotations aux amort. et provisions : Autres produits (7) 752
Sur immobilisations : DA 1 250 750 Sous total B
Sur actif circulant : DP 805 111
Pour R&C : DP 635 777 Total I = A+B
Autres charges (2) 1 373 889 Quotes-parts du résultat sur opérations faites en
Total 1 commun 750
Quotes-parts du résultat sur opérations faites en Produits financiers :
commun 2 852 222 De participation 87
Charges financières : Des autres VM et créances de l’actif immo 154
DAP 1 098 856 Autres intérêts et produits ass. 675
Intérêts et charges assimilées (3) 1 785 352 Reprises sur prov. et transferts de charges (8) 1 758
Différences négatives de change 958 425 Différence positive de change 50
Charges nettes sur cessions de VMP 2 758 965 Produits nets sur cessions de VMP 987
Total II Total II
Charges exceptionnelles : Produits exceptionnels :
Sur opérations de gestion 5 875 456 Sur opérations des gestion 10 578
Sur opérations en capital (4) 8 175 000 Sur opérations en capital (9) 16 452
Dotations except. sur amt et prov. 2 875 455 Reprises sur prov. et transf. de charges (10) 6 500
Total III Total III
Part. des sal. aux fruits de l’expan. (IV) 9 000 000
Impôt sur les bénéfices (V) 3 758 999 Résultat (Solde débiteur) (IV)
Résultat (solde créditeur) (VI)
Total général (I+II+III+IV+V+ VI) Total général (I+II+III+IV)
(1) dont sous-traitance de fabrication……………………………………………………………………….. 1 980
(2) dont relatives à l’exploitation……………………………………………………………………………. 600
(3) dont escomptes accordés………………………………………………………………………………… 375
(4) dont VCEAC………………………………………………………………………………. ……………….. 6 010
(5) dont prestations de services………………………………………………………………………………… 8 758
(6) dont transferts de charges………………………………………………………………………………….. 3 650
(7) Relatifs à l’exploitation…………………………………………………………………………….. …….. 52
(8) Reprises sur provisions……………………………………………………………………………………. 512
(9) dont quote-part de subvention d’investissement virée au compte de résultat……………………………. 1 960
et produits des cessions d’immobilisations…………………………………………………………. 9 500
(10) dont transferts de charges………………………………………………………………………………… 3 125

ANNEXE 2 – Renseignements complémentaires :


(a) les subventions perçues en complément des prix sont évaluées à 4 615 887 F ;
(b) le personnel extérieur est évalué à 1 214 311 F ;
(c) Les loyers de crédit-bail (CB) versés au cours de l’exercice N correspondent :
a. à du matériel d’une valeur d’origine de 4 000 KF, acquis en octobre N-2, amorti en système
dégressif sur 4 ans. Loyer trimestriel : 375 000 F.
b. à du matériel ayant fait l’objet d’un contrat de CB en avril N d’une valeur d’origine de 3 000
000 F  amortissable en linéaire sur 5 exercices. Premier loyer : 1/07/N. Loyer bimestriel 120
000 F.
A partir des documents et renseignements précédents, calculez :
(1) les SIG (PCG) et (CDB) ( 10 pts)
(2) la CAF (CDB) de manière soustractive et additive (4 pts)
(3) les revenus répartis de deux manières différentes et le résultat brut global (RBG) (5
pts)
(4) et concluez
Correction
A – Approche PCG

Cascade des SIG


Vente de marchandises 9 675 000
- Coût d’achat des marchandises vendues - 6 149 170
= Marge commerciale 3 525 830
Production vendue 17 175 652
+ Production stockée -6 758 175
+ Production immobilisée 10 452 635
= Production de l’exercice 20 870 112
Marge commerciale + Production de l’ex. 24 395 942
- consommations en provenance des tiers - 15 138 225
achats MP et autres approv. 8 975 463
+ variation des stocks - 587 452
- autres charges externes 6 750 214
= Valeur ajoutée 9 257 717
+ subvention d’exploitation 7 987 542
- impôts, taxes et versements assimilés -3 586 460
- charges de personnel -15 737 806
= Excédent brut d’exploitation (EBE) -2 079 007
+ Reprises et transferts de charges d’exploitat. 5 425 120
+ autres produits 752 155
- Dotations aux amort. et provisions -2 691 638
- Autres charges -1 373 889
= Résultat d’exploitation 32 741
 Quote-part de résultat sur op. faites en commun -2 102 222
+ Produits financiers 3 713 628
- Charges financières -6 601 598
= Résultat courant avant impôt (RCAI) -4 957 451
 Résultat exceptionnel 16 605 339
- Participation des salariés -9 000 000
- Impôt sur les bénéfices -3 758 999
= Résultat de l’exercice -1 111 111

Détermination de la CAF
(a) – Méthode additive (b) – Méthode soustractive
Résultat net - 1 111 111 EBE -2 079 007
+ DAP 6 665 949 + transferts de charges d’exploitation 3 650 160
+ VCEAC 6 010 050 + autres produits 752 155
- Reprises d’exploitation - 1 774 - autres charges -1 373 889
960
- Reprises financières - 512 333 - quote-part des op. faites en commun (charges) -2 102 222
- Reprises exceptionnelles -3 374 889 + produits financiers 3 201 295
- Quote-part de subvention -1 960 500 - charges financières -5 502 742
- Produits des cessions -9 500 000 + produits exceptionnels 18 695 861
CAF = - 5 557 794 - charges exceptionnelles -8 040 406
- participation -9 000 000
- IS - 3 758 999
CAF = - 5 557 794
B – Approche CDB
Calculs préalables

Années Valeur d’origine Dotations Valeurs nettes


comptables
N-2 4 000 000 375 000 3 625 000
N-1 3 625 000 1 359 375 2 265 625
N 2 265 625 1 132 812,5 1 132 812,5
N+1 1 132 812, 5 1 132 812,5 0

Donc pour le matériel A, on aura une dotation de : 1 132 812,5 ;


Pour le matériel B, on aura 3 000 000 *0,2 *0,5 = 300 000
D’où une dotation totale de 1 432 812,5

Dotations du matériel 1 132 812,5


A
Dotations du matériel B 300 000
Dotations totales (1) 1 432 812,5

Redevances de A 375 000 * 4 1 500 000


Redevances de B 120 000 * 3 360 000
Redevances totales (2) 1 860 000

D’où les intérêts du crédit bail sont égaux à : (2) –(1) ; soit 1 860 000 – 1 432 812,5 =
427 187,5

Soldes CDB
Marge commerciale
+ Marge sur production propre
(1)
Marge brute d’exploitation
+ subvention en compl de prix
Cas n°5

Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société DARBY.
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY
Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société
DARBY.

ANNEXE 2 – Renseignements complémentaires (en KF):


- La redevance de crédit-bail (CB) versée au cours de l’exercice N est égale à
500 000 KF, correspondant à un matériel acquis le 1er avril N, d’une valeur
d’origine de 2 350 000 KF, amortissable selon le système linéaire sur 5 ans ;
- Le personnel extérieur est évalué à 985 455, 24 KF

ANNEXE 2 – Renseignements complémentaires (en KF):


- La redevance de crédit-bail (CB) versée au cours de l’exercice N est égale à
500 000 KF, correspondant à un matériel acquis le 1er avril N, d’une valeur
d’origine de 2 350 000 KF, amortissable selon le système linéaire sur 5 ans ;
- Le personnel extérieur est évalué à 985 455, 24 KF

A partir du compte de résultat et des renseignements complémentaires, calculez :


(1) - Les SIG (PCG) et (CDB) 
(2) – Les CAF (PCG) et (CDB) de deux manières
(3) - Les revenus répartis et concluez
Annexe 1 : compte de résultat au 31/12/N

Charges (hors taxes) N Produits (hors taxes) N


Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achat de marchandises 31 675 420 460 Ventes de marchandises 37 875 450 350
Variation de stock -6 450 652 175 Production vendue (biens et services) 79 125 450 120
Achat de MP et autres approv. 42 672 960 125 Sous total A : Montant net du CA
Variation de stock 6 754 452 102
Autres achats et charges externes (1) 12 456 365 105 Production stockée 12 650 000 000
Impôts, taxes et versements assimilés 21 450 645 780 Production immobilisée 32 450 160 575
Salaires et traitements 3 900 125 425 Subvention d’exploitation (5) 950 000 000
Charges sociales 2 675 425 300 Reprises sur provisions et transferts de ch (6) 750 650 120
Dotations aux amort. et provisions : Autres produits (7) 2 675 452 311
Sur immobilisations : DA 2 175 450 210 Sous total B
Sur actif circulant : DP 779 450 125
Pour R&C : DP 325 450 650
Autres charges (2) 13 675 487 850 Total (I) = A+B
Total (I) Quotes-parts du résultat sur opérations faites en commun 175 450 214
Quotes-parts du résultat sur opérations (II) 6 542 132 775
faites en commun (II) 1 575 740 000 Produits financiers : 5 685 950 450
Charges financières : De participation 1 985 624 450
DAP 945 852 700 Des autres VM et créances de l’actif immo 975 840 150
Intérêts et charges assimilées (3) 21 675 875 125 Autres intérêts et produits ass. 100 250 360
Différences négatives de change 9 200 157 850 Reprises sur prov. et transferts de charges (8) 1 675 354 410
Charges nettes sur cessions de VMP 1 052 124 700 Différence positive de change
Total (III) Produits nets sur cessions de VMP
Charges exceptionnelles : Total (III) 15 645 420 112
Sur opérations de gestion 5 785 652 300 Produits exceptionnels : 36 450 125 256
Sur opérations en capital (4) 27 450 600 125 Sur opérations des gestion 500 254 420
Dotations except. sur amt et prov. 74 752 368 Sur opérations en capital (9)
Total IV Reprises sur prov. et transf. de charges (10)
Part. des sal. aux fruits de l’expan. (V) 22 875 450 100 Total (IV)
Impôt sur les bénéfices (VI) 13 086 779 910
Résultat (solde créditeur) (VII) Résultat (Solde débiteur) (V)

Total général (I+II+III+IV+V+ VI +VII) Total général (I+II+III+IV+V)


(1) dont sous-traitance de fabrication………………………………………………………………………… 8 975 450 125
(2) dont relatives à l’exploitation…………………………………………………………………………… 2 675 780 500
(3) dont escomptes accordés………………………………………………………………………………… 675 875 400
(4) dont VCEAC…………………………………………………………………………. ……………… 12 675 799 000
(5) dont perçues en complément des prix…………………………………………………………………… 35 000 000
(6) dont transferts de charges……………………………………………………………………………… 250 650 000
(7) Relatifs à l’exploitation……………………………………………………………………….. ………… 1 875 450 100
(8) Reprises sur provisions…………………………………………………………………………………… 3 600 000
(9) dont produits des cessions d’immobilisations……………………………………………………………. 27 460 675 200
et quote-part de subvention virée au compte de résultat 2 875 000 000
(10) reprises sur provisions………………………………………………………………………………….. 1 223 420
Correction du cas n°2
PCG
Vente de marchandises 37 875 450 350
- Coût d’achat des marchandises -25 224 768 290
vendues 12 650 682 060
MC 79 125 450 120
Production vendue 12 650 000 000
Production stockée 32 450 160 575
Production immobilisée 124 225 610 700
Production de l’exercice 136 876 292 800
MC+ production -61 883 777 320
- CPT 74 992 515 480
Valeur ajoutée 950 000 000
Subventions d’exploitation -21 450 645 780
- Impôts, taxes et versements assimilés. -6 575 550 725
- Charges de personnel 47 916 318 980
EBE 750 650 120
Reprises et transferts de charges 2 675 452 311
Autres produits -3 280 350 985
- Dotations -13 675 487 850
- Autres charges 34 386 582 580
Résultat d’exploitation -1 400 289 786
- quote-part 16 965 152 600
Produits financiers -32 874 010 370
- Charges financières 17 077 435 020
RCAI 52 595 799 780
Produits exceptionnels -33 311 004 790
- Charges exceptionnelles -22 875 450 100
- Participation -13 086 779 910
- Impôt sur les bénéfices 400 000 000
Résultat de l’exercice
Traitement du crédit-bail
Redevance payée en N 500 000 000
- Amortissement : 470 000 000 *9/12 = 352 500 000
= intérêts 147 500 000
Calcul de la CAF
Méthode additive PCG Méthode soustractive PCG
Résultat net 400 000 000EBE 47 916 318 980
DAP 4 300 956 053Transferts d’exploitation 250 650 000
VCEAC 12 675 799 000Autres produits 2 675 452 311
-Reprises -504 823 540-Autres charges -13 675 487 850
-Produits des cessions des élts -27 460 675 20 - quote-part -1 400 289 786
d’actif 0Produits financiers 16 961 552 600
- Quote-part de subvention d’invest. -2 875 000 000-Charges financières -31 928 157 670
CAF (PCG) -13 463 743Produits exceptionnels 22 258 901 160
690-Charges exceptionnelles -20 560 453 420
-Participation des salariés -22 875 450 100
-Impôts sur les bénéfices -13 086 779 910
CAF (PCG) -13 463 743 690
+ dotations CB 352 500 000 + dotations CB 352 500 000
CAF (CDB) 352 500 000 CAF (CDB) 352 500 000
Tableau des SIG (CDB)

SIG (CDB) Informations complémentaires


(1) on a :
Production de l’exercice 124 225 610 700
-Sous-traitance de fabrication -8 975 450 125
= Production propre 115 250 160 600
Marge commerciale 12 650 682 060 - coût des matières consommées -49 427 412 220
+ marge sur production propre (1) 65 822 748 380 Marge sur production propre 65 822 748 380

= Marge brute d’exploitation 78 473 430 440 (2) autres achats et charges ext. 12 456 365 105
- personnel extérieur - 985 455 240
- soustraitance -8 975 450 125
+ Subventions reçues en compl. de prix 35 000 000 -redevance de crédit-bail -500 000 000
- achats et charges externes (2) -1 995 459 735 total 1 995 459 735

= VA (CDB) 76 512 970 710 (3) subvention non retenues 915 000 000


+ autres produits 1 875 450 100
+ autres produits et charges retraités -561 205 800 - autres charges -2 675 780 500
(3) -21 450 645 78 - escomptes accordés -675 875 400
- impôts et taxes 0 + escomptes reçus 0
- charges de personnel (4) -7 561 005 965
Résultat brut d’exploitation (RBE) 46 940 113 170 total -561 205 800
+ transfert de charges 250 650 000 (4) : y compris le personnel extérieur
- dotations nettes (5) -3 132 850 865
Résultat net d’exploitation (RNE) 44 057 912 310 (5) : dotations d’exploitations 3 280 350 985
+ dotations de crédit-bail 352 500 000
-reprises d’exploitation -500 000 120
total 3 132 850 865
+ autres produits d’exploitation (6) charges financières 32 874 010 370
-autres charges - escomptes accordés -675 875 400
± quote-part + charges d’intérêts de CB 147 500 000
+produits financiers total 32 345 563 497
-charges financières (6)

Revenus répartis (RR) 73 010 137 790


-charges de personnel -7 561 005 965
-impôts et taxes -21 450 645 780
Revenu brut global (RBG) 43 998 486 040
-IS -13 086 779 910
-charges d’intérêts (a) -21 147 499 720
-participations -22 875 450 100
CAF (CDB) -13 111 243 690
(a) intérêts et charges ass. ²21 675 875 125
-escomptes accordés -675 875 400
Charges d’intérêt du CB + 147 500 000

Valeur ajoutée CDB 76 512 970 710


+ autres produits et charges d’exploitation -561 205 800
retraités
+ produits et charges financiers
Cas n° 6 :
Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société DARBY.
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY
Charges (hors taxes) N Produits (hors taxes) N
Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achat de marchandises 4 478 555 125 Ventes de marchandises 7 905 402 300
Achat de MP et autres approvisionnements 6 856 546 200 Production vendue (biens et services)(5) 10 675 452 125
Autres achats et charges externes (1) 4 654 421 100 Sous total A : Montant net du CA
Impôts, taxes et versements assimilés 1 250 675 400
Salaires et traitements 985 125 300 Production stockée 758 452 632
Charges sociales 678 542 100 Production immobilisée 1 254 758 321
Dotations aux amort. et provisions : Subvention d’exploitation 806 590 000
Sur immobilisations : DA 850 200 175 Reprises sur provisions et transferts de ch (6) 958 758 412
Sur actif circulant : DP 563 521 400 Autres produits (7) 587 425 110
Pour R&C : DP 250 152 300 Sous total B
Autres charges (2) 978 572 630
Total 1 Total I = A+B
Quotes-parts du résultat sur opérations faites Quotes-parts du résultat sur opérations faites en
en commun 150 000 000 commun 25 030 425
Charges financières : Produits financiers :
DAP 653 125 725 De participation 6 521 475
Intérêts et charges assimilées (3) 987 633 215 Des autres VM et créances de l’actif immo 758 964 120
Différences négatives de change 7 852 650 Autres intérêts et produits assimilés (8) 97 152 300
Charges nettes sur cessions de VMP 15 652 455 Reprises sur prov. et transferts de charges (9) 97 452 125
Total II Différence positive de change 2 350 000
Charges exceptionnelles : Produits nets sur cessions de VMP 1 000 000
Sur opérations de gestion 578 655 788 Total II
Sur opérations en capital (4) 3 258 755 450 Produits exceptionnels :
Dotations except. sur amt et prov. 378 575 000 Sur opérations des gestion 12 354 700
Total III Sur opérations en capital (10) 2 750 587 000
Part. des sal. aux fruits de l’expan. (IV) 750 550 450 Reprises sur prov. et transf. de charges (11) 700 500 200
Impôt sur les bénéfices (V) 958 758 842 Total III
Résultat (solde créditeur) (VI) Résultat (Solde débiteur) (IV)
Total général (I+II+III+IV+V+ VI) Total général (I+II+III+IV)
(1) dont sous-traitance de fabrication……………………………………………………………………………………………….. 1 500 000 000
(2) dont non relatives à l’exploitation……………………………………………………………………………………………….. 452 125 600
(3) dont escomptes accordés…………………………………………………………………………………………………………. 87 633 215
(4) dont VCEAC………………………………………………………………………………. ……………………………………. 1 258 755 450
(5) dont prestations de services……………………………………………………………………………………………………… 458 758 122
(6) dont reprises……………………………………………………………………………………………………………………… 563 750 160
(7) Relatifs à l’exploitation…………………………………………………………………………….. …………………………… 325 012 000
(8) dont escomptes reçus……………………………………………………………………………………………………………. 12 000 000
(9) Transferts de charges…………………………………………………………………………………………………………….. 61 860 500
(10) dont quote-part de subvention d’investissement virée au compte de résultat………………………………………………… 750 587 000
et produits des cessions d’immobilisations……………………………………………………………………………….. 1 500 000 000
(11) dont transferts de charges……………………………………………………………………………………………………… 111 250 600

ANNEXE 2 – Renseignements complémentaires :


(1) - les subventions perçues en complément des prix sont évaluées à 100 000 000 F ;
(2) - les éléments relatifs aux stocks sont les suivants :
31/12/N-1 31/12/N
Stocks de marchandises 3 678 572 140 2 975 450 100
Stocks des MP et autres approvisionnements 1 856 000 200 2 675 452 300

(3)- le personnel extérieur est évalué à 650 000 KF ;

(4) - Les loyers de crédit-bail (CB) versés au cours de l’exercice N correspondent :

 à du matériel d’une valeur d’origine de 100 000 KF, acquis le 28 février N-4, amorti en système dégressif sur 6 ans.
Loyers bimestriels : 7 000 KF les 3 premières années, et 4 000 KF les 3 suivantes.
 à du matériel ayant fait l’objet d’un contrat de CB en avril N d’une valeur d’origine de 500 000 KF  amortissable en
linéaire sur 4 exercices. Premier loyer 1er /07/N. Loyer semestriel 65 000 KF.
Travail à faire :
(a) Calculez les SIG (PCG) et (CDB) 
(b) – Déterminez les CAF (PCG) et (CDB) de deux manières différentes 
(c) – Calculez les Revenus répartis et le Résultat brut global (RBG) de deux manières différentes et concluez
Correction :
Correction du cas n°6
PCG
Vente de marchandises 7 905 402 300
- Coût d’achat des marchandises -5 181 677 165
vendues 2 723 725 135
MC 10 675 452 125
Production vendue 758 452 632
Production stockée 1 254 758 321
Production immobilisée 12 688 663 080
Production de l’exercice 15 412 388 210
MC+ production -10 691 515 200
- CPT 4 720 873 010
Valeur ajoutée 806 590 000
Subventions d’exploitation -1 250 675 400
- Impôts, taxes et versements assimilés. -1 663 667 400
- Charges de personnel 2 613 120 210
EBE 958 758 412
Reprises et transferts de charges 587 425 110
Autres produits -1 663 873 875
- Dotations -978 572 630
- Autres charges 1 516 857 227
Résultat d’exploitation -124 969 575
- quote-part 963 440 020
Produits financiers 1 664 264 045
- Charges financières 691 063 627
RCAI -752 544 338
± résultat exceptionnel -750 550 450
- Participation -958 758 842
- Impôt sur les bénéfices -1 770 790 003
Résultat de l’exercice
Traitement du crédit-bail
Valeur de début dotations VNC Taux linéaire Taux dégressif
N-4 100 000 000 27 777 778 72 222 222 16,66% 33 1/3%
N-3 72 222 222 24 074 074 48 148 148 20% 33 1/3%
N-2 48 148 148 16 049 383 32 098 765 25% 33 1/3%
N-1 32 098 765 10 699 588 21 399 177 33 1/3% 33 1/3%
N 21 399 177 10 699 589 10 699 588 50% 33 1/3%
N+1 10 699 588 10 699 588 0 100% 33 1/3%
CB Année N

Redevance dotations Intérêts


er
1 matériel  24 000 000 10 699 588 13 300 412

2e matériel 65 000 000 62 500 000 2 500 000

totaux 89 000 000 73 199 588 15 800 412

Calcul de la CAF
Méthode additive PCG Méthode soustractive PCG
Résultat net -1 770 790 00
EBE 2 613 120 210
DAP 3
Transferts d’exploitation 395 008 250
VCEAC 2 695 574 600
Autres produits 587 425 110
-Reprises 1 258 755 450
-Autres charges -978 572 630
-Produits des cessions des élts d’actif -1 188 591 38- quote-part -124 969 575
- Quote-part de subvention d’invest. 5
Produits financiers 927 848 395
CAF (PCG) -1 500 000 00
-Charges financières -1 011 138 320
0
Produits exceptionnels/ op. gestion 12 354 700
-750 587 000
Produits exceptionnels/op. en capital 500 000 000
Transferts
-1 255 638 de charges 111 250 600
exceptionnelles
338 -2 578 655 788
-Charges exceptionnelles -750 550 450
-Participation des salariés -958 758 842
-Impôts sur les bénéfices -1 255 638 340
+ dotations CB CAF
73 199 588 + (PCG)CB
dotations 73 199 588
CAF (CDB) -1 182 438 CAF (CDB) -1 182 438 752
752
Tableau des SIG (CDB)
SIG (CDB) Montants Informations complémentaires Montants
(1) on a :
Production de l’exercice 12 688 663 080
-Sous-traitance de fabrication -1 500 000 000
= Production propre 11 188 663 080
Marge commerciale 2 723 725 135 - coût des matières -6 037 094 100
+ marge sur production propre (1) 5 151 568 980 consommées 5 151 568 980
Marge sur production propre
= Marge brute d’exploitation 7 875 294 115 (2) autres achats et charges ext. 4 654 421 100
- personnel extérieur -650 000 000
- soustraitance -1 500 000 000
+ Subventions reçues en compl. de prix 100 000 000 -redevance de crédit-bail -89 000 000
- achats et charges externes (2) -2 415 421 100 total 2 415 421 100

= VA (CDB) 5 559 873 015 (3) subvention non retenues 706 590 000


+ autres produits 325 012 000
+ autres produits et charges retraités 429 521 755 - autres charges -526 447 030
(3) -1 250 675 400 - escomptes accordés -87 633 215
- impôts et taxes -2 313 667 400 + escomptes reçus 12 000 000
- charges de personnel (4)
Résultat brut d’exploitation (RBE) 2 425 051 970 total 429 521 755
+ transfert de charges 395 008 252 (4) : y compris le personnel extérieur
- dotations nettes (5) -1 173 323 303
Résultat net d’exploitation (RNE) 1 646 736 919 (5) : dotations d’exploitations 1 663 873 875
+ dotations de crédit-bail 73 199 588
-reprises d’exploitation -563 750 160
total 1 173 323 303
+ autres produits d’exploitation 135 299 510 (6) charges financières 1 664 264 045
-autres charges -452 125 600 - escomptes accordés -87 633 215
± quote-part -124 969 575 + charges d’intérêts de CB 15 800 412
+produits financiers 951 440 020 total 1 592 431 242
-charges financières (6) -1 592 431 242
RCAI 691 063 632
Calcul des soldes globaux
Revenus répartis (RR) 5 007 013 752
-charges de personnel -2 313 667 400
-impôts et taxes -1 250 675 400
Revenu brut global 1 442 670 952
(RBG)
-IS -958 758 842
-charges d’intérêts (a) -915 800 412
-participations -750 550 450
CAF (CDB) -1 182 438 752
(a) intérêts et charges ass. 987 633 215
-escomptes accordés -87 633 215
Charges d’intérêt du CB 15 800 412

Cas n°7 :
La société DARBYvous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 .
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY

Charges (hors taxes) N Produits (hors taxes) N


Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achat de marchandises 60 752 600 Ventes de marchandises 98 185 600
Variation de stock 12 750 000 Production vendue (biens et services) 60 520 160
Achat de MP et autres approv. 25 986 400 Sous total A : Montant net du CA
Variation de stock -8 750 900
Autres achats et charges externes (1) 30 175 500 Production stockée 8 500 000
Impôts, taxes et versements assimilés 29 160 750 Production immobilisée 10 600 000
Salaires et traitements 17 850 420 Subvention d’exploitation (5) 8 000 000
Charges sociales 15 875 300 Reprises sur provisions et transferts de ch (6) 12 500 000
Dotations aux amort. et provisions : Autres produits (7) 8 452 121
Sur immobilisations : DA 12 850 740 Sous total B
Sur actif circulant : DP 9 632 450
Pour R&C : DP 10 850 210 Total (I) = A+B
Autres charges (2) 2 500 000 Quotes-parts du résultat sur opérations faites en
Total (I) commun (II) 25 750 400
Quotes-parts du résultat sur opérations Produits financiers :
faites en commun (II) 9 750 000 De participation 23 152 400
Charges financières : Des autres VM et créances de l’actif immo 9 542 130
DAP 6 500 100 Autres intérêts et produits ass. 1 250 300
Intérêts et charges assimilées (3) 11 652 457 Reprises sur prov. et transferts de charges (8) 3 450 210
Différences négatives de change 875 689 Différence positive de change 800 000
Charges nettes sur cessions de VMP 2 677 788 Produits nets sur cessions de VMP 1 250 130
Total (III) Total (III)
Charges exceptionnelles : Produits exceptionnels :
Sur opérations de gestion 9 999 750 Sur opérations des gestion 21 450 123
Sur opérations en capital (4) 4 675 400 Sur opérations en capital (9) 15 650 000
Dotations except. sur amt et prov. 1 000 000 Reprises sur prov. et transf. de charges (10) 8 750 460
Total IV Total (IV)
Part. des sal. aux fruits de l’expan. (V) 20 125 630
Impôt sur les bénéfices (VI) 29 150 750 Résultat (Solde débiteur) (V)
Résultat (solde créditeur) (VII)
Total général (I+II+III+IV+V+ VI +VII) Total général (I+II+III+IV+V)
(1) dont sous-traitance de fabrication………………………………………………………………………………………………. 10 000 000
dont personnel extérieur………………………………………………………………………………………………………… 7 588 600
(2) dont relatives à l’exploitation…………………………………………………………………………………………………… 2 000 000
(3) dont escomptes accordés………………………………………………………………………………………………………… 3 250 400
(4) dont VCEAC………………………………………………………………………………. …………………………………….. 3 800 000
(5) dont perçues en complément des prix…………………………………………………………………………………………….. 3 600 000
(6) dont transferts de charges…………………………………………………………………………………………………………. 10 000 000
(7) Relatifs à l’exploitation…………………………………………………………………………….. ……………………………… 4 160 000
(8) Reprises sur provisions………………………………………………………………………………………………………………... 1 875 145
(9) dont quote-part de subvention d’investissement virée au compte de résultat……………………………………………………….. 750 000
et produits des cessions d’immobilisations……………………………………………………………………………………. 10 000 000
(10) reprises sur provisions…………………………………………………………………………………………………………….. 3 750 840
ANNEXE 2 – Renseignements complémentaires :
- La redevance de crédit-bail (CB) versée au cours de l’exercice N est égale à 700 000 F,
correspondant à un matériel acquis le 1er octobre N, d’une valeur d’origine de 12 800 000 F,
amortissable linéairement sur 5 ans.
A partir du compte de résultat et des renseignements complémentaires, calculez :
(g) les SIG (PCG) et (CDB)  ;
(h) la CAF (CDB) par les deux méthodes
(i) les résultats globaux  ;
(j) la CAF à partir des revenus répartis;

Corrigé
SIG PCG
Vente de marchandises 98 185 600
Coût d’achat des marchandises vendues - 73 502 600
MC 24 683 000
Production vendue 60 520 160
Production stockée 8 500 000
Production immobilisée 10 600 000
Production de l’exercice 79 620 160
MC+ production 104 303 160
CPT -47 411 000
Valeur ajoutée 56 892 160
Subventions d’exploitation 8 000 000
Impôts, taxes et versements assimilés. -29 160 750
Charges de personnel -33 725 720
EBE 2 005 690
Dotations -33 333 400
Reprises et transferts de charges 12 500 000
Autres produits 8 452 121
Autres charges -2 500 000
Résultat d’exploitation -12 875 589
Quote-part 16 000 400
Produits financiers 39 445 170
Charges financières -21 706 034
RCAI 20 863 947
Produits exceptionnels 45 850 583
Charges exceptionnelles -15 675 150
Participation -20 125 630
Impôt sur les bénéfices -29 150 750
Résultat de l’exercice 1 763 000

Calcul de la CAF
Méthode additive PCG Méthode soustractive PCG
a) Résultat net 1 763 000 b) EBE 2 005 690
DAP 40 833 500 Transferts de charges 10 000 000
Reprises -8 125 985 Autres produits 8 452 121
VCEAC 3 800 000 Autres charges -2 500 000
Produits des cessions des élts -10 000 000 Quote-part 16 000 400
d’actif -750 000 Produits financiers 37 570 025
Quote-part de subvention d’invest. 27 520 515 Charges financières -15 205 934
CAF 640 000 Produits exceptionnels 31 349 743
+ dotation de crédit bail 28 160 515 Charges exceptionnelles -10 875 150
CAF (CDB) Participation des -20 125 630
salariés -29 150 750
Impôts sur les bénéfices 27 520 515
2. Retraitements des SIG-CDB
Marge commerciale 24 683 000 (1) = Production de l’exercice 79 620 160
+ Marge sur production propre (1) 52 384 660 - sous-traitance de fabrication -10 000 00
Marge brute d’exploitation (MBE) = 77 067 660 Production propre 0
+ subvention reçues en compl de prix 3 600 000 - coût des matières consommées 69 620 160
- achats et charges externes (2) 11 886 900 Marge sur consommation propre -17 235 50
Valeur ajoutée (CDB) 68 780 760 (2) = achats et charges externes 0
+ autres produits et charg retraités (3) 3 309 600 - sous-traitance 52 384 660
- impôts et taxes -29 160 75 - crédit-bail 30 175 500
- charges de personnel (4) 0 - personnel externe -10 000 00
Résultat brut d’exploitation -41 314 32 Total = 0
0 (3) subvention -700 000
+ transferts de charges d’exploit
1 615 290 autres produits -7 588 600
-dotations nettes des provisions (5)
10 000 000 - autres charges 11 886 900
Résultat net d’exploitation
-31 473 40 - escomptes accordés 4 400 000
+ quote part
0 total 4 160 000
+ produits financiers
-19 858 11 (4) = 33 725 720 + 7 588 600 -2 000 000
-charges financières (6)
0 -3 250 400
+ autres produits non affectés (5) 33 333 400 – 2 500 000
-autres charges non affectées 16 000 400 + dot cb 3 309 600
RCAI 39 445 170 41 314 320
-18 515 63 30 833 400
4 640 000
4 292 121 (6) 21 706 034 – 3 250 400 + 60 000 31 473 400
-500 000
20 863 947
18 515 634

Revenus répartis 156 374 022


-charges de personnel -41 314 320
-Impôts et taxes -29 160 750
Résultat brut global 85 898 952
-Is -29 150 750
-charges d’intérêts -8 462 057
(a) -20 125 630
-Participation
CAF 28 160 515
(a) 11 652 457 – 3 250 400 + 60 000
Cas n°8
Une société vous confie divers travaux à réaliser à partir des annexes 1 et 2 de la société DARBY.
Annexe 1 : Compte de résultat au 31/12/N de la société DARBY
Charges (hors taxes) N Produits (hors taxes) N
Charges d’exploitation : Produits d’exploitation :
Achat de marchandises 60 000 000 Ventes de marchandises 100 575
Variation de stock 25 000 000 Production vendue (biens et services) 62 750
Achat de MP et autres approv. 35 986 400 Sous total A : Montant net du CA
Variation de stock 10 120 000
Autres achats et charges externes (1) 40 750 500 Production stockée 32 500 
Impôts, taxes et versements assimilés 29 160 750 Production immobilisée 29 000 
Salaires et traitements 25 850 420 Subvention d’exploitation (5) 20 000 
Charges sociales 20 650 300 Reprises sur provisions et transferts de ch (6) 32 500 
Dotations aux amort. et provisions : Autres produits (7) 28 452 
Sur immobilisations : DA 25 850 740 Sous total B
Sur actif circulant : DP 19 632 450
Pour R&C : DP 15 850 210 Total (I) = A+B
Autres charges (2) 43 500 000 Quotes-parts du résultat sur opérations faites en
Total (I) commun (II) 39 000
Quotes-parts du résultat sur opérations Produits financiers :
faites en commun (II) 10 000 000 De participation 23 152 
Charges financières : Des autres VM et créances de l’actif immo 12 450
DAP 13 900 100 Autres intérêts et produits ass. 26 250 
Intérêts et charges assimilées (3) 32 785 457 Reprises sur prov. et transferts de charges (8) 13 450 
Différences négatives de change 8 000 000 Différence positive de change 26 450 
Charges nettes sur cessions de VMP 15 985 500 Produits nets sur cessions de VMP 22 150
Total (III) Total (III)
Charges exceptionnelles : Produits exceptionnels :
Sur opérations de gestion 25 400 000 Sur opérations des gestion 30 450 
Sur opérations en capital (4) 45 675 400 Sur opérations en capital (9) 35 650 
Dotations except. sur amt et prov. 13 000 000 Reprises sur prov. et transf. de charges (10) 38 750
Total IV Total (IV)
Part. des sal. aux fruits de l’expan. (V) 39 650 000
Impôt sur les bénéfices (VI) 42 950 600 Résultat (Solde débiteur) (V)
Résultat (solde créditeur) (VII)
Total général (I+II+III+IV+V+ VI +VII) Total général (I+II+III+IV+V)
(1) dont sous-traitance de fabrication………………………………………………………………………………………………. 27 547 
dont personnel extérieur………………………………………………………………………………………………………… 10 000 
dont redevance de crédit- bail : 12 000 000 (avec 4 000 000 d’intérêt)
(2) dont relatives à l’exploitation…………………………………………………………………………………………………… 22 000 
(3) dont escomptes accordés………………………………………………………………………………………………………… 7 500
(4) dont VCEAC………………………………………………………………………………. …………………………………….. 30 675 
(5) dont perçues en complément des prix…………………………………………………………………………………………….. 18 000
(6) dont reprises……………………………………………………………………………………………………………………… 12 500 
(7) Relatifs à l’exploitation…………………………………………………………………………….. ……………………………… 12 000 
(8) Reprises sur provisions……………………………………………………………………………………………………………
(9) dont produits des cessions d’immobilisations……………………………………………………………………………………. 15 000 
dont quote-part de subvention virée au compte de résultat………………………………………………………………………. 12 675
(10) reprises sur provisions…………………………………………………………………………………………………………….. 18 650

A partir du compte de résultat et des renseignements complémentaires, calculez :


(1) - les SIG (PCG) et (CDB) 
(2) - la CAF (PCG) par les deux méthodes et concluez ;
(3) – Les revenus répartis
Correction du cas n°8
SIG
Vente de marchandises 100 575 000
- Coût d’achat des marchandises -85 000 000
vendues 15 575 000
MC 62 750 000
Production vendue 32 500 000
Production stockée 29 000 000
Production immobilisée 124 250 000
Production de l’exercice 139 825 000
MC+ production -86 856 900
- CPT 52 968 100
Valeur ajoutée 20 000 000
Subventions d’exploitation -29 160 750
- Impôts, taxes et versements assimilés. -46 500 720
- Charges de personnel -2 693 370
EBE -61 333 400
- Dotations 32 500 000
Reprises et transferts de charges 28 452 121
Autres produits -43 500 000
- Autres charges -46 574 649
Résultat d’exploitation 29 000 000
Quote-part 123 903 580
Produits financiers -70 671 057
- Charges financières 35 657 874
RCAI 20 775 183
Résultat exceptionnel -39 650 000
- Participation -42 950 600
- Impôt sur les bénéfices -26 167 543
Résultat de l’exercice

Calcul de la CAF
Méthode additive PCG Méthode soustractive PCG
Résultat net -26 167 543 IBE -2 693 370
DAP 88 233 500 Transferts de charges 20 000 000
-Reprises -31 150 460 Autres produits 28 452 121
VCEAC 30 675 000 - Autres charges -43 500 000
-Produits des cessions des élts -15 000 000 Quote-part des op. 29 000 000
d’actif -12 675 000 Produits financiers 123 903 580
-Quote-part de subvention d’invest. 33 915 497 -Charges financières -56 770 957
CAF 8 000 000 Produits exceptionnels 58 525 123
+ dotation de crédit bail 41 915 497 -Charges -40 400 400
CAF (CDB) exceptionnelles -39 650 000
Participation des salariés -42 950 600
Impôts sur les bénéfices 33 915 497
2. Retraitements des SIG-CDB
Marge commerciale 15 575 000 (1) = Production de l’exercice 124 250 000
+ Marge sur production propre (1) 60 596 600 - sous-traitance de fabrication -17 547 000
Marge brute d’exploitation (MBE) = 76 171 600 Production propre 106 703 000
+ subvention reçues en compl de prix 18 000 000 - coût des matières consommées -46 106 400
-achats et charges externes (2) -1 203 500 Marge sur production propre 60 596 600
Valeur ajoutée (CDB) 92 968 100 (2) = achats et charges externes 40 750 500
+ autres produits et charges retraités -15 500 142 - sous-traitance -17 547 000
(3) -29 160 750 - crédit-bail -12 000 000
-impôts et taxes -56 500 720 - personnel externe -10 000 000
-charges de personnel (4) -8 193 512 Total = 1 203 500
Résultat brut d’exploitation (RBE) 20 000 000 (3) subvention 2 000 000
+ transferts de charges d’exploit -56 833 400 autres produits 12 000 000
-dotations nettes des provisions (5) -45 026 912 -autres charges -22 000 000
Résultat net d’exploitation -escomptes accordés -7 500 142
29 000 000
+ quote part 123 903 Total -15 500 142
+ produits financiers 580 (4) = 46 500 720+10 000 000 56 500 720
-charges financières (6) -67 170 915 (5) dotations d’exploitation 61 333 400
+ autres produits non affectés 16 452 121 + dot cb 8 000 000
-autres charges non affectées -21 500 000 -reprises d’exploitation -12 500 000
RCAI 35 657 874 Total 56 833 400

(6) total des charges d’intérêt 70 671 057


-escomptes accordés -7 500 142
+ Intérêts du CB 4 000 000
Total 67 170 915

Revenus répartis 239 462 882


-charges de personnel -56 500 720
-Impôts et taxes -29 160 750
Résultat brut global 153 801 412
-Is -42 950 600
-charges d’intérêts -29 285 315
(a) -39 650 000
-Participation
CAF 41 915 497
(a) intérêts et charges ass. 32 785 457
- escomptes accordés -7 500 142
+ intérêts du CB 4 000 000
Total = 29 285 315
Chapitre 4 : Applications  sur le Fonds de Roulement Normatif
Exercice n°9- Calculs des temps d’écoulement (TE)
Calculez les durées d’écoulement relatives aux postes suivants :
- Stock des MP :
- stock moyen : 5 000 000
- variation du stock des MP (Sf-Si) : - 400 000
- achats HT de l’exercice 17 500 000
- Stock de PF :
- stock moyen : 6 800 000
- production stockée 1 000 000
- coût de production des PF fabriqués 11 700 000
- Stocks de marchandises :
- stock moyen : 3 500 000
- chiffre d’affaires HT 8 000 000
- taux de marge commerciale : 40 %
- Fournisseurs (ou clients) :
- règlement à 40j
- règlement en fin de mois
- paiement à 60j fin de mois
- paiement à 30j fin de mois, le 10 du mois suivant,
- 60% à 30 j et 40% à 60j.
- Salaires (nets)
- paiement le 28 du mois même
- paiement le 15 du mois suivant

Correction de l’exercice n°9

Calcul des temps d’écoulement

Stocks des MP stock moyen × 360 5 000 × 360


TE= = =105,26
Coût des MP utilisées 17 500−400
Stocks des PF stock moyen × 360 6 800 × 360
TE= = =228,79 j
Coût de Pr oduct des produits vendus 11 700−1 000
Stock de m/ses stock moyen × 360 3 500 × 360
TE= = = 262,5
Coût d ' achat des m/ses vendues 8 000× 0,6
Règlement à 40 j : TE = 40j
30 + 0
TE=
=15 j
Règlement fin de mois : 2
Fournisseurs ou clients 90 + 6 0
TE= =75 j
Règlement à 60j fin de mois : 2
Paiement à 30j fin de mois, le 10 du mois suivant :
70 + 40
TE= =55 j
2
60% à 30j et 40% à 60j : TE = 30 ×0,6 + 60×0,4 = 40 j
Salaires nets 28 −2
TE= =13 j
Paiement le 28 du mois même : 2
45 + 15
TE= =30 j
Paiement le 15 du mois suivant : 2

Exercice 10
Pour la production et la commercialisation de son nouveau produit, une société prévoit les
conditions d’exploitation suivantes :
- prix de vente unitaire HT: 7 500 F ;
- quantités produites et vendues : 5 000 unités.
- Le tableau des charges :
CV unitaires HT en F CF annuelles HT en F
Charges de production :
- matières 750
- fournitures diverses 200
- main-d’œuvre (1) 150 3 000 000
- dotation aux amortissements 6 500 000
- autres charges fixes 2 500 000
1 100 12 000 000
Charges de distribution :
- charges variables 800
- main-d’œuvre (1) 1 500 000
- dotations aux 2 000 000
amortissements 3 500 000
- autres charges fixes 800 7 000 000
(1) : salaires bruts et charges sociales patronales.

La détermination du BFR s’appuie sur les éléments prévisionnels suivants :


1. Stocks :
- les durées moyennes de stockage sont de 30 j pour les MP et de 36 j pour les produits
finis ;
- la durée du cycle de fabrication est de 25 j
- la valorisation des en-cours et des produits finis est ainsi faite :
 en-cours : 90% des MP + 60% des autres charges de production ;
 produits finis : coût de production.
2. Créances clients :
Les ventes supportent la TVA au taux normal de 18,7% et les clients règlent 50% de ces
ventes au comptant et le reste suivant les modalités suivantes : 30% dans 40 j et 20% dans
60j.
3. Dettes fournisseurs. Les crédits fournisseurs ne sont obtenus que pour les charges donnant
naissance à déduction de TVA :
TVA Crédit fournisseur
MP 18,7% 70j
Autres charges variables 15,5% 40j
Charges fixes de 7,5% 30j
production
N.B. les charges fixes de distribution sont réglées au comptant.
4. TVA due. La TVA est réglée le 25 de chaque mois.
5. Les charges de personnel (main-d’œuvre) comprennent les salaires bruts et les charges
sociales patronales.
Les charges sociales salariales et les ch. sociales patronales représentent respectivement 15 et 50% du
salaire brut.
Le personnel est payé le 10 du mois suivant la période de travail et les règlements aux
organismes sociaux sont effectués le 15 de chaque mois.
 Calculez suivant la méthode normative et en traitant distinctement les postes fixes et
proportionnels au chiffre d’affaires, le BFRE du produit.
 Considérant l’évolution des durées d’écoulement ci-dessous de certains postes autour de
leur valeur centrale, calculez la variance et l’écart-type du FR normatif. Ensuite calculez
la probabilité que le FR normatif excède 4 500 000 F et 5 000 000 F
Postes Espérance de Ecart-type
durée
Stock de MP 30 10
Stock de PF 20 7
En-cours 25 5
Clients 24 20
Fournisseurs de 70 4
MP
Partie variable Partie fixe (PF)
TE CS
Stocks de MP 30 750
CS = =
7 500 0,1
Stocks des en-cours 25 (750×0,9 ) + 0,6(200+150 ) 12 000 000×0,60×0,90 ×25
CS = = 0 ,118 PF = = 450 000
7 500 360
Stocks des PF 36 (750+ 200+150) 12 000 000× 36
CS = = 0 ,147 PF = =
7 500 360 1 200 000
Clients 0×0,5+40×0,3+60×0,2 = CS = 1,187
24
TVA déductible 40 CS= 2 500000∗0 ,075∗40
750∗5000∗0 , 187+(200+800)5000∗0 ,155
=
=0 , 0394 PF = 360 20 833,33
5000∗7500
Fournisseurs des MP 70 750∗1,187
=
CS = 7500 0,1187
Fournisseurs autres charges 40 (200+800)∗1,155
variables =
CS = 7500 0,154
Fournisseurs charges fixes ─ 2500000∗1 ,075∗30
=223958 ,33
PF = 360
TVA collectée 40j CS = 0,187 PF =
(3000000+1500000)∗0,85∗25
=177083 ,33
1,5×360
Salaires (nets) 40+10 150
= 25 j
2 1,5 ×0 , 85
= 0 ,0113
CS = 7 500
Charges sociales 45+15 150 (3000000+1500000)∗0, 65∗30
= 30 j =162 500
2 1,5 ×0 , 65 1,5×360
≈ 0 , 0087 PF=
CS = 7 500
Tableau récapitulatif des éléments du FR normatif
Eléments du FR normatif T CS Postes en j de CAHT Eléments fixes
E
Stocks de MP 30 0,1 3
Stocks des en-cours 25 0,118 2,95 450 000
Stocks des PF 36 0,147 5,292 1 200 000
Clients 24 1,187 28,488
TVA déductible 40 0,0394 1,576 20 833,33
Fournisseurs des MP 70 0,1187 8,309
Fournisseurs autres charges 40 0,154 6,16
variables
Fournisseurs charges fixes ─ ─ ─ ─ ─ 223 958, 33
TVA collectée 40 0,187 7,48
Salaires (nets) 25 0,0113 0,2825 177 083,33
Charges sociales 30 0,0087 0,261 162 500
41,306 22, 4925 1 670 833,3 563 541, 66
3
18, 8135 1 107 291,67
Soit 19j

Le FR normatif = 19j de CAHT + 1 107 292.

Les caractéristiques du FR normatif, c’est-à-dire du BFRE moyen en l’occurrence E(BFRE) :


- Postes dont le TE est certain : l’évaluation en jours de CAHT a déjà été faite ;
- Postes dont le TE est variable : la durée moyenne correspondant au TE utilisé dans la
question précédente, on connaît donc aussi leur évaluation en jours de CAHT.

Par conséquent, on a :


E(BFRE) = 19j de CAHT + 1 107 292
CA annuel = 7500*5000=37 500 000
Soit par jour : 37 500 000/360 = 104 166,6667
En chiffre, le FR normatif est donc = 3 086 458, 667, soit en arrondissant au millier de franc
supérieur, nous aurons : 3 087 000 F

V(BFRE) :
- partie variable :
∑ var iance du poste i×(CS )2 du poste i
V(BFRE)= i=1
Postes CS V V(CS)2
Stocks des MP 0,1 100 1
Stocks des PF 0,147 49 1,058841
Stocks des en-cours 0,118 25 0,3481
Clients 1,187 400 563,5876
Fournisseurs des MP 0,1187 16 0,22543504
566,219976

- partie fixe
Postes CS V V(CS)2
Stocks des MP 0,32 (a) 49 5,0176
Stocks des PF 0,1728 (b) 25 0,746496
5,764 096
1 2 000 000
=0,32
(a) = 5000×7500
1 2 000 000×0,6×0,9
=0 ,1728
b) = 5000×7500

D’où V(BFRE) = 566, 219976 +5, 764096


= 571,984072, soit ≈572j

l’écart-type du BFRE = 23,91618849 soit 24 jours ; soit (24*104 166,6667) =2 500 000 F

Probabilité : On considère que le BFRE suit une loi normale de moyenne 3 087 000 F et
d’écart-type 2 500 000 F.

4500000−3087000
-P(BFRE>4 500 000) = P(T> 2500000 )
= P(T>0,57)
= 1- P(T<0,57)
=1-(0,7157)
=0,2843, soit 28,43% ;

5000000−3087000
-P(BFRE>5 000 000) = P(T> 2500000 )
= P(T>0,77)
= 1- P(T<0,77)
=1-(0,7794)
=0,2206, soit 22,06%
Exercice n°11
Une société X souhaite utiliser la méthode du fonds de roulement normatif pour déterminer le besoin
en fonds de roulement qui résulte de l’exploitation de sa banche textiles.
I - Une première étude rapide vous donne les informations suivantes :
- Durées moyennes de stockage :
 matières premières : 50 jours ;
 produits finis : 30 jours

- Les crédits obtenus sont les suivants :


 fournisseurs de matières premières : 40 jours ;
 autres charges proportionnelles : 25 jours
 charges fixes, pour 60% seulement à crédit : 20 jours ;
 salaires nets : payés le 5 de chaque mois ;
 charges sociales : payées le 25 du mois ;
 clients :
- paiement au comptant 30 % du chiffre d’affaires ;
- paiement à 30 jours pour 50 %
- paiement à 60 jours pour 20 %

- Le taux de TVA est de 18,7% sur les ventes et les achats. Les charges variables et les autres charges
fixes supportent un taux de TVA de 12,5%. La TVA est réglée le 20 de chaque mois.

Les conditions d’exploitation sont les suivantes :


- la production annuelle s’élève à 10 000 unités (360 jours) ;
- le prix de vente unitaire HT : 7 000 F.
Les éléments du coût de production sont les suivants :
 charges variables unitaires :
- matières premières : 3 500 F ;
- autres charges : 1 540 F
 charges fixes globales :
- salaires nets : 12 000 000 F
- charges sociales : 5 800 000 F
- autres charges : 3 000 000 F
- amortissements : 7 000 000 F
II – Une étude plus exhaustive des conditions d’exploitation permet de déceler que, parmi les durées
énoncées ci-dessus, certaines sont aléatoires et suivent une loi normale dont les paramètres sont les
suivants :
Postes Espérance de durée (en jours) Ecart-type (en jours)
Crédit fournisseurs de matières premières 40 25
Crédit clients 40 15
Durée de stockage des matières premières 30 20
Durée de stockage des produits finis 30 5

Ces variables aléatoires sont mutuellement indépendantes. Les autres composantes du BFR peuvent
être considérées comme certaines. Pour simplifier, on supposera qu’elles représentent globalement une
ressource égale à 20 jours de chiffre d’affaires HT.

TAF :
1 - Calculez le fonds de roulement normatif en traitant distinctement les postes fixes et proportionnels
au chiffre d’affaires  ;
(2) – prévoir le BFRE prévisionnel dans les hypothèses suivantes  :
(2a) – production de 10 000 unités au prix unitaire de 7 000 F  ;
(2b) – production de 11 000 unités au prix unitaire de 7 000 F  ;
(2c) – production de 15 000 unités, le prix unitaire diminuerait de 20 % ;
(3) - Considérant l’évolution des durées d’écoulement de certains postes autour de leur valeur centrale,
calculez la variance et l’écart-type du FR normatif  ;
(4) – Dans l’hypothèse où le fonds de roulement net global s’élèverait à 9 000 000 F, calculez la
probabilité pour que la trésorerie devienne négative.

Correction du cas n°11


Composantes du BFRE Partie variable du BFRE
TE CS J de J de
CAHT CAHT
ACTIF Passif
Stocks de MP 50 3 500 25
=0,5
7 000 0
Stocks des PF 30 (3500+1540) 21,6
= 0,72
7 000
Clients 27 (a) 1,187 32,049
TVA déductible 35 (b) (3500×0 , 187 )+(1540×0,125 ) 4,235
=0, 12
7000
Fournisseurs des MP 40 3500×1,187 23,74
=0,5935
7000
Fournisseurs des charges 25 1540×1,187 6,5285
variables =0,26114
7000
TVA collectée 35 0,187 6,545
Totaux 82,884 36,8135
BFRE variable 46,0705
(a) = 30×0,5 + 60×0,2 = 27
30
+20=30
(b) = 2

Composantes du BFRE Partie fixe


TE CS (+) (-)
Stocks de PF 30 20 800 000 1 733 333,33
=57 777 ,78
360
TVA déductible sur autres 35 3 000 000×0,125 36 458,33
=1 041 ,67
charges fixes 360
Fournisseurs de charges 20 3 000 000×1 ,125×0,6 112 500
fixes
=5 625
360
Salaires 30 12 000 000 666 666,67
+5=20 =33 333,33
2 360
Charges sociales 40 5 800 000 644 444,44
30 =16 111,11
+25=40 360
2
Totaux 1 769 791, 66 1 423 611,11
BFRE variable 346 180,55

Salaires nets
Stocks de PF : Montants
Salaires nets 12 000 000
Charges sociales 5 800 000
Autres charges 3 000 000
Coûts de production fixe 20 800 000
BFRE = 46,0705j de CAHT + 346 180,55F

2 – Prévisions du BFRE

2a – Production annuelle de 10 000 unités au prix unitaire de 7 000 F :


10000×7000
46 ,0705× +346180, 55=9 304 333 ,328
BFRE = 360  ;

2b – Production annuelle de 11 000 unités au prix unitaire de 7 000 F :


11000×7000
46 , 0705× +346180 ,55=10 200 148 , 61
BFRE = 360

2c – Production de 15 000 unités au prix de 5 600F c’est-à-dire 80% de 7 000 F.


7000
Tous les postes sont multipliés par le rapport ( 5600 =1,25) à l’exception de la TVA
collectée et des clients. Nous aurons :
J de CAHT J de CAHT
ACTIF Passif
Stocks de MP 31,25
Stocks des PF 27
Clients (inchangés) 32,049
TVA déductible 5,29375
Fournisseurs des MP 29,675
Fournisseurs des charges variables 8,160 625
TVA collectée 6,545
Totaux 95,59275 44,380 625
BFRE variable 51,212125j de CAHT

5600×15000
51 ,212125× +346180 ,55=12 295 676 ,38
Le BFRE est donc = 360

3 – Espérance mathématique et écart-type


TE CS J de J de
CAHT CAHT
ACTIF Passif
Stocks de MP 50 0,5 25
Stocks des PF 30 20 800 000 30,51
(3500+1540)+
10 000
≈1,017
7 000
Clients 27 1,187 32,049
Fournisseurs des MP 40 0,5935 23,74
Autres postes 20 1 20
Totaux 87,559 43,74
E(BFRE)= 43, 819
Quelques explications :
Le principe consiste à rendre variables les postes fixes en les exprimant en jours de CAHT.
Pour les postes de l’actif et du passif, les valeurs moyennes sont obtenues en formant les
produits des temps d’écoulement (variable aléatoire) par les coefficients de structure
considérés comme constants.
L’espérance mathématique est la différence entre les valeurs moyennes de l’actif et celles du
passif.

Calculons la variance du BFRE


Ecart-type des TE CS J de CAHT J de CAHT
ACTIF Passif
Stocks de MP 20 0,5 10
Stocks des PF 5 1,017 5,085
Clients 15 1,187 17,805
Fournisseurs des 25 0,593 14,8375
MP 5
Totaux 32,89 14,8375
Variance du (BFRE)= 18,0525

Pour les postes de l’actif et du passif, les variances sont obtenues en multipliant les carrés des
écarts-types des durées d’écoulement (variable aléatoire) par les CS considérés comme
constants. La variance totale est la somme des variances de l’actif et celle du passif.

La racine carrée de la variance du BFRE = 4,25

4 – La loi du BFRE
Le BFRE en francs suit une loi normale de paramètres :
7000×10000
43 ,819× =8 520 361,111
- espérance-mathématique : 360  ;
2
(7000×10000 )
43 , 819×
- écart-type : variance = 360
Écart-type = 826 160,099

Soit X, la variable aléatoire représentant le BFRE, la trésorerie est négative si x> 9000 000

Si t est la variable centrée réduite, on a :


9 000 000−8 520 361,11
≈0,58
t = 826 160,099

-P(X>9 000 000) = P(T>0,58)


= 1- P(T<0,58)
=1-(0,7190)
=0,281, soit 28,10% ;
L’entreprise a donc 28,10% de chance pour que sa trésorerie soit négative.
« Choix des modes de financement », IUT, 3e année, 17/03/08, Dr ASSOUMOU

Chap. 4 : Choix des modes de financement


Application sur les choix des modes de financement

La société DARBY recherche le mode de financement le moins coûteux pour une nouvelle
usine destinée à améliorer ses capacités de production. Le plan d’investissement est à hauteur
de 250 millions de francs sur 5 ans.
La société a le choix entre les modes de financement ci-dessous :

(a) – Autofinancement = 150 millions prélevés sur les réserves et 100 millions par
augmentation de capital entraînant la création de 200 000 actions nouvelles. On vous
précise que le nombre d’actions actuelles est de 1 million.
(b) – Crédit-bail : loyers annuels constants = 60 millions.

Annexe :

- Prévisions d’activité
Années 1 2 3 4 5
Bénéfices nets prévus sur les activités 15 000 25 000 28 000 35 000 30 000
actuelles (en KF)
Marges sur coûts indépendantes du 80 000 85 000 90 000 90 000 70 000
financement, relatives au plan
d’investissement (en KF)

- Taux d’actualisation de l’entreprise = 10% ;


- Taux d’imposition = 40%

Travail à faire :
1 – Dites quel est le mode de financement le plus intéressant en vous fondant sur le critère du
bénéfice net par action ;

2 – En supposant les trois hypothèses de financement ci-dessous :


Hypothèse Modes de financement
s
H1 Autofinancement à 100%
H2 Autofinancement à 40% ; le reste par emprunt indivis sur 5 ans, remboursable in
fine au taux de 12%
H3 Crédit-bail sur 5 ans. Loyer annuel = 60 millions.
Valeur de rachat à la fin du contrat = 8 millions amortissables sur 2 ans.

A partir de ces informations, dites quel est le choix à faire en vous fondant sur :

2.1 – Les décaissements réels ;


2.2 - les excédents prévisionnels des flux de liquidités imputables au projet ;

3 - Concluez

59
« Choix des modes de financement », IUT, 3e année, 17/03/08, Dr ASSOUMOU

Correction :
1) -
1.1 – Autofinancement + augmentation de capital
Années 1 2 3 4 5
Marges sur coûts indépendantes du financement, 80 000 85 000 90 000 90 000 70 000
relatives au plan d’investissement (en KF)
Amortissements 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000
Résultat avant impôt 30 000 35 000 40 000 40 000 20 000
Résultat net 18 000 21 000 24 000 24 000 12 000
Résultat net global 33 000 46 000 52 000 59 000 42 000
Bénéfice net par action 27,5 38,33 43,33 49,17 35

1.2 – financement par crédit-bail


Années 1 2 3 4 5
Marges sur coûts indépendantes du financement, 80 000 85 000 90 000 90 000 70 000
relatives au plan d’investissement (en KF)
Loyer du crédit-bail 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000
Résultat avant impôt 20 000 25 000 30 000 30 000 10 000
Résultat net 12 000 15 000 18 000 18 000 6 000
Résultat net global 27 000 40 000 46 000 53 000 36 000
Bénéfice net par action 22,5 33,33 38,33 44,17 30

On constate un net avantage de l’autofinancement + augmentation du capital par rapport au crédit bail. Le
premier choix permet de gagner 5 francs de plus que le second.

2.1 – Approche par décaissements réels


H1 – Autofinancement : calcul des décaissements réels ou sorties de fonds (en 106 francs)
0 1 2 3 4 5
Sortie de fonds initiale 250
Economies d’IS sur amortissements de l’investissement :
250 -20 -20 -20 -20 -20
×0,4=20
5
Sorties de fonds totales 250 -20 -20 -20 -20 -20

H2 – Autofinancement + emprunt
Calculs préalables :
Tableau d’amortissement de l’emprunt : à titre de rappel :
a) – annuité constante :
i 0 ,12
annuité =Vo annuité =150 ≈41, 61
1−(1+i)−n on aura donc : 1−(1 ,12 )−5 ,
Année Capital restant dû en intérêts amortissements annuités
s début d’année
1 150 18 23,61 41,61
2 126,39 15,17 26,44 41,61
3 99,95 11,99 29,62 41,61
4 70,33 8,44 33,17 41,61
5 37,16 4,46 37,15 41,61

a - bis) – annuité constante avec différé d’un an :


Année Capital restant dû en intérêts amortissements annuités
s début d’année
1 150 18 ─ ─
2 150 18 31,39 49,39
3 118,61 14,23 35,16 49,39
4 83,45 10,01 39,38 49,39
5 44,07 5,29 44,07 49,36

0 , 12
annuité =150 ≈49 , 39
1−(1 ,12 )−4 ,
60
« Choix des modes de financement », IUT, 3e année, 17/03/08, Dr ASSOUMOU

b) – amortissement constant
Année Capital restant dû en intérêts amortissements annuités
s début d’année
1 150 18 30 48
2 120 14,4 30 44,4
3 90 10,8 30 40,8
4 60 7,2 30 37,2
5 30 3,6 30 33,6

c) – remboursement in fine
Année Capital restant dû en intérêts amortissements annuités
s début d’année
1 150 18 ─ 18
2 150 18 ─ 18
3 150 18 ─ 18
4 150 18 ─ 18
5 150 18 150 168

0 1à4 5
Sortie de fonds initiale 100
Intérêts nets d’IS (18*0,6) 10,8 10,8
Economie d’IS sur amortissements -20 -20
Remboursement de l’emprunt 150
Sorties de fonds totales 100 -9,2 140,8

H3 – Crédit-bail
0 1à 5 6 7
4
Sortie de fonds initiale 0

Loyers nets d’économies d’IS 36 36

Prix de rachat 8

Economie d’IS sur amortissements -1,6 -1,6 8


×0,4=1,6
2
Sorties de fonds totales 0 36 44 -1,6 -1,6

Actualisation des décaissements


D 1 = 250−20
1 − ( 1,1 )-5
0,10
=174,1842646≈174

D = 100−9,2 0,10
-4
1 − ( 1,1 ) −5
2 +140 ,8 (1,1 ) =158 ,2629≈158
D2 est donc à
choisir

D = 36 0,10
-4
1 − (1,1 )
3 +44(1,1 )−5−1,6 (1,1)−6 −1,6(1,1 )−7 =139 ,7114≈140
2.2
(a) - Autofinancement
Années 0 1 2 3 4 5
Marges sur coûts indépendantes du 80 85 90 90 70
financement, relatives au plan
d’investissement (en 106 frcs ) (A)
Amortissements 50 50 50 50 50
Résultat avant impôt 30 35 40 40 20
IS (B) 12 14 16 16 8
61
« Choix des modes de financement », IUT, 3e année, 17/03/08, Dr ASSOUMOU
Résultat net 18 21 24 24 12
Flux de liquidités = (A)- (B) -250 68 71 74 74 62
VAN à 10% = 15,13328076 ≈ 15

(b) – autofinancement + emprunt


Années 0 1 2 3 4 5
Marges sur coûts indépendantes du
financement, relatives au plan 80 85 90 90 70
d’investissement (en 106 frcs ) (A)
Intérêts sur emprunts (B) 18 18 18 18 18
Amortissements 50 50 50 50 50
Résultat avant impôt 12 17 22 22 2
IS (C) 4,8 6,8 8,8 8,8 0,8
Résultat net 7,2 10,2 13,2 13,2 1,2
Remboursement de l’emprunt (D) -150
Flux de liquidités = (A)-(B)-(C)-(D) -100 57,2 60,2 63,2 63,2 -98,8
VAN à 10% =31,0545852 ≈ 31

c) – crédit-bail
Années 0 1 2 3 4 5 6 7
Marges sur coûts indépendantes 80 85 90 90 70
du financement, relatives au plan
d’investissement (en 106 F) (A)
Loyers de CB (B) 60 60 60 60 60
Résultat avant IS 20 25 30 30 10
IS (C) 8 10 12 12 4
Résultat net 12 15 18 18 6
Prix de rachat (D) 8
Economies d’IS sur amort. (E) 1,6 1,6
Flux de liquidités (A)-(B)-(C)-(D)+ ─ 12 15 18 18 -2 1,6 1,6
(E)
VAN à 10% =49,60606237 ≈ 50

Synthèse des résultats


Critères Autofin Crédit- Autofinancement Choix
. bail + emprunt
Bénéfices nets par action 1e 2e ─ Autofinancement
Décaissements réels 174 140 158 Crédit-bail
Flux de liquidités (VAN à 15 50 31 Crédit-bail
10%)

62
« Analyse des états financiers », DESC2, 12 janvier 2009, Dr ASSOUMOU

Chapitre 6 : Tableau de financement


Cas n°12 : On vous donne les bilans (en KF) des années (n-1) et n et les renseignements
complémentaires ci-dessous.
A partir de ces informations,
1. Etablir les tableaux des immobilisations, d’amortissements et des provisions en N (5 pts) ;
2. Calculez de deux manières différentes le FRNG au 31.12.N-1 et au 31.12.N ainsi que sa variation  (5 pts)
3. Présentez le tableau de financement (1ère et 2e parties) en N et conclure (10 pts)
Renseignements complémentaires
La société a réalisé courant n les acquisitions d’immobilisations corporelles suivantes :
- 02/07/N : machine outil de 14 000 000 F. Cette machine, amortie selon le système dégressif, a une
durée de vie de 5 ans.
- 31.10.n : terrain d’une valeur d’origine de 30 000 000 F ;
- 1er/03/N, une construction d’une valeur d’origine de 150 000 000 F, amortissable sur 25 ans ;
- 15/12/N, 10 000 titres de participations à 7 250 F l’unité.
Les dotations aux amortissements pratiquées en N, sur les anciennes immobilisations figurant au
bilan au 31.12.n-1 se décomposent ainsi :
Frais d’établissement 4 000 000 F
Constructions 42 575 000 F
Installations techniques, matériels et outillage industriels 8 600 000 F
Autres immobilisations corporelles 5 000 000 F
Les cessions réalisées en N ont permis de dégager les plus ou moins values suivantes :
Cession d’un terrain + value de 10 000 000 F
Cession d’une construction + value de 22 500 000 F
Cession d’une machine - value de 2 400 000 F
outil
Les écarts de conversion se rattachent ainsi aux divers postes des bilans
N-1 N
ECP ECA ECA ECP
Prêt……………………………………………………………. 80% 50% 60% ─
. 10% ─ ─ ─
Créances clients et comptes ─ 20% 40% ─
rattachés…………………………. 10% 30% 100%
Dettes fournisseurs et comptes
rattachés………………………
Emprunt auprès des établissements de
crédit…………………..
La société a bénéficié d’une nouvelle subvention d’investissement durant l’exercice N.
Durant l’exercice N, la société a contracté un nouvel emprunt et remboursé les emprunts à hauteur de
39 200 000 F.
Au cours de l’année N, la société a procédé à une augmentation de capital par émission d’actions de
numéraires et à une distribution des dividendes à hauteur de 12 420 000 F.
Les autres créances sont relatives à l’exploitation alors que les charges et produits constatés d’avance sont
relatifs au hors exploitation.
« Analyse des états financiers », DESC2, 12 janvier 2009, Dr ASSOUMOU
« Analyse des états financiers », DESC2, 12 janvier 2009, Dr ASSOUMOU
Actifs (en KF) N-1 N Passifs (en KF) N-1 N
Brut Net Brut Net Montants Montants
Actif immobilisé  Capitaux propres
Immo. incorporelles - Capital 800 000 950 000
- Frais d’établissement 20 000 16 000 20 000 12 000 - Prime de fusion, d’émission et d’apport 75 000 175 000
- Fonds commercial 36 000 36 000 36 000 36 000 - Ecart de réévaluation. 12 000 12 000
Immobilisations corporelles - Réserves
- Terrains 222 250 222 250 150 000 150 000 Réserve légale 25 450 25 450
- Constructions 450 000 350 000 525 000 390 425 Réserves statutaires ou contractuelles 60 125 70 125
- Instal techn., mat. et out. 200 000 175 000 210 000 175 125 Réserves réglementées. 15 875 17 250
ind. 150 000 140 000 150 000 135 000 Autres
- Autres 24 175 24 175 - Report à nouveau (250 000) 3 775
- Immo. corporelles en cours 10 000 10 000 15 000 15 000 Résultat de l’exercice 392 970 -445 905
- Avances et acomptes - Subventions d’investissement 120 000
Immobilisations financières 100 000 100 000 152 000 152 000 - Provisions réglementées 54 780 54 780
- Participations. 55 250 55 250 55 250 55 250
- Autres immo. financières 80 125 80 125 100 125 100 125
- Prêts (1)
Total I 1 323 1 184 1 437 1 245 Total I 1 186 982 475
625 625 550 100 200
Actif circulant Provisions pour risques et charges
- Stocks et en-cours Provisions pour risques 65 500 80 000
- MP et autres approv. 187 550 177 550 107 550 100 000 Provisions pour charges 63 400 53 000
- Produits finis 650 900 620 900 850 900 820 900 Total II 128 900 133 000
- Marchandises 340 500 300 500 540 500 440 500 Dettes
- Avances et acomp. versés/ cdes 60 125 60 125 10 125 10 125 - Emprunts obligataires convertibles
- Créances - Autres emprunts obligataires
- Clients et ctes rattachés 975 400 875 400 575 500 570 500 - Emprunts auprès des étab. de crédit (1) 457 450 525 000
- Autres 254 600 254 600 214 600 214 600 - Emprunts et dettes financières divers 364 500 364 500
- VMP 150 000 150 000 150 000 150 000 - Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 12 450 12 450
- Disponibilités 45 125 45 125 5 125 5 125 - Dettes fournis. et comptes rattachés 450 750 650 750
Charges constatées d’avance 63 400 63 400 103 400 103 400 - Dettes fiscales et sociales 375 800 375 800
- Dettes sur immo. et comptes rattachés 360 400 360 400
- Dettes fiscales (impôt sur les bénéfices) 180 750 240 750
- Produits constatés d’avance 219 025 30 125
Total (III) 2 421 2 559 775
- Ecarts de conversion passif (IV) 125 20 000
46 000
Total II 2 727 2 547 2 557 2 415 Total Général (I+II+III+IV) 3 782 3 695 250
600 600 700 150 225
Ecart de conv. Actif (III) 50 000 50 000 35 000 35 000 (1) dont intérêts 57 450 77 450
« Analyse des états financiers », DESC2, 12 janvier 2009, Dr ASSOUMOU
Total général (I+II+ III) 4 101 3 782 4 030 3 695 dont CBC 155 000 15 000
225 225 250 250
(1) dont intérêts courus 21 925 19 125
67

Correction
1) – Tableau des immobilisations
Calculs préalables :
 Tableau de répartition des écarts de conversion
N-1 N
ECP ECA ECA ECP
Prêts 36 80 25 000 21 00 ─
Clients 0 ─ 0 ─
Fournisseur 4 600 10 000 ─ ─
s ─ 15 000 14 00 20 000
Emprunts 4 600 0

Totaux 46 50 000 35 20 000
000 000

 Intégration des écarts dans les postes concernés


N-1 N
Prêts 80 125 100 125
-intérêts courus -21 925 -19 125
+ECA 25 000 21 000
-ECP -36 800 ─
Prêts 46 400 102 000
Clients 975 400 575 500
+ECA ─ ─
-ECP -4 600 ─
Clients 970 800 575 500
Fournisseurs 450 750 650 750
-ECA -10 000 -14 000
Fournisseurs 440 750 636 750
Emprunts 457 450 525 000
- intérêts -57 450 -77 450
courus -155 000 -15 000
- CBC 4 600 20 000
+ ECP -15 000 ─
-ECA
Emprunts 234 600 452 550
68
Tableau des immobilisations
Valeurs Brutes Augmentation Diminutions Valeurs Brutes fin
début exercice s exercice
Immobilisations incorporelles
- Frais d’établissement 20 000 20 000
- Fonds commercial 36 000 36 000
Immobilisations corporelles
- Terrains 222 250 30 000 102 250 150 000
- Constructions 450 000 150 000 75 000 525 000
- Instal techn., mat. et out. ind. 200 000 14 000 4 000 210 000
- Autres 150 000 150 000
- Immobilisations corporelles en cours 24 175 24 175
- Avances et acomptes 10 000 5 000 15 000
Immobilisations financières
- Participations. 100 000 72 500 20 500 152 000
- Autres immobilisations financières 55 250 55 250
- Prêts 46 400 55 600 102 000
Totaux 1 289 900 351 275 201 750 1 439 425

Prix de cession du terrain = 102 250 + 10 000 =112 250


Prix de cession des constructions = (75 000-13 000) + 22 500 = 84 500
Prix de cession des matériels = (4 000-1 525) – 2 400 = 75
Prix de cession VNC ± values
Terrains 112 250 102 250 10 000
Construction 84 500 62 000 22 500
s
Matériel 75 2 475 -2 400
196 825 166 725 30 100

Tableau d’amortissement
Amortissements de Dotations Diminutions Amortissements fin
début d’exercice exercice
Frais d’établissement 4 000 4 000 8 000
Constructions 100 000 47 575 13 000 134 575
ITMOI 25 000 11 400 1 525 34 875
Autres immobilisations 10 000 5 000 15 000
Totaux 139 000 67 975 14 525 192 450

Constructions = 150 000*0,04* 5 000


10/12 42 575
Anciennes dotations
Total 47 575
Tableau des provisions
Dotations de début Dotations de Reprises Dotations de fin
d’exercice l’exercice exercice
Matières premières 10 000 2 450 7 550
Produits finis 30 000 30 000
Marchandises 40 000 60 000 100 000
Clients 95 400  90 400 5 000
Provisions pour risques 65 500 14 500 80 000
Provisions pour charges 63 400 10 400 53 000
Totaux 308 900 74 500 103 250 275 550

2 - Calcul des FRNG par le haut de bilan


69
n-1 n
Capitaux propres 1 982 475
Provision pour R & C 186 200 133 000
Emprunts auprès des établissements de crédit 128 900 452 550
Emprunts et dettes financières divers 234 600 364 500
Total des dotations de l’actif 364 500 335 000
319 000
 Ressources durables 2 233 2 267 525
200
 Emplois stables 1 289 1 439 425
900
FRNG 943 300 828 100
FRNG -115 200

ACTIFS N-1 N PASSIFS N-1 N


Emplois Stables (I) 1 289 1 439 Ressources durables (I) 2 233 2 267 525
900 425 200
Stocks 1 178 95 1 498 95 Avances et acomptes 12 450 12 450
Avances et acomptes 0 0 Fournisseurs 440 750 636 750
Créances 60 125 10 125 Dettes fiscales et sociales 375 800 375 800
Autres créances 970 800 575 500
254 600 214 600
ACE (II) 2 464 2 299 DE (II) 829 000 1 025 000
475 175
VMP 150 000 150 000 Dettes sur immobilisations 360 400 360 400
CCA 63 400 103 400 IS 180 750 240 750
Intérêts courus 21 925 19 125 PCA 219 025 30 125
Intérêts courus 57 450 77 450
ACHE (III) 235 325 272 525 DHE (III) 817 625 708 725
Disponibilités (IV) 45 125 5 125 CBC (IV) 155 000 15 000
Totaux = 4 034 4 016 Totaux = (I+II+III+IV) 4 034 4 016 250
(I+II+III+IV) 825 250 825

3. calcul de la CAF
CAF
Résultat net -445 905
+ DAP 142 475
- Reprises -103 250
- Cessions -196 825
- Quote-part -120 000
+ VCEAC 166 725
70
CAF = -556 780
Tableau de financement (1ère partie)
Emplois Exercice n Ressources Exercice n
- Distributions de dividendes de l’ex. 12 420 - CAF de l’ex……………… -556 780
- Acquisitions d’éléments d’actif immo. - Cessions ou réductions d’EAI :
Immobilisations incorporelles 0 Cession d’immobilisations
Immobilisations corporelles 223 175 Incorporelles 0
Immobilisations financières …… 128 100 Corporelles 196 825
- Charges à rép. sur plus. exercices Cessions ou réductions des imm. fin 20 500
- Réduction des capitaux propres  - Aug. des capitaux propres :
- Remboursement. de dettes financière 39 200 Aug. de capital ou apports… 250 000
Aug. des autres K………….. 120 000
- Aug. des dettes fin. 257 150
Total emplois 402 895 Total des ressources 287 695
FRNG (ressource nette) FRNG (emploi net) 115 200
71

Deuxième partie du TF
Exercice n
Variation du FRNG Besoins Dégagement Solde
1 2 2-1
VARIATION « EXPLOITATION »
 Variation des actifs d’exploitation
Stocks et en-cours…………………………. 320 000
Avances et acomptes versés sur commandes……. 50 000
Créances clients, ctes rattachés et autres créances d’expl. (a) 435 300
 Variation des dettes d’exploitation
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 196 000
Dettes frs et ctes rattachés et autres dettes d’expl. (b)
Totaux 320 000 681 000
A. Variation nette « exploitation » (c) 361 300
VARIATION HORS EXPLOITATION
 Variations des autres débiteurs (a) (d)…….. 37 200
 Variation des autres créditeurs (b)…………. 108 900
Totaux 146 100 0
B. Variation nette « hors exploitation » (c) -146 100
Total A + B :
Besoins de l’exercice en fonds de roulement (-)
ou
Dégagement net de FR dans l’exercice (+) 215 200
VARIATION DE TRÉSORERIE
 Variation des disponibilités………………… 40 000
  des CBC et des soldes créditeurs des banques…. 140 000
Totaux 140 000 40 000
C. Variation nette « Trésorerie » (c) - 100 000
Variation du FRNG (total A+B+C)
Emploi net (-) - 115 200
ou
Ressource nette (+)
(a) Y compris les ch. constatées d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non
(b) Y compris les produits constatés d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non ;
(c) les montants sont assortis du signe (+) lorsque les dégagements l’emportent sur les besoins et du signe (-) dans le cas contraire ;
(d) Y compris les VMP

Cas n°13
A partir de la balance après inventaire au 31/12/N de la Société DARBY
donnée ci-après :
1. Etablissez le compte de résultat au 31/12/N
2. Elaborez les bilans d’ouverture et de clôture
3. Déterminez la CAF de manière additive et soustractive
4. Construisez la deuxième partie du tableau de financement et concluez
Soldes au 31/12/N-1 Mouvements Soldes au 31/12/N
Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit
Capital 1 000 00 400 000 0 1 400 000
Réserves 0 36 450 0 536 450
Résultat 500 000 80 000 0 0
Provisions pour risques 80 000 95 800 0 295 800
Dettes financières 200 000 125 000 285 600 0 1 151 150
Installations techniques 1 872 500 990 550 795 200 2 667 700 0
Amortissements des I.T 710 500 0 1 360 950
Stocks de marchandises 895 675 650 450 975 600 990 400 880 875 0
Clients 750 820 2 875 600 3 150 000 476 420 0
Fournisseurs 4 950 700 5 150 250 0 980 240
Banque 682 695 780 690 5 960 750 4 950 000 1 693 445 0
Achats 6 750 425 6 750 425 0
Variation de stocks 875 400 925 125 0 49 725
Charges de personnel 988 600 988 600 0
Charges financières 560 125 560 125 0
Dotations aux 1 215 300 1 215 300 0
amortissements 500 300 500 300 0
Dotations aux provisions 9 958 875 0 9 958 875
Ventes 4 201 690 4 201 26  653 000 26 653 000 15 733 15 733 190
690 190

Correction

Compte de résultat
Charges Montants Produits Montants
Achats 6 750 42 Ventes 9 958 875
Variation de stocks 5
Charges de personnel -49 725
Dotations aux amortissements 988 600
Dotation aux provisions 1 215 30 Résultat (Perte) 6 150
Charges financières 0
500 300
560 125

Totaux 9 965 Totaux 9 965 025


025

Calcul de la CAF
Méthode additive Montants Méthode soustractive Montants
Résultat -6 150 Ventes 9 958 875
Dotations aux 1 215 300 - Achats -6 750 425
amortissements 500 300 - Variation de stocks -49 725
Dotations aux provisions - Charges de personnel -988 600
EBE 2 269 575
- charges financières -560 125
CAF 1 709 450 CAF 1 709 450

Bilan au 31/12 N-1 et N


Actifs N-1 N Passifs N-1 N
Installations 1 872 500 2 667 700 Capital 1 000 000 1 400 000
techniques -650 450 -1 360 Réserves 500 000 536 450
- amortissements 950 Résultat 80 000 -6 150
Immobilisations nettes 1 222 050 1 306 750 Provisions pour R&C 200 000 295 800
Stocks 895 675 880 875 Dettes financières 990 550 1 151 150
Créances 750 820 476 420 Fournisseurs 780 690 980 240
Disponibilité 682 695 1 693 445
Totaux 3 551 240 4 357 490 Totaux 3 551 240 4 357 490
Calcul de la variation du FRNG par le haut du bilan
Passifs N-1 N variations
Capital 1 000 000 1 400 000
Réserves 500 000 536 450
Résultat 80 000 -6 150
DAP de l’actif 650 450 1 360 950
Provisions pour 200 000 295 800
R&C 990 550 1 151 150
Dettes financières
RD 3 421 000 4 738 200 1 317 200
ES 1 872 500 2 667 700 795 000
FRNG 1 548 500 2 070 500 522 000

Exercice n
Variation du FRNG Besoins Dégagement Solde
1 2 2-1
VARIATION « EXPLOITATION »
 Variation des actifs d’exploitation
Stocks et en-cours…………………………. 14 800
Avances et acomptes versés sur commandes…….
Créances clients, ctes rattachés et autres créances d’expl. (a) 274 400
 Variation des dettes d’exploitation
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes frs et ctes rattachés et autres dettes d’expl. (b) 199 550
Totaux 0 488 750
A. Variation nette « exploitation » (c) 488 750
VARIATION HORS EXPLOITATION
 Variations des autres débiteurs (a) (d)……..
 Variation des autres créditeurs (b)………….
Totaux 0 0
B. Variation nette « hors exploitation » (c) 0
Total A + B :
Besoins de l’exercice en fonds de roulement (-)
ou
Dégagement net de FR dans l’exercice (+) 488 750
VARIATION DE TRÉSORERIE
 Variation des disponibilités………………… 1 010 750
  des CBC et des soldes créditeurs des banques….
Totaux 1 010 750 0
C. Variation nette « Trésorerie » (c) -1 010 750
Variation du FRNG (total A+B+C)
Emploi net (-)
ou
Ressource nette (+)
(e) Y compris les ch. constatées d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non
(f) Y compris les produits constatés d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non ;
(g) les montants sont assortis du signe (+) lorsque les dégagements l’emportent sur les besoins et du signe (-) dans le cas contraire ;
(h) Y compris les VMP
Cas n°13
On vous donne les bilans (en milliers de francs) des années (n-1) et n et les renseignements
complémentaires ci-dessous.
A partir de ces informations,
4. Présenter les tableaux des immobilisations et des amortissements en N
5. Elaborer le tableau de financement (1ère et 2e parties) de l’année N
6. Calculez le FRNG au 31.12.n et au 31.12.n-1 et vérifiez la concordance de sa variation à celle donnée
par le tableau de financement
7. Commentez la situation financière de cette entreprise
Renseignements complémentaires
La société a réalisé courant n les acquisitions d’immobilisations suivantes :
- 1 04.n : machine outil de 1 200 000 F, amortissable selon le système dégressif sur 5ans.
- 1.7.n : une construction d’une valeur globale de 1 200 000 F, amortissable sur 20 ans selon le système
linéaire.
- 31.10.n : terrain d’une valeur d’origine de 800 000 F ;
- 1.2.n : 500 titres de participations à 1 200 F l’unité et un prêt de 100 000 F.

Les dotations aux amortissements pratiquées en n, sur les anciennes immobilisations figurant au bilan au
31.12.n-1 se décomposent ainsi :
Frais d’établissement 60 000
Constructions 140 000
Installations techniques, matériels et outillage industriels 147 000
Autres immobilisations corporelles 200 000
Les cessions réalisées en n ont permis de dégager les plus ou moins values suivantes :
Cession d’un terrain + value de 500 000 F
Cession d’une construction + value de 780 000
Cession d’une machine outil - value de 150 000 F
Les écarts de conversion se rattachent ainsi aux divers postes des bilans :
Au 31.12.n Au 31.12.n-1
Prêt Gain probable : 70 000 F Gain probable : 85 000 F
Emprunt aupr. d’un établ. de crédit Perte probable : 70 000 F Perte probable : 68 000 F

Le remboursement des emprunts en N a été de 300 000 F


Au cours de l’année n, la société a procédé à une augmentation de capital par émission d’actions de
numéraires.
Il y a eu distribution de dividendes en N.
On vous précise que les autres créances, les charges et produits constatés d’avance sont relatifs au hors
exploitation.
ACTIFS N-1 N PASSIFS N-1 N
Brut A & P Net Brut A & P Net Montants Montants
Actif immobilisé  Capitaux propres
Immo. incorporelles - Capital 6 000 8 000
- Frais d’établissement 240 180 60 240 240 0 - Prime de fusion, d’émission et d’apport 1 040 1 080
- Fonds commercial 900 900 900 900 - Ecart de réévaluation. 20 20
Immobilisations corporelles - Réserves
- Terrains 1200 1200 1700 1700 Réserve légale 360 651
- Constructions 2400 600 1800 3060 280 2780 Réserves statutaires ou contractuelles 810 1 000
- Instal techn., mat. et out. ind. 2100 525 1575 2425 697 1728 Réserves réglementées. 235
- Autres immo. corporelles 1800 600 1200 1800 800 1000 Autres 600 790
- Immo. corporelles en cours - Report à nouveau
- Avances et acomptes 1 000 1 000 Résultat de l’exercice 1500 1 680
Immobilisations financières - Subventions d’investissement
- Participations. 3 000 3 000 3400 120 3280 - Provisions réglementées
- Autres immo. financières
- Prêts (1) 840 840 735 735

Total I 12480 1905 10575 15260 2 137 13 123 Total I 10 330 13 456
Actif circulant Provisions pour risques et charges
- Stocks et en-cours Provisions pour risques 270 164
- MP et autres approv. 960 90 870 857 105 752 Provisions pour charges
- Produits finis 810 60 750 972 72 900 Total II 270 164
- Marchandises 600 10 590 540 20 520 Dettes
- Avances et acomp. versés/ cdes 40 40 99 99 - Emprunts obligataires convertibles
- Créances - Autres emprunts obligataires
- Clients et ctes rattachés 3390 210 3180 4407 273 4134 - Emprunts auprès des étab. de crédit (1) 1 500 2 100
- Autres 480 480 500 500 - Emprunts et dettes financières divers 300 265
- VMP 95 10 85 115 5 110 - Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 38 20
- Disponibilités 105 105 220 220 - Dettes fournis. et comptes rattachés 3 450 3 795
Charges constatées d’avance 75 75 530 530 - Dettes fiscales et sociales 240 288
- Dettes sur immo. et comptes rattachés 180 120
- Dettes fiscales (impôt sur les bénéfices) 350 600
- Produits constatés d’avance 75 80
Total (III) 6 133 7 268
- Ecarts de conversion passif (IV) 85 70
Total II 6 555 380 6 175 8 240 475 7 765 Total Général (I+II+III+IV) 16 818 20 958
Ch. à rép. sur plus. ex. (III) (1) dont CBC 600 400
Primes rembours. des obl.(IV) dont intérêts 200 750
Ecart de conv. Actif (V) 68 68 70 70
Total général (I+II+… à V) 19103 2285 16818 23330 2 612 20 958
(1) dont intérêts 140 25
Correction
a) – Confection des tableaux
N-1 N
ECA ECP ECA ECP
Prêts 85 70
Emprunt 68 70
s
Totaux 68 85 70 70
Tableau des immobilisations
Val. brutes début Augmentation Diminutions Val. Brutes fin d’ex.
d’ex. s
Frais d’établissement 240 240
Fonds commercial 900 900
Immobilisations corporelles
- terrains 1 200 800 300 1 700
- constructions 2 400 1 200 540 3 060
- ITMOI 2 100 1 200 875 2 425
- Autres immobilisations 1 800 1 800
c 0 1 000 1 000
- Avances
8 640 4 200 1 715 11 125
Immobilisations financières :
- Participations 3 000 600 200 3 400
- Prêts 615 100 75 640
12 255 4 900 1 990 15 165
Tableau des amortissements
Amts cumulés en début Augmentations (dotations de Diminution Amts cumulés en fin
d’ex. l’ex) s d’ex.
Frais d’établissement 180 60 240
Immobilisations
corporelles 600 170 490 280
- constructions 525 507 335 697
- ITMOI 600 200 800
- Autres immo.
corporelles
1 905 937 825 2 017
Tableau des provisions
P. début d’ex. Dotations Reprise P. fin d’ex.
s
Provisions pour immo. 0 120 120
financ.
Provisions réglementées 0 0 0 0
Provisions pour R et C 270 0 106 164
Provisions pour dépréciation (1) 475 95 0 380
745 215 106 664
(1) On a juste considéré la variation nette des reprises
2) Etablissement du tableau de financement

Résultat net 1 680


+ Dotations aux amortissements + 937 ITMOI = 147 + 360 = 507
+ Dotations aux provisions + 215 Constructions : 140 + 30 = 170
+ VCEAC + 890 VCEAC = 1715-825 = 890
- Produits des cessions -2020 PC-890=+1130
- Reprises -106 PC= 2020
- Quote-part de subv. virée au 0
résultat
CAF = 1 596
Calculs des dettes financières :
Dn = 2 365-400-750-70 = 1 145
Dn-1 = 1800-600-200-68 =932
A = Dn-Dn-1+R  A =1145-932-300=513
Emplois Exercice Ressources Exercice n
n
- Distrib. mises en paiement…. 594 - CAF de l’ex……………… 1 596
- Acquisitions d’éléments de l’AI : - Cessions ou réductions d’EAI :
Immobilisations incorporelles Cessions d’immobilisations :
Immobilisations corporelles 4 200 Incorporelles
Immobilisations financières 700 Corporelles…………… 2 020
- Ch. à rép. sur plusieurs exercices Cessions ou réductions des immo. fin…… 275
- Réduction des capitaux propres  - Augmentation des capitaux propres :
- Rembours. des dettes financières 300 Augmentation de capital ou apports 2 040
Augmentation des autres capitaux
- Augmentation des dettes financières 513

Total emplois 5 794 Total des ressources 6 444


FRNG (ressource nette) 650 FRNG (emploi net)

Exercice n
Variation du FRNG Besoins Dégagement Solde
1 2 2-1
VARIATION « EXPLOITATION »
 Variation des actifs d’exploitation
Stocks et en-cours………………………….
Avances et acomptes versés sur commandes…….
Créances clients, comptes rattachés et autres créances d’expl. (a) 1 075
 Variation des dettes d’exploitation
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés et autres dettes d’expl. (b) 375
Totaux 1075 375
A. Variation nette « exploitation » (c) -700
VARIATION HORS EXPLOITATION
 Variations des autres débiteurs (a) (d)…….. 380
 Variation des autres créditeurs (b)…………. 745
Totaux 380 745 365
B. Variation nette « hors exploitation » (c)
Total A + B :
Besoins de l’exercice en fonds de roulement ou -335
Dégagement net de FR dans l’exercice
VARIATION DE TRÉSORERIE
 Variation des disponibilités………………… 115
  des CBC et des soldes créditeurs des banques…. 200
Totaux 315 0
C. Variation nette « Trésorerie » (c) -315
Variation du FRNG (total A+B+C)
Emploi net ou
Ressource nette -650

Calcul de la variation du FRNG


N-1 N
Capitaux propres 10 330 13 456
Provisions pour risques et charges 270 164
DAP de l’actif 2285 2 372
Dettes financières 932 1 145
RD 13 817 17 137
ES 1562 2212
Variation du FRNG 650

Il y a bien concordance entre la variation calculée et celle trouvée au niveau du tableau de financement. On
peut globalement dire que l’entreprise entre les deux exercices a créé plus de richesse qu’elle n’en a
consommées.
Exercice n Exercice n-1 Passif (avant répartition)

Brut A & P Net Brut A & P Net


Actif immobilisé  Capitaux propres
Capital souscrit non appelé - Capital (dont versé 11 000)
Immo. incorporelles - Prime de fusion, d’émission et d’apport
- Frais d’établissement 300 220 80 150 95 55 - Ecart de réévaluation.
- Fonds commercial 200 200 180 180 - Réserves
Immobilisations corporelles Réserve légale
- Terrains 3 500 3 500 1 000 1000 Réserves statutaires ou contractuelles
- Constructions 1 500 580 920 1 300 900 400 Réserves réglementées.
- Instal techn., mat. et out. ind. 3 400 1 850 1550 2 500 800 1 700 Autres
- Autres 2 800 600 2 200 2 600 1 000 1 600 - Report à nouveau
- Immo. corporelles en cours Résultat de l’exercice
- Avances et acomptes - Subventions d’investissement
Immobilisations financières - Provisions réglementées
- Participations. 4 000 1300 2 700 2 900 2 900
- Autres immo. financières 1000 60 940
- Prêts (1) 950 950 1 450 1 450
Total I 17 650 4 610 13 040 12 080 2 795 9 285
Actif circulant Provisions pour risques et charges
- Stocks et en-cours Provisions pour risques
- MP et autres approv. 900 100 800 1 700 100 1 600 Provisions pour charges
- Produits finis 850 150 700 810 60 750 T
- Marchandises 600 20 580 8 000 670 7 330 Dettes
- Avances et acomp. versés/ cdes 90 90 400 400 - Emprunts obligataires convertibles
- Créances - Autres emprunts obligataires
- Clients et ctes rattachés 6 700 1 700 5 000 2 500 1 500 1 000 - Emprunts auprès des étab. de crédit (1)(2)
- Autres 2 500 500 2 000 980 80 900 - Emprunts et dettes financières divers
- K souscrit appelé - non versé 1 000 1 000 - Avances et acomptes reçus sur commandes en c
- VMP 2 000 250 1 750 195 10 185 - Dettes fournis. et comptes rattachés
- Disponibilités 25 25 650 650 - Dettes fiscales et sociales
Charges constatées d’avance 1 280 1 280 250 250 - Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
- Dettes fiscales (impôt sur les bénéfices)
- Produits constatés d’avance
Tot
- Ecarts de conversion passif (IV)
Total II 15 945 2 720 13 225 15 485 2 420 13 065 Total Général (I+II+III+IV)
Ch. à rép. sur plus. ex. (III) (1) dont CBC ;
Primes rembours. des obl.(IV) (2) dont intérêts courus
Ecarts de conversion actif (V) 600 600 150 150
Total général (I+II+… à V) 34 195 7 330 26 865 27 715 5 215 22 500
(1) intérêts courus 50 50 80 80

Cas n°14
On vous donne les bilans (en KF) des années (N-1) et N (voir verso) et les renseignements complémentaires
de la société DARBY. A partir de ces éléments :

 Etablissez le tableau de financement complet (1ère et 2e parties) de la société DARBY et concluez.


Renseignements complémentaires
La société a réalisé courant N les acquisitions d’immobilisations suivantes :
- 1er /03/N : machine outil de 6 000 000 F. Cette machine, amortie linéairement, a une durée de vie de 4
ans.
- 1er /07/N : une construction d’une valeur d’origine de 2 000 000 F, amortie sur 20 ans selon le système
linéaire.
- 30/11/N : un terrain d’une valeur d’origine de 5 000 000 F
- 1er /10/N, une autre immobilisation corporelle d’une valeur d’origine de 4 000 000 F, amortie
linéairement sur 5 ans ;
- 20/06/N : titres de participation d’une valeur de 1 500 000 F.
Les dotations aux amortissements pratiquées en N, sur les anciennes immobilisations figurant au bilan au
31/12/N-1 se décomposent ainsi :
Frais d’établissement 125 000 F
Constructions 100 000 F
Installations techniques, matériels et outillages industriels 1 200 000 F
Autres immobilisations corporelles 20 000 F

Les cessions réalisées en N ont été les suivantes :


- Terrain : 800 000 F ;
- Construction : 2 000 000 F ;
- Machine-outil : 1000 000 F ;
- Autres immobilisations corporelles : 9 000 000 F ;
Les écarts de conversion se rattachent ainsi aux divers postes des bilans :
Ecarts de conversion actifs (ECA) N-1 N
Prêts 20 200
Clients et comptes rattachés 60 100
Emprunts auprès des établissements de crédit 15 125
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 55 175
Total 150 600

Ecarts de conversion passifs (ECP) N-1 N


Prêts 50 10
Autres créances 25
Emprunts auprès des établissements de crédit 25 40
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 150 50
Total 250 100
La société a bénéficié d’une nouvelle subvention d’investissement courant N d’un montant de 600 000 F ;
Durant l’exercice N, la société a contracté un nouvel emprunt de 3 000 000 F ;
Au cours de l’année N, la société a procédé à une augmentation de capital par apports en numéraires ;
Il y a eu distribution de dividendes en N d’un montant = 115 000 F ;
Les autres créances, les charges et produits constatés d’avance sont relatifs à l’exploitation. Il en est de
même des dettes fiscales et sociales à l’exception de l’IS.
Corrigé
1. Tableau des immobilisations
Val. brutes début d’ex. Augmentation Diminution Val. Brutes fin d’ex.
s s
Frais d’établissement 150 150 300
Fonds commercial 180 20 200
320 170 500
Immobilisations corporelles
- terrains 1 000 5 000 2 500 3 500
- constructions 1 300 2 000 1 800 1 500
- ITMOI 2 500 6 000 5 100 3 400
- Autres immobilisations c 2 600 4 000 3 800 2 800
- Avances
7 400 17 000 13 200 11 200
Immobilisations financières :
- Participations 2 900 1 500 400 4 000
- Autres immobilisations 0 1 000 1 000
fin. 1 380 290 580 1 090
- Prêts
4 280 2 790 980 6 090
2. Tableau des amortissements
Rubrique Amortissements Augmentations Diminutions Amortissements
cumulés début d’ex. (dotations de l’ex.) cumulés fin d’exercice
Frais d’établ. 95 125 0 220
Constructions 900 150 470 580
ITMOI 800 2 450 1 400 1 850
Autres 1 000 220 620 600
2 795 2 945 2 490 3 250

Ancienne Nouvelles Total Détails des calculs


s
Constructions 100 50 150 2000 6
× =50
20 12
ITMOI 1 200 1 250 2 450 6000 10
× =1 250
4 12
Autres immobilisations 20 200 220 4 000 3
corporelles × =200
5 12
1 320 1 500 2 820

3. Tableau des provisions


Rubrique Provisions en début Dotations Reprises Provisions en fin
d’exercice de l’exercice
Provisions réglementées 150 750 900
Provisions pour risques 2 000 1 600 400
Provisions pour charges 1 000 400 600
Provisions pour
dépréciation : 0 1 300 1 300
- des participations 0 60 60
- autres immo. fin 830 560 270
- des stocks 1 580 620 2 200
- des créances 10 240 250
- des VMP
5 570 2 970 2 560 5 980

4. Tableau des plus ou moins values


Prix de VNC ± Values
cessions
Terrains 800 2 500 -1 700
Constructions 2 000 1 330 (a) +670
ITMOI 1 000 3 700 -2 700
Autres immobilisations corp. 9 000 3 180 +5 820
Totaux 12 800 10 710 + 2 090
(a) = 1 800-470 = 1 330

5. Il y a eu une nouvelle subvention de 600 :


Qp = Sn-1 – Sn + NS  NS =780-400+600
 NS = 980
6. - Calcul de la CAF : RN + DAP + VCEAC – Produits des cessions – Reprises - quote-part
 -2 500 + 5 915 + 10 710 – 12 800 – 2 560 - 980
 CAF = -2 215
7. intégration des écarts dans les postes du bilan
ACTIFS N-1 N PASSIFS N-1 N
Actif comptable brut 12 08 17 65 Emprunts auprès des établ. Crédit 1 900 3 300
-intérêts courus 0 0 Emprunts et DF divers 600 500
+ECA -80 -50 -CBC -900 -300
-ECP 20 200 -intérêts courus -25 -100
-50 -10 -ECA -15 -125
+ECP 25 40
Total de l’AI 11 17 Total des dettes financières 1 585 3 315
970 790
Clients 2 500 6 700 Dettes fournisseurs 1 450 1 800
+ ECA 60 100 -ECA -55 -175
+ECP 150 50
Total clients 2 560 6 800 1 545 1 675
Autres créances 980 2 500
-ECP -25
Total autres créances 955 2 500

8. Calcul de la variation du FRNG par le haut du bilan


Passifs N-1 N
Capitaux propres 13 850 16 295
DAP de l’actif 5 215 7 330
Provisions pour 3 000 1 000
R&C 1 585 3 315
Dettes
RD financières 23 650 27 940
ES 11 970 17 790
FRNG 11 680 10 150
Variation du FRNG -1 530
Elaboration des tableaux de financement
Emplois Exercice Ressources Exercice n
n
- Distributions mises en paiement…. 115 - CAF de l’ex……………… -2 215
- Acquisitions d’éléments de l’AI : - Cessions ou réductions d’EAI :
Immobilisations incorporelles 170 Cessions d’immobilisations :
Immobilisations corporelles 17 000 Incorporelles 0
Immobilisations financières 2 790 Corporelles…………… 12 800
- Ch. à rép. sur plusieurs exercices 0 Cessions ou réductions des immo. fin…… 980
- Réduction des capitaux propres  - Augmentation des capitaux propres :
- Rembours. des dettes financières 1 270 Augmentation de capital ou apports 5 250
Augmentation des autres capitaux
- Augmentation des dettes financières 3 000
Total emplois 21 345 Total des ressources 19 815
FRNG (ressource nette) FRNG (emploi net) 1 530

Deuxième partie du TF
Exercice n
Variation du FRNG Besoins Dégagement Solde
1 2 2-1
VARIATION « EXPLOITATION »
 Variation des actifs d’exploitation
Stocks matières premières………………………………………………………………. 800
Stocks des produits finis………………………………………………………………… 40
Stocks des marchandises………………………………………………………………… 7 400
Avances et acomptes versés sur commandes…………………………………………… 310
Créances clients, comptes rattachés et autres créances d’exploitation. (a) (4240+1545) 5 785
Charges constatées d’avance 1 030
 Variation des dettes d’exploitation 620
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours……………………………………. 130
Dettes fournisseurs et comptes rattachés et autres dettes d’exploitation (b)… 900
Dettes fiscales et sociales………………………………………………………………… 615
Produits constatés d’avance……………………………………………………………….
Totaux 6 855 10 775
A. Variation nette « exploitation » (c) 3 920
VARIATION HORS EXPLOITATION
 Variations des autres débiteurs (a) (d)
Capital souscrit appelé non versé………………………………………………………… 1 000
VMP……………………………………………………………………………………… 1 805
Intérêts courus sur prêts…………………………………………………………………. 30
 Variation des autres créditeurs (b)………….
Dettes sur immobilisations………………………………………………………………. 400
IS…………………………………………………………………………………………. 115
Intérêts sur emprunts……………………………………………………………………… 75
Totaux 2 920 505
B. Variation nette « hors exploitation » (c) -2 415
Total A + B :
Besoins de l’exercice en fonds de roulement (+) 1 505
ou
Dégagement net de FR dans l’exercice (-)
VARIATION DE TRÉSORERIE
 Variation des disponibilités………………………………………………………….. 625
  des CBC et des soldes créditeurs des banques……………………………………. 600
Totaux 600 625
C. Variation nette « Trésorerie » (c) 25
Variation du FRNG (total A+B+C)
Emploi net ou 1 530
Ressource nette
(a) Y compris les charges constatées d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non
(b) Y compris les produits constatés d’avance selon leur affectation à l’exploitation ou non ;
(c) les montants sont assortis du signe (+) lorsque les dégagements l’emportent sur les besoins et du signe (-) dans le cas contraire ;
(d)Y compris les VMP

Vous aimerez peut-être aussi