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COURS DE GIF PREMIERE CG

COURS DE GESTION DE
L’INFORMATION FINANCIERE
CLASSE DE PREMIERE CG

ZE BELINGA ALBERT DIDIER


PLETP/CG
Diplômé de l’ENSET d’EBOLOWA et de L’Université de Yaoundé 2 SOA
(00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com

Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2


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Classe : première CG
Discipline : gestion de l’information financière
Nombre de leçons proposées : 46 leçons

Partie 1 : L’ORGANISATION DE LA COMPTABILITE DE GESTION DANS L’ENTREPRISE

Thème 1 : Introduction à la CAGE

Leçon 1 : Généralités (définition des termes, objectifs et importance de la CAGE, nature des coûts,
caractéristiques des différents types de production)

Leçon 2 : Description et schématisation d’un processus de production et de distribution

Thème 2 : Le calcul des coûts

Leçon 3 : Notion de charges (incorporables, non incorporables, supplétives et d’usage)

Leçon 4 : classification des charges incorporables en fonction du cheminement et incorporable aux couts

Thème 3 : La méthodologie des centres

Leçon 5 : Méthodologie de traitement des centres d’analyse


Leçon 6 : Méthodologie de traitement des centres d’analyse prestations simples et prestations réciproques
Partie 2 : LES METHODES DES COUTS COMPLETS
Thème 4 : La valorisation des flux de stocks
Leçon 7 : Evaluation des sorties de stock par la méthode du coût moyen pondéré

Leçon 8 : Evaluation des sorties de stock par les méthodes PEPS, LIFO, NIFO

Leçon 9 : Méthode du coût moyen après la période de stockage

Thème 5 : Le calcul des coûts

Leçon 10 : Le calcul du coût d’achat

Leçon 11 : Le calcul du coût de production

Leçon 12 : Evaluation de l’incidence des en-cours, produits intermédiaires et résiduels

Leçon 13 : Le calcul du coût de revient

Thème 6 : La méthode de calcul des coûts à base d’activités

Leçon 14 : La méthode de calcul des coûts à base d’activités

Thème 7 : Le résultat analytique

Leçon 15 : détermination du résultat analytique

Partie 3 : TRAVAUX D’INVENTAIRE ET L’APPLICATION DES PRINCIPES

Thème 8 : Les amortissements

Leçon 16 : Définition et terminologie


Leçon 17 : Plan d’amortissement (mode linéaire) d’une immobilisation acquise en début d’exercice
Leçon 18 : Plan d’amortissement (mode linéaire) d’une immobilisation acquise en cours d’exercice
Leçon 19 : Plan d’amortissement (mode dégressif à taux décroissant) d’une immobilisation acquise en
début d’exercice
Leçon 20 : Plan d’amortissement (mode dégressif à taux décroissant) d’une immobilisation acquise en
cours d’exercice
Leçon 21 : Plan d’amortissement dégressif fiscal
Leçon 22 : Plan d’amortissement selon le mode des unités de production ou mode des unités d’œuvre
Leçon 23 : La comptabilisation des amortissements

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Thème 9 : Les provisions

Leçon 24 : généralités sur les provisions

Leçon 25 : Dépréciation des titres de participation et titre de placement

Leçon 26 : Dépréciation des stocks

Leçon 27 : Etat des créances

Leçon 28 : Autres dépréciations

Thème 10 : Les sorties d’immobilisations

Leçon 29 : Cession d’une immobilisation non amortissable


Leçon 30 : Cession récurrente d’une immobilisation amortissable
Leçon 31 : Cession non récurrente d’une immobilisation amortissable
Leçon 32 : Echange des immobilisations
Leçon 33 : Cession des immobilisations financières
Leçon 34 : Destruction des immobilisations
Leçon 35 : Mise au rebut des immobilisations
Thème 11 : Le postulat de la spécialisation des exercices
Leçon 36 : Définition et portée du postulat de la spécialisation des exercices
Leçon 37 : Régularisations des charges et produits, stocks et variations
Leçon 38 : Régularisation des dettes et créances libellées en monnaies étrangères

Partie 4 : L’ELABORATION DES ETATS FINANCIERS ANNUELS


Thème 12 : Les états financiers du système normal
Leçon 39 : Généralités

Leçon 40 : Le bilan

Leçon 41 : Le compte de résultat

Leçon 42 : Les soldes intermédiaires de gestion


Thème 13 : Les états financiers annuels du SMT
Leçon 43 : Définition et principes du système

Leçon 44 : Enregistrement des opérations dans les journaux des trésoreries (banque, caisse et journal
unique)

Leçon 45 : Variation des stocks, des créances et des dettes

Leçon 46 : Etablissement des états financiers annuels

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Thème 1 : Introduction à la CAGE


Leçon 1 : Généralités sur la CAGE
I- Définition

La CAGE est un système d’analyse et de traitement autonome des données permettant


de calculer les coûts et les résultats analytiques de nature à fournir des informations utiles à la
gestion de l’entreprise. La finalité de la CAGE est la gestion, elle n’est ni normalisée, ni
obligatoire. Sa mise en place est vivement recommandée eu égard aux liens étroits qu’elle
entretient avec la comptabilité générale.

II- Objectifs de la CAGE

La comptabilité générale est destinée à saisir les données d’après leur nature et à
déterminer les résultats globaux en donnant la situation active et passive de l’entreprise.

La CAGE quant à elle sert à :

- Analyser les résultats et à faire apparaître leurs éléments constitutifs ; elle permet ainsi
de contrôler le rendement et la rentabilité
- Compléter la comptabilité générale en lui donnant des bases d’évaluation de certains
éléments d’actifs (stocks des produits fabriqués)
- Fournir des bases ou établir les prévisions des charges et des produits et en assurer le
contrôle.

La CAGE a donc pour but principal l’analyse des résultats. Cette analyse passe
nécessairement par l’analyse des charges.

III- Les coûts en CAGE


1- Définition

Un coût est une somme de charge ou consommation des ressources effectuées pour réaliser un
objet ou une activité. La signification d’un coût est fonction de plusieurs caractéristiques ou
critères.
2- Domaine d’application des coûts

Le coût peut être calculé :


 Pour un produit ou pour une activité d’exploitation ;
 Pour une fonction de l’entreprise ou pour une commande ;
 Pour une région de vente, un canal de distribution ;
 Une fonction de l’entreprise : approvisionnement, production, distribution...

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3- Moment de calcul des coûts

Les coûts peuvent être calculés postérieurement au fait qui les a engendrés. On dit de ce coût
qu’ils sont à postériori, constatés, historique, réel. Les coûts peuvent être aussi calculés
antérieurement aux faits qu’ils les engendreront. Il s’agit là des coûts résultant d’hypothèse
rationnelle et correspondant à des normes d’exploitations. Ces coûts sont dits à priori ou
prévisionnel.
4- Contenu des coûts

Quel que soit son domaine d’application, un coût peut être complet ou partiel en considération
du mode d’attachement de toute ou partie des charges (coût complet et partiel).
5- Hiérarchie des coûts
6- Il existe différents niveaux de calcul de coûts avec une interdépendance entre eux. On
distingue ainsi :

- Le coût d’achat (pour les marchandises et les matières achetées) ;


- Le coût de production des produits fabriqués ; -
Le coût de revient.
Leçon 2 : Description et schématisation d’un processus de production et de distribution
I- ORGANISATION DE LA CAGE
La CAGE trouve son application dans les entreprises industrielles. Elle permet de calculer les
coûts et le résultat analytique. La structure des coûts est la suivante :
Traitement des charges

Affectation
Charges
directes

Charges Coûts
Incorporées

Répartition Imputation
Charges
Indirectes Centres d’analyses

II- LE CYCLE D’EXPLOITATION INDUSTRIELLE


Il se décompose en 3 niveaux principaux :
Approvisionnement : c’est la phase d’achat des matières premières (par exemple le bois) et les
fournitures (par exemple les clous, et les colles)
Production : c’est la phase de consommation des matières premières pour obtenir des produits
finis. Il peut être dégagé dans cette étape les produits intermédiaires, les produits dérivés et les
produits encours. La production se fait dans les usines constituées des ateliers (par exemple
les ateliers de sciage, de découpe, de montage- ponçage, et de finition-vernissage dans une
entreprise fabriquant des meubles)

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Distribution : c’est le stade de la vente des produits finis (par exemple les chaises, les canapés,
et les armoires)

III- SCHEMA TECHNIQUE


A- Processus de production ou fabrication
1- Définition
Il dépend de l’activité de l’entreprise. Le processus de production diffère d’une branche
industrielle à une autre et parfois d’une entreprise à une autre de même branche du fait de la
technologie.
2- Etapes du processus
Dans une entreprise industrielle, le processus se déroule dans les ateliers 
a- L’atelier  
C’est le lieu de transformation de la matière première en produit fini

b- Stockages et déstockages
Les matières premières ou les produits finis peuvent être stockés avant de passer d’un atelier à
l’autre. Généralement dans les entreprises fabricants sur commande, le stockage n’est pas
observé.
B- Présentation du schéma technique
La schématisation du processus de production se fait avec les légendes suivantes :
- Etape du cycle de production (approvisionnement, transformation et distribution)

- Stockage et déstockage

- Transformation (ateliers)

- Lien entre les phases

- Résultat d’une phase de transformation :

Thème : Une entreprise fabrique un seul produit fini PF à partir de deux matières premières
MP1 et MP 2. Le processus de transformation conduit à l’obtention d’un sous-produit SP
vendable après traitement et d’un déchet D, sans valeur, qu’il convient d’épurer avant
évacuation pour éviter la pollution de l’environnement. Quatre ateliers assurent cette
production :
- Atelier A1 : Utilisation de la matière première MP1 pour obtenir le produit
intermédiaire PA livré en contenu (sans stockage) à l’atelier A2
- Atelier A2 : Adjonction de matière première MP2 au produit intermédiaire PI pour
obtenir le produit fini PF ; cette opération donne naissance au sous-produit SP et au
déchet D ;
- Atelier A3 : Traitement du sous-produit SP pour le rendre commercialisable ;
- Atelier A4 : Epuration chimique du déchet D avant évacuation par épandage canalisé,
au fur et à mesure de la production, donc sans stockage.

Travail à faire : Présenter le processus de production de l’entreprise

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Thème 2 : Le calcul des coûts


Leçon 3 : Notion de charges (incorporables, non incorporables, supplétives et d’usage)
On dit qu’une charge est incorporable dans un coût quand son montant peut entrer en
ligne de coût pour le calcul de coût. Le principe de calcul des charges incorporables est :

Aux charges de la comptabilité générale, il faut retrancher les charges non


incorporables, ajouter les charges supplétives et ajouter ou retrancher les différences
d’incorporations.

I- LES PREALABLES

Les charges que la comptabilité analytique incorpore dans des coûts et coût de
revient constituent des charges incorporables. Ces charges sont supportées par l’entreprise
pour la plupart et constatés par la comptabilité générale. Leurs déterminations conduisent
cependant à examiner deux particularités :
1- La première est due à la différence de temps qui peut exister entre le moment où se
fait le calcul des coûts et celui où une charge est constatée par la comptabilité générale.
2- La seconde difficulté tient au fait que l’homme peut laisser de côté pour le calcul
des coûts des charges qui ont un caractère anormal ou exceptionnel.

II- IMPORTANCE DE LA PERIODICITE DE CALCULS DES COUTS

La période de calcul de coût est généralement plus courte que l’exercice : période
trimestrielle ou souvent mensuelle et même hebdomadaire.
Certaines charges sont quotidiennes ou mensuelle et elles sont connues au moment
de calcul des coûts. Il faut donc calculer la quote-part de la période de calculs des coûts.
D’autres sont trimestrielles ou annuelles. On détermine alors le montant
correspondant à la période de calcul de coûts. Cette répartition est dite méthode de
l’abonnement.

Exemple : une entreprise calcule ses coûts à périodicité mensuelle. Une étude
analytique de son compte d’exploitation permet de retenir les charges suivantes :

CHARGES PERIODICITES MONTANTS


Redevance pour brevet Annuelle 1 200 000
Location bâtiment Semestrielle 600 000
Amortissement immobilier Annuelle 2 400 000
trimestrielle
Intérêts des emprunts 1 200 000

Travail A Faire : présenter le tableau d’abonnement non mensuel de ces charges


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Résolution : abonnement des charges non mensuelles

CHARGES Périodes Montants Formule Abonnement par


mois
Redevance pour brevet Annuelle 1 200 000 1 200 000/12 100 000
Location bâtiment Semestrielle 600 000 600 000/6 100 000
Amortissement immobil Annuelle 2 400 000 2 400 000/12 200 000
trimestrielle 4000
Intérêts des emprunts 1 200 000 1 200 000/3

III- IMPORTANCE DE CHOIX DE CHARGES DANS LE CALCUL

Il importe d’incorporer aux différents coûts d’un produit des éléments n’ayant par un
caractère anormal, sans rapport avec l’activité conduisant à la fabrication et à la vente de
produit. Tous les éléments pris en compte correspondent aux facteurs intervenants dans la
fabrication et la vente et cela en assurant une permanence dans le temps et dans l’espace des
critères conduisant aux choix des éléments prisent en compte pour le calcul des coûts.

En conséquence, il n’y a pas du tout, coïncidence entre les charges incorporables


dans les coûts de la comptabilité analytique et les charges de la comptabilité générale.

1- Les charges de la comptabilité générale

Ce sont celles comptabilisées dans les comptes de la classe 6 (charges des activités
ordinaires : AO) et dans certains comptes de la classe 8 (les charges hors activités
ordinaires :
HAO qui ne se rapportent de l’activité habituelle de l’entreprise) du plan comptable
OHADA.

2- Les charges supplétives


Dans le calcul des coûts, la comptabilité analytique peut prendre en compte des
charges non enregistrées en comptabilité générale. Ces charges fictives sont dites charges
supplétives et le plan comptable OHADA les appelle différences d’incorporations pour
éléments supplétifs. On peut ainsi considérer :
a- La rémunération théorique des capitaux propres
La prise en compte de cette rémunération permet d’obtenir des coûts comparables à
ceux des entreprises financées par les emprunts et celles financées par les fonds propres.
En réalité, on peut considérer que la rémunération théorique des capitaux propres
prend en compte l’intérêt que l’entreprise pourrait percevoir si elle prêtait ses capitaux. La
privation de ce revenu financier constitue en quelque sorte un coût.

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b- La rémunération de travail de l’exploitant


L’exploitant perçoit son bénéfice mais non une rémunération comptabilisée en
charge en comptabilité générale contrairement à certains dirigeants d’entreprises sociétaires.
La prise en compte d’une telle rémunération fictive dans les coûts permet de rendre
ses coûts identiques entre entreprise à origine fiscal différents.
Exemple : comparer les coûts calculés dans ces deux entreprises

Eléments A (personnelle) B (sociétaire)


Matières premières 1 000 000 1 000 000
Salaire des dirigeants X2 = 200 000 200 000
Autres charges de productions 100 000 X1 100 000
Intérêts des emprunts = 60 000 60 000
1 100 000 1 360 000

c- Dotation de certains amortissements et provision : c’est le cas des amortissements

Calculés sur un bien totalement amorti mais utilisable par l’entreprise.

3- Les charges non incorporables


Si certaines charges peuvent être ajoutées, à l’inverse, certaines charges enregistrées
par la comptabilité générale ne sont pas prises en compte dans le calcul des coûts. Elles sont
dites charges non incorporables. Ce sont essentiellement :
a- Des charges exceptionnelles (HAO)
Il s’agit des charges qui ont un caractère anormal pour l’exercice (amendes,
pénalités, pertes et gaspillages, les vols et surcoûts de sous-activité, les dotations aux
amortissements des frais immobilisés, les provisions financières pour risques et charges,
l’impôt sur les sociétés, les charges supplémentaires créées par un personnel non qualifié, les
charges qui ne sont pas définitivement supportées par l’entreprise : ports récupérables et
d’autres débours). Il s’agit aussi de toute charges qui semble être sans rapport avec les coûts
calculés, telles que les charges relatives aux périodes antérieures à celle pour laquelle le coût
est calculé, comme le rappel sur salaire).
b- Charges à caractère des charges d’exploitations

Ce peut être le cas :


 Des charges dont les faits générateurs sont nettement indépendants des activités
habituelles de l’entreprises (impôt et taxe qui ne reste définitivement à la charge de
l’entreprise, des charges couvrants un risque particulier : prime d’assurance, dotation à
certaines provisions en raison de leur nature).
 Des charges dont le montant ne correspond pas à l’estimation de l’entreprise. Il s’agit
de certains amortissements et certaines provisions.

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4- Les différences d’incorporations


Il s’agit des charges prises en compte par la comptabilité analytique pour un montant
différent de celui qui figure en comptabilité générale.
a- Différence d’incorporation sur amortissement ou charge d’usage

Les différences d’appréciations des amortissements et des provisions en comptabilité


générale d’une part et en comptabilité analytique d’autres part peut faire naître tantôt des
charges non incorporables tantôt de charge incorporable.

Alors que la comptabilité générale préconise la dépréciation selon les critères fiscaux
(Taux fiscaux, durée de vie fiscale…), la comptabilité analytique préconise la charge
d’usage calculée selon les critères économiques.

Exemple 1 : Calculer la différence d’incorporation pour une voiture acquise à 800


000 et est fiscalement amortissable pour une durée de 10 ans sachant que le chef d’entreprise
estime que sa valeur est de 1000 000 (prix du marché) et servira pendant 8 ans.
Solution
Amortissement comptable : 800 000 * 10 / 100 = 80 000
Amortissement d’usage : 1 000 000 / 8 = 125 000
Différence d’incorporation = 125 000 –80 000 = 45 000 à incorporer au coût

Exemple 2 : Une machine acquise à 500 000 est destinée à s’amortir linéairement sur une
durée de 4 ans. Calculer sa VNC à la fin de la deuxième année d’utilisation. Au début de la
troisième année de vie de la machine, sa valeur marchande telle qu’estimé par les dirigeants
de l’entreprise s’élève à 300 000 pour une durée d’usage estimer à 2 ans. Calculer la charge
d’usage, la charge d’amortissement et la différence d’incorporation sur amortissements.
Solution :
a- Calcul de la VNC à la fin de la deuxième année. VNC = Vo - ∑A VNC =
500 000 – 500 000 * 2/4 = 250 000 VNC = 250 000
b- Calcul de la charge d’usage (AE) et de la charge d’amortissement (AC)
 AE = valeur d’usage/durée d’usage = 300 000/2 = 150 000  AC = Vo * t
% ; t = 100/4 = 25% A = 500 000 * 25% = 125 000 c- Calcul de la différence
d’incorporation sur amortissement et provision (DC) DC = AE – AC = 150
000 – 125 000 = 25 000
Cette différence d’incorporation viendra en augmentation dans le calcul du coût.
b- Différence d’incorporation sur Provision et charges étalée
Aux dotations des provisions de la comptabilité générale se substituent des charges
étalées déterminées selon les critères définis par l’entreprise.

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En conclusion, le schéma ci-après indique la procédure de rapprochement entre les


charges de la comptabilité générale et celles de la comptabilité analytique.
Charges de la comptabilité générale Charges incorporables
- Charges non incorporables + Charges non incorporables
+ Charges supplétives - Charges supplétives
Charges incorporables Charges de la comptabilité générale

Leçon 4 : CLASSIFICATION DES CHARGES INCORPORABLES EN FONCTION DU CHEMINEMENT


ET INCORPORABLE AUX COUTS

Il existe deux classes des charges incorporables aux coûts :


1- Les charges directes
Ce sont des charges qu’il est possible d’affecter immédiatement sans calcule
intermédiaire au coût d’un produit déterminé.

2- Les charges indirectes


Ce sont des charges se rapportant à plusieurs produits ou groupe de produit et qui
doivent faire l’objet d’une répartition préalable dans les centres d’analyses avant leur
imputation aux coûts.

EXERCICE 1 : Charges de la comptabilité générale, analytique…

Les Ets « Pandore » qui est une entreprise industrielle présente le bilan suivant au
31/12/2013 (en milliers de francs).

Actif bilan Ets Pandore au 31/12/2013 Passif

Eléments Montants Eléments Montants


Divers biens et diverses créances 1.200.000 Capital 1.000.000
Dettes à court terme 200.000
Total 1.200.000 Total 1.200.000

Durant l’exercice 2014 l’entreprise a constaté les faits suivants :

Le montant des charges de la comptabilité générale était de 880.000 F

L’amortissement pratiqué sur un bien de valeur d’origine 200.000 a été dégagé au taux de 10
% (conformément à la loi).

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Le chef d’entreprise estime qu’il est préférable de calculer l’annuité de l’année 2009
en fonction de la valeur présente de ces biens (valeur économique) soit 250.000 F et en
fonction de sa durée de vie restant soit 8 ans.

L’entreprise doit normalement engager en 4 ans des réparations évaluées à 100.000


F. Pour des raisons conjoncturelles il a été décidé de ne constituer en comptabilité générale
qu’une provision de 10.000 F durant l’année 2009.

Travail à faire : Calculer les charges incorporées dans la comptabilité analytique des
Ets Pandore et les autres charges. Le taux de rémunération des prêts à long terme est de 10
%. Exercice 2 : Charges de la comptabilité générale et de la comptabilité analytique
Dans la comptabilité générale de l’établissement Boukar, on relève les informations
suivantes pour le troisième trimestre de l’année 2014.

- MP 86 000 (6 000) concerne une farine pétrie et non utilisée à cause d’une coupure) ;
- Fourniture non stockable 9 200 ; Transport sur achat 22 000 ; fourniture d’entretient
12 000 ; Prime d’assurance 25 000 ; charges de personnel 42 000 y compris 7 000 lié à un
rappel sur salaire du trimestre précédent. Amortissement (à calculer). Cet établissement
utilise pour sa production un matériel acheté à 800 000 pour une durée de 2 ans. Dons et
libéralité accordé 8 000, charges pour vol de stock (12 000), pour cause d’utilisation d’un
personnel non qualifié (8 000) ; La boulangerie paie un loyer annuel de bâtiment pour 120
000, et mensuellement 5 500 pour location d’un petit matériel introuvable sur le marché.
Impôt et taxe : patente annuelle 30 000 ; pénalité fiscale pour déclaration tardive de la TVA
5 000 ; intérêt des emprunts à calculer. L’établissement a reçu de la SGC un crédit de 500
000 rémunéré au taux d’intérêt annuel de 12%. Le quart de ce crédit n’a pas été destiné
normalement à l’exploitation de l’entreprise ; frais de transport payé pour être récupéré sur
un client 8 500. Il y a lieu de considérer les autres éléments suivants :
- Les capitaux propres depuis le début de l’exercice s’élèvent à 1 600 000 F, on pense
qu’il est raisonnable de les rémunérer à un taux moyen de 12% l’an.
- Le propriétaire de l’établissement travaille à plein temps dans son Ets mais ne perçoit
pourtant pas le salaire. On pense qu’une rémunération annuelle de 180 000 n’est pas
exagérée.
Travail à faire : déterminer pour ce trimestre : Le montant des charges de la compta générale
;

1- Le montant des charges non incorporable et des charges supplétives ;


2- Les différents d’incorporations et le montant des charges incorporables aux coûts.

Thème 3 : La méthodologie des centres


Leçon 5 : Méthodologie de traitement des centres d’analyse
L’analyse des charges indirectes se fait à l’aide d’un tableau de répartition. On parle
de répartition des charges indirectes, qui s’effectuent par la méthode de centre d’analyse.
Après une ébauche (allusion) de quelques éléments terminologiques, il semble important

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d’étudier les trois grandes étapes qui constituent à proprement parler le mécanisme de la
répartition des charges indirectes.

I- THERMINOLOGIE 1- Les centres d’analyses


Un centre d’analyse est une division de l’unité comptable dans laquelle sont
regroupés préalablement à leurs imputations au coût de production les éléments de charges
indirectes.
On distingue le centre de travail ou une section et une division en générale fictive

2- Centre de travail
C’est un centre d’analyse correspondant à une division de l’organigramme de
l’entreprise tels que : bureau, service et magasin.

Du point de vue comptable, le centre de travail se subdivise en centre opérationnelle


et centre de structure.
 Les centres opérationnels sont ceux dont l’activité est mesurable par des unités
d’œuvres physiques (kg matières achetées, heures machines…). Ils peuvent comprendre
plusieurs sections. La section étant une subdivision ouverte à l’intérieur d’un centre de
travail lorsque la précision recherchée dans le calcul des coûts de produit conduit à effectuer
l’imputation du coût d’un centre de travail au moyen de plusieurs unités d’œuvres. Les
centres opérationnels peuvent être distingués :
• Section principale : ce sont des sections ou centres qui fonctionnent au
profit du coût et dont l’activité concoure en générale directement aux trois phases du
cycle d’exploitation (approvisionnement, production et distribution).
• Sections auxiliaires : ce sont des sections intermédiaires ou de secours
dont l’activité profite à d’autres sections. Les charges qui y sont portées ne doivent
pas directement être affectées aux coûts. En effet, après unpremier regroupement
(répartition primaires) leurs totaux sont virés dans les sections principales.
 Les centres de structures : ils fonctionnent soit au profit d’autres centres soit au
profit des coûts et leur activité n’est pas mesurable par des unités spécifiques. Ils regroupent
des charges communes à l’unité économique (administration générale, financière).
II- LA REPARTITION DES CHARGES INDIRECTES
Elle comporte trois phases et se passe en principe dans un tableau qui forme un tour
avec ses trois niveaux. Les centres auxiliaires sont placés avant les centres principaux.
1 - Principe
Elle consiste à distribuer les charges indirectes par nature aux différentes sections.
Ceci peut se faire en fonction de pourcentage, de nombre proportionnel, coefficient,
proportionnellement à des données : on parle de clé de répartition.
2 - Etablissement de tableau de répartition de charges indirectes
 Présentation
Il comporte en colonnes les différentes sections et en lignes les différentes charges
indirectes. Le tableau de répartition se présente de la façon suivante :

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Leçon 6 : Méthodologie de traitement des centres d’analyse prestations simples et


prestations réciproques

I- Répartition primaire

Travail AFaire : présenter le tableau de répartition primaire des charges indirectes

NB : il faut bien vérifier à chaque ligne l’exactitude de calcul. En particulier, il faut bien
vérifier que les sommes reparties sont bien égales aux totales des ventilations.

Les totaux primaires vont bien être utilisés dans la deuxième étape de répartition.

II- Répartitions secondaires

Les centres auxiliaires (et parfois centres de structure) font l’objet d’un transfert entre
toutes les sections pour lesquelles ils travaillent. La répartition primaire a consisté en la ventilation
des charges indirectes dans les différents centres d’analyse (auxiliaires et principaux). Pour

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connaître les coûts des centres principaux, les coûts des centres auxiliaires doivent être répartis
entre les centres principaux d’où la répartition secondaire.

a- Principe

La répartition secondaire consiste à affecter aux sections principales les prestations fournies par les
sections auxiliaires. Le total de leurs charges fait donc l’objet d’un transfert entre toutes les
sections pour lesquelles ils travaillent.

 Le classement des sections dans le tableau de répartition doit être fait de telles sortes que
le déversement dans d’autres sections se fasse de la gauche vers la droite sans retour en arrière.
 La répartition secondaire peut se faire à prestation simple ou réciproque.

b- La répartition avec prestation simple ou non réciproque

Dans ce cas, une section auxiliaire (ou un centre de structure) fournis ses prestations à une
section sans rien en recevoir de cettedernière.

Application
Au terme du mois de janvier 2014, le tableau de répartition primaire des charges indirectes
de la SOCAGO se présente comme suit :

Charge par Sections auxiliaires Sections principales


nature Montant
Administrat. Entretien Approv Production Distribution
Totaux 53000000 14200000 7300000 11200000 11700000 8600000
primaires
Nature d’UO Quantités Heures de Quantités
achetées MOD vendues

- Les frais d’administration se répartissent ainsi : 10% à l’entretien et 30% à chaque section
principale
- L’entretien concerne les seuls centres principaux à raison de 40%, de 50% et de 10%.
Travail A Faire : 1°) Présenter le tableau de répartition secondaire des charges indirectes
2°) Déterminer pour les sections principales les coûts d’unité d’œuvre sachant que : les achats de
matières ont été de 12000 kg durant le mois, il y a eu 2400 heures de main d’œuvres lors de la
fabrication de 10000 produits, il a été vendu 9000 unités de produits finis.

Résolution :
Sections auxiliaires Sections principales
Charges par Montant
nature Administ entretien Approv production Distribut.
Totaux primaires 53000000 14200000 7300000 11200000 11700000 8600000

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Administration - 1420000 4260000 4260000 4260000


Entretien 14200000 -8720 000 3488 000 4360 000 872 000
Totaux 53000000 0 0 18948000 20320000 13732000
secondaires
Nature des Quantités Heures de Quantités
unités d’œuvre achetées MO vendues
Nombre 120000 2400 9000
d’unités d’œuvre
Coût de 1579 8467 1525
l’unité d’œuvre

Exercice de consolidation
A partir des totaux primaires et des indications de répartition ci-dessus, procéder à la
répartition secondaire.

Eléments montant Centre de énergie entretien approv atelier vente


structure
Total prim 290000 1000000 2500000 8000000 4500000 6000000 7000000
Répasecon
Administrat 1 2 4 / 3
Energie 10% 30% 40% 20%
Entretien 2 3 5

RESOLUTION
Eléments Montant Centre Energie Entretien Approv Atelier Vente
structure
Totaux 29000000 1000000 2500000 8000000 4500000 6000000 7000000
Primaires
Répa rt. Secon. -1000000 100000 200000 400000 300000
Administration -2600000 260000 780000 1040000 520000
Energie -8460000 1692000 2538000 4230000
Entretien
Totaux 29000000 0 0 0 7372000 9578000 12050000
secondaires
Remarque : la section Energie a fourni 10% de son total à l’entretien sans rien en recevoir
en retour : on dit qu’il y a prestation simple.
c- Répartition secondaires avec prestation réciproque

Etude sur exemple : Au mois de Janvier 2012, les travaux relatifs à la répartition secondaire
des charges dans l’entreprise Ibrahim vous sont donnés en annexe.
Travail AFaire :

1- Déterminer le montant de charge de la section distribution


2- Calculer la prestation fournie et reçue par chaque section auxiliaire à l’autre 3-
Terminer le tableau de répartition secondaire
Charges par Sections auxiliaires Sections principales
nature Montant Administ Entretien Energie Atelier A Atelier B Distrib

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Totaux prim 12 580 000 3 400 000 200000 2 425 000 1 500000 2 300000
Administrat 10% 10% 20% 30% 30%
Entretien 25% 25% 25% 25%
2 2 4

4- Détermination des unités d’œuvres

a- Définition

L’unité d’œuvre est l’unité permettant de mesurer :

 L’activité d’une section ;


 D’imputer à chaque coût les charges d’une section qui lui incombe effectivement.

b- Choix de la nature de l’unité d’œuvre

Pour une section donnée, l’unité d’œuvre choisie doit :


 Exprimer par sa mesure les fournitures de services qu’assurent cette section. 
Faciliter les transferts de charges et de la productivité.

c- Coût de l’unité d’œuvre

Le coût de l’unité d’œuvre d’une section est le quotient du total des charges de cette
section par le nombre d’unité d’œuvre de cette section. Le résultat doit être donnée avec une
grande précision (jusqu’à 4 chiffres décimaux). Le taux de frais peut être exprimé en pourcentage.

Coût d’unité d’œuvre = Total de la section principale

Nombre d’unité d’œuvre

d- Imputation des frais de section aux coûts

La somme imputée aux divers coûts se trouve en appliquant la formule suivante :

Montant imputé = coût d’unité d’œuvre * nombre d’unité d’œuvre utilisé pour le produit.

APPLICATION : reprendre l’exercice ci-dessus et calculer les coûts d’unités d’œuvres.

Exercices de consolidation : Répartition primaire et secondaire

Exercice 1 : répartition primaire

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section Montants Approvisionne- production distribution Adminis-


Matière et fournitures 800 000 30% 20% 35% 15%
Service extérieurs 99 166 3 1,5 2 3,5
Frais de personnel 128 300 4/10 2/10 3/10 1/10

Impôt et taxes 99 000 25% 25% 25% 25%


Autres charges 6 465 000 2 5 1 7
Dotation aux amorts 825 100 10% 10% 30% 50%

TAF : présenter le tableau de répartition primaire des charges indirectes du tableau ci-dessus.

Exercice 2 : répartition secondaire

Charges Sections auxiliaires Sections principales


par nature Montant Administ Entretien Energie Atelier A Atelier B Distrib

Totaux 1 258 000 340 000 20 000 242 500 150 000 230 000
primaires
Administrat 10% 10% 20% 30% 30%
Entretien 25% 25% 25% 25%
Energie 2 - 2 4 -
Travail AFaire :

1- Déterminer le montant de charge de la section distribution


2- Calculer la prestation fournit et reçue par chaque section auxiliaire à l’autre
3- Terminer le tableau de répartition secondaire

Exercice 3 : contrôle de connaissance

1- Définir les mots et expressions suivants : charge directes, charges indirectes, charges
incorporables, charges supplétives et charges non incorporables
2- Représenter le principe (schéma) de l’organisation basée sur les coûts : cas de l’entreprise
industrielle.
3- Quelle est la différence entre le centre auxiliaire et le centre principal ; le centre de
structure et le centre opérationnel ; l’amortissement d’usage et l’amortis comptable.
4- Donner la formule permettant de calculer les charges incorporables à partir des charges de
la comptabilité générale et la formule permettant de calculer les charges de la comptabilité
générale à partir des charges incorporables (dans un tableau).
5- Pourquoi les charges de la comptabilité générale ne sont pas toujours égales aux charges
de la comptabilité analytique.
Exercice 4 : Cas pratique
Présenter le tableau de répartition primaire et secondaire des charges indirectes ci-après :

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Eléments Totaux Centres auxiliaires Centres principaux

923 924 Approv Fusion Finit Distrib Adm


Matières consom 600 000 10% 10% 30% 25% 15% 8% 2%
Transport 370 000 5% 10% 70% 15%
Autres services 500 000 2 1 4 3 2 1 2
Autres charges 110 000 1/10 2/10 5/10 1/10 1/10
Impôts 240 000 4 - 5 - 8 3
Charges personnels 656 000 0,2 0,1 0,3 0,1 0,1 0,1 0,1
Charge financière 240 000 20% - 30% 15% 10% 15% 10%
Dotation incorpora 800 000 10% 20% 5% 15% 15% 30% 5%
Charge supplétive 700 000 20% 30% 15% 12% 3% ? -
Totaux primaires
Répartition Sndaire
923 8 - 5 4 3
924 30% 20% 20% 15% 15%
Totaux secondaires
Nombre d’UO 250 100 1000 350 1 500
Coût d’UO

Exercice 5 : Les résultats de la répartition primaire des charges indirectes sont donnés dans le
tableau suivant :

Personnel Matériel Approv Tubes Moulage Distribution Adm


Total 2.800.000 1.252.300 478.300 22.334.900 26.701.200 5.894.000 10.365.800
prim
Pers - 10 % 10 % 30 % 40 % - 10 %
matériel 5 % - - 30 % 30 % 25 % 10
Travail à faire : Présenter le tableau de répartition des charges indirectes.

Exercice 6 : Le tableau des charges de répartition se présente comme suit :

Eléments Presta Con Gest. Mat Approvisonn Atelier I Atelier II Distribution


Totaux 555 000 330 000 370 000 2 175 000 439 000 1 119 000
primaires
Prest Conne - 2 1 5 1 1
Gestion mat 1 - 2 4 2 1
Nature UO MP achetée HMOD HMOD 1000F vente

Travail à faire : Achever le tableau de répartition des charges indirectes.

Partie 2 : LES METHODES DES COUTS COMPLETS


Thème 4 : La valorisation des flux de stocks
GENERALITE SUR LA TENUE DE COMPTE DE STOCKS
1- Définition
C’est une organisation des comptes de stocks qui, par l’enregistrement des
mouvements permet de connaître de manière constante, encours d’exercice les existants
chiffrés en quantité et en valeur.

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3- Différents stocks
a- Les produits achetés
Ils comprennent : les marchandises, les matières premières, les matières et
fournitures consommables, les emballages commerciaux.
b- Les produits fabriqués
On peut faire l’inventaire permanent de produit finis, des produits intermédiaires ou
semi finis et les produits résiduels ‘déchet et rebus).

I- L’EVALUATION DES ENTREES


1- Produits achetés
Au fur et à mesure des achats et des entrées en magasin, le compte correspondant de
stock est débité au coût d’achat.
2- Produits fabriqués
Les comptes de stocks des produits fabriqués par l’entreprise sont débités des coûts
de production de ses éléments au fur et à mesure qu’ils sont produits.

III- EVALUATIONS DES SORTIES

Plusieurs méthodes peuvent être employées pour évaluer les sorties selon deux types
d’inventaires (permanant et intermittent)

Leçon 7 : Evaluation des sorties de stock par la méthode du coût moyen pondéré

Les sorties sont évaluées au coût moyen unitaire pondéré, les entrées de la période
avec reprise de stock initial. La formule est la suivante :
∑Des entrées de la période (en valeur) + stocks initial (en valeur)
CMUP =
∑Des entrées de la période (en quantités) + stocks initial (en quantité)

Ce calcul est fait pour une période souvent le mois. En cours du mois, on enregistre les
entrées en quantité et en valeur et les sorties en quantité seulement. Enfin du mois, on
calcule le CMUP pour valoriser les sorties et obtenir le solde par différence.

Cette méthode permet le nivellement de prix en cas de fluctuation des cours. Cependant,
elle nécessite d’attendre la fin de la période pour évaluer les sorties et donc pour calculer les
coûts et le coût de revient.
- Coût moyen unitaire pondéré des entrées de la période

Ici ne sont prises en compte dans le calcul du CMUP que les seuls achats effectués
de la période de référence. La formule est donc la suivante :
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∑Des entrées de la période (en valeur)


CMUP =
∑Des entrées de la période (en quantités)

- Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée


Dans cette méthode, on calcule le coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée et entre
deux entrées, toutes les sorties sont évaluées au dernier CMUP.

Leçon 8 : La méthode de lot ou de l’épuisement des stocks

Un lot est constitué par des éléments stockés ayant le même coût d’achat et de production.
Cette méthode consiste à retenir comme coût de sortie, les coûts exacts d’entrées pris dans
un ordre déterminé. Deux possibilités s’offres :
 La méthode de première entrée première sortie (PEPS) ou FIFO ; 
Le procédé de dernière entrée première sortie(DEPS) ou (LIFO).

1 - Le procédé de First In First Out (FIFO)

Avec cette méthode, on fait sortir dans le calcul les lots les plus anciens jusqu’à complète
consommation et on comptabilise les sorties au coût d’achat de ces lots. Enfin de période, le
stock en magasin est valorisé aux entrées les plus récentes.

Il permet d’évaluer le SF au prix le plus récent, ce qui fait qu’il y ait une certaine similitude
entre le stock final et son prix qui correspond à celui qui à cour sur le marché à la date de
l’inventaire.

Cependant, l’inconvénient est que le stock final est évalué au coût les plus anciens.

2 - La méthode de Last In First Out (LIFO)

A l’inverse du procédé FIFO, on fait d’abord sortir dans les calculs les lots les plus récents.
Enfin de période, le stock en magasin correspond au prix des produits les plus anciens. Il
permet de suivre les variations des prix. Son défaut réside dans le fait qu’il incorpore dans le
coût actuel le prix d’achat de matière avec retard.
Exercice :
Une entreprise vend un produit fabriqué dans un atelier à partir d’une matière première. En
mars, les entrées et les sorties de produits ont été les suivantes :

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01/03 : Stock initial de 1 000 kg à 445 Frs le kg


05/03 : bon de sortie N°1 de 200 kg
09/03 : bon de réception N°1 de 600 kg à 450 Frs le kg
12/03 : bon de sortie N°2 de 250 kg
20/03 : bon de sortie N°3 de 150 kg
23/03 : bon de réception N°2 de 500 kg à 460 Frs le kg
25/03 : bon de réception N°3 de 400 kg à 475 Frs le kg
28/03 : bon de sortie N°4 de 600 kg
Travail à faire :
1- Présenter la fiche de stock en valeur dans chacune des méthodes d’inventaire des
stocks (arrondir le PU au centième inférieur)
- FIFO ; LIFO
- CMUPACE ; CMUP d’après toutes les entrées de la période
- CMUP en fin de période
Leçon 9 : CMP de période de stockage

A - Principe
Cette méthode consiste à calculer :
 Le coefficient de rotation de stock ;
 En déduire la durée moyenne de stockage dans la période.
B - Coefficient de rotation de stock
Soit Q la quantité sortie, SF le stock final en quantité et K le coefficient de
rotation.
∑ Des sorties en quantités (Q)
K=
Stock final en quantités (SF)
C - Durée moyenne de stockage dans la période
M = 30/K ; M = 12/K
Cette durée permet de déterminer parmi les entrées de la période celles qui ont des
fortes chances de se retrouver dans le stock final. Le CMP de la période de stockage n’est
autre chose que le CMP des entrées dont les éléments peuvent faire partie eu SF.

EXERCICE 2 : L’entreprise DANE conditionne de la farine de manioc à l’aide des sacs en


plastique qu’elle achète régulièrement auprès de la CDC une entreprise basé dans la région
Littoral du pays. Une étude des différents mouvements réalisés au niveau de magasin de
stockage donne en annexe les références des différents bons de sortie établit par le
magasinier pour le suivi des mouvements de stock en plastique.

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 1er Janvier 2012, stock initial, 1 000 sacs à 2 850 F l’un ;


 5 Janvier 2012, bon de réception n* 18, 400 sacs à 2950 F l’un ;
 10 Janvier 2012, bon de sortie 300 sacs ;
 15 Janvier 2012, bon de sortie 600 sacs ;
 18 Janvier 2012, bon d’entrée n* 19, 700 sacs à 3 000 F le sac ;
 25 Janvier 2012, bon de sortie 500 sacs ;  30 Janvier 2012, bon de sortie 100 sacs.
T.A.F : Calculer le coût moyen de période de stockage et valoriser le SF au 31 Janvier 2012

Thème 5 : Le calcul des coûts


Leçon 10 : Le calcul du coût d’achat
Dans l’amorce fonctionnelle de la connaissance de l’entreprise, il a été mis en
exergue plusieurs grandes fonctions parmi lesquelles :
- La fonction approvisionnement,
- La fonction de production
- La fonction de commercialisation.
A chacun de ces grandes fonctions correspond successivement un stade de détermination
des coûts à savoir :
 Le cout d’achat ;
 Le coût de production ;
  Le coût de revient.
A- Définition
Le coût d’achat représente tout ce qu’ont coûté les matières premières et fournitures mises en
stocks jusqu’au moment où la mise en stock est réalisée.
B- Détermination
Coût d’achat
=
(Prix d’achat HT- Réductions commerciales + Transport et commission sur achat + MOD d’achat)
+
Charges indirectes d’approvisionnement

N.B : Les matières et fournitures sorties des stocks sont évaluées selon l’une des méthodes de
valorisations des stocks

Thème : Pour le calcul des coûts du mois de décembre 2010, on vous fournit les
informations :
1- Stocks: initial 4 000 kg à 2 000 Frs; Final: 3 000 kg
2- Achat : 2 100 kg à 2 100 Frs
3- Production : elle a nécessité la consommation de 3 100 kg de matière première
4- Méthode : CMUP après chaque entrée

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5- Charges indirectes d’approvisionnement : NUO : kg de matière acheté ; C.U.O : 300


Frs
Travail à faire :
1- Calculer le coût d’achat des matières premières
2- Présenter le compte d’inventaire des matières premières

Leçon 11 : Le calcul du coût de production

INTRODUCTION

Le coût de production est un coût obtenu après l’ensemble des opérations de


transformation. Suivant le modèle de processus de fabrication, on peut avoir à calculer plusieurs
coûts.

I- CATEGORIE DE COUT DE PRODUCTION


1- Coût de production par stade
Le stade de fabrication d’un produit peut comporter des stades successifs avec ou sans
stockage intermédiaire de produit semi-finis ou semi-ouvré dit produit intermédiaire. Ces stades de
fabrication conduisent à calculer successivement :

a- Des coûts de production intermédiaire


Il s’agit des produits stockés en attendant d’être utilisé pour la fabrication des produits finis
ou d’autres produits intermédiaires.
b- Coût de production des produits finis
Il s’agit des produits qui ont subits les dernières transformations avant la vente.

2- Coûts par type de production


La production de l’entreprise peut porter sur des biens identiques ou différents les uns les
autres souvent fabriqués sous commande ce qui fait que l’on peut calculer divers coûts de
production.

a- Coût de production par commande


Si l’exploitation porte sur les biens différents les uns les autres, on détermine par unité de
commande le coût de production des biens prêts à être livrés.

b- Coût de production par produit


Si l’exploitation porte sur un ensemble de produits identiques, on calcule un coût global par

type de produit puis un coût unitaire du coût global par le nombre d’unité.

II- COMPOSANTES DU COUT DE PRODUCTION

Il comprend les charges directes ou indirectes nécessités par la fabrication elle-même et les
stades antérieurs à cette fabrication.

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1- Les charges directes

a- Coût des matières consommées

 Matière première et consommable : évalués par l’une des méthodes de l’évaluation de


sortie de stocks sur la base du coût d’achat.
 Produit intermédiaire : évalué suivant les mêmes principes, mais sur la base du coût de
production desdits produit lorsque le processus de fabrication conduit à des stockages
intermédiaires.
b- Coût de main d’œuvre directe

Il s’agit de la main d’œuvre qui peut être affecté au coût d’un produit ou d’une commande
parce que le travail correspondant concerne directement ce produit ou cette commande. Des bons
de travail permettent de repartir ses charges en y inscrivant des produits ou des commandes
bénéficiaires des travaux.
Le coût de la main d’œuvre directe comprend :

 Le salaire brut, les charges sociales obligatoires ou facultatives supporté par l’entreprise en
plus de salaire.

2- Les charges indirectes


Les charges indirectes des centres de production sont reparties entre les coûts de
production de produit et les commandes proportionnellement aux unités d’œuvre qui leur sont
fournis par ses centres. Ces centres doivent couvrir :

 La préparation du travail et la fabrication des biens ou l’exécution des services ;  Les


contrôles ou les essais.

III- APPLICATION
Au cours du mois de Janvier 2012, on relève dans la comptabilité de la maison JBM, les
informations suivantes concernant la production de la commande AV 3.

 Matière première
• MPK1 100 Kg à 50 F l’unité ;

MPK2 50 Kg à 80 F l’un.
 Matière consommable (emballage perdu) 30 000 F.
 HMOD 50 heures à 1 200 F l’unité
Charges indirectes
• Atelier 1 : 10 heures à 1 200 F l’unité
• Atelier 2 : 30 heures de MOD à 100 F l’heure.
Travail AFaire : présenter la fiche de coût de production de la commande AV 3.

Résolution :
Fiche de coût de production de la commande AV 3
Eléments Quantités Prix unitaires Montants
CHARGES DIRECTES
 Matières premières
100 50 5 000
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•MPK1 50 80 4 000
•MPK2 - 30 000
 Matières consommables 50 1 200 60 000
 HMOD
CHARGES INDIRECTES 10 500 5 000
 Atelier 1 30 100 3 000
 Atelier 2
Montant de la production de la commande AV 3 107 000

Leçon 12 : Evaluation de l’incidence des en-cours, produits intermédiaires et résiduels

SECTION 1 : LES ENCOURS DE PRODUCTION

I- GENERALITE
On appelle encours de production ou produit encours, les produits intermédiaires ou finis
qui à la fin de période de calcul (encours final) ou en début de cette période (encours initial) ne sont
pas achevés.

II- EVALUATION
L’estimation des encours donnent souvent lieu à des approximations. On doit partager les
charges de productions entre les produits finis ou terminés et ceux encours en fonction des
données techniques (temps de fabrication, quantité de matières premières).

Exemple : pendant le mois de novembre 2011, la société DANE a fabriqué 500 unités d’un produit
MPK dont 50 ne sont achevés. Cette production à absorbé les charges suivantes :

Matières premières 150 000F ; MOD 120 000 F ; charges indirectes 80 000 F.

Les 50 produits encours sont au stade d’élaboration suivant : Matières


premières 80% ; MOD 70% ; charges indirectes 50%.

Travail AFaire : Déterminer pour chaque élément de coût la valeur de la production terminée et
l’encours final sachant que le montant de la production réelle se détermine de la manière suivante :

Production réelle = Po terminée + équivalence des encours de la fin de période

Résolution :

1- Production MP consommées pour Novembre


 Po terminée : 450 * 100% = 450 Unités ; Encours : 50*80% = 40 ; total = 490 Unités.
 MOD : Po terminée 450 ; Po encours : 50 * 70% = 35 ; Total = 485 Unités.
 C I : Po terminée 450 ; Po encours : 50 * 50% = 25 ; Total = 475 Unités. 2- Tableau de
détermination des encours et production de la période

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Production terminée Encours final Charges totales de


la production
Libellés Qtités Prix unit Montants Qtités Prix unit Montants
MP 450 306,12 137 754 40 306,12 12245 150000
MOD 450 247,42 111340 35 247,42 8660 120000
CI 450 168,42 75789 25 168,42 4211 80000
324 883 25 117 350000

III- CALCUL DE COUT DE PRODUCTION ENCOURS

Il faut calculer préalablement la production terminée et la production réelle de chaque


période. Le calcul du coût de production représente la valeur de la production terminée au cours de
la période de calcul.

1- Formulation
Coût de production = Encours de charges de la Encours de la
De la période début + période - période

2- Exemple
Au cours du mois de Mars, la société DANE et Fils a réalisé une commande de 400 unités de
produit MPK. Cette dernière a nécessité les éléments suivants :

MP 100 000 ; MOD 200 000 ; Frais direct de maintenance des machines 150 000F.

De l’analyse des charges indirectes, il ressort que le mois de Mars a consommé 1000 unités
d’œuvres de la section 1 à 400 F l’unité et 700 unités de la section 2 à 1000 unités.

Il existait en début de période une production évaluée à 200 000 F. Enfin de période, on
constate que la production non terminée a absorbé les éléments suivants : MP 80 000 F, MOD 80
000 FCFA, charge indirecte 50 000 FCFA.

Travail A Faire : calculer le cout de production en mettant en évidence les charges de


production de la période.

Résolution :

Eléments Quantités Prix unitaires Montants


Encours de début 200 000
CHARGES DIRECTES
 Matières premières - - 100 000
 MOD - 200 000
 Frais direct de maintenance - 150 000
CHARGES INDIRECTES 1 000
 Atelier 1 1 000 400 400 000
 Atelier 2 700 700 000
ENCOURS FINAL
 MP 80 000

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 MOD 80 000
 CI 50 000
Montant de la production 1 540 000

SECTION 2 : LES PRODUITS DERIVES


Certaines fabrications donnent en plus du produit principal que l’on veut obtenir des
produits résiduels et des sous-produits

I- PRODUITS RESIDUELS

Ils comprennent :
 Les déchets : ce sont des résidus de fabrication constituée souvent par des éléments des matières
premières ou encore par des impuretés dégagées de la fabrication ;
 Les rebuts : ce sont des produits finis impropres à l’usage prévu. Ce sont des objets
défectueux ou n’obéissant pas aux normes de la fabrication. Ces produits résiduels peuvent avoir
une valeur commerciale ou non.
1- Les produits résiduels non utilisables

Dans ce cas, les déchets et rebuts n’ont pas des valeurs marchandes. Il est inutile d’en
déterminer les coûts ou d’en tenir un compte d’inventaire permanent de stock. Leur évaluation
peut entrainer des frais. Ces charges sont incorporées au coût des produits finis.

2- Produit résiduels utilisables

Deux cas peuvent se présenter :


a- Produits résiduels vendus
Deux solutions sont propres :
 Le prix de vente se soustrait du coût de production ;
 Le prix de vente est considéré comme un bénéfice et ajouté soit au résultat global soit au
résultat provenant de la vente des produits finis.

b- Produits résiduels utilisés par l’entreprise

Ils sontvalorisés soit au prix du marché soit à un prix forfaitaire. Leur valeur ainsi
déterminée est soustraite du coût du produit finis dont il provient, ajouté au coût de production de
produit finis dans la fabrication duquel sont utilisés ces déchets et rebuts. On utilise les comptes de
stocks de déchet et de rebut.

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II- SOUS-PRODUIT
1- Définition
On entend par sous-produit un produit secondaire obtenu au cours de la fabrication du

produit principal, objet essentiel de l’exploitation.

2- Evaluation

Les charges afférentes aux sous-produits sont difficilement séparables de l’ensemble de


charges de production. Ainsi, il est nécessaire de recourir à des méthodes de calcul plus ou moins
arbitraire. Deux méthodes sont retenues :

a- La méthode forfaitaire à partir du prix de vente

Exemple : la fabrication du savon de ménage donne de la glycérine dans la structure de


production de l’entreprise SIVOCAM. Pour le mois de Mai 2014, lesdépenses engagées ont été les
suivantes :MP 874 500 ; MOD 225 000 ; Charges indirectes 700 000.

Pour le mois de Mai 2014, la production est la suivante :

 Savon de ménage 7 000 morceaux de 2 Kg chacun ;  Glycérine 760 litres.

Le sous-produit a subi un traitement supplémentaire pour lequel on a engagé les frais


suivants : MOD 33 000 FCFA, charges indirectes 4 500 F

Le sous-produit est évalué à 300 F le litre. On admet que le bénéfice et la charge de


distribution représentent 25% du prix de vente.

Travail A Faire : Déterminer le coût de production de savon et de glycérine.

Solution

La démarche : pour calculer le coût de production forfaitaire de la glycérine, on doit


procéder comme suit :

 Du prix de marché de sous-produit, on déduit le pourcentage estimé du bénéfice et de


charge de distribution.
 Du résultat obtenu, on déduit le coût de traitement supplémentaire. On obtient ainsi le
coût initial du sous-produit adéduit du coût de fabrication du produit principal.

Prix de vente du sous-produit 760 * 300 = 228 000

Bénéfice et charge de production 228 000 * 25% = 57 000

Coût du sous-produit après traitement supplémentaire= 171 000

Matières premières – 33 000

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Charges indirectes - 4 500

Cout du sous-produit avant traitement 133 500

Coût de production total Coût de production du savon

MP 874 500 Coût de production total – C Po du


sous-produit = 1 799 500 – 133 500 = 1
MOD 225 000
666 000 FCFA.
CI 700 000

Coût de production total 1 799 500

b- Evaluation par partage de l’ensemble des charges de production

Produit et sous-produit sont obtenus simultanément au cours d’une fabrication. Le partage du coût
de fabrication peut se faire selon plusieurs méthodes.

 La méthode de coût unitaire moyen


 La méthode du rendement ;
 La méthode du prix de marché

Exemple : une fabrication donne 3 produits pour lesquelles les charges totales s’élèvent à 720 000.
La production se détaille comme suit :

 20 000 Kg vendus à 12,5 F ;  15 000 Kg vendus à 10 F ;  40 000 Kg vendus à 20 F le kg.

Travail AFaire : calculer le coût de production revenant à chaque coproduits.

Solution

Produits Valeur de vente Coût de production

A 20 000 * 12,5 = 250 000 250 000 * 0,6 = 150 000 K= 720 000/1 200
B 15 000 * 10 = 150 000 150 000 * 0,6 = 90 000 000 = 0,6
C 40 000 * 20 = 800 000 800 000 * 0,6 = 480 000
1 200 000

Les marchandises et les produits finis devant être vendus, il y a lieu de calculer leur coût de revient
et leur résultat analytique.

Leçon 13 : Le calcul du coût de revient

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I- DEFINITION

Le coût de revient d’objet ou de prestation de service, d’un groupe de produit représente tout ce
qu’a couté cet objet ou cette prestation de service arrivé au stade de la livraison au client. Il se
calcule au stade final et ne concerne que les produits (marchandises ou produits fabriqués vendus.

II- LES COMPOSANTES DU COUT DE REVIENT

1- Cas de l’entreprise commerciale

Coût de Revient = Coût d’achat des marchandises + coût ou frais de distribution

2- Cas de l’entreprise industrielle

Coût de Revient = Coût de Production de produits vendus + coûts hors productions

3- Etude de coût hors production

a- Définition

Les coûts hors production sont des coûts qui, départ leurs caractéristique ne peuvent être imputé

au coût de production du produit vendus

b- Composantes

Les coûts hors productions représentent non seulement l’ensemble des charges engagées pour la
commercialisation (distribution) du produit, mais aussi la quote-part des coûts de structures. Ils
comprennent :

 Les coûts de distribution : il s’agit de l’ensemble des charges engagées par l’entreprise pour
permettre l’arrivée des produits chez les clients. Une analyse de ces charges par stade de
production permet d’obtenir les divisions suivantes :

• Stade antérieur à la vente : étude de marché, publicité, exposition ;


• Stade de la vente proprement dite : commission des représentants, charges
afférentes aux locaux affectés à la vente ;

• Stade postérieur à la vente : livraison, facturation, service après-vente.


 L’administration générale : il s’agit de l’ensemble des charges communes à l’ensemble de
l’unité économique constitué par l’entreprise. Elles comprennent les coûts résultants :
• De la direction générale et de service centraux
• De la prévision et du contrôle de gestion
• De la comptabilité générale et analytique
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• Des services généraux d’informatique


 La direction financière : ce sont des charges liées à la recherche des capitaux propres ou
empruntés et à leur gestion. Il s’agit des charges de personnelles, des charges de fonctionnement,
de charges financières.

Les charges de distribution peuvent être directes (emballages perdus de distribution, autres
charges spécifiques de vente du produit), indirectes provenant des centres d’analyse (étude de
marché, promotion…).

Thème : Pour le mois de novembre 2010, l’entreprise PIT qui fabrique un produit P, vous
fournit les informations suivantes :
1- Stocks au 1/11 : produit P : 650 unités à 4 770 Frs
2- Production :
5/11 : 5 000 unités de produit P pour 22 900 000 Frs.
15/11 : 7 500 unités de produit P pour 36 000 000 Frs
3- Vente du mois :
10/11 : 4 650 unités de produit P
24/11 : 2 110 unités de produit P
4- Méthode d’inventaire : PEPS
5- Charges :
- Directes de distribution : 680 000 Frs
- Indirectes de distribution : 25 Frs par unité vendue
Travail à faire : Calculer le coût de revient des produits P vendus.

Thème 6 : La méthode de calcul des coûts à base d’activités


Leçon 14 : La méthode de calcul des coûts à base d’activités
La méthode des coûts à base d'activités, ou comptabilité d'activités, en anglais ABC
(Activity Based Costing), a pour objectif de mieux rattacher le coût des ressources aux objets
de coûts (les produits, les commandes, les prestations de services…) par l'intermédiaire de la
consommation des activités réalisées par l'entreprise. Cependant elle est plus centrée sur
l'explication des causes des coûts des activités que sur le calcul des coûts des objets de coûts
(les produits par exemple).

I) Les fondements de la méthode.

1.1. L'objectif de la démarche.

La méthode des coûts à base d'activités est une méthode de calcul des coûts complets centrée
sur le calcul des coûts des activités de l'entreprise. Elle propose un nouveau mode de
répartition des charges indirectes.

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Les entreprises se servent principalement de cette méthode pour suivre leurs coûts indirects.
Dans la plupart des entreprises ces charges indirectes sont à présent plus élevées que les
charges directes et que ce phénomène s'amplifie, d'où l'intérêt porté à leur analyse et à leur
mode de répartition.

1.2. Les trois niveaux d'analyse.

La comptabilité d'activités distingue trois niveaux dans l'organisation de l'entreprise : la tâche,


l'activité et le processus. Elle propose ainsi un nouveau découpage de l'entreprise.

- la tâche : La tâche est une opération élémentaire dans la description du travail.


- l'activité : Une activité est un ensemble de tâches organisées dans un but précis qui leur
donne leur cohérence. La comptabilité d'activités cherche à savoir ce que coûte chaque
activité. Les activités doivent ainsi être homogènes et sont à l'origine des charges de
l'entreprise.

- le processus : Un processus est un enchaînement d'activités concourant à un même but


(interne ou externe, pour le client). Un processus recouvre, partiellement ou totalement, une
ou plusieurs fonctions de l'entreprise.

Thème : cas AFRILUX SA

Dans la société AFRILUX SA, pour une période donnée, le total du centre distribution s’élève
à 70 000 F. Il est imputé aux deux produits finis A et B au prorata des coûts de production
des ventes égaux respectivement à 800 000 F et à 600 000 F. On a donc :

- taux de frais : 70 000 /1 400 000 = 0,05 et donc

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- charges imputées à A : 800 000 X 0.05 = 40 000 F


- charges imputées à B : 600 000 X 0.05= 30 000 F
Mais ce calcul peut être contesté car aucun lien étroit n’apparaît entre les charges indirectes de
distribution et le coût de production des produits vendus.

On décide donc d’identifier pour les activités du centre distribution :


- leur nature
- le montant des charges qu’elles induisent
- une unité de mesure qui les lie aux coûts des produits

Unités de mesure
Activités Montant Nature Volume

Contrôle 50 000 F L’heure de contrôle 80 H pour A


120 H pour B

Expédition 20 000 F Le lot expédié 20 lots de A


30 lots de B

On obtient alors :
- coût d’1H de contrôle : 50 000/200 = 250
- coût d’un lot expédié : 20 000/50 =400
donc :
- charges imputées à A :
• contrôle : 80 x 250 = 20 000
• expédition : 20 X 400 = 8000
Soit un total de 28 000 au lieu de 40 000 avec le système des coûts complets
- charges imputées à B :
1- contrôle : 120 X 250 = 30 000
2- Expédition : 30 X 400 = 12 000 soit
un total de 42 000 au lieu de 30 000

Cette dernière imputation se révèle plus pertinente que la première, car on a ici un lien étroit
entre les activités et le coût des produits, grâce à des unités de mesure (des « agents de liaison » :
nombre d’heures de contrôle et nombre de lots expédiés) qui d’une part, sont le facteur explicatif

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du coût des activités ; et d’autre part, permettent de passer de façon pertinente du coût des
activités aux coûts des produits. Ces « agents » sont appelés les inducteurs.

1.3. La notion d'activité et la notion de chaîne de valeur.

La méthode est centrée sur l'activité. L'activité est ce que fait l'entreprise alors que le produit est ce
qu'obtient l'entreprise. Ce déplacement de l'axe d'analyse est fondamental :

o L’étude de ce qu'obtient l'entreprise (ses outputs) centre l'analyse sur le coût des
produits.
o L’étude de ce que fait l'entreprise (ses processus) déplace l'analyse vers l'étude de sa
chaîne de valeur et des facteurs clés de succès de l'entreprise.

Les charges des activités sont incorporées aux coûts des produits grâce à une unité de mesure, sorte
d'unité d'œuvre, appelée inducteur d'activité. Chaque activité a son inducteur qui permet de
transférer le coût de cette activité aux coûts des produits.

II) La mise en œuvre de la méthode.

Les principales étapes de la méthode sont au nombre de 6 :

• Identification et évaluation des charges indirectes


• Affectation des charges indirectes aux activités
• Choix des inducteurs
• Regroupement des activités par inducteur (cette étape est parfois négligée quand il y a autant
d’inducteurs que d’activités)
• Calcul du coût de chaque inducteur
• Imputation des charges indirectes aux coûts des produits.

2.1 Identification et évaluation des charges indirectes

Elles sont réalisées au niveau des divisions de l’entreprise : par fonction, par ateliers, par centre
d’analyse, par centre de profit…

Exemple : dans l’entreprise Dolci, les charges indirectes ont été répertoriées comme suit pour le mois
de février :

- Service approvisionnement : 150 000 F


- Service production : 360 000 F

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- Service distribution : 210 000 F


- Service administration : 34 000 F
Total : 754 000 F

2.2. L’affectation des charges indirectes aux activités

Elle suppose le repérage préalable des activités, ni trop détaillé (une activité n’est pas une tâche) ni
trop succinct (risque de manque d’homogénéité).
Puis l’affectation est réalisée :

- Sans calcul préalable s’il existe une corrélation forte entre le montant des charges et le niveau
de l’activité
- Grâce à des clefs de répartition dans le cas contraire.

Reprenons le cas Dolci : Madame Nina, responsable de la gestion, a affecté les charges indirectes aux
activités de la façon suivante :

Services Activités
Nature Montant des charges
indirectes

Approvisionnement Etude des marchés 30 000


150 000 F Réception 24 000
Gestion des matières 96 000

Lancement des
Production fabrications 324 000
360 000 F Maintenance 36 000

Distribution Contrôle qualité 120 000


210 000 F Expédition 60 000
Publicité 30 000

Administration Organisation générale 24 000


34 000 F Recherche 10 000

2.3. Le choix des inducteurs

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Ces inducteurs servent à transférer le coût des activités aux coûts des produits. Ils doivent mesurer
ce que fait l’activité et comment les objets de coûts consomment l’activité. Ces inducteurs peuvent
être liés aux lots, aux références gérées, aux modèles produits, à une capacité de production, à un
facteur de production… Si un inducteur ne peut être trouvé on revient généralement à un taux de
frais comme le chiffre d’affaires ou le coût de production.

Quelques exemples d’inducteurs couramment utilisés :

- la référence (au sens de la référence gérée) est souvent utilisée pour les activités étude de
marché, réception des commandes, gestion des stocks…
- le lot est souvent associé aux activités gestion de la production, livraison des produits…
- le modèle est souvent lié aux activités de conception des produit, recherche et
développement…
- la commande est souvent utilisée par les activités facturation, livraison, suivi des clients…
- le chiffre d’affaires (qui n’est pas vraiment un inducteur mais plutôt un taux de frais) est
surtout utilisé par l’activité administration générale

Exemple : L’entreprise Dolci, a choisi les inducteurs suivants :

Activités Inducteurs
Etude des marchés Références
Réception Quantités achetées
Gestion des matières Quantités achetées

Lancement des fabrications Références


Maintenance Lots

Contrôle qualité Lots


Expédition Lots
Publicité Modèles

Organisation générale Chiffre d’affaires hors taxes


Recherche Modèles

2.4. Le regroupement des activités par inducteur

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Comme le montre le tableau ci-dessus, plusieurs activités peuvent avoir le même inducteur.
On regroupe alors les activités par inducteur dans des « centres de regroupement » : dans
chaque centre, il n’y a qu’un seul inducteur commun à toutes les activités

Les charges indirectes qui étaient à l’origine regroupées par activité sont alors regroupées par
inducteur.

Ce qui nous donne donc pour la société Dolci :

Inducteurs
Références Quantités Lots Modèles Chiffre
achetées d’affaires HT

Activités Etude des Réception Maintenance Publicité Organisation


Marchés Gestion des Contrôle Recherche générale
Lancement matières qualité
Des Expédition
Fabrications

2.5. Le calcul du coût des inducteurs

Dans chaque centre de regroupement on calcule le coût de l’inducteur : ressources


consommées / volume de l’inducteur sachant que :

- Ressources consommées = total du centre de regroupement


- Volume de l’inducteur = nombre d’unités d’inducteur (par exemple nombre de
références ou nombre de lots pour la période)

Exemple : chez Dolci on a pour le mois de février :


500 références ont été utilisées
20 000 kg de matières ont été achetés

90 lots ont été lancés


10 modèles ont été fabriqués
Le chiffre d’affaires s’est élevé à 1 200 000 euros

Ce qui nous donne le tableau suivant :

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Inducteur
s Nombre de Quantités Nombre de Nombre de Chiffre
d’affaires
Activités références achetés lots modèles HT

Etude de marché 30 000


Lancement des 324 000
Fabrications

Réception 24 000
Gestion des matières 96 000

Maintenance 36 000
Contrôle qualité 120 000
Expédition 60 000

Publicité 30 000
Recherche 10 000

Organisation générale 24 000


Coût des activités : 354 000 120 000 216 000 40 000 24 000
754 000
Volume des inducteurs 500 20 000 90 10 1 200 000
Coût des inducteurs 708 6 2400 4000 0,02

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2.6. L’imputation des charges indirectes aux coûts des produits

Les inducteurs jouent ici le même rôle que les unités d’œuvre dans la méthode du coût
complet. Si on prend un exemple à partir des chiffres ci-dessus :

- un produit a nécessité l’utilisation de 20 références, il lui sera imputé, au titre de


l’étude de marché et du lancement de la fabrication, une charge de 20 X 708 = 14 160 €
- une commande a nécessité le lancement de 9 lots ; il lui sera imputé, au titre des
activités maintenance, contrôle qualité, expédition, une charge de 9 X 2400 = 21 600 €

Exemple :

Produit 1 Produit 2
Charges directes
• Matières à 30 F le kg 300 kg 200 kg
• M.O. à 15 F l’heure 20h 30 h
• Autres 5760 F 8040 F
Charges indirectes
• Nombre de références 40 30
• Quantités achetées 3000 2000
• Nombre de lots 3 7
• Nombre de modèles 2 2
• Chiffre d’affaires HT 90 000 102 000

Avec ces renseignements on peut maintenant calculer le coût de revient et le résultat de


chaque produit :

Produit 1 Produit 2
Charges directes
• Matières 300 X 30 = 9000 200 X 30 = 6000
• Main d’œuvre 20 X 15 = 300 30 X 15 = 450
• Autres 5760 8040
Total : 15060 Total : 14490

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Charges indirectes
• Gestion des références 40 X 708 = 2 8320 30 X 708 = 21 240
• Gestion des quantités 3000 X 6= 18 000 2000 X 6 = 12 000
• Gestion des lots 3 X 2 400 = 7 200 7 X 2400 = 16 800
• Gestion des modèles 2 X 4 000 = 8 000 2 X 4000 = 8 000
• Gestion du CA 90 000 X 0,02 = 1 800 102 000 X 0,02 = 2 040
Total 63 320 Total : 60 080

Résumons :

Produit 1 Produit 2
Charges directes 15 060 14 490
Charges indirectes 63 320 60 080

Coûts de revient 78 380 74 570


Prix de vente 90 000 102 000

Résultats 11 620 27 430

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On passe donc directement des consommations de ressources au coût de revient des produits
vendus

Charges directes + coûts des activités = coût de revient

Thème 7 : Le résultat analytique


Leçon 15 : détermination du résultat analytique
SECTION II : LES RESULTATS ANALYTIQUES ET LE RESULTAT NET

I- RESULTAT ANALYTIQUE

1- Définition du résultat analytique

C’est la différence entre le produit d’exploitation et le coût de revient correspondant. Il permet de


déterminer la contribution du produit concerné à la formation du résultat.

2- Les éléments du résultat analytique

Ils sont constitués :

 Des produits externes tels que : ventes des marchandises, des produits finis, de
service, des produits accessoires et autres produits.
 Du coût de revient des produits ou marchandises vendus.

Certains produits d’exploitation peuvent ne pas être pris en compte pour le calcul du résultat
analytique. Ce sont des produits non incorporés. La formule du résultat est dont :

Résultat analytique = produit d’exploitation incorporé – CR des m’ses/produits vendus

3- Les orientations

Le résultat analytique peut être calculé par :

 Produit ou groupe de produit ;


 Par commande ;
 Par type de déchet ou rebut

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 Par condition de vente ;


 Par canal de distribution ;
 Par région de vente…

4- Application

Une entreprise fabrique et vend deux produits A et B et des déchets. Pour le mois de Janvier, elle a
réalisé les ventes suivantes :

 Produit A 2 000 unités à 54 320 F l’une ; 


Produit B 2 500 unités à 42 024 F l’une ;  Déchets
5 000 Kg à 2 840 F le Kg.

Les coûts de revient correspondants sont respectivement de 90 100 000 ; 108 310 000 ; 13 100 000 F.
présenter le tableau de calcul du résultat analytique.

Solution : tableau de calcul du résultat analytique en 104


Elemts PRODUIT A PRODUIT B DECHETS Totaux

Qtités PU Mtant Qtités PU Mtant Qtités PU Mtant


PV 2000 54320 10864 2500 42024 10506 5 000 2 840 1 420 22790
CR 2000 45050 9010 2500 43324 10831 5 000 2 620 1310 21151
Rt 2000 9 270 1854 2500 -1300 -325 5 000 220 110 1639

Le résultat analytique global est de 16 390 000 F. Le résultat analytique global ainsi calculé
doit être rapproché au résultat de la comptabilité générale obtenu au titre de la même période. Très
souvent, ils sont différents d’où la nécessité de concordance.

II- DETERMINATION DU RESULTAT NET : CONCORDANCE

La concordance de résultat est un rapprochement rectificatif du résultat de la comptabilité analytique


d’exploitation de gestion et de la comptabilité générale.

1- Nécessité
De façon générale, l’égalité entre le résultat de la comptabilité générale et le résultat de la
comptabilité analytique ne pas atteint de prime à bord car il existe toujours des divergences.

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2- Condition de l’égalité

L’égalité entre les deux résultats ne se produit que :


 Si toutes les charges et tous les produits de la comptabilité générale et eux seuls sont
incorporés au calcul des coûts, coût de revient, les valeurs des stocks et le résultat analytique Si
les soldes des comptes d’inventaire permanent correspondent aux existantsréels en stock.
 Si toutes les pertes et les profits HAO de la comptabilité générale sont incorporés dans la
comptabilité analytique en dehors du calcul des résultats analytique et après ce calcul.

3- Principales différences d’incorporation

Les différences d’incorporations proviennent :


 Des charges saisies par la comptabilité générale et non prise en compte par la comptabilité
analytique : ce sont des charges non incorporelles (charges exceptionnelles) ;
 Des frais résiduels de section qui sont les différences de frais par section calculés après
répartition et les frais par section imputés au coût et coût de revient ;
 Des éléments supplétifs enregistrés en comptabilité analytique de gestion mais qui ne sont pas
pris en compte en comptabilité générale ;
 Des produits non incorporés saisis en comptabilité générale et non repris en comptabilité
analytique

 Des différences d’inventaires entre les existent réels en stocks et les soldes des comptes
d’inventaires permanents issu des comptes d’inventaires permanent).

4- Détermination du résultat net

Le résultat d’exploitation se calcule selon le schéma suivant :


Résultat analytique d’exploitation

+ Eléments supplétifs

+ Produits non incorporés

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- Charges non incorporables -


Pertes diverses
± Différences d’inventaires

± Frais résiduels de cession

= Résultat net Remarque :

 Si SFT > SFR, (il y a mali)  Si SFT <


SFR, (il y a boni).

5- Application : Concordance des résultats

L’entreprise Alpha fabrique des produits qu’elle vend en ville et en compagne. Pour le mois de
Novembre 2013, on relève les éléments suivants de la comptabilité :

a- Tableau du résultat de la comptabilité générale :

CHARGES PRODUITS

ELEMENTS MONTANTS ELEMENTS MONTANTS


Matières et fournitures 1 378 800 Ventes de produits 5 500 000
Transport consommé 101 500 Variation stock de produit 285 200
Services extérieurs 170 000 Autres produits 700
Autres charges 3 700
Charges de personnel 2 430 200 48
Impôt et taxe 800
Frais financiers 11 200
Dotations 126 400
Résultat 1 515 300
TOTAL 5 785 900 TOTAL 5 785 900

b- Tableau du résultat analytique


Ventes 5 500 000
Cout de revient 3 989 600
Résultat analytique 1 510 400

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c- Les comptes de charges par nature correspondant à la ventilation des charges


indirectes dans les sections sont les suivants :
Comptes Montants Observations
Fournitures consomm 264 800
Autres matières 65 000
Transport 101 500 Dont 25 000 non lié à la production de la période
Services extérieurs 170 000
Autres charges 3 700 (dons divers)
Impôts et taxes 48 800 Dont 2 600 d’amendes
Charges de personnel 837 600 36 Dont 335 600 de rappel sur salaire de Juillet
Frais financiers 200 Dont 25 000 de rémunération des capitaux propres

- Les frais de certaines sections ont été imputés pour 529 200 alors que le total des charges de
ces sections est de 529 800

- Les comptes d’inventaires permanent des produits finis et produits semi-finis indiquent les
soldes de 73 200 et 105 200 alors que les stocks réels correspondant sont de 72 300 et 153 500.

- La différence stock final réel moins stock final du compte d’inventaire est de 14 100 au niveau
des déchets et rebuts.
Travail A Faire : retrouver le résultat net à travers un tableau de concordance.
Solution Tableau
de concordance
Eléments Ajustements
En - En +
Résultat analytique 1 510 400
Charges non incorporables 366 900
- Transport 25 000
- Autres charges 3 700
- Impôt 2 600
- Charges de personnel 335 600
Charges supplétives 25 000
Frais résiduels de section
Différence d’inventaire 600
- Sur produits finis
- Sur produits semi-fini 900 48 300
- Sur déchets et rebuts 14 100
Produits non incorporés 285 900
188 370
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TOTAUX 368 400

285 900 = 28 200 + 700 ; Résultat net = R.C.G = 1 883 700 – 368 400 = 1 515 300

Important
- On ne doit pas : oublier un élément de différence ; se tromper de sens lors de la prise en
compte de différence ;
- On peut partir du résultat de la comptabilité générale pour retrouver le résultat analytique.

DOSSIER 1 : Fiche de stocks

1- En Janvier 2014, le stock de matière M KL a subi les mouvements suivants :


 Stock au 1er Janvier 2014, 1000 Kg à 2500 F/Kg
 10 Janvier 2014 facture A 28 du fournisseur Fifen 5000 Kg à 2 300F/kg
 15 Janvier 2014, bon de sortie n* 25 pour facture V12, 5 500 Kg
 17 Janvier 2014 facture A 29 du fournisseur Abdou 6 000 Kg à 2 400 F/Kg  31 Janvier 2014,
bon de sortie n* 26 pour facture V13, 1000, Kg.
TAF : Présenter les comptes d’inventaires permanents pour le suivi de la matière MKL suivant les
différentes méthodes de tenue de compte d’inventaire des stocks.

2- L’entreprise DANE conditionne de la farine de manioc à l’aide des sacs en plastique qu’elle
achète régulièrement auprès de la CDC. Une étude des différents mouvements réalisés au niveau de
magasin de stockage sont les suivants :
 1er Janvier 2014, stock initial, 1 000 sacs à 2 850 F l’un ;
 05 Janvier 2014, bon de réception n* 18, 400 sacs à 2950 F l’un ;
 10 Janvier 2014, bon de sortie 300 sacs ;
 15 Janvier 2014, bon de sortie 600 sacs ;
 18 Janvier 2014, bon d’entrée n* 19, 700 sacs à 3 000 F le sac ;  25 Janvier 2014, bon de
sortie 500 sacs ;  30 Janvier 2014, bon de sortie 100 sacs.
T.A.F : Calculer le CMP de stockage et valoriser le SF au 31/01/2014, CMUPACE, FIFO.

DOSSIER 2 : Calculs des coûts et coût de revient, le résultat

L’entreprise PATO fabrique des micro-ordinateurs. Parmi la gamme de ses productions figure
le modèle J. D. 25. 05. 44 composé d’une unité centrale de 640 k octets, d’un clavier, d’un moniteur
vidéo couleur et de deux unités de disques souples de 5 ¼ pouces le tout monté dans une coque.

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Les claviers, les moniteurs et les unités de disques sont fabriqués par une filiale qui livre au
jour le jour selon les besoins. Il n’existe donc aucun stock concernant ces trois éléments. Les coques
sont achetées à un sous-traitant.

La réalisation d’un micro-ordinateur comprend donc, uniquement, les deux étapes suivantes :

• Atelier fabrication : fabrication de l’unité centrale (à partir des composants électriques) et


câblage (à partir d’éléments de câblage) ;
• Atelier montage : montage, dans la coque, de l’unité centrale, du clavier, du moniteur et de
deux unités de disques.
Les éléments ci-dessous sont relatifs à l’activité du mois d’Octobre 2014 :

Stock au 1er Octobre 2014

Composants électroniques : 82.000 F ; Eléments de câblage : 16.500 F

Coques : 50 unités à 515 F ; Unités centrales : 100 unités à 786 F

Micro-ordinateurs : 50 unités 5.096 F

Stock au 31 / 10 / 2014
Composants électroniques : 61.295 F ; Eléments de câblage : 19.162 F

Coques : 150 unités ; Unités centrales : 400 unités

Micro-ordinateurs : 100 unités

Approvisionnements du mois
Composants électroniques : 487.900 F ; Eléments de câblage : 188.250 F

Coques : 1.100 unités à 600F ; Moniteurs : 1000 unités à 500 F

Claviers : 1000 unités à 1250F ; Unités de disques : 2000 unités à 450 F

Charges directes du mois


Atelier fabrication : 2000 h .m.o.d à 84 F ; Atelier montage : 1000 HMOD à 97 F l’heure

Distribution : commission de 15 % des ventes aux représentants

Productions du mois de mai


1300unités centrales ; 1000 micro-ordinateurs

Ventes du mois de mai : 950 micro-ordinateurs à 7.800 F

Travail à faire :

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3-1 Compléter le tableau de répartition des charges indirectes du mois d’Octobre 3-2
Déterminer :

• Le coût d’achat et comptes de stock, Le coût de production et comptes de stock  Le coût hors
production ; Le coût de revient et résultat analytique NB : il est précisé que :
• On utilise la méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP)
• Aucune différence d’inventaire n’a été enregistrée
• Les coûts d’unités d’œuvre et les taux de frais sont éventuellement arrondis au demifranc le
plus voisin, les montants arrondis étant utilisés dans les calculs ultérieurs.

DOSSIER 3 : Calculs des coûts et coût de revient, le résultat

L’entreprise Obama fabrique deux produits P et Q à partir des matières premières M1, M2, et
M3 dans trois ateliers A1, A2 et A3.

Le produit P reçoit dans l’atelier A1, la matière M1 puis passe dans l’atelier A3 où après
adjonction de la matière M3 il est terminé avant d’être stocké.

Le produit Q reçoit dans l’atelier A2, la matière M2 puis passe dans l’atelier A3 où après
adjonction de la matière M3 il est terminé avant d’être stocké.

Les produits intermédiaires passent directement à l’atelier A3 sans stockage.

Au 1er novembre l’état des stocks est le suivant :

 Matière M1 : 3.000 kg pour 4.000.000 F  Matières M2 : 3.000 kg pour


6.000.000 F  Matières M3 : néant  Produits finis P : 2.500 unités à 3.260 F
l’unité
 Produits finis Q : 5.000 unités à 1.268 F l’unité Les
approvisionnements effectués au début du mois :

 Matières M1 : 5.000 kg à 1.200 F le kg  Matières M2 : 7.000 kg à 2.028 F le


kg
 Matières M 3 : 13.000 kg à 1.750 F le kg Nota : tous
les achats ont été effectués à la même date :

Au cours du mois de novembre, l’entreprise a fabriqué 10.000 produits P à partir de 5.000 kg


de matière M1 et 7.000 kg de matière M3 ; la production en produit Q est de 20.000 unités ayant
nécessité 8.000 kg de matière M2 et 3.000 kg de M3.

Les charges indirectes engagées sont reparties dans les centres d’analyse suivants :

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Eléments Approvisionnement Atelier A1 Atelier A2 Atelier A3 Distribution


nd
Totaux 2 500.000 1.500.000 3.000.000 4.500.000 2.685.000
Nature uo Kg matières achetées H MOD H MOD HM 1 F du CA
Les charges directes affectables aux coûts des produits sont les suivants :

MOD :- Atelier A1 500 h à 8.000 F l’heure ; -Atelier A2 600 h à 7.000 F l’heure


- Atelier A3 600 h à 700 F l’heure (dont 400 h pour le produit P et 200 h pour Q) -
Commissions aux représentants 5 % du chiffre d’affaires.

Frais de transport sur achat :

- Matière M1 : 2.000.000 F ; Matière M2 : 364.000 F ; Matière M3 : 390.000 F


L’atelier A3 a fourni 450 h de travail machine dont 300 h pour le produit P et 150 h pour le
produit Q.

On a vendu au cours du mois de novembre 12.500 produits P à 3.640 Fl l’unité et


22.000 unités de Q à 2.000 F l’unité.

Travail à faire :
1- Compléter le tableau de répartition.

2- Calculer le coût d’achat des matières M1, M2, et M3. 3- Calculer le coût de
production des produits P et Q.
4- Calculer le coût de revient ainsi que le résultat analytique sur chaque produit.
Nota : les sorties sont évaluées selon la méthode PEPS.
DOSSIER 4 : Calculs des coûts et coût de revient, le résultat

La société NATA fabrique à partir d’une matière première M, deux produits :

• Le produit A dans l’atelier I et Le produit B dans l’atelier II


Pour le mois de décembre 2008, on vous fournit les informations suivantes :

• Achat de matières premières : 16000 unités pour 2 500 000 F


• Production du mois : 13 000 unités de A et 2 700 pour B
• Ventes de produits finis : 10 800 unités de A à 2 000 F / unité et 1 800 unités de B à 5 000 F /
unité.

1. Stocks initiaux au 1/12

• Matières premières : 5 100 unités pour 882 300 F


• Produit A : 1 600 unités pour 1 600 000 et Produit B : 1 100 unités pour 280 500.
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2. Main d’œuvre directe

 Atelier 1 : 1 280 heures à 16000 F/heure et Atelier 2 : 400 heures à 14 000 F /heure

3. Consommations

 Atelier I : 12 000 unités et Atelier II : 3 500 unités

Le tableau des charges de répartition se présente comme suit :

Eléments Presta Con Gest. Mat Approv Atelier I Atelier II Distribution


Totaux 555 000 330 000 370 000 2 175 000 439 000 1 119 000
primaires
Prest Conne - 2 1 5 1 1
Gestion mat 1 - 2 4 2 1
Nature UO MP achetée HMOD HMOD 1000F vente

1) Achever le tableau de répartition des charges indirectes. 2) Dans


une succession de tableaux calculer :
Le coût d’achat des matières premières ; Le coût de production des produits A et B

3) Calculer le résultat analytique NB : le CMUPACE est utilisé pour la valorisation des stocks.

DOSSIER 5 : Calculs des coûts et coût de revient, le résultat

L’entreprise Boukar fabrique un produit P à partir de 2 matières premières M et N, dans


l’atelier A. ce produit est vendu en gros dans les marchés de la ville de Douala. Au cours du mois de
janvier 2012, on vous communique les renseignements suivants :

1- Achat de la période :
Matières M 1 tonne au prix de 1 000f le Kg et Matières N 800 Kg au prix de 600f le KG

- Frais direct d’achat 50f par Kg de M et 120f par Kg de N

2- Stocks initiaux
- Matières M 200Kg à 1 400f le Kg et Matières N 250 Kg pour 200 000
- Produit P 260 unités à 8 600f l’unité
3- Production de la période : 240 unités de P
Cette production a nécessité :

Les matières : M (360 kg) ; N (280kg) et les charges directes 120000 F

4- Méthodes de sortie des stocks : Mat M (CMUP) ; Mat N (FIFO) ; Produit P (CMUP)

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5- Vente de la période : 450 unités du produit


CHARGES Montants Sections auxiliaires Section principale
entretien Adm. approvsio ATELIER Distrib.
Totaux primaires 4 076 000 800 000 940 000 256 000 1 300 000 780 000
Rep. Secondaires
Entretien 25% 25% 50% 0%
Administration 20% 20% 40% 20%

Nature d’unité Kg de Nombre de 1 000f de


d’œuvre matières produit vente
achetées fabriqués
Nombre d’UO 5 400
coût d’unité d’UO

Travail à faire :
1- Calculer le coût de revient et le résultat analytique.
3- Achever le tableau de répartition après avoir calculé le total des sections Entretien et
Administration
4- 3- Calculer le coût d’achat des matières M et N (rappeler la formule)
5- 4- Présenter le compte de stock des matières M et N
6- 5- Calculer le coût de production du produit P de la période
7- 6- Présenter le compte stock du produit P
7- Calculer le coût de revient et le résultat analytique.
DOSSIER 7 : Calculs des coûts et coût de revient, le résultat

L’entreprise PATO fabrique des micro-ordinateurs. Parmi la gamme de ses productions figure
le modèle J. D. 25. 05. 44 composé d’une unité centrale de 640 k octets, d’un clavier, d’un moniteur
vidéo couleur et de deux unités de disques souples de 5 ¼ pouces le tout monté dans une coque.

Les claviers, les moniteurs et les unités de disques sont fabriqués par une filiale qui livre au
jour le jour selon les besoins. Il n’existe donc aucun stock concernant ces trois éléments. Les coques
sont achetées à un sous-traitant.

La réalisation d’un micro-ordinateur comprend donc, uniquement, les deux étapes suivantes :
• Atelier fabrication : fabrication de l’unité centrale (à partir des composants électriques) et
câblage (à partir d’éléments de câblage) ;
• Atelier montage : montage, dans la coque, de l’unité centrale, du clavier, du moniteur et de
deux unités de disques.
Les éléments ci-dessous sont relatifs à l’activité du mois d’Octobre 2014 :
Stock au 1er Octobre 2014
Composants électroniques : 82.000 F ; Eléments de câblage : 16.500 F
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Coques : 50 unités à 515 F ; Unités centrales : 100 unités à 786 F Micro-ordinateurs : 50


unités 5.096 F

Stock au 31 / 10 / 2014
Composants électroniques : 61.295 F ; Eléments de câblage : 19.162 F

Coques : 150 unités ; Unités centrales : 400 unités Micro-ordinateurs : 100


unités

Approvisionnements du mois
Composants électroniques : 487.900 F ; Eléments de câblage : 188.250 F

Coques : 1.100 unités à 600F ; Moniteurs : 1000 unités à 500 F

Claviers : 1000 unités à 1250F ; Unités de disques : 2000 unités à 450 F

Charges directes du mois


Atelier fabrication : 2000 h .m.o.d à 84 F ; Atelier montage : 1000 HMOD à 97 F l’heure

Distribution : commission de 15 % des ventes aux représentants

Productions du mois de mai


1300unités centrales ; 1000 micro-ordinateurs

Ventes du mois de mai : 950 micro-ordinateurs à 7.800 F Travail à


faire :
3-1 Compléter le tableau de répartition des charges indirectes du mois d’Octobre 3-2
Déterminer :
• Le coût d’achat et comptes de stock, Le coût de production et comptes de stock  Le coût hors
production ; Le coût de revient et résultat analytique NB : il est précisé que :
• On utilise la méthode du coût moyen unitaire pondéré (cmup)
• Aucune différence d’inventaire n’a été enregistrée
• Les coûts d’unités d’œuvre et les taux de frais sont éventuellement arrondis au demifranc le
plus voisin, les montants arrondis étant utilisés dans les calculs ultérieurs.
DOSSIER 8 : Calculs des coûts et coût de revient, le résultat

L’entreprise Obama fabrique deux produits P et Q à partir des matières premières M1, M2, et
M3 dans trois ateliers A1, A2 et A3.

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Le produit P reçoit dans l’atelier A1, la matière M1 puis passe dans l’atelier A3 où après
adjonction de la matière M3 il est terminé avant d’être stocké.
Le produit Q reçoit dans l’atelier A2, la matière M2 puis passe dans l’atelier A3 où après
adjonction de la matière M3 il est terminé avant d’être stocké.
Les produits intermédiaires passent directement à l’atelier A3 sans stockage. Au 1 er
novembre l’état des stocks est le suivant :

 Matière M1 : 3.000 kg pour 4.000.000 F  Matières M2 : 3.000 kg pour


6.000.000 F  Matières M3 : néant  Produits finis P : 2.500 unités à 3.260 F
l’unité
 Produits finis Q : 5.000 unités à 1.268 F l’unité Les
approvisionnements effectués au début du mois :

 Matières M1 : 5.000 kg à 1.200 F le kg  Matières M2 : 7.000 kg à 2.028 F le


kg
 Matières M 3 : 13.000 kg à 1.750 F le kg Nota : tous
les achats ont été effectués à la même date :
Au cours du mois de novembre, l’entreprise a fabriqué 10.000 produits P à partir de 5.000 kg
de matière M1 et 7.000 kg de matière M3 ; la production en produit Q est de 20.000 unités ayant
nécessité 8.000 kg de matière M2 et 3.000 kg de M3.

Les charges indirectes engagées sont reparties dans les centres d’analyse suivants :

Eléments Approvisionnement Atelier A1 Atelier A2 Atelier A3 Distribution


nd
Totaux 2 500.000 1.500.000 3.000.000 4.500.000 2.685.000
Nature uo Kg matières achetées H MOD H MOD HM 1 F du CA

Les charges directes affectables aux coûts des produits sont les suivants : MOD :-
Atelier A1 500 h à 8.000 F l’heure ; -Atelier A2 600 h à 7.000 F l’heure
- Atelier A3 600 h à 700 F l’heure (dont 400 h pour le produit P et 200 h pour Q)
- Commissions aux représentants 5 % du chiffre d’affaires. Frais de transport sur achat :
- Matière M1 : 2.000.000 F ; Matière M2 : 364.000 F ; Matière M3 : 390.000 F
L’atelier A3 a fourni 450 h de travail machine dont 300 h pour le produit P et 150 h pour le
produit Q.

On a vendu au cours du mois de novembre 12.500 produits P à 3.640 Fl l’unité et 22.000 unités
de Q à 2.000 F l’unité. Travail à faire :

1- Compléter le tableau de répartition.

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2- Calculer le coût d’achat des matières M1, M2, et M3. 3- Calculer le coût de
production des produits P et Q.
4- Calculer le coût de revient ainsi que le résultat analytique sur chaque produit.

Nota : les sorties sont évaluées selon la méthode PEPS.

Partie 3 : TRAVAUX D’INVENTAIRE ET L’APPLICATION DES PRINCIPES

Thème 8 : Les amortissements


Leçon 16 : Définition et terminologie
La quasi-totalité des entreprises possède des immobilisations corporelles et incorporelles,
indispensables pour leur fonctionnement. La plupart de ces immobilisations se déprécie
progressivement avec le temps. La constatation de cette dépréciation se fait au cours des travaux
d’inventaire. Ainsi, les amortissements occupent une place très importante parmi les travaux de
fin d’exercice.
I- GENERALITES SUR LES AMORTISSEMENTS
A- Notion d’amortissement

Dans la plupart des entreprises, certaines immobilisations se déprécient progressivement


suite à :
 L’usure ou la détérioration de ses biens au fur et à mesure qu’ils sont utilisés ou à cause
de leur existence (construction, bâtiment, matériel)
 L’obsolescence suite au progrès technique qui met sur pied des produits plus performants
et adaptés au marché.

L’amortissement continu et inéducable est appelé amortissement.


1- Définition de l’amortissement

C’est la constatation comptable de la perte subit par les immobilisations qui se déprécient
progressivement avec le temps, l’usage ou en raison de changement de technique.
Cette définition nous permet de révéler que :
 Les amortissements ne concernent par toutes les immobilisations.
 Les critères retenus pour le calcul et la constatation de l’amortissement et l’écoulement
du temps et non le degré d’utilisation.
2- Les conditions pour qu’une immobilisation soit amortissable

Pour qu’une immobilisation soit amortissable, il faut remplir les conditions suivantes :

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 L’immobilisation doit être inscrite à l’actif du bilan


 L’immobilisation doit être de nature assez déprécié avec le temps

3- L’importance de la comptabilisation des amortissements


 L’enregistrement des amortissements permet :
 De corriger les valeurs des immobilisations afin d’obtenir une image fidèle.
 D’obtenir un résultat d’exercice qui prend en compte la dépréciation de ces
immobilisations.
 La comptabilisation des amortissements est une obligation selon la loi fiscale et la non
comptabilisation conduit à la présentation de compte erroné ce qui est réprimandé par la loi.
 Sur le plan financier, l’amortissement pratiqué chaque année par une entreprise constitue
une ressource interne qui pourra servir au renouvellement des immobilisations.

B- Terminologie en matière d’amortissement


 Bien amortissable : ce sont des biens soumis à l’usure du temps ou l’obsolescence. Il
s’agit des immobilisations incorporelles à l’exception de fonds de commerce, des
immobilisations corporelles enregistrées dans les comptes 23 et 24.
 Valeur d’acquisition ou valeur d’origine (VO) : c’est la valeur du bien amortissable
lors de son entrer dans le patrimoine de l’entreprise. Sa valeur correspond soit au coût d’achat de
ce bien soit à son coût de production.
 L’annuité d’amortissement (A) : c’est l’amortissement annuel c’est-à-dire le montant de
dépréciation de l’immobilisation correspondant à une durée de 12 mois.

Remarque : il peut arriver que la première ou la dernière annuité ne corresponde à la


dépréciation de douze (12) mois lorsque le bien est acquis en cours d’exercice.

 Taux d’amortissement (t) : c’est un coefficient généralement exprimé en pourcentage


que l’on applique à la VO ou à la base à amortir pour déterminer l’annuité d’amortissement.
 Valeur nette comptable (VNC) : c’est la différence entre la valeur d’origine et le total
des amortissements pratiqués depuis la mise en service du bien.
 Cumul des amortissements (∑A) : c’est la somme des annuités pratiquées depuis la date
de mise en service de l’immobilisation jusqu’à la fin de l’exercice comptable donnée.
 Date de mise en service : c’est la date de début d’amortissement de bien. Cette date est
généralement postérieure à la date d’acquisition.

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 Durée d’amortissement (n) : c’est le nombre d’année pendant lequel l’immobilisation doit
être amortir. Elle correspond souvent à la durée d’utilisation ou de vie probable du bien.

Remarque : pour certaines immobilisations, l’administration fiscale a fixé la durée de vie


en générale.
 Système d’amortissement : c’est la manière par laquelle les annuités d’amortissements
sont calculées. Il existe plusieurs systèmes d’amortissements : l’amortissement constant ou
linéaire, l’amortissement dégressif, progressif, fonctionnel et dérogatoire.

Dans le cadre de ce cours, nous retiendrons l’amortissement constant et dégressif.


 Tableau d’amortissement : c’est un tableau prévisionnel conçu pour déterminer les
annuités à pratiquer pour une immobilisation donnée. Ce tableau comporte : une colonne sur les
années d’utilisations, pour les VO ou les valeurs du début de chaque période, pour l’annuité
d’amortissement, pour le cumul des amortissements et pour la VNC.

Leçon 17 : Plan d’amortissement (mode linéaire) d’une immobilisation acquise en début
d’exercice
I- Principe

Le système de l’amortissement constant ou linéaire est celui retenu par l’administration fiscale.
L’annuité d’amortissement est calculée par application d’un taux constant sur la valeur d’origine
de l’immobilisation. L’annuité d’amortissement est constante a partir du principe énonce. On
peut déduire les éléments suivants :
 L’annuité (a) est une constante.
 La valeur d’origine (vo) est toujours la même.
 Le cumul des amortissements (EA) va de manière croissante.
 La valeur nette comptable (VNC) va de manière décroissante.
 Le nombre de ligne du tableau est égal à la durée d’utilisation de l’immobilisation

Dans ce système, les amortissements sont constants, la valeur résiduelle à la fin de la


durée probable d’utilisation est nul c’est-à-dire valeur d’origine = cumul d’amortissement.
1- Quelques formules

A = Vo * t * n/100 ou A = Vo/n  ; n = Vo/A ou n = 100/t


T = A * 100/Vo ou t = 100/n ; Vo = A * n ou Vo = A * 100/t

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VNC = VO -∑A ; ∑A = Vo *t *n/100 ou ∑A = Vo * t * n/1200


1- Plan d’amortissement ou tableau d’amortissement

C’est un tableau qui récapitule les amortissements pratiqués sur une immobilisation
pendant sa durée d’utilisation depuis sa date de mise en service. Ce tableau se présente ainsi :
Désignation de l’immobilisation Date d’acquisition
N° d’identification Date de mise en service
Durée d’utilisation Taux d’amortissement
Exercice
Périodes Vo Amortissement ∑A VNC Observations

II- Application

La société BELL achète le 20 janvier 2020 un matériel de transport a 12 000 000F amortissable
au taux de 20%. TAF :
1-Calculer la durée de vie et l’annuité
2-Présenter le tableau d’amortissement de cette immobilisation
3-Présenter l’extrait du bilan au 31-12-N+2.
SOLUTION
100 100
1-n = = = 5 ans
n 20
1
Annuité (a) = 12 000 000 x 20 x = 2400 000
100
2-Présenter le tableau d’amortissement.

Années Valeur Annuité Cumul des VNC Taux


d’origine amorts
31-12-N 12 000 000 2 400 000 2 400 000 9 600 000 20%
31-12-N+1 12 000 000 2 400 000 4 800 000 7 200 000 20%
31-12-N+2 12 000 000 2 400 000 7 200 000 4 800 000 20%
31-12-N+3 12 000 000 2 400 000 9 600 000 2 400 000 20%
31-12-N+4 12 000 000 2 400 000 12 000 000 0 20%
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3-Extrait du bilan au 31-12-N+2


Eléments Montants brut Amorts. Et provisions Montants net
Matériel de transport 12 000 000 7 200 000 4 800 000

Leçon 18 : Plan d’amortissement (mode linéaire) d’une immobilisation acquise en cours
d’exercice
I- Principe

Dans ce cas, le premier amortissement se calcule proportionnellement au nombre de mois


décompté depuis la date de mise en service jusqu’à la fin de l’exercice d’acquisition. On dit
dans ce cas qu’il est calculé prorata temporis (proportionnellement au temps).
II- Application immobilisation en cours d’exercice

La société NKILI a acquis le 10 avril 2019 un matériel technique a 10 000 000F amortissable sur
5 ans.
1-Calculer le taux d’amortissement.
2-Calculer l’annuité constante.
3-Présenter le tableau d’amortissement.
SOLUTION
100
Calcul du taux : = 20%
5
Calcul de la première annuité : décompte : du 01/04/19 ……. 31/12/19 = 9 mois
9
Annuité = 10000000 x 20 x = 1 500 000F
1200
1
Annuité constante = 10000000 x 20 x = 2 000 000F
100

Années Valeur annuité Cumul des VNC Taux


d’origine amorts.
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01/04..31/12/19 10 000 000 1500 000 1 500 000 8 500 000 20%
2001 10 000 000 2 000 000 3 500 000 6 500 000 20%
2002 10 000 000 2 000 000 5 500 000 4 500 000 20%
2003 10 000 000 2 000 000 7 500 000 2 500 000 20%
2004 10 000 000 2 000 000 9 500 000 500 000 20%
01/01..31/03/23 10 000 000 2 000 000 10 000 000 0 20%

REMARQUE :
Le décomptes des amortissements se fait en mois et non en jours, alors tout mois entame est tenu
pour consommer.
Les amortissements se calculent a partir de la date de mise en service et non la date d’acquisition.
Pour une immobilisation acquise en cours d’exercice, la première annuité se calcul au prorata
temporis.
Leçon 19 : Plan d’amortissement (mode dégressif à taux décroissant) d’une immobilisation
acquise en début d’exercice ou méthode SOFTY (Sum Of The Year’s digits)
A-Principes

Le taux décroissant est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années


restant à courir jusqu’à la fin de la durée d’utilité du bien et de l somme des numéros
d’ordre de l’ensemble des années.
Ainsi, pour une durée d’utilité de 5 ans par exemple, on fait la somme des numéros
d’années : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 = 15 ; et ensuite, on détermine les taux décroissants de la
façon suivante : T1= 5/15 ; T 2 = 4/15 ; T3 = 3/15 ; T 4 = 2/15 ; T 5 = 1/15.
Annuité d’amortissement = 2V (n+1 -p) / n (n+1)
B-cas : D’une immobilisation mise en service en début d’année.

Il s’agit d’une immobilisation mise en service uniquement au mois de janvier quelqu’un soit le
jour.

Exemple : Une voiture de livraison acquise à 6 000 000 le 5/1/2014 pour une durée de 5 ans.
Présenter le tableau d’amortissement dégressif a taux décroissant.

Solution : présentons ce tableau d’amortissement dégressif à taux décroissant.

Années 2014 2015 2016 2017 2018 total

Taux 5 4 3 2 1 15

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5+4+3+2+1=15
Tableau d’amortissement

Années Bases à taux Annuités ∑A VNC


amortir

2014 6 000 000 5/15 2 000 000 2 000 000 4 000 000

2015 6 000 000 4/15 1 600 000 3 600 000 2 400 000

2016 6 000 000 3/15 1 200 000 4 800 000 1 200 000

2017 6 000 000 2/15 800 000 5 600 000 400 000

2018 6 000 000 1/15 400 000 6 000 000 0

Leçon 20 : Plan d’amortissement (mode dégressif à taux décroissant) d’une immobilisation
acquise en cours d’exercice

A-Principes

Le taux décroissant est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années


restant à courir jusqu’à la fin de la durée d’utilité du bien et de l somme des numéros
d’ordre de l’ensemble des années.
Ainsi, pour une durée d’utilité de 5 ans par exemple, on fait la somme des numéros
d’années : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 = 15 ; et ensuite, on détermine les taux décroissants de la
façon suivante : T1= 5/15 ; T 2 = 4/15 ; T3 = 3/15 ; T 4 = 2/15 ; T 5 = 1/15.
À la première année l’amortissement sera calculé au proata temporis et la durée
restante pour compléter 12 mois soit p=12-n sera utilisé au même taux en N+1 avant
de compléter avec le taux suivant pour une durée n
B cas : D’une immobilisation mise en service en cours d’année

Une immobilisation acquise à 42 000 000F et mis en service le 01/04/2018 par l’entité
PQDGCAM est amortie sur 6 ans selon le mode d’amortissement dégressif à taux
décroissant.
Travail à faire :
Présenter le plan d’amortissement de cette immobilisation ;

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SOLUTION
On peut donc établir le tableau suivant pour déterminer les taux d’amortissement
dégressif à taux décroissant de cette immobilisation.

Date de début 2018 2019 2020 2021 2022 2023


Numérateur du taux 6 5 4 3 2 1
dégressif
Dénominateur 6 + 5 + 4 + 3 +2 +1 = 21

Présentons le plan d’amortissement de cette immobilisation

Années Calcul Annuité Somme des Valeurs nette


Amortissement comptable
s
2018 42 000 000 x 6/21 X
9 00 0000 9 00 0000 33 000 000
9/12
2019 42 000 000 x 6/21 X
3/12 + 42 000 000 x 10 500 000 19 500 000 22 500 000
5/21 x 9/12
2020 42 000 000 x 5/21 X
3/12 + 42 000 000 x 8 500 000 28 000 000 14 000 000
4/21 x 9/12
2021 42 000 000 x 4/21 X
3/12 + 42 000 000 x 6 500 000 34 500 000 7 500 000
3/21 x 9/12
2022 42 000 000 x 3/21 X
3/12 + 42 000 000 x 4 500 000 39 000 000 3 000 000
2/21 x 9/12
2023 42 000 000 x 2/21 X
3/12 + 42 000 000 x 2500000 41 500 000  500 000
1/21 x 9/12
2024 42 000 000 x 1/21 x
500 000 42 000 000 0
3/12

Leçon 21 : Plan d’amortissement dégressif fiscal

I- Principe
L’amortissement dégressif s’obtient en appliquant le taux dégressif sur la valeur nette
comptable des immobilisations en début d’exercice.

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Le taux dégressif est obtenu par application d’un coefficient sur le taux constant. Ce
coefficient est fonction de la durée de l’immobilisation. Les principaux coefficients sont :
 1,5 si la durée est de 3 ou 4 ans
 2 si la durée est de 5 ou 6 ans
 2,5 si la durée est supérieure à 6 ans.

Exemple : compléter le tableau suivant :


Immobilisation Durées Taux Immobilisation Durée Taux
constant dégressif s constant dégressif
Matériel A 10 ans Matériel A 10 ans 10% 25%
Matériel B 4 ans Matériel B 4 ans 25% 37,5%
Matériel C 5 ans Matériel C 5 ans 20% 40%
Matériel D 8ans Matériel D 8 ans 12,5% 31,25%

II- L’expression mathématique des amortissements (A) et de valeur nette


comptable.

Désignons par t le taux pour 1F ; Vo la valeur d’origine.


Périodes Base de calcul Annuités Valeur Nette Comptables
1 Vo Vot V1 = Vo – Vot = Vo (1-t)
2 V1 V1t = Vo (1-t)t V2 = Vo (1-t) – Vo (1-t)t = Vo (1-t)2
3 V2 V2t = Vo (1-t)2t V3 = Vo (1-t)3
N Vn-1 Vn-1 = Vo (1-t) n
Vn = Vo (1-t)n = 0

Avec ce tableau, on peut à partir d’une annuité d’amortissement quelconque déterminer toutes
les autres annuités lorsque le taux d’amortissement est connu
1ere annuite = a1
2eme annuite = a2 = a1 (1-t)
3eme annuite = a3= a1 (1-t)2 = a2 (1-t)
4eme annuite = a4 = a1 (1-t)3 = a3 (1-t)
n eme annuite = an = a n-1 (1-t) = a1 (1-t)n-1
1ere annee = VNC1 = VO (1-t)
2 eme annee = VNC2 = VO (1-t)2
3 eme annee = VNC3 = VO (1-t)3
N eme annee= VNCn = VO (1-t)n

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Nous constatons que tous les amortissements et les VNC constituent une progression
géométrique de raison (1-t).
1- Tableau d’amortissement
a) Immobilisation acquise en début d’exercice

Le 05/01/2010, une entreprise achète un véhicule à 5 000 000 F. ce véhicule est amorti


selon le système dégressif et à une durée de vie de 5 ans. Présenter le tableau d’amortissement.
Périodes Valeur Taux Annuités ∑Amort Valeur fin
début Constant dégressif
2010 5 000 000 20% 40% 2 000 000 2 000 000 3 000 000
2011 2 000 000 25% 40% 1 200 000 3 200 000 1 800 000
2012 1 800 000 33,33% 40% 720 000 3 920 000 1 080 000
2013 1 080 000 50% 40% 540 000 4 460 000 540 000
2014 540 000 100% 40% 540 000 5 000 000 0

Remarque : Dans un tableau d’amortissement dégressif, lorsque le taux constant calculé sur le
nombre d’année restant devient supérieur au taux dégressif, on doit appliquer l’amortissement
constant.
b- immobilisation acquise en cours d’exercice
Ici, seule la première annuité est calculée prorata-temporis. De plus, le nombre de ligne
de tableau d’amortissement est égal à la durée de l’immobilisation.
Exemple : En reprenant l’exercice ci-dessus, considérer que ce véhicule a été acheté le
15/04/2010 et présenter son tableau d’amortissement.
Résolution : tableau d’amortissement
Périodes Valeur Taux Annuités ∑Amort Valeur fin
début Constant dégressif
2010 5 000 000 20% 40% 1 500 000 1 500 000 3 500 000
2011 3 500 000 25% 40% 1 400 000 2 900 000 2 000 000
2012 2 100 000 33,33% 40% 840 000 3 740 000 1 260 000
2013 1 260 000 50% 40% 630 000 4 370 000 630 000
2014 630 000 100% 40% 630 000 5 000 000 0

NB :
 Lorsque des données (informations) sont prélevées de la balance avant inventaire, le
décompte relatif aux calculs des amortissements s’arrête à la fin de l’exercice précédent.

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 Lorsque les données sont extraites de la balance après inventaire, le décompte de la durée
relatif au calcul des amortissements s’arrête à la fin de l’exercice d’inventaire.

Leçon 22 : Plan d’amortissement selon le mode des unités de production ou mode des
unités d’œuvre
A-Principe

Ce mode d’amortissement consiste à repartir le montant amortissable en fonction d’unité


d’œuvre, qui peuvent être nombre de produit fabriqué, le nombre de kilomètre parcourus, le
nombre d’heure de fonctionnement d’une machine, le nombre d’heure de travail…
L’annuité d’amortissement est obtenue en multipliant la base amortissable par le rapport
entre l’unité d’œuvre consommée pendant l’exercice et le nombre total d’unité d’œuvre
prévue. Annuité d’amortissement = base amortissable *nombre d’unité d’œuvre
consommée/total d’unité d’œuvre preuves.

Remarque : Pour le calcul des annuités d’amortissement, on n’applique pas le prorata temporis
car les annuités se calculent en fonction des unités d’œuvre consommes et non en fonction du
temps.
Exemple :
Le 1/1/2015, l’entreprise FOTSO WILLIAM a acquis une machine –outil dont le cout
d’acquisition est de cout d’achat est de 5500 000. La valeur résiduelle est estime à 500 000 et la
durée d’utilisation de la machine est estimée à 5 ans.
On vous indique que les avantages économiques attendus sur les 5 exercices sont mesurés en
fonction des unités fabriquées soit respectivement :

Années 2016 2017 2018 2019 2020 Total


Unité fabriquées 150 000 250 000 250 000 50 000 50 000 750 000
TAF : présenter le tableau d’amortissement par unité d’œuvre.
Solution : présentons ce tableau d’amortissement par unité d’œuvre.

Années Base à amortir Annuités ∑A VNC


2016 5 000 000 1 000 000 1000 000 4500 000
2017 5 000 000 166 6667 2666 667 2 833 333
2018 5 000 000 166 6667 4333 334 1 166 666
2019 5 000 000 333 333 4666 667 833 333
2020 5 000 000 333 333 5000 000 500 000
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Base à amortir= cout d’acquisition-valeur résiduelle,


Annuité=base à amortir*unité de fabrication/total unité de fabrication
VNC=base à amortir-∑A+ valeur résiduelle, VNC=5 000 000-2666 667+500 000
Base a amortit : 5000 000=5500 000-500 000, annuité= 5000 000*150 000/750 000 ;
5000 000*250 000 / 750 000

Leçon 23 : La comptabilisation des amortissements

I- Principe
Le système comptable OHADA impose la pratique de l’amortissement direct pour les
charges immobilisées et l’amortissement indirecte pour les immobilisations incorporelles et
corporelles d’actif. Les comptes utilisés sont :
 681 Dotation aux amortissements d’exploitation. Il se subdivise en :
 6812 Dotation aux amortissements des immobilisations incorporelles
 6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles
 687 Dotation aux amortissements à caractère financier
 852 Dotation aux amortissements hors activités ordinaires
 28 Amortissements
II- Schéma d’écriture

Le mécanisme d’enregistrement distingue :


 La dotation aux amortissements d’exploitation.
 La dotation aux amortissements a caractère financière.
 La dotation aux amortissements hors activités ordinaires
1- Dotation aux amortissements d’exploitation

Pour les immobilisations incorporelles


Seuls les frais de recherche et de développement sont amortissables.

6812 Dotation aux amorts. Des immob.


incorporelles

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281… Amort. Des immob.


incorporelles
Dotation aux amorts des immob.incorporelles

Pour les immobilisations incorporelles


6813 Dotation aux amorts. Des immob. corporelles
282. Amort. Des terrains
283. Amort. Des batiments
284. Amort. Du materiel
Dotation aux amorts des immob.corporelles

2- Dotation aux amortissements à caractères financiers

Elle enregistre la dotation aux amortissements des primes de remboursement, des obligations
687 Dotation aux amorts. A caractere financière
282. Primes de remboursement des
obligat.
283. Prov. Pr depreciation des titres de
parti.
284. Prov. Pr depreciation autres imob.
Fcier.
Dotation aux amorts a caractere financière

3- Dotation aux amortissements hors activité ordinaire

C’est le cas des amortissements dérogatoires (qui ne sont pas fixe par la loi). L’écriture est la
suivante :
852 Dotation aux amorts. A caractere financiere
28…
201…
202… Dotation aux amorts a caractere financiere

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A- Exemple : A la fin du deuxième exercice de fonctionnement d’une entreprise, l’état de


ses immobilisations se présente ainsi.
Nature Date de mise Valeur d’origine Taux Système
en se vice
Matériel de transport
Toyota 01/01/2009 6 000 000 20% Linéaire
Peugeot 01/01/2009 5 000 000 40% Dégressif
Matériel bureau
Machine à écrire 01/01/2009 200 000 15% Linéaire
Machine comptable 01/01/2009 250 000 20% Linéaire
Ordinateur 01/01/2009 800 000 40% Dégressif

TAF : Calculer et comptabiliser les amortissements au 31/12/2010 sachant que l’achat de


la Peugeot est une opération exceptionnelle.

Résolution :

1- Calculons et comptabilisons les amortissements au 31/12/10


 Calculons au 31/12/10 les dotations ;

 Matériel de transport : Vo= 6000 000 t = 20% ; système : linéaire


A = Vo * t *n /100 amortissement = 6000 000 * 20% = 1 200 000
 Peugeot : 5000 000(1 -04) 0 ,4 = 1 200 000
 Machine à écrire : 200 000 * 15% = 30 000
 Machine comptable 250 000 * 20% = 50 000
 Ordinateur 800 000 (1-0,4) 0,4 = 192 000
2- Ecritures
31/12/2010
852 Dotation aux amortissements HAO 1 200 000
2845 amortissements Matériels de transport 1 200 000
Dotation HAO

31/12/2010
681 Dotation à l’amortissement d’exploit 1 472 000

2845 Amortissement Matériel de transport 1 200 000


2841 Amortissement Matériel de bureau 80 000
2842 Amortissement matériel informatique 192000

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Dotation amort exercice


III- PLACE DES AMORTISSEMENTS DANS LE BILAN

Pour les immobilisations corporelles et incorporelles, le cumul des amortissements figure a


l’actif du bilan sur la ligne de l’immobilisation concernées et dans la colonne « amortissements
et provision » prévue à cet effet. Les amortissements sont généralement présentés dans le haut
du bilan comme le montre le schéma suivant :

Réf Actif Exercice N+1 Exercice N

Brut Amorti/Prov VCN Net

Mat. Transport VO EA VCN VCN-N

Machine à écrire 200 000 60 000 140 000 170 000

Thème 9 : Les provisions


Leçon 24 : Généralités sur les provisions

Contrairement aux immobilisations amortissables, certains éléments d’actifs ne se


déprécient pas en fonction du temps. Il s’agit de terrain, de fonds de commerce, de stock, de
créance dont la dépréciation à un caractère exceptionnel ou accidentel.
Les provisions correspondent à des charges comportant quelques incertitudes quant à leur
montant et parfois quant à leur existence même : il s’agit des charges probables.

I- LES PROVISIONS
Les provisions concernent uniquement les comptes de la classe 2 (compte
d’immobilisations) et les provisions financières pour risques et charges à long terme (compte de
la classe1).

A- ANALYSE COMPTABLE
1- Dotation récurrente
 Provision pour dépréciation des immobilisations

D 691 dotat prov d’exp C D 29. Prov pour depr imm C


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X X

 Provision financière
D 691 dotat prov financ C D 19. Prov fin pr charg et risq C
X X

2- Dotation hors activité ordinaire


D 853 dotation H.A.O. C D 15/1929. Prov règle et fin C
X X

B- EXEMPLE
Dans le bilan, de l’entreprise DANE, il existe un terrain donc la valeur est estimée à 6000
000. Compte tenue de la conjoncture économique, ce terrain n’a plus qu’une valeur de
5 300 000. Constater la provision de ce terrain.
Résolution : provision = 6 000 000 – 5 300 000 = 700 000
S’il s’agit de dotation à caractère financier, on a l’écriture suivante :
31/12/N
691 Dotation aux provisions d’exploitations 700 000
291 Provision pour dépréciation 700 000
Provision pour dépréciation de terrain

II- LES CHARGES PROVISIONNEES


Il s’agit des dépréciations qui concernent les éléments de l’actif du bilan (stock, créance
et trésorerie).
A- Les charges provisionnées d’exploitations
1- Charges concernant les stocks et les créances

6593/6594 Charges provisionnées


391 à 398 Dépréciation des stocks
491 à 497 Dépréciation des créances
2- Les charges financières

6795 Charges provisionnées financières


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590 à 599 Dépréciations d’éléments de la classe 5


B- Charges provisionnées HAO

839 Charges provisionnées HAO


498 Dépréciation des créances HAO
499 Risques provisionnés HAO

Remarque : le compte 498 regroupe les dépréciations de créances concernant les


cessions d’immobilisations, les cessions de titres et autres créances HAO.

III- REPRISE DES PROVISIONS ET CHARGES PROVISIONNEES

Le caractère irréversible de la provision constituée enfin d’exercice N entrainera à la fin


de l’exercice N+1 une reprise systématique du montant constaté enfin d’exercice N et la création
d’une nouvelle provision pour l’année N+1.

Le tableau suivant résume le traitement de reprise.


Reprises Provisions Charges provisionnées
 D’exploitation 29 39/49
791 759
 Financière 29 59
797 779
 HAO 29 498/499
863 849

Leçon 25 : Dépréciation des titres de participation et titre de placement


A la fin de chaque exercice, on doit évaluer les titres détenus par l’entreprise. La
comparaison de leurs valeurs avec les cours sur le marché peut donner lieu à la constitution des
provisions lorsque la valeur réelle sur le marché est inférieure au coût d’achat.

Provision pour dépréciation des tires = Coût ou prix d’achat – valeur réelle
1- Analyse comptable
 Titre de placement
31/12/N
6972 Charges provisionnées financière Prov exo
590 Dépréciation des titres Prov exo
Dotation provision de l’exercice

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Si ces titres étaient déjà provisionnés, la reprise se fait par l’écriture suivante :
31/12/N
590 Dépréciation des titres Prov ant
7792 Reprise provision financière prov ant
Reprise provision antérieure

 Titre de participation
31/12/N
6972 Charges provisionnées financière Prov exo
296 Dépréciation des titres de partici Prov exo
Dotation provision de l’exercice

Si ces titres étaient déjà provisionnés, la reprise se fait par l’écriture suivante :
31/12/N
296 Dépréciation des titres de participation Prov ant
7792 Reprise provision financière prov ant
Reprise provision antérieure

2- Exemple

Au 31/12/2013, les portefeuilles de titre de l’entreprise Nsangou se présente ainsi :


Titres Quantités Prix unitaires Cours au 31/12/2013 Provision 2012
Action A 120 6 000 4 300
Action B 180 26 000 27 500 70 000
Action C 100 9 000 8 100 45 000
Action D 250 3 600 4 080
TAF : Présenter l’état des titres au 31/12/2011 et passer les écritures nécessaires.
Solution
Titres Quantités Prix Valeur Cours Valeurs Provision Provision
unitaire du jour 2012 2013
Action A 120 6 000 720 000 4 300 516 000 - 204 000
Action B 180 26 000 4 680 000 27 500 4 950 000 70 000
Action C 100 9 000 900 000 8 100 810 000 45 000 90 000
Action D 250 3 600 900 000 4 080 1 020 000 - -
TOTAL 115 000 294 000

31/12/2013
6795 Charges provisionnées financière 294 000

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590 Dépréciation des titres 294 000


Dotation provision de l’exercice

590 Dépréciation des titres 115 000


7795 Reprise provision financière 115 000
Reprise provision

Leçon 26 : Dépréciation des stocks


A la fin de chaque exercice, on procède à l’inventaire physique de stock puis à leur
évaluation. Ces stocks sont évalués au moment de l’inventaire à leur valeur d’achat ou d’entrée.
Si le jour de l’inventaire on constate une différence entre le prix du marché et la valeur du stock
final, on doit pratiquer une provision correspondant à la différence entre ces deux valeurs.

I- Analyse comptable
a- L’ajustement des stocks à l’inventaire : (pour solde de stock initial).
D 6031 Variation de sto C D 311 Marchandises/Mat P. C
X X
Pour solde stock initial

b- L’ajustement des stocks à l’inventaire : (pour constatation du stock final).

D 311 Marchandises C D 60311 Variation de stock C


X X
Constatation stock final

II- Annulation provision antérieure et dotation provision de l’exercice


a- Annulation provision antérieure
D 391 C D 7593 C
X X
Annulation provision antérieure
b- Dotation provision de l’exercice
D 6593 C D 391 C
X X
Dotation provision de l’exercice
III- Exemple

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Au 31/12/2012, le jour de l’inventaire, les marchandises en stock de l’entreprise DANE


s’élève à 830 000 F et la provision pour dépréciation de stock s’élève à 46 000 F.
Au 31/12/2013, la valeur de marchandises est de 585 000 F, les frais de distribution
s’élèvent à 13% et la marge bénéficiaire est de 7% du prix de vente.
La valeur des marchandises à ce jour sur le marché (prix de vente) est de 760 000 F.

TAF : calculer la provision à constituer et passer les écritures nécessaires.


Solution :
 Année 2011 : SF = 830 000 F ; Provision = 46 000 F ;
 Cout d’achat = 760 000 * (100 – 20)% = 608 000 F ;
 Provision année 2012 : 608 500 – 585 000 = 23 000 F.

Passons les écritures nécessaires :


31-12-2013
6031 Variation de stock de marchandises 830 000
311 Marchandises 830 000
Annulation stock initial.

311 Marchandises 760 000
6031 Variation de stock de marchandises 760 000
Pour constatation stock final
391 Marchandises 46 000
7593 Reprise de charge provisionnée d’ex 46 000
Reprise provision antérieure

6593 Charges provisionnée d’expl. sur stock 23 000


391 Dépréciation de stock de m’ses 23 000
Charges de l’exercice

Leçon 27 : Etat des créances


Objectifs : L’élève devrait être capable à la fin de cette leçon de définir les provisions pour
créances et les calculer puis les enregistrer en distinguant les créances douteuses et ordinaires.

INTRODUCTION

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Les clients débiteurs et autres sont des actifs fréquemment étudiés pour les raisons
suivantes : insolvabilité, faillite, etc. Certains de ces créanciers de l’entreprise ne peuvent tenir
leur engagement de paiement. Ces créances deviennent alors douteuses ou litigieuses et il
convient d’estimer le montant de la créance en vue de constituer la provision.

I- DEFINITIONS

La provision sur créance est une charge constatée par l’entreprise pour anticiper sur une
défaillance de règlement probable d’un client. On distingue : les créances douteuses, les créances
litigieuses et les créances irrécouvrables.

a- Créances douteuses

Une créance sur un tiers est considérée comme douteuse lorsqu’un événement survenu
au cours de l’année montre de manière certaine qu’on ne recouvrera pas la totalité de la créance.
b- Créances irrécouvrables

Une créance est considérée comme irrécouvrable lorsqu’une procédure régulière de


recouvrement à été engagée et a échoué. Elle est considérée comme une perte sur élément d’actif
non immobilisé.
c- Créances litigieuses
Une créance est dite litigieuse lorsque le débiteur qui doit la payer ne la reconnaît pas ou
conteste son montant.
La dépréciation correspond à la partie de créance que l’on risque de ne pas recouvrir. Il
s’agit des provisions qui sont calculés sur le montant de la créance hors taxe. Au cas où la
créance devient irrécouvrable, l’entreprise a le droit de récupérer la TVA qui a été collectée.
II- APPLICATION

L’état des créances de l’entreprise BABA se présente comme suit au 31/12/2013 :


Clients Créances TTC Provisions au Règlement de Observations
31/12/N -1 l’exercice
A 477 000 50% 402 930 Pour solde
B 178 875 40% NEANT Porter la provision à 60%
C 357 750 30% 223 850 Porter la provision à 50%
D 238 500 - - On espère recouvrer 70%

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TAF : Présenter l’état d’inventaire des créances au 31/12/2013


SOLUTION
Etat d’inventaire des créances
Créances Règlement de Soldes Provisions Perte TVA
clie
l’exercice HT sur
nts
HT TTC HT TTC HT TTC N-1 N perte
A 400 000 477 000 337 887 402 930 62 113 74 070 200000 - 62 113 11957
B 150 000 178 875 - - 150 000 178 875 60 000 90 000 - -
C 300 000 357 750 187 725 223 850 112 285 133 900 90 000 56 143 - -
D 200 000 238 500 - - 200 000 238 500 - 60 000 - -
350 000 206 143 62 113 11957

NB : Il peut arriver que les créances du client douteux n’aient pas les mêmes droits. En
effet, certains peuvent avoir un privilège sur les autres. Ainsi, on distingue :
- Les créanciers super privilégiés : ce sont les salariés. Dans la mesure du possible, la
totalité de ces créances doivent être réglés avant toutes les autres créances de l’entreprise ;
- Les créanciers privilégiés : il vient juste après les salariés. Il s’agit de l’Etat et des
créanciers qui ont une sûreté réelle (hypothèque sur un immeuble ou un gage sur un meuble). Ils
sont réglés en totalité dans la mesure du possible ;
- Les créanciers chirographaires ; ce sont ceux qui sont réglés après le règlement des
créances super privilégiées et privilégiées. Ce n’est qu’après les deux premières qu’on pense à
cette catégorie de créance.
NB : la détermination de la provision peut se faire à partie de la situation au bilan.
Après avoir calculé les différentes provisions, il faut les comptabiliser ou les enregistrer.
III- COMPTABILISATION
La valeur de créance dont le recouvrement parait délicat s’enregistre au débit du compte
416 créances litigieuses ou douteuses.
Pour les créances irrécouvrables, lorsque la perte probable devient certaine, la provision
doit être annulée et la totalité de la créance non recouvrir est virée au débit du compte 651 : perte
sur créance clients.
A la clôture de l’exercice, il faut procéder à une nouvelle évaluation des éléments du
patrimoine ; ce qui peut entrainer la modification de la provision antérieure.

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6594 Charge provisionnée d’exploitation sur cr prov. Exo.


491 Dépréciation de compte client prov exo
Dotation provision exercice.

491 Dépréciation de compte client prov. ant.
7594 Reprise de charge provisionnée Prov ant.
Annulation provision antérieure
4612 Créances litigieuses et douteuse Mtant TTC
411 Client Mtant TTC
Nouvelle créance douteuse

6511 Perte sur créance clients Mtant perte


443 Etat, TVA facturée TVA
4161 Client douteux Perte TTC
Créance irrécouvrable

Exemple : reprendre l’exercice ci-dessus et passer les écritures correspondantes.


Résolution : Ecritures correspondantes.
31-12-2010
6594 Charge provisionnée d’exploitation sur cr 206 143
491 Dépréciation de compte client 206 143
Dotation provision exercice.

491 Dépréciation de compte client 350 000
7594 Reprise de charge provisionnée 350 000
Annulation provision antérieure
4612 Créances douteuse 238 500
411 Client 238 500
Nouvelle créance douteuse

6511 Perte sur créance clients 62 113


443 Etat, TVA facturée 11 957
4161 Client douteux 74 070
Créance irrécouvrable

Leçon 28 : Autres dépréciations


A- CAS DES PROVISIONS FINANCIERES POUR RISQUES ET CHARGES

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Il s’agit des provisions destiner à la couverture des risques et pertes nettement précisés
que des événements survenus ou en cours rendent probables avec leur objet bien précis, mais
dont la réalisation est incertaine et à une durée à plus d’un an. Cette provision s’enregistre au
crédit du compte 19 : provision financière. On distingue :

1- Les provisions pour charges à repartir sur plusieurs exercices

Il s’agit des charges prévisibles qui, compte tenu de leur nature et de leur importance ne
peuvent être supportées par un seul exercice. Ce sont souvent des provisions pour grosse
réparation qu’il faut établir sur plusieurs exercices.

Exemple : en 2013, à la suite d’un glissement de terrain, un des bâtiments de l’entreprise risque
de tomber. Face à cette situation, on devra construire un mur de soutènement dans les années
avenir. Cette construction pourra coûter 8 000 000 F.

Au cours de l’année 2014, les travaux sont effectués et on décide d’étaler les coûts sur 4
ans.
TAF : passer l’écriture nécessaire à la fin de chacune de 4 années.
Résolution : provision = 8 000 000/4 = 2 000 000
31/12/2013
6912 Dotat provision d’expl pr grosse reparat 2 000 000
1971 Provision pour grosse réparation 2 000 000
Provision pour charges

A la fin de l’opération c’est-à-dire au 31/12/2017, on annule ces provisions d’où l’écriture :


31/12/2017
1971 Provision pour grosse reparation 8 000 000
7912 Repr prov d’expl pr grosse reparat 8 000 000
Annulation provision pour grosse rep.

2- Les provisions pour risque

Ces provisions sont destinées à couvrir les risques identifiés et qui ont trait à l’activité
de l’entreprise : il s’agit des :
 litiges avec les tiers (clients, fournisseurs, employés) ;
 garanties données aux clients ;
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 amendes et pénalités ;
 les pertes de changes.

a- Provisions pour litige

Les provisions pour litige sont celles constituées lorsqu’en fin d’exercice l’entreprise
engagée dans un procès risque d’être condamnée au versement de dommage et intérêts ou autres
indemnités. Elle s’enregistre au moment de leur constitution au débit du compte 6911 : dotation
aux provisions d’exploitation pour risques et charges par le crédit du compte 191 : provision
pour litiges. Lorsque le paiement de cette provision devient effectif, on le constate et en fin de
période, on annule la provision par l’écriture D 191 C 7911.
Exemple : suite à une livraison tardive de l’un de nos clients, ce dernier porte plainte et exige des
dommages et intérêts. L’opération se passe au mois de Mars 2013, le jugement n’est pas encore
rendu. Mais on estime que le client aura raison et nous devrons lui payer une somme de 600 000
F. le 10/10/2014, le jugement est rendu et l’entreprise doit verser une somme de 720 000 FHT.
Passer les écritures au 31/12/2013 ainsi que les opérations de 2014.
31-12-2013
6911 Dotation aux provisions pour litige 600 000
191 Provision pour litige 600 000
Dotation provision pour perte envisageable.
10/10/2014
6511 Perte sur créance 720 000
4712 Créditeur divers 720 000
Constatation des dommages à verser
31/12/2011
191 Provision pour litige 600 000
7911 Reprise provision pour litige 600 000
Reprise provision antérieure

b- Provisions pour garanties données aux clients


Dans le cadre du service après-vente, certaines entreprises accordent aux clients des biens
d’équipements, une période de garantie au cours de laquelle les appareils sous garanties sont
dépannés ou réparés gratuitement. Ainsi, cette provision vise à prendre en compte les risques liés
aux garanties données et qui sont en cours en fin d’exercice.

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Application : Dans les conditions de vente d’une entreprise d’une entreprise, il est
accordé à chaque client qui achète un bien durable une garantie de 3 ans. Le 31/12/2013, on juge
raisonnable de doter une provision pour garantie données aux clients représentant 2% des ventes
du semestre qui est de 6 000 000 FHT. Passer les écritures nécessaires.
Résolution : provision = 6 000 000 * 2 /100 = 120 000
31/12/2013
691 Dotat provision d’expl pr risque et char 120 000
192 Provision pour garantie donnée clt 120 000
Charges de l’exo provision pour garant

NB : Les provisions financières pour risques et charges peuvent être réajustées à la
clôture de l’exercice soit par dotation supplémentaire, soit par reprise des provisions antérieures.
Application
Dans une entreprise, on a constaté que les réparations gratuites d’un an au titre de la
garantie données aux clients représentent une charge d’environ 4% du CA de l’exercice écoulé.
Pour faire face aux éventuelles réparations gratuites, une provision pour risques et charges est
constituée à la fin de chaque année. Les CA des exercices 2011, 2012, 2013, sont respectivement
de 2 500 000, 4 000 000, 3 500 000.
TAF : passer les écritures relatives aux différentes provisions.

Solution

Provision 2011 : 2 500 000 * 4% = 100 000


Provision 2012 : 4 000 000 * 4% = 160 000
Provision 2013 : 3 500 000 * 4% = 140 000
Ajustement en 2012 (augmentation) : 160 000 – 100 000 = 60 000
Ajustement en 2013 (diminution) : 140 000 – 160 000 = - 20 000
31-12-2011
691 Dotation aux provisions pour risq et charg 100 000
192 Provision pour garantie client 100 000
Dotation provision pour l’exercice.
31-12-2012
691 Dotation aux provisions pour risq et charg 60 000
192 Provision pour garantie client 60 000

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Réajustement de la provision antérieure


31-12-2013
192 Provision pour garantie donnée aux clients 20 000
7911 Reprise provision pour risque et c 20 000
Réajustement de la provision antérieure

IV- PLACE DES PROVISIONS DANS LE BILAN

1- Provision pour dépréciation

Les provisions pour dépréciation sont portées à l’actif du bilan dans la colonne prévue à
cet effet et viennent en diminution de la valeur des postes qu’elles concernent.

2- Provisions financières pour risques et charges


Les provisions financières pour risque et charges sont inscrites au passif du bilan dans les
dettes financières et ressources assimilées. Les risques à court terme provisionnées sont liés au
mécanisme des charges provisionnées et représentent une dette probable à moins d’un an inscrit
au passif du bilan dans le passif du bilan.

APPLICATION :
On extrait de la balance après inventaire du 31/12/2013 les comptes suivants :
 191 Provision pour litiges 150 000 ;
 195 Provision pour impôt 50 000
 222 Terrain nus 1 500 000 ;
 311 Marchandises 600 000
 391 Dépréciation de stock de marchandises 90 000
 2922 Provision pour terrain nus 200 000 ;
 499 Risques provisionnés 30 000
TAF : présenter ces comptes dans le bilan

Résolution
Actif du bilan
Numéros de Actif EXERCICE EXERCICES
comptes BRUT Amort/Provision NET 2012
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222 Terrain 1 500 000 200 000 1 300 000


311 Marchandises 600 000 90 000 510 000

Passif du bilan
Références PASSIF Exercice 2013 Exercice 2012
DD Provision financière pour risque et charges 200 000
DN Risques provisionnés 30 000

Thème 10 : Les sorties d’immobilisations


Leçon 29 : Cession d’une immobilisation non amortissable

Les immobilisations corporelles et incorporelles acquises par l’entreprise ne restent pas


définitivement. On peut être amené à les sorties du patrimoine de l’entreprise soit par suit de
Cession, soit par suite d’une mise au rebut ou par échange.
Cette opération de cession peut se rapporter soit à l’activité ordinaire (opération
récurrente) soit HAO (opération non récurrente).
I- CESSION D’IMMOBILISATION DANS LE CADRE D’UNE AO
1- Analyse comptable

L’opération s’enregistre en deux étapes :


 Constatation de la cession :
D 414/513/521/571 C D 754 Produit courant C D 443 Etat, TVA facture CX+Y
Y X

 Sortie de l’immobilisation

D 654 VC de cession d’i C D 21/22 C


Vo Vo

Exemple : le 15/03, l’entreprise Njoya vend à crédit pour un montant HT de 7 000 000 f un


terrain qu’elle avait acheté il y a 6 ans à 5 620 000 FHT. Régulariser cette opération.
31-12-2010
414 Créance sur cession courante d’immobil 8 347 500
754 Produit de cession courante 7 000 000
443 Etat, TVA facturée 1 347 500
Constatation cession terrain.

654 VC de cession d’immobilisation 5 620 000
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221 Terrain 5 620 000


Sortie du terrain

II- CESSION DANS LE CAS D’UNE OPERATION HAO

1- Analyse comptable
Que l’immobilisation soit amortissable ou non, les schémas d’écritures restent les mêmes
avec ceux de l’activité ordinaire à la seule différence que les comptes 414/654/754 sont
remplacés par les comptes 485/812/822 respectivement.
Exemple : Reprenons l’exemple ci-dessous en supposant que ce sont les opérations HAO.

Leçon 30 : Cession récurrente d’une immobilisation amortissable


1- généralité
La cession d’un bien peut générer une plus ou moins value à l’entreprise ce qui exige au
comptable d’effectuer les opérations suivantes :
 Calculer les amortissements antérieurs (AA) pour la période allant de la date de mise en
service jusqu’à la fin d’année précédent celle de l’année de cession ; 
 Calculer les amortissements complémentaires (AC) depuis le début de l’exercice jusqu’à
la date de cession de l’immobilisation ;
 Calculer le cumul des amortissements (AA + AC)
 Calculer la VNC du bien cédé. VCN= Vo - ∑ A ;
 Constater le prix de cession ;
 Constater la dotation de l’amortissement complémentaire ;
 Virer le total des amortissements aux crédits du compte d’immobilisation afin de solder
les amortissements antérieurs et la sortir de l’immobilisation du patrimoine de l’entreprise.

2- Analyse comptable
 Constatation prix de cession

D 414/513/521/571 C D 754 Produit courant C D 443 Etat, TVA facture C


X+Y Y (X)

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 Constatation dotation amortissement complémentaire


D 681 Dotation amort C D 28. Amortissement C
AC AC

 Annulation des amortissements et sortie d’immobilisation

D 654 VC de cession d’i C D 28 Amortissement C D 21/22/23/24 C


X Y (X + Y)
 Régularisation de la TVA non amortie.
D822 Produit de cession C D 444 Etat TVA due C
Vo Vo

Exemple : le 12/11/2009, une société a vendu un véhicule pour un montant HT de


2 300 000F. Ce véhicule avait été acheté le 18/07/2007 au prix de 4 200 000 FHT. Il est amorti
selon le système linéaire au taux de 20%. Passer les écritures nécessaires.

Résolution :
Vo = 4 200 000 FHT ; taux 20% ; PC = 2 300 000 FHT ; n = 100/20 = 5 ans
 l’amortissement antérieur (AA)

Décompte : du 18/07/07 au 31/12/2008 = 1,5 ans


AA = 4 200 000 * 20 * 1,5/100 = 1 260 000 ;
L’amortissement complémentaire (AC)
Du 1er/01/2009 au 12/11/2009 = 11 mois.
AC = 4 200 000 * 20 * 11/1200 = 770 000
∑A = 1260 000 + 770 000 = 2 030 000 ; VNC = 4 200 000 – 2 030 000 = 2 170 000
31/12 2009
414 Créances sur cessions d’immobilisations 2 742 750
754 Produits de cessions courante 2 300 000
443 Etat, TVA facturée 442 750
Constatation prix de cession
31-12-2009
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 770 000
2845 Amortissement. Matériel de transport. 770 000
Dotation amortissement complémentaire
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654 Valeurs comptables des cessions d’immob 2 170 000
2845 Amortissement du matériel de transport 2 030 000
245 Matériel de transport 4 200 000
Annulation et sortie du Camion

Leçon 31 : Cession non récurrente d’une immobilisation amortissable

1- Analyse comptable
Que l’immobilisation soit amortissable ou non, les schémas d’écritures restent les mêmes
avec ceux de l’activité ordinaire à la seule différence que les comptes 414/654/754 sont
remplacés par les comptes 485/812/822 respectivement.
Exemple : Reprenons l’exemple ci-dessous en supposant que ce sont les opérations HAO.
31/12 2009
485 Créances sur cessions d’immobilisations 2 742 750
822 Produits de cessions HAO 2 300 000
443 Etat, TVA facturée 442 750
Constatation prix de cession
31-12-2009
6813 Dotations aux amorts. des immob. Corp. 770 000
2845 Amortissement. Matériel de transport. 770 000
Dotation amortissement complémentaire

812 Valeurs comptables des cessions d’immob 2 170 000
2845 Amortissement du matériel de transport 2 030 000
245 Matériel de transport 4 200 000
Annulation et sortie du Camion

Cas d’une immobilisation cédée avant cinq (5) ans

Lorsqu’une immobilisation, ayant fait l’objet d’une déduction de la TVA ne fait plus
partir des actifs de l’entreprise par voie de cession et que cette cession n’est pas soumise à la
TVA pour une raison quelconque avant la période légale de 5 ans (avant la fin de la 4 ème année),
une fraction de la TVA déduite antérieurement est due. Cette fraction est égale au montant de la
déduction diminuée de 1/5 par année ou fraction d’année depuis l’acquisition.

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Exemple : le 30/03/09, un véhicule est acheté à 2 385 000 FTTC. Toute la TVA avait été
récupérée. Ce véhicule est cédé le 15/10/2011. TAF : Régulariser la TVA.

Résolution : TVA déduite : 2 385 000 * 0,1925/1,1925 = 385 000 F


TVA à reverser : 385 000 * (5/5 – 3/5) = 385 000 * 2/5 = 154 000 F.
Cette TVA enregistrée au débit des comptes (654/81/82 selon les auteurs) par le crédit de 4441.

Leçon 32 : Echange des immobilisations


Cette opération est encore appelée cession-échange et consiste pour une entreprise à remettre au
fournisseur d’immobilisation (concessionnaire) une ancienne immobilisation pour obtenir une
nouvelle plus performante. Le prix de reprise étant fixé, l’entreprise ne pourra payer que la
différence entre le prix d’achat de la nouvelle immobilisation et le prix de reprise qui est
généralement égale à la valeur nette comptable.

L’opération d’échange s’analyse comme une cession suivie d’une acquisition.

Après la sortie, la régularisation de la TVA consistera à n’enregistrer que la différence


entre la TVA due (sur l’ancienne immobilisation) et la TVA sur la nouvelle immobilisation.

Exemple : le 30/06/2012, une entreprise achète une machine de bureau valant 600 000 FHT en
remettant au concessionnaire une ancienne machine acquise à 400 000 et mise en service le
1er /04/2008 et régulièrement amorti au taux constant de 15%. L’ancienne machine est reprise à
sa valeur nette comptable. La différence entre la valeur de reprise et le montant de la nouvelle
immobilisation est réglée par chèque. Enregistrer cette opération d’échange.
Résolution : date d’acquisition ancienne immobilisation : 1er/04/2008 ; date d’échange :
30/06/2012 ; décompte : du 1/04/2008 au 30/06/2012 = 51 mois. ; Vo = 400 000 ; taux = 15%.
AA = 400 000 * 45 * 15/1200 = 225 000 ; AC = 400 000 * 6 * 15/1200 = 30 000F
∑A = AA + AC = 225 000 + 30 000 = 255 000 ; VNC = 400 000 – 255 000 = 145 000.
Valeur chèque : (600 000 – 145 000) + (600 000 * 0,1925) = 570 500.
TVA sur nouvelle immobilisation : 600 000 * 0,1925 = 115 500 ;

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TVA sur ancien immob : 400 000*0,1925 = 77 000 TVA à régur = 115 500 – 77 000 = 38 500
Amortissement complémentaire sur nouvelle immobilisation : 600 000 * 15 *6/1200 = 45 000

31/12 2012
6813 Dotations aux amortis. de l’immob. Corp. 75 000
2841 Amorti. A. Matériel de bureau. 30 000
2842 Amorti Nouveau Matériel de bureau. 45 000
Dotation amortissement complémentaire

812 Valeurs comptables des cessions d’immob 145 000
2841 Amortissement du matériel de bureau 255 000
241 Matériel de bureau 400 000
Sortie ancienne matériel de bureau
822 Produit de cession 38 500
444 Etat TVA due 38 500
Régularisation TVA

31/12/2012
241 Matériel de bureau 600 000
445 Etat TVA récupérable 115 500
822 Produit de cession 145 000
521 Banque 570 500
Entrée nouvelle immobilisation

Ou Chèque = (600 000 + 115 500) – (145 000 * 1,1925) = 542 588


31/12/2012
241 Matériel de bureau 600 000
4452 Etat TVA récupérable 115 500
4431 TVA facturée sur immobilisation 27 915
822 Produit de cession 145 000
521 Banque 542 588
Entrée nouvelle immobilisation

Leçon 33 : Cession des titres et immobilisations financières


I- Cession de titre de participation

La cession de titres de participation est une opération HAO qui se comptabilise dans les
comptes autres que ceux des produits et des charges.

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a- Analyse comptable
 Constatation prix de cession

D 488/513/521/571 C D 826 Produit courant C D 443 Etat, TVA facture C


X+Y Y (X)

 Constatation sortie des titres


D 816 VC de cession C D 261 titre de participation C
Vo Vo

Si ces titres avaient fait l’objet d’une provision, on annule cette provision par l’écriture :
 Annulation provision sur titres
D 296 VC de cession C D 7972 titre de participation C
V provision Valeur provision

b- Exemple 

Le 15/11/2011, l’entreprise cède le titre de participation pour 620 000. Ce titre figuré au


bilan à 480 000. En 2010, une provision de 200 000 avait été constituée. Passer les écritures de
régularisation sachant que la cession se fait à 360 000 par chèque bancaire.
Résolution :
PCHT = 620 000 ; Chèque = 360 000 F  ; Crédit : 620 000 – 360 000 = 260 000 ;
31/12 2011
513 Chèque à encaisser 360 000
488 Autres créance HAO 260 000
826 Produits de cessions d’immob. financ 620 000
Constatation cession des titres

816 Valeur comptable de cession 480 000
261 Titres des participations 480 000
Sortie titres de participation de participat

296 Provision pour titres de participation 200 000
7972 Reprise provision 200 000
Reprise provision antérieure

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NB : La de cession des titres de participation, bref des immobilisations financières est
une opération qui ne sont pas soumises à la TVA. Cependant s’il ya des commissions et autres
frais, ils sont soumis à la TVA.
II- Cession des titres de placement
Le titre de placement est constitué des titres à court terme, des bons, des actions et des
obligations détenus par l’entreprise. Il s’enregistre au crédit du compte 50 (titre de placement).
Avant tout enregistrement, il faut calculer le résultat sur ce placement. S’il y a des frais de
cession, on les enregistre au débit du compte 6311 : frais sur titre.

a- Analyse comptable
 Cas de gain
D 486/ 513/521/571 C D 777 gain sur cession C D 50 titre de placement C
X Y (X + Y)

 Cas de perte
D 486/ 513/521/571 C D 677 Perte sur cession C D 50 titre de placement C
X Y (X + Y)

b- Exemple :

Dans le but d’obtenir de liquidité nécessaire à l’achat d’un véhicule, la société CICAM
vend à la SGBC le 19/12/2011 les 200 actions de la société FOKOU qu’elle avait acheté au prix
unitaire de 10 000 F. le prix de cession d’un titre est de 12 500 F. enregistrer.

Solution : N = 200, PAU = 10 000 ; Câ = 10 000 * 200 = 2 000 000, PVU = 12 500


PVT = 12 500 * 200 = 2 500 000, Résultat = PVT – Câ 2 500 000 – 2 000 000 = 500 000.

31-12-2010
486 Créance sur cession de titre de placement 2 500 000
502 Action 2 000 000
777 Gain sur cession de titre de placement 500 000
Sortie du matériel de transport
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Leçon 34 : Destruction des immobilisations


L’analyse comptable distingue trois cas de destruction des immobilisations possibles qui
obligerait l’entreprise à les sortir de son patrimoine.

I- Cas de destruction simple sans indemnisation ni récupérations des pièces

Elle concerne les immobilisations corporelles et les immobilisations incorporelles. Cette


opération entraîne en plus du calcul de l’amortissement complémentaire et du calcul de
l’amortissement antérieur, le calcul de l’amortissement exceptionnel. Il est égal à la valeur nette
comptable de l’immobilisation au jour de la destruction. AE = Vo – (AA + AC).
L’AE est enregistré au débit du compte 852 « Dotations aux amortissements HAO »
Application  :
Le 22 mai 2014, un camion acquis et mis en service le 01 janvier 2008 à 24 000 000 F,
régulièrement amorti au taux de 10% est complètement détruit à la suite d’un accident sur la
nationale n°1. Aucune pièce n’est récupérée. Passer les écritures relatives à cette destruction.

Solution : Vo = 24 000 000 ; n = 10 ans ; taux = 100/10 = 10%


Décompte : du 1er/01/2008 au 31/12/2013 = 6 ans ; du 1er/01/2014 au 22/05/2015 = 5 mois
24 000 000∗10∗6
Amortissement antérieur : =14 400 000
100
24 000 000∗10∗5
Amortissement complémentaire : =1 000 000
1200
AE : 24 000 000 – (1000 000 + 14 400 000) = 8 600 000
Passation des écritures
31-12-2010
6813 Dotations aux amortissements d’expl 1 000 000
852 Dotations aux amortissements HAO 8 600 000
2845 Amort du matériel de transport 9 600 000
Dotation amort complémentaires et except.

2845 Amortissements des matériels de transport. 24 000 000
245 Matériel de transport 24 000 000
Sortie du Camion détruit

II- Mise au rebut avec indemnisation par la compagnie d’assurance

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Il peut arriver que lors de la destruction de certains biens, qu’il faille la présence d’un
expert pour évaluer les dégâts et proposer l’indemnisation. Le traitement comptable de cette
destruction est assimilé à une vente d’immobilisation. Le montant de l’indemnité est considéré
comme le prix de cession. Toutefois, l’indemnité ne supporte pas la TVA et il faudrait aussi
constater le frais de notaire d’où le schéma l’écriture suivante :
Application
Le 22 mai 2014, un camion acquis et mis en service le 01 janvier 2008 à 24 000 000 F,
régulièrement amorti au taux de 10% est complètement détruit à la suite d’un accident sur la
nationale n°1. Aucune pièce n’est récupérée. Cependant, la compagnie d’assurance, après
expertise, accepte de verser une indemnité de 11 600 000F à l’entreprise.
Passez au journal toutes les écritures relatives à cette destruction.

Résolution
24 000 000∗10∗6
Amortissement antérieur : =14 400 000
100
24 000 000∗10∗5
Amortissement complémentaire : =1 000 000
1200
Passation des écritures
20-05-2014
485 Créances sur cessions d’immobilisations 11 600 000
822 Produits de cessions d’immobilisation 11 600 000
Indemnité à recevoir de l’assurance
31-12-2014
6813 Dotations aux amortis de l’immob. Corp. 1 000 000
2845 Amortissement. Matériel de transport. 1 000 000
Dotation amortissement complémentaire

812 VC de cession d’immobilisation 8 600 000
2845 Amortissement du matériel de transport 15 400 000
245 Matériel de transport 24 000 000
Sortie du Camion

III- Mise au rebut avec récupération des pièces

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Dans la mesure où la valeur des pièces récupérées est souvent supérieure à la valeur nette
ctable, le traitement comptable assimile cette destruction à une cession d’immobilisation ; car la
valeur des pièces récupérées est considérée comme le produit de cession.
Dans la mesure où les pièces récupérées ne sont pas immédiatement cédées, on peut au
moment de leur récupération constater l’entrée en stock (cas d’inventaire permanent). Au
moment de la vente, on constate la sortie en débitant le compte 603 par le crédit du compte 388,
puis la cession en débitant le compte de tiers ou de trésorerie par le crédit du compte 822.
Application : Reprendre l’application précédente en considérant qu’on a récupéré des pièces
évaluées à 4 000 000F. Ces pièces ont été vendues à une valeur de 4 770 000FTTC par virement
bancaire. TAF : Passer au journal toutes les écritures.
Solution : Vo = 24 000 000 ; Taux = 10% ; ∑A = 14 400 000 + 1 000 000 = 15 400 000
VNC = Vo - ∑A = 24 000 000 – 15 400 000 = 8 600 000
31-12-2010
6813 Dotations aux amortissements. 1 000 000

2845 Amort du matériel de transport 1 000 000


Dotation amort complémentaires et except.

812 Valeur Comptable d’immobilisation 8 600 000
2845 Amortissements du matériel de transport 15 400 000
245 Matériel de transport 24 000 000
Sortie du Camion détruit
388 Rebut 4 000 000
603 Variation de stock 4 000 000
Mise en stock
603 Variation de stock 4 000 000
388 Rebut 4 000 000
Sortie de stock pour la vente

521 Banque 4 770 000


822 Produit de cession 4 000 000
443 Etat, TVA facturée 770 000
Constatation cession pièce récupérée

Leçon 35 : Mise au rebut des immobilisations


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La mise au rebut est la mise hors d’usage d’un bien ou d’une immobilisation par
l’entreprise. Lorsqu’une immobilisation est totalement amortie, elle peut encore servir dans
l’entreprise après plusieurs années. Quand la décision de mise au rebut est prise, on constate la
sortie de l’immobilisation du patrimoine et l’annulation de l’amortissement en passant l’écriture
suivante : débit : 28. Amortissement (Vo) ; crédit : 21/22/23/24.
Application
Dans la balance de l’entreprise GAPA, au 31/12/2014 figure une immobilisation (matériel
de transport) achetée le 1er janvier 2008 à 12 000 000 F donc la durée d’utilisation était de 5 ans.
L’entreprise décide de mettre ce matériel hors d’usage.
Passer l’écriture qui s’impose au 31/12/2014.
Résolution
31-12-2014
2845 Amortissements matériel de transport 12 000 000
245 Matériel de transport 12 000 000
Sortie du matériel de transport

Thème 11 : Le postulat de la spécialisation des exercices


Leçon 36 : Définition et portée du postulat de la spécialisation des exercices
I- Définition
Ce postulat dispose que le résultat de chaque exercice doit être indépendant de celui qui le
précède et de celui qui le suit, donc à chaque exercice sont rattachés les charges et les
produits qui le concernent.
II- Portée du postulat
En raison du découpage de la vie de l’entreprise en exercices comptables, les charges et les
produits doivent être, en vertu du principe de spécialisation des exercices, rattachés à
l'exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement.
Les produits sont comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont acquis et les charges au fur
et à mesure qu'elles sont engagées, sans tenir compte des dates de leur encaissement ou de
leur paiement. Toute charge ou tout produit rattachable à l'exercice mais connu
postérieurement à la date de clôture et avant celle d'établissement des états de synthèse, doit
être comptabilisé parmi les charges et les produits de l'exercice considéré.
Toute charge ou tout produit connu au cours d'un exercice mais se rattachant à un
exercice antérieur, doit être inscrit parmi les charges ou les produits de l'exercice en cours.
Toute charge ou tout produit comptabilisé au cours de l'exercice et se rattachant aux
exercices ultérieurs, doit être soustrait des éléments constitutifs du résultat de l'exercice en
cours et inscrit dans un compte de régularisation.
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Leçon 37 : Régularisations des charges et produits, stocks et variations


I- REGULARISATIONS DES STOCKS

En fin d’exercice, certaines situations conduisent à la régularisation des comptes de


marchandises, de matières, de fournitures, d’emballages et de produits.

1- Marchandises ou matières reçues sans facture : Stocks à régulariser

L’inventaire physique peut indiquer un stock réel supérieur au solde du compte de stock.
Cette situation peut se justifier par des marchandises ou matières qu’on a réceptionnées et dont
les factures correspondantes ne sont pas encore parvenues dans l’entreprise. La régularisation
consiste à mettre en harmonie le stock réel et le solde du compte de stock. Pour ce faire, on doit
passer l’écriture ou les écritures ci-après selon que l’entreprise pratique l’inventaire permanent
ou l’inventaire intermittent.
 Cas de la pratique de l’inventaire intermittent
D 601/602/604/608 C D 4455 TVA C D 408 F’sseur fact non parv C P
A HT TVA NAP

 Cas de l’inventaire permanent

En plus de l’écriture ci-dessus destinée à constater la facture d’achat à parvenir, on va


enregistrer l’entrée en stock comme suit :
D 6593 C D 391 C
Coût d’achat Coût d’achat
Dotation provision de l’exercice

Application : un lot de marchandise de 80 000 F figure au stock. Cependant, la facture


correspondante n’a pas encore été reçue. Passer les écritures de régularisation.
Remarque : Si c’est l’entreprise qui livre la marchandise au client sans facture, l’analyse
comptable s’opère comme suit :
D4181 Clt facture à établir C D 701 Vente de M’ses C D 4435 TVA facture à établir C P
A HT NC TVA

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Application : L’entreprise Soumaya a livré des marchandises au client Dané le


29/12/2013 pour un montant de 25 000 FHT. Au 31/12/2013, la facture n’est pas encore établie
et on doit arrêter les comptes. Passer les écritures de régularisation.

2- Facture reçue sans marchandises ou sans matières : Stocks en cours de route et


marchandises livrées aux clients sans factures
Il peut arriver qu’on reçoive et comptabilise une facture relative à un achat d’article et
qu’à l’inventaire l’article concerné ne soit pas encore parvenu dans l’entreprise. A cet effet, on
passe l’écriture suivante :
D 381 Stocks encours de route C D 6031 Variation de stock de m’ses C
Coût d’achat Coût d’achat
Pour régularisation

Application : le 31/12/2013, la Société TAKAM a envoyé au client VEGA une facture de vente
de marchandises de 50 000 FHT. Mais ces marchandises ne sont pas encore livrées. Elles ne le
seront qu’au 10janvier 2014 ; Passer les écritures de régularisation chez VEGA.

NB : dès lors que les stocks sont réceptionnés par l’entreprise, on passe l’écriture suivante :

D 31/32/33 Marchandises/Matières :… C D 381 Stocks encours de route C


Coût d’achat Coût d’achat
Pour solde du compte crédité

3- Traitement des stocks enfin de période ou d’exercice

a- Cas de l’inventaire intermittent

Lorsque l’entreprise pratique l’II, on doit lors, des travaux de fin d’exercice :
 Annuler le stock initial.
D 6031 Variation de sto C D 311 Marchandises/Mat P. C
X X
Pour solde stock initial
 Constater le stock final.

D 311 Marchandises C D 6031 Variation de stock C


X X

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Constatation stock final

NB  : On peut aussi passer une écriture qui constate la variation entre les deux stocks.

b- Cas de l’inventaire permanent

A l’inventaire, le stock réel (SR) est déterminé de façon extracomptable et comparé au


solde (comptable) du compte appelé stock théorique (ST).
 Si le SR > ST, on passe l’écriture suivante :

D 31/32/33 Marchandises/Matières :… C D 603 Variation de stock C


Coût d’achat Coût d’achat
Pour régularisation

 Si le SR < ST, on passe l’écriture ci-après

D 603 Variation de stock C D 31/32/33 Marchandises/Matières :… C


Différence (solde) Différence (solde)
Pour régularisation

Application : Au 31/12/2012, jour de l’inventaire, les marchandises en stock de


l’entreprise Zoraïde s’élèvent à 83 000 F et la provision à 4 600 F. Au 31/12/2013, la valeur de
marchandises est de 58 500 FCFA, les frais de distribution s’élèvent à 13% et la marge
bénéficiaire est de 7% du prix de vente. Sa valeur à ce jour sur le marché est de 76 000 F. Passer
les écritures de régularisation.
Solution
Calculs nécessaires :
2012 : Stock final : 83 000 Provision : 4 600
2013: Stock final: 76 000 (100 – 20) % = 60 800; Provision : 60 800 – 58 500 = 2 300

4- Traitement des produits encours et des services en cours

En fin d’exercice, les encours déterminés donnent lieu à la passation d’écriture suivante :

D 34/35 Variation de stock C D 734/735 Marchandises/Matières :… C


Différence (solde) Différence (solde)
Pour régularisation

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NB : En inventaire intermittent, le compte 34 ou le compte 35 est crédité en fin d’exercice du


montant initial des encours pour solde par le débit du compte 734 ou 735.

En comptabilité, les charges et les produits s’enregistrent sur la base des pièces
justificatives ; c’est pourquoi les charges et les produits constatés par un document de base sont
enregistrés à la date de ce dernier même s’ils ne concernent pas l’exercice en cours. Cependant,
le principe comptable de l’indépendance des exercices impose que les charges et les produits
soient rattachés à l’exercice auquel ils correspondent. Le respect de ce principe conduira
inévitablement, en fin d’exercice, à des réajustements de charges et des produits.
II- La régularisation des comptes de charges

Elle concerne les charges comptabilisées d’avance et les charges à payer.


A. Les charges à payer
Ce sont des charges qui ont leur origine dans l’exercice, mais pour lesquelles les
documents justificatifs ne sont pas parvenus à l’entreprise à la date de l’inventaire. Ces charges
sont enregistrées dans les comptes de charges appropriés par le crédit d’un compte de tiers se
terminant par 8 :
408 « Fournisseurs, factures non parvenues » ; 428 « Personnel, charges à payer et produits à
recevoir » ; 438 « Organismes sociaux, charges à payer et produits à recevoir » ;
448 « Etat, charges à payer et produits à recevoir ».

D 6. Comptes de charges C D 445. TVA C D 408/428/438/448. C


X Y (X + Y)

Application : Le 26 décembre 2013, des marchandises d’une valeur de 250 000 F HT sont


livrées à l’entreprise VEGA. Les factures correspondantes ne sont pas encore parvenues. Passez
l’écriture correspondante au 31 Décembre 2013.
Solution
31/12/2013
601 Achats de marchandises 250 000
4455 TVA récupérable/facture non parvenue 48 125
408 Fournisseurs, facture non parvenue 298 125
Charges à payer

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NB : Au début de l’exercice suivant (2014), on contre-passe les écritures constatant les charges à
payer à la fin de l’exercice précédent. A l’arrivée de la facture (document justificatif), on
enregistre normalement l’écriture.
Application : Le 02 janvier 2012 l’entreprise VEGA reprend ses activités pour le compte de
l’année 2012. Le 05 janvier 2012, elle reçoit la facture relative à la vente des marchandises du 26
décembre 2011 qui est immédiatement payée par chèque. Passez les écritures nécessaires.
Solution
01/01/12
408 Fournisseurs, facture non parvenue 298 125
601 Achats de marchandises 250 000
4455 TVA récupérable/facture non parven. 48125
Charges à payer
05/01/12
601 Achats de marchandises 250 000
4452 TVA récupérable/vente 48 125
521 Banque locale 298 125
Achat des marchandises

B. LES CHARGES COMPTABILISEES OU CONSTATEES D’AVANCE


Ce sont des charges enregistrées au cours de l’exercice qui s’achève mais qui concernent
en partie ou en totalité l’exercice ou les exercices suivants. Il est normal de les retrancher des
charges de l’exercice qui s’achève pour leur montant hors taxes. Pour ce faire, on débite le
compte 476 « Charges constatées d’avance. », par le crédit du compte de charges concernées du
montant Hors taxes.

476 Charges constatées d’avance X


6. Comptes de charges X
Suivant Etat d’inventaire des charges

NB : Cette écriture devra être contre-passée au début de l’exercice suivant pour que cet exercice
supporte la charge correspondante.

Application 

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Le 1er septembre 2013, l’entreprise VEGA à réglé une prime annuelle d’assurance de
960 000 F dont l’effet couvre la période du 01/09/2013 au 31/08/2014 à minuit.
Travail à faire : Passez l’écriture du 31/12/2011 au journal.
Solution

01/01/2011 31/12/2011

Partie de la prime constatée


D’avance

01/09 01/01/2012 31/08/12


La partie de la prime constatée d’avance va du 01/01/13 au 31/08/14, soit 08 mois.
 Calcul du montant de la charge constatée d’avance :
000∗8
960 =640 000 F
12
 Comptabilisation
31/12/2013
476 Charges constatées d’avance 640 000
625 Primes d’assurances 640 000
Suivant Etat d’inventaire des charges

C. Cas particuliers
1. Rabais, remise et ristourne à accorder
Les rabais, remises et surtout les ristournes accordés aux clients en fin d’exercice sur le
chiffre d’affaires annuel doivent être enregistrés même si l’avoir n’est pas établi. On débite le
sous-compte intéressé du compte 70 (701, 702, 703, 704) par le crédit du compte 4198 « Rabais,
remises, ristournes et autres avoirs accordés pour le montant hors taxes.
Application
La SA GUINNESS a réalisé un chiffre d’affaires de 75 000 000 F en 2013 avec le client
“Les Retrouvailles “. Une ristourne de 1% doit lui être accordée mais l’avoir n’est pas encore
établi.
Travail à faire : Calculer et enregistrez cette ristourne.
Solution
 Calcul de la ristourne
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000∗1
75 000 =750 000
100

 Comptabilisation
31/12/11
702 Ventes de produits finis 750 000
4198 RRR et autres avoirs à accorder 750 000
Ristourne à accorder

NB : cette écriture sera contre-passée à la réouverture des comptes (le 01/01/2014).

2. Intérêts à payer sur emprunts et dettes financières

Les intérêts des emprunts et dettes étant généralement payables à terme échu, doivent
faire l’objet d’une régularisation à l’inventaire.
Ils sont calculés sur le capital non remboursé pour la période allant du dernier
remboursement à la date de l’inventaire.
La charge est enregistrée au débit du compte 67 par le crédit du compte :
166, s’il s’agit d’un emprunt ou d’une dette assimilée ; et 176, s’il est question de crédit-bail ;
183, pour des dettes liées à des participations ;
408 (plus précisément 4086), s’il s’agit des dettes de fournisseurs ;
462, pour les intérêts des comptes courants d’associés ;
506, s’il s’agit des intérêts sur les titres de placement 
566, pour des intérêts sur découverts bancaires.
Application
Le 1er Août 2013, l’entreprise VEGA a contracté un emprunt de 15 000 000 F à 15% l’an.
Les intérêts sont payables le 31 juillet de chaque année.
Travail à faire : calculez l’intérêt couru au 31/12/13 et passez les écritures au journal.

Solution
 Calcul des intérêts
000∗15
∗5
100
15 000 =937 500
12
 Comptabilisation
31/12/2013

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671 Intérêts des emprunts 937500


166 Intérêts courus 937 500
Prise en compte des intérêts

Exercice de consolidation

Au 31/12/2011, le service comptable de la Société TETA, spécialisée dans l’outil


informatique, vous fournit les renseignements suivants, en vue de la mise à jour des comptes de
charges :
 Le 20/12/2011, l’entreprise a payé et enregistré le loyer du premier trimestre 2012 pour
montant de 120 000 F HT par mois.
 Le 1/11/11, l’entreprise a payé l’abonnement d’un an au journal professionnel « Faits
Economiques », d’un montant 240 000 F.
 L’entreprise a obtenu un emprunt de 4 000 000 F le 1/06/2011. Les intérêts de 12% l’an
seront payés le 1/06/2012 avec le remboursement de 25% du capital.
 Les factures d’avoir relatives aux ristournes du 2ème semestre 2011, à adresser aux clients
ne sont pas encore établies. Le chiffre d’affaires correspondant est de 185 000 000 F HT pour un
taux de ristourne de 1.5% ; TVA 19.25%.
 Le 1/09/2011, on a réglé une prime d’assurance annuelle de 576 000 F couvrant la
période du 1/09/2011 au 31/08/2012.
 Les factures de consommation d’eaux et d’électricité de Décembre ne sont pas encore
parvenues, leurs montants HT sont estimés respectivement à 15 000 F et 70 000 F.
Travail à faire : Passez les écritures de régularisation au journal de la Société TETA.

Solution
 Calcul des différentes charges constatées d’avance et à payer.

- Loyer : 120 000∗3=360 000 F


000∗10
- Abonnement au journal : 240 =200 000 F
12
000∗12
∗7
- Intérêts à payer : 100
4 000 =280 000 F
12
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000∗1.5
- RRR à accorder : 185 000 =2 775 000 F
100
000∗8
- Prime d’assurance d’avance : 576 =384 000 F
12

 Régularisation des charges (comptabilisation)


31/12/11
476 Charges constatées d’avance 360 000
622 Location 360 000
Loyer d’avance

476 Charges constatées d’avance 200 000
626 Documentation 200 000
Abonnement d’avance

671 Intérêts sur emprunts 280 000
166 Intérêts courus 280 000
Intérêts à payer

701 Vente de marchandises 2 775 000
4435 Etat, TVA facturé à établir 534 187
4198 RRR à accorder 3 309 187

476 Charges constatées d’avance 384 000
625 Prime d’assurance 384 000
Prime d’assurance d’avance

6051 Eau 15 000
6052 Electricité 70 000
4455 TVA récupérable sur factures non parv. 16 362
4081 Fournisseurs factures non parvenues 101 362
Eau et électricité à payer

En somme, nous pouvons dire que pour le respect du principe d’autonomie ou


d’indépendance des exercices, les charges constatées d’avance et les charges à payer doivent être
régularisées. Cependant, tout comme les charges, les produits font l’objet de régularisation en fin
d’exercice.

III- LA REGULARISATION DES COMPTES DE PRODUITS

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A. Les produits à recevoir


Ce sont des produits ayant leur origine dans l’exercice qui s’achève, mais dont les pièces
justificatives ne sont pas parvenues à l’entreprise au moment de l’inventaire avant l’arrêt des
comptes. Il convient de les ajouter aux produits de l’exercice. Pour cela, on doit créditer le
compte de produits concerné, par le débit d’un compte de tiers se terminant par 8 :
 418 – clients produits à recevoir ;
 428 - Personnel, charges à payer et produits à recevoir ;
 438 – Organismes sociaux, charges à payer et produits à recevoir ;
 448 – Etat, charges à payer et produits à recevoir ;
 475 – Créances sur travaux non encore facturables.

D 7. Comptes de produits C D 443. TVA C D 418/428/438/448/475. C


X Y (X + Y)

Application
L’entreprise VEGA a livré des marchandises au client Mbock le 29 décembre 2011 pour
un montant de 2 500 000 F HT. Au 31/12/2011, la facture n’est pas encore établie et on doit
arrêter les comptes.
Travail à faire : enregistrez cette opération chez VEGA.
Solution

 Calcul de la TVA : 2 500 000 x 19.25% = 481 250


 Enregistrement
31/12/11
4181 Clients, factures à établir 2 981 250
701 Ventes de marchandises 2 500 000
4435 TVA sur factures à établir 481 250
Clients Mbock, facture à établir.

NB : Au début de l’année 2011, les écritures ci-dessus seront contre-passées

B. LES PRODUITS PERÇUS OU COMPTABILISEES D’AVANCE


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Ce sont des produits enregistrés au cours de l’exercice qui s’achève, mais qui concernent
l’exercice ou les exercices suivants.ils doivent donc être retranchés des produits de l’exercice, en
débitant les comptes de produits correspondants par le crédit du compte « 477 – Produits
constatés d’avance » pour le montant hors taxes.

7. Produits X
477 Produits constatées d’avance X
Suivant Etat d’inventaire des Produits

NB : Au début de l’exercice suivant, cette écriture doit être contre-passée.

Application
Le 31/12/2011, la société VEGA a envoyé au client TAKAM une facture pour vente de
marchandises de 500 000 F HT. Mais ces marchandises ne sont pas encore livrées. Elles ne le
seront qu’en janvier 2012. La facture est déjà comptabilisée chez VEGA.
Travail à faire : passez l’écriture de régularisation qui s’impose CHEZ VEGA.
Solution

31/12/2011
701 Ventes de marchandises 500 000
477 Produits constatées d’avance 500 000
Suivant Etat d’inventaire des Produits

C. Cas particuliers

1. Rabais, remises, ristournes à obtenir

Les fournisseurs peuvent devoir à l’entreprise des rabais, remises, ristournes dont les
avoirs ne sont pas parvenus à la date de l’inventaire.
Ces rabais, remises, ristournes à obtenir sont enregistrés au crédit du compte d’achat
concerné (601, 602, 604, 605, 608) ; par le débit du compte « 409 – Fournisseurs débiteurs » ou
plus précisément « 4098 – RRR et autres avoirs à obtenir »
NB : Cette écriture est imposable à TVA.

4098 RRR à obtenir X


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60 Achats de m’ses ou RRR obtenus X


4455 TVA sur factures non parvenues X
RRR à obtenir

Application
Le 31/12/2013, la société VEGA n’a pas encore reçu la facture d’avoir de son
fournisseur, relative à la ristourne du premier semestre. Néanmoins, elle sait qu’elle est de
100 000 F HT.
Travail à faire : enregistrez cette ristourne à obtenir.
Solution

31/12/2013
4098 RRR à obtenir 119 250
6019 RRR obtenus 100 000
4455 TVA sur factures non parvenues 19 250
RRR à obtenir

2. Intérêts à recevoir

Les intérêts sur les prêts et créances sont payés à terme échu. A l’inventaire, il convient
de calculer les intérêts sur le capital prêté non remboursé pour la période qui va du dernier
remboursement des intérêts jusqu’à la date d’inventaire.
Ces intérêts sont comptabilisés au crédit du compte « 77 – Revenus financiers et produits
assimilés » ; par le débit du compte :
 276-Intérêts courus lorsqu’il s’agit d’intérêts résultant :
 Des prêts et créances non commerciaux ; des prêts au personnel ;
 Des créances sur l’Etat ; des titres immobilisés ;
 Des dépôts et cautionnements versés ; des créances rattachées à des participations ;
 Des immobilisations financières diverses.
418-Clients produits à recevoir lorsqu’il s’agit d’intérêts résultant des créances sur clients ;
 506-Intérêts courus lorsqu’il s’agit d’intérêts résultant :
 Des titres du trésor et bons de caisse à court terme ;

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 Des actions et des obligations.


 526-Banques intérêts courus pour les intérêts provenant des banques ;
 536-Etablissements financiers, intérêts courus, pour les intérêts provenant des
Etablissements financiers.
Exemple :
Le 09/092013, l’entreprise ADJA verse 12 000 000 dans un compte bloqué à la SCB, le
taux d’intérêt est de 7% l’an. Régulariser cette opération au 31/12/2013.
Intérêt à recevoir au 31/12/ : 12 000 000 * 4 * 7/100 = 280 000 F.
31/12/2013
526 Banques intérêts courus 280 000

771 Intérêt 280 000

RRR à obtenir

Leçon 38 : Régularisation des dettes et créances libellées en monnaies étrangères

I- Traitement comptable des disponibilités en devises

Selon l’article 58 de l’AU, les disponibilités en devise de l’entreprise sont converties en


unité monétaire légale du pays sur la base du dernier cours de change connu à la date de clôture
de l’exercice et les écarts constatés sont inscrits directement dans les produits et les charges de
l’exercice comme gains de change ou perte de change.

Application : Au 31/12/2013, une entreprise Camerounaise basée à Douala a dans sa


caisse : 200 yens Japonais et 50 dollars Américains. Les cours de ces différentes monnaies au
31/12/2013 sont : 1 yen = 150 FCFA et 1 dollar = 750 FCFA.

Les cours, le jour de l’achat en Août 2013 étaient de 160 FCFA pour un yen et 650 FCFA
pour un dollar.
TAF : Evaluer ces devises et passer les écritures nécessaires au 31/12/2013.
Solution
Etat d’inventaire des devises
Nature Quantités Prix d’achat Cours au Perte de Gains de
Unitaire 31/12/2013 change change
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Yen 200 160 150 2 000 -


Dollar 50 650 750 - 5000
2 000 5 000
Solde : 5 000 – 2 000 = 3 000

Ecritures
31-12-2013
676 Perte de change 2 000
571 Caisse 2 000
Perte constatée sur les yens
31-12-2013
571 Caisse 5 000
776 Gains de change 5 000
Gains constatés sur les dollars
31-12-2013
571 Caisse 3 000
776 Gains de change 3 000
Gains constatés sur les devises

NB : ces deux écritures peuvent être remplacées par une seule (voir ci-dessus)
II- Traitement comptable des dettes et créances libellées en devise

La conversion en unité monétaire légales du pays des créances et des dettes résultant
d’opérations faites en devises se fait à l’entrée dans le patrimoine de l’entreprise de la créance ou
de la dette, à l’arrêté des comptes et à la date de l’encaissement ou du paiement.

a- Ajustement des créances et des dettes à l’inventaire

Lorsque les créances et les dettes libellées en devises subsistent au bilan à la date de
clôture de l’exercice, leur enregistrement initial est corrigé sur la base du dernier cours de change
à cette date.
Les différences entre les valeurs initialement enregistrées dans les comptes et celles
résultant de la conversion à la date de l’inventaire majorent ou diminuent les montants initiaux et
constituent :

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 Des pertes probables, dans le cas de majoration des dettes ou de minoration des créances.
 Des gains latents, dans le cas de majoration des créances ou de minoration des dettes.

Ces différences sont inscrites au bilan dans les comptes d’écarts de conversion à l’actif
(pertes probables) ou au passif (gains latents). Les pertes probables entraînent la constitution
d’une provision pour pertes de change alors que les gains latents n’interviennent pas dans la
formation du résultat. Nous avons donc les écritures suivantes :

D 411/401/45/48 C D 479 ECP C


Gains latents =ce de conversion
Constatation des gains latents
D 478 C D 411/401/45/48 C
Pertes latentes =ce de conversion
Constatation des pertes latentes

NB : la constatation des pertes latentes entrainent la constitution d’une provision pour pertes
de change comme suit :

D 6971 Dotat. provision pr perte de change C D 194 Provisio pour perte de change C
Pertes de chang latents =ce de conversion
Constatation de la provision pour pertes de changes

b- Les règlements : différences de change


Les règlements relatifs aux créances et dettes en monnaies étrangères sont comparés aux
valeurs historiques originales et entrainent la constatation de gains ou pertes de change certaines.
Les gains de change sont enregistrés dans les produits financiers (compte 776) et les
pertes de change dans les charges financières (compte 676).
Les écarts de conversions sont annulés lors de la constatation du règlement.
Enfin d’exercice, la provision pour perte de change est ajustée pour tenir compte des
opérations dénouées au cours de l’exercice.

Application
La GCS Sarl est une entreprise Camerounaise basée à Douala Cameroun. Ses principaux
clients Américain et Anglais ont convenu de voir leurs factures libellées en dollars pour les

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Américains et en livre sterling pour les anglais, monnaies qu’ils utilisent pour effectuer leurs
règlements. On vous donne les opérations suivantes et vous demande de passer au journal de
cette entreprise des écritures constatant les ventes, les ajustements à l’inventaire, les règlements
et les provisions à constituer ou à annuler.

 Le 10/11/2013, elle vend à un client Américain des marchandises pour une valeur de 200
$. Le cours du dollar à cette date est de 890 FCF. La date du règlement est fixée au 31/03/2014.
 Le 1er/08/2013, vente au client Anglais des produits finis pour une valeur de 1 000 livre
sterling (£). 1 £ vaut 1 150 FCFA à cette date. La date de règlement est fixée au 30/04/2014.
 Le 20/03/2014, le client Américain règle la totalité de sa dette. A cette date, le cours du
dollar s’établit à 1020 FCFA.
 Le 30/04/2014, le client Anglais règle la totalité de sa dette. Cours du jour 1130 FCFA.

On vous informe par ailleurs qu’au 32/12/2013, le cours du dollar était de 1 000 FCFA et
le cours de la livre sterling de 1 120 FCFA.
Solution
Ecriture dans le journal de l’entreprise GCS SARL
10-03-2013
411 Client 1 780 000
701 Vente de marchandises 1 780 000
Vente de marchandises facture n* …
1er/08/2013
411 Client 1 150 000
7022 Vente de PF hors région 1 150 000
Vente de marchandises facture n* …
31/12/2013
411 Client 220 000
479 Ecart de conversion passif 220 000
Gains latents sur le client Américain

478 Ecart de conversion Actif 30 000
411 Client 30 000
Perte latente sur le client Anglais
18/02/2014
6971 Dotation aux provisions fin pr risq et charg 30 000
194 Provision pour perte de change 30 000

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Provision pour perte sur client Anglais


521 Banque 2 040 000
479 Ecart de conversion Passif 220 000
411 Client 2 000 000
776 Gain de change
Règlement du client Américain
20/03/2014
521 Banque 1 130 000
676 Perte de change 20 000
411 Client 1 120 000
478 Ecart de conversion actif 30 000
Règlement du client Anglais
194 Provision pour perte de change 30 000
7911 Reprise provision d’exploitation 30 000
Annulation provision Pour perte de change

 10/03/2013 : Prix de vente : 2 000 * 890 = 1 780 000 FCFA


 1er/08/2013 : Prix de vente : 1 000 * 1 150 = 1 150 000 FCFA
 31/12/2013 : Jour de l’inventaire :
- Client Américain : 2 000 * 1 000 = 2 000 000 FCFA
Gain : 2 000 000 FCFA – 1 780 000 FCFA = 220 000 FCFA
- Client Anglais : 1 000 * 1 120 = 1 120 000 FCFA
Perte latente = 1 120 000 FCFA – 1 150 000 FCFA = - 30 000 ; Provision : 30 000 FCFA
 Règlements :
- Client Américain (20/03/2014) : 2 000 * 1 020 = 2 040 000 FCFA
Gain sur client Américain (30/04/2014) : 2 040 000 FCFA – 1 780 000 F = 260 000 FCF
- Client Anglais : 1 000 * 1 130 = 1 130 000 FCFA
Perte sur client Anglais : 1 130 000 FCFA – 1 150 000 FCFA = - 20 000 FCFA

Partie 4  : L’ELABORATION DES ETATS FINANCIERS ANNUELS

Thème 12 : Les états financiers du système normal

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Leçon 39 : Généralités


I- DEFINITION
Les états financiers sont des documents de synthèses élaborées au terme d’une période
(trimestre, semestre, annuelle) pour donner la situation patrimoniale d’une entreprise.

II- LES MODELES DE PRESENTATION


Les états financiers sont présentés selon 2 modèles :
- Le système normal ;
- Et le système minimal de trésorerie. Ce dernier système sera étudié dans un
autre chapitre.

III- LES DIFFERENTS ETATS FINANCIERS


On distingue pour le système normal et le système allégé les états financiers suivants :
- Le bilan : actif – passif
- Le compte de résultat : charges- produits
- Les états annexés : c’est l’ensemble de documents qui donnent des exploitations
complémentaires : immobilisations, les amortissements, provisions inscrites au
bilan, les plus-values et moins-values de cession, les consommations
intermédiaires, les services extérieurs, les impôts et taxes, les charges de
personnel, etc.…

IV-DEMARCHE D’ELABORATION DES ETATS FINANCIERS


Pour présenter les états financiers, on doit :
- Se servir d’une balance après inventaire ;
- Convertir à l’aide des tableaux de correspondance, les comptes de la balance
après inventaire en rubriques des différents états financiers

V- LES ECRITURES
A partir des états financiers, on passe les écritures suivantes :
- Détermination du résultat net
- Détermination des SIG :
o Système normal : marge brute (marchandises, matières), valeur ajoutée,
excédent ou insuffisance brut d’exploitation, résultat d’exploitation,
résultat financier, résultat hors activités ordinaires et résultat net.

Leçon 40 : Le bilan

I- Définition
C’est un document de synthèse donnant une image du patrimoine de l’entreprise à la
date de clôture de l’exercice comptable.

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Il décrit séparément les éléments d’actifs et les éléments du passif constituant le


patrimoine de l’entreprise à un moment donné.
II- Présentation
Le bilan est un tableau qui présente la situation du patrimoine de l’entreprise à un
moment donné. Le patrimoine de l’entreprise est constitué par :
 Les actifs, c'est-à-dire l’ensemble des biens dont l’entreprise est propriétaire
(partie gauche du bilan)
 Les passifs, c'est-à-dire les dettes dont l’entreprise est redevable envers les tiers
(partie droite du bilan) (ou encore origine des moyens ou ressources dont dispose l’entreprise à
savoir l’apport de l’exploitant ou des associés et les dettes auprès des tiers) Voir document
TOTAL DE L’ACTIF = TOTAL DU PASSIF

Leçon 41 : Le compte de résultat

I- Définition
C’est un document de synthèse qui :
 Récapitule les charges et les produits pris en compte dans le calcul du résultat
net de l’exercice
 Met en évidence les soldes significatifs de gestion
II- Présentation

IL existe deux façons de présenter le compte de résultat qui sont :


- Détermination en cascade ;
- Présentation en liste c.-à-d. compte
III- application
Application : Etat financiers du système normal
On vous donne la balance après inventaire ci-après.
Travail à faire :
3- Présenter : le compte de résultat et le bilan
Annexe : Balance après inventaire de l’entreprise DFG (en milliers) au 31/12
N° Intitulés Solde ouverture Mouvements Solde clôture
D C D C D C
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101 Capital social 2 100 2 100


000 000
111 Réserves légales 37 000 37 000
121 Reports à nouveau 780 780
161 Emprunts obligataires 674 100 000 4 800 578 800
000
191 Provisions pour risques et charges 667 667
202 Frais d’acquisition 120 1 400 20 1 500
2 d’immobilisation
206 Primes remboursements des 28 8 20
obligations
213 Logiciels 8 970 1 000 9 970
222 Terrains nus 23 000 1 917 24 917
232 Bâtiments sur sol autrui 124 000 3 500 127 500
234 Installation techniques 57 000 3 000 1 340 58 660
241 Matériel industriel 83 600 14 044 9 000 88 644
1
244 Matériel de bureau 68 900 10 000 78 900
1
245 Matériel de transport 240 450 50 000 10 900 279 550
251 Avances versées sur 45 000 5 700 50 700
immobilisations corporelles
261 Titres de participation 5 045 1 055 3 990
272 Prêts au personnel 900 900 0
275 Cautionnements versés 189 346 189 346
283 Amortis bâtiments 8 090 155 8 245
2
283 Amortis installations techniques 674 528 17 163
4
284 Amortis matériel industriel 12 073 7 199 1 115 5 989
1
284 Amortis matériels de bureau 3 641 570 4 211
4
284 Amortis du matériel de transport 180 6 790 25 645 199 529
5 674
291 Provisions des logiciels 738 738 0
3
292 Provisions des terrains nus 910 910 135 135
2
311 Marchandises A 230 000 467 892 667 789 30 103
1
321 Matières premières A 456 890 890 666 736 997 610 559

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331 Matières consommables 67 908 55 300 60 208 63 000


335 Emballages récupérables non 797 67 45 819
2 identifiable
361 Produits finis 834 907 1 034 1 453 416 362
455 000
391 Provision dépréciations 8 978 8 978 2 460 2 460
marchandises
392 Provision dépréciation des 6 790 6 790 4 090 4 090
matières
396 Provision dépréciation de produits 1 289 1 289 1 211 1 211
401 Fournisseurs dettes en comptes 98 490 56 568 22 113 64 035
1
402 Fournisseurs effet à payer 675 675
1
409 Fournisseurs avance versé 200 1 000 100 1 100
1
408 Fournisseurs, factures non 56 577 56 577
1 parvenues
411 Clients 111 989 297 467 75 677 333 779
1
412 Clients effets à recevoir 652 11 345 245 11 752
1
418 Clients factures à établir 5 000 5 000
1
422 Personnel rémunération due 22 000 2 690 20 000 39 310
431 Sécurité sociale 7 900 2 110 5 700 11 490
443 Etat TVA facturée 3 345 3 345
1
443 Etat, TVA sur facture à établir 890 890
5
444 Etat, crédit de TVA 3 456 3 456 0
9
445 Etat, TVA récupérables sur achats 10 444 103 456 24 500 89 400
1
445 TVA récup. sur factures non 340 340
5 parvenues
447 Impôts sur salaire 4 210 4 210
2
476 Charges constatées d’avances 5 648 10 000 5 678 9 970
477 Produits constatés d’avances 8 890 8 890 188 742 188 742
481 Fournisseur d’immobilisation 83 038 14 895 68 143
2 corporelle

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491 Dépréciations des créances 33 000 33 000 9 457 9 457


2 douteuses
499 Dépréciations de risques 21 345 21 345 6 367 6 367
1 provisionnées
502 Actions 22 000 22 000
521 Banques locales 900 760 1 283 983 749 1  201
1 999 010
571 Caisse 12 239 54 890 59 109 8 020
1
590 Dépréciation des titres de 780 780 500 500
placement
601 Achats de marchandises 3 384 7 890 3 376
1 090 200
602 Achats de matières premières 5 368 5 368
1 883 883
603 Variations de stocks de 667 789 467 892 199 897
1 marchandises
603 Variations de stocks de matières 736 997 890 666 153 669
2
603 Variations autres 60 253 55 367 4 886
3 approvisionnements
604 Matières consommables 672 672
1
605 Fournitures de bureau non 783 783
5 stockable
605 RRR obtenus 672 672
9
608 Achats emballages récupérables 4 527 4 527
2 non identifiables
613 Transport pour le compte d’un 6 637 6 637
tiers
622 Location et charges locatives 9 386 9 386
624 Entretien, réparation 5 648 5 648
631 Frais bancaires 90 90
632 Honoraires 1 298 1 298
4
641 Impôts et taxes directs 11 111 11 111
647 Pénalités et amendes fiscales 55 55
654 Valeurs compta cession cour 45 060 45 060
d’immobilisation
659 Charges provisionnées sur risques
1 et charges

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659 Charges provisionnées sur stock 7 761 7 761


3
659 Charges provisionnées sur 9 457 9 457
4 créances
661 Rémunérations 880 000 880 000
1
664 Charges sociales 89 788 89 788
671 Intérêts des emprunts 6 733 6 733
673 Escomptes accordés 3 456 3 456
679 Charges provision sur titres de 500 500
5 placement
681 Dotations amortis charges 20 20
1 immobilisées
681 Dotations amortis de 27 502 27 502
3 l’immobilisation corporelle
687 Dotations amortis primes 8 8
2 rembours obligations
691 Dotations provision de 135 135
3 l’immobilisation corporelle
701 Ventes de marchandises 3 685 3 685
1 777 777
702 Ventes de produits finis 6 655 6 655
1 845 845
707 Locations 2 345 2 345
3
711 Subvention d’exploitation 100 000 100 000
722 Production immobilisation 14 500 14 500
corporelles
736 Variations des stocks de produits 1 453 1 034 418 545
finis 000 455
754 Produits cessions courantes 7 700 7 700
immobilisations
759 Reprise des risques provisionnés
1
759 Reprises des provisions sur stock 17 057 17 057
3
759 Reprises des provisions des 33 000 33 000
4 créances douteuses
771 Intérêt des prêts 340 340
773 Escomptes reçus 1 245 1 245
779 Reprise des provisions sur titres de 780 780
5 placement

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781 Transfert de charges 8 903 8 903


d’exploitation
787 Transfert de charges financières 911 911
791 Reprise pour immobilisations 738 738
3 incorporelles
791 Reprise pour immobilisations 910 910
4 corporelles
831 Charges HAO constatées 422 4 22
845 Dons et libéralités obtenus 896 896
852 Dotations aux amortissements 1 278 1 278
HAO
881 Subvention d’équilibre de l’Etat 5 000 5 000
891 Impôts sur le bénéfice de 78 660 78 660
l’exercice
Totaux 3 315 3 315 17 442 17 442 14 087 14 087
092 092 283 283 309 309
Prix de cession : 900 000 frs installations techniques, 1 790 000 frs, matériel industriel, 5 010 000 frs
matériel transport, 1 200 000 frs titres de participation

SECTION 2 : MODELE 2 (BILAN PASSIF)

Désignation entité : …………………………………………………….………. Exercice clos le 31-12-..…………………………


Numéro d’identification : Durée (en mois) …………………………………...
………………………………………………........

BILAN AU 31 DECEMBRE N

EXERCICE AU EXERCICE AU
REF PASSIF Note 31/12/N 31/12/N-1
NET NET
CA Capital 13
CB Apporteurs capital non appelé (-) 13
CD Primes liées au capital social 14
CE Ecarts de réévaluation 3c
CF Réserves indisponibles 14
CG Réserves libres 14
CH Report à nouveau (+ ou -) 14
CJ Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -)

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CL Subventions d’investissement 15
CM Provisions réglementées 15
CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
DA Emprunts et dettes financières diverses 16
DB Dettes de location acquisition 16
DC Provisions pour risques et charges 16
DD TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES
DF TOTAL RESSOURCES STABLES
DH Dettes circulantes HAO 5
DI Clients, avances reçues 7
DJ Fournisseurs d’exploitation 17
DK Dettes fiscales et sociales 18
DM Autres dettes 19
DN Provisions pour risques à court terme 19
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
DQ Banques, crédits d’escompte 20
DR Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie 20
DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF
DV Ecarts de conversion-passif 12
DZ TOTAL GENERAL

SECTION 2 : MODELE 2 (BILAN ACTIF)

Désignation entité : …………………………………………………….………. Exercice clos le 31-12-..………………………...


Numéro d’identification : ………………………………………………........ Durée (en mois) ………………………….............

BILAN AU 31 DECEMBRE N

RE ACTIF Note EXERCICE


F EXERCICE au 31/12/N au
31/12/N-1
BRUT AMORT NET NET
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et
DEPREC.
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3
AE Frais de développement et de prospection
AF Brevets, licences, logiciels, et droits similaires
AG Fonds commercial et droit au bail
AH Autres immobilisations incorporelles
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3
Terrains (1)
AJ
(1) Dont placement en Net……………./……..……….
Bâtiments (1)
AK
(1) Dont placement en Net……………./……..……….
AL Aménagements, agencements et installations
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques
AN Matériel de transport
AP Avances et acomptes versés sur immobilisations 3
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4
AR Titres de participation
AS Autres immobilisations financières
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE
BA ACTIF CIRCULANT HAO 5
BB STOCKS ET ENCOURS 6
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
BH Fournisseurs avances versées 17
BI Clients 7
BJ Autres créances 8
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10
BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés 11
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF
BU Ecart de conversion-Actif 12
BZ TOTAL GENERAL

SECTION 2 : MODELE DE COMPTE DE RESULTAT


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Désignation entité : …………………………………………………….………. Exercice clos le 31-12-..…………………….


Numéro d’identification : Durée (en mois) ………………………………
……………………………………………………

COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE N

EXERCICE EXERCICE
AU AU
REF LIBELLES NOTE
31/12/N 31/12/N-1
NET NET
TA Ventes de marchandises A + 21
RA Achats de marchandises - 22
RB Variation de stocks de marchandises -/+ 6
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB)
TB Ventes de produits fabriqués B + 21
TC Travaux, services vendus C + 21
TD Produits accessoires D + 21
XB CHIFFRE D’AFFAIRES (A+B+C+D)
TE Production stockée (ou déstockage) -/+ 6
TF Production immobilisée 21
TG Subventions d’exploitation 21
TH Autres produits + 21
TI Transferts de charges d’exploitation + 12
RC Achats de matières premières et fournitures liées - 22
Variation de stocks de matières premières et fournitures -/+
RD 6
liées
RE Autres achats - 22
RF Variation de stocks d’autres approvisionnements -/+ 6
RG Transports - 23
RH Services extérieurs - 24
RI Impôts et taxes - 25
RJ Autres charges - 26
XC VALEUR AJOUTEE (XB+RA+RB) + (Somme TE à RJ)
RK Charges de personnel - 27
XD EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (XC+RK) 28
TJ Reprises d’amortissements, provisions et dépréciations + 28
Dotations aux amortissements, aux provisions et - 3C &
RL
dépréciations 28
XE RESULTAT D’Exploitation (XD+TJ+RL)
TK Revenus financiers et assimilés + 29
TL Reprises de provisions et dépréciations financières + 28
TM Transferts de charges financières + 12
RM Frais financiers et charges assimilées - 29
RN Dotations aux provisions et aux dépréciations financières - 3C &

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28
XF RESULTAT FINANCIER (Somme TK à RN)
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE+XF)
TN Produits des cessions d’immobilisations + 3D
TO Autres produits HAO + 30
RO Valeurs comptables des cessions d’immobilisations - 3D
RP Autres charges HAO - 30
RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES (Somme TN à
XH
RP)
RQ Participation des travailleurs - 30
RS Impôts sur le résultat -
XI RESULTAT NET (XG+XH+RQ-RS)

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Annexe 15 : Tableau de correspondance du compte de résultat


Désignation entité : …………………………........... Exercice clos le 31-12-
………….
Numéro d’identification : …………………………. Durée (mois)
……………………
NUMEROS DES
COMPTES A
REF LIBELLES
INCORPORER DANS
LES POSTES
TA Ventes de marchandises + 701
RA Achats de marchandises - 601
RB Variation de stocks de marchandises ± 6031
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB)
TB Ventes des produits fabriqués + 702, 703, 704
TC Travaux, services vendus + 705, 706
TD Produits accessoires + 707
XB CHIFFRE D’AFFAIRES (A+B+C+D)
TE Production stockée (ou déstockage) ± 73
TF Production immobilisée + 72
TG Subvention d’exploitation + 71
TH Autres produits + 75
TI Transferts de charges d’exploitation + 781
RC Achats de matières premières et fournitures liées - 602
RD Variation de stocks de matières premières et ± 6032
fournitures liées
RE Autres achats - 604, 605, 608
RF Variation de stocks d’autres approvisionnements ± 6033
RG Transports - 61
RH Services extérieurs - 62, 63
RI Impôts et taxes - 64
RJ Autres charges - 65
XC VALEUR AJOUTEE (XB+RA+RB) + somme
TE à RJ
RK Charges de personnel - 66
XD EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (XC +
RK)
TJ Reprises d’amortissements, provisions et + 791, 798, 799
dépréciations
RL Dotations aux amortissements et aux dépréciations - 681, 691
financières
XE RESULTAT D’EXPLOITATION (XD + TJ +
RL)

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TK Revenus financiers et assimilés + 77


TL Reprises des provisions et dépréciations financières + 797
TM Transferts de charges financières + 787
RM Frais financiers et charges assimilés - 67
RN Dotations aux provisions et aux dépréciations - 697
financières
XF RESULTAT FINANCIER (somme TK à RN)
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES
(XE + XF)
TN Produits des cessions d’immobilisations + 82
TO Autres produits HAO + 84, 86, 88
RO Valeurs comptables de cessions d’immobilisations - 81
RP Autres charges HAO - 83, 85
XH RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES
(somme TN à RP)
RQ Participation des travailleurs - 87
RS Impôts sur le résultat - 89
XI RESULTAT NET (XG + XH – RQ – RS)

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TABLEAU DE CORRESPONDANCE DE L’ACTIF DU BILAN


NUMERO DE COMPTES A INCORPORER DANS LES POSTES
REF ACTIF
Brut Amortissements/dépréciations
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
AE Frais de développement et de prospection 211, 2181, 2191 2811, 2818p, 2918p, 2919p
2812, 2813, 2814, 2912, 2913,
AF Brevets, licences, logiciels, et droits similaires 212, 213, 214, 2193
2914, 2919p
AG Fonds commercial et droit au bail 215, 216 2815, 2816, 2915, 2916
2817, 2818p, 2917, 2918p,
AH Autres immobilisations incorporelles 217, 218 (sauf 2181), 2198
2919p
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains (1)
AJ 22 282, 292
(1) Dont placement en Net ……..(2881-2928p)
Bâtiments (1) 231, 232, 233, 237, 2391 2831, 2832, 2833, 2837, 2931,
AK ……(2315+2325-2831p-2832p)
(1) Dont placement en Net
2932, 2933, 2937, 2939p
Aménagements, agencements et 234, 235, 238, 2392, 2393 2834, 2835, 2838, 2934, 2935,
AL
installations 2938, 2939p
24 (sauf 245 et 2495) 284 (sauf 2845), 294 (sauf
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques
2945, 2949), 2949p
AN Matériel de transport 245, 2495 2845, 2945, 2949p
AP
Avances et acomptes versés sur
251, 252 2951, 2952
immobilisations
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES
AR Titres de participation 26 296
AS Autres immobilisations financières 27 297
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE
BA ACTIF CIRCULANT HAO 485, 488 498
BB STOCKS ET ENCOURS 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38 39
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
BH Fournisseurs avances versées 409 490
BI Clients 41 (sauf 419) 491
Soldes débiteurs : 185, 42, 492, 493, 494, 495, 496, 497
BJ Autres créances
43, 44, 45, 46, 47 (sauf 478)
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT
BQ Titres de placement 50 590
BR Valeurs à encaisser 51 591
Banques, chèques postaux, caisse et Soldes débiteurs : 52, 53, 592, 593, 594
BS assimilés 54, 55, 57, 581, 582
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF
BU Ecart de conversion-Actif 478
BZ TOTAL GENERAL

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TABLEAU DE CORRESPONDANCE DU PASSIF DU BILAN


NUMERO DE COMPTES A
REF PASSIF
INCORPORER DANS LES PO
CA Capital 101 à 104
CB Apporteurs capital non appelé (-) 109
CD Primes liées au capital social 105
CE Ecarts de réévaluation 106
CF Réserves indisponibles 111, 112, 113
CG Réserves libres 118
CH Report à nouveau (+ ou -) 12 (121 ou 129)
CJ Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -) 13 (131 ou 139)
CL Subventions d’investissement 14
CM Provisions réglementées 15
CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
DA Emprunts et dettes financières diverses 16, 181, 182, 183, 184
DB Dettes de location acquisition 17
DC Provisions pour risques et charges 19
DD TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES
DF TOTAL RESSOURCES STABLES
DH Dettes circulantes HAO 481, 482, 484, 4998
DI Clients, avances reçues 419
DJ Fournisseurs d’exploitation 40 (sauf 409)
DK Dettes fiscales et sociales Soldes créditeurs : 42, 43, 44

DM Autres dettes Soldes créditeurs : 185, 45, 46


(sauf 479)
DN Provisions pour risques à court terme 499 (sauf 4998), 599
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT

DQ Banques, crédits d’escompte 564, 565


DR Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie Soldes créditeurs : 52, 53, 561
DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF

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DV Ecarts de conversion-passif 479


DZ TOTAL GENERAL

Leçon 42 : Les soldes intermédiaires de gestion


Les soldes significatifs de gestion sont des grandeurs calculées à partir des comptes
de gestion pour faire ressortir les étapes successives de la formation du résultat de
l’exercice

On compte neuf (09) soldes de gestion comme suit :


 LA MARGE BRUTE
La marge brute est déterminée de manière différente selon qu’il s’agit d’une entreprise
commerciale, industrielle ou mixte.
- Marge brute sur marchandises
C’est un indicateur capital pour les activités commerciales. C’est la différence entre
le prix de vente et le prix d’achat des marchandises en tenant compte de la variation de
stocks
Calcul algébrique
1321 MB/Mses = vente de marchandises (701)
- Achat des marchandises (601)
+ ou - variation de stocks de marchandises (6031)
(OU)
Compte schématique
1321 MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES
(601) achat de m/ses vente de m/ses (701)
(6031) +(-) variation de stocks
Solde créditeur
TOTAL TOTAL

Marge brute sur matières premières et fournitures liées

C’est un indicateur capital pour les activités de transformation. C’est la différence


entre la production de l’exercice et le prix d’achat des matières premières en tenant compte
de la variation de stocks.
1322 MB/Matières = vente de produits fabriqués (702, 703,704)
+ Travaux et services facturés (705,706)
+ Production immobilisée (72)
+ ou - variation de stocks de biens et services produits (73)
- Achat de matières premières (602)
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+ ou - variation de stocks de matières et fournitures liées (6032)


NB : Dans l’entreprise mixte, on calcule les deux marges brutes
 LA VALEUR AJOUTEE
C’est indicateur fondamental exprime la création ou l’accroissement de valeur que
l’entreprise apporte aux biens et services provenant des tiers
133 VALEUR AJOUTEE = Somme des marges brutes (1321+1322)
+ Produits accessoires (707)
+ Subventions d’exploitation (71)
+ Autres produits (75)
- Autres charges (604, 605, 608)
+ou- Variations de stocks d’autres approvisionnement (6033)
- Transports (61)
- Services extérieurs (62, 63)
- Impôts et taxes (64)
- Autres charges (65)
 L’EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION

C’est un concept de trésorerie qui permet de mesurer la capacité de l’entreprise à


dégager les ressources financières sur la base de son activité normale
Il est obtenu après déduction de la valeur ajoutée des charges de personnel.

134 E.B.E = Valeur ajoutée (133)


- Charges de personnel (66)

 LE RESULTAT D’EXPLOITATION
Ce solde représente la ressource que l’entreprise a tirée de l’activité d’exploitation
avant la prise en compte des éléments financiers et hors activités ordinaires
135 R. E =E.B.E (134)
+ Transfert de charges (781)
+ Reprise de provisions d’exploitation(791)
+ Reprise d’amortissements (798)
- Dotations aux amortissements (681)
- Dotations aux provisions (691)

 LE RESULTAT FINANCIER
Ce résultat se calcule seulement à partir des produits financiers et des charges
financières
136 R.F. = revenus financiers et produits assimilés (77)
+ Transfert de charges financières(787)
+ Reprise de provisions financières (797)
- Frais financiers et charges assimilées (67)
- Dotations aux amortissements financiers (687)

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- Dotations aux provisions financières (697)

 RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES


C’est la somme algébrique des soldes précédents :
137 R.A.O = R.E. (135)
+ R.F. (136)

 RESULTAT HORS ACTIVITE ORDINAIRE


C’est le résultat faisant suite à la réalisation des opérations ne correspondant pas à
l’activité courante ordinaire.
138 R.H.A.O =Produits HAO (82, 84, 86,88) - Charges HAO (81, 83,85)

 LE RESULTAT NET
C’est la somme algébrique entre le RAO et RHAO, auxquels on retranche l’impôt sur
le résultat et la participation des salariés.
131/ 139 R.N = RAO
+ RHAO
- Participation des salariés
- Impôt sur le résultat

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 Présentation en liste
C’est un document de synthèse sur lequel on enregistre les charges et les produits
dans un ordre selon un regroupement prescrit par le plan comptable OHADA.
Ce regroupement se fait à partir des tableaux de correspondance.

APPLICATION
Au 31/12/2009, l’extrait de la balance par solde de l’entreprise YDENG BP 3865
Douala se présente comme suit
N° LIBELLES DEBIT CREDIT
601 Achats de marchandises 12 732 600
602 Achats de matières premières 5 206 000
6031 Variations de stocks de m/ses 2 817 400
6032 Variation de stocks de matières 1 280 000
6033 Variation de stocks autres approv 580 000
604 Achat stockés de matières et four 1 270 500
605 Autres achats 1 700 000
608 Achats d’emballages 2 006 000
61 Transports 6 757 900
62 Services extérieurs A 8 946 000
63 Services extérieurs B 2 000 000
64 Impôts et taxes 3 052 000
65 Autres charges de 2 616 000
66 personnel Frais 5 606 000
67 financiers 621 000
681 Dotations aux amort d’exploitation 1 294 000
687 Dotation aux amort à caractère fcier 1 342 700
691 Dot. Aux provisions d’exploitat° 400 000
701 Vente de marchandises 40 736 000
702 Vente de produits 9 500 000
706 finis Services vendus 6 450 000
707 Produits accessoires 530 000
71 Subventions d’exploitation 1 650 000
736 Variations de stocks de Produit F 880 000
75 Autres produits 910 000
77 Revenus fciers et pdts assimilés 1 660 000
781 Transfert de charges d’exploitation 2 000 000
791 Reprise de provisions d’exploitat° 958 900
81 Valeurs comptables des cessions 1 000 000
82 Produits des cessions d’immo. 5 250 000
83 Charges hors activités ordinaires 1 022 000
84 Produits hors activités ordinaires 1 180 000
85 Dotations hors activités ordinaires 612 000
891 Impôts sur le résultat 1 540 000

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TAF : Calculer les différents soldes significatifs de gestion

Thème 13 : Les états financiers annuels du SMT

Leçon 43 : Définition et principes du système


Le système minimal de trésorerie est un système comptable applicables aux petites et
moyennes entreprises, qui en raison de leurs chiffre d’affaires, de leurs secteur d’activités ou
de leurs tailles ne peuvent pas tenir une comptabilité dans le système standard.
I- Définition et types d’entreprises concernées
Le système minimal de trésorerie (SMT) est un système comptable basée sur les
encaissements et les décaissements. L’essentiel des opérations se fait au comptant ; très peu
d’opérations se font à crédit. Les entreprises ci-dessous sont tenues de tenir leur comptabilité
dans le système minimal de trésorerie.

ENTERPRISES Chiffre d’affaires annuel

Entreprises commerciales Moins de 60 000 000 FCFA


Entreprises Artisanales et Assimilées Moins de 40 000 000 FCFA
Entreprise de Négoce Moins de 30 000 000 FCFA

II-ORGANISATION DU SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE


L’organisation comptable du système minimal de trésorerie peut se faire en deux phases :
-Le travail quotidien ou permanent : il est constitué principalement de l’enregistrement
comptable des documents de bases dans les livres journaux ; l’enregistrement peut se faire au
jour le jour ou par semaine.
-Le travail périodique ou de fin de période : Il consiste à présenter les états financiers ainsi
que les états annexes Le SMT peut se schématiser comme suit :
Documents de bases Enregistrement dans les journaux Etats financiers
annuels

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Travail quotidien Travail périodique

Leçon 44 : Enregistrement des opérations dans les journaux des trésoreries (banque,
caisse et journal unique)

L’enregistrement des opérations comptables dans le SMT nécessite la tenue des livres
comptables suivants :
 Un livre journal unique de trésorerie ;
 Un livre journal de caisse ;
 Un livre journal de banque (un livre journal par banque) ;

JOURNAL DE TRESORERIE SMT Mois de…………………... Année…………………………

Ventilation recettes Ventilation dépenses


Achats
Matériel
Date Libellés Recettes Dépenses Solde Vente Achats matières et
Autres Capital et Autres
s marchandises fourniture
mobilier
s
Report à
nouveau

Solde à
reporter

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Leçon 45 : Variation des stocks, des créances et des dettes

JOURNAL DE SUIVI DES CREANCES IMPAYEES SMT

Désignation entité :………………………….. Exercice clos le 31-12-…………………….


Numéro d’identification :………………...... Durée (en mois) :……………………………

Journal de suivi des créances impayées SMT

Date N° facture Nom du client Montant Date paiement

JOURNAL DE SUIVI DES DETTES A PAYER SMT

Désignation entité : Exercice clos le 31-12-…………………….


…………………………..
Numéro d’identification : Durée (en mois) :……………………………
………………......

Journal de suivi des dettes à payer SMT

Date N° facture Nom du fournisseur Montant Date


paiement

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NOTE 1 : SUIVI DU MATERIEL, DU MOBILIER ET DES CAUTIONS

Désignation entité :………………………….. Exercice clos le 31-12-…………………….


Numéro d’identification :………………...... Durée (en mois) :……………………………

Tableau suivi du matériel, du mobilier et des cautions

Date Désignation Montant Date de sortie Prix de cession

NOTE 2 : ETAT DES STOCKS

Désignation entité :………………………….. Exercice clos le 31-12-…………………….


Numéro d’identification :………………...... Durée (en mois) :……………………………

ETAT DES STOCKS AU 31 DECEMBRE……………….

REFERENCE Désignation QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT

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VALEUR DU STOCK FINAL


VALEUR DU STOCK INITIAL

Leçon 46 : Etablissement des états financiers annuels


Les principaux états financiers du SMT sont les suivants : le compte de résultat et le bilan
Application
L’entreprise David est une très petite entreprise (TPE) soumise au SMT. On vous donne son bilan au
31/12/2016.On vous donne le bilan de la société David.
Actif Bilan de David au 31/12/2016 Passif
POSTES Montants POSTES Montants
immobilisations 1 000 000 Capital 18 000 000
Créances clients 3 000 000 Résultat 4 000 000
Caisse 6 000 000
Banque 12 000 000

Total 22 000 000 Total 22 000 000

Au cours de l’année 2017, elle a réalisé les opérations suivantes :


Dates Nature de l’opération Montants
04/02/2017 Vente de marchandise, réglé en ½ espèce et ½ par 8 000 000
banque
03/04/2017 Achat de marchandises par chèque 4 000 000
08/07/2017 Paiement loyer du bâtiment en espèces 100 000
11/09/2017 Avis de crédit bancaire, intérêt sur compte 700 000
07/10/2017 Règlement par chèque de l’impôt 100 000
31/12/2017 Règlement du salaire des employés par chèque 1 000 000

Travail à faire :
1- Présenter le journal unique de trésorerie.
2- Présenter le compte de résultat.
3- Présenter le bilan de clôture
NB  : On suppose qu’il y’a pas de variation de postes de stocks, de créances et des dettes.
L’entreprise ne passe pas les écritures de stockage.

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Devoir
Reprendre l’application en supposant que l’entreprise tient un journal unique pour la
caisse et un autre pour la banque
Travail à faire :
Même travail à faire

NOTE 4 : JOURNAL DE TRESORERIE SMT

Journal de trésorerie SMT Mois de


_____________Année_______
Date libellés Recette Dépense Solde Ventilation des Ventilation des dépenses
s s s recettes

ven autres Materi Achats de Achats Loyers salai Impôt Autres


tes el et marchand de res s et
mobilie ises matière taxes
r s
prémièr
es
Report à
Nouveau

Solde à
Reporter

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COMPTE DE RESULTAT DU SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE


Désignation entité : ………………………… Exercice clos le 31/12/………
No d’identification : ………………………….. Durée (en Mois)
………………..
RUBRIQUES NOTE MONTANT
EXERCICE EXERCICE
N N-1
Recettes sur ventes ou prestations de services 4
Autres recettes sur activités 4
TOTAL DES RECETTES SUR PRODUITS A
Dépenses sur achats 4
Dépenses sur loyers 4
Dépenses sur salaires 4
Dépenses sur impôts et taxes 4
Charges d’intérêts
Autres dépenses sur activités
TOTAL DES DEPENSES SUR CHARGES B
SOLDES : Exédent(+) ou insuffisance(-) de C
recettes (C=A-B)

-ou +Variation de Stocks N/N-1 2


- ou +Variation des créances N/N-1 3
-ou +Variation des dettes d’exploitation N/N-1 3

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DOTATIONS AMORTISSEMENTS F

RESULTAT EXERCICE (G= C-D+E-F) G

BILAN DU SYSTEME MINIMUM DE TRESORERIE


Désignation entité : ………………………… Exercice clos le 31/12/………
No d’identification : ………………………….. Durée (en Mois) ………………..
ACTIF Not Montant Passsif Note Montant
e Exercice Exercice Exercice Exercice
N N-1 N N-1
Immobilisations 1 Compte d’exploitant
Stocks 2 Resultat exercice
Clients et débiteurs 3 Emprunt
divers
Caisse Fournisseurs et
crediteurs divers
Banque( en + ou -)
TOTAL TOTAL

Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2


SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
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