Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
COURS DE GESTION DE
L’INFORMATION FINANCIERE
CLASSE DE PREMIERE CG
Classe : première CG
Discipline : gestion de l’information financière
Nombre de leçons proposées : 46 leçons
Leçon 1 : Généralités (définition des termes, objectifs et importance de la CAGE, nature des coûts,
caractéristiques des différents types de production)
Leçon 4 : classification des charges incorporables en fonction du cheminement et incorporable aux couts
Leçon 8 : Evaluation des sorties de stock par les méthodes PEPS, LIFO, NIFO
Leçon 44 : Enregistrement des opérations dans les journaux des trésoreries (banque, caisse et journal
unique)
La comptabilité générale est destinée à saisir les données d’après leur nature et à
déterminer les résultats globaux en donnant la situation active et passive de l’entreprise.
- Analyser les résultats et à faire apparaître leurs éléments constitutifs ; elle permet ainsi
de contrôler le rendement et la rentabilité
- Compléter la comptabilité générale en lui donnant des bases d’évaluation de certains
éléments d’actifs (stocks des produits fabriqués)
- Fournir des bases ou établir les prévisions des charges et des produits et en assurer le
contrôle.
La CAGE a donc pour but principal l’analyse des résultats. Cette analyse passe
nécessairement par l’analyse des charges.
Un coût est une somme de charge ou consommation des ressources effectuées pour réaliser un
objet ou une activité. La signification d’un coût est fonction de plusieurs caractéristiques ou
critères.
2- Domaine d’application des coûts
Les coûts peuvent être calculés postérieurement au fait qui les a engendrés. On dit de ce coût
qu’ils sont à postériori, constatés, historique, réel. Les coûts peuvent être aussi calculés
antérieurement aux faits qu’ils les engendreront. Il s’agit là des coûts résultant d’hypothèse
rationnelle et correspondant à des normes d’exploitations. Ces coûts sont dits à priori ou
prévisionnel.
4- Contenu des coûts
Quel que soit son domaine d’application, un coût peut être complet ou partiel en considération
du mode d’attachement de toute ou partie des charges (coût complet et partiel).
5- Hiérarchie des coûts
6- Il existe différents niveaux de calcul de coûts avec une interdépendance entre eux. On
distingue ainsi :
Affectation
Charges
directes
Charges Coûts
Incorporées
Répartition Imputation
Charges
Indirectes Centres d’analyses
Distribution : c’est le stade de la vente des produits finis (par exemple les chaises, les canapés,
et les armoires)
b- Stockages et déstockages
Les matières premières ou les produits finis peuvent être stockés avant de passer d’un atelier à
l’autre. Généralement dans les entreprises fabricants sur commande, le stockage n’est pas
observé.
B- Présentation du schéma technique
La schématisation du processus de production se fait avec les légendes suivantes :
- Etape du cycle de production (approvisionnement, transformation et distribution)
- Stockage et déstockage
- Transformation (ateliers)
Thème : Une entreprise fabrique un seul produit fini PF à partir de deux matières premières
MP1 et MP 2. Le processus de transformation conduit à l’obtention d’un sous-produit SP
vendable après traitement et d’un déchet D, sans valeur, qu’il convient d’épurer avant
évacuation pour éviter la pollution de l’environnement. Quatre ateliers assurent cette
production :
- Atelier A1 : Utilisation de la matière première MP1 pour obtenir le produit
intermédiaire PA livré en contenu (sans stockage) à l’atelier A2
- Atelier A2 : Adjonction de matière première MP2 au produit intermédiaire PI pour
obtenir le produit fini PF ; cette opération donne naissance au sous-produit SP et au
déchet D ;
- Atelier A3 : Traitement du sous-produit SP pour le rendre commercialisable ;
- Atelier A4 : Epuration chimique du déchet D avant évacuation par épandage canalisé,
au fur et à mesure de la production, donc sans stockage.
I- LES PREALABLES
Les charges que la comptabilité analytique incorpore dans des coûts et coût de
revient constituent des charges incorporables. Ces charges sont supportées par l’entreprise
pour la plupart et constatés par la comptabilité générale. Leurs déterminations conduisent
cependant à examiner deux particularités :
1- La première est due à la différence de temps qui peut exister entre le moment où se
fait le calcul des coûts et celui où une charge est constatée par la comptabilité générale.
2- La seconde difficulté tient au fait que l’homme peut laisser de côté pour le calcul
des coûts des charges qui ont un caractère anormal ou exceptionnel.
La période de calcul de coût est généralement plus courte que l’exercice : période
trimestrielle ou souvent mensuelle et même hebdomadaire.
Certaines charges sont quotidiennes ou mensuelle et elles sont connues au moment
de calcul des coûts. Il faut donc calculer la quote-part de la période de calculs des coûts.
D’autres sont trimestrielles ou annuelles. On détermine alors le montant
correspondant à la période de calcul de coûts. Cette répartition est dite méthode de
l’abonnement.
Exemple : une entreprise calcule ses coûts à périodicité mensuelle. Une étude
analytique de son compte d’exploitation permet de retenir les charges suivantes :
Il importe d’incorporer aux différents coûts d’un produit des éléments n’ayant par un
caractère anormal, sans rapport avec l’activité conduisant à la fabrication et à la vente de
produit. Tous les éléments pris en compte correspondent aux facteurs intervenants dans la
fabrication et la vente et cela en assurant une permanence dans le temps et dans l’espace des
critères conduisant aux choix des éléments prisent en compte pour le calcul des coûts.
Ce sont celles comptabilisées dans les comptes de la classe 6 (charges des activités
ordinaires : AO) et dans certains comptes de la classe 8 (les charges hors activités
ordinaires :
HAO qui ne se rapportent de l’activité habituelle de l’entreprise) du plan comptable
OHADA.
Alors que la comptabilité générale préconise la dépréciation selon les critères fiscaux
(Taux fiscaux, durée de vie fiscale…), la comptabilité analytique préconise la charge
d’usage calculée selon les critères économiques.
Exemple 2 : Une machine acquise à 500 000 est destinée à s’amortir linéairement sur une
durée de 4 ans. Calculer sa VNC à la fin de la deuxième année d’utilisation. Au début de la
troisième année de vie de la machine, sa valeur marchande telle qu’estimé par les dirigeants
de l’entreprise s’élève à 300 000 pour une durée d’usage estimer à 2 ans. Calculer la charge
d’usage, la charge d’amortissement et la différence d’incorporation sur amortissements.
Solution :
a- Calcul de la VNC à la fin de la deuxième année. VNC = Vo - ∑A VNC =
500 000 – 500 000 * 2/4 = 250 000 VNC = 250 000
b- Calcul de la charge d’usage (AE) et de la charge d’amortissement (AC)
AE = valeur d’usage/durée d’usage = 300 000/2 = 150 000 AC = Vo * t
% ; t = 100/4 = 25% A = 500 000 * 25% = 125 000 c- Calcul de la différence
d’incorporation sur amortissement et provision (DC) DC = AE – AC = 150
000 – 125 000 = 25 000
Cette différence d’incorporation viendra en augmentation dans le calcul du coût.
b- Différence d’incorporation sur Provision et charges étalée
Aux dotations des provisions de la comptabilité générale se substituent des charges
étalées déterminées selon les critères définis par l’entreprise.
Les Ets « Pandore » qui est une entreprise industrielle présente le bilan suivant au
31/12/2013 (en milliers de francs).
L’amortissement pratiqué sur un bien de valeur d’origine 200.000 a été dégagé au taux de 10
% (conformément à la loi).
Le chef d’entreprise estime qu’il est préférable de calculer l’annuité de l’année 2009
en fonction de la valeur présente de ces biens (valeur économique) soit 250.000 F et en
fonction de sa durée de vie restant soit 8 ans.
Travail à faire : Calculer les charges incorporées dans la comptabilité analytique des
Ets Pandore et les autres charges. Le taux de rémunération des prêts à long terme est de 10
%. Exercice 2 : Charges de la comptabilité générale et de la comptabilité analytique
Dans la comptabilité générale de l’établissement Boukar, on relève les informations
suivantes pour le troisième trimestre de l’année 2014.
- MP 86 000 (6 000) concerne une farine pétrie et non utilisée à cause d’une coupure) ;
- Fourniture non stockable 9 200 ; Transport sur achat 22 000 ; fourniture d’entretient
12 000 ; Prime d’assurance 25 000 ; charges de personnel 42 000 y compris 7 000 lié à un
rappel sur salaire du trimestre précédent. Amortissement (à calculer). Cet établissement
utilise pour sa production un matériel acheté à 800 000 pour une durée de 2 ans. Dons et
libéralité accordé 8 000, charges pour vol de stock (12 000), pour cause d’utilisation d’un
personnel non qualifié (8 000) ; La boulangerie paie un loyer annuel de bâtiment pour 120
000, et mensuellement 5 500 pour location d’un petit matériel introuvable sur le marché.
Impôt et taxe : patente annuelle 30 000 ; pénalité fiscale pour déclaration tardive de la TVA
5 000 ; intérêt des emprunts à calculer. L’établissement a reçu de la SGC un crédit de 500
000 rémunéré au taux d’intérêt annuel de 12%. Le quart de ce crédit n’a pas été destiné
normalement à l’exploitation de l’entreprise ; frais de transport payé pour être récupéré sur
un client 8 500. Il y a lieu de considérer les autres éléments suivants :
- Les capitaux propres depuis le début de l’exercice s’élèvent à 1 600 000 F, on pense
qu’il est raisonnable de les rémunérer à un taux moyen de 12% l’an.
- Le propriétaire de l’établissement travaille à plein temps dans son Ets mais ne perçoit
pourtant pas le salaire. On pense qu’une rémunération annuelle de 180 000 n’est pas
exagérée.
Travail à faire : déterminer pour ce trimestre : Le montant des charges de la compta générale
;
d’étudier les trois grandes étapes qui constituent à proprement parler le mécanisme de la
répartition des charges indirectes.
2- Centre de travail
C’est un centre d’analyse correspondant à une division de l’organigramme de
l’entreprise tels que : bureau, service et magasin.
I- Répartition primaire
NB : il faut bien vérifier à chaque ligne l’exactitude de calcul. En particulier, il faut bien
vérifier que les sommes reparties sont bien égales aux totales des ventilations.
Les totaux primaires vont bien être utilisés dans la deuxième étape de répartition.
Les centres auxiliaires (et parfois centres de structure) font l’objet d’un transfert entre
toutes les sections pour lesquelles ils travaillent. La répartition primaire a consisté en la ventilation
des charges indirectes dans les différents centres d’analyse (auxiliaires et principaux). Pour
connaître les coûts des centres principaux, les coûts des centres auxiliaires doivent être répartis
entre les centres principaux d’où la répartition secondaire.
a- Principe
La répartition secondaire consiste à affecter aux sections principales les prestations fournies par les
sections auxiliaires. Le total de leurs charges fait donc l’objet d’un transfert entre toutes les
sections pour lesquelles ils travaillent.
Le classement des sections dans le tableau de répartition doit être fait de telles sortes que
le déversement dans d’autres sections se fasse de la gauche vers la droite sans retour en arrière.
La répartition secondaire peut se faire à prestation simple ou réciproque.
Dans ce cas, une section auxiliaire (ou un centre de structure) fournis ses prestations à une
section sans rien en recevoir de cettedernière.
Application
Au terme du mois de janvier 2014, le tableau de répartition primaire des charges indirectes
de la SOCAGO se présente comme suit :
- Les frais d’administration se répartissent ainsi : 10% à l’entretien et 30% à chaque section
principale
- L’entretien concerne les seuls centres principaux à raison de 40%, de 50% et de 10%.
Travail A Faire : 1°) Présenter le tableau de répartition secondaire des charges indirectes
2°) Déterminer pour les sections principales les coûts d’unité d’œuvre sachant que : les achats de
matières ont été de 12000 kg durant le mois, il y a eu 2400 heures de main d’œuvres lors de la
fabrication de 10000 produits, il a été vendu 9000 unités de produits finis.
Résolution :
Sections auxiliaires Sections principales
Charges par Montant
nature Administ entretien Approv production Distribut.
Totaux primaires 53000000 14200000 7300000 11200000 11700000 8600000
Exercice de consolidation
A partir des totaux primaires et des indications de répartition ci-dessus, procéder à la
répartition secondaire.
RESOLUTION
Eléments Montant Centre Energie Entretien Approv Atelier Vente
structure
Totaux 29000000 1000000 2500000 8000000 4500000 6000000 7000000
Primaires
Répa rt. Secon. -1000000 100000 200000 400000 300000
Administration -2600000 260000 780000 1040000 520000
Energie -8460000 1692000 2538000 4230000
Entretien
Totaux 29000000 0 0 0 7372000 9578000 12050000
secondaires
Remarque : la section Energie a fourni 10% de son total à l’entretien sans rien en recevoir
en retour : on dit qu’il y a prestation simple.
c- Répartition secondaires avec prestation réciproque
Etude sur exemple : Au mois de Janvier 2012, les travaux relatifs à la répartition secondaire
des charges dans l’entreprise Ibrahim vous sont donnés en annexe.
Travail AFaire :
Totaux prim 12 580 000 3 400 000 200000 2 425 000 1 500000 2 300000
Administrat 10% 10% 20% 30% 30%
Entretien 25% 25% 25% 25%
2 2 4
a- Définition
Le coût de l’unité d’œuvre d’une section est le quotient du total des charges de cette
section par le nombre d’unité d’œuvre de cette section. Le résultat doit être donnée avec une
grande précision (jusqu’à 4 chiffres décimaux). Le taux de frais peut être exprimé en pourcentage.
Montant imputé = coût d’unité d’œuvre * nombre d’unité d’œuvre utilisé pour le produit.
TAF : présenter le tableau de répartition primaire des charges indirectes du tableau ci-dessus.
Totaux 1 258 000 340 000 20 000 242 500 150 000 230 000
primaires
Administrat 10% 10% 20% 30% 30%
Entretien 25% 25% 25% 25%
Energie 2 - 2 4 -
Travail AFaire :
1- Définir les mots et expressions suivants : charge directes, charges indirectes, charges
incorporables, charges supplétives et charges non incorporables
2- Représenter le principe (schéma) de l’organisation basée sur les coûts : cas de l’entreprise
industrielle.
3- Quelle est la différence entre le centre auxiliaire et le centre principal ; le centre de
structure et le centre opérationnel ; l’amortissement d’usage et l’amortis comptable.
4- Donner la formule permettant de calculer les charges incorporables à partir des charges de
la comptabilité générale et la formule permettant de calculer les charges de la comptabilité
générale à partir des charges incorporables (dans un tableau).
5- Pourquoi les charges de la comptabilité générale ne sont pas toujours égales aux charges
de la comptabilité analytique.
Exercice 4 : Cas pratique
Présenter le tableau de répartition primaire et secondaire des charges indirectes ci-après :
Exercice 5 : Les résultats de la répartition primaire des charges indirectes sont donnés dans le
tableau suivant :
3- Différents stocks
a- Les produits achetés
Ils comprennent : les marchandises, les matières premières, les matières et
fournitures consommables, les emballages commerciaux.
b- Les produits fabriqués
On peut faire l’inventaire permanent de produit finis, des produits intermédiaires ou
semi finis et les produits résiduels ‘déchet et rebus).
Plusieurs méthodes peuvent être employées pour évaluer les sorties selon deux types
d’inventaires (permanant et intermittent)
Leçon 7 : Evaluation des sorties de stock par la méthode du coût moyen pondéré
Les sorties sont évaluées au coût moyen unitaire pondéré, les entrées de la période
avec reprise de stock initial. La formule est la suivante :
∑Des entrées de la période (en valeur) + stocks initial (en valeur)
CMUP =
∑Des entrées de la période (en quantités) + stocks initial (en quantité)
Ce calcul est fait pour une période souvent le mois. En cours du mois, on enregistre les
entrées en quantité et en valeur et les sorties en quantité seulement. Enfin du mois, on
calcule le CMUP pour valoriser les sorties et obtenir le solde par différence.
Cette méthode permet le nivellement de prix en cas de fluctuation des cours. Cependant,
elle nécessite d’attendre la fin de la période pour évaluer les sorties et donc pour calculer les
coûts et le coût de revient.
- Coût moyen unitaire pondéré des entrées de la période
Ici ne sont prises en compte dans le calcul du CMUP que les seuls achats effectués
de la période de référence. La formule est donc la suivante :
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2
SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 20 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Un lot est constitué par des éléments stockés ayant le même coût d’achat et de production.
Cette méthode consiste à retenir comme coût de sortie, les coûts exacts d’entrées pris dans
un ordre déterminé. Deux possibilités s’offres :
La méthode de première entrée première sortie (PEPS) ou FIFO ;
Le procédé de dernière entrée première sortie(DEPS) ou (LIFO).
Avec cette méthode, on fait sortir dans le calcul les lots les plus anciens jusqu’à complète
consommation et on comptabilise les sorties au coût d’achat de ces lots. Enfin de période, le
stock en magasin est valorisé aux entrées les plus récentes.
Il permet d’évaluer le SF au prix le plus récent, ce qui fait qu’il y ait une certaine similitude
entre le stock final et son prix qui correspond à celui qui à cour sur le marché à la date de
l’inventaire.
Cependant, l’inconvénient est que le stock final est évalué au coût les plus anciens.
A l’inverse du procédé FIFO, on fait d’abord sortir dans les calculs les lots les plus récents.
Enfin de période, le stock en magasin correspond au prix des produits les plus anciens. Il
permet de suivre les variations des prix. Son défaut réside dans le fait qu’il incorpore dans le
coût actuel le prix d’achat de matière avec retard.
Exercice :
Une entreprise vend un produit fabriqué dans un atelier à partir d’une matière première. En
mars, les entrées et les sorties de produits ont été les suivantes :
A - Principe
Cette méthode consiste à calculer :
Le coefficient de rotation de stock ;
En déduire la durée moyenne de stockage dans la période.
B - Coefficient de rotation de stock
Soit Q la quantité sortie, SF le stock final en quantité et K le coefficient de
rotation.
∑ Des sorties en quantités (Q)
K=
Stock final en quantités (SF)
C - Durée moyenne de stockage dans la période
M = 30/K ; M = 12/K
Cette durée permet de déterminer parmi les entrées de la période celles qui ont des
fortes chances de se retrouver dans le stock final. Le CMP de la période de stockage n’est
autre chose que le CMP des entrées dont les éléments peuvent faire partie eu SF.
N.B : Les matières et fournitures sorties des stocks sont évaluées selon l’une des méthodes de
valorisations des stocks
Thème : Pour le calcul des coûts du mois de décembre 2010, on vous fournit les
informations :
1- Stocks: initial 4 000 kg à 2 000 Frs; Final: 3 000 kg
2- Achat : 2 100 kg à 2 100 Frs
3- Production : elle a nécessité la consommation de 3 100 kg de matière première
4- Méthode : CMUP après chaque entrée
INTRODUCTION
type de produit puis un coût unitaire du coût global par le nombre d’unité.
Il comprend les charges directes ou indirectes nécessités par la fabrication elle-même et les
stades antérieurs à cette fabrication.
Il s’agit de la main d’œuvre qui peut être affecté au coût d’un produit ou d’une commande
parce que le travail correspondant concerne directement ce produit ou cette commande. Des bons
de travail permettent de repartir ses charges en y inscrivant des produits ou des commandes
bénéficiaires des travaux.
Le coût de la main d’œuvre directe comprend :
Le salaire brut, les charges sociales obligatoires ou facultatives supporté par l’entreprise en
plus de salaire.
III- APPLICATION
Au cours du mois de Janvier 2012, on relève dans la comptabilité de la maison JBM, les
informations suivantes concernant la production de la commande AV 3.
Matière première
• MPK1 100 Kg à 50 F l’unité ;
•
MPK2 50 Kg à 80 F l’un.
Matière consommable (emballage perdu) 30 000 F.
HMOD 50 heures à 1 200 F l’unité
Charges indirectes
• Atelier 1 : 10 heures à 1 200 F l’unité
• Atelier 2 : 30 heures de MOD à 100 F l’heure.
Travail AFaire : présenter la fiche de coût de production de la commande AV 3.
Résolution :
Fiche de coût de production de la commande AV 3
Eléments Quantités Prix unitaires Montants
CHARGES DIRECTES
Matières premières
100 50 5 000
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2
SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 25 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
•MPK1 50 80 4 000
•MPK2 - 30 000
Matières consommables 50 1 200 60 000
HMOD
CHARGES INDIRECTES 10 500 5 000
Atelier 1 30 100 3 000
Atelier 2
Montant de la production de la commande AV 3 107 000
I- GENERALITE
On appelle encours de production ou produit encours, les produits intermédiaires ou finis
qui à la fin de période de calcul (encours final) ou en début de cette période (encours initial) ne sont
pas achevés.
II- EVALUATION
L’estimation des encours donnent souvent lieu à des approximations. On doit partager les
charges de productions entre les produits finis ou terminés et ceux encours en fonction des
données techniques (temps de fabrication, quantité de matières premières).
Exemple : pendant le mois de novembre 2011, la société DANE a fabriqué 500 unités d’un produit
MPK dont 50 ne sont achevés. Cette production à absorbé les charges suivantes :
Matières premières 150 000F ; MOD 120 000 F ; charges indirectes 80 000 F.
Travail AFaire : Déterminer pour chaque élément de coût la valeur de la production terminée et
l’encours final sachant que le montant de la production réelle se détermine de la manière suivante :
Résolution :
1- Formulation
Coût de production = Encours de charges de la Encours de la
De la période début + période - période
2- Exemple
Au cours du mois de Mars, la société DANE et Fils a réalisé une commande de 400 unités de
produit MPK. Cette dernière a nécessité les éléments suivants :
MP 100 000 ; MOD 200 000 ; Frais direct de maintenance des machines 150 000F.
De l’analyse des charges indirectes, il ressort que le mois de Mars a consommé 1000 unités
d’œuvres de la section 1 à 400 F l’unité et 700 unités de la section 2 à 1000 unités.
Il existait en début de période une production évaluée à 200 000 F. Enfin de période, on
constate que la production non terminée a absorbé les éléments suivants : MP 80 000 F, MOD 80
000 FCFA, charge indirecte 50 000 FCFA.
Résolution :
MOD 80 000
CI 50 000
Montant de la production 1 540 000
I- PRODUITS RESIDUELS
Ils comprennent :
Les déchets : ce sont des résidus de fabrication constituée souvent par des éléments des matières
premières ou encore par des impuretés dégagées de la fabrication ;
Les rebuts : ce sont des produits finis impropres à l’usage prévu. Ce sont des objets
défectueux ou n’obéissant pas aux normes de la fabrication. Ces produits résiduels peuvent avoir
une valeur commerciale ou non.
1- Les produits résiduels non utilisables
Dans ce cas, les déchets et rebuts n’ont pas des valeurs marchandes. Il est inutile d’en
déterminer les coûts ou d’en tenir un compte d’inventaire permanent de stock. Leur évaluation
peut entrainer des frais. Ces charges sont incorporées au coût des produits finis.
Ils sontvalorisés soit au prix du marché soit à un prix forfaitaire. Leur valeur ainsi
déterminée est soustraite du coût du produit finis dont il provient, ajouté au coût de production de
produit finis dans la fabrication duquel sont utilisés ces déchets et rebuts. On utilise les comptes de
stocks de déchet et de rebut.
II- SOUS-PRODUIT
1- Définition
On entend par sous-produit un produit secondaire obtenu au cours de la fabrication du
2- Evaluation
Solution
Produit et sous-produit sont obtenus simultanément au cours d’une fabrication. Le partage du coût
de fabrication peut se faire selon plusieurs méthodes.
Exemple : une fabrication donne 3 produits pour lesquelles les charges totales s’élèvent à 720 000.
La production se détaille comme suit :
Solution
A 20 000 * 12,5 = 250 000 250 000 * 0,6 = 150 000 K= 720 000/1 200
B 15 000 * 10 = 150 000 150 000 * 0,6 = 90 000 000 = 0,6
C 40 000 * 20 = 800 000 800 000 * 0,6 = 480 000
1 200 000
Les marchandises et les produits finis devant être vendus, il y a lieu de calculer leur coût de revient
et leur résultat analytique.
I- DEFINITION
Le coût de revient d’objet ou de prestation de service, d’un groupe de produit représente tout ce
qu’a couté cet objet ou cette prestation de service arrivé au stade de la livraison au client. Il se
calcule au stade final et ne concerne que les produits (marchandises ou produits fabriqués vendus.
a- Définition
Les coûts hors production sont des coûts qui, départ leurs caractéristique ne peuvent être imputé
b- Composantes
Les coûts hors productions représentent non seulement l’ensemble des charges engagées pour la
commercialisation (distribution) du produit, mais aussi la quote-part des coûts de structures. Ils
comprennent :
Les coûts de distribution : il s’agit de l’ensemble des charges engagées par l’entreprise pour
permettre l’arrivée des produits chez les clients. Une analyse de ces charges par stade de
production permet d’obtenir les divisions suivantes :
Les charges de distribution peuvent être directes (emballages perdus de distribution, autres
charges spécifiques de vente du produit), indirectes provenant des centres d’analyse (étude de
marché, promotion…).
Thème : Pour le mois de novembre 2010, l’entreprise PIT qui fabrique un produit P, vous
fournit les informations suivantes :
1- Stocks au 1/11 : produit P : 650 unités à 4 770 Frs
2- Production :
5/11 : 5 000 unités de produit P pour 22 900 000 Frs.
15/11 : 7 500 unités de produit P pour 36 000 000 Frs
3- Vente du mois :
10/11 : 4 650 unités de produit P
24/11 : 2 110 unités de produit P
4- Méthode d’inventaire : PEPS
5- Charges :
- Directes de distribution : 680 000 Frs
- Indirectes de distribution : 25 Frs par unité vendue
Travail à faire : Calculer le coût de revient des produits P vendus.
La méthode des coûts à base d'activités est une méthode de calcul des coûts complets centrée
sur le calcul des coûts des activités de l'entreprise. Elle propose un nouveau mode de
répartition des charges indirectes.
Les entreprises se servent principalement de cette méthode pour suivre leurs coûts indirects.
Dans la plupart des entreprises ces charges indirectes sont à présent plus élevées que les
charges directes et que ce phénomène s'amplifie, d'où l'intérêt porté à leur analyse et à leur
mode de répartition.
Dans la société AFRILUX SA, pour une période donnée, le total du centre distribution s’élève
à 70 000 F. Il est imputé aux deux produits finis A et B au prorata des coûts de production
des ventes égaux respectivement à 800 000 F et à 600 000 F. On a donc :
Unités de mesure
Activités Montant Nature Volume
On obtient alors :
- coût d’1H de contrôle : 50 000/200 = 250
- coût d’un lot expédié : 20 000/50 =400
donc :
- charges imputées à A :
• contrôle : 80 x 250 = 20 000
• expédition : 20 X 400 = 8000
Soit un total de 28 000 au lieu de 40 000 avec le système des coûts complets
- charges imputées à B :
1- contrôle : 120 X 250 = 30 000
2- Expédition : 30 X 400 = 12 000 soit
un total de 42 000 au lieu de 30 000
Cette dernière imputation se révèle plus pertinente que la première, car on a ici un lien étroit
entre les activités et le coût des produits, grâce à des unités de mesure (des « agents de liaison » :
nombre d’heures de contrôle et nombre de lots expédiés) qui d’une part, sont le facteur explicatif
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2 SOA et
de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 34 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
du coût des activités ; et d’autre part, permettent de passer de façon pertinente du coût des
activités aux coûts des produits. Ces « agents » sont appelés les inducteurs.
La méthode est centrée sur l'activité. L'activité est ce que fait l'entreprise alors que le produit est ce
qu'obtient l'entreprise. Ce déplacement de l'axe d'analyse est fondamental :
o L’étude de ce qu'obtient l'entreprise (ses outputs) centre l'analyse sur le coût des
produits.
o L’étude de ce que fait l'entreprise (ses processus) déplace l'analyse vers l'étude de sa
chaîne de valeur et des facteurs clés de succès de l'entreprise.
Les charges des activités sont incorporées aux coûts des produits grâce à une unité de mesure, sorte
d'unité d'œuvre, appelée inducteur d'activité. Chaque activité a son inducteur qui permet de
transférer le coût de cette activité aux coûts des produits.
Elles sont réalisées au niveau des divisions de l’entreprise : par fonction, par ateliers, par centre
d’analyse, par centre de profit…
Exemple : dans l’entreprise Dolci, les charges indirectes ont été répertoriées comme suit pour le mois
de février :
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2 SOA et
de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 35 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Elle suppose le repérage préalable des activités, ni trop détaillé (une activité n’est pas une tâche) ni
trop succinct (risque de manque d’homogénéité).
Puis l’affectation est réalisée :
- Sans calcul préalable s’il existe une corrélation forte entre le montant des charges et le niveau
de l’activité
- Grâce à des clefs de répartition dans le cas contraire.
Reprenons le cas Dolci : Madame Nina, responsable de la gestion, a affecté les charges indirectes aux
activités de la façon suivante :
Services Activités
Nature Montant des charges
indirectes
Lancement des
Production fabrications 324 000
360 000 F Maintenance 36 000
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2 SOA et
de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 36 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Ces inducteurs servent à transférer le coût des activités aux coûts des produits. Ils doivent mesurer
ce que fait l’activité et comment les objets de coûts consomment l’activité. Ces inducteurs peuvent
être liés aux lots, aux références gérées, aux modèles produits, à une capacité de production, à un
facteur de production… Si un inducteur ne peut être trouvé on revient généralement à un taux de
frais comme le chiffre d’affaires ou le coût de production.
- la référence (au sens de la référence gérée) est souvent utilisée pour les activités étude de
marché, réception des commandes, gestion des stocks…
- le lot est souvent associé aux activités gestion de la production, livraison des produits…
- le modèle est souvent lié aux activités de conception des produit, recherche et
développement…
- la commande est souvent utilisée par les activités facturation, livraison, suivi des clients…
- le chiffre d’affaires (qui n’est pas vraiment un inducteur mais plutôt un taux de frais) est
surtout utilisé par l’activité administration générale
Activités Inducteurs
Etude des marchés Références
Réception Quantités achetées
Gestion des matières Quantités achetées
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2 SOA et
de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 37 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Comme le montre le tableau ci-dessus, plusieurs activités peuvent avoir le même inducteur.
On regroupe alors les activités par inducteur dans des « centres de regroupement » : dans
chaque centre, il n’y a qu’un seul inducteur commun à toutes les activités
Les charges indirectes qui étaient à l’origine regroupées par activité sont alors regroupées par
inducteur.
Inducteurs
Références Quantités Lots Modèles Chiffre
achetées d’affaires HT
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2 SOA et
de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 38 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Inducteur
s Nombre de Quantités Nombre de Nombre de Chiffre
d’affaires
Activités références achetés lots modèles HT
Réception 24 000
Gestion des matières 96 000
Maintenance 36 000
Contrôle qualité 120 000
Expédition 60 000
Publicité 30 000
Recherche 10 000
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2 SOA et
de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 39 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Les inducteurs jouent ici le même rôle que les unités d’œuvre dans la méthode du coût
complet. Si on prend un exemple à partir des chiffres ci-dessus :
Exemple :
Produit 1 Produit 2
Charges directes
• Matières à 30 F le kg 300 kg 200 kg
• M.O. à 15 F l’heure 20h 30 h
• Autres 5760 F 8040 F
Charges indirectes
• Nombre de références 40 30
• Quantités achetées 3000 2000
• Nombre de lots 3 7
• Nombre de modèles 2 2
• Chiffre d’affaires HT 90 000 102 000
Produit 1 Produit 2
Charges directes
• Matières 300 X 30 = 9000 200 X 30 = 6000
• Main d’œuvre 20 X 15 = 300 30 X 15 = 450
• Autres 5760 8040
Total : 15060 Total : 14490
Charges indirectes
• Gestion des références 40 X 708 = 2 8320 30 X 708 = 21 240
• Gestion des quantités 3000 X 6= 18 000 2000 X 6 = 12 000
• Gestion des lots 3 X 2 400 = 7 200 7 X 2400 = 16 800
• Gestion des modèles 2 X 4 000 = 8 000 2 X 4000 = 8 000
• Gestion du CA 90 000 X 0,02 = 1 800 102 000 X 0,02 = 2 040
Total 63 320 Total : 60 080
Résumons :
Produit 1 Produit 2
Charges directes 15 060 14 490
Charges indirectes 63 320 60 080
On passe donc directement des consommations de ressources au coût de revient des produits
vendus
I- RESULTAT ANALYTIQUE
Des produits externes tels que : ventes des marchandises, des produits finis, de
service, des produits accessoires et autres produits.
Du coût de revient des produits ou marchandises vendus.
Certains produits d’exploitation peuvent ne pas être pris en compte pour le calcul du résultat
analytique. Ce sont des produits non incorporés. La formule du résultat est dont :
3- Les orientations
4- Application
Une entreprise fabrique et vend deux produits A et B et des déchets. Pour le mois de Janvier, elle a
réalisé les ventes suivantes :
Les coûts de revient correspondants sont respectivement de 90 100 000 ; 108 310 000 ; 13 100 000 F.
présenter le tableau de calcul du résultat analytique.
Le résultat analytique global est de 16 390 000 F. Le résultat analytique global ainsi calculé
doit être rapproché au résultat de la comptabilité générale obtenu au titre de la même période. Très
souvent, ils sont différents d’où la nécessité de concordance.
1- Nécessité
De façon générale, l’égalité entre le résultat de la comptabilité générale et le résultat de la
comptabilité analytique ne pas atteint de prime à bord car il existe toujours des divergences.
2- Condition de l’égalité
Des différences d’inventaires entre les existent réels en stocks et les soldes des comptes
d’inventaires permanents issu des comptes d’inventaires permanent).
+ Eléments supplétifs
L’entreprise Alpha fabrique des produits qu’elle vend en ville et en compagne. Pour le mois de
Novembre 2013, on relève les éléments suivants de la comptabilité :
CHARGES PRODUITS
- Les frais de certaines sections ont été imputés pour 529 200 alors que le total des charges de
ces sections est de 529 800
- Les comptes d’inventaires permanent des produits finis et produits semi-finis indiquent les
soldes de 73 200 et 105 200 alors que les stocks réels correspondant sont de 72 300 et 153 500.
- La différence stock final réel moins stock final du compte d’inventaire est de 14 100 au niveau
des déchets et rebuts.
Travail A Faire : retrouver le résultat net à travers un tableau de concordance.
Solution Tableau
de concordance
Eléments Ajustements
En - En +
Résultat analytique 1 510 400
Charges non incorporables 366 900
- Transport 25 000
- Autres charges 3 700
- Impôt 2 600
- Charges de personnel 335 600
Charges supplétives 25 000
Frais résiduels de section
Différence d’inventaire 600
- Sur produits finis
- Sur produits semi-fini 900 48 300
- Sur déchets et rebuts 14 100
Produits non incorporés 285 900
188 370
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2
SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 46 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
285 900 = 28 200 + 700 ; Résultat net = R.C.G = 1 883 700 – 368 400 = 1 515 300
Important
- On ne doit pas : oublier un élément de différence ; se tromper de sens lors de la prise en
compte de différence ;
- On peut partir du résultat de la comptabilité générale pour retrouver le résultat analytique.
2- L’entreprise DANE conditionne de la farine de manioc à l’aide des sacs en plastique qu’elle
achète régulièrement auprès de la CDC. Une étude des différents mouvements réalisés au niveau de
magasin de stockage sont les suivants :
1er Janvier 2014, stock initial, 1 000 sacs à 2 850 F l’un ;
05 Janvier 2014, bon de réception n* 18, 400 sacs à 2950 F l’un ;
10 Janvier 2014, bon de sortie 300 sacs ;
15 Janvier 2014, bon de sortie 600 sacs ;
18 Janvier 2014, bon d’entrée n* 19, 700 sacs à 3 000 F le sac ; 25 Janvier 2014, bon de
sortie 500 sacs ; 30 Janvier 2014, bon de sortie 100 sacs.
T.A.F : Calculer le CMP de stockage et valoriser le SF au 31/01/2014, CMUPACE, FIFO.
L’entreprise PATO fabrique des micro-ordinateurs. Parmi la gamme de ses productions figure
le modèle J. D. 25. 05. 44 composé d’une unité centrale de 640 k octets, d’un clavier, d’un moniteur
vidéo couleur et de deux unités de disques souples de 5 ¼ pouces le tout monté dans une coque.
Les claviers, les moniteurs et les unités de disques sont fabriqués par une filiale qui livre au
jour le jour selon les besoins. Il n’existe donc aucun stock concernant ces trois éléments. Les coques
sont achetées à un sous-traitant.
La réalisation d’un micro-ordinateur comprend donc, uniquement, les deux étapes suivantes :
Stock au 31 / 10 / 2014
Composants électroniques : 61.295 F ; Eléments de câblage : 19.162 F
Approvisionnements du mois
Composants électroniques : 487.900 F ; Eléments de câblage : 188.250 F
Travail à faire :
3-1 Compléter le tableau de répartition des charges indirectes du mois d’Octobre 3-2
Déterminer :
• Le coût d’achat et comptes de stock, Le coût de production et comptes de stock Le coût hors
production ; Le coût de revient et résultat analytique NB : il est précisé que :
• On utilise la méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP)
• Aucune différence d’inventaire n’a été enregistrée
• Les coûts d’unités d’œuvre et les taux de frais sont éventuellement arrondis au demifranc le
plus voisin, les montants arrondis étant utilisés dans les calculs ultérieurs.
L’entreprise Obama fabrique deux produits P et Q à partir des matières premières M1, M2, et
M3 dans trois ateliers A1, A2 et A3.
Le produit P reçoit dans l’atelier A1, la matière M1 puis passe dans l’atelier A3 où après
adjonction de la matière M3 il est terminé avant d’être stocké.
Le produit Q reçoit dans l’atelier A2, la matière M2 puis passe dans l’atelier A3 où après
adjonction de la matière M3 il est terminé avant d’être stocké.
Les charges indirectes engagées sont reparties dans les centres d’analyse suivants :
Travail à faire :
1- Compléter le tableau de répartition.
2- Calculer le coût d’achat des matières M1, M2, et M3. 3- Calculer le coût de
production des produits P et Q.
4- Calculer le coût de revient ainsi que le résultat analytique sur chaque produit.
Nota : les sorties sont évaluées selon la méthode PEPS.
DOSSIER 4 : Calculs des coûts et coût de revient, le résultat
Atelier 1 : 1 280 heures à 16000 F/heure et Atelier 2 : 400 heures à 14 000 F /heure
3. Consommations
3) Calculer le résultat analytique NB : le CMUPACE est utilisé pour la valorisation des stocks.
1- Achat de la période :
Matières M 1 tonne au prix de 1 000f le Kg et Matières N 800 Kg au prix de 600f le KG
2- Stocks initiaux
- Matières M 200Kg à 1 400f le Kg et Matières N 250 Kg pour 200 000
- Produit P 260 unités à 8 600f l’unité
3- Production de la période : 240 unités de P
Cette production a nécessité :
4- Méthodes de sortie des stocks : Mat M (CMUP) ; Mat N (FIFO) ; Produit P (CMUP)
Travail à faire :
1- Calculer le coût de revient et le résultat analytique.
3- Achever le tableau de répartition après avoir calculé le total des sections Entretien et
Administration
4- 3- Calculer le coût d’achat des matières M et N (rappeler la formule)
5- 4- Présenter le compte de stock des matières M et N
6- 5- Calculer le coût de production du produit P de la période
7- 6- Présenter le compte stock du produit P
7- Calculer le coût de revient et le résultat analytique.
DOSSIER 7 : Calculs des coûts et coût de revient, le résultat
L’entreprise PATO fabrique des micro-ordinateurs. Parmi la gamme de ses productions figure
le modèle J. D. 25. 05. 44 composé d’une unité centrale de 640 k octets, d’un clavier, d’un moniteur
vidéo couleur et de deux unités de disques souples de 5 ¼ pouces le tout monté dans une coque.
Les claviers, les moniteurs et les unités de disques sont fabriqués par une filiale qui livre au
jour le jour selon les besoins. Il n’existe donc aucun stock concernant ces trois éléments. Les coques
sont achetées à un sous-traitant.
La réalisation d’un micro-ordinateur comprend donc, uniquement, les deux étapes suivantes :
• Atelier fabrication : fabrication de l’unité centrale (à partir des composants électriques) et
câblage (à partir d’éléments de câblage) ;
• Atelier montage : montage, dans la coque, de l’unité centrale, du clavier, du moniteur et de
deux unités de disques.
Les éléments ci-dessous sont relatifs à l’activité du mois d’Octobre 2014 :
Stock au 1er Octobre 2014
Composants électroniques : 82.000 F ; Eléments de câblage : 16.500 F
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2
SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 52 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Stock au 31 / 10 / 2014
Composants électroniques : 61.295 F ; Eléments de câblage : 19.162 F
Approvisionnements du mois
Composants électroniques : 487.900 F ; Eléments de câblage : 188.250 F
L’entreprise Obama fabrique deux produits P et Q à partir des matières premières M1, M2, et
M3 dans trois ateliers A1, A2 et A3.
Le produit P reçoit dans l’atelier A1, la matière M1 puis passe dans l’atelier A3 où après
adjonction de la matière M3 il est terminé avant d’être stocké.
Le produit Q reçoit dans l’atelier A2, la matière M2 puis passe dans l’atelier A3 où après
adjonction de la matière M3 il est terminé avant d’être stocké.
Les produits intermédiaires passent directement à l’atelier A3 sans stockage. Au 1 er
novembre l’état des stocks est le suivant :
Les charges indirectes engagées sont reparties dans les centres d’analyse suivants :
Les charges directes affectables aux coûts des produits sont les suivants : MOD :-
Atelier A1 500 h à 8.000 F l’heure ; -Atelier A2 600 h à 7.000 F l’heure
- Atelier A3 600 h à 700 F l’heure (dont 400 h pour le produit P et 200 h pour Q)
- Commissions aux représentants 5 % du chiffre d’affaires. Frais de transport sur achat :
- Matière M1 : 2.000.000 F ; Matière M2 : 364.000 F ; Matière M3 : 390.000 F
L’atelier A3 a fourni 450 h de travail machine dont 300 h pour le produit P et 150 h pour le
produit Q.
On a vendu au cours du mois de novembre 12.500 produits P à 3.640 Fl l’unité et 22.000 unités
de Q à 2.000 F l’unité. Travail à faire :
2- Calculer le coût d’achat des matières M1, M2, et M3. 3- Calculer le coût de
production des produits P et Q.
4- Calculer le coût de revient ainsi que le résultat analytique sur chaque produit.
C’est la constatation comptable de la perte subit par les immobilisations qui se déprécient
progressivement avec le temps, l’usage ou en raison de changement de technique.
Cette définition nous permet de révéler que :
Les amortissements ne concernent par toutes les immobilisations.
Les critères retenus pour le calcul et la constatation de l’amortissement et l’écoulement
du temps et non le degré d’utilisation.
2- Les conditions pour qu’une immobilisation soit amortissable
Pour qu’une immobilisation soit amortissable, il faut remplir les conditions suivantes :
Durée d’amortissement (n) : c’est le nombre d’année pendant lequel l’immobilisation doit
être amortir. Elle correspond souvent à la durée d’utilisation ou de vie probable du bien.
Leçon 17 : Plan d’amortissement (mode linéaire) d’une immobilisation acquise en début
d’exercice
I- Principe
Le système de l’amortissement constant ou linéaire est celui retenu par l’administration fiscale.
L’annuité d’amortissement est calculée par application d’un taux constant sur la valeur d’origine
de l’immobilisation. L’annuité d’amortissement est constante a partir du principe énonce. On
peut déduire les éléments suivants :
L’annuité (a) est une constante.
La valeur d’origine (vo) est toujours la même.
Le cumul des amortissements (EA) va de manière croissante.
La valeur nette comptable (VNC) va de manière décroissante.
Le nombre de ligne du tableau est égal à la durée d’utilisation de l’immobilisation
C’est un tableau qui récapitule les amortissements pratiqués sur une immobilisation
pendant sa durée d’utilisation depuis sa date de mise en service. Ce tableau se présente ainsi :
Désignation de l’immobilisation Date d’acquisition
N° d’identification Date de mise en service
Durée d’utilisation Taux d’amortissement
Exercice
Périodes Vo Amortissement ∑A VNC Observations
II- Application
La société BELL achète le 20 janvier 2020 un matériel de transport a 12 000 000F amortissable
au taux de 20%. TAF :
1-Calculer la durée de vie et l’annuité
2-Présenter le tableau d’amortissement de cette immobilisation
3-Présenter l’extrait du bilan au 31-12-N+2.
SOLUTION
100 100
1-n = = = 5 ans
n 20
1
Annuité (a) = 12 000 000 x 20 x = 2400 000
100
2-Présenter le tableau d’amortissement.
Leçon 18 : Plan d’amortissement (mode linéaire) d’une immobilisation acquise en cours
d’exercice
I- Principe
La société NKILI a acquis le 10 avril 2019 un matériel technique a 10 000 000F amortissable sur
5 ans.
1-Calculer le taux d’amortissement.
2-Calculer l’annuité constante.
3-Présenter le tableau d’amortissement.
SOLUTION
100
Calcul du taux : = 20%
5
Calcul de la première annuité : décompte : du 01/04/19 ……. 31/12/19 = 9 mois
9
Annuité = 10000000 x 20 x = 1 500 000F
1200
1
Annuité constante = 10000000 x 20 x = 2 000 000F
100
01/04..31/12/19 10 000 000 1500 000 1 500 000 8 500 000 20%
2001 10 000 000 2 000 000 3 500 000 6 500 000 20%
2002 10 000 000 2 000 000 5 500 000 4 500 000 20%
2003 10 000 000 2 000 000 7 500 000 2 500 000 20%
2004 10 000 000 2 000 000 9 500 000 500 000 20%
01/01..31/03/23 10 000 000 2 000 000 10 000 000 0 20%
REMARQUE :
Le décomptes des amortissements se fait en mois et non en jours, alors tout mois entame est tenu
pour consommer.
Les amortissements se calculent a partir de la date de mise en service et non la date d’acquisition.
Pour une immobilisation acquise en cours d’exercice, la première annuité se calcul au prorata
temporis.
Leçon 19 : Plan d’amortissement (mode dégressif à taux décroissant) d’une immobilisation
acquise en début d’exercice ou méthode SOFTY (Sum Of The Year’s digits)
A-Principes
Il s’agit d’une immobilisation mise en service uniquement au mois de janvier quelqu’un soit le
jour.
Exemple : Une voiture de livraison acquise à 6 000 000 le 5/1/2014 pour une durée de 5 ans.
Présenter le tableau d’amortissement dégressif a taux décroissant.
Taux 5 4 3 2 1 15
5+4+3+2+1=15
Tableau d’amortissement
2014 6 000 000 5/15 2 000 000 2 000 000 4 000 000
2015 6 000 000 4/15 1 600 000 3 600 000 2 400 000
2016 6 000 000 3/15 1 200 000 4 800 000 1 200 000
2017 6 000 000 2/15 800 000 5 600 000 400 000
Leçon 20 : Plan d’amortissement (mode dégressif à taux décroissant) d’une immobilisation
acquise en cours d’exercice
A-Principes
Une immobilisation acquise à 42 000 000F et mis en service le 01/04/2018 par l’entité
PQDGCAM est amortie sur 6 ans selon le mode d’amortissement dégressif à taux
décroissant.
Travail à faire :
Présenter le plan d’amortissement de cette immobilisation ;
SOLUTION
On peut donc établir le tableau suivant pour déterminer les taux d’amortissement
dégressif à taux décroissant de cette immobilisation.
I- Principe
L’amortissement dégressif s’obtient en appliquant le taux dégressif sur la valeur nette
comptable des immobilisations en début d’exercice.
Le taux dégressif est obtenu par application d’un coefficient sur le taux constant. Ce
coefficient est fonction de la durée de l’immobilisation. Les principaux coefficients sont :
1,5 si la durée est de 3 ou 4 ans
2 si la durée est de 5 ou 6 ans
2,5 si la durée est supérieure à 6 ans.
Avec ce tableau, on peut à partir d’une annuité d’amortissement quelconque déterminer toutes
les autres annuités lorsque le taux d’amortissement est connu
1ere annuite = a1
2eme annuite = a2 = a1 (1-t)
3eme annuite = a3= a1 (1-t)2 = a2 (1-t)
4eme annuite = a4 = a1 (1-t)3 = a3 (1-t)
n eme annuite = an = a n-1 (1-t) = a1 (1-t)n-1
1ere annee = VNC1 = VO (1-t)
2 eme annee = VNC2 = VO (1-t)2
3 eme annee = VNC3 = VO (1-t)3
N eme annee= VNCn = VO (1-t)n
Nous constatons que tous les amortissements et les VNC constituent une progression
géométrique de raison (1-t).
1- Tableau d’amortissement
a) Immobilisation acquise en début d’exercice
Remarque : Dans un tableau d’amortissement dégressif, lorsque le taux constant calculé sur le
nombre d’année restant devient supérieur au taux dégressif, on doit appliquer l’amortissement
constant.
b- immobilisation acquise en cours d’exercice
Ici, seule la première annuité est calculée prorata-temporis. De plus, le nombre de ligne
de tableau d’amortissement est égal à la durée de l’immobilisation.
Exemple : En reprenant l’exercice ci-dessus, considérer que ce véhicule a été acheté le
15/04/2010 et présenter son tableau d’amortissement.
Résolution : tableau d’amortissement
Périodes Valeur Taux Annuités ∑Amort Valeur fin
début Constant dégressif
2010 5 000 000 20% 40% 1 500 000 1 500 000 3 500 000
2011 3 500 000 25% 40% 1 400 000 2 900 000 2 000 000
2012 2 100 000 33,33% 40% 840 000 3 740 000 1 260 000
2013 1 260 000 50% 40% 630 000 4 370 000 630 000
2014 630 000 100% 40% 630 000 5 000 000 0
NB :
Lorsque des données (informations) sont prélevées de la balance avant inventaire, le
décompte relatif aux calculs des amortissements s’arrête à la fin de l’exercice précédent.
Lorsque les données sont extraites de la balance après inventaire, le décompte de la durée
relatif au calcul des amortissements s’arrête à la fin de l’exercice d’inventaire.
Leçon 22 : Plan d’amortissement selon le mode des unités de production ou mode des
unités d’œuvre
A-Principe
Remarque : Pour le calcul des annuités d’amortissement, on n’applique pas le prorata temporis
car les annuités se calculent en fonction des unités d’œuvre consommes et non en fonction du
temps.
Exemple :
Le 1/1/2015, l’entreprise FOTSO WILLIAM a acquis une machine –outil dont le cout
d’acquisition est de cout d’achat est de 5500 000. La valeur résiduelle est estime à 500 000 et la
durée d’utilisation de la machine est estimée à 5 ans.
On vous indique que les avantages économiques attendus sur les 5 exercices sont mesurés en
fonction des unités fabriquées soit respectivement :
I- Principe
Le système comptable OHADA impose la pratique de l’amortissement direct pour les
charges immobilisées et l’amortissement indirecte pour les immobilisations incorporelles et
corporelles d’actif. Les comptes utilisés sont :
681 Dotation aux amortissements d’exploitation. Il se subdivise en :
6812 Dotation aux amortissements des immobilisations incorporelles
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles
687 Dotation aux amortissements à caractère financier
852 Dotation aux amortissements hors activités ordinaires
28 Amortissements
II- Schéma d’écriture
Elle enregistre la dotation aux amortissements des primes de remboursement, des obligations
687 Dotation aux amorts. A caractere financière
282. Primes de remboursement des
obligat.
283. Prov. Pr depreciation des titres de
parti.
284. Prov. Pr depreciation autres imob.
Fcier.
Dotation aux amorts a caractere financière
C’est le cas des amortissements dérogatoires (qui ne sont pas fixe par la loi). L’écriture est la
suivante :
852 Dotation aux amorts. A caractere financiere
28…
201…
202… Dotation aux amorts a caractere financiere
Résolution :
31/12/2010
681 Dotation à l’amortissement d’exploit 1 472 000
I- LES PROVISIONS
Les provisions concernent uniquement les comptes de la classe 2 (compte
d’immobilisations) et les provisions financières pour risques et charges à long terme (compte de
la classe1).
A- ANALYSE COMPTABLE
1- Dotation récurrente
Provision pour dépréciation des immobilisations
X X
Provision financière
D 691 dotat prov financ C D 19. Prov fin pr charg et risq C
X X
B- EXEMPLE
Dans le bilan, de l’entreprise DANE, il existe un terrain donc la valeur est estimée à 6000
000. Compte tenue de la conjoncture économique, ce terrain n’a plus qu’une valeur de
5 300 000. Constater la provision de ce terrain.
Résolution : provision = 6 000 000 – 5 300 000 = 700 000
S’il s’agit de dotation à caractère financier, on a l’écriture suivante :
31/12/N
691 Dotation aux provisions d’exploitations 700 000
291 Provision pour dépréciation 700 000
Provision pour dépréciation de terrain
Provision pour dépréciation des tires = Coût ou prix d’achat – valeur réelle
1- Analyse comptable
Titre de placement
31/12/N
6972 Charges provisionnées financière Prov exo
590 Dépréciation des titres Prov exo
Dotation provision de l’exercice
Si ces titres étaient déjà provisionnés, la reprise se fait par l’écriture suivante :
31/12/N
590 Dépréciation des titres Prov ant
7792 Reprise provision financière prov ant
Reprise provision antérieure
Titre de participation
31/12/N
6972 Charges provisionnées financière Prov exo
296 Dépréciation des titres de partici Prov exo
Dotation provision de l’exercice
Si ces titres étaient déjà provisionnés, la reprise se fait par l’écriture suivante :
31/12/N
296 Dépréciation des titres de participation Prov ant
7792 Reprise provision financière prov ant
Reprise provision antérieure
2- Exemple
31/12/2013
6795 Charges provisionnées financière 294 000
I- Analyse comptable
a- L’ajustement des stocks à l’inventaire : (pour solde de stock initial).
D 6031 Variation de sto C D 311 Marchandises/Mat P. C
X X
Pour solde stock initial
INTRODUCTION
Les clients débiteurs et autres sont des actifs fréquemment étudiés pour les raisons
suivantes : insolvabilité, faillite, etc. Certains de ces créanciers de l’entreprise ne peuvent tenir
leur engagement de paiement. Ces créances deviennent alors douteuses ou litigieuses et il
convient d’estimer le montant de la créance en vue de constituer la provision.
I- DEFINITIONS
La provision sur créance est une charge constatée par l’entreprise pour anticiper sur une
défaillance de règlement probable d’un client. On distingue : les créances douteuses, les créances
litigieuses et les créances irrécouvrables.
a- Créances douteuses
Une créance sur un tiers est considérée comme douteuse lorsqu’un événement survenu
au cours de l’année montre de manière certaine qu’on ne recouvrera pas la totalité de la créance.
b- Créances irrécouvrables
NB : Il peut arriver que les créances du client douteux n’aient pas les mêmes droits. En
effet, certains peuvent avoir un privilège sur les autres. Ainsi, on distingue :
- Les créanciers super privilégiés : ce sont les salariés. Dans la mesure du possible, la
totalité de ces créances doivent être réglés avant toutes les autres créances de l’entreprise ;
- Les créanciers privilégiés : il vient juste après les salariés. Il s’agit de l’Etat et des
créanciers qui ont une sûreté réelle (hypothèque sur un immeuble ou un gage sur un meuble). Ils
sont réglés en totalité dans la mesure du possible ;
- Les créanciers chirographaires ; ce sont ceux qui sont réglés après le règlement des
créances super privilégiées et privilégiées. Ce n’est qu’après les deux premières qu’on pense à
cette catégorie de créance.
NB : la détermination de la provision peut se faire à partie de la situation au bilan.
Après avoir calculé les différentes provisions, il faut les comptabiliser ou les enregistrer.
III- COMPTABILISATION
La valeur de créance dont le recouvrement parait délicat s’enregistre au débit du compte
416 créances litigieuses ou douteuses.
Pour les créances irrécouvrables, lorsque la perte probable devient certaine, la provision
doit être annulée et la totalité de la créance non recouvrir est virée au débit du compte 651 : perte
sur créance clients.
A la clôture de l’exercice, il faut procéder à une nouvelle évaluation des éléments du
patrimoine ; ce qui peut entrainer la modification de la provision antérieure.
Il s’agit des provisions destiner à la couverture des risques et pertes nettement précisés
que des événements survenus ou en cours rendent probables avec leur objet bien précis, mais
dont la réalisation est incertaine et à une durée à plus d’un an. Cette provision s’enregistre au
crédit du compte 19 : provision financière. On distingue :
Il s’agit des charges prévisibles qui, compte tenu de leur nature et de leur importance ne
peuvent être supportées par un seul exercice. Ce sont souvent des provisions pour grosse
réparation qu’il faut établir sur plusieurs exercices.
Exemple : en 2013, à la suite d’un glissement de terrain, un des bâtiments de l’entreprise risque
de tomber. Face à cette situation, on devra construire un mur de soutènement dans les années
avenir. Cette construction pourra coûter 8 000 000 F.
Au cours de l’année 2014, les travaux sont effectués et on décide d’étaler les coûts sur 4
ans.
TAF : passer l’écriture nécessaire à la fin de chacune de 4 années.
Résolution : provision = 8 000 000/4 = 2 000 000
31/12/2013
6912 Dotat provision d’expl pr grosse reparat 2 000 000
1971 Provision pour grosse réparation 2 000 000
Provision pour charges
Ces provisions sont destinées à couvrir les risques identifiés et qui ont trait à l’activité
de l’entreprise : il s’agit des :
litiges avec les tiers (clients, fournisseurs, employés) ;
garanties données aux clients ;
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2
SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 78 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
amendes et pénalités ;
les pertes de changes.
Les provisions pour litige sont celles constituées lorsqu’en fin d’exercice l’entreprise
engagée dans un procès risque d’être condamnée au versement de dommage et intérêts ou autres
indemnités. Elle s’enregistre au moment de leur constitution au débit du compte 6911 : dotation
aux provisions d’exploitation pour risques et charges par le crédit du compte 191 : provision
pour litiges. Lorsque le paiement de cette provision devient effectif, on le constate et en fin de
période, on annule la provision par l’écriture D 191 C 7911.
Exemple : suite à une livraison tardive de l’un de nos clients, ce dernier porte plainte et exige des
dommages et intérêts. L’opération se passe au mois de Mars 2013, le jugement n’est pas encore
rendu. Mais on estime que le client aura raison et nous devrons lui payer une somme de 600 000
F. le 10/10/2014, le jugement est rendu et l’entreprise doit verser une somme de 720 000 FHT.
Passer les écritures au 31/12/2013 ainsi que les opérations de 2014.
31-12-2013
6911 Dotation aux provisions pour litige 600 000
191 Provision pour litige 600 000
Dotation provision pour perte envisageable.
10/10/2014
6511 Perte sur créance 720 000
4712 Créditeur divers 720 000
Constatation des dommages à verser
31/12/2011
191 Provision pour litige 600 000
7911 Reprise provision pour litige 600 000
Reprise provision antérieure
Application : Dans les conditions de vente d’une entreprise d’une entreprise, il est
accordé à chaque client qui achète un bien durable une garantie de 3 ans. Le 31/12/2013, on juge
raisonnable de doter une provision pour garantie données aux clients représentant 2% des ventes
du semestre qui est de 6 000 000 FHT. Passer les écritures nécessaires.
Résolution : provision = 6 000 000 * 2 /100 = 120 000
31/12/2013
691 Dotat provision d’expl pr risque et char 120 000
192 Provision pour garantie donnée clt 120 000
Charges de l’exo provision pour garant
NB : Les provisions financières pour risques et charges peuvent être réajustées à la
clôture de l’exercice soit par dotation supplémentaire, soit par reprise des provisions antérieures.
Application
Dans une entreprise, on a constaté que les réparations gratuites d’un an au titre de la
garantie données aux clients représentent une charge d’environ 4% du CA de l’exercice écoulé.
Pour faire face aux éventuelles réparations gratuites, une provision pour risques et charges est
constituée à la fin de chaque année. Les CA des exercices 2011, 2012, 2013, sont respectivement
de 2 500 000, 4 000 000, 3 500 000.
TAF : passer les écritures relatives aux différentes provisions.
Solution
Les provisions pour dépréciation sont portées à l’actif du bilan dans la colonne prévue à
cet effet et viennent en diminution de la valeur des postes qu’elles concernent.
APPLICATION :
On extrait de la balance après inventaire du 31/12/2013 les comptes suivants :
191 Provision pour litiges 150 000 ;
195 Provision pour impôt 50 000
222 Terrain nus 1 500 000 ;
311 Marchandises 600 000
391 Dépréciation de stock de marchandises 90 000
2922 Provision pour terrain nus 200 000 ;
499 Risques provisionnés 30 000
TAF : présenter ces comptes dans le bilan
Résolution
Actif du bilan
Numéros de Actif EXERCICE EXERCICES
comptes BRUT Amort/Provision NET 2012
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2
SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 81 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Passif du bilan
Références PASSIF Exercice 2013 Exercice 2012
DD Provision financière pour risque et charges 200 000
DN Risques provisionnés 30 000
Sortie de l’immobilisation
1- Analyse comptable
Que l’immobilisation soit amortissable ou non, les schémas d’écritures restent les mêmes
avec ceux de l’activité ordinaire à la seule différence que les comptes 414/654/754 sont
remplacés par les comptes 485/812/822 respectivement.
Exemple : Reprenons l’exemple ci-dessous en supposant que ce sont les opérations HAO.
2- Analyse comptable
Constatation prix de cession
Résolution :
Vo = 4 200 000 FHT ; taux 20% ; PC = 2 300 000 FHT ; n = 100/20 = 5 ans
l’amortissement antérieur (AA)
d°
654 Valeurs comptables des cessions d’immob 2 170 000
2845 Amortissement du matériel de transport 2 030 000
245 Matériel de transport 4 200 000
Annulation et sortie du Camion
1- Analyse comptable
Que l’immobilisation soit amortissable ou non, les schémas d’écritures restent les mêmes
avec ceux de l’activité ordinaire à la seule différence que les comptes 414/654/754 sont
remplacés par les comptes 485/812/822 respectivement.
Exemple : Reprenons l’exemple ci-dessous en supposant que ce sont les opérations HAO.
31/12 2009
485 Créances sur cessions d’immobilisations 2 742 750
822 Produits de cessions HAO 2 300 000
443 Etat, TVA facturée 442 750
Constatation prix de cession
31-12-2009
6813 Dotations aux amorts. des immob. Corp. 770 000
2845 Amortissement. Matériel de transport. 770 000
Dotation amortissement complémentaire
d°
812 Valeurs comptables des cessions d’immob 2 170 000
2845 Amortissement du matériel de transport 2 030 000
245 Matériel de transport 4 200 000
Annulation et sortie du Camion
Lorsqu’une immobilisation, ayant fait l’objet d’une déduction de la TVA ne fait plus
partir des actifs de l’entreprise par voie de cession et que cette cession n’est pas soumise à la
TVA pour une raison quelconque avant la période légale de 5 ans (avant la fin de la 4 ème année),
une fraction de la TVA déduite antérieurement est due. Cette fraction est égale au montant de la
déduction diminuée de 1/5 par année ou fraction d’année depuis l’acquisition.
Exemple : le 30/03/09, un véhicule est acheté à 2 385 000 FTTC. Toute la TVA avait été
récupérée. Ce véhicule est cédé le 15/10/2011. TAF : Régulariser la TVA.
Exemple : le 30/06/2012, une entreprise achète une machine de bureau valant 600 000 FHT en
remettant au concessionnaire une ancienne machine acquise à 400 000 et mise en service le
1er /04/2008 et régulièrement amorti au taux constant de 15%. L’ancienne machine est reprise à
sa valeur nette comptable. La différence entre la valeur de reprise et le montant de la nouvelle
immobilisation est réglée par chèque. Enregistrer cette opération d’échange.
Résolution : date d’acquisition ancienne immobilisation : 1er/04/2008 ; date d’échange :
30/06/2012 ; décompte : du 1/04/2008 au 30/06/2012 = 51 mois. ; Vo = 400 000 ; taux = 15%.
AA = 400 000 * 45 * 15/1200 = 225 000 ; AC = 400 000 * 6 * 15/1200 = 30 000F
∑A = AA + AC = 225 000 + 30 000 = 255 000 ; VNC = 400 000 – 255 000 = 145 000.
Valeur chèque : (600 000 – 145 000) + (600 000 * 0,1925) = 570 500.
TVA sur nouvelle immobilisation : 600 000 * 0,1925 = 115 500 ;
TVA sur ancien immob : 400 000*0,1925 = 77 000 TVA à régur = 115 500 – 77 000 = 38 500
Amortissement complémentaire sur nouvelle immobilisation : 600 000 * 15 *6/1200 = 45 000
31/12 2012
6813 Dotations aux amortis. de l’immob. Corp. 75 000
2841 Amorti. A. Matériel de bureau. 30 000
2842 Amorti Nouveau Matériel de bureau. 45 000
Dotation amortissement complémentaire
d°
812 Valeurs comptables des cessions d’immob 145 000
2841 Amortissement du matériel de bureau 255 000
241 Matériel de bureau 400 000
Sortie ancienne matériel de bureau
822 Produit de cession 38 500
444 Etat TVA due 38 500
Régularisation TVA
31/12/2012
241 Matériel de bureau 600 000
445 Etat TVA récupérable 115 500
822 Produit de cession 145 000
521 Banque 570 500
Entrée nouvelle immobilisation
La cession de titres de participation est une opération HAO qui se comptabilise dans les
comptes autres que ceux des produits et des charges.
a- Analyse comptable
Constatation prix de cession
Si ces titres avaient fait l’objet d’une provision, on annule cette provision par l’écriture :
Annulation provision sur titres
D 296 VC de cession C D 7972 titre de participation C
V provision Valeur provision
b- Exemple
NB : La de cession des titres de participation, bref des immobilisations financières est
une opération qui ne sont pas soumises à la TVA. Cependant s’il ya des commissions et autres
frais, ils sont soumis à la TVA.
II- Cession des titres de placement
Le titre de placement est constitué des titres à court terme, des bons, des actions et des
obligations détenus par l’entreprise. Il s’enregistre au crédit du compte 50 (titre de placement).
Avant tout enregistrement, il faut calculer le résultat sur ce placement. S’il y a des frais de
cession, on les enregistre au débit du compte 6311 : frais sur titre.
a- Analyse comptable
Cas de gain
D 486/ 513/521/571 C D 777 gain sur cession C D 50 titre de placement C
X Y (X + Y)
Cas de perte
D 486/ 513/521/571 C D 677 Perte sur cession C D 50 titre de placement C
X Y (X + Y)
b- Exemple :
Dans le but d’obtenir de liquidité nécessaire à l’achat d’un véhicule, la société CICAM
vend à la SGBC le 19/12/2011 les 200 actions de la société FOKOU qu’elle avait acheté au prix
unitaire de 10 000 F. le prix de cession d’un titre est de 12 500 F. enregistrer.
31-12-2010
486 Créance sur cession de titre de placement 2 500 000
502 Action 2 000 000
777 Gain sur cession de titre de placement 500 000
Sortie du matériel de transport
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2
SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 89 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Il peut arriver que lors de la destruction de certains biens, qu’il faille la présence d’un
expert pour évaluer les dégâts et proposer l’indemnisation. Le traitement comptable de cette
destruction est assimilé à une vente d’immobilisation. Le montant de l’indemnité est considéré
comme le prix de cession. Toutefois, l’indemnité ne supporte pas la TVA et il faudrait aussi
constater le frais de notaire d’où le schéma l’écriture suivante :
Application
Le 22 mai 2014, un camion acquis et mis en service le 01 janvier 2008 à 24 000 000 F,
régulièrement amorti au taux de 10% est complètement détruit à la suite d’un accident sur la
nationale n°1. Aucune pièce n’est récupérée. Cependant, la compagnie d’assurance, après
expertise, accepte de verser une indemnité de 11 600 000F à l’entreprise.
Passez au journal toutes les écritures relatives à cette destruction.
Résolution
24 000 000∗10∗6
Amortissement antérieur : =14 400 000
100
24 000 000∗10∗5
Amortissement complémentaire : =1 000 000
1200
Passation des écritures
20-05-2014
485 Créances sur cessions d’immobilisations 11 600 000
822 Produits de cessions d’immobilisation 11 600 000
Indemnité à recevoir de l’assurance
31-12-2014
6813 Dotations aux amortis de l’immob. Corp. 1 000 000
2845 Amortissement. Matériel de transport. 1 000 000
Dotation amortissement complémentaire
d°
812 VC de cession d’immobilisation 8 600 000
2845 Amortissement du matériel de transport 15 400 000
245 Matériel de transport 24 000 000
Sortie du Camion
Dans la mesure où la valeur des pièces récupérées est souvent supérieure à la valeur nette
ctable, le traitement comptable assimile cette destruction à une cession d’immobilisation ; car la
valeur des pièces récupérées est considérée comme le produit de cession.
Dans la mesure où les pièces récupérées ne sont pas immédiatement cédées, on peut au
moment de leur récupération constater l’entrée en stock (cas d’inventaire permanent). Au
moment de la vente, on constate la sortie en débitant le compte 603 par le crédit du compte 388,
puis la cession en débitant le compte de tiers ou de trésorerie par le crédit du compte 822.
Application : Reprendre l’application précédente en considérant qu’on a récupéré des pièces
évaluées à 4 000 000F. Ces pièces ont été vendues à une valeur de 4 770 000FTTC par virement
bancaire. TAF : Passer au journal toutes les écritures.
Solution : Vo = 24 000 000 ; Taux = 10% ; ∑A = 14 400 000 + 1 000 000 = 15 400 000
VNC = Vo - ∑A = 24 000 000 – 15 400 000 = 8 600 000
31-12-2010
6813 Dotations aux amortissements. 1 000 000
La mise au rebut est la mise hors d’usage d’un bien ou d’une immobilisation par
l’entreprise. Lorsqu’une immobilisation est totalement amortie, elle peut encore servir dans
l’entreprise après plusieurs années. Quand la décision de mise au rebut est prise, on constate la
sortie de l’immobilisation du patrimoine et l’annulation de l’amortissement en passant l’écriture
suivante : débit : 28. Amortissement (Vo) ; crédit : 21/22/23/24.
Application
Dans la balance de l’entreprise GAPA, au 31/12/2014 figure une immobilisation (matériel
de transport) achetée le 1er janvier 2008 à 12 000 000 F donc la durée d’utilisation était de 5 ans.
L’entreprise décide de mettre ce matériel hors d’usage.
Passer l’écriture qui s’impose au 31/12/2014.
Résolution
31-12-2014
2845 Amortissements matériel de transport 12 000 000
245 Matériel de transport 12 000 000
Sortie du matériel de transport
L’inventaire physique peut indiquer un stock réel supérieur au solde du compte de stock.
Cette situation peut se justifier par des marchandises ou matières qu’on a réceptionnées et dont
les factures correspondantes ne sont pas encore parvenues dans l’entreprise. La régularisation
consiste à mettre en harmonie le stock réel et le solde du compte de stock. Pour ce faire, on doit
passer l’écriture ou les écritures ci-après selon que l’entreprise pratique l’inventaire permanent
ou l’inventaire intermittent.
Cas de la pratique de l’inventaire intermittent
D 601/602/604/608 C D 4455 TVA C D 408 F’sseur fact non parv C P
A HT TVA NAP
Application : le 31/12/2013, la Société TAKAM a envoyé au client VEGA une facture de vente
de marchandises de 50 000 FHT. Mais ces marchandises ne sont pas encore livrées. Elles ne le
seront qu’au 10janvier 2014 ; Passer les écritures de régularisation chez VEGA.
NB : dès lors que les stocks sont réceptionnés par l’entreprise, on passe l’écriture suivante :
Lorsque l’entreprise pratique l’II, on doit lors, des travaux de fin d’exercice :
Annuler le stock initial.
D 6031 Variation de sto C D 311 Marchandises/Mat P. C
X X
Pour solde stock initial
Constater le stock final.
NB : On peut aussi passer une écriture qui constate la variation entre les deux stocks.
En fin d’exercice, les encours déterminés donnent lieu à la passation d’écriture suivante :
En comptabilité, les charges et les produits s’enregistrent sur la base des pièces
justificatives ; c’est pourquoi les charges et les produits constatés par un document de base sont
enregistrés à la date de ce dernier même s’ils ne concernent pas l’exercice en cours. Cependant,
le principe comptable de l’indépendance des exercices impose que les charges et les produits
soient rattachés à l’exercice auquel ils correspondent. Le respect de ce principe conduira
inévitablement, en fin d’exercice, à des réajustements de charges et des produits.
II- La régularisation des comptes de charges
NB : Au début de l’exercice suivant (2014), on contre-passe les écritures constatant les charges à
payer à la fin de l’exercice précédent. A l’arrivée de la facture (document justificatif), on
enregistre normalement l’écriture.
Application : Le 02 janvier 2012 l’entreprise VEGA reprend ses activités pour le compte de
l’année 2012. Le 05 janvier 2012, elle reçoit la facture relative à la vente des marchandises du 26
décembre 2011 qui est immédiatement payée par chèque. Passez les écritures nécessaires.
Solution
01/01/12
408 Fournisseurs, facture non parvenue 298 125
601 Achats de marchandises 250 000
4455 TVA récupérable/facture non parven. 48125
Charges à payer
05/01/12
601 Achats de marchandises 250 000
4452 TVA récupérable/vente 48 125
521 Banque locale 298 125
Achat des marchandises
NB : Cette écriture devra être contre-passée au début de l’exercice suivant pour que cet exercice
supporte la charge correspondante.
Application
Le 1er septembre 2013, l’entreprise VEGA à réglé une prime annuelle d’assurance de
960 000 F dont l’effet couvre la période du 01/09/2013 au 31/08/2014 à minuit.
Travail à faire : Passez l’écriture du 31/12/2011 au journal.
Solution
01/01/2011 31/12/2011
C. Cas particuliers
1. Rabais, remise et ristourne à accorder
Les rabais, remises et surtout les ristournes accordés aux clients en fin d’exercice sur le
chiffre d’affaires annuel doivent être enregistrés même si l’avoir n’est pas établi. On débite le
sous-compte intéressé du compte 70 (701, 702, 703, 704) par le crédit du compte 4198 « Rabais,
remises, ristournes et autres avoirs accordés pour le montant hors taxes.
Application
La SA GUINNESS a réalisé un chiffre d’affaires de 75 000 000 F en 2013 avec le client
“Les Retrouvailles “. Une ristourne de 1% doit lui être accordée mais l’avoir n’est pas encore
établi.
Travail à faire : Calculer et enregistrez cette ristourne.
Solution
Calcul de la ristourne
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2
SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 99 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
000∗1
75 000 =750 000
100
Comptabilisation
31/12/11
702 Ventes de produits finis 750 000
4198 RRR et autres avoirs à accorder 750 000
Ristourne à accorder
NB : cette écriture sera contre-passée à la réouverture des comptes (le 01/01/2014).
Les intérêts des emprunts et dettes étant généralement payables à terme échu, doivent
faire l’objet d’une régularisation à l’inventaire.
Ils sont calculés sur le capital non remboursé pour la période allant du dernier
remboursement à la date de l’inventaire.
La charge est enregistrée au débit du compte 67 par le crédit du compte :
166, s’il s’agit d’un emprunt ou d’une dette assimilée ; et 176, s’il est question de crédit-bail ;
183, pour des dettes liées à des participations ;
408 (plus précisément 4086), s’il s’agit des dettes de fournisseurs ;
462, pour les intérêts des comptes courants d’associés ;
506, s’il s’agit des intérêts sur les titres de placement
566, pour des intérêts sur découverts bancaires.
Application
Le 1er Août 2013, l’entreprise VEGA a contracté un emprunt de 15 000 000 F à 15% l’an.
Les intérêts sont payables le 31 juillet de chaque année.
Travail à faire : calculez l’intérêt couru au 31/12/13 et passez les écritures au journal.
Solution
Calcul des intérêts
000∗15
∗5
100
15 000 =937 500
12
Comptabilisation
31/12/2013
Exercice de consolidation
Solution
Calcul des différentes charges constatées d’avance et à payer.
000∗1.5
- RRR à accorder : 185 000 =2 775 000 F
100
000∗8
- Prime d’assurance d’avance : 576 =384 000 F
12
Application
L’entreprise VEGA a livré des marchandises au client Mbock le 29 décembre 2011 pour
un montant de 2 500 000 F HT. Au 31/12/2011, la facture n’est pas encore établie et on doit
arrêter les comptes.
Travail à faire : enregistrez cette opération chez VEGA.
Solution
Ce sont des produits enregistrés au cours de l’exercice qui s’achève, mais qui concernent
l’exercice ou les exercices suivants.ils doivent donc être retranchés des produits de l’exercice, en
débitant les comptes de produits correspondants par le crédit du compte « 477 – Produits
constatés d’avance » pour le montant hors taxes.
7. Produits X
477 Produits constatées d’avance X
Suivant Etat d’inventaire des Produits
Application
Le 31/12/2011, la société VEGA a envoyé au client TAKAM une facture pour vente de
marchandises de 500 000 F HT. Mais ces marchandises ne sont pas encore livrées. Elles ne le
seront qu’en janvier 2012. La facture est déjà comptabilisée chez VEGA.
Travail à faire : passez l’écriture de régularisation qui s’impose CHEZ VEGA.
Solution
31/12/2011
701 Ventes de marchandises 500 000
477 Produits constatées d’avance 500 000
Suivant Etat d’inventaire des Produits
C. Cas particuliers
Les fournisseurs peuvent devoir à l’entreprise des rabais, remises, ristournes dont les
avoirs ne sont pas parvenus à la date de l’inventaire.
Ces rabais, remises, ristournes à obtenir sont enregistrés au crédit du compte d’achat
concerné (601, 602, 604, 605, 608) ; par le débit du compte « 409 – Fournisseurs débiteurs » ou
plus précisément « 4098 – RRR et autres avoirs à obtenir »
NB : Cette écriture est imposable à TVA.
Application
Le 31/12/2013, la société VEGA n’a pas encore reçu la facture d’avoir de son
fournisseur, relative à la ristourne du premier semestre. Néanmoins, elle sait qu’elle est de
100 000 F HT.
Travail à faire : enregistrez cette ristourne à obtenir.
Solution
31/12/2013
4098 RRR à obtenir 119 250
6019 RRR obtenus 100 000
4455 TVA sur factures non parvenues 19 250
RRR à obtenir
2. Intérêts à recevoir
Les intérêts sur les prêts et créances sont payés à terme échu. A l’inventaire, il convient
de calculer les intérêts sur le capital prêté non remboursé pour la période qui va du dernier
remboursement des intérêts jusqu’à la date d’inventaire.
Ces intérêts sont comptabilisés au crédit du compte « 77 – Revenus financiers et produits
assimilés » ; par le débit du compte :
276-Intérêts courus lorsqu’il s’agit d’intérêts résultant :
Des prêts et créances non commerciaux ; des prêts au personnel ;
Des créances sur l’Etat ; des titres immobilisés ;
Des dépôts et cautionnements versés ; des créances rattachées à des participations ;
Des immobilisations financières diverses.
418-Clients produits à recevoir lorsqu’il s’agit d’intérêts résultant des créances sur clients ;
506-Intérêts courus lorsqu’il s’agit d’intérêts résultant :
Des titres du trésor et bons de caisse à court terme ;
RRR à obtenir
Les cours, le jour de l’achat en Août 2013 étaient de 160 FCFA pour un yen et 650 FCFA
pour un dollar.
TAF : Evaluer ces devises et passer les écritures nécessaires au 31/12/2013.
Solution
Etat d’inventaire des devises
Nature Quantités Prix d’achat Cours au Perte de Gains de
Unitaire 31/12/2013 change change
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2
SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 106 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Ecritures
31-12-2013
676 Perte de change 2 000
571 Caisse 2 000
Perte constatée sur les yens
31-12-2013
571 Caisse 5 000
776 Gains de change 5 000
Gains constatés sur les dollars
31-12-2013
571 Caisse 3 000
776 Gains de change 3 000
Gains constatés sur les devises
NB : ces deux écritures peuvent être remplacées par une seule (voir ci-dessus)
II- Traitement comptable des dettes et créances libellées en devise
La conversion en unité monétaire légales du pays des créances et des dettes résultant
d’opérations faites en devises se fait à l’entrée dans le patrimoine de l’entreprise de la créance ou
de la dette, à l’arrêté des comptes et à la date de l’encaissement ou du paiement.
Lorsque les créances et les dettes libellées en devises subsistent au bilan à la date de
clôture de l’exercice, leur enregistrement initial est corrigé sur la base du dernier cours de change
à cette date.
Les différences entre les valeurs initialement enregistrées dans les comptes et celles
résultant de la conversion à la date de l’inventaire majorent ou diminuent les montants initiaux et
constituent :
Des pertes probables, dans le cas de majoration des dettes ou de minoration des créances.
Des gains latents, dans le cas de majoration des créances ou de minoration des dettes.
Ces différences sont inscrites au bilan dans les comptes d’écarts de conversion à l’actif
(pertes probables) ou au passif (gains latents). Les pertes probables entraînent la constitution
d’une provision pour pertes de change alors que les gains latents n’interviennent pas dans la
formation du résultat. Nous avons donc les écritures suivantes :
NB : la constatation des pertes latentes entrainent la constitution d’une provision pour pertes
de change comme suit :
D 6971 Dotat. provision pr perte de change C D 194 Provisio pour perte de change C
Pertes de chang latents =ce de conversion
Constatation de la provision pour pertes de changes
Application
La GCS Sarl est une entreprise Camerounaise basée à Douala Cameroun. Ses principaux
clients Américain et Anglais ont convenu de voir leurs factures libellées en dollars pour les
Américains et en livre sterling pour les anglais, monnaies qu’ils utilisent pour effectuer leurs
règlements. On vous donne les opérations suivantes et vous demande de passer au journal de
cette entreprise des écritures constatant les ventes, les ajustements à l’inventaire, les règlements
et les provisions à constituer ou à annuler.
Le 10/11/2013, elle vend à un client Américain des marchandises pour une valeur de 200
$. Le cours du dollar à cette date est de 890 FCF. La date du règlement est fixée au 31/03/2014.
Le 1er/08/2013, vente au client Anglais des produits finis pour une valeur de 1 000 livre
sterling (£). 1 £ vaut 1 150 FCFA à cette date. La date de règlement est fixée au 30/04/2014.
Le 20/03/2014, le client Américain règle la totalité de sa dette. A cette date, le cours du
dollar s’établit à 1020 FCFA.
Le 30/04/2014, le client Anglais règle la totalité de sa dette. Cours du jour 1130 FCFA.
On vous informe par ailleurs qu’au 32/12/2013, le cours du dollar était de 1 000 FCFA et
le cours de la livre sterling de 1 120 FCFA.
Solution
Ecriture dans le journal de l’entreprise GCS SARL
10-03-2013
411 Client 1 780 000
701 Vente de marchandises 1 780 000
Vente de marchandises facture n* …
1er/08/2013
411 Client 1 150 000
7022 Vente de PF hors région 1 150 000
Vente de marchandises facture n* …
31/12/2013
411 Client 220 000
479 Ecart de conversion passif 220 000
Gains latents sur le client Américain
d°
478 Ecart de conversion Actif 30 000
411 Client 30 000
Perte latente sur le client Anglais
18/02/2014
6971 Dotation aux provisions fin pr risq et charg 30 000
194 Provision pour perte de change 30 000
V- LES ECRITURES
A partir des états financiers, on passe les écritures suivantes :
- Détermination du résultat net
- Détermination des SIG :
o Système normal : marge brute (marchandises, matières), valeur ajoutée,
excédent ou insuffisance brut d’exploitation, résultat d’exploitation,
résultat financier, résultat hors activités ordinaires et résultat net.
I- Définition
C’est un document de synthèse donnant une image du patrimoine de l’entreprise à la
date de clôture de l’exercice comptable.
I- Définition
C’est un document de synthèse qui :
Récapitule les charges et les produits pris en compte dans le calcul du résultat
net de l’exercice
Met en évidence les soldes significatifs de gestion
II- Présentation
BILAN AU 31 DECEMBRE N
EXERCICE AU EXERCICE AU
REF PASSIF Note 31/12/N 31/12/N-1
NET NET
CA Capital 13
CB Apporteurs capital non appelé (-) 13
CD Primes liées au capital social 14
CE Ecarts de réévaluation 3c
CF Réserves indisponibles 14
CG Réserves libres 14
CH Report à nouveau (+ ou -) 14
CJ Résultat net de l’exercice (bénéfice + ou perte -)
CL Subventions d’investissement 15
CM Provisions réglementées 15
CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
DA Emprunts et dettes financières diverses 16
DB Dettes de location acquisition 16
DC Provisions pour risques et charges 16
DD TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES
DF TOTAL RESSOURCES STABLES
DH Dettes circulantes HAO 5
DI Clients, avances reçues 7
DJ Fournisseurs d’exploitation 17
DK Dettes fiscales et sociales 18
DM Autres dettes 19
DN Provisions pour risques à court terme 19
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
DQ Banques, crédits d’escompte 20
DR Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie 20
DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF
DV Ecarts de conversion-passif 12
DZ TOTAL GENERAL
BILAN AU 31 DECEMBRE N
et
DEPREC.
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3
AE Frais de développement et de prospection
AF Brevets, licences, logiciels, et droits similaires
AG Fonds commercial et droit au bail
AH Autres immobilisations incorporelles
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3
Terrains (1)
AJ
(1) Dont placement en Net……………./……..……….
Bâtiments (1)
AK
(1) Dont placement en Net……………./……..……….
AL Aménagements, agencements et installations
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques
AN Matériel de transport
AP Avances et acomptes versés sur immobilisations 3
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4
AR Titres de participation
AS Autres immobilisations financières
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE
BA ACTIF CIRCULANT HAO 5
BB STOCKS ET ENCOURS 6
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
BH Fournisseurs avances versées 17
BI Clients 7
BJ Autres créances 8
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10
BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés 11
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF
BU Ecart de conversion-Actif 12
BZ TOTAL GENERAL
EXERCICE EXERCICE
AU AU
REF LIBELLES NOTE
31/12/N 31/12/N-1
NET NET
TA Ventes de marchandises A + 21
RA Achats de marchandises - 22
RB Variation de stocks de marchandises -/+ 6
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB)
TB Ventes de produits fabriqués B + 21
TC Travaux, services vendus C + 21
TD Produits accessoires D + 21
XB CHIFFRE D’AFFAIRES (A+B+C+D)
TE Production stockée (ou déstockage) -/+ 6
TF Production immobilisée 21
TG Subventions d’exploitation 21
TH Autres produits + 21
TI Transferts de charges d’exploitation + 12
RC Achats de matières premières et fournitures liées - 22
Variation de stocks de matières premières et fournitures -/+
RD 6
liées
RE Autres achats - 22
RF Variation de stocks d’autres approvisionnements -/+ 6
RG Transports - 23
RH Services extérieurs - 24
RI Impôts et taxes - 25
RJ Autres charges - 26
XC VALEUR AJOUTEE (XB+RA+RB) + (Somme TE à RJ)
RK Charges de personnel - 27
XD EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (XC+RK) 28
TJ Reprises d’amortissements, provisions et dépréciations + 28
Dotations aux amortissements, aux provisions et - 3C &
RL
dépréciations 28
XE RESULTAT D’Exploitation (XD+TJ+RL)
TK Revenus financiers et assimilés + 29
TL Reprises de provisions et dépréciations financières + 28
TM Transferts de charges financières + 12
RM Frais financiers et charges assimilées - 29
RN Dotations aux provisions et aux dépréciations financières - 3C &
28
XF RESULTAT FINANCIER (Somme TK à RN)
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE+XF)
TN Produits des cessions d’immobilisations + 3D
TO Autres produits HAO + 30
RO Valeurs comptables des cessions d’immobilisations - 3D
RP Autres charges HAO - 30
RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES (Somme TN à
XH
RP)
RQ Participation des travailleurs - 30
RS Impôts sur le résultat -
XI RESULTAT NET (XG+XH+RQ-RS)
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2 SOA et de l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678
27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 122 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2 SOA et de
l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 125 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
Cours préparé par M. ZE BELINGA ALBERT D. PLETP/CG Diplômé de l’université de Yaoundé 2 SOA et de
l’ENSET D’EBOLOWA (00237) 693777425 / 678 27 75 91
albertze93@yahoo.com
P a g e 126 | 140
COURS DE GIF PREMIERE CG
LE RESULTAT D’EXPLOITATION
Ce solde représente la ressource que l’entreprise a tirée de l’activité d’exploitation
avant la prise en compte des éléments financiers et hors activités ordinaires
135 R. E =E.B.E (134)
+ Transfert de charges (781)
+ Reprise de provisions d’exploitation(791)
+ Reprise d’amortissements (798)
- Dotations aux amortissements (681)
- Dotations aux provisions (691)
LE RESULTAT FINANCIER
Ce résultat se calcule seulement à partir des produits financiers et des charges
financières
136 R.F. = revenus financiers et produits assimilés (77)
+ Transfert de charges financières(787)
+ Reprise de provisions financières (797)
- Frais financiers et charges assimilées (67)
- Dotations aux amortissements financiers (687)
LE RESULTAT NET
C’est la somme algébrique entre le RAO et RHAO, auxquels on retranche l’impôt sur
le résultat et la participation des salariés.
131/ 139 R.N = RAO
+ RHAO
- Participation des salariés
- Impôt sur le résultat
Présentation en liste
C’est un document de synthèse sur lequel on enregistre les charges et les produits
dans un ordre selon un regroupement prescrit par le plan comptable OHADA.
Ce regroupement se fait à partir des tableaux de correspondance.
APPLICATION
Au 31/12/2009, l’extrait de la balance par solde de l’entreprise YDENG BP 3865
Douala se présente comme suit
N° LIBELLES DEBIT CREDIT
601 Achats de marchandises 12 732 600
602 Achats de matières premières 5 206 000
6031 Variations de stocks de m/ses 2 817 400
6032 Variation de stocks de matières 1 280 000
6033 Variation de stocks autres approv 580 000
604 Achat stockés de matières et four 1 270 500
605 Autres achats 1 700 000
608 Achats d’emballages 2 006 000
61 Transports 6 757 900
62 Services extérieurs A 8 946 000
63 Services extérieurs B 2 000 000
64 Impôts et taxes 3 052 000
65 Autres charges de 2 616 000
66 personnel Frais 5 606 000
67 financiers 621 000
681 Dotations aux amort d’exploitation 1 294 000
687 Dotation aux amort à caractère fcier 1 342 700
691 Dot. Aux provisions d’exploitat° 400 000
701 Vente de marchandises 40 736 000
702 Vente de produits 9 500 000
706 finis Services vendus 6 450 000
707 Produits accessoires 530 000
71 Subventions d’exploitation 1 650 000
736 Variations de stocks de Produit F 880 000
75 Autres produits 910 000
77 Revenus fciers et pdts assimilés 1 660 000
781 Transfert de charges d’exploitation 2 000 000
791 Reprise de provisions d’exploitat° 958 900
81 Valeurs comptables des cessions 1 000 000
82 Produits des cessions d’immo. 5 250 000
83 Charges hors activités ordinaires 1 022 000
84 Produits hors activités ordinaires 1 180 000
85 Dotations hors activités ordinaires 612 000
891 Impôts sur le résultat 1 540 000
Leçon 44 : Enregistrement des opérations dans les journaux des trésoreries (banque,
caisse et journal unique)
L’enregistrement des opérations comptables dans le SMT nécessite la tenue des livres
comptables suivants :
Un livre journal unique de trésorerie ;
Un livre journal de caisse ;
Un livre journal de banque (un livre journal par banque) ;
Solde à
reporter
Travail à faire :
1- Présenter le journal unique de trésorerie.
2- Présenter le compte de résultat.
3- Présenter le bilan de clôture
NB : On suppose qu’il y’a pas de variation de postes de stocks, de créances et des dettes.
L’entreprise ne passe pas les écritures de stockage.
Devoir
Reprendre l’application en supposant que l’entreprise tient un journal unique pour la
caisse et un autre pour la banque
Travail à faire :
Même travail à faire
Solde à
Reporter
DOTATIONS AMORTISSEMENTS F