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ECONOMIE INTERNATIONAL

On étudie l’économie pour comprendre 3 phénomènes


Le poids économique relatif d’un pays dans le monde on peut évaluer ce poids à partir des critères
suivants : à son produit intérieur brut.
- Volume du commerce extérieur d’un pays par rapport : au commerce mondial.
- Volume des créances d’un pays sur le reste du monde.
- Nature des produits exportés.

Observations :

Un pays dont les indicateurs ci-dessus sont favorable occupe un poids relatif important dans l’économie
mondial, de ce fait il peut exercer une pression sur le reste du monde il est donc un centre autonome de
conjoncture et de décision dans l’économie mondial.
Sa situation économique intérieure affecte les économies extérieures.
Un pays dont les indicateurs ci-dessus sont défavorables occupe un poids réduit dans l’économie
mondiale, il est soumis à la pression internationale, on appel ces pays « PAYS VULNERABLE »

Les réseaux d’inter prudence entre les différentes économies internationales  :

Aucun pays n’est capable de créer dont à besoin son peuple, il y a donc nécessité d’échanger avec les
autres pays.
Les économies nationales sont inter prudentes et certains pays s’organisent en union communauté
association pour donner à leur nation plus de dynamisme et en même temps pour multi polariser l’ordre
économique mondial.

La division internationale du travail :

De nos jours, le monde se subdivise en deux groupes de pays :

 Les pays producteurs de biens manufacturés.


 Les pays exportateurs de matières premières et matières primaires.

La division internationale du travail (DIT) traduit la spécialisation de chaque pays dans la production où
il est le plus compétitif.
Cela peut être dû à ses richesses naturelles ou à sa main-d’œuvre bon marché ou très qualifiée. Cela
conduisait les PED à produire
des biens primaires et les pays développés des produits manufacturés

Les outils d’analyse du commerce extérieur :

Pour mesurer les échanges internationaux il est recommandé d’utiliser certains nombre des indicateurs :
Les termes de l’échange d’un pays sont le rapport de l’indice des prix à l’exportation sur l’indice des
prix à l’importation X/M

Les termes nets de l’échange


On appelle terme net de l’échange les conditions de pris et des quantités dont lesquelles s’effectuent le
commerce extérieur.
Il existe deux grands types des termes de l’échange :

1/° Tne = indices des prix à l’exportation / indice des prix à l’importation * 100
Si Tne sup 100 ; Termes nets sont favorables.
Si Tne inf 100 ; Termes nets sont défavorables.
Favorable veut dire les prix des exportations augmente plus vite que les prix des produits importés,
continuer à exporter plus dans les mêmes conditions.
Défavorable veut dire perte de richesse.

2/° Terme brut de l’échange :


Tbe = indice de volume des X / indice de volume des M * 100

Si Tbe sup 100 ; Termes de l’échange sont défavorables.


Si Tbe inf 100 ; Termes de l’échange sont favorables.

3/° la couverture des importations.

On définie par le rapport X/M *100


Lorsque X/M sup 100 X-M sup 0 excédent commerciale.
Lorsque X/M inf 100 X-M inf 0 déficit commerciale.

4/° La capacité d’importation


Ci = Tne * Quantité exportée. Quand Tne / Ci /
LES THEORIES DE COMMERCE INTERNATIONALES

1/° L’approche de commerce extérieur d’Adam SMITH Théorie des avantages absolus.
2/° L’approche de commerce extérieur de David RICARDO Théorie des avantages comparatifs.
3/° Les avantages comparatifs dans le modèle de Hecksher – Ohlin – Samuelson. Théorème d’H.O.S
4/° Le paradoxe de LEONTIEF.

1- Théorie des avantages absolue de Adam SMITH :

L’échange international est mutuellement avantageux si chaque pays se spécialise dans la production où
il possède un avantage absolu en matière de coût.

L’avantage absolu désigne la possibilité pour un pays de produire un bien avec moins de facteur de
production par rapport au reste du monde.

A. Smith (La Richesse des Nations, 1776) raisonne dans le cas de deux pays, produisant chacun deux
biens, avec un unique facteur de production – le travail – mobile sur le plan national mais immobile
internationalement.
Les coûts de production unitaires étant mesurés en heures de travail, un pays dispose d’un avantage
absolu dans la production d’un bien lorsqu’il peut le produire avec moins d’heures de travail que le pays
partenaire.

Exemple de A.S on suppose deux pays dans le monde A et B.


Tab. Heures de travail
Pays Blé Sucre
A 10 20
B 20 8

A l’instant t les pays A et B ne se connaissent pas Autarcie


Pays A produit blé et sucre 10h + 20h = 30h
Pays B produit blé et sucre 20h + 8h = 28h
Les deux pays mettent 58h pour produire le blé et sucre.

A l’instant t les deux pays se connaissent


Pays A produit blé et sucre 10h + 10h = 20h
Pays B produit blé et sucre 8h + 8h = 16h
Les deux pays mettent 36h pour produire le blé et sucre.

Donc les deux pays vont se spécialisé dans la production


Le monde à t -----» 58h à t -----» 36h, on dit que le monde à fait un gain de 22h
2- Théorie des avantages comparatifs de David RICARDO :

L'avantage comparatif est une théorie développée par David Ricardo pour le commerce international.
C'est une évolution dans la continuité de la théorie d'Adam Smith et sa théorie de l'avantage absolu.
Cette théorie veut que deux pays puissent commercer, même si ces derniers n'ont pas d'avantage absolu
différent. De son coté Adam Smith développe qu'il faut produire là où on est le meilleur afin commercer
avec un pays ayant un avantage absolu différent du sien. David Ricardo pense que deux pays ont
toujours un moyen de commercer grâce à l'avantage comparatif.
. Heures de travail pour produire une unité
Pays Draps x mètre Vin x litre D/V V/D
Angleterre 100 120 0.83 1.2
Portugal 90 80 1.1 0.88

Les portugais travaillent plus vite que les anglais aussi bien pour le vin que pour le drap. Ils sont donc
plus compétitifs dans les 2 domaines; Suivant la théorie des avantages absolus ils devraient produire les
2 biens et l’Angleterre qui n’a aucun avantage devrait s’abstenir de produire!....

Pour Ricardo, l’intérêt des 2 pays est de se spécialiser là où ils sont les meilleurs (vin pour le Portugal)
ou les moins mauvais (draps pour l’Angleterre) et échanger.

Ainsi, Travail et Capital seront utilisés le plus efficacement possible dans chaque pays et chacun
connaîtra la croissance économique grâce à l’échange. Cette spécialisation va déterminer la division
internationale du travail (DIT).

Pour Adam Smith, les deux pays n'ont pas intérêt à commercer car ils n'ont pas d'avantages absolus
différents. C'est David Ricardo qui introduit le principe d'avantage comparatif, qui explique comment
les pays peuvent malgré tout commercer dans cette situation.

Cette théorie montre donc que les pays ont intérêt à se spécialiser même s'ils ne disposent d'aucun
avantage absolu. C'est une théorie en faveur d'une division internationale du travail et du libre-
échange. La spécialisation de chaque pays permet une économie de facteur travail favorisant les gains
de productivité et la hausse du volume produit.

3- L’avantage comparatif dans le modele d’H.O.S:

Hecksher (H), Ohlin (O) et Samuelson (S) expliquent l’échange international par l’abondance ou la
rareté des facteurs de production : Une main d’œuvre pas cher, du capital technique + performant, de
meilleures terres...Chaque pays se spécialisera dans les productions qui utilisent les facteurs de
production qu’il possède en abondance. Par exemple la Chine utilise sa main d’œuvre et les USA leur
capacité d’innovation technologique.

4- Le paradoxe de LEONTIEF :

Leontief, en étudiant les échanges US, remarque que les exportations américaines incorporent plus de
travail que de capital ce qui semble contredire HOS. Ce paradoxe s’explique par la forte productivité
des travailleurs US liée à leur niveau d’instruction. Il conclue qu’il faut tenir compte de l’aspect
qualitatif, et pas seulement quantitatif des facteurs de production

En application du modèle HOS, les Etats-Unis, richement dotés en facteur capital, auraient dû exporter
des biens à forte intensité capitalistique et importer des biens plus intensifs en facteur travail. Or l’étude
du commerce extérieur des Etats-Unis par Leontief montre paradoxalement que, de 1947 à 1952, les
exportations américaines sont intensives en facteur travail et les importations intensives en capital.
LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS DU LIBRE ÉCHANGE
Le libre-échange est une politique commerciale qui vise à réduire tous les obstacles à la circulation
internationale des biens et services.
A) Les avantages du libre échange:

 Baisse des prix et services


La concurrence qui s’exerce entre les producteurs nationaux et les producteurs étrangers permet au
consommateur d’élargir ses choix de consommation à pris bas.
 Plus d’efficacité économique
La division international du travail permet une meilleur allocation des ressources au niveau mondial
puisque chaque pays se spécialise dans la production ou il est le plus efficace.
 Plus forte croissance économique
La baisse des prix stimule la demande et les entreprise accroit leurs productions grâce aux avantages
internationaux.
 La compétitivité des entreprises leur permet de créer des emplois.

Une économie d'échelle correspond à la baisse du coût unitaire d'un produit qu'obtient une entreprise en
accroissant la quantité de sa production. On parlera ainsi d'économie d'échelle si chaque bien produit
coûte moins cher à produire lorsque les quantités produites augmentent.
L'accroissement de la production de Q vers Q 2 provoque une baisse du coût moyen unitaire de C vers C

B) Les inconvénients du libre-échange

 Les pays qui dominent imposent une DIT qui les avantage par le jeu des firmes multinationales et
certaines productions locales peuvent disparaître provoquant chômage et récession.
 Il favorise les pays qui exploitent le plus leur main d'œuvre (bas salaires, pas de syndicats)
 Tendance au dumping (salarial, social monétaire, fiscal, environnemental) pour se donner des
avantages comparatifs
 Perte d'indépendance pour les industries stratégiques
 Tous les pays ne sont pas gagnants à l’ouverture internationale sans aucune protection: détérioration
de la balance commerciale, de l'emploi (délocalisation) et ralentissement de la croissance économique

LE PROTECTIONNISME
Le protectionnisme vise à protéger l'espace national face à l'entrée de produits étrangers. Il suppose
l'inter -vention de l'Etat car il nécessite des règles qui s'imposent à tous. Il faut donc que l'Etat ait des
raisons pour agir ainsi.

Il ne s’agit évidemment pas de protéger totalement un pays; l’autarcie pratiquée par les pays
communistes nous a démontré son inefficacité économique surtout au niveau de la qualité et
l’innovation.

Le protectionnisme est une doctrine défendue par certains économistes, qui propose de protéger la
production nationale de la concurrence des entreprises étrangères

A) Les avantages du protectionnisme:

 Préservation des emplois.


Les mesures de protectionniste permettent de rendre plus cher les produits importés ce qui se traduit par
une amélioration de la compétitivité des entreprises nationales.
Ces entreprises étant dans la capacité de vendre protègent leurs emplois.
 Amélioration de la compétitivité nationale
Les entreprises nationales naissantes protégés de la concurrence sont en mesure de profité des
économies d’échelle liée à l’accroissement de leur production et aux économies d’apprentissage liées à
l’amélioration des méthodes de production. Cette compétitivité permet à l’entreprise d’être moins
sensible à la concurrence internationale.

B) Les inconvénients du protectionnisme:

 L’économie nationale produit n’importe quoi


 Restriction de la concurrence
Les mesures protectionniste empêche le marché de fonctionner selon les principes de la libre
concurrence ce qui réduit les choix des consommateurs.
 Ralentissement de la croissance économique
Les mesures protectionniste, lorsqu’elles sont adoptées par toutes les nations empêchent les producteurs
nationaux d’accéder aux marchés internationaux ce qui provoque le ralentissement de la croissance
économique.

Les instruments de protectionnisme

Instruments tarifaires :
Les droits de douane sont l’outil protectionniste traditionnel le mieux maitriser et contrôler par les
instances.

Le droit de douane ADVOLOREM : on appel d.d.a. le prélèvement hors du passage à la frontière


d’une marchandise d’un taux fixe en pourcentage sur la valeur CAF (coût-assurance-fret) du produit
importé.
P : prix mondial du produit
T : taux de droit de douane
Le prix intérieur du produit importé P = P ( 1+T )

La particularité du droit de douane ad valorem est d'offrir un niveau de protection insensible aux
variations du prix mondial du produit taxé.

Le droit de douane spécifique : on appel d.d.s. le prélèvement sur la valeur CAF d’une taxe fixe par
unité importée P = P + T
Par exemple, certains jus d'orange sont taxés aux Etats-Unis depuis 1940 d'un droit de 35 cents par
gallon. Contrairement aux droits ad valorem, le niveau de protection offert par cette forme de droit de
douane varie avec le prix mondial : à la baisse lorsque le prix mondial augmente, à la hausse lorsque le
prix mondial baisse.
 Conséquences D.D.A. :
 Baisse de la demande domestique
 Hausse de la production domestique
 Baisse des importations
 Hausse des recettes fiscales pour l’Etat
 Baisse du bien-être pour la collectivité (la perte subie par les consommateurs est supérieure
aux gains obtenus par les producteurs et l’Etat)

Instruments non tarifaires :

Les restrictions quantitatives

Un pays pratique une politique de restriction quantitative sur un/des biens lorsque les volumes importés
de ces biens pars ce pays sont inferieurs aux importations qui résulteraient du libre échange.
Il s’agit des quotas d’importations et des restrictions volontaires

1) du quota d’importation ou contingentement, correspondant à une restriction directe sur la quantité


d’un bien qui peut être importée ;
2) d’une restriction volontaire à l’exportation : c’est une forme de quota, mais qui est géré par le pays
exportateur, sous la pression du pays importateur;

Les subventions à la production

Permettent aux producteurs nationaux du bien substituable au bien importé de supporter un coût
moindre et de mieux affronter la concurrence étrangère

Les subventions à la l’exportation

En subventionnant la production domestique, L’Etat peut modifier le sens des courants commerciaux
d’importateur, le pays peut devenir exportateur et dans ce cas, le commerce peut induire une baisse de
bien-être.

L’état incite les producteurs nationaux à produire une quantité supérieure à celle qui serait produite au
prix mondial ;
Cas d’un petit pays qui ne peut influencer les prix du marché mondial

Le dumping

Traditionnellement, le dumping est une vente à perte, c’est-à-dire une vente à un prix inférieur au cout
moyen de production. Dans le contexte du commerce international, le dumping consiste pour une
entreprise à proposer sur les marchés étrangers des prix plus bas que sur son marché domestique. Le but
recherché par l’entreprise est un accroissement de ses ventes pour capter des parts de marché
supplémentaires au détriment de ses concurrents. Jugée déloyal, le dumping est généralement condamné
par les accords commerciaux internationaux

La protection de l’industrie naissante :


Les industries naissantes sont celles qui ne sont pas capables à l'origine de faire face à leurs
concurrentes étrangères, du fait de leur manque d'expérience et de savoir-faire, mais qui le seraient à
long terme, une fois ce savoir-faire acquis.
 La « doctrine des industries naissantes », formalisée par John Stuart Mill après des ébauches
d’Alexander Hamilton et Friedrich List, recommande la mise en place de barrières douanières
temporaires afin de permettre à ces industries d'avoir le temps de grandir. L'enjeu réside donc dans la
mise en place d'un protectionnisme transitoire pour permettre aux entreprises nationales dans l'enfance
de rattraper un retard en matière d'économies d'échelle, de productivité, et donc de compétitivité-prix et
hors-prix, par rapport aux entreprises étrangères: c'est la construction d'un avantage comparatif et donc
de la spécialisation qui est en jeu; il s'agit aussi d'orienter les choix des consommateurs vers les
entreprises nationales. Ce protectionnisme affecte donc à la fois l'offre et la demande.

 Cette protection devrait être limitée au temps nécessaire à ces entreprises de devenir
compétitives à l’échelle internationale

 De surcroît, l’industrie naissante peut engendrer des effets externes positifs pour d’autres
secteurs économiques qui peuvent bénéficier d’économies de proximité

LES GRANDES NEGOCIATIONS INTERNATIONALES


Le GATT puis l'OMC ont été créés pour abaisser les barrières protectionnistes et en limiter autant que
possible l'usage.

LE GATT
Accord général sur les tarifs et le commerce, cet accord prévoit pour les pays membres les principes de
base suivants :

Le principe de réciprocité : chaque pays membre doit accorder aux autres membres des avantages dès lors que
lui-même bénéficie de concessions de la part des partenaires ;

Le principe de non discrimination : tout avantage accordé à un membre doit être étendu à tous les autres pays
signataires (clause de la nation la plus favorisée ou clause NPF)

Les seuls obstacles acceptés sont les obstacles tarifaires ;

Les droits de douane sont consolidés : chaque pays membre déclare le droit maximum qu'il va appliquer par
produit et s'engage à ne jamais dépasser ce droit ;

Le principe du traitement national : les marchandises importées doivent être traitées sur le territoire national
comme les marchandises nationales (pas de discrimination de type fiscal ou réglementaire).

A ces principes de base, l'accord prévoit les dérogations suivantes :

Des pays rencontrant des difficultés particulières peuvent se protéger (cas d'une industrie fortement menacée dans
un pays)

Si l'étranger pratique le dumping ou subventionne ses exportations, des mesures compensatoires sont possibles ;

Les pays formant des unions économiques (zones de libre échange ou unions douanières) reçoivent une
dérogation au principe de la clause NPF ; les avantages accordés aux pays de la zone ne sont pas étendus aux
pays hors zone)

Des obstacles non tarifaires sont autorisés dans certains secteurs (agriculture, pêche...) ;

Les grandes négociations menées à partir de 1947 dans le cadre du GATT -kennedy Round
(1964-1967) et le Tokyo Round (1973-1979), concernent surtout les tarifs douaniers qui ont
fortement baissé puisque le taux moyen de protection douanière pour l'ensemble des pays est
passé de l'indice 100 en 1946 à l'indice 8 en 1980.

L’OMC

L'OMC remplace le GATT à partir de 1995 après la conclusion du cycle de négociations de l'Uruguay Round à
Marrakech en 1994. les dispositions de l'accord de Marrakech qui doivent être mise en œuvre par l'OMC
concernent l'organisation des échanges et fixent les règles pour la libération du commerce dans certains secteurs.
Depuis sa création, l'OMC a permis la signature de nouveaux accords mais de nombreux problèmes sont encore
irrésolus.
L'accord de Marrakech prévoit l'abaissement de la protection tarifaire, une extension du principe de la
consolidation sur un plus grand nombre de biens. Le taux moyen sur les produits industriels doit passer de 6.3 %
à 3.9 % entre 1995 et 2004.

Le contrôle sur les pratiques visant à favoriser les exportations ou à freiner les importations est plus rigoureux,

Les subventions sont prohibées (subventions à l'exportation ou à la production de biens substituables à


l'importation) à l'exception des subventions relatives à l'environnement et à la recherche.
Les mesures de sauvegarde adoptées par les pays industriels dans les années 1970 et 1980 (protectionnisme non
tarifaire = contingentements, normes, subventions..) devaient être supprimées.
Par rapport au GATT, l'accord introduit une disposition nouvelle qui est la protection de la propriété industrielle :
(i) les marques ne peuvent être utilisées sans le consentement de leurs détenteurs, (ii) il fixe un délai de protection
et demande aux pays signataires de lutter contre les contrefaçons.

Enfin, de nouvelles procédures de règlement des différents commerciaux entre pays sont adoptées. En cas de
désaccords, un groupe d'experts étudie le problème et sa décision est adoptée automatiquement par le conseil
général de l'OMC (sauf en cas de vote unanime contre)

Les dispositions sectorielles

Durant la période du GATT, l'agriculture qui bénéficiaient de protections élevées, a été soustraite aux efforts de
libéralisation demandés par les pays à productivité agricole élevée (cad ayant des coûts de production et donc des
prix plus bas que ceux des autres pays). Avec l'OMC, le secteur agricole ne fait plus exception. Les barrières non
tarifaires doivent être transformées en droits de douane qu'il était prévu de réduire de 36 % en 6 ans. En outre,
chaque pays doit garantir un accès minimal à don marché pour un montant de 5 % ; les subventions à
l'exportation sont abaissées de 36 % ainsi que les aides internes aux agriculteurs.

Le démantèlement de l'accord multifibres

Depuis 1974, une grande partie des importations de produits textiles par les pays de l'OCDE était soumise à des
restrictions quantitatives. L'accord de Marrakech prévoit la suppression progressive de toutes les dispositions de
l'accord multifibres en quatre tranches sur 10 ans.

La libéralisation des services

Les services n'avaient pas fait l'objet de négociations durant la phase du GATT. L'accord général sur le commerce
des services (GATS) reste encore modeste. Il se contente de rappeler le principe de non discrimination (NPF), de
prévoir des exceptions à ce à ce principe.

L'OMC est devenue un cadre incontesté pour les négociations internationales sur la liberté de commerce. Un
nombre très élevé de pays y ont adhéré et les différents entre pays sont de plus en plus portés devant sa
juridiction. Mais il reste que l'OMC rencontre des résistances, en particulier des Etats-Unis qui continuent à
maintenir leur dispositif protectionniste (trade act de 1974 et omnibus trade and competitiveness de 1988 qui leur
permet de prendre unilatéralement des dispositions à rencontre de certains pays alors que l'OMC prévoit que tout
différent doit être traité par ses groupes d'experts et ses décisions adoptées par son conseil général.
Par la suite, l'OMC a fait et fait encore face à des contestations venant de groupes d'intérêt différents
(agriculteurs, écologistes.. Altermondialistes) et tout dernièrement des grands pays agricoles du sud (Brésil,
Inde...) qui contestent les politiques agricoles des pays développés (UE et Etats-Unis) qui les empêchent d'avoir
accès à leurs marchés.
LA BALANCE DE PAIEMENTS

La balance des paiements est l’instrument privilégié à partir duquel les pays et/ ou les zones économiques mesurent
les relations commerciales qu’ils entretiennent avec les autres pays ou zones économiques.

La BP est un compte tenu en crédit (+) et en débit (-). Toute opération entre un résident et un non résident donne
lieu à deux inscriptions de même montant et de signe contraire (les crédits et les débits). L'une traduit la nature
économique de la transaction, (exportations ou importations...), l'autre le mode de règlement de la transaction
(paiement au comptant, crédit commercial...).

Qu'il s'agisse de flux réels, financiers ou monétaires, les flux de résidents à non résidents s'inscrivent en crédit ; les
flux de non résidents à résidents s'inscrivent en débit.
ainsi, toute diminution d'avoirs réels, financiers ou monétaires sur l'extérieur (ou une augmentation d'engagements
vis-à-vis de l'extérieur) est inscrite en crédit.
et toute augmentation d'avoirs réels, financiers ou monétaires sur l'extérieur (ou une diminution des engagements
vis-à-vis de l'extérieur) est inscrite en débit.

La balance des paiements est donc un document équilibré par construction comptable aux erreurs et omissions près.
Les quelques exemples qui suivent permettent de comprendre comment s'effectue l'enregistrement des principales
opérations.

Comptes et soldes de la balance des paiements :

Les comptes

1 - Le compte des transactions courantes qui comprend les transactions provenant du Produit Intérieur Brut
(PIB), c’est-à-dire ;

Sur biens et services (exportations et importations de marchandises)


Les transactions sur les services non facteurs (transports, assurance, tourisme, services financiers...)
Les services facteurs ou revenus (revenus des travailleurs résidents travaillant à l'étranger et vice versa et les
revenus du capital (intérêts, dividendes.) reçus et versés par les résidents;
Les transferts courants qui sont la contrepartie comptable des dons versés ou reçus par les résidents y compris les
envois des travailleurs émigrés.

2- Le compte de capital

Il ne concerne en fait que les transferts en capital, les mouvements de capitaux étant enregistrés ailleurs. Il s'agit de
la contrepartie comptable des remises de dette ou annulation de créances et des achats et ventes d'actifs non
financiers (brevets...)

3- Le compte financier

Il regroupe l'ensemble des mouvements de capitaux (liés aux avoirs et engagements financiers) ou flux financiers.
La ventilation entre les flux est fondée sur leur nature et non sur leurs échéances.
Les investissements directs,
Les investissements de portefeuille où figurent aussi les instruments du marché monétaire, les instruments
financiers et les produits dérivés ;
Les autres investissements qui regroupent les autres flux financiers tels que les crédits commerciaux liés à des
transactions sur BS, les prêts et placements.
Les produits financiers dérivés (intérêts sur swaps, primes sur options...)
Les avoirs de réserves.

4- Erreurs et omissions nettes


Enregistre la différence entre ressources et emplois (erreurs statistiques, etc.).
Les soldes

Permettent de faire apparaître les déséquilibres pour chaque type de transactions et les transactions compensatrices
qui financent ces déséquilibres.

Le solde commerciaux est égal à la différence entre les exportations et les importations de marchandises ;

Le solde des biens et services est égal la somme du solde commercial et du solde sur les opérations de services ;

Le solde des opérations courantes est égal à la différence entre les crédits et les débits de l'ensemble des
opérations courantes. Il est égal aussi à la somme des soldes commercial, des services et des transferts courants.

Le solde des opérations de capital et financières est égal à la différence entre les crédits et les débits des
opérations de capital et des opérations financières.

Le solde de la balance globale est égal à la somme des soldes des opérations courantes et du solde des opérations
de capital et financières (hors les opérations à court et long terme du secteur bancaire et de la banque centrale, qui
correspondent au financement de la balance globale ou aux flux annuels des avoirs de réserves).

Les interrelations macroéconomiques :


Chacun des comptes privilégie un aspect particulier de l'économie.
Les comptes nationaux portent sur l'analyse de la formation du produit (PIB) et de sa répartition
entre
les différents secteurs économiques.
La balance des paiements permet l'analyse des transactions entre l'économie intérieure (les unités
résidentes) et le reste du monde (les non résidents).

La situation monétaire, enfin, retrace les principales catégories d'encours des avoirs et engagements financiers des
grands secteurs économiques et fait apparaître l'intermédiation des institutions financières entre secteurs à excédent
de fonds et secteurs à déficit.

Les comptes macroéconomiques et leurs correspondances permettent d'établir des relations fondamentales entre
certains agrégats.
Ces relations reflètent trois approches possibles de la balance des paiements :
L’approche par l'absorption
L’approche dite fiscale ou de l'équilibre épargne - investissement
L’approche monétaire

Les relations comptables qui jouent un rôle majeur dans l’analyse macro économique  :

a/ Relation entre les comptes nationaux et la balance des paiements

*La première de ces relations relie le solde courant de la balance des paiements à l'écart entre le revenu et la
dépense des comptes nationaux.
*La seconde relie ce même solde à l'écart entre l'épargne nationale et l'investissement.

a/ Relation entre le solde courant et l’écart revenu/ dépense des comptes nationaux  :

X : exportations M : importations I : investissements


PIB : produit intérieur brut RNF : revenu net des facteurs
G : Dépenses publiques de consommation TRN : transferts courants nets
et d’investissement C : consommations RNDB : revenu net disponible brut
L’approche par l’absorption montre comment les importations et exportations sont affectées par les variations du
revenu national et de la dépense nationale des différents pays.

Approche par l’absorption de la balance des paiements


PIB + M = C + I +X
Avec A = C+ I = cp +cg +Ip +Ig
PIB + M = A + X
PIB = A + (X – M)
PIB – A = (X – M)
Si on introduit les revenus nets des facteurs et les transferts courants nets :
PIB + RNF + TRN – A = (X – M) + RNF + TRN
On défini le RNDB = PIB + RNF + TRN
RNDB – A = CA Où CA = Solde courant de la balance des paiements

Le déficit du compte courant à comme origine une demande intérieure (absorption) très forte ou un revenu
disponible faible. Pour remédier aux problèmes de balance des paiements il faut revoir les choix de
politiques économiques.

Mettre en place à court terme des politiques macroéconomiques de gestion de la demande (budgétaire,
monétaire, change etc) (conjoncturelle)
Mettre en place à long terme des politiques de gestion de l’offre (structurelle)

b/ Relation entre le compte courant et l’écart revenu entre l’épargne nationale et investissement:

PIB = C+SI PIB-C = SI ----» épargne intérieure


PIB + M = C + I + X
PIB = C + I + (X – M)
PIB – C – I = (X – M)
SI - I = X – M

PIB + RNF + TRN – C – I = (X – M) + RNF + TRN


RNDB - C – I = CA
S – I = CA
(Sp - Ip) + (Sg – Ig) = CA

Sp—» épargne privée placée auprès du secteur privé


Sg—» épargne privée placée auprès du secteur public
S —» épargne nationale brute

La politique économique appropriée pour résorber l’éventuel solde déficitaire est d’augmenter l’épargne
et/ou de contenir l’investissement.

c/ Les relations existantes entre la politique monétaire et les soldes de la balance de paiement

La situation monétaire peut être schématisée comme suit :


• M2 = CIR + AEN
• ΔM2 = ΔCIR + ΔAEN
• ΔAEN = ΔM2 – ΔCIR

AEN—» avoirs extérieurs nets CIR—» crédits intérieurs M2—» masse monétaire.

• Nous avons ainsi l’approche monétaire de la balance des paiements


L’EVOLUTION ET ORGANISATION DU COMMERCE MONDIALE

La balance courante est le solde des flux monétaires d'un pays résultant des échanges internationaux
de biens et services (balance commerciale), revenus1 et transferts courants2. La balance courante est un des
composants de la balance des paiements.

La Balance des Paiement : est un document statistique qui retrace l’ensemble des transactions intervenus au cours
d’une période donnée (généralement une année) entre un pays et le reste du monde.

Méthode d’établissement de la balance des paiements  : il existe deux méthodes d’établissement de la balance des paiements :

1/ B.P en terme de transaction : l’inscription des opérations dans la B.P se fait au moment de leur exécution physique.

2/ B.P en terme de règlement (paiement) : l’inscription des opérations dans la B.P se fait au moment de leur règlement
(paiement).

La première méthode est la plus juste (prise en considération par tout le monde)
Les éléments constitutifs de la balance des paiements  : la B.P englobe plusieurs balance (sommation de plusieurs balance).

1/ La balance commerciale  : elle enregistre des les importations et les exportation de biens d’un pays au cours d’une période
donnée (généralement une année). Les chiffres de la B.C sont transmis à la banque d’Algérie par la direction des douanes. Les
importations comme les exportation sont inscrit à la B.C sur la base de FOB, c'est-à-dire la valeur des marchandises au passage
des frontières. La situation de la B.C : éxédentaire EXP> IMP. Déficitaire si IMP<EXP équilibre si IMP=EXP.

2/ La balance des services: elle enregistre les opérations suivantes :

* les frais de transport ; * les frais d’assurances ; * les voyages (tourisme et voyage d’affaire)

* les revenus de capital (le transfert des revenus des capitaux investis dans le pays par des non-résidents et le transfert des
revenus des capitaux investis à l’étranger par des résidents).

* les revenus de travail (essentiellement les salaires des saisonniers et les travailleurs frontaliers)

* les dépenses gouvernementales courants (essentiellement les frais diplomatiques et le service de la dette exclusivement les
intérêts)

* la recherche (achat et vente des brevets, frais d’études et les redevances de fabrication et coopération technique)

BALANCE COMMERCIALE + LA BALANCE DES SERVICES = LA BALANCE DES BIENS ET DES SERVICES

3/ la balance des transfert sans contreparties (unilatéraux): elle enregistre les opérations suivantes :

* les transferts d’économie des travailleurs émigrés en faveur de leurs familles.

* les dons effectués par des organisations poursuivants un but social, scientifique et culturel et les contributions aux œuvres de
bienfaisance.

* certain transfert publique (aide non militaire, dons gouvernementaux, dommage de guerre et réparation).

LA BALANCE DES BIENS ET DES SERVICES + LA BALANCE DES TRANSFERT SANS CONTREPARTIES

= BALANCE DES PAIEMENTS COURANTS.

4/ La balance des capitaux à long terme: elle enregistre 3 catégories d’opérations :

* les prêts à échéance de plus d’une année (y compris les lés crédits commerciaux).

* les investissements directes (assez souvent à des frais productives) constructions d’usines, rachat d’entreprise, créance d’une
banque.

* les investissements de portefeuille (a des frais spéculatives) ventes et achats de valeurs mobilières.

BALANCE DES PAIEMENTS COURANTS + LA BALANCE DES CAPITAUX À LONG TERME

= LA BALANCE DE BASE

5/ la balance des capitaux à court terme: elle enregistre les opérations suivantes :

* Pour le secteur non bancaire: les prêts ou avances à l’étranger ou de l’étranger, les crédits commerciaux à moins d’un an.

* Pour le secteur bancaire: les variations des créances et engagements des banques à l’égard de l’extérieur.

LA BALANCE DE BASE + LA BALANCE DES CAPITAUX À COURT TERME + AJUSTEMENT (ERREURS ET OMISSIONS) = LA BALAN
GLOBALE (BALANCE DES PAIEMENTS
Situation de la B.P:

*Excédentaire Renforcer les réserves de change (augmentation de change). (Augmentation du taux de change 1DZD
= 2 EUR).

* Déficitaire : comment va être financer (le déficit)? *Recours à l’extérieur (obtenir un crédit extérieur)

* puisement sur les réserves de changes (diminution du taux de change 1 DZD = 0,5 EUR)

ACP

E est l'indice des prix a l'exportation

E= Expo d'un bien (i) par pays(i)/exp total du pays (i)

Expo mondial du bien(i)/expor mondial total

IM indice des prix a l'importation

IM =imp d'un bien (i)par pays(i)/imp total pays (i)

Imp mondial du bien (i)/ imp mondial too

ACP=E

IM

La combinisant de deux indicateurs E IM nous donne le 3eme indicateur d'avantage comparatif global il est construit en divisant le
premier indicateur E par le deuxième indicateur IM

Si ACP est > a l'unité le pays (i) est relativement plus exportateur du bien (i) et on conviendra qu'il détient un avantage comparatif
global pour le bien (i) Si cet indicateur est< a l'unite on considérera que le pays (i) possède un désavantage global pour le bien (i)

IDE : démineur les charge et augmenter les produits pour augmenter la rentabilité et démineur le risque

Les mesure de protection de l'économie national :

- les restriction quantitative restriction qualitatif qui port sur les fluxphysiques d'importation

- les subvention a la production

- les subvention a l'exportation c'est l'aide accordée par l'état pour les entreprises pour favoriser les exportations sans quelle
rembourse

- le dumping c'est une pratique qui consiste pour uneentreprise a vendre moins chere dur le marche exterieure qu'interieure, un
produit identique cette pratique ermet d'vantage le developpement des produitsa l'exploitation

Les instruments monétaires

La situation monétaires retrace le crédit net bancaire a l'etat dont la variation est une des

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