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Étude des relations internationales entre différents

pays

Étude des relations internationales entre différents pays :

 Commerciales (exportations et importations)


 Financières (transaction issue des exportations et des importations ou
bien les IDE ou Investissement de portefeuille)
 Monétaires

Plan

1. Tendances du commerce inter


2. Structure du commerce inter
3. Explication théorique du commerce inter
4. Dimension politique du commerce inter
5. Les firmes multinationales
6. La balades des paiements
7. Les taux de changes

Raisons/motif du commerce international

Le principal est les coûts de production relative entre les pays → théorie des
avantages comparatif de Ricardo

Les agents ont un goût pour la variété́


en concurrence monopolistique les produits sont différents mais substituable
donc lorsque l'on passe à une économie ouverte on a un gain de variété ́

Les dotations factorielle (terre, mains d’œuvre qualifié ou non, dotation en


capital)

Là on débat sur le protectionnisme et des arguments qui peuvent encourager


au protectionnisme

- écologie
- perte de travail cependant les gains apporté par l’ouverture est plus grand
que les pertes liées à celle ci -
Chapitre 3 : les grandes tendances du commerce
internationale
1.1. PIB mondial

PIB = somme des valeurs ajoutées

PIB mondial en 2020 = 75 000 mds €

Valeurs du commerce mondial 2020= 20 000 mds € (banque mondiale) donc la


plupart des biens sont consommé localement

Taux d’ouverture
Poids ou dépendance du CI dans une économie ici mondiale

Il y a une tendance
bien que le PIB et le CI ne soit pas à la même échelle on observe une tendance
à la hausse du commerce mondiale depuis 1950
Raisons :

 Baisse des coûts de transports


 Baisse des tarifs douaniers
 Mondialisation
 Les chaînes de valeurs mondiales → DIPP → principale explication de la
croissance exponentielle
Le taux de croissance de ci est plus volatile que le PIB cette volatilité́ est lié aux
chaines de valeurs

Exemple
Si on produit un ordinateur en trois parties

La coque en France puis exporté au japon pour les parties interne qui est
exposé en chine pour les claviers

Donc si on revient sur les transactions


en France on compte la valeurs ajouté une fois
puis il est envoyé́ au japon et ajoute sa valeurs ajouté à celle des Français puis
en chine, etc.

Donc si il y a une baisse de production l'élasticité de ce choc sur le commerce


est plus forte car compté plusieurs fois.

La crise du COVID est un très bon exemple


A créé un choc qui entraîne une baisse des fragmentations de la production

1.2. La perception de la mondialisation


« Quels sont les trois principaux mots qui vous viennent à l’esprit lorsque l’on
vous parle de mondialisation ? » OpinionWay (2018)

En règle générale lorsqu'on parle de commerce et de règle commerciale c


souvent l’OMC qui régule.

1.3. Transport et communication

Les coûts commerciaux ex:

 Coûts de transport
 Coût de transaction
 Coût en termes d’assurance
 Tarifs douaniers
 Les coûts fixes (barrière linguistique, adaptation au marché étranger,
normes auxquels il faut s’adapter)

Depuis 1920 les coûts de transport maritime et aérien ont été divisé par 10
en termes de communication ajd effectuer un appel ne coûte presque rien par
rapport à 1920 raison de cette baisse de prix ⇒ l’innovation technologique

Dans la répartition des échanges les plus utilisé sont les transports aérien et
maritime en volume maritime>>>>
en valeur aérien>>>>

En termes de communication il y a eu deux révolutions :

 Communication par satellite


 Internet (fibre optique)
Quel est l’impact en termes de commerce :

- L’information circule bcp plus rapidement


- Le commerce des services
- Le télétravail
- Le e-commerce

Il y a d’autres raisons de l’ouverture mondiale


→ forte volonté politique des États pour réduire les barrières douanière

1.4. Volonté politique

Depuis 1995 l’OMC a remplacé le GATT et le cycle de Doha a été lancé en 2001.
Il n’est tjrs pas clôturé à ce jour

En moyenne depuis 1990, le tarif MFN a été assez stable pour les pays dvpé
pour les pays en dvpt on passe de 45% en 1990 à moins de 10% ajd

La chute des tarifs douaniers est globalement avantageuse pour tout le monde
Entre pays dvpé pas d’accord de libre-échange bilatéraux bc ils sont déjà
favorisé par l’OMS

Communication par satellite internet (fibre optique)

Est l’impact en termes de commerce l’information circule bcp plus rapidement


le commerce des services
le télétravail en général
le e-commerce

D’autres raison de l’ouverture mondial

1.5. Fragmentation

Pour les pays de l’OCDE il ne faut pas plus de 5 docs pour pouvoir importer un
produit pour les pays de l’Afrique subsaharienne était de 9.

Des nouvelles barrières :

 Subventions
 Dumping
 Le père

Les inégalités de richesses

40% des X sont réalisés par les 100 premières entreprises en France 1000 entp
représente 7°% es X

2. Les théories du commerce international

Pourquoi les pays échangent-ils ?

Dotation factoriel
Capacité de production différente (les différences de technologies raisons liées
aux économies d’échelles
Commerce interbranche
Et commerce interbranche

2.1. L’avantage comparatif : modèle de Ricardo

2005 Jacques Chirac


Les importations de textiles en provenance de chine risquent de mettre à mort
l’activité d’un nombre important de travailleurs (européens)

Si les travailleurs européens n’ont pas la capacité de faire concurrence avec la


chine cela peut mettre certaines personnes au chômage

Doit-on redouter l’afflux de textile chinois sur le marché européen ? non pk?

Si les Chinois son productif dans un certain domaine cela veut dire qu’ils sont
moins productifs dans un autre domaine

On dit qu’un pays possède un avantage comparatif dans la ° d’un bien si le cout
d’opportunité

Ce sont les mécanismes de marchés qui vont permettre cette organisation


optimale de la société
Ces mécanismes sont :

Supposons deux pays un spé en fromage et un en vin


alv= nb d’h pour 1 L de vin alv*= p° pays étranger alf = nb d’h pour 1 Kg de
fromage alf* “

Le rapport des deux = coût d’opportunité

Chaque pays a une dotation en travail L et Q= qté

Un des mécanismes est donc

En situation de libre échange


les prix dépendent de la demande mondiale de vin et de fromage

Si le prix relatif du fromage par rapport au vin est plus élevé à l’étranger le pays
domestique à intérêt à exporter du fromage et à importer du vin

La qté de fro produite et consommé dans les deux pays est telle que le prix
relatif s’équilibre

Les limites de l’ouverture


• Commerce intra-branche ?
• Répartition du gain ?
• Capital ou autre facteur de production ?

Théorie d’avantage comparatif de Ricardo :

Courbe d’offre et courbes de demande.


Le coût relatif est le rapport entre la quantité de travail pour produire un bien
et la quantité de travail pour produire l’autre bien.
En autarcie, le prix relatif est égal au coût relatif.
Un pays se spécialise dans la production dans laquelle son coût relatif est le
plus faible.
Au niveau mondial, tout dépend de la demande mondiale.
Il peut arriver que le pays domestique ne soit pas capable de satisfaire toute la
demande. Dans ce cas-là, le pays étranger peut commencer à produire de ce
bien.

Les coûts relatifs ne changent pas, mais le prix change.


Quand on passe au libre-échange, le prix relatif peut être supérieur au coût
relatif. Dans ce cas, la valeur de la production est plus forte, et on peut acheter
plus de la production du pays étranger.
Le commerce élargit les possibilités de commerce (courbes de frontières de
possibilités).

Coût relatif = rapport entre la quantité de travail pour produire une unité d’un
bien et la quantité de travail pour produire une unité de l’autre bien.

Au libre-échange, le pays qui se spécialise exporte ce bien, et il est capable


d’obtenir plus de l’autre bien en échangeant que s’il le produisait lui-même.

Quelles sont les limites de ce modèle ? :


 Ce modèle ne prend pas en compte les contraintes à l’échange (droits de
douane, distance, coût de transport). Néanmoins, même en les prenant en
compte, ça ne changerait pas beaucoup.
 On ne prend en compte qu’un seul facteur de production : le travail. Dans la
réalité, il y a plusieurs facteurs de production : travail, capital, terres, etc.
 Ne prend pas en compte les différences de dotation factorielle (ex : le Qatar
est naturellement doté de pétrole ; abondance de ressources naturelles, et non
meilleure productivité).

Modèle HOS : part des différences de dotations factorielles.

2.2. L’avantage comparatif : HOS

Modèle HOS (Heckscher-Olin-Samuelson) :


- On parle toujours de 2 pays, qui utilisent 2 facteurs de production.
- Ils produisent 2 biens : vêtements et nourriture ici.
- On fait l’hypothèse que ces facteurs de production sont substituables.
- On n’utilise jamais un seul facteur de production.

Comment détermine-t-on l’allocation optimale de capital et de travail ? :


 En fonction du coût.
Si le capital est relativement plus cher, on utilisera relativement plus de travail,
et inversement.

Ici, on fait l’hypothèse de productivité marginale décroissante des facteurs de


production.
Y = Ka Y1-a (fonction de production de Cobb Douglas)
∂Y
Productivité marginale du capital = Dérivée de Y par rapport à K = ∂ K = aKa-1 L1-a

L’allocation travail/capital dépend du coût des facteurs :


On a fait l’hypothèse que le secteur des vêtements est plus demandeur de
travail que le secteur de la nourriture.
Donc pour le secteur des vêtements, la courbe est systématiquement à droite
que le secteur de la nourriture.

On cherche à trouver la relation entre le prix relatif des vêtements par rapport
à la nourriture, et le coût relatif du capital par rapport travail :
 Le prix va dépendre plus du travail.
Relation croissante, car le secteur des vêtements est celui qui utilise le plus de
travail.

Le prix relatif d’un bien dépend du coût relatif du facteur utilisé intensément
dans la production.

Le prix relatif d’un bien est une fonction croissante du prix relatif facteur utilisé
le plus intensément :
En combinant les 2 graphes :
Si le prix relatif vêtement/nourriture augmente, le prix relatif travail/capital
augmente. On utilisera alors plus de travail si le prix relatif des vêtements
augmente.
Il y a alors une relation entre Pv/Pn et Lv/Kv.

Productivité marginale :
Productivité marginale décroissante des facteurs.
Dans chaque secteur, si on utilise moins de travail, la productivité marginale du
travail est plus forte.
Si la productivité marginale du travail augmente, cela suppose que les salariés
ont un salaire réel plus élevé.

On veut savoir ce qu’il se passerait si on augmentait la quantité d’un des


facteurs dans l’économie.

Frontières des possibilités de production :

Le point Q représente le point qui maximise la production (le TMS).


C’est la pente de la courbe d’indifférence qui nous permet de déterminer le
point optimal (TMS).

Si la quantité de travail disponible dans l’économie augmente :


C’est le secteur de vêtement qui est susceptible d’absorber le plus de ce facteur
de production, et la production dans l’autre secteur va diminuer.
La frontière de possibilité est biaisée pour le secteur des vêtements.
Si les prix relatifs sont constants, la production dans l’autre secteur diminue.
Pour produire, on a besoin de travail et de capital. S’il y a plus de travail, il faut
aussi du capital. Sachant que tout le travail et tout le capital de l’économie sont
utilisés, dans le secteur des vêtements, on va avoir le nouveau travail absorbé,
et un peu du capital du secteur de la nourriture  diminution de la production
de nourriture.

Au nouvel optimum, on produit plus de vêtements et moins de nourriture.

Il faut que dans les 2 secteurs, K/L soit toujours égal. En ajoutant la nouvelle
quantité de travail, la valeur de cette relation ne doit pas changer. C’est
pourquoi il faut, pour pouvoir utiliser tout le travail et le capital de l’économie,
réallouer les facteurs de telle sorte à ce que le ratio soit le même avant et
après.

En résumé : si on augmente la quantité de travail dans l’économie, c’est le


secteur utilisant abondamment le travail qui va en profiter. En conséquence, la
production de l’autre secteur va baisser.

En imaginant que les 2 secteurs soient 2 pays :


- Un pays relativement plus abondant en travail et un autre relativement
plus abondant en capital.
- La production d’un pays sera donc biaisée en faveur des vêtements, et la
production de l’autre pays sera biaisée en faveur de la nourriture.
- C’est pourquoi l’Arabie Saoudite a une production baisée en faveur du
pétrole.

En règle générale, une économie sera efficace dans la production des biens qui
utilisent de façon relativement intensive des facteurs de production dont elle
relativement plus dotée.

Libre-échange :

Les pays ont la même demande pour les 2 biens.


Les pays ont chacun une courbe d’offre.
Le pays domestique est plus abondant en travail que le pays étranger, et
produit donc plus de vêtements.
Point 1 : équilibre d’autarcie du pays domestique
Point 3 : équilibre d’autarcie du pays étranger
Point 2 : Le prix relatif de libre-échange est compris entre les prix relatifs
d’autarcie.

Le pays domestique se spécialise donc dans les vêtements, et le pays étranger


dans la nourriture.

On a une égalisation du prix des facteurs de production :


- Au libre-échange : le prix relatif des biens est compris entre les deux prix
relatifs d’autarcie.
- Au libre-échange : le prix relatif des biens est maintenant le même pour
les deux pays, et donc le prix relatif des facteurs de production sont
égaux dans les deux pays.
- Cette prédiction n’est néanmoins pas vérifiée dans la réalité.

Ce modèle prédit un commerce de type inter-branche. Qu’en est-il de l’intra-


branche ?

2.3. Le commerce intra-branche 

Pour rendre compte de ces échanges, nouvelle hypothèse : les économies


d’échelle.

Dans HOS, on faisait l’hypothèse que les coûts de production étaient constants.
Avec les économies d’échelle, plus on produit, plus le coût est faible.

Grâce aux économies d’échelle interne, on va avoir une relation entre la


quantité produite et les coûts de production.

Cela nous donne la possibilité d’étudier les échanges intra-branches.

En concurrence pure et parfaite : atomicité  les producteurs sont price-takers


En concurrence imparfaite : le producteur peut avoir une influence sur son prix.

Quand on prend en compte les économies d’échelle, on peut se retrouver en


situation de monopole.

En concurrence parfaite : rendements constants  en doublant les facteurs de


production, la production double
En économie d’échelle  rendements croissants

Paul Krugman :

Un marché est en concurrence parfaite si :


- Atomicité des agents
- Homogénéité du produit
- Libre entrée et sortie sur le marché
- Perfection de l’information
- Mobilité des facteurs de production

En situation de monopole :
1 offreur pour plusieurs demandeurs.
Il fixe librement son prix.
Ce prix doit être supérieur à son coût de production.

Le profit est maximum pour le monopoleur est lorsque le coût marginal est égal
au revenu marginal.

c = coût variable
F = coût fixe

Coût de production :

La droite de demande est la droite qui relie le prix de la production totale à la


quantité totale. Ce prix s’applique à toute la quantité vendue.

Le prix moyen de la vente est plus élevé que le revenu marginal.


La droite de coût moyen est une fonction décroissante de la quantité. Plus on
produit, plus le coût moyen est faible  Plus je produis, plus j’amortis mon
coût fixe.
Le coût marginal est constant.

Concurrence monopolistique :
En situation de monopole :
Si pas de barrière à l’entrée  les profits vont attirer les entreprises.
Cela implique que même en situation de concurrence imparfaite, on peut se
retrouver en situation de profits nuls.
Les entreprises vont se faire concurrence sur des produits hétérogènes.

Exemples de secteurs monopolistiques :


Le secteur de la téléphonie mobile.
Chaque acteur peut influer sur son prix, mais personne ne peut influer sur le
prix moyen.
Plus il y a de concurrents, plus les prix seront faibles, et moins les parts de
marché des acteurs sont importants.

On fait ici l’hypothèse que les firmes sont identiques  elles ont le même
niveau de technologie (chaque produit peut rester différent)

Le coût moyen est une fonction croissante du nombre de firmes.


 Plus il y a de firmes, moins la quantité vendue par chaque firme est élevée
 donc le coût moyen augmente car le coût moyen est une fonction
décroissante de la quantité.

CC = coût moyen
PP = prix moyen

Équilibre : CC = PP

Le commerce international :

- On fait l’hypothèse que les pays sont identiques


- L’ouverture au commerce se traduit par une augmentation de la taille du
marché. Chaque entreprise, prise isolément a accès à un marché plus
grand.
- L’augmentation de la taille de marché réduit le coût moyen de
production car les firmes peuvent produire davantage pour servir le
grand marché.
- Le nombre de variétés disponibles dans l’économie augmente ce qui
implique une baisse des prix.

L’augmentation de la taille de marché fait pivoter la courbe CC par la droite


 Baisse de prix et augmentation du nombre de firmes.

- Il convient de noter que si chaque firme produit davantage, le


doublement de la taille de marché ne se traduit pas par une doublement
du nombre de firmes.
- Les firmes qui restent sur le marché accaparent les parts de marché des
firmes sortantes.
- Vu que les firmes sont identiques dans ce modèle, seul le hasard
détermine les firmes qui vont rester sur le marché
- On peut néanmoins imaginer un modèle où les firmes sont hétérogènes
en termes de productivité. Dans ce cas les firmes les moins productives
sortiraient du marché.

Cas des firmes hétérogènes :


- Les entreprises sont hétérogènes en termes de productivité et ont des
coûts marginaux différents
- Il y a un coût marginal maximum au-delà duquel il n’est pas possible
d’être profitable sur le marché domestique  si vous n’êtes pas
suffisamment productif, vous sortez du marché.
- Les entreprises font face à la même courbe de demande. Les biens
produits par chaque entreprise sont donc des variétés proches et de
qualité similaire.
- Le profit des firmes est maximum lorsque leur revenu marginal est égal
au coût marginal. La firme au coût marginal le plus bas fixe donc des prix
plus faibles, produit plus et génère plus de profit

Au-delà ce c*, vous sortez du marché. Au-dessous de c*, vous générez du


profit.
Le profit est d’autant plus élevé que le coût marginal est faible.
Plus il y a d’entreprises, plus le coût marginal sera faible.
S = quantité totale vendue sur le marché
Mais on est en hypothèse de libre-entrée (supposément pas de profits)  on a
des profits car les firmes sont hétérogènes.
C’est l’espérance du profit qui est nul  le profit des uns correspond aux
pertes des autres.

Concrètement, on fait l’hypothèse que les entreprises ne connaissent pas leur


coût marginal avant d’entrer sur le marché.
En entrant sur le marché, les firmes observent donc leur productivité, et celles
qui ont un coût marginal supérieur au coût seuil font une perte (correspondant
au coût fixe de production) tandis que les autres font des profits.

La condition de libre entrée dans ce cas de figure implique donc qu’à l’équilibre
c’est l’espérance des profits qui est nulle pour les nouveaux entrants
potentiels, et les entreprises continuent d’entrer sur le marché tant que cette
espérance de profit est positive.
Les firmes les plus productives sont celles qui ont les coûts marginaux les plus
faibles. Quand on augmente la taille du marché, le coût marginal minimum
pour rester sur le marché diminue (c*). Les firmes qui ont les coûts marginaux
les plus faibles sortent.

La demande et les profits augmentent donc pour les entreprises les plus
productives (plus à même de proposer des prix bas) et se réduisent pour les
entreprises les moins productives.
L’élasticité-prix de la demande augmente :
Quand la taille du marché augmente, la concurrence est plus forte, donc la
demande devient plus élastique (les firmes ont un contrôle de monopole plus
faible)  la demande réagit plus facilement au changement de prix.

Les entreprises entre c*’ et c* sortent.


Les firmes à gauche de c*’ restent.

Les firmes qui sortent laissent des parts de marché.


Les firmes qui accaparent ces parts de marchés sont les firmes les plus
productives. Les entreprises les moins productives perdent des parts de
marché.

Commerce, coûts du commerce et firmes hétérogènes :


 La plupart des entreprises n’exportent pas. En France, en 2015, seules
9.3 % des entreprises déclaraient un revenu d’exportation.
 Ceci s’explique par le fait qu’il existe de nombreux biens et services non
échangeables (biens immobiliers, restauration ...), mais aussi par
l’existence des coûts commerciaux.
 En effet, ces derniers réduisent les profits liés aux exportations. Ainsi,
pour les firmes qui sont juste assez profitables pour exister sur le marché
domestique, les profits seraient négatifs si elles essayaient d’exporter
leurs produits.
 L’activité d’exportation est donc l’apnage des entreprises les plus
productives qui en général représentent les entreprises de grande taille.
(a) Les firmes 1 et 2 ont un coût marginal suffisamment faible pour être
actives sur leur marché domestique

Les économies d’échelle externes :

Économie d’échelle interne : concerne une entreprise

L’économie d’échelle externe concerne un secteur d’activité.


Plus le secteur d’activité est grand, plus les coûts moyens de production sont
faibles.

A mesure que la taille du secteur croît, les coûts de production diminuent.

C’est dû à la concentration des firmes dans une même zone géographique.


Les fournisseurs d’intrants se rapprochent des endroits où leurs clients se
trouvent.
Si toutes les firmes se concentrent, les fournisseurs s’installent proche de cette
zone, pour fournir aux entreprises les intrants à moindres coût.

Plus le secteur est grand, plus les fournisseurs se rapprochent, et plus les coûts
diminuent.

Si toutes les entreprises sont localisées au même endroit, la main d’œuvre


spécialisée va également se rapprocher, ce qui dynamise le marché du travail.

Exemple :

 Un studio de production de films a besoin de main d’œuvre spécialisée


(acteurs, scénaristes, cameramen, etc.) et de matériel spécialisé
(éclairage, caméra, décor etc.)
 A t0, il produit des films avec un CM constant = 10, incluant les coûts de
recherche de la main d’œuvre (casting dans plusieurs régions) et les
coûts de transport du matériel acheté
 Ses films ont du succès, il dégage de plus en plus de recettes, qu’il
investit pour produire plus de films par an
 Sans générer d’économies d’échelle internes (le CM de ses films
reste = 10)
 Ces opportunités attirent de la main d’œuvre spécialisée et des
fournisseurs spécialisés, qui s’installent à proximité du studio
 Cela permet à minima au studio de réduire ses coûts de recherche de
main d’œuvre et de transport, de sorte qu’à t1 il produit des films avec
un CM constant = 9
 Non seulement le studio peut produire plus de film annuellement avec
les mêmes ressources qu’avant, mais d’autres studios sont attirés par les
coûts de production relativement faible dans la région, s’installent à
proximité du premier studio et produisent plus de films annuellement
 A t2, cette concentration de studios dans un même endroit attire encore
plus de main d’œuvre et de fournisseurs, ce qui réduit encore plus les
coûts de recherche de main d’œuvre et de transport : la production de
films peut désormais se faire avec un CM constant = 8
 Et ainsi de suite.

Le coût moyen dépend seulement de la taille du secteur, mais pas de la taille


des entreprises.

Alfred Marshall évoque ce sujet en 1920 :

Hollywood : concentration forte de l’industrie cinématographique.


Si vous voulez produire un film à Hollywood, c’est moins cher qu’ailleurs, car
tous les fournisseurs, les studios, les acteurs sont concentrés là-bas.
Même exemple pour la Sillicon Valley, la City à Londres.

Cela a poussé le gouvernement français à créer des pôles de compétitivité. Elle


a stimulé la création de pôles de compétitivité par des subventions.
60% de la production mondiale de boutons se fait dans la même zone, en
Chine.

Explication de l’existence des districts industriels :

 Attraction des fournisseurs spécialisés


 Plus de fournisseurs  concurrence plus forte entre les
fournisseurs  prix des inputs plus faibles.
 Attraction de la main d’œuvre spécialisée
 Baisse des coût de recherche de la main d’œuvre spécialisée
 Limite le risque de chômage si une entreprise fait faillite, limite le
risque de faillite pour cause de pénurie de main d’œuvre.
 Diffusion des innovations
 Développement des connaissances par des échanges informels /
émergence de nouvelles idées.

En économie d’échelle interne, on est en général en situation de concurrence


imparfaite.
Au contraire, les économies d’échelle externes ne sont pas incompatibles avec
la concurrence pure et parfaite.

 En CPP, le coût marginal étant égal au prix, la courbe d’offre au niveau du


pays pour ce bien sera donc aussi une fonction décroissante des
quantités.

Les coûts moyens sont moins élevés en Chine.


En passant au libre-échange, toute la demande va se diriger vers la chine, le
secteur de la chine augmente, donc les coûts diminuent.
En Europe, le secteur diminue et les coûts augmentent.
Avec le libre-échange, les prix pour les deux pays sont plus bas.

Dans ce modèle, le prix n’est pas compris entre les deux prix d’autarcie, mais il
est plus faible que les deux prix d’autarcie (contrairement au modèle ricardien).

Il n’y a pas de convergence entre les prix, mais une baisse puissante des prix.
D’où viennent les différences de coûts de production :
- Différence de coût de la main d’œuvre chinoise.
- Différence de technologie.

Mais ce n’est pas suffisant pour expliquer que c’est seulement en chine que la
production est concentrée (d’autres pays ont des coûts de main d’œuvre sont
moins chers qu’en Chine).

Théories :
- Notion « d’accidents historiques ».
o Les spécialisations industrielles qui donnent lieu à des économies
d’échelle sont donc dues aux aléas de l’histoire.

Exemple de la City de Londres :


- Banques et bourses se développent au XVIIe siècle « pour supporter les
conquêtes et l’expansion de l’empire britannique ».
- L’empire a disparu, mais la spécialisation dans la finance reste malgré
que d’autres pays pourraient fournir les mêmes services moins chers.
- La City de Londres étant déjà installée, la finance a continué de s’y
concentrer  aléa historique

Exemple de la Silicon Valley :


- Une des premières entreprises de microélectronique est fondée par deux
étudiants (William Hewlett et David Packard) de Stanford en Californie
dans leur garage
- La spécialisation dans la microélectronique reste, malgré que d’autres
pays pourraient produire les mêmes biens moins chers

 Le premier pays à développer des économies d’échelle externes dans un


secteur donné et à produire une large quantité́ bénéficie le premier d’un
faible coût de production
 Si le libre échange est possible, ce faible coût de production implique que
ce premier pays peut vendre à des prix plus bas que les autres pays
 D’autres pays pourraient développer des économies d’échelle externes
et bénéficier de coûts de production encore moins chère
 Mais le prix pratiqué par le premier pays empêche ces derniers de
démarrer la production
 Les consommateurs de ces pays achètent au premier pays, qui produit
encore plus et réduit davantage ses coûts de production
Les coûts de main d’œuvre en Chine sont plus élevés.
Mais la Chine est le premier à produire, et accapare toute la demande
mondiale.
Si le Vietnam veut entrer dans la production, il ne peut pas car les prix sont trop
bas.
le Vietnam aurait la possibilité de vendre à un coût encore plus faible, mais
seulement s’ils étaient entrés avant la Chine sur le marché.

Les Vietnamiens peuvent entrer sur le marché en pratiquant du


protectionnisme pour la production de boutons, jusqu’à ce que le prix soit plus
faible que celui proposé par la Chine.
C’est l’argument des économies d’échelle externes qui justifient souvent
l’existence de politiques protectionnistes.
Mais ça ne marche pas si la taille du marché est trop faible.

Suisse et Thaïlande :

En pratiquant une politique d’autarcie, la Thaïlande a un prix plus faible qu’en


situation de libre-échange.
C’est ce que peuvent permettre les économies d’échelle externes.
Situation qui n’est pas observable dans les modèles ricardiens et HOS.

Inégalités spatiales :

 Combiner les deux types d’économies d’échelle permet d’expliquer les


inégalités spatiales
 Ex : L’Île-de-France représente moins de 2% du territoire français,
concentre 19% de la population française et 30% du PIB français
 L’Union Européenne représente moins de 3% du territoire
mondial, concentre 6% de la population mondiale et 18% du PIB
mondial
 De telles inégalités spatiales n’existaient pas avant la fin du XVIIIème s.
(révolution industrielle)
 A la fois à travers le monde mais aussi et surtout au sein des pays
développés
 L’industrialisation et la baisse du coût des transports ont
accompagné ces dynamiques d’agglomération
 Dans quelle mesure les forces du commerce international peuvent-elles
expliquer ces dynamiques d’agglomération ?
 C’est l’objet de la nouvelle économie géographique
 Nouveau facteur dans l’explication des spécialisations et de la
structure du CI : la taille des pays

La taille des marchés :

 2 pays : Grand et Petit (demande) + EE internes + coûts de transport


 (Les entreprises ont tendance à s’implanter à proximité de zones
densément peuplées pour minimiser les coûts de transports entre
le lieu de production et la localisation de la plus grande partie de la
demande)
 Étape 1
 Les entreprises dans le grand pays réalisent de plus grosses ventes
et donc, du fait des économies d’échelle internes, de plus grands
profits que celles dans le petit pays
 Autrement dit, les profits des entreprises dans le petit pays sont
limités par la plus faible demande
 Elles sont donc attirées par la perspective de plus grands profits à
l’étranger
 Mais leurs exportations ne sont pas compétitives du fait des coûts
de transport
 La seule solution pour augmenter les profits est alors la
délocalisation
 (À proximité des zones densément peuplées toujours pour
minimiser les coûts de transport)

 Les économies d’échelle internes poussent les entreprises du petit pays


à se délocaliser dans le grand
 Étape 2
 L’implantation des nouvelles entreprises du petits pays augmente
la demande de travail dans le grand
Cela contribue à des mouvements de population, notamment du
petit pays vers le grand
 (Dans les mêmes zones densément peuplées : renforce les
EE externes)
 La consommation de ces nouvelles populations augmente la
demande, ce qui augmente le profit des entreprises et donc en
attire d’autres
En même temps, l’implantation des nouvelles entreprises
augmente aussi la demande de bien intermédiaires
 Cela va attirer de nouveaux fournisseurs, ce qui sera bénéfique
pour toutes les entreprises du secteur (renforce les EE externes)
 Les délocalisations renforcent les économies d’échelle externes dans le
grand pays

 Finalement, le grand pays se spécialise dans des productions à


rendements croissants et le petit pays dans des productions à rendement
constants
 Ces spécialisations ne sont pas le fait d’avantages comparatifs ou
d’un accident historique
 Mais simplement de la taille des pays
 Limites aux dynamiques d’agglomération
 Mobilité des populations n’est pas si « naturelle »
 Saturation de certains facteurs immobiles
 Augmentation du prix de l’immobilier au fur et à mesure de
la dynamique
 La concurrence peut devenir tellement forte qu’il n’est plus possible pour
d’autres entreprises de venir s’implanter

Forces de répulsion :
L’espace est limité, l’espace va commencer à manquer et les loyers vont
augmenter.

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