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Le GATT a été créé en 1947. Son objectif était d’inciter les pays à réduire les tarifs et les barrières
douanières car toutes les barrières sont des entraves au commerce international. C’est un principe
qui a été repris par l’OMC.
L’OMC a été créée en 1995. L’OMC classe ses statistiques en deux boites : commerce des
marchandises et commerce des services. Le commerce des marchandises représente 80% des
exportations mondiales. L’OMC va subdiviser les marchandises en trois éléments :
Globalement, les exportations de produits agricoles n’ont cessées d’augmenter. Tant que le taux de
variation est supérieur à 0, les exportations ne cessent d’augmenter. Sur 50ans d’évolution, c’est
quasiment tout le temps supérieur à 0.
- 1974 : Les pays exportateurs de pétrole ont imposé sans négociation une forte augmentation
du prix du baril de pétrole.
- 1982-1986 : Deuxième choc pétrolier lié à la guerre Iran/Irak
- 2009 : Crise financière
-
Figure 2 – Evolution des exportations mondiales des produits des industries extractives en % :
Sur ce graphique, on peut voir que le taux de croissance des exportations mondiales des produits des
industries extractives a plutôt tendance à baisser. Ceci peut être dû au fait que l’on est dans une
transition énergétique, qui nous incite à quitter les industries carbonées, pour aller progressivement
vers les industries non carbonées.
Schumpeter est le premier à parler du rôle des mutations énergétiques (il parle de destruction
créatrice : on détruit pour créer)
Les trois incidents vus ci-dessus ont eu un impact beaucoup plus fort sur les exportations mondiales
des produits des industries extractives.
L’élasticité mesure la réaction du consommateur (de la demande) face à une modification du prix.
(Baisse du prix = augmentation de la demande)
Dans ce cas, les crises pétrolières n’ont pas eu beaucoup d’impact sur les produits manufacturés.
Mais à l’inverse la crise financière a eu un impact très important sur les produits manufacturés. Ceci
est dû au fait que les produit manufacturés sont des bien transformés d’équipement, qui s’adressent
aux entreprises et aux ménages.
Une partie de l’épargne des ménages a été placée dans des choses hautement rentable mais très à
risque, et avec la crise des subprimes les ménages ont perdus leur épargne. C’est ce qu’on appelle la
thésaurisation : c’est une épargne sous forme liquide sans recours à la banque (on conserve de
l’épargne à son domicile)
Par ailleurs, la tendance de la courbe peut s’expliquer par l’obsolescence programmée par exemple.
Comment peut-on continuer à produire des richesses alors que les exportations mondiales ont
reculées ?
PIB = C + I + (X - M)
C + I = demande intérieure
X – M = demande extérieur
L’approche par les exportations ne donne qu’une image partielle de l’environnement internationale.
- Les exportations
- Les Investissements Direct à l’Etranger (IDE)
TD2 – Les incoterms :
Les Incoterms ont été définis par la chambre de commerce internationale (International Chamber of
Commerce). Fondée en 1919. Cette institution est l’unique porte-parole reconnu de la communauté
économique à s’exprimer au nom de tous les secteurs et de toutes les régions.
Au nombre de 11, les incoterms ont été définis pour la première fois en 1936, puis révisé en 1953,
1967, 1974, 1976, 1980, 1990, 2000 et 2010. Leur rôle est de déterminer le plus précisément possible
le transfert des risques liés au transport, le partage des frais et les obligations documentaires lors de
l’échange international du produit.
Les incoterms vont apporter des réponses précises sur les différentes taches logistiques.
Pour les huit premiers incoterms, c’est à l’importateur de payer l’assurance contre le risque.
FAS : incoterm qui réparti les tâches. C’est le premier des 4 incoterms maritimes.
CFR : Le transport international est désormais payé par l’exportateur. C’est un incoterm de vente au
départ car l’assurance est payée par l’importateur.
CIF : incoterm de vente au départ mais aussi à l’arrivé : l’assurance payée par l’exportateur est
obligatoire, mais c’est certain cas, l’exportateur peut demander à avoir une autre assurance
optionnelle.
CPT : le CPT est au multimodal ce que le CFR est au maritime. Incoterm de vente au départ.
CIP : Incoterm de vente au départ. Le CIP est au multimodal ce que le CIF est au maritime.
DAT : Incoterm multimodal de vente à l’arrivé, c’est-à-dire que l’exportateur paie l’assurance. La
marchandise reste à bord de l’avion tant que l’importateur n’a pas sous-traité le déchargement.
DDP : C’est la symétrie opposée de l’EX WORKS. C’est le seul incoterm sur les 11 qui impose le
dédouanement import à l’exportateur.
A retenir :
Procédure de dédouanement :
- Le dédouanement export :
o Pour évaluer la valeur des marchandises qui quittent le territoire économique
national afin d’établir les statistiques du commerce extérieur.
o Il peut avoir des taxes sur l’exportation d’un produit, mais ceci relève de l’exception.
La taxe sur l’exportation relève d’une situation de pénurie. Ceci réduit la
compétitivité prix du produit.
o Généralement, il n’y a pas de taxe sur l’exportation d’un produit.
- Le dédouanement import :
o Pour appliquer le régime douanier affectant la compétitivité-prix, trois règles dans le
cas européen :
Application d’un tarif extérieur commun avec les pays tiers, hors UE depuis
1958.
Existence d’accords préférentiels entre l’UE et certains pays : ils sont liés à la
décolonisation, au fait que certains pays sont d’anciennes puissances
coloniales (accords ACP : Afrique, Caraïbes, Pacifique).
Suppression des droits de douane dans les relations intra-communautaires.
o Le montant des droits de douane dépend de :
L’origine du produit (différent de la provenance).
De l’espèce tarifaire : code à 10 chiffres sur la base du SH, de la NC et du
code TARIC (tarif intégré communautaire). Le code douanier/l’espèce
tarifaire permet de tracer un produit (traçabilité).
La valeur en douane (taxe ad valorem : proportion entre le montant de la
taxe et la valeur) : valeur de la marchandise à la sortie du territoire.
- Facteurs :
o Politique commerciale et d’approvisionnement du vendeur et de l’acheteur.
o Le moins d’obligations au vendeur : EXW
o Le mois d’obligation à l’acheteur : DDP
o E et F : limitent les obligations au vendeur
o C et D : limitent les obligations à l’acheteur
TD3 –
- https://lekiosque.finances.gouv.fr/Default.asp
-
Avantage comparatif du produit i pour le pays j (ACi, j). On se base sur les exportations.
Indicateur de Grubel et Lloyd :
( Xi−Mi)
Bi=1−
( Xi+ Mi)
Situation 1 : Xi = 0 et Mi = 1 Bi= = 0
Situation 2 : Xi = 1 et Mi = 1 Bi = 1
Quelle est la valeur future d’un revenu actuel ? Quelle est la valeur actuelle d’un revenu futur ?
Rt =R0 ( 1+i )
t Rt
R0 = t
(1+i)
Plus le tôt d’intérêt augment plus le cout est élevé pour l’entrepreneur qui souhaite investir. Donc
l’entrepreneur souhaite une baisse du coût d’intérêt.
Rt
R0 = t Intégrons le montant de l’investissement
(1+i)
[ ]
n
Rt
attendue du projet VAN =−I + ∑
t=1 ( 1+ i )t
Taux d’intérêt
Variable non connue dans l’avenir
Ce n’est pas une variable de contrôle
Investissement
Variable connue Temps ou période
Variable de contrôle Variable connue donc
une variable de contrôle
Le TRI ou taux de rendement interne, est le taux d’intérêt maximal que peut supporter un projet
d’investissement. C’est-à-dire que le TRI annule la VAN,
Exemple :
Une entreprise de fabrication de paddle souhaite investir depuis la France en Nouvelle-Zélande. Deux
projets possibles pour le même montant investi, le projet A innovant (paddle avec foels) et le projet B
non innovant (sans foels)
Projet A :
Projet B :
Par conséquence, le projet B est plus solide financièrement face à une élévation du taux d’intérêt.
Van = Valeur Actualisée Nette
t
Rt =R0 ( 1+i )
Rt
R0 = t
(1+i)
Cela permet de répondre à la question suivante : quelle est la valeur actuelle (R0) d’un revenu espéré
perçu dans le futur (Rt)
[ ]
n
Rt
VAN =−I + ∑
t=1 ( 1+ i )t
Projet A :
I R1 R2 i VAN
100 0 150 0.1 24
100 0 150 0.2 4.2
100 0 150 0.21 2.5
100 0 150 0.22 0.8
100 0 150 0.23 -0.9
Le tri est entre 22 et 23% car on passe du positif au négatif
Projet B :
I R1 R2 i VAN
100 60 80 0.1 20.7
100 60 80 0.2 5.6
100 60 80 0.21 4.2
100 60 80 0.22 2.9
100 60 80 0.23 1.7
100 60 80 0.24 0.42
100 60 80 0.25 -0.8
Le tri se situe entre 24 et 25%
On voit qu’à gauche le projet A est plus rentable que le projet B. Puis à droit le projet B devient plus
rentable que le projet A. On appel ce point le point de bascule. (Quand la Valeur Actualisée Nette est
plus élevée, c’est que le projet est plus rentable. Tout dépend du taux d’intérêt (axe des abscisses))
Application :
42 – Gestion du risque de change :
Dans le cadre d’une appréciation, on augmente le prix de vente de notre produit à l’étranger. La
compétitivité prix diminue. Cela fait perdre des parts de marché aux exportateurs.
La dépréciation améliore la compétitivité prix du produit, c’est une bonne nouvelle pour
l’exportateur.
Dans le cas d’une vente de devises (exportateur), on parle d’un put, avec le droit mais non
l’obligation de vendre les devises au prix convenu.
Dans le cas d’un achat de devises (importateur) on parle d’un call, avec le droit mais non l’obligation
d’acheter les devises au prix convenu.