Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction :
B- Contexte historique :
Le commerce est apparu bien avant le 19 ème siècle, les raisons de
son épanouissement et sa croissance.
Avant le 19è siècle :
Développement des techniques
• De navigation
– Constructions marines
– Cartographie marine
• De mesure du temps
Développement des outils financiers
• Introduction généralisée du « chèque »
Réduction de moitié des risques
Au 19è siècle
Révolution dans le transport
• Introduction de la machine à vapeur
• Apparition et développement des chemins de fer
Ouverture des pays fermés
• Japon, Australie, Canada, Argentine, Suède
Politique économique de l’Angleterre
• « Free Trade » mers libres
Spécialisation industrielle de l’Angleterre
Au 20è siècle
Révolution dans le transport, l’information
• Introduction du moteur à explosion
• Apparition et développement transport aérien
• Informatique et télécommunications
Spécialisations de plus en plus grandes
Après 2GM, mouvement antiprotectionniste
Avantages Inconvénients
Le libre échange Augmentation du Faiblesse de la
volume des échanges compétitivité et contrainte
extérieure
Le commerce
international est moteur de La croissance génère
la croissance des Avantages Comparatifs
(théorie de Krugman) – les
Les pays qui participent pays pauvres sont pénalisés.
aux échanges internationaux Dans le même ordre d’idée,
s’enrichissent : il est facteur l’effet de seuil pour innover
de croissance du niveau de pénalise ces pays dans leur
vie spécialisation internationale
(cf théorie de la croissance
Satisfaction des besoins endogène)
de consommation : offre
diversifiée - Échange inégal : les
économies ne sont pas à
Facteur d'innovation armes égales – rapport de
continuelle pour les pouvoir et de domination
entreprises afin de faire face
à la concurrence Perte d'indépendance
car certaines économies ne
Il permet la réalisation peuvent se passer des
d’économies d’échelle sur importations, car les pays
des marchés plus vastes. qui dominent imposent une
DIT qui les avantage, car les
Aide la plus efficace firmes multinationales
imposent leurs règles à des
que peuvent fournir les
pays faibles (avantages
PDEM aux PED en ouvrant
fiscaux, sociaux), car les
leurs marchés à leurs
produits importés
produits – en permettant du
provoquent la disparition de
transfert de technologies, un
productions locales.
apport de capitaux, en
donnant accès aux produits
manufacturés dont ils ont Dégradation des termes
besoin. (J.S. Mill démontre de l’échange : le commerce
que le LE profite surtout international appauvrit celui
aux pays les plus pauvres = qui y participe (voir les pays
amélioration des termes de exportateurs de produits de
l’échange) base) = croissance
appauvrissante, génératrice
Convergence des d’endettement
rémunérations des facteurs
de production entre le sud et
le Nord
Les pays en retard
peuvent difficilement
résister à la concurrence
internationale
Les Avantages
comparatifs ne sont pas
éternels - Problème
d’ajustement entre deux
spécialisations = chômage
lié aux secteurs en
difficulté.
A CT : détérioration de
la balance commerciale, de
l'emploi et ralentissement de
la croissance économique
Risque d'acculturation
notamment par la diffusion
d'un mode de
consommation
2ème partie: Le commerce dans les pays
industrialisés.
Quels sont tout d’abord les pays développés?
Les politiques agricoles des pays développés ont été largement accusées de
créer des problèmes pour la sécurité alimentaire des pays en développement. Un
bon nombre de ces critiques sont justifiées, et cet article n’essayera pas de
défendre les arguments contraires qui sont moins que convaincants. L’intention
est plutôt de prendre du recul, d’observer l’orientation que prennent les
politiques de l’UE et des Etats-Unis et d’en mesurer les conséquences pour le
développement d’un cadre sur la sécurité alimentaire au niveau multilatéral.
La nature des politiques agricoles des pays développés a radicalement changé au
cours des 25 dernières années. Les gouvernements ont largement abandonné
leur rôle de garant des prix agricoles et d’acheteurs de dernier recours. Ils ont
réduit les prix, fixés par politique, qui restent orientés vers les niveaux du marché
mondial. Ils ont pour la plupart abandonné la pratique de subvention des
exportations, et même de restriction des exportations en cas de flambées des
prix. Ils ont, en lieu d’une manipulation des prix, introduit une rémunération des
agriculteurs qui est fondée sur une multitude de critères et qui n’est plus que
vaguement liée à la production de produits spécifiques. Enfin, ils ont pour la
plupart introduit un critère environnemental dans les programmes qui distribuent
ces subventions.
Mais ces politiques ont été largement entreprises dans un contexte de droits de
douane élevés. Ceci est tout particulièrement vrai pour les produits dits
“sensibles” au regard de la politique intérieure. Compte tenu du maintien de
taxes douanières importantes, les changements de politique intérieure n’ont pas
réduit de manière significative le montant des aides apportées aux agriculteurs
des pays développés.
Se pose ainsi la question suivante: Le processus de réforme des politiques
agricoles au niveau national (renforcé par l’accord sur l’Agriculture de l’Uruguay
Round) a t-il eu un impact significatif sur la sécurité alimentaire des pays en voie
de développement ?
En général, plus les prix sont autorisés à varier dans les pays développés, moins
ils varient sur le marché mondial. Ainsi le passage à un système de subvention
directe comporte en lui-même un effet stabilisant. Toutefois, il est possible de
faire une distinction entre les Etats-Unis et l’Union Européenne sur cet aspect.
Les programmes américains incluent des subventions directes qui sont
maintenues même en cas de flambée des prix. Donc une part significative de
l’agriculture américaine (maïs, blé, soja, coton et riz) est protégée contre les
effets dérivant des conditions du marché mondial. L’Union Européenne a modifié
la quasi-totalité de ses subventions agricoles vers un nouveau régime de
paiement unique (et régime de paiement unique à la surface), qui n’est pas
connecté au marché mondial.
Quelles sont les perspectives des futures réformes de ces programmes coûteux
et controversés ? Et comment va s’insérer dans le débat le facteur d’une rigueur
fiscale grandissante ? Allons-nous assister à une poursuite de la tendance au
“découplage” entre l’aide et la production ? Doit-on encore davantage s’attendre
à voir les subventions être liées aux objectifs écologiques et aux techniques
agricoles désirables ? Ou va-t-on observer un renversement de la tendance - les
craintes concernant une potentielle flambée des prix de l’alimentation
nourrissant certaines inquiétudes en matière de sécurité alimentaire et
encourageant une plus grande production d’aliments de base ?
Au cours des deux prochaines années, nous allons assister à la prise de certaines
décisions qui dessineront de manière effective les politiques agricoles de l’Union
Européenne et des Etats-Unis pour les dix prochaines années. La Politique
Agricole Commune (PAC) de l’Union Européenne doit être adaptée et insérée au
sein du prochain horizon budgétaire de l’Union, pour 2014-2020. L’argent que les
ministres de l’Agriculture seront capables de dépenser dans les programmes
agricoles de l’UE sera un facteur majeur dans les décisions politiques sur le
budget. Aux Etats-Unis, les discussions ont déjà débuté au sujet d’une
nouvelle Farm Bill(Politique Agricole), nécessaire avant la fin de 2012. Là encore,
l’affrontement se fera sur le montant des fonds qui seront alloués aux
programmes agricoles et sur la quantité de ces fonds devant aller à
l’alimentation et à la conservation. Enfin, pour compléter le triangle éternel, le
cycle de Doha de l’OMC, dont la clôture semble être prévue pour 2011,
accentuerait, si un accord était conclu, la pression sur les dépenses agricoles
nationales après 2012.
Le Traité de Lisbonne, qui a pris effet en Décembre 2009, donne au Parlement
Européen (PE) une plus grande autorité en matière de politique agricole. Le
comité agricole du PE va probablement ralentir, si ce n’est inverser, le
mouvement de réforme et pousser la PAC dans la direction de la stabilisation et
de la protection des marchés. Il sera de la responsabilité d’autres comités du PE
de mettre en valeur les implications de la PAC pour le commerce et le
développement. Ainsi le nouveau Commissaire à l’Agriculture devra surmonter le
défi de trouver une manière d’appliquer la réforme de la PAC en conciliant les
positions nationales antagonistes des ministres de l’agriculture et les divisions
plus idéologiques du PE. Le résultat risque bien d’être encore moins cohérent que
la voie de la réforme empruntée par ses deux prédécesseurs.
Le danger de récidive est moindre aux Etats-Unis, en partie parce que la politique
agricole n’a pas encore franchi le cap des larges subventions agricoles complètes
liées à des pratiques environnementales exemplaires. Mais la réforme va
probablement être de plus en plus difficile à appliquer en ces temps de
restrictions budgétaires. La majorité des fonds pour les programmes agricoles est
vue comme un “droit” qui n’est pas sujet à des coupes dans les dépenses
« discrétionnaires », même si le Congrès peut toujours revisiter les clauses de la
législation agricole. Les éléments du programme agricole qui sont les plus
vulnérables aux coupes budgétaires sont celles qui prônent la protection et
l’intendance environnementale. La tâche des groupes en faveur de la réforme
sera encore plus difficile en 2012.
Ainsi la nécessité d’une conclusion rapide du Cycle de Doha est évidente. Si les
propositions de décembre 2008 sont adoptées, ni les Etats-Unis, ni l’UE n’aura la
liberté - au sein des catégories de subventions nationales faussant les échanges
- de raviver des politiques basées sur les prix après 2015. Dans ce sens, l’impact
sur la sécurité alimentaire sera positif. Mais l’impact principal du Cycle pourrait
bien être le regain de confiance des investisseurs dans le fait que l’agriculture
dans les pays en développement a une position stable et solide au sein du
système alimentaire mondial. Le vrai problème avec les politiques agricoles du
demi-siècle passé est que la majorité des investissements (y compris
l’investissement dans la recherche) est allée à la stimulation de la production
dans les pays développés. Jusqu’à ce que l’équilibre soit restauré, le véritable
potentiel des pays en développement ne sera pas pleinement exploité.
De plus, ce qui est peut-être le plus grand projet pour rendre l’alimentation moins
chère pour les pays pauvres vient d’un pays développé. Le programme
américain Food Stamps, ou Bons d’Alimentation (renommé Supplemental
Nutrition Assistance Program, Programme d’Aide à l’Alimentation
Supplémentaire, ou le SNAP) dépense environ 50 milliards de dollars chaque
année. Il est enregistré auprès du Comité sur l’Agriculture de l’OMC comme un
programme de la catégorie verte et considéré comme le plus grand composant
de la catégorie verte des Etats-Unis ou de n’importe quelque autre Etat-Membre.
La distribution de bons alimentaires est de facto anticyclique, puisque l’aide
apportée à son financement augmente à mesure que les prix des denrées
alimentaires augmentent. Ce n’est peut-être pas complètement en accord avec
les notions sur la sécurité alimentaire mondiale, mais il est difficile de s’y opposer
sur cette simple raison.
Bien qu’un programme mondial de « bons alimentaires » puisse paraître
fantaisiste, toute démarche en ce sens pourrait aider à rééquilibrer les politiques
agricoles et alimentaires. Lors de périodes de flambées des prix et de rareté des
denrées alimentaires, le besoin est d’augmenter le pouvoir d’achat des
consommateurs les plus pauvres. Sans cet élément, le système commercial a
tendance à fonctionner à leur désavantage : les consommateurs les plus riches
réussissent à maintenir leurs habitudes alimentaires. Et une bonne partie des
profits reviendrait aux agriculteurs des pays en développement, puisqu’ils
seraient dans une position favorable pour fournir les denrées alimentaires.
Le futur cadre commercial devrait donc être construit sur des marchés agricoles
et alimentaires ouverts afin de permettre aux pays en développement de
répondre aux besoins en alimentation du nord comme du sud. Il devrait être
construit sur des politiques des pays en développement qui favorisent
l’investissement dans la production agricole, et sur la suppression graduelle des
politiques de soutien de la production dans le nord, au profit de celles qui
reflètent le coût social de l’agriculture intensive dans les zones densément
peuplées. Il devrait enfin être construit sur des politiques de soutien de la
production des pays en développement qui les protègent contre les flambées des
prix. Plus concrètement, ceci implique une baisse des droits de douane dans le
cadre du Cycle de Doha, dans les pays développés comme dans les pays en
développement, une stimulation des investissements internationaux et une aide
à l’agriculture dans les pays en développement, y compris la levée des barrières
techniques entravant un tel investissement. Ceci implique également une
élimination des subventions d’exportation et le plafonnement du soutien national,
qui fausse les échanges, à un très bas niveau dans les pays développés. Ceci
implique enfin le développement d’un mécanisme qui transfère le pouvoir
d’achat aux consommateurs les plus pauvres lors de flambées des prix.
HISTORIQUE
Éviter le protectionnisme
Après le krach boursier de 1929, les États-Unis ont relevé les droits à
l’importation dans l’espoir de protéger les emplois. Les historiens et
les économistes s’accordent à penser que les représailles rapides des
autres pays ont en fait aggravé et prolongé la récession.
Plus récemment, dans des pays comme la Chine et l’Inde, la croissance n’a
commencé à s’envoler que lorsque leurs économies se sont ouvertes à la
concurrence, après des années de régimes commerciaux relativement
fermés.
Les gouvernements qui essaient de favoriser l’industrie nationale par des
achats discriminatoires et des campagnes en faveur des « produits locaux
» risquent de voir ces mesures se retourner contre eux à mesure que
d’autres économies réagissent de la même manière.
Les pays pauvres qui ne peuvent prendre part à cette course aux
subventions se trouveront exclus des marchés protégés. Les progrès
accomplis ces dernières années par certains pays en développement, en
partie grâce aux échanges, seront ainsi anéantis.
Stimuler la croissance
Les « pays du Nord » et les « pays du Sud » se sont pas séparés par
l'équateur et ne correspondent pas à chacun des deux hémisphères :
les pays du Sud appartiennent en majorité à l'hémisphère Nord (les
pays d'Amérique centrale, les pays d'Afrique sahélienne, les pays de la
péninsule indochinoise) et certains pays du Nord se situent dans
l'hémisphère Sud (l'Australie, la Nouvelle-Zélande). Ils ne sont pas non
plus séparés par un seul et même parallèle.
Les deux expressions sont des métonymies, fondées sur des
localisations relatives, qui désignent respectivement : les pays
développés, les pays en développement.
Le développement autocentré
Le premier type de stratégies de développement regroupe des
industrialisations basées sur le développement du marché intérieur : c’est
le développement autocentré. Elles reflètent un « pessimisme pour les
exportations » vécu par ces pays à la suite de spécialisations défaillantes
(souvent dues à un passé de colonie) et d’une dégradation des termes de
l’échange.
Une autre voie, suivie en particulier par l’Inde dans les années 1950 et
l’Algérie à partir de 1967, est de construire une industrie par l’amont et
non par l’aval (comme l’ont réalisé les pays précédents), par une politique
volontariste de l’État à travers une planifi cation publique (plans
quinquennaux indiens à partir de 1948): c’est la stratégie des industries
industrialisantes .Inspirées de l’expérience de l’URSS et de la thèse de la
croissance déséquilibrée de François Perroux (en particulier pour l’Algérie),
cette stratégie amène l’État à orienter les investissements à la place du
marché (la faible rentabilité initiale de ces investissements découragerait
des acteurs privés) dans les secteurs stratégiques pour constituer des
pôles industriels de croissance qui, par les effets d’entraînement
(industries « industrialisantes »), propageront le développement dans tous
les autres secteurs industriels en aval. Ces secteurs privilégiés sont ceux
de l’industrie lourde en amont du processus productif qui, en dégageant
des gains de productivité, favoriseront la croissance de l’économie tout
entière (mécanisation de l’agriculture par exemple…). Le secteur primaire,
lui, doit fournir les biens de consommation intermédiaires à l’industrie et
des débouchés aux biens d’équipement qui y sont produits. Ainsi l’Algérie
oriente, par la planification de ses investissements, ses capitaux vers
l’industrie de biens d’équipement. L’État réunit plusieurs industries en «
pôles de croissance » censés générer des synergies et des externalités
positives : la sidérurgie, la chimie, la mécanique… Pour accélérer
l’industrialisation sont importées des technologies modernes des pays
développés.
Les raisons d’un échec :
À court terme, ces stratégies semblent atteindre leurs buts : la production
industrielle se diversifie à travers la constitution d’un appareil productif
modernisé et la richesse produite par habitant augmente, en particulier
dans les grands pays comme l’Inde, le Brésil ou le Mexique. Mais, à la fi n
des années 1970, un constat s’impose : ces stratégies n’ont pas permis
d’entretenir un processus durable de croissance et de développement ; la
pauvreté et les inégalités sont toujours fortement présentes.
Pourquoi cet échec ?
Tout d’abord, l’insuffisance du marché intérieur ne permet pas d’assurer
des débouchés aux produits industriels (par exemple, l’intégration
régionale du traité de Montevideo est un échec, ce qui ne permet pas de
réaliser l’extension des marchés) et les biens d’équipement ne sont pas
compétitifs sur le marché international. De plus, ces stratégies nécessitent
un accroissement des importations, en particulier des technologies et des
biens d’équipement pour assurer l’industrialisation, mais aussi parfois de
produits agricoles du fait de l’abandon du secteur primaire.
Les pays se retrouvent dans une situation de dépendance technologique
vis-à-vis de l’extérieur, ce qui va générer un déficit important de leur
balance des paiements. Cette dépendance va prendre la forme de la «
crise de la dette » dans laquelle vont s’enfoncer plusieurs pays
d’Amérique latine à partir de 1982.
Les libéraux, eux, vont pointer trois responsabilités dans cet échec : un
État trop présent qui se substitue au marché, une spécialisation
industrielle trop précoce et un développement qui s’est coupé du
commerce international.
Le développement extraverti :
A- Environnement économique
Face à des déséquilibres internes et extérieurs de paiements, le
Maroc a effectivement entrepris dès 1983 une série de programmes
d’ajustement économique. Les mesures de politique monétaire et
budgétaire et de libéralisation des échanges mises en place ont
produit de substantiels résultats. Les déficits publics ainsi que
l’inflation ont été contenus et les réserves en devises représentaient
environ cinq moins d’exportations à la fin de 1994. La convertibilité
du dirham pour les transactions courantes et les opérations en
capital effectuées par les non-résidents a été réalisée. Le dirham
s’est relativement bien tenu par rapport aux principales devises. La
dette extérieure a chuté de plus de 100% du PIB au milieu des
années 80 à moins de 70 % en 1994. Mais ses charges absorbent
prés du tiers des recettes courantes de la balance des paiements.
Dans le but de promouvoir les investissements, surtout étrangers, la
loi qui limitait la participation des étrangers au capital des sociétés
marocaines et connue sous l’appellation de la loi sur la «
marocanisation » a été abolie en Septembre 1993, une nouvelle
réglementation bancaire a été adoptée et un programme de
privatisation a été lancé. Sur les 113 sociétés et hôtels d’Etat qu’il
est prévu de privatiser, 32 l’avaient été en Juin 1995.
A- Engagements internationaux
Dans le cadre de l’OMC le Maroc a achevé la consolidation de toutes
ses lignes tarifaires. Il a aussi consolidé son prélèvement fiscal à
l’importation et à l’instar des autres membres de l’OMC, il a procédé
à la tarification des mesures quantitatives frappant les produits
agricoles.
Au sein de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) dont le Maroc est
membre la Tunisie et l’Algérie sont les deux importantes destinations
des produits marocains. Les exportations vers ces marchés sont
exonérés de droits d’importation (pour certains produits dans le cas
de la Tunisie) ou acquittent une taxe compensatoire de 17% au lieu
de taux plus élevé. Le niveau des échanges dans le cadre de cette
Union reste illimité les pays membres envisagent de créer une zone
de libre-échange. Le Maroc est membre, entre autres, de
l’organisation de la conférence islamique et a conclu des accords
commerciaux et tarifaires bilatéraux avec plusieurs pays arabe et
pays de l’Afrique subsaharienne.
Conclusion :
Le commerce international est bénéfique pour tout pays pratiquant
l’échange. Mais, si le libre-échange a toujours été considéré comme
la politique commerciale de base des échanges internationaux
(modifiant la répartition des revenus et des richesses au détriment
des secteurs et des facteurs de production les moins compétitifs), au
niveau national, certain pays préfèrent recourir au protectionnisme.
En réalité, ce sont les inconvénients du libre-échange qui justifient le
protectionnisme. Toutefois constitue actuellement la politique
commerciale stratégique, aussi bien, pour les pays développés que
pour les pays en voie de développement, tel que le Maroc.