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Module : Economie et management international

Spécialité : LP Economie de la concurrence


Semestre : 6
Année universitaire : 2020

Mr. Othman DAHMAN


Doctorant en économie et gestion à la FSJES Tanger
Economie et management
international
Plan du cours :
CH I : Fondements et théories du commerce
international.

CH II : Politiques et stratégies d'internationalisation.

CH III : Techniques douanières.

CH IV : Paiement international.
CH I : Fondements et théories du
commerce international.
Partie I : Définition et facteurs de développement du commerce
international.

I. Définition du commerce international.


II. Les facteurs de développement du commerce international.
III. Les outils de mesure des échanges internationaux.
I. Définition du commerce international.
• Le commerce international est le résultat d’une
division de travail qui s’opère à l’échelle mondiale.

• Le commerce international est l’échange de biens, de


services, et de capitaux entre deux espaces
économiques.

• Le commerce international est nécessaire car les pays


ne peuvent pas produire l’ensemble des biens et
services dont ils ont besoin.
II. Les facteurs de développement du
commerce international.

Le commerce international a connu une expansion très


rapide depuis la fin de la guerre mondiale grâce à plusieurs
facteurs :
✓ La réduction progressive des barrières protectionnistes.
✓ Le progrès technologique dans le domaine de la logistique, de
transport et de télécommunication.
✓ La mise en place d’une division internationale du travail au sein des
entreprises avec le développement des firmes multinationales
(délocalisation des activités).
• Les principaux acteurs du commerce
international sont la Chine , Les Etats-
Unis, l’Allemagne, le Japon et la France.

• Les principales monnaies utilisées pour les


transactions commerciales internationales sont
le Dollar et l’Euro.
III. Les outils de mesure des échanges
internationaux.
En général, l’analyse économique du commerce international
vise à répondre aux questions suivantes :

✓ Dans quels biens un pays doit-il se spécialiser et quels biens a-t-il


intérêt, en contrepartie, à importer ?

✓ L’ouverture sur l’extérieur, la spécialisation et l’échange, sont-ils


bénéfiques par rapport à l’autarcie ?

✓ Comment un pays se protège-t-il de la concurrence extérieure et quels


sont les effets des mesures de protection sur le bien-être de la collectivité
nationale et sur l’utilisation des facteurs de production au niveau mondial ?

✓ Quelles sont les modalités et les conséquences du multilatéralisme ou de


la formation d’une union économique sur les échanges et sur le bien être
des pays membres et les pays tiers ?
• Les théories de l’échange international apportent des
réponses à plusieurs de ces interrogations en particulier à
celles concernant les effets de l’ouverture sur le bien être
des coéchangistes et sur les types de spécialisation
souhaitables.

• Les théories traditionnelles se référent aux avantages


comparatifs et aux dotations en facteurs primaires des pays,
alors que les théories modernes, qui justifient également
l’ouverture, montrent que les spécialisations dépendent, au
moins en partie, de la technologie, des économies d’échelles
et de la différenciation des produits.
• Le commerce international est profitable, car il permet
aux pays d’exporter les biens dont la production fait un
usage relativement intensif de facteurs qui sont
localement abondants. D’autre part, les pays importeront
les biens dont la production fait usage relativement
intensif de facteurs qui sont localement rares.
• De même le commerce international permet aux pays de
se spécialiser dans un registre plus étroit de biens, leur
permettant ainsi d’acquérir une plus grande efficience
grâce aux économies d’échelles.
CH I : Fondements et théories du
commerce international.
Partie II : Les théories du commerce international.

I. Les théories traditionnelles (classiques).


1- La théorie d’Adam Smith : Avantages absolus.
2- La théorie de David Ricardo : Avantages comparatifs.
3- La théorie des dotations factorielles : le modèle de HOS(Néo-
classique).
II. Les nouvelles théories.
1- L’approche néo-factorielle.
2- L’approche néo-technologique.
I. Les théories traditionnelles (classiques).
1- La théorie d’Adam Smith : Avantages absolus.
Exemple d’application :

- La théorie d’avantages absolus d’Adam Smith :


Supposant qu’en une année de travail un ouvrier agricole
produit 8 tonnes de pomme de terre et 4 tonnes en France,
alors qu’un ouvrier français fabrique 10 voitures par an et
un ouvrier marocain en fabrique 4.
2- La théorie de David Ricardo : Avantages comparatifs.
Exemple d’application :

- La théorie d’avantages comparatifs de David Ricardo :


Supposant qu’un travailleur français peut produire 8 tonnes
de pomme de terre par an ou 6 voitures, alors qu’un
travailleur marocain ne peut produire que 4 tonnes de
pomme de terre par an et 2 voitures.
3- La théorie des dotations factorielles : le modèle de
HOS(Néo-classique).
II. Les nouvelles théories.
1- L’approche néo-factorielle.
2- L’approche néo-technologique.

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