Vous êtes sur la page 1sur 46

Module: Introduction au Marketing & au

commerce international
Semestre: 1 ; ECTS: 3

Niveau: Licence 1;
Options: Sciences de Gestion

Animateur: Jean Paul MOUTINOU MAYIMA


Tél: 06 682 70 00(whatsapp) / 044022990
Email: jpmayima@ecamcongo.com
Deuxième partie: Introduction au commerce international

Sous-partie 1: Généralités sur le Commerce International


Thème 1 : Evolution du Commerce International
Thème 2 : Principaux Acteurs du Commerce International
Thème 3 : Les théories du Commerce International
Thème 4 : Accords Commerciaux
Thème 5 : Les différents types de Commerce International

Sous- partie 2 : Les techniques du Commerce International


Thème 1 : Généralités sur l’import – export
Thème 2 : Négociation et Accord
Thème 3 : Contractualisation et échange des documents
Thème 4 : Règlementation des Douanes
Thème 5 : Paiement international
Thème 6 : Gestion des risques import – export et aide à l’export
Thème 7 : La mondialisation économique
Chapitre 1: GÉNÉRALITÉS SUR LE COMMERCE
INTERNATIONAL
INTRODUCTION
L’on constate ces dernières années une évolution des échanges
internationaux (une évolution plus rapide que le PIB). Une telle
évolution est dûe à plusieurs facteurs :
• La mondialisation du marché national au marché régional puis au
marché mondial ;
• Le développement des accords commerciaux régionaux (ACR) ;
• Le rôle croissant de l’OMC (fondée en 1995) qui encadre le
commerce mondial ; cadre de négociation mondial : cadre de
réglementation ; 164 Etats membres ;
• L’idéologie libre – échangiste qui se justifie : par les gains obtenus
lors de l’échange (prix plus faible, plus grande diversité) ; par
l’éloignement du risque de conflit ou de guerre.

Les échanges commerciaux demeurent d’abord et avant tout le fait de


pays développés.
De nouveaux acteurs du commerce international apparaissent des pays
émergents. En 1990, on comptait 4 Dragons (Hong Kong, Singapour,
Taïwan et Corée du Sud).
Depuis 2015, l’accroissement des échanges mondiaux est moins
rapide que l’accroissement du PIB Mondial. Cela est dû à :
 l’hospitalité à l’égard de la mondialisation et au retour du protectionniste,
 la crise, la désindustrialisation et la montée des populations (USA,
Europe),
 la conscience sociale et environnementale,
 la tendance à la désintégration régionale (Brexit),
 ralentissement des émergents (Chine).
Quelles perspectives pour le commerce international
- Vers la limitation et la responsabilité des échanges
- Le retour du protectionnisme

Place du CONGO dans le CI


Pendant que la France est septième exportateur mondial, le CONGO occupe
le 107eme rang avec un volume d exportation, en 2017, évalué a
5.238.000.000 de dollars.
I- Définition du Commerce International

Le Commerce International est une branche de l’économie qui étudie et


modélise les échanges de bien, de services entre pays.

II- Origine du Commerce International

Le Commerce International existe depuis des siècles. Les


premières traces du Commerce International remonte au 2e siècle
avant J.C avec la route de la soie créée par un Général Chinois, elle
était un réseau ancien de routes commerciales entre l’Asie et
l’Europe, reliant la ville de Chang -an en Chine à la ville d’Antioche
en Syrie médiévale. Elle tire son nom de la plus précieuse des
marchandises de l’époque qui y transitait : la soie
Thème I : L’EVOLUTION DU COMMERCE INTERNATIONAL

Le développement des moyens de transport, de personnes et des marchandises a


conduit le commerce mondial à accroitre plus vite que le PIB dans le 19e siècle.

Le volume des exportations rapporté au PIB réel a atteint un sommet en 1913


avant de redescendre entre les deux guerres mondiales. En 1950, il a
recommencé à croitre plus vite que le PIB. Entre 1950 et 2010, le volume des
exportations mondiales a été multiplié par 33 tandis que le PIB mondial
augmentait de 8,6.
Les études du FMI et la Banque Mondiale ont réveillé que le chargement
structurel de l’économie chinoise explique en partie le ralentissement du
commerce international. La croissance des échanges commerciaux
internationaux devraient donc ralentir d’avantage à moins que d’autres régions
du monde telles que l’Afrique, l’Asie, l’Amérique du sud prennent le relai la
croissance rapide des échanges commerciaux. Cela s’appelle <<
Mondialisation économique >>
Thème II : LES PRINCIPAUX ACTEURS DU COMMERCE
INTERNATIONAL
I- Les Principaux acteurs du commerce international sont :
 Les consommateurs
 Les firmes multinationales
 Les O.N.G
 Les Etats
Ils sont à la base de la création, l’échange de production et de la
consommation de richesse à l’échelle planétaire.

II- Les principales monnaies utilisées dans les échanges mondiaux sont :
 le dollar
 l’euro
III- Les 10 principaux pays importateurs en 2021
N° Pays Importation en millions de
dollars américains
1 USA 656.823
2 Chine 594.726
3 Allemagne 337.151
4 Japon 175.956
5 Pays-Bas 172.801
6 France 169.232
7 Hong Kong/chine 155.937
8 Royaume -Uni 154.684
9 Corée du Sud 136.098
10 Inde 130.875
IV- Les 10 principaux pays exportateurs en 2018
N° Pays PDM(Part de marché)
1 Chine 12,8%
2 USA 8,5%
3 Allemagne 8%
4 Japon 3,8%
5 Pays-Bas 3,7%
6 Corée du Sud 3,1%
7 France 3%
8 Hong Kong Chine 2,9%
9 Italie 2,8%
10 Royaume-Uni 2,5%
V- Les deux produits les plus échangés dans le commerce international
sont :

 le pétrole
 le café

VI- Les intervenants du commerce international sont :


1. les consommateurs
2. les firmes multinationales
3. les ONG
4. les Etats : ils sont à la base de la création, l’échange de
production et de la consommation de richesse à l’échelle
planétaire
Thème III : LES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL

La théorie du commerce international est la branche d’une des sciences


économiques qui s’intéresse à la modélisation des échanges de biens et
services entre Etats. Elle se penche également et le taux de change.
La théorie du commerce international comprend deux (02) branches fondées :
 Sur la pensée classique inspirée de D. RICARDO
 Sur la pensée inspirée des de l’organisation industrielle et de
l’économie géographique.
I- Les théories classiques

Les économistes classiques ont été les premiers à étudier les échanges
internationaux, entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle.

Le but des théories classiques est de montrer que le libre-échange est


un facteur de croissance pour les pays qui y participent.

La doctrine libérale des auteurs classiques se résume dans l’expression


« laisser-faire, laisser-passer ».
Chaque économie doit produire les marchandises dont elle a besoin,
exporter les marchandises pour lesquelles elle a un avantage en termes de
coûts de production et importer les marchandises pour lesquelles elle ne
dispose d’aucun avantage.

1. Adam Smith et la loi des avantages absolus

Adam Smith
Adam Smith (1723-1790) est un philosophe et économiste classique
écossais. Son œuvre principale, Recherches sur la nature et les causes
de la richesse des nations (1776), est considérée comme l’ouvrage
fondateur de la doctrine classique.
Les avantages absolus
Selon Smith, un pays a intérêt à produire lui-même une marchandise si le
coût de production de cette marchandise est moins élevé que dans les
autres pays. Le pays dispose alors d’un avantage absolu pour cette
marchandise, il doit la produire et l’exporter vers les autres pays. Les
marchandises dont les coûts de production sont trop élevés pour le pays
doivent être importées.

Définitions
Les exportations sont les biens et services produits par un pays et vendus
à l’étranger.
Les importations sont les biens et services produits par l’étranger et
achetés par un pays
La division internationale du travail

De la théorie des avantages absolus découle le principe de la


spécialisation des pays. Chaque pays doit se spécialiser dans les
secteurs d’activité pour lesquels il dispose d’un avantage absolu. Il
doit exporter ces marchandises vers l’étranger et importer les
marchandises pour lesquelles il ne dispose d’aucun avantage absolu.
Cela correspond à une Division internationale du travail (DIT).

EXEMPLE : La France est spécialisée dans la production de vin alors que


l’Inde est spécialisée dans les services informatiques.
2. David Ricardo et la loi des avantages comparatifs

David Ricardo

David Ricardo (1772-1823) est un économiste classique anglais. Homme


d’affaires et homme politique, il est l’auteur des Principes de l’économie
politique et de l’impôt (1817).

Les avantages comparatifs


Ricardo met aussi en avant l’intérêt des échanges internationaux pour les
pays.
Il se base sur la lecture de Recherches sur la nature et les causes de la
richesse des nations de Smith pour aborder la notion de coûts comparatifs.

Selon Ricardo, même si un pays ne dispose d’aucun avantage absolu, il


peut avoir intérêt à se spécialiser et à échanger s’il dispose d’un avantage
comparatif.

Il présente lui-même l’exemple de la production du drap et du vin en


Angleterre et au Portugal. Cet exemple est basé sur les coûts de production
de chaque pays qui correspondent à la quantité de travail nécessaire pour
obtenir ces deux marchandises, quelle que soit l’unité de mesure utilisée.
Coûts de production Angleterre Portugal
Drap 100 90
Vin 120 80

Interprétation : la production de drap coûte 100 unités en


Angleterre.

Selon le raisonnement de Smith, la production d’une marchandise est


effectuée par le pays qui a les coûts de production les moins élevés. Le
drap et le vin sont alors produits par le Portugal, car ce pays a les coûts
de production les plus faibles pour ces deux produits. Il s’agit d’une
lecture «horizontale », produit par produit.
Ricardo considère que chaque pays doit se spécialiser dans le produit qui
présente les plus faibles coûts de production. L’Angleterre doit donc
produire des draps qui lui coûtent moins cher que le vin et le Portugal du
vin qui lui coûte moins cher que les draps. Il s’agit d’une lecture
« verticale », pays par pays.

La Division internationale du processus de production

La fabrication d’un produit est décomposée en plusieurs pièces ou tâches


dans différents pays. Chaque pays fabrique la partie du produit pour
laquelle il a un avantage comparatif. Cela correspond à une Division
internationale du processus de production (DIPP).
EXEMPLE : Pour un polo, le coton est fabriqué au Texas, puis expédié
en Chine où il est tissé, avant d’arriver en Europe où il est imprimé selon
la demande des consommateurs.

Application
La théorie des avantages comparatifs est toujours utilisée pour défendre le
libre-échange. Les pays cherchent à se spécialiser dans les secteurs
d’activité pour lesquels ils disposent d’un avantage comparatif.
Au cours du XXe siècle, les économistes ont approfondi les travaux des
classiques pour expliquer le commerce international.

3. Le modèle HOS

Hecksher, Ohlin et Samuelson


Eli Hecksher (1879-1952) et Bertil Ohlin (1899-1979), deux économistes
suédois, ont développé un modèle sur le commerce international en
1933. Paul Samuelson (1915-2009), économiste américain, «prix Nobel
d’économie » en 1970, a contribué à l’amélioration de ce modèle en
1941. Ce modèle est connu sous le nom de modèle HOS, Hecksher-
Ohlin-Samuelson.
Remarque
Il n’existe pas de prix Nobel d’économie. Alfred Nobel n’a pas prévu cette
catégorie de prix. La Banque de Suède décerne, tous les ans, un « prix de
la Banque de Suède en sciences économiques à la mémoire d’Alfred
Nobel ». Les lauréats de ce prix sont notés « prix Nobel d’économie »
dans cet ouvrage.
La loi des proportions de facteurs

Le modèle HOS cherche à comprendre l’origine des avantages comparatifs


mis en avant par Ricardo.
Selon ces trois auteurs, les avantages comparatifs de chaque pays tiennent
dans leurs différences de dotations en facteurs de production, c’est-à-
dire le travail et le capital. Un pays se spécialise dans la production du
bien qui utilise le facteur en abondance sur le territoire.

En effet, s’il est abondant, le coût de ce facteur de production sera plus


faible et les entreprises ont tout intérêt à préférer des productions qui
l’utilisent. À l’inverse, les pays ont intérêt à importer les marchandises
qui demandent le facteur de production le plus rare sur le territoire.
Illustration du modèle HOS
L’illustration la plus courante du modèle HOS compare la situation de
l’Australie et celle de l’Angleterre en fonction de l’abondance des terres et
de la main-d’œuvre. L’Australie est un pays qui dispose en abondance de
terres. En revanche, la main d’œuvre est plus rare. Ce pays doit se
spécialiser dans une activité qui peut utiliser ces terres et qui demande
moins de main-d’œuvre, comme l’élevage ou l’agriculture.

L’Angleterre est un pays dans lequel la main-d’œuvre est abondante alors


que l’espace cultivable est plus rare. Ce pays doit se spécialiser dans
l’industrie qui utilise beaucoup de travail mais peu de terres.
CAS PRATIQUE

L’Allemagne et la France s’interrogent sur leurs avantages à produire ou


à importer des voitures et des bateaux. L’Allemagne peut produire un
bateau en 350 heures de travail et une voiture en 320 heures. La France
peut produire un bateau en 400 heures de travail et une voiture en 550
heures.

Remarque: Ces données sont fictives, elles n’ont qu’une valeur


d’exemple.
Après avoir complété le tableau ci-dessous, déterminez si l’Allemagne et la
France ont intérêt à produire ou à importer les bateaux et les voitures selon
la théorie des avantages absolus et la théorie des avantages comparatifs.

Coûts de production Allemagne France


(en heure de travail)
Bateau
Voiture
Solutions

Coûts de production Allemagne France


(en heure de travail)
Bateau 350 400
Voiture 320 550

Selon la théorie des avantages absolus, l’Allemagne a intérêt à produire


les bateaux et les voitures car ses coûts de production sont inférieurs
à ceux de la France pour ces deux produits. Il s’agit d’une lecture
«horizontale» du tableau, produit par produit.
Selon la théorie des avantages comparatifs, l’Allemagne a intérêt
à produire les voitures car cela lui coûte moins cher que de produire des
bateaux. Elle doit alors importer les bateaux qui sont le produit le moins
cher à fabriquer pour la France. L’Allemagne doit donc se spécialiser dans
la production de voitures et la France dans celle de bateaux. Il s’agit d’une
lecture «verticale» du tableau, pays par pays.
Thème IV: Le libre-échange et le protectionnisme

1. Le libre-échange

Définition
Le libre-échange correspond à la libre circulation des biens et des
services entre les pays. Cette doctrine préconise la suppression de
toute entrave aux échanges internationaux. Les obstacles au libre-
échange sont toutes les formes de barrières qui freinent l’entrée d’une
marchandise dans un pays ou sa sortie.
EXEMPLES : Les droits de douane, les quotas… Les entraves au
libre-échange sont considérées comme de la concurrence déloyale

Les avantages du libre-échange


La croissance économique
Selon les théoriciens classiques, le libre-échange permet aux pays de se
spécialiser dans les productions pour lesquelles ils disposent d’un
avantage en termes de coût de production. La spécialisation des pays
permet une utilisation optimale des ressources de chaque pays. Le libre-
échange est alors source de croissance économique
L’amélioration de la compétitivité
Le libre-échange force les producteurs à être plus compétitifs.

Définition
La compétitivité est la capacité d’une nation ou des entreprises
à maintenir ou à accroître leurs parts de marché.

Si ces parts de marché sont obtenues en baissant les prix de vente, il


s’agit de compétitivité-prix. Les consommateurs profitent de prix les
plus avantageux. Si c’est la nature des produits, notamment leur qualité
ou leur image de marque, qui est améliorée, il s’agit de compétitivité
hors prix.
EXEMPLE : L’Allemagne a la réputation de fabriquer des biens
robustes.

L’innovation
La concurrence internationale est aussi un moteur pour stimuler les
innovations.

EXEMPLE : Quand Airbus met au point en Europe l’A380, cela


encourage l’américain Boeing à innover dans un avion encore plus
performant.
L’ouverture des pays
Enfin, un pays ne peut vivre en totale autarcie, c’est-à-dire sans aucun
échange avec les autres pays. Aucun pays ne dispose de toutes les
ressources nécessaires pour faire vivre sa population. Les pays sont donc
obligés de s’échanger des biens et des services.

EXEMPLE : La France ne peut pas fournir tous les biens et services


dont les Français ont besoin.

Cependant, une trop grande libéralisation des échanges internationaux


présente aussi des limites.
Les limites du libre-échange
Les conséquences économiques et sociales
La recherche permanente de compétitivité force les entreprises à baisser
leurs coûts de production, notamment le coût du travail. Certaines sont
alors incitées à produire dans des pays à faible coût de la main-d’œuvre
pour augmenter leur compétitivité.

Cela correspond à une délocalisation, c’est-à-dire à la fermeture d’une


entreprise sur un territoire pour s’implanter dans un autre pays. Si un pays
subit un nombre important de délocalisations, le niveau de sa production
diminue et son taux de chômage augmente. Les délocalisations sont
souvent considérées comme un effet néfaste du libre-échange.
La dépendance vis-à-vis de l’extérieur
Le développement du libre-échange et la spécialisation des pays rendent
les États dépendants de la situation économique des autres pays. Un pays
spécialisé dans un domaine est plus sensible à la conjoncture
économique internationale et aux volontés de ses partenaires
commerciaux.

EXEMPLE : En France, le secteur touristique est particulièrement


sensible aux décisions des touristes étrangers
De même, un pays qui est importateur d’un produit subit les variations de
production et de prix du pays auprès duquel il achète ce produit.
EXEMPLE : En 1973, les pays industrialisés subissent la forte hausse du
prix du pétrole décidée par les pays exportateurs de pétrole.

Les inégalités de richesses


Le libre-échange ne profite pas à tous les pays de la même manière. Il est
souvent accusé de creuser les écarts de richesses entre les pays. Les pays
les plus riches sont les plus aptes à échanger avec les autres et deviennent
ainsi de plus en plus riches.
Les pays les plus pauvres ont plus de difficultés à participer à ces
échanges.
Thème V : LES ACCORDS COMMERCIAUX (bref résumé)
I- Définition
Les accords commerciaux sont des conventions par lesquels les
pays concèdent à d’autre pays des avantages commerciaux de
nature essentiellement tarifaire.
II- Caractère ou spécificité des accords commerciaux
Ils ont un caractère synallagmatique c’est-à-dire des contrats qui
contiennent une obligation de réciprocité entre les parties
contractantes.
III- Obligations et principes de base des accords commerciaux
- Commerce sans discrimination
- Réciprocité des concessions tarifaires
- Dérogation et mesure d’urgence éventuelle
- Une base stable de douanes comme seul moyen pour protéger
l’industrie
IV- Différents types d’accords commerciaux
Il existe plusieurs types d’accords commerciaux :
- Les accords commerciaux bilatéraux : le bilatéralisme (entre
deux pays)
- Le bilatéralisme à 3 ou 4
- Le régionalisme ou accord commercial régional (entre pays de la
même région du monde)
- L’OMC, L’OMD …sont des exemples du multilatéralisme.
- Le multilatéralisme ou accord multilatéral (entre plusieurs pays du
monde)

N.B :
- Les accords bilatéraux sont tous de nature protectionniste,
- Les accords régionaux cumulent à la fois le protectionnisme et le libre
– échange,
- Les accords multilatéraux sont des accords de libre – échange.
V– But de ces accords commerciaux
- Fixer les règles d’importation,
- Favoriser la politique économique d’ouverture des frontières et la
libéralisation des échanges,
- Lutter contre le protectionnisme
Thème V - LES DIFFERENTS TYPES DU COMMERCE I
NTERNATNIONAL

Le commerce international comprend toutes les opérations sur les marchés


Mondiaux. Il est l’organe regroupant les divers pays du monde
engagés dans la production des biens destinés aux
marchés étrangers.
Le commerce international comprend donc :
- Le commerce de concentration : qui constitue à rassembler les
petites productions locales ou régionales dans les comptoirs crées à
cette fin pour être manipulés sur le marché mondial,
- Le commerce de distribution : qui consiste de se procurer les
marchandises en très grande quantité sur les marchés mondiaux et
à les emmagasiner pour aux les distribuer aux consommateurs sur
le plan mondial,
- Le commerce extérieur : qui s’effectue entre les habitants de
plusieurs pays à travers les importations et les exportations,
- Le commerce de transit,
- Le commerce général : c’est un ensemble de commerce
d’importation, d’exportation et de transit,
- Le commerce spécial : qui comprend le commerce d’importation et
le commerce d’exportation.
- Nouvelle forme de commerce international :
* Commerce de compensation donnant à des compensation non
standard dans le cadre des grands marchés publics ,
* Compensation commerciale (troc , contre – achat…)
* Compensation au sens strict (achat de marchandise avec
transfert financier et mention de la valeur de la transaction),
* Compensation industrielle (achat en retour ou achat par
l’exportation des produits fabriqués par l’importation et
directement liés techniquement ou bien export ; Accord d’offset
ou l’exportation associé à l’importation à la fabrication des
produits vendus c’est-à-dire coproduction, sous traitance ,
transfert de technologie)
* Compensation financière ou clearing (2 états, par accord
bilatéral , s’achètent leurs produits avec transaction à terme ,
alors que leur Banque paye les fournisseurs nationaux ,
* SWITCH
* Partenariat public – privé
* SWAP

Vous aimerez peut-être aussi