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internationalisation de la production
Manuel Bordas p. 68 à 93
Taux de variation annuel moyen 1820- 1870- 1913- 1950- 1973- 1980-
en % 1870 1913 1950 1973 1980 1990
Café, bananes, blé, pétrole, électricité, touriste américain en France, touriste français aux E-U,
ordinateurs, micro-processeurs (« puces électroniques »), intérêts versés au Reste du Monde (RDM)
pour des emprunts, écrans plats, automobiles, cuivre, phosphates, marbre, acier, aluminium, services
de saisie informatique (ex. taper les noms de l’annuaire…), la comptabilité, assurances, meubles,
chaussures, jouets, textile, investissements étrangers en France, coton, cacao, soja, viandes, salaire
versé à un cadre français expatrié, parfums, recettes liées à internet, intérêts reçus du RDM, transports
aériens, télécommunications, cinéma, publicité, les tournées musicales internationales, les droits
d’auteurs, les redevances sur les brevets, les ventes de conseils financiers, informatiques, dividendes
reçus du RDM …
On échange donc :
Des biens (marchandises), des services, des capitaux, des revenus...
Donnez des exemples de chaque élément pris dans la liste
Quel classement plus précis pouvez-vous proposer ? Qu’est-ce qui peut distinguer ces différents
types d’échanges ?
Voir document p. 71 : Qu’échangeons-nous ?
1 – Quel est le taux de croissance annuel moyen des exportations entre 1948 et 2010 ?
2 – Que signifient les données en gras souligné. Le montant des exportations de l’Amérique du
Nord a-t-il diminué entre 1948 et 2010 ?
3 – Comparez les parts dans les exportations mondiales pour les 3 années. Constats ?
Voir livre doc. 3 p. 71
Document 2b : Part de différents pays dans les exportations mondiales de biens
manufacturés, en %
Le taux d'ouverture mesure le poids des échanges extérieurs dans l'ensemble du PIB. Il se calcule de la façon
suivante : (importations+exportations) /2
PIB
Exercice : En 2009, la France a exporté pour 439,6 milliards d'euros et importé pour 476,6 milliards
d'euros. Son PIB s'est élevé à 1907,1 milliards d'euros.
Calculez le taux d'ouverture de l'économie française en 2009, puis faites une phrase exprimant la
signification de la donnée calculée.
Document 4 : Evolution des exportations mondiales et de la structure par produits
Rédigez une synthèse des informations des documents étudiés (poly + livre) :
Depuis le début des années 50, les échanges internationaux de marchandises ont crû environ 2 fois
plus vite que la production mondiale. Il en est résulté une ouverture accrue des économies, d’autant
plus forte que la taille de leur marché intérieur était modeste.
Les échanges sont concentrés sur des zones géographiques : on parle de régionalisation, de
tripolarisation ou d’échanges intra zones.
Jusque dans les années 60, il y avait une répartition de la production mondiale entre pays (DIT) qui
était qualifiée de traditionnelle. Il s’agissait d’échanges de type colonial. Ce sont des échanges inter
branches (l’échange porte sur des biens appartenant à des branches différentes). Le « Sud » exportait
majoritairement des produits primaires (agricoles, énergie), le Nord, des: produits manufacturés. ex :
des bananes contre des automobiles...
Or avec l’industrialisation de certain pays (NPI, pays émergents), cette répartition évolue. Les PED ont
fait évoluer leur spécialisation : ils exportent de plus en plus de produits manufacturés. Mais cela ne
concerne pas tous les PED ; ce sont les pays asiatiques qui se sont rapidement industrialisés qui ont
fait des percées spectaculaires dans les exportations industrielles.
(Spécialisation : c’est le fait qu’une entreprise ou qu’un pays choisisse de produire quelques biens et
services, et abandonne d’autres productions).
Au sein des pays du Nord, les échanges intra branches dominent : l’échange porte sur des biens
appartenant à la même branche. Ces échanges s’expliquent par la recherche de débouchés dans des
pays à structures de consommation similaires. Ils résultent aussi d’une demande de diversité et de
différence de la part des consommateurs influencés par des stratégies de marketing des grandes
firmes multinationales (FMN) comme Apple, à la recherche des économies d’échelle rendues
paossibles par un élargissement des débouchés et de la taille critique (=minimale) requise pour
rentabiliser rapidement des investissements lourds (ex recherche-dvpt, marketing...).
Des échanges intra branches se développent aussi désormais entre le Nord et le Sud à cause de la
mondialisation de la production qui répartit les étapes de la production des produits sur un certains
nombre de pays, entraînant ainsi des échanges industriels d’éléments du produit (produits semi-finis)
entre les pays : par exemple, des pièces de tissus découpés peuvent être importés pour assemblage
(couture) dans un pays qui va exporter les vêtements cousus ; Apple va exporter en Chine des pièces
détachées (ex. les puces électroniques...) et acheter les iphones assemblés dans les usines Foxconn...
On assiste à une triple internationalisation : commerciale, productive et financière.
L'internationalisation des économies nationales résulte tout d’abord, de l'essor des échanges internationaux qui
accompagne l'ouverture croissante des économies. Cet essor n'est pas récent : le commerce international s'est développé
très rapidement au 19ème siècle et le degré d'ouverture de nombreuses économies était plus élevé en 1913 qu'il ne l'était
à la fin des années 1960 à cause d’un fort repli protectionniste durant les années 1930.
Cependant depuis 1950, les échanges internationaux progressent très rapidement, plus rapidement que les P.I.B. Ainsi, en
deux siècles (le 19ème et le 20ème), les échanges de biens et services ont été multipliés par 1342 environ alors que le P.I.B.
mondial n'a été multiplié « que » par 104. Cela signifie qu'une proportion grandissante des productions nationales est
exportée (augmentation des « taux d’ouverture ») et que les économies nationales sont de plus en plus insérées dans
l'économie mondiale.
On assiste donc :
Ces trois évolutions ont conduit au renforcement de la concurrence internationale des produits et des
territoires. Cela a donc renforcé les exigences de compétitivité et d’attractivité en obligeant les acteurs à
adapter en permanence leurs stratégies. Le jeu compétitif international offre sans doute plus d’opportunités
mais il est aussi plus complexe et plus exigeant.
Travail : listez les avantages et inconvénients des importations et des exportations recopiez et
remplissez le tableau.
Cela peut vous permettre d’argumenter en partie un sujet du type, les échanges sont-ils favorables à
la croissance et au développement ?...
On souligne souvent dans une perspective « mercantiliste », les inconvénients des importations et les
avantages des exportations. En vérité, l’analyse est plus complexe, elle doit prendre en compte les
avantages et inconvénients symétriques et ne pas se limiter à la seule dimension commerciale (tenir
compte des autres échanges : capitaux, travail…) :
avantages des importations inconvénients des importations
- -
- -
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Pour vous aider, voici des arguments, à compléter, à classer, à comprendre, à argumenter et à
illustrer :
financer les importations ; Mieux s’approvisionner ; il faut pouvoir payer ses importations ;