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Audit interne ET
Contrôle interne
1 - Organisation
2 - Autocontrôle
3 - Universalité du contrôle
4 - Harmonie de contrôle
5 - Indépendance
6 - onne In!ormation
" - #er!ormance
$ - %ompétence du personnel
1 - &é!inition
2 - 'nvironnement de contrôle
3 - 'valuation des ris(ues
4 - Activités de contrôle
5 - In!ormation et communication
6 - #ilotage
" - )imites du %ontrôle Interne
$ - *ôles et responsa+ilités
, - Autocontrôle du %ontrôle Interne
PREA!"LE
...
'n!in8 les dé!aillances des entreprises 9!aillites ou dépôt de +ilan: ainsi (ue
les grandes mutations industrielles et commerciales 9!usions: eacer+ent leurs
attentes
;outes ces raisons !ont émerger la nécessité d/une prise en compte des
ris(ues de tpe nouveau (ui !ont (ue l$Audit Interne appara't co%%e un %&tier 8
une !onction incontourna+le pour la gestion et la matrise des ris(ues et (ue toute
entreprise de taille convenable doit intégrer cette nouvelle donne
)e %onseil upérieur précise en plus (ue 5le contrôle interne, dans son
acceptation moderne est plus protecteur qu’inquisiteur, plus préventif que
répressif. C’est par son caractère dissuasif que l’entreprise s’assure des garanties
dont elle a besoin6 Le rôle du contrôle interne n’est pas de sanctionner mais de
créer les conditions dans lesquelles les fraudes, les erreurs, les négligences, les
gaspillages, etc. deviennent l’eception 76
ur un autre plan8 un pro!essionnel du domaine considre (ue le contrôle
interne est constitué de la structure administrative et de tous les sstmes
coordonnés (ue la &irection met en place en vue d/assurer une conduite ordonnée
et e!!icace de ses a!!aires8 notamment la protection de ses +iens8 la !ia+ilité de ses
livres et documents compta+les et la prompte préparation d/une in!ormation !ia+le
&e ces dé!initions du terme généri(ue D contrôle interne E on peut dire (ue le
contrôle interne est un concept large (ui ren!erme plusieurs coses mais (ui
concourent 0 un seul +ut pour l/entreprise 0 savoir = sauvegarder le patrimoine8
sécuriser les opérations et donc l/in!ormation !inancire et décisionnelle8 rendre
plus e!!icace et e!!iciente la gestion interne en réduisant les !raudes8 les erreurs8 les
dérapages et gaspillages8 et permettre également une meilleure intégration des
di!!érents organes opérationnels et !onctionnels de l/entreprise
( 8 Or4anisation
)/organisation mise en place au sein d/une entreprise doit <tre véri!ia+le a!in
de voir s/il n/eiste pas des circuits et prati(ues parallles (ui tendraient 0 nuire les
intér<ts de la !irme
%ette véri!ia+ilité de l/organisation s/appuie donc +eaucoup sur l/organigramme et
le manuel des procédures (ui dé!inissent les di!!érentes tGces et les responsa+ilités
au sein de celle-ci
'n!in8 le principe de l/organisation conduit 0 mettre en évidence une
séparation nette des !onctions et ce8 lors(ue l/entreprise atteint une certaine taille
Ainsi, les quatre fonctions les plus connues doivent %tre nettement mises en
eergue par l’organisation # savoir, la fonction de décision, la fonction de
conservation des valeurs p(siques et monétaires, la fonction d’enregistrement
comptable et la fonction de contrôle. !-n contrôle d’audit efficace est un
contrôle qui peut détecter les défaillances au moment o elles se produisent"
. + Autocontrôle
3 + "niversalit& du contrôle
9 + ar%onie de contrôle
; + Ind&pendance
'n d/autres termes8 peu importe les moens utilisés pour le contrôle ou la
mise en place d/une compta+ilité 9moens manuels ou in!ormatisés: les o+7ecti!s du
contrôle8 0 savoir la sauvegarde du patrimoine de l/entreprise et la prévention
contre tout ris(ue éventuel doivent <tre atteints
= + Per%anence
'n matire compta+le8 ce principe est +ien connu 'n e!!et8 le principe
compta+le de permanence des métodes eige (ue les métodes d/évaluation
9stocMs8 titres de placement8 provisions8 etc: et de présentation des états !inanciers
annuels soient invaria+les d/un eercice 0 l/autre a!in de permettre une +onne
comparaison dans le temps et (ue toute modi!ication signi!icative devrait <tre
clairement epli(uée dans les rapports annuels et dans les annees
'n matire de contrôle interne8 le principe de permanence s/appli(ue sur les
procédures (ui doivent <tre sta+les et appli(uées en permanence ;oute!ois8 cette
sta+ilité doit <tre corrigée par des adaptations nécessaires pour tenir compte des
nouveautés et des cangements de traitement sur certaines opérations
)/e!!icacité d/un +on sstme de contrôle interne dépend8 pour une large part8
de la (ualité du personnel (ui assure son !onctionnement %ette (ualité est ac(uise
par la !ormation académi(ue mais aussi8 ren!orcée et soutenue par la !ormation
continue des cadres recrutés pour assurer de telles !onctions8 car la compleité
croissante des activités de l/entreprise accrot sans arr<t l/importance de la
!ormation du personnel %ette !ormation ne doit pas se limiter 0 initier les intéressés
au particularités de leur tGce 'lle consiste aussi 0 leur montrer la place (u/ils
occuperont dans l/ensem+le de l/organisation
CONCL"SION
( + &#inition
elon le %OO en 1,,2=
. + Environne%ent de contrôle
L’environnement de contrôle est un élément tr+s important de la culture d’une entreprise,
puisqu’il détermine le niveau de sensibilisation du personnel au besoin de contrôles. Il constitue
le fondement de tous les autres éléments du contrôle interne, en imposant discipline et
organisation. Les facteurs aant un impact sur l’environnement de contrôle comprennent
notamment l’intégrité, l’éthique et la compétence du personnel * la philosophie des dirigeants et
le stle de management * la politique de délégation des responsabilités, d’organisation et de
formation * enfin, l’intér!t manifesté par le conseil d’administration et sa capacité à indiquer
clairement les ob"ectifs
oute entreprise est confrontée à un ensemble de risques eternes et internes qui doivent
!tre évalués. 'vant de procéder à une telle évaluation, il est nécessaire de définir des ob"ectifs
compatibles et répondant à des r+gles de cohérence interne. L’évaluation des risques consiste en
l’identification et l’analse des facteurs susceptibles d’affecter la réalisation des ob"ectifs * il
s’agit d’un processus qui permet de déterminer comment ces risques devraient !tre gérés.
&ompte tenu de l’évolution permanente de l’environnement micro et macro-économique, du
contete réglementaire et des conditions d’eploitation, il est nécessaire de disposer de méthodes
permettant d’identifier et de maîtriser les risques spécifiques liés au changement
9 + Activit&s de contrôle
Les activités de contrôle peuvent se définir comme l’application des normes et procédures
qui contribuent à garantir la mise en %uvre des orientations émanant du management. &es
opérations permettent de s’assurer que les mesures nécessaires sont prises en vue de maîtriser
les risques susceptibles d’affecter la réalisation des ob"ectifs de l’entreprise. Les activités de
contrôle sont menées à tous les niveau hiérarchiques et fonctionnels de la structure et
comprennent des actions aussi variées qu’approuver et autoriser, vérifier et rapprocher,
apprécier les performances opérationnelles, la sécurité des actifs ou la séparation des fonctions
; + In#or%ation et co%%unication
L’information pertinente doit !tre identifiée, recueillie et diffusée sous une forme et dans
des délais qui permettent à chacun d’assumer ses responsabilités. Les sst+mes d’information
produisent, entre autres, des données opérationnelles, financi+res, ou encore liées au respect des
obligations légales et réglementaires, qui permettent de gérer et de contrôler l’activité. &es
sst+mes traitent non seulement les données produites par l’entreprise mais également celles qui,
liées à son environnement eterne #faits marquants, marche de l’activité, contete général$, sont
nécessaires à la prise de décisions pertinentes comme au reporting eterne. Il eiste également
un besoin plus large de communications efficaces, impliquant une circulation multidirectionnelle
des informations, c’est-à-dire ascendante, descendante et transversale. Le management doit
transmettre un message tr+s clair à l’ensemble du personnel sur l’importance des responsabilités
de chacun en mati+re de contrôle. Les emploés doivent comprendre le rôle qu’ils sont appelés à
"ouer dans le sst+me de contrôle interne, ainsi que la relation eistant entre leurs propres
activités et celles des autres membres du personnel. Ils doivent !tre en mesure de faire remonter
les informations importantes. ar ailleurs, une communication efficace avec les tiers, tels que
clients, fournisseurs, autorités de tutelle ou actionnaires, est également nécessaire
< + Pilota4e
Les sst+mes de contrôle interne doivent eu-m!mes !tre contrôlés, afin qu’en soient
évaluées dans le temps les performances qualitatives. our cela, il convient de mettre en place un
sst+me de pilotage permanent, de procéder à des évaluations périodiques ou encore de
combiner les deu méthodes.
Le pilotage permanent s’inscrit dans le cadre des activités courantes et comprend des contrôles
réguliers effectués par le management et le personnel d’encadrement, ainsi que d’autres
techniques utilisées par le personnel à l’occasion de ses travau
)/étendue et la !ré(uence des évaluations dépendront essentiellement du niveau de ris(ues
et de l/e!!icacité du processus de surveillance permanente )es !ai+lesses de contrôle interne
doivent <tre portées 0 l/attention de al iérarcie8 les lacunes les plus graves devant <tre signalées
0 la &irection Lénérale et au %onseil d/Administration
out sst+me de contrôle interne, aussi bien con/u et appliqué soit-il, ne peut fournir au
plus qu’une assurance raisonnable au management et au &onseil d’'dministration quant à la
réalisation des ob"ectifs de l’entreprise. La probabilité d’atteindre ceu-ci est soumise au limites
inhérentes à tout sst+me de contrôle interne, qu’il s’agisse, par eemple, d’un "ugement erroné,
de dsfonctionnement dus à des défaillances humaines ou à de simples erreurs. 0n outre, la
collusion entre deu personnes ou plus permet de contourner les contrôles et il est tou"ours
possible au dirigeants 1 d’outrepasser 2 le sst+me de contrôle interne.
0nfin, une autres limite réside dans la nécessité de tenir compte du co3t des contrôles et de le
comparer au avantages attendus
ous les membres du personnel ont une responsabilité, plus ou moins grande, en mati+re
de contrôle interne. outefois, la responsabilité du sst+me de contrôle interne rel+ve du
management et, en tout premier lieu, du résident-directeur 4énéral.
La fa/on dont le contrôle est eercé par les dirigeants est déterminée pour une grande part, par
le (irecteur 5inancier et les responsables des services comptables, mais les autres dirigeants
"ouent également un rôle important, en aant la charge du contrôle des activités des unités qui
leur sont rattachées. (e m!me, les auditeurs internes contribuent à l’efficacité du sst+me de
contrôle interne bien qu’ils ne soient pas les premiers responsables de sa mise en place ni de son
maintien. Le &onseil d’'dministration et le &omité d’'udit supervisent le sst+me de contrôle
interne. 6n certain nombre de tiers, tels que les auditeurs eternes, contribuent souvent à la
réalisation des ob"ectifs de l’entreprise et fournissent des informations utiles au maintien du
contrôle interne. Ils ne sont, cependant, ni intégrés au sst+me de contrôle interne, ni
responsables de son efficacité
+ Autocontrôle du contrôle interne
)e sstme d/auto-contrôle peut <tre mis en @uvre par une rotation du personnel parmi les
di!!érents services ou par un remplacement des emploés pendant les congés annuels 9souvent
des détournements sont découverts pendant une a+sence de l/emploé = maladie8 congé annuel8
etc:
&ans les cas oN ce contrôle eiste8 il est eercé dans les grandes entreprises par la !onction
de véri!icateurs internes 9auditeurs internes: et dans la petite entreprise par le propriétaire lui-
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