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Le cadre théorique fait référence aux différentes théories qui ont été convoquées pour

répondre à la problématique de cette étude. Une théorie étant un ensemble systématisé


d'idées et de lois émises d'une manière logique et soumise à une vérification
expérimentale afin d'établir la vérité d'un système scientifique, le cadre théorique
permet de ce fait de fixer le réel scientifique, de l'analyser, de le comprendre et de
l'interpréter. En ce sens, le choix d'une théorie ne peut être neutre car s'organisant
autour d'un objet d'étude, des concepts et des hypothèses que la recherche doit
pouvoir valider ou infirmer.

Section 1 : Problématique, Objectifs, hypothèses,


Intérêt de l'étude et méthodologie de recherche
Paragraphe1 : Problématique, Objectifs, hypothèses

A- PROBLEMATIQUE

Toute entreprise doit disposer en permanence des ressources suffisantes pour remplir
ses engagements à court terme (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales...).
L'absence de ressources peut être le signe de difficultés de trésorerie et peut conduire
à la

cessation de paiement. C'est ce qui arrive trop souvent aux jeunes sociétés, faute de
prévisions réalistes.

La trésorerie est donc un indicateur de la santé financière de l'entreprise qu'il faut


gérer de façon quotidienne et surtout avec une bonne tactique. Mais si la
problématique semble basique : ((récupérer l'argent qui est dehors», la combinaison
des contraintes rend les choses plus complexes. A la maîtrise des échéances sociales
et fiscales s'ajoute, entre autres, la planification des paiements fournisseurs, le climat
de confiance à instaurer avec les banquiers, les prévisions de l'activité de l'entreprise
et la disponibilité de fonds propres suffisants.

Gérer sa trésorerie, c'est être en permanence en prise directe avec les flux réels et
prévisionnels, entrants et sortants, et avec ses banques, pour pouvoir effectuer
rapidement les ajustements nécessaires. C'est avant tout anticiper.

Pour sécuriser la trésorerie, l'entrepreneur doit chercher à limiter le risque de fraude et


le risque de liquidité. Pour cela il doit mettre en place un dispositif de contrôle
interne.

Les définitions du contrôle interne sont nombreuses et ont eu le plus souvent comme
auteurs des organisations professionnelles de comptables. Il en est ainsi de la
définition du contrôle interne donnée en 1977 par le Conseil de l'Ordre des Experts
Comptables : ((le contrôle interne est l'ensemble des sécurités contribuant à la
maîtrise de l'entreprise. Il a pour but d'un côté d'assurer la protection, la sauvegarde du
patrimoine et la qualité de l'information, de l'autre l'application des instructions de la
Direction et de favoriser l'amélioration des performances. Il se manifeste par
l'organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l'entreprise,
pour maintenir la pérennité de celle-ci». Il en résulte que le contrôle interne est conçu
et mis en oeuvre pour répondre aux risques identifiés liés à l'activité qui

menacent la réalisation de l'un de ces objectifs". Le décret n° 96-373 du 29 Août 1996


qui approuve les statuts du Fonds Routier exige un contrôle externe du Fonds Routiers
assuré au moyen d'un audit légal de deux commissaires au comptes et d'un audit
externe. La mise en place des fondements d'un environnement de contrôle au sein du
Fonds Routier répond entre autres à une obligation statutaire. Au Fonds Routier, le
point le plus délicat est la gestion de la trésorerie. Il est essentiel de surveiller
attentivement les encaissements et les décaissements passés, d'anticiper ceux à venir,
et d'identifier précisément et suffisamment tôt les éventuels déséquilibres.

Les informations tirées des rapports financiers 2006-2007-2008 du Fonds Routier,


sont présentées dans le tableau I:

Tableau I : ratio trésorerie actif/total actif

Années 2006 2007 2008

Eléments
Trésorerie Actif 1 4.638.715.998 22.018.701.211 27.250.733.848
Total Actif 2 15.567.317.179 24.679.626.508 35.694.060.960
Ratio R 1/2 29 ,79 % 89, 21% 76, 34%

Source : Rapports Financiers 2006-2007-2008 (chiffres certifiés par les CAC)

A l'analyse de ce tableau, il apparait nettement qu'il faut maîtriser la trésorerie du


Fonds Routier pour assurer la pérennité des activités de la

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 14

structure. Nous avons au regard de ce constat orienté notre travail sur la fonction
trésorerie au Fonds Routier.

Le but de cette étude qui a pour thème : « Evaluation du contrôle interne du cycle
Trésorerie par l'auditeur externe » est de vérifier si le dispositif de contrôle interne
de la trésorerie au Fonds Routier est efficace et permet de limiter le risque de fraude et
de liquidité.

La problématique concernant ce thème s'articule principalement autour de la question


suivante :

«Comment est structuré le contrôle interne de la fonction trésorerie au Fonds


Routier pour limiter le risque d'erreur, de fraude et de liquidité ».
De cette problématique découle une série de questions que nous allons traiter au cours
de notre travail :

- les procédures de trésorerie sont-elles bien appliquées au Fonds Routier ?

- le système de contrôle interne de trésorerie en place au Fonds Routier est-il efficace


?

Les réponses à ces questions de recherche constitueront le socle du développement de


notre étude.

B- OBJECTIFS ET HYPOTHESES

Il s'agit ici de formuler les objectifs (généraux et spécifiques) qui sous-tendent notre
étude ainsi que les hypothèses qui en découlent.

1) Objectifs

Il s'agit pour nous au travers d'une analyse critique et objective, d'évaluer le dispositif
de contrôle Interne de la fonction trésorerie mis en place par le Fonds Routier et de
déboucher sur des recommandations idoines pouvant permettre son renforcement.

L'atteinte de l'objectif général énoncé ci-dessus passe par la réalisation des objectifs
spécifiques suivants :

- prendre connaissance des procédures de trésorerie en vigueur au Fonds Routier afin


de mieux porter une appréciation sur son contrôle interne;

- identifier les points forts et les points faibles

- tester l'effectivité des points forts afin d'apprécier l'efficacité du contrôle interne de
la trésorerie.

2) Hypothèses de la recherche

Les objectifs ainsi définis ne seront atteints que si les conditions de leur réalisation
sont remplies. Pour ce faire, nous formulons les hypothèses suivantes :

- le Fonds Routier dispose d'une organisation interne bien structurée et d'un manuel de
procédures formel tant pour la trésorerie que pour les autres fonctions ;

- les procédures de trésorerie décrites dans le manuel comportent beaucoup de


faiblesses et ne sont pas toujours respectées dans la pratique par les exécutants, donc
inefficacité du système de contrôle interne de la trésorerie.

Dans la suite de notre développement, nous confirmerons ou infirmerons ces


hypothèses.

Paragraphe 2 : Intérêt de l'étude et méthodologie de recherche


A. INTERET DE L'ETUDE

Sans un contrôle efficace, il est sûr que les efforts de l'entreprise sont voués à l'échec.
Pour rendre les investigations efficientes, il paraît nécessaire de procéder
régulièrement à leur évaluation. Dans cette hypothèse, il nous semble opportun de
s'intéresser à l'évaluation du contrôle en place au niveau de la fonction trésorerie
puisque c'est dans la trésorerie que convergent quasiment toutes les transactions qui
participent à la vie du Fonds Routier. En raison de l'extrême liquidité de ce module,
elle peut entraîner, si des mesures nécessaires ne sont pas prises, des risques de fraude
ou de détournements de fonds voire de cessation de paiements.

Ainsi, ce sujet serait pertinent pour :

- Le Fonds Routier

Elle contribue à améliorer la performance de l'entreprise en lui permettant d'une part


de revoir son système de contrôle interne relatif à la fonction trésorerie ; et d'autre part
de mettre en place les recommandations nécessaires pour améliorer le dispositif de
contrôle interne existant.

- ISM ADONAÏ

Ce travail pourrait être intéressant pour l'ISM ADONAÏ s'il devait constituer un point
de départ de recherche pour les futures promotions et donc susceptible d'être
approfondir et enrichir.

- Nous

Cette étude est enfin opportune pour nous-mêmes en nous permettant de tester nos
connaissances acquises au cours de notre formation à l'ISM ADONAÏ jusque là
théoriques.

B. METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Notre démarche méthodologique adoptée dans ce travail se résume autour des


principaux axes ci-dessous:

- la recherche documentaire qui, nous permettra de consulter les oeuvres des auteurs
qui ont déjà abordé le sujet en termes d'explications et de résolutions des problèmes et
difficultés inhérents au thème ;

- la prise de connaissance de l'entreprise qui constitue la première étape de la


démarche de l'évaluation. Elle se fera à travers la recherche et l'analyse des
informations;

- la prise de connaissance des procédures de trésorerie qui se fera par des


techniques telles que :

> l'entretien direct qui consiste en une conversation avec les responsables et leurs
collaborateurs sur la base d'un guide d'entretien. Il s'agit de connaître les étapes des
procédures en interrogeant les différents interlocuteurs sur les moindres détails
concernant la réalisation de leurs tâches respectives ;

> les questionnaires servant d'étalon. Ils nous permettront, grâce à un grand nombre
d'interrogations précises, d'évaluer si les procédures de trésorerie au Fond Routier
remplissent les objectifs fondamentaux du contrôle interne, en décelant leurs forces et
faiblesses. Les questionnaires se présentent habituellement sous deux formes : l'une
simplifiée qui ne motive pas d'autres réponses

que le oui ou le non, appelée questionnaires fermés, et l'autre plus complète, qui
entraîne nécessairement des observations détaillées, dénommé questionnaires ouverts.

> les observations et descriptions qui consistent à tester l'application des procédures.

- l'évaluation préliminaire des procédures : il s'agira de procéder à une première


évaluation du dispositif de contrôle interne en place en ce qui concerne les procédures
de trésorerie au Fonds Routier en vue de détecter les risques liés à la conception du
système.

- les tests sur les procédures qui, à partir du contrôle de fonctionnement, nous
permettra d'apprécier l'application des procédures de contrôle interne relatives à la
trésorerie ;

> l'analyse des faiblesses révélées issues des précédentes analyses ;

> la confirmation de l'application des points forts

- l'approche de solutions à travers des recommandations relatives

aux faiblesses relevées et aux forces d'application insuffisantes.

Section 2 : Revue de littérature


Paragraphe 1 : Généralités sur le contrôle interne

A. DEFINITION

Les définitions du Contrôle interne ont été nombreuses et ont eu le plus souvent
comme auteurs des organisations professionnelles de comptables. Elles se sont
modifiées face aux risques nouveaux (par exemple risque de blanchiment, risque de
marché etc.) auxquels sont exposées les entreprises. La définition du Contrôle interne
la plus élaborée est certainement celle énoncée par le Committee of Sponsoring
Organisations (COSO).

Selon le Committee of Sponsoring Organisations (COSO), « Le contrôle interne est


un processus mis en oeuvre par le conseil d'administration, les dirigeants et le
personnel d'une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation d'objectifs entrant dans les catégories suivantes :
- réalisation et optimisation des opérations;

- fiabilité des informations financières

- conformité aux lois et réglementations en vigueur »

B. OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE

Les objectifs du contrôle interne sont de deux ordres : les objectifs comptables et les
objectifs administratifs.

1) Les objectifs comptables

Les objectifs comptables regroupent toutes les procédures ou particularités qui dans
l'organisation de l'entreprise, favorisent l'établissement de comptes sincères et
réguliers. En premier lieu, elles

doivent favoriser la qualité des travaux journaliers de comptabilisation et garantir


l'intangibilité des enregistrements comptables et de pièces justificatives.

Ensuite, elles doivent constituer un ensemble de contrôle qui jouent un rôle important
à la fin de l'exercice ; il existe en effet un ensemble de procédures qui permet d'arrêter
les comptes avec un maximum de sécurité (l'inventaire des stocks par exemple).

Ces objectifs comptables se retrouvent en intégralité dans la définition du contrôle


interne :

- le contrôle interne garantit la qualité de l'information produite par

l'entreprise; il s'agira entre autres des documents financiers ;

- le contrôle interne doit entraîner l'application des politiques et

décisions de la direction, il y a une condition essentielle à la qualité

du travail comptable ;

- enfin, le contrôle interne permet la protection du patrimoine de l'entreprise ; ce qui


contribue indirectement à assurer la régularité et la sincérité des comptes.

2) Les objectifs administratifs

Les objectifs administratifs comprennent l'ensemble des procédures visant à


promouvoir l'efficacité de la gestion administrative. Ils regroupent selon Steller : « les
contrôles qui ne sont pas en relation directe avec la comptabilité ou les aspects
financiers d'une entreprise. A titre d'exemple, ces contrôles peuvent inclure
l'établissement des standards de qualité, la mise en place d'un programme de
formation du personnel, les rapports relatifs à l'absentéisme et aux accidents ayant
causé des pertes de temps ».
La prise en considération des aspects administratifs enrichit la notion de contrôle
interne, qui prend un caractère beaucoup plus positif. Le

contrôle interne n'a plus pour objectif unique la prévention ou la détection


d'irrégularités; il doit également améliorer l'organisation de l'entreprise.

Il ne doit pas seulement donner à la direction certaines garanties; il doit aussi


améliorer la rentabilité de l'entreprise.

C. PRINCIPES FONDAMENTAUX DU CONTROLE INTERNE

La mise en oeuvre d'un dispositif de contrôle interne doit reposer sur les principes
fondamentaux parmi lesquels nous pouvons citer :

1) Le principe d'organisation et séparation des fonctions

Il stipule que le manuel de procédures doit permettre de décrire clairement les tâches
de tous les intervenants afin d'éviter les cumuls de fonctions

Ce principe soutient que l'organisation doit :

- être rationnelle,

- être adaptée et adaptable aux objectifs de l'entreprise ;

- être vérifiable, concernant le respect des circuits mis en place et l'absence de


circuits analogues

- respecter la séparation des fonctions.

La répartition des tâches relève de la responsabilité des dirigeants. Cette


responsabilité consiste à fixer les objectifs, définir la mission des hommes
(organigramme), déterminer le choix et l'étendue des moyens à mettre en oeuvre. La
règle de séparation des fonctions a pour objectif d'éviter que dans l'exercice d'une
activité de l'entreprise, un même agent cumule :

- les fonctions de décisions (ou opérationnelles) ;

- les fonctions de détention matérielle des valeurs et des biens ;

- les fonctions d'enregistrement (saisie et traitement de l'information) ; - la fonction de


contrôle

Il est clair qu'un tel cumul favorise les erreurs, les négligences, les fraudes et leur
dissimulation.

A cet effet, dans le cadre de l'évaluation du contrôle interne, l'on doit vérifier s'il
existe :
- un manuel de procédures administratives, financières et comptables adapté à
l'entreprise ;

- un manuel d'organisation (dictionnaire de poste) qui comporte les séparations


convenables des fonctions

2) Le principe d'universalité

Ce principe signifie que le contrôle interne s'applique à toutes les personnes dans
l'entreprise en tout temps et en tout lieu. Autrement dit personne n'est exclu du
contrôle par quelle considérations que ce soient : il n'y a ni privilège ni domaines
réservés, ni établissement mis en dehors du contrôle interne.

Il s'agit de voir:

- si toutes les personnes se conforment aux procédures ;

- si les procédures sont respectées en tout lieu et en tout temps.

3) Le principe d'indépendance

Ce principe exprime l'idée que les objectifs du contrôle interne (sauvegarde du


patrimoine et amélioration des performances) sont à atteindre indépendamment des
méthodes, procédés et moyens de l'entreprise.

Il s'agit de vérifier que le paramétrage des systèmes automatisés de gestion n'élimine


pas certains contrôles. Par exemple :

- la suppression d'une écriture passée ;

- le défaut d'impression possible ou de reconstitution d'information traitée en


informatique.

4) Le principe d'informations et qualité du personnel Tout système de contrôle


interne est, sans personnel de qualité, voué à l'échec. La qualité du personnel
comprend la compétence et l'honnêteté ; cependant la fragilité du facteur humain rend
toujours nécessaires des bonnes procédures du contrôle interne.

Les informations doivent être, pertinentes, objectives utiles, vérifiables et


communicables

- pertinente, autrement dit adaptée à son objet et à son utilisation. Elle doit être
disponible et accessible dans les temps et lieux voulus ;

- objective, car elle ne doit en aucun cas être « déformée » dans un but particulier ;

- communicable, en d'autres termes, le destinataire doit pouvoir tirer clairement les


informations dont il a besoin à partir des informations reçues ;
- vérifiable, car il doit être possible d'en retrouver les sources grâce à des références
appropriées permettant de justifier l'information et de l'authentifier.

5) Le principe d'harmonie

Ce principe signifie que le système mis en place doit tenir compte des caractéristiques
de l'entreprise et de l'environnement.

6) Le principe d'autocontrôle

Le principe d'autocontrôle ou d'intégration stipule que les procédures mises en place


doivent permettre le fonctionnement d'un système d'auto - contrôle.

La distinction des fonctions de l'entreprise (décision, conservation du patrimoine,


comptabilité, contrôle) est fondamentale sur le plan du contrôle interne, car une
séparation des tâches permet de réaliser un auto - contrôle efficace.

7) Le principe de permanence

La mise en place de l'organisation de l'entreprise et de son système de régulation


(contrôle interne) suppose une certaine pérennité de ses systèmes. Il est évident que
cette pérennité repose nécessairement sur celle de l'exploitation.

D- COMPOSANTES DU CONTROLE INTERNE

Il est à distinguer cinq composants du contrôle interne. Grâce à cette subdivision du


contrôle interne, la tâche qui incombe à la direction d'administrer et de superviser
toutes les activités qui contribuent à la réussite de la structure du contrôle interne est
simplifiée.

1- Environnement de contrôle

L'environnement de contrôle englobe toutes les facettes du cadre de contrôle interne;


c'est l'univers dans lequel tous les autres éléments existent. L'environnement de
contrôle comprend des concepts tels que le ton, l'attitude, la connaissance, la
compétence et le style. Sa force dépend largement du ton donné par les instances
dirigeantes et la haute direction.

2- Appréciation des risques

L'appréciation des risques comprend l'identification et l'analyse des risques pertinents


par la direction en vue d'atteindre ses objectifs de rentabilité. L'appréciation des
risques a pour objet de documenter

chaque objectif d'affaires, du plus grand au plus petit, et d'identifier chaque risque qui
pourrait compromettre ou contrecarrer ces objectifs.

3- Activités de contrôle
Des activités de contrôle sont conçues pour chaque objectif de contrôle afin d'atténuer
le risque identifié. Il existe des politiques, des procédures et des pratiques précises
dont l'objet est d'assurer l'atteinte des objectifs d'affaires et la mise en oeuvre des
stratégies d'atténuation des risques. L'éventail des contrôles est large et comprend des
activités telles que la séparation des tâches, les signatures d'autorisation et la sécurité
physique des actifs.

4- Information et communication

L'information et la communication appuient le contrôle interne en transmettant les


directives de la direction aux employés sous une forme et dans un délai qui leur
permettent d'exécuter leurs activités de contrôle efficacement. Ce processus doit
également fonctionner en sens inverse, permettant de transmettre l'information
relative aux résultats et aux lacunes, de toutes les classes de l'entreprise aux cadres et
au conseil d'administration.

5- Surveillance

La surveillance est un processus qui évalue la qualité du contrôle interne au fil du


temps au moyen d'évaluations permanentes et ponctuelles. La surveillance peut
comprendre à la fois la surveillance interne et externe du contrôle interne par la
direction, les employés ou par des tiers (comme une vérification interne impartie).

E- LIMITES DU CONTROLE INTERNE

Il faut toujours garder à l'esprit que tout système de Contrôle Interne, aussi bien conçu
et appliqué soit-il, ne peut fournir au plus qu'une assurance raisonnable à la Direction
quant à la réalisation des objectifs. En effet, étant donné qu'elle est essentiellement
basée sur le facteur humain, tout système de contrôle interne peut être affectée par une
erreur de conception, de jugement ou d'interprétation, par l'équivoque, la nonchalance,
la fatigue ou encore la distraction. Les facteurs suivants peuvent avoir une influence
négative sur l'efficacité du contrôle interne :

- l'erreur de jugement ;

- les dysfonctionnements ;

- les contrôles «outrepassés» ou contournés par le management ; - la collusion et le


recours à des faux ;

- le rapport coûts/bénéfices.

Paragraphe 2 : Quelques notions sur les procédures de trésorerie

A. DEFINITIONS

Selon le SYSCOA (SMT), la trésorerie est l'ensemble formé par les liquidités
détenues et par les découverts et crédits bancaires à très court terme.
Selon le Lexique de Finance, la trésorerie d'une entreprise à un instant donné est égale
à la différence entre ses emplois de trésorerie (placement financiers et disponibles) et
son endettement bancaire et financier à court terme. Il s'agit donc du cash dont elle
dispose quoiqu'il arrive (même si sa banque décidait de cesser ses prêts à court terme)
et quasi immédiatement (le temps seulement de débloquer ses placements à court
terme). Enfin, par construction, la trésorerie est égale à la différence entre le fonds de
roulement fonctionnel de l'entreprise et son besoin en fonds de roulement.

B. PROCEDURES DE TRESORERIE

Les transactions de l'entreprise impliquent presque dans tous les cas l'utilisation de la
trésorerie. Il est souhaitable que les opérations de trésorerie fassent l'objet d'une
organisation propre à assurer une gestion sereine et à éviter les tentations et les risques
qu'engendrent les disponibilités. Ainsi des mesures telles que par exemple : entretenir
de bonnes relations avec le milieu financier, se doter d'un conseiller financier,
maîtriser les besoins de trésorerie se doivent-elles d'être prises.

Pour une gestion efficace de la trésorerie, des mesures particulières doivent être
également prises tant au niveau des recettes qu'au niveau des dépenses, telles que :

- l'établissement d'un relevé quotidien des encaissements ainsi que des décaissements ;

- l'existence et l'utilisation de reçus à numéro séquentiels;

- l'existence d'un seuil maximal pour les dépenses à effectuer en espèces tout en tenant
compte des prescriptions de la Loi de Finances en vigueur ;

- la signature des chèques par la ou les personnes responsables ne se fait qu'au vu des
documents justificatifs originaux ;

- la proscription de la signature de chèques à blanc ;

- la proscription des bons provisoires de caisse

Des contrôles de la trésorerie doivent être faits périodiquement. C'est le cas par
exemple des états de rapprochement bancaire dont la fréquence d'établissement, en
accord avec les réalités de la société doit être respectée, du suivi des conditions de
banque (pour éviter des surcharges de frais bancaires), du contrôle inopiné de la
caisse.

CHAPITRE 2 : Prise de connaissance


du cadre de l'étude
Le développement de ce chapitre nous amènera à avoir de plus amples informations
sur la structure étudiée, le Fonds Routier.

Section 1 : Présentation du Fonds Routier


Paragraphe 1 : Historique et statut juridique du Fonds Routier

A. HISTORIQUE

La question de l'entretien du réseau routier national et de son financement a toujours


été une préoccupation majeure des autorités béninoises du fait de l'importance des
infrastructures routières dans le processus de développement socio économique
national. Aussi l'existence et la mise en place d'une structure responsable de l'entretien
du réseau routier national ont-elles été une grande préoccupation. La première
Structure faisant office du Fonds Routier du Dahomey existait déjà depuis 1967 dans
l'organigramme du Ministère des travaux publics et des transports. Ensuite la
réorganisation des Ministères a introduit la création d'une Direction des Affaires
Financières et Administratives au sein des Ministères. Le Fonds Routier a été intégré
dans la DAFA du Ministère des Travaux Publics et fonctionne comme un service de
ladite Direction. Bien que fonctionnant comme une Structure Administrative, il était
doté d'un Conseil d'Administration dont le Ministre des Finances était le Président. Ce
Conseil d'Administration adoptait un Budget annuel et se réunissait pour en connaître
l'exécution. Il est devenu par la suite une Direction technique du Ministère au même
titre que la Direction des Routes et Ouvrages d'Arts d'alors qui appréciait l'opportunité
des dépenses.

C'est le Décret 84-98 du 20 février 1984 portant création,

organisation et fonctionnement du Fonds Routier qui officiellement met en place le


Fonds Routier du Bénin et définit son organisation et son fonctionnement.

Jusque là, il ne jouissait d'aucune autonomie financière et ne pouvait se doter d'une


réelle politique en matière d'entretien du réseau routier national.

C'est à la faveur du Projet sectoriel de transport (PST) dont le pays s'est doté en 1996
et consistant essentiellement en l'exécution d'un programme quinquennal prioritaire à
l'appui de la mise en oeuvre de la stratégie de transport du Gouvernement, que
l'ancien Fonds Routier a subi une profonde mutation.

Ainsi, par Décret 96-373 du 29 août 1996, le Fonds Routier a été doté de nouveaux
statuts qui font de lui un organe indépendant de droit et soumis à l'obligation de
contrôle de l'Etat. Le nouveau Fonds Routier est doté de la personnalité morale et de
l'autonomie financière. Cette restructuration du Fonds Routier a consisté, outre la
révision de ses statuts, au recentrage de son personnel et à l'amélioration de ses
ressources.

Le Fonds Routier est devenu un véritable instrument de la politique du gouvernement


en matière de financement de l'entretien du réseau routier national.

A cet effet, le Fonds Routier est chargé :

- du financement des travaux des programmes d'entretien du réseau routier à charge


du MDCTTP-PR et des études y relatives.

- de la gestion des conventions de concession des postes de péage et de pesage.


Depuis sa restructuration dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme sectoriel
des transports, le Fonds Routier s'est vu confier un double rôle :

· sécuriser les ressources à long terme pour un usage bien spécifique (l'entretien du
réseau routier).

· éviter certaines lenteurs administratives surtout en termes de délai de paiement.

Le budget du Fonds Routier est alimenté par ses ressources propres, les taxes
affectées, la contribution de l'état et l'appui budgétaire de l'Union Européenne et de la
Coopération Danoise.

B. STATUT JURIDIQUE

Lorsque le caractère d'une coopération entre collectivités publiques, son mode de


financement, exigent la création d'une personne morale autonome, le choix de
l'instrument juridique doit se porter sur le Groupement d'Intérêt Public (GIP).

Le groupement d'intérêt public (GIP), doté de la personnalité morale et de l'autonomie


financière, peut être constitué soit entre des personnes morales de droit public, soit
entre une ou plusieurs d'entre elles et une ou plusieurs personnes morales de droit
privé pour exercer ensemble pendant une durée déterminée des activités d'intérêt
commun.

Le Fonds Routier est un Organisme de droit privé de type Groupement d'Intérêt


Public (GIP).

C. ACTIVITES

Le Fonds Routier est un instrument de la politique du gouvernement en matière de


financement de l'entretien du réseau routier. A ce titre, il est chargé :

· du financement des programmes d'entretien du réseau routier à charge du MDCTTP-


PR et de certaines études y afférentes ;

· de la gestion des conventions de concession des postes de péages.

D. RESSOURCES

Les ressources du Fonds Routier sont constituées par :

· les ressources affectées composées de :

9 la taxe de circulation sur les véhicules,

9 le produit des prélèvements sur les hydrocarbures,

9 la taxe de voirie,

9 la taxe sur la valeur ajoutée perçue au cordon douanier,


9 le produit des prélèvements sur les produits agricoles d'exportation et les produits
miniers,

9 les autres taxes éventuelles.

· les ressources propres composées :

9 des redevances de concession des postes de péage et de pesage,

9 des produits de placement.

· les subventions :

9 de l'Etat,

9 des collectivités locales.

· les concours extérieurs.

· les fonds de concours, les dons et les legs.

· les emprunts locaux (banques et autres établissements financiers).

· Les autres ressources éventuelles.

La Convention N° 005/MTPT/MF/FR/CG/P du 19 janvier 1999 signé entre le


Gouvernement de la République du Bénin et le Fonds Routier a complété les statuts
de celui-ci et renforcé ses missions.

Au terme des dispositions de cette convention, le Gouvernement de la République du


Bénin confie au Fonds Routier :

le financement de l'entretien routier ;

la gestion de toutes conventions de concession de postes de péage, de pesage et de


toutes autres infrastructures routières ;

la gestion de fonds provenant de tous organismes au bénéfice d'infrastructures


routières et annexes ;

la gestion de toutes activités complémentaires ou connexes au projet de


développement du sous-secteur routier. Dans le cadre de cette convention, le
gouvernement du Bénin s'est engagé à :
mettre à la disposition du Fonds, les ressources nécessaires pour l'exécution de ses
opérations suivant un échéancier convenu d'accord parties ;

ouvrir un compte spécial dans les écritures du Trésor Public au nom du Fonds pour
recevoir les taxes affectées ;

procéder au virement des fonds reçus dans un compte ouvert dans les écritures d'une
banque béninoise de renommée internationale conformément aux procédures en
vigueur ;

appliquer au niveau du Fonds Routier les dispositions des accords cadres et


spécifiques signés entre lui-même et les bailleurs de fonds intervenant dans le sous-
secteur ;

notifier au Fonds le 30 septembre au plus tard le programme de l'entretien de l'année


suivante.

En contrepartie, le Fonds s'est engagé à :

fournir au Gouvernement des justifications et détails pour chaque phase de travaux


exécutés ;

utiliser exclusivement les fonds mis à sa disposition pour l'exécution du programme


annuel arrêté ;

faire réaliser les opérations conformément aux procédures de chacun des bailleurs de
fonds en ce qui concerne les ressources extérieures ; à défaut, le Fonds utilisera ses
propres procédures conformément aux dispositions du manuel de procédures.

Paragraphe 2 : Structure Organisationnelle du Fonds Routier

1. ATTRIBUTIONS
Les organes de gestion et de direction du Fonds Routier sont : le Conseil de Revue -
le Comité de Gestion et la Direction du Fonds Routier.

a. Les organes de gestion

Ses organes de gestion sont :

· le Conseil de Revue.

Le Conseil de Revue est l'organe suprême du Fonds Routier. Il élabore et suit la


politique générale du Fonds Routier ; détermine de manière générale les perspectives
de développement ; évalue périodiquement le respect des orientations, le niveau de
réalisations des objectifs et l'accomplissement des performances. Il a délégué une
partie de son pouvoir au Comité de Gestion

· le Comité de Gestion

Le Fonds Routier est administré par un Comité de Gestion investi par le Conseil de
Revue des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom dudit
fonds. Il les exerce dans la limite de ses attributions.

Le Comité de Gestion a les pouvoirs suivants dont l'énumération n'est pas limitative :

v' il met en oeuvre la politique générale du Fonds Routier ;

v' il reçoit directement de la direction, communication des

rapports semestriels, annuels et tous autres rapports et

délibère à leur sujet ;

9 il examine et approuve chaque année le programme d'activités du Fonds Routier


pour l'exercice à venir établi dans le respect de la politique générale adoptée par le
conseil de revue ainsi que les comptes de l'exercice écoulé. Il en adresse rapport au
Conseil de Revue ;

9 il propose au Conseil de Revue, par un rapport motivé, toutes modifications aux


statuts qui lui paraissent utiles ou indispensables pour assurer le bon fonctionnement
ou le développement du Fonds Routier ;

9 il ordonne de la manière et aux conditions qu'il juge

convenables les contrôles, audits et inspections appropriés ;


9 il exerce toutes actions judiciaires, tant en demande qu'en

défense.

b. Les organes de Direction

Le Fonds Routier est dirigé par :


- le Directeur

Il est chargé :

9 d'assurer l'exécution des décisions prises par le Conseil de Revue et le Comité de


Gestion,

9 de préparer le Budget du Fonds Routier et de l'exécuter après approbation du


Comité de Gestion,

9 d'assurer la gestion quotidienne du Fonds Routier,

9 de représenter le Fonds Routier vis - à - vis des tiers dans les limites des pouvoirs
qui lui sont délégués par le Comité de Gestion,

9 de représenter le Fonds Routier en justice sur mandat du Comité de Gestion.

- le Contrôleur de Gestion

Le Contrôleur de Gestion est responsable des comptes et de la mise en oeuvre des


moyens nécessaires au fonctionnement permanent du Fonds Routier.

A ce titre :

9 il exécute la totalité des opérations financières et administratives correspondantes


sous la responsabilité du Directeur,

9 il fournit les informations nécessaires à la prise de décision du Comité de Gestion,

9 il assure le suivi de l'exécution des décisions, mesure les écarts entre les prévisions
et les réalisations, organise et réalise l'archivage de tous les documents relatifs à ses
attributions.

9 assiste le DFR dans la gestion du Fonds Routier.

9 participe à la mise en place des procédures et veille au respect de ces procédures


dans la gestion quotidienne du Fonds Routier.

9 contrôle l'exécution du budget.

- le Chef Comptable

Le Chef Comptable est garant de la bonne tenue des comptes. Il est responsable du
suivi comptable et financier des opérations dont l'exécution est confiée au Fonds
Routier, et à ce titre il :

9 assure le paiement des factures ou décompte des travaux ;

9 contrôle et envoie des Demandes de Retrait des Fonds (DRF) ;


9 s'assure de la mise à jour des états certifiés des dépenses (ECD) ;

9 rend compte au Directeur de la situation financière du Fonds Routier ;

9 suit l'état des comptes bancaires et assure la garde des chéquiers ;

9 transmet au Contrôleur de Gestion la situation exhaustive des

informations comptables enregistrées durant le mois ;

9 contrôle et vise les états de rapprochement bancaires de tous

les comptes bancaires ;

9 élabore les états financiers périodiques.

9 assure le contrôle de la caisse

- le Responsable du Budget et de l'Administration

Placé sous l'autorité du Contrôleur de Gestion, il est chargé de: 9 la gestion du


personnel ;

9 la gestion des immobilisations ;

9 la gestion des approvisionnements ;

9 l'organisation matérielle des réunions ;

9 la supervision des activités des chauffeurs et des gardiens.

9 l'élaboration du budget de fonctionnement du Fonds Routier

et, en relation avec la DGTP, du budget de l'entretien routier; 9 Le suivi de l'exécution


desdits budgets.

- le Comptable

Il est placé sous l'autorité du Chef comptable. Chargé de l'enregistrement de


l'ensemble des opérations budgétaires et financières du Fonds Routier, le comptable :

9 enregistre et suit tous les engagements financiers du Fonds Routier ;

9 reçoit les pièces comptables relatives aux dépenses effectuées en espèces ;

9 prépare les dossiers de justifications des dépenses effectuées sur les comptes
banques ;

9 supervise les travaux relatifs à l'imputation comptable et à la saisie comptable ;


9 participe à l'élaboration des états financiers périodiques ;

9 assure le contrôle de la caisse sous la responsabilité du chef comptable.

- le Chargé de Règlement

Il est placé sous l'autorité du Chef Comptable. Il est chargé de

l'exécution des tâches financières du Fonds Routier. A ce titre, il :

9 assiste le Chef Comptable pour la gestion de la trésorerie du

Fonds Routier dans le cadre du planning annuel de trésorerie

établi ;

9 gère les relations avec les banques (réclamations, rapprochement, etc.) ;

9 détermine, en relation avec le Chef Comptable les conditions de

paiement aux fournisseurs et les modalités de règlement ; 9 veille au respect des


échéances programmées ;

9 assure toutes les tâches préalables au paiement des créanciers assure le paiement des
créanciers en exécution des instructions du chef comptable

9 assure le réapprovisionnement de la caisse.

- le Chargé du Personnel et du Patrimoine

Placé sous l'autorité du Responsable du Budget et de l'Administration, il est chargé de


:

9 la gestion du personnel ;

9 la gestion des immobilisations ;

9 la gestion des fournitures ;

9 l'organisation des réunions ;

9 la supervision des activités des chauffeurs et des gardiens.

- le Chargé du Budget et des Engagements

Placé sous l'autorité du Responsable du Budget et de l'Administration, il : 9 participe à


l'élaboration du budget de fonctionnement du Fonds Routier et du budget de
l'entretien routier;

9 suit l'exécution desdits budgets.


- la Secrétaire Administrative

Placée sous l'autorité du Directeur, elle est chargée :

9 du courrier arrivée ;

9 du courrier départ ;

9 de la gestion des moyens de communication ;

9 assure le paiement des créanciers en exécution des instructions du chef comptable

9 assure le réapprovisionnement de la caisse.

- le Chargé du Personnel et du Patrimoine

Placé sous l'autorité du Responsable du Budget et de l'Administration, il est chargé de


:

9 la gestion du personnel ;

9 la gestion des immobilisations ;

9 la gestion des fournitures ;

9 l'organisation des réunions ;

9 la supervision des activités des chauffeurs et des gardiens.

- le Chargé du Budget et des Engagements

Placé sous l'autorité du Responsable du Budget et de l'Administration, il :

9 participe à l'élaboration du budget de fonctionnement du Fonds Routier et du budget


de l'entretien routier;

9 suit l'exécution desdits budgets ;

- la Secrétaire Administrative

Placée sous l'autorité du Directeur, elle est chargée : 9 du courrier arrivée ;

9 du courrier départ ;

9 de la gestion des moyens de communication ; 9 de l'accueil des visiteurs du


Directeur.

- la Secrétaire du Contrôleur de Gestion

Placée sous l'autorité du Contrôleur de Gestion, elle est chargée :


9 du courrier arrivée du service ;

9 du courrier départ du service ;

9 la saisie et le traitement des correspondances du service ;

9 du classement et de l'archivage du courrier du service ; 9 de la gestion des moyens


de communication du service;

9 de l'accueil et de l'orientation des usagers du service ; 9 de toutes autres tâches de


secrétariat.

En outre, elle aide la secrétaire du Directeur dans tous ses travaux de secrétariat.

2- Organigramme

Pour un bon fonctionnement de ses services, le Fonds Routier s'est doté d'un
organigramme (annexe 1).

Section 2 : Organisation du service Trésorerie du Fonds Routier Paragraphe 1 :


Attributions des tâches au service Trésorerie du Fonds Routier

A- ATTRIBUTIONS

Bien que n'étant pas expressément établi au sein du Fonds Routier, un service
Trésorerie, les activités de trésorerie se répartissent au niveau du Département
Comptable et s'effectuent comme décrit ci-dessous :

> le Chef Comptable

Ses attributions en matière de trésorerie sont les suivantes :

9 contrôle et envoie des Demandes de Retrait des Fonds (DRF) ;

9 s'assure de la mise à jour des états certifiés des dépenses

(ECD) ;

9 suit l'état des comptes bancaires et assure la garde des chéquiers ;

9 contrôle et vise les états de rapprochement bancaires de tous les comptes bancaires ;

9 assure le contrôle de la caisse

> Le Comptable

Il est chargé de :

9 reçoit les pièces comptables relatives aux dépenses effectuées en espèces ;


9 prépare les dossiers de justifications des dépenses effectuées sur les comptes
banques ;

9 assure le contrôle de la caisse sous la responsabilité du chef comptable.

> le Chargé de Règlement

Il a pour tâches de :

" assister le Chef Comptable pour la gestion de la trésorerie du Fonds Routier dans le
cadre du planning annuel de trésorerie établi ;

" gérer les relations avec les banques (réclamations, rapprochement, etc.) ;

" assurer le réapprovisionnement de la caisse.

B- OBSERVATIONS

Nos observations ont porté sur notamment les tâches du personnel du « Service
Trésorerie » du Fonds Routier au regard du principe de séparation des tâches.

A cet effet, nous avons fait notre analyse sur les principales classes de tâches
suivantes:

- l'accès aux valeurs (chéquiers, espèces)

- l'accès aux pièces (DRF, ECD, etc)

- le contrôle

- l'enregistrement

Cette analyse a consisté à vérifier si dans ce Service, il existe un cumul de fonctions.


Les résultats de nos observations feront partie intégrante de la deuxième partie.

Paragraphe 2 : Description des procédures au service Trésorerie du


Fonds Routier

Dans ce paragraphe il sera fait un inventaire de l'existant, c'est-àdire une prise de


connaissance de ce qui est déjà mis en place par le Fonds Routier en matière de
contrôle interne de sa fonction trésorerie.

Les techniques utilisées pour obtenir la description de ces procédures sont notamment
les entretiens directs avec les divers responsables du Fonds Routier et la consultation
du Manuel de Procédures Administratives Comptables et Financières. Ceci signifie
donc que le Fonds Routier dispose bel et bien d'une organisation interne bien
structurée et d'un manuel de procédures formel tant pour la trésorerie que pour
les autres fonctions. D'où confirmation de l'hypothèse de recherche n°1
Les tableaux qui vont suivre décriront les procédures d'encaissements, les procédures
de gestion des comptes financiers, les procédures de décaissements et les procédures
de contrôle et de protection de la trésorerie.

A- LES PROCEDURES D'ENCAISSEMENT

Cette procédure concerne :

- la mobilisation des subventions, taxes affectées et contribution de l'Etat.

- l'encaissement des redevances des postes de péages et de pesages, des taxes sur les
ponts bascules.

- l'encaissement des produits de vente de DAO.

Elle respecte un certains nombre de règles de gestion que sont :

· les appels de fonds pour les taxes affectées doivent se faire chaque deux (02) mois.

· les appels de fonds pour la contribution de l'Etat doivent être faits au début de
chaque trimestre

· les bons de virement ou les chèques reçus doivent être remis à


l'encaissement au plus tard le lendemain du jour de la réception.

· les chèques ne sont acceptés que s'ils sont certifiés.

· en dehors des fonds destinés à l'alimentation des caisses, tous fonds reçus à la caisse
(produits de vente des DAO etc.) doivent être immédiatement et intégralement versés
à la banque.

· la durée de placement des DAT ne doit excéder six (06) mois.

· les tickets à délivrer aux usagers des ponts bascules doivent être pré numérotés.

· la mise à disposition se fera en respectant les séries de numérotation.

· le Chef Comptable doit cacheter à l'aide d'un seau sec la souche et le ticket en une
fois.

· les souches doivent être retournées au CC pour contrôle des recettes.

Le montant des taxes à reverser au Fonds Routier est déterminé à partir des états de
recouvrement des recettes douanières par application

des taux ci - après : - Taxes de voirie

49,625% - TVA
0,4135% - Taxe sur hydrocarbure
100% - Taxe de circulation

100%

Quant au montant de la contribution de l'Etat, il est fixé dans le budget général de


l'Etat et mis à la disposition du Fonds Routier par tranches trimestrielles égales.

a) Appel de fonds pour les taxes affectées

Responsables Ordre et Le
séquence des CC
tâches à exécuter
Rédige le projet d'appel de
· fonds à adresser au
Directeur Général du Trésor
et de la Comptabilité
Publique. Le CG
Soumet le projet d'appel de
Le DFR
· fonds à l'approbation du CG
Apporte éventuellement les La Secrétaire
· modifications

nécessaires
Vise et soumet à
L'agent de liaison
· l'approbation du DFR
Signe l'appel de fonds.
Le CC
·
Procède à l'enregistrement de
· l'appel de fonds.
Apporte le courrier au
· destinataire.
Suit le traitement diligent de
· l'appel de fonds au niveau de
la DGTCP.

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 49

b) Appel de fonds pour la contribution de l'Etat

Ordre et Le
Responsables
séquence des CC
tâches à
exécuter
Rédige le projet d'appel de fonds
· à adresser au Directeur de
l'Administration (DA) du
MDCTTP-PR
Soumet le projet d'appel de
· fonds à l'approbation du CG
Apporte éventuellement les
Le CG
· modifications nécessaires
Vise et soumet à l'approbation
· du DFR
Signe l'appel de fonds.
Le DFR
·
Procède à l'enregistrement de
La Secrétaire
· l'appel de fonds.
Apporte le courrier au L'agent de
· destinataire. liaison
Suit le traitement diligent de
Le CC
· l'appel de fonds à la DA où
une décision de mandatement de
la contribution de l'Etat
au profit du Fonds Routier est
prise et transmise au Fonds
Routier. La Secrétaire
Accomplit les tâches relatives au
· « courrier arrivée » dès réception
de la copie de la décision de
mandatement.

Le DFR
· Affecte la décision au CC

Remplit une demande


· d'engagement qu'il transmet au Le CC
CG

Vérifie la demande
· d'engagement et le soumet au
DFR
Vérifie et signe la demande
Le CG
· d'engagement
Le DFR
La Secrétaire
Fait transmettre la demande
d'engagement au secrétariat du
DA du MDCTTP-PR appuyée
· d'une copie de la décision

NB : Les demandes d'engagement sont contenues dans un carnet et conçues par la


Direction Générale du Budget. Elles sont pré-numérotées.

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 50

c) Encaissement des taxes affectées et de la contribution de l'Etat

Responsables Ordre et séquences des La


tâches à exécuter secrétaire
· Reçoit le bon de virement ou le chèque
· Le transmet au DFR Le DFR
· L'affecte au CC Le CC
· Porte le bon de virement ou le chèque à
l'encaissement.
· Retire la copie du bordereau de remise de
chèque à l'encaissement.
· En fait copie au CG à titre d'information.
· Le transmet au Comptable pour
enregistrement.
· S'assure que la banque a effectivement
crédité le compte bancaire.

d) Encaissement des redevances

Au terme de chaque mois les concessionnaires, conformément aux clauses de la


convention, procèdent au virement de la redevance sur les comptes bancaires indiqués
par le Fonds Routier.

Responsables Ordre et séquences des Le


tâches à exécuter CC
· Le 06 du mois suivant, s'assure que le
virement a été effectué
· Sinon, prépare un projet de lettre de
sommation
· Soumet au visa du CG Le CG
· Vise la lettre Le DFR
· Signe la lettre La secrétaire
· Enregistre la lettre L'agent de liaison
· Transmet la lettre au concessionnaire contre
décharge

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 51

e) Encaissement des taxes sur les ponts bascules A la fin de chaque semaine

Responsables Ordre et séquences Le


des tâches à exécuter Chef
· Procède au versement des taxes perçues, au titre Bascule Pont
d'une semaine, dans le compte du FR ouvert dans
les livres d'une institution financière la plus proche
de son poste
· Envoie le bordereau de versement appuyé des La Secrétaire
pièces justificatives au FR pour comptabilisation
· Reçoit le bordereau de versement
· L'enregistre
· Le présente au DFR Le DFR
· L'affecte au CC Le CC
· Le transmet au comptable pour enregistrement.

f) Mise à disposition des tickets (à délivrer aux usagers)

Ordre et Le
séquence des CPP
Responsables
taches à
exécuter
Met à la disposition du CC les Le CC
· carnets de tickets à
servir aux agents des ponts
bascules contre

décharge dans un registre où


sont inscrits les
numéros de série desdits
tickets.
Procède à l'estampillage de Le CPP
· chaque ticket et de sa souche à
l'aide d'un seau sec et fait
retour de l'ensemble au CPP.
Met à la disposition des agents
· des ponts bascules
les carnets de tickets
estampillés contre décharge

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 52

dans un registre où sont inscrits les numéros de série desdits tickets.

g) Encaissement des produits de vente des DAO

Responsables Ordre et séquence des taches Le


à exécuter RBA
· Procède à la multiplication du dossier Le Secrétaire
d'Appel d'Offres.
· Transmet le dossier au Secrétaire contre Le Chargé du
décharge.
· Reçoit le nombre de DAO à consulter
Règlement
et/ou à
vendre.
· Donne une décharge au RBA
· Reçoit les fournisseurs intéressés.
· Les oriente vers la caisse pour paiement
éventuel.
· Accueille les fournisseurs intéressés.
· Encaisse le prix de vente du DAO.
· Délivre un reçu (original et duplicata).
· Enregistre la vente dans le brouillard de
caisse

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 53

B- LES PROCEDURES DE GESTION DES COMPTES FINANCIERS

Cette procédure concerne la gestion : - des comptes banques et CCP ;

- des comptes caisses


Pour la Caisse,

- il existe au Fonds Routier, une caisse principale et une caisse de menues dépenses ;

- le réapprovisionnement de la caisse principale se fait à partir de la banque alors que


celui de la caisse de menues dépenses se fait à partir de la caisse principale ;

- le montant maximum des avoirs en numéraires de la caisse principale est de FCFA


500 000 ;

- toutes les dépenses dont le montant est supérieur ou égal à CFA 50 000 ne peuvent
être payées en espèces ;

- le montant maximum des avoirs alloués à la caisse de menues dépenses ne peut


excéder FCFA

50 000 ;

- seules les dépenses dont le montant est au plus égal à FCFA 10 000 et concernant les
rubriques :

o entretien, réparation et maintenance

o autres charges externes (taxi - moto, etc.) seront réglées par la caisse de menues
dépenses.

a) Caisse de menues dépenses

Le CPP, à qui l'on s'adresse pour toutes dépenses,

- fait remplir une fiche de paiement en espèce ;

- le cas échéant, joint les pièces justificatives ;

- signe la fiche de paiement ;

- fait signer la fiche de paiement par le bénéficiaire ;

- paye le montant de la dépense au bénéficiaire après décharge (registre) ;

- enregistre la dépense au brouillard de la caisse ;

- classe provisoirement la fiche et les pièces justificatives.

NB : Tous les paiements effectués par la caisse du CPP font l'objet d'une fiche de
dépense et suivent la procédure de décaissement.

b) Caisse principale

Réapprovisionnement de la Caisse :
- la caisse fait l'objet d'un réapprovisionnement à partir d'un compte bancaire du
Fonds Routier.

- le chèque de réapprovisionnement est établi à l'ordre du Chargé de Règlement

- le Chargé de Règlement récupère le chèque après une décharge dans le registre de


transmission des chèques.

- il retire les fonds à la banque

- il enregistre le montant en « Recette » dans le brouillard de caisse - il dépose les


fonds en caisse

Pour les comptes ouverts dans les institutions financières :

- le Fonds Routier dispose d'un compte à la BCEAO où sont remis à l'encaissement


les bons de virement et les chèques reçus du Trésor Public.

- il est ouvert au nom du Fonds Routier :

* des comptes bancaires à vue

* des comptes bancaires à terme

* des comptes courants postaux

- pour chaque projet spécifique financé par un bailleur de fonds, un

compte de projet est ouvert dans les livres d'une banque primaire.
- pour les retraits à effectuer, deux (02) signatures conjointes sont

obligatoires, celle du DFR et celle du CC.

C- LES PROCEDURES DE DECAISSEMENT

Cette procédure a l'avantage de montrer les formalités et le mode de règlement des


factures, décomptes et états de paiement.

Elle respecte un certain nombre de règles de gestions qui sont :

- le mode de règlement en vigueur est le virement. Les autres formes de

règlement seront utilisées par dérogation ou sur demande expresse.


- le règlement des factures respecte les délais de traitement prescrits

par le Directeur du Fonds Routier par note de service.

- seules les factures certifiées font l'objet de règlement.


- le Chargé de règlement tient un registre de remise de chèques dans lequel émargent
les bénéficiaires ou leurs représentants qualifiés avec les références de leurs pièces
d'identité.

- les chèques et les ordres de virements sont signés conjointement par le DFR et le
CC.

- les factures d'un montant supérieur à 50 000 FCFA doivent être réglées par chèque
ou par virement de compte.

- les frais de mission et autres perdiems peuvent être réglés en espèces. - sur demande
des bénéficiaires, les autres dépenses peuvent être faites par virement.

- les décomptes relatifs aux travaux exécutés, les salaires sont réglés par virement.

a. Règlement par chèque

Ordre et
Responsables séquence des
tâches à exécuter
· Etablit au nom Règlement
Le de chaque
de
Chargé fournisseur à
payer par
chèque, le chèque de règlement ainsi qu'un
bordereau de règlement (cf. modèle en
annexe 2) et transmet le dossier au CC;
· Vise le chèque ;
· Transmet le chèque au CC.
· Procède aux contrôles nécessaires ; il s'agit
de :
- contrôle de la concordance entre bon de

commande
- facture ou décompte ;
- contrôle de la certification ;
- contrôle de la fiche de dépenses ;
- contrôle le bon remplissage du chèque et
du

bordereau de remise de chèque ;


· Signe le chèque ;
· Le transmet au DFR avec les originaux des
factures sur lesquels la référence et la date
du chèque auront au préalable été portées y
compris la mention «payé le» par apposition
d'un cachet ;
· factures sur lesquels la référence et la date
du chèque auront au préalable été portées y
compris la mention
«payé le» par apposition d'un cachet ;
· Signe le chèque après avoir vérifié
l'existence des
Le CC pièces justificatives revêtues des références du règlement ; La
Secrétaire
Le Après signature, le chèque et les factures sont transmis au
DFR secrétariat administratif.

· Enregistre le nombre de chèques et des pièces justificatives et


transmet le tout au Chargé de Règlement

· Contrôle l'identité du créancier ;

· Fait acquitter ;

· Remet aux fournisseurs le chèque ;

· Transmet à la comptabilité toutes les pièces justificatives


ayant servi au règlement.

b. Paiement en espèces

Responsables Ordre et Le
séquence des CC
tâches à
exécuter
Transmet au Chargé de Les bénéficiaires
· règlement les factures ou états
de paiement à régler en
espèces.
Se présenter à la caisse munis
· de leur pièce d'identité ;
Acquittent les factures ;
·
Emargent le registre de suivi
· des règlements
(cf. modèle en annexe 3); Le Chargé de
Règlement
Encaissent les fonds.
·
Classe provisoirement les
· factures ou états de paiement
réglés avant de les transmettre
à la comptabilité en fin de
journée.

c. Règlement par Virement

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 58

Responsables Ordre et Le Chargé de


séquence des Règlement
tâches à
exécuter
· Après tous les contrôles effectués comme dans le Le CC
cas de l'émission du chèque, établit un ordre de
virement (cf. modèle en annexe 4) qu'il vise et le
transmet au CC accompagné de
la facture et des autres pièces justificatives.
· Procède à tous les contrôles effectués comme Le DFR
dans le cas de l'émission du chèque, signe l'ordre
de virement et le transmet au DFR accompagné de
la facture et des autres pièces
justificatives.
· Contrôle et signe l'ordre de virement ; La Secrétaire
· Le transmet au secrétariat
· Procède à l'enregistrement ;
· Le transmet au Chargé de Règlement Le Chargé de
Règlement

· Procède au dépôt ou fait déposer à la banque

d. Règlement des avances de démarrage et restitution des retenues de garantie

Cette procédure décrit les opérations indispensables au règlement des avances de


démarrage et à la restitution des retenues de garantie. Voici quelques règles de gestion
:

- ces avances ne seront payées que si elles sont prévues et stipulées dans les clauses
du contrat.
Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en
Audit et Contrôle de Gestion Page 59

- une facture y relative doit être déposée et être l'objet de tous les contrôles.

- la récupération de l'avance de démarrage doit se faire au fur et à mesure du paiement


des décomptes ; ceci dans la proportion que représente le montant du décompte par
rapport à celui du marché

- toutes les garanties prévues au contrat doivent être effectivement obtenues avant
paiement de l'avance de démarrage.

- le cas échéant, la retenue de garantie doit être déduite.

- la retenue de garantie sera restituée après la réception définitive au bout du délai de


garantie.

- les cautions reçues des institutions financières doivent être conservées


précieusement (si nécessaire au coffre-fort).

- ces cautions doivent être restituées aux institutions financières dès l'effectivité de la
réception.

- en cas de défaillance du fournisseur ou de l'entrepreneur, la mise en exécution de la


procédure de réalisation de la caution doit être immédiate ;

- les cautions provenant des établissements financiers ne sont pas acceptées.

· Règlement des avances de démarrage

Responsables Ordre et séquence des tâches à exécuter

· Reçoit le décompte en provenance de la DGTP

· Procède à l'enregistrement

· Le transmet au DFR

· L'affecte au CG ;

· L'affecte au RBA/CBE

· S'assure que le marché a été enregistré au Service des Domaines ;

· S'assure de la correcte liquidation du montant du décompte ;


· Vérifie que le décompte est appuyé d'une caution
bancaire couvrant au moins le montant de l'avance

a) Si le décompte est mal liquidé ou à défaut de caution bancaire

· Etablit un bordereau de rejet qu'il transmet au RBA

· Apprécie les motifs du rejet

· Valide en visant le bordereau si le motif est justifié

· Le transmet au CG pour visa

· Apprécie les motifs du rejet

· Valide en visant le bordereau si le motif est justifié

· Le transmet au DFR pour signature

La Secrétaire

Le DFR

Le CG Le CBE

Le RBA

Le CG

Le DFR

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 61

Le · Signe et l'envoie au DGTP Le


CBE DFR
b) Si les contrôles ne révèlent aucune anomalie
Le
RBA · Etablit un relevé de paiement

Le CG · Le transmet au RBA

· Procède aux contrôles d'usage (réf du marché, montant, nom du


créancier etc...)

· Vise
· Transmet au CG

· Procède aux contrôles de conformité

· Transmet au DFR

· Signe

La suite de la procédure est conforme à celle du paiement des


factures

· Restitution des retenues de garantie

La retenue de garantie revêt l'une des trois formes ci-après :

- caution bancaire de bonne fin d'exécution ;

- prélèvements sur les décomptes d'une fraction convenue jusqu'à exécution complète
du marché ;

- la forme mixte qui est une combinaison des deux premières : une partie couverte par
une caution bancaire et le reste par prélèvements sur les décomptes.

Au terme de la période de garantie déterminée dans le marché : Caution bancaire

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 62

Responsables Ordre et séquence des tâches à exécuter

La Secrétaire

Le DFR Le CG

Le RBA

Le CG

Le RBA

Le CC

Le RBA

Le DFR
La secrétaire

Reçoit la demande de main-levée transmise par la DGTP

· Procède à l'enregistrement

· La transmet au DFR

· L'affecte au CG ;

· L'affecte au RBA

· Etablit un bordereau de transmission ;

· Transmet au CG ;

· Vise le bordereau

· Le retourne au RBA

· Se rapproche du CC muni du bordereau

· Vise le bordereau et transmet la caution bancaire

· Transmet le bordereau et la caution bancaire au DFR

· Signe le bordereau

· Envoie le bordereau et la caution bancaire au fournisseur conformément à la


procédure « courrier départ »

Prélèvements de fraction sur les décomptes

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 63

Responsables Ordre et séquence La


des tâches à exécuter Secrétaire
· Reçoit la demande de reversement de la
retenue de garantie transmise par la DGTP
· Procède à l'enregistrement
· La transmet au DFR Le DFR
· L'affecte au CG ; Le CG
· L'affecte au RBA/CBE ; Le CBE
· Vérifie :
- l'exigibilité de la retenue de garantie
- les autres conditions éventuelles prévues

dans le marché
- le montant ré clamé par rapport au montant

prélevé
· Etablit un relevé de paiement
· La transmet au RBA Le RBA

Le reste de la procédure est la même que celle


appliquée pour le paiement des avances de
démarrage

Combinaison des deux premières formes

Les deux procédures ci-dessus décrites sont à appliquer pour chacune des parties.

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 64

D- LES PROCEDURES DE CONTROLE ET DE PROTECTION

DE LA TRESORERIE

Cette procédure permet de s'assurer que :

- les valeurs en caisse et à la banque sont bien gérées et que le niveau des avoirs est
connu.

- les espèces en caisse, les chèques et toutes autres valeurs à l'ordre du Fonds Routier
sont bien protégés contre les cas de vols, d'incendie et de manoeuvres frauduleuses.

Voici quelques règles de gestion :

- obtenir à la fin de chaque mois les relevés bancaires.

- établir un état de rapprochement bancaire par mois et par banque. - remplir le


brouillard de banque au jour le jour.

- procéder à des contrôles périodiques de la caisse avec procès verbal de contrôle.

- disposer d'un coffre fort pour la conservation des valeurs et des titres de paiement.

- installer des extincteurs dans les bureaux où sont conservées lesdites valeurs.

- procéder à des versements réguliers des fonds à la banque.

a. Rapprochement bancaire et CCP


Ordre et La
séquence Secrétaire
Responsable
des tâches
s
à Le DFR
exécuter
· Reçoit les Le Chef Comptable Le CC
relevés
Le
· Remplit le Comptabl
registre e
courrier arrivé

· Remplit le
cahier de
transmission
du service
comptable

· Transmet au
fur et à
mesure, les
relevés au
DFR

· L'affecte au
CC

· L'affecte au
Comptable

· Etablit à la
fin de chaque
mois un état
de
rapprochemen
t par compte
bancaire et
CCP

· Vise l'état de
rapprochemen
t

· Transmet
l'état de
rapprochemen
t au Chef
Comptable
accompagné
des relevés de
compte

· Propose le
cas échéant les
régularisations

Contrôle l'état
· de
rapprochemen
t
Signe l'état de
· rapprochemen
t
Vise les
· écritures de
régularisation
proposées
Affecte Le DFR
· l'ensemble du
dossier au Le
comptable Contrôleu
pour saisie r
de Envoie copie Gestion
de l'état de
rapprochemen
· t au DFR
Prend
connaissance
de l'état de
rapprochemen
t

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 66

b. Contrôle des caisses

A la fin de chaque journée, le Chargé de règlement doit procéder à l'arrêté de la


caisse.

- Le Chef Comptable au moins une fois par mois procède au contrôle de la caisse à
partir des éléments ci-après:

o la fiche d'arrêté de caisse (cf. modèle en annexe 5)

o le brouillard de caisse
o les pièces justificatives des opérations de caisse

o les espèces en caisse

- Il contrôle chacun de ces éléments sur la base de :

o solde initial : Correspond au solde en caisse au dernier arrêté

o approvisionnement : Correspond au montant des dépenses

justifiées au dernier arrêté et au montant reçu en remboursement.


o autres recettes : correspond au total des reçus émis pour des fonds

reçus (ventes de dossier d'appel d'offres etc.)

o total Recettes : correspond à la somme des montants précédents

o dépenses justifiées : correspond à la somme des dépenses soutenues par des pièces
justificatives

o solde théorique : différence entre total recettes et dépenses justifiées

o solde en caisse : total des espèces en caisse.

- Il approuve la fiche d'arrêté en y apposant son visa.

Le Chargé de Règlement :

- établit un état récapitulatif des dépenses.

- établit éventuellement une demande de réapprovisionnement qu'il vise et joint à


l'état récapitulatif des dépenses

c. Contrôle des dépôts a terme (DAT)

Les DAT doivent être l'objet d'un contrôle rigoureux et permanent.

Responsables Ordre et séquence des tâches à exécuter

· Conserve précieusement toutes les conventions relatives aux DAT ;

· S'assure à chaque échéance que les intérêts sont bien calculés et positionnés sur le
compte courant du Fonds Routier ;

· Prépare le cas échéant le dossier de renouvellement ;

· Soumet ce dossier à la signature du DFR ;


· Transmet le dossier au CG pour contrôle.

· Contrôle le calcul et le positionnement des intérêts sur le compte courant du Fonds


Routier ;

· Contrôle le dossier de renouvellement et donne son avis motivé ;

· Transmet le dossier au DFR.

· Prend connaissance du dossier et de l'avis du CG

· Signe, le cas échéant, le dossier

· Transmet le dossier au CC

· Se rend à la banque pour les formalités de renouvellement

Le CC

Le DFR

Le CG

Le DFR

Le CC

o Source : Compilation entretiens et consultation Manuel de Procédures

DEUXIEME PARTIE :
EVALUATION DU CONTRÔLE
INTERNE
DU CYCLE TRESORERIE PAR
L'AUDITEUR EXTERNE : CAS DU
FONDS
ROUTIER
CHAPITRE 1 : Evaluation préliminaire
des procédures de Trésorerie du Fonds
Routier
Section 1 : Tests de cheminement et outils
d'évaluation préliminaire du contrôle interne
Paragraphe 1 : Tests de cheminement

Dans ce paragraphe, il s'agira de mettre en oeuvre des tests de conformité ou de


compréhension (tableau II) afin que nous puissions nous assurer que nous avons bien
compris le système dont nous avons eu description.

Nous nous sommes intéressés aux procédures de décaissements et à celles de contrôle


et de protection de la trésorerie décrites plus haut.

TABLEAU II : Tests de cheminement

Procédures Observations
Demande de frais de mission, et Vu le certificat d'avance sur frais OM
demande de remboursement de frais n°1151/FR/D ATCHADE avec signature du
demandeur
Visa du supérieur hiérarchique Vu signature et visa du supérieur
hiérarchique.
Signature du Chargé de règlement et Vu signature Chargé de règlement et décharge
décharge du bénéficiaire du bénéficiaire
Pièces justificatives de la dépense Vu la fiche justification de dépenses n°
effectuée 0005321 avec les pièces attachées
Contrôle et visa du Chef Vu visa du Chef Comptable

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 71

Comptable
Inventaire mensuel de la caisse par le Existence des 10 procès verbaux
Chef comptable
d'inventaire de caisse de l'année

2010 tous signés par le CR et

approuvés par le CC (Janvier à Octobre)


Inventaires inopinés de caisse Existence d'un procès verbal

réalisés par le CC d'inventaire de caisse réalisés par le CC


en 2010 à une date différente de celle de
clôture mensuelle
Réalisation des rapprochements Existence de 10 rapprochements

Bancaires. bancaires dûment approuvés pour


chacune des 11 banques du Fonds
Routier au titre de l'exercice 2010
(Janvier à Octobre)
Age des suspens sur les Aucun suspens non dénoué au bout de 02
mois
rapprochements Bancaires
Vérification des accès du Chargé de Vu et confirmé.
Règlement dans le logiciel PERFECTO
en vue de s'assurer qu'il ne peut pas saisir
des

opérations dans le journal de


trésorerie.

Source : nous même

Ces tests nous permettent d'affirmer que l'existant est bel et bien conforme à ce
qui nous a été décrit lors de nos divers entretiens.

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 72

Paragraphe 2 : Les outils d'évaluation préliminaire du contrôle interne

Il existe plusieurs méthodes d'évaluation préliminaire du contrôle interne au nombre


desquelles nous pouvons citer entre autres, les questionnaires de contrôle interne, les
grilles d'analyse et la méthode des (( points de contrôle »

A. Méthode des questionnaires de contrôle interne

Ce sont des questionnaires employés pour évaluer le contrôle interne. Il existe


plusieurs sortes de questionnaires.

Néanmoins, ils sont souvent (( fermés » c'est-à-dire qu'ils sont conçus de telle sorte
que les réponses aux différentes questions se font par (( Oui » ou par (( Non ». De
plus, les réponses négatives impliquent généralement des faiblesses de contrôle
interne qu'il convient ensuite d'examiner particulièrement.

L'utilisation de ces questionnaires et surtout celle des (( questionnaires fermés »


aboutit à une classification des points de contrôle en deux catégories :
Les "points forts" correspondent aux réponses positives obtenues et indiquent que
l'entreprise dispose théoriquement des mesures appropriées propres à atteindre les
objectifs de contrôle interne.

Les "points faibles" résultent des réponses négatives aux différentes questions et ils
concernent une ou plusieurs failles de procédures.

Cette méthode comporte l'avantage que les questionnaires attirent l'attention de


l'auditeur sur les éléments importants du dispositif de contrôle interne. Cependant, elle
contient les inconvénients suivants :

Ces questionnaires sont utiles pour déceler les faiblesses de procédures, mais ne
dégagent pas assez précisément la force de celles-ci dans la mesure où les moyens
utilisés par l'entreprise ne sont pas analysés. L'auditeur a donc tendance à s'orienter
uniquement vers les points faibles.

Cette approche est alors insuffisante car, il a l'obligation d'examiner chaque point de
contrôle pour juger correctement la procédure.

Ces questionnaires mélangent souvent les questions relatives aux moyens et celles
ayant trait aux objectifs.

B. Les grilles d'analyse

Les grilles d'analyse du contrôle interne font ressortir les fonctions assumées par les
postes de travail. Ce sont des tableaux à double entrée, effectuant l'inventaire des
différentes opérations réalisées.

Elles permettent d'appréhender le principe de séparation des tâches au sein d'un


service.

C. Méthode des « points de contrôle »

Elle consiste à:

- recenser les objectifs prioritaires du contrôle interne relatifs à la procédure étudiée ;

- décrire les différents moyens dont dispose l'entreprise pour atteindre ces objectifs ;

- apprécier la manière dont les objectifs sont atteints.

Le recensement des objectifs constitue le premier stade de l'évaluation préliminaire.


L'auditeur doit à cet effet définir les points de contrôle pour la procédure étudiée. On
distingue deux sortes d'objectifs:

- les objectifs communs à toutes les entreprises indépendamment de leurs activités, de


leurs dimensions et des moyens de traitement de l'information dont elles disposent;

- les objectifs spécifiques à chacune d'entre elles.


Cette méthode est encore appelée méthode des (( Points clés ». Il s'agit de véritables
verrous du système aptes à donner ou non une garantie concernant un aspect du
contrôle interne. L'analyse de chaque point de contrôle se trouve à la base de l'opinion
portée par l'auditeur sur les procédures.

L'appréciation de l'auditeur porte sur chaque objectif et elle est fonction des moyens
que l'entreprise met en oeuvre pour atteindre chacun d'eux. Les points de contrôle
peuvent être classés en quatre catégories :

- les points (( Très forts » : ils se rencontrent dans les cas où

l'entreprise dispose de plusieurs moyens pour atteindre les objectifs

fixés ;

- les points (( Forts » : l'entreprise ne possède qu'un seul moyen pour atteindre les
objectifs retenus;

- les points (( Faibles » : ils correspondent à un objectif non atteint mais, dont
l'obtention demeure néanmoins possible ;

- les points (( Très faibles » : ils concernent des défaillances importantes des
procédures en vigueur lorsque les documents n'existent pas ou sont systématiquement
détruits.

Section 2 : Identification des points de contrôle à


tester
La description de ces méthodes nous montre que celle des questionnaires du contrôle
interne comporte des inconvénients importants que la méthode des (( points de
contrôle » vient pallier. De ce fait, dans le cadre de notre étude, nous portons notre
choix sur la méthode des (( Points de contrôle » pour réaliser l'évaluation du contrôle
interne de procédures de trésorerie au Fonds Routier.

Paragraphe 1 : Réalisation de la fiche d'analyse et de contrôle au Fonds


Routier

La fiche d'analyse et de contrôle au Fonds Routier est présentée par le tableau III.

Tableau III : fiche d'analyse et de contrôle

FPC Moyens utilisés par Evaluation préliminaire


Objectifs de contrôle l'entreprise Référence par Appréciations
interne relatifs à la rapport aux
procédure de notes
trésorerie explicatives
PROCEDURES DE
DECAISSEMENT

1) Qu'est ce qui
assure :
1 Que toutes les Tout décaissement a-Page 57 FC
est soumis à la
dépenses présentation
correspondent à des préalable des pièces
pièces justificatives justificatives signées.

acceptées ?
2 Que toutes les Visa de toutes a-Page 57 FC
dépenses par le
dépenses sont supérieur

autorisées par des hiérarchique du


personnes ayant
autorité

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 76

pour cela ? bénéficiaire.


3 Qu'un double paiement des Le cachet « payé » a- FC
dépenses par la caisse est Page
impossible apposé sur la pièce de base avant la 57
transmission au DFR
4 Qu'un double paiement Système informatique, a- FC
Page
des factures enregistrement des 57

fournisseurs est pièces de base avec référence. Toute


facture fournisseur payée porte la
impossible ? mention « PAYE » au vu de laquelle
aucun autre paiement ne peut être
fait
5 Que les chèques -Mention« annulé » portée sur le TFC
chèque ;
annulés
-Notification à la banque si le chèque
sont inutilisables ? est certifié.
6 Que les dépenses Justification des a- FC
Page
57
effectuées au cours des dépenses de la mission
missions sont en relation avec et vérification des
l'objet de la mission ?
avantages accordés à

chaque catégorie

d'employés lors des missions avant


signature par le supérieur
hiérarchique
PROCEDURES
D'ENCAISSEMENT

2) Qu'est ce qui assure :


7 Qu'il est gardé une trace de la La secrétaire reçoit des e- FC
réception de toutes les recettes Page
? chefs des Ponts 52

Bascules le bordereau

de versement et
l'enregistre.
8 Que les détournements Aucun règlement en e- TFC
de règlements des chefs espèces n'est effectué Page
52

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 77

des Ponts Bascules sont par les chefs des Ponts


impossibles ? Bascules. Tous les
règlements sont faits par
versement dans les
comptes du Fonds
Routier ouvert dans les
livres de l'institution
financières la plus
proche de son poste.
ENREGISTREMENT ET

SUIVI COMPTABLE

3) Qu'est ce qui assure


9 Qu'une double Numérotation des TFC
comptabilisation des pièces et référencement
dépenses et des dans le logiciel qui
recettes est impossible ? s'oppose à toute saisie
portant les mêmes
références qu'une saisie
préalablement faite ; le
champ de contrôle étant
le « document
référence ».
10 Que tous les Aucune mesure fc
mouvements affectant particulière
les comptes de
trésorerie sont
enregistrés sans délai
dans lesdits comptes ?
11 Que les comptes Rapprochements bancaires a-Page TFC
mensuels. 66
bancaires sont fiables ?
INVENTAIRE PHYSIQUE

4) Qu'est ce qui assure


12 Qu'il est effectué un Contrôle inopiné de la b-Page FC
67
inventaire physique des espèces en caisse par le CC au
caisse ? moins une fois par mois.
13 Qu'il est effectué un fc
Aucune mesure
inventaire physique des

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 78

chèques ? particulière
14 Qu'un hologramme est posé sur les Inexistant fc
chèques.
PROTECTION DES

VALEURS

5) Qu'est ce qui assure


15 Que la délivrance des Existence d'un registre b-Page 55 FC
chèques est suivie ? de suivi des règlements
émargé par les
bénéficiaires ou le
coursier qui se charge
de ramener une
décharge signée du
bénéficiaire.
16 L'optimisation de la Le Fonds Routier FC
trésorerie réalise
des DAT
17 Que les chèques sont Conservation dans un D-Page 65 TFC
protégés contre le vol et coffre-fort. Ceux en
les détériorations cours d'utilisation sont
physiques ? gardés par le CR et
ceux non utilisés par le
CC
18 Que les valeurs en Conservation des D-Page 65 FC
caisse sont protégées valeurs dans un coffre
contre le vol et les fort
détériorations
physiques ?
19 Le non débordement de Il existe un plafond des B-Page 54 FC
l'encaisse au niveau de espèces en caisse :
la caisse. 500 000 FCFA
20 La non rupture de la Un seuil de sécurité de FC
liquidité au niveau de la la caisse : 200.000
caisse FCFA. Ce seuil
déclenche le
réapprovisionnement
21 Qu'il existe une Limitation des B-Page 54 FC
réglementation des dépenses et
par espèces à 50.000

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 79

dépenses par espèce ? FCFA. Sauf les frais de C-Page 57


mission et autres
Perdiems.
22 La sécurité au niveau du Etablissement d'une FC
journal de trésorerie situation journalière de
caisse et de banque.
Seul le Comptable y a
accès ;
TFC : Point très fort de conception (théorique) ; FC : Point fort de conception
(théorique) ; fc : Point faible de conception.

Source : nous-même

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 80
Paragraphe 2 Identification des éléments à tester La fiche
d'identification des éléments à tester est au tableau IV.

Tableau IV: identification des éléments à tester

Classe Rôles Directeur Chef Chargé Assistant Comptable


s des Général comptable de du
tâches Tâches règlement comptable
Accès Détention du x
aux coffre des
valeur chéquiers non
s utilisés
Détention du x
coffre des
espèces
Tenue de la x
caisse
Etablissement x
des chèques
Expédition des x
chèques
Accès Tenue des x
aux comptes clients
pièces Tenue des x
comptes
fournisseurs
Etablissement x
de l'état des
encaissements
journaliers
Réception des x x
relevés
bancaires
Etablissement x
des états de
rapprochement
s bancaires

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 81

Contrôle Comparaison des bordereaux, x

avis de crédit et reçus de versement avec l'état des


encaissements journaliers
Signature des chèques x x
Vérification des états de rapprochements bancaires x
Enregistrement Tenue du journal de trésorerie dans le logiciel x
PERFECTO.

Source : nous-même

L'interprétation de cette matrice nous révèle qu'il existe une bonne séparation des
tâches dans le service Trésorerie du Fonds Routier. Cependant, une analyse
minutieuse révèle quelques manquements dans la séparation des tâches au niveau du «
Service Trésorerie » du Fonds Routier.

Ainsi :

- le chef comptable détient un accès aux valeurs (chéquiers non utilisés) et procède
aussi au contrôle

- le comptable assure le suivi des comptes clients et fournisseurs et est en même


temps responsable de la comptabilisation des opérations de trésorerie dans le logiciel
Perfecto.

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 82

CHAPITRE 2 : TEST SUR LES


PROCEDURES
Section 1 : Programme de travail des tests
A ce stade, il s'agira pour nous de faire la distinction entre les points forts et les
faiblesses. L'ensemble de ces éléments, résultante de l'évaluation préliminaire et du
contrôle de fonctionnement réalisés plus haut, constitue les bases de l'évaluation
définitive du contrôle interne de la trésorerie au Fonds Routier.

L'évaluation définitive consistera en un premier temps à effectuer des contrôles de


fonctionnement des points « forts » et « très forts » révélés par l'évaluation
préliminaire puis dans un second temps à passer à l'évaluation proprement dite avec
les commentaires afférents

Paragraphe 1 : Définition des programmes de test

Dans ce paragraphe, nous avons cherché à confirmer l'application des points forts et
très forts révélés par l'évaluation préliminaire. Pour ce faire, nous avons utilisé entre
autres techniques les observations, les recherches des preuves que des contrôles ont
été effectués (signatures, visa), les enquêtes, etc. Notre étude a porté sur la période
allant du 01 Janvier 2010 au 31 Octobre 2010 au cours de laquelle nos contrôles ont
porté sur :

- les autorisations

- l'exhaustivité dans la saisie des opérations de trésorerie; - leur exactitude

- les sécurités en place en ce qui concerne les accès

Le tableau V ci-dessous résume les contrôles de fonctionnement que nous avons


effectués

Tableau V : programme des contrôles de fonctionnement

P.P.C F.P.C. Contrôles à effectuer Résultats des contrôles


Sélectionner au hasard trois (03) pièces Toutes les dépenses portent
de dépenses par mois et vérifier le visa des
du supérieur hiérarchique du
1 2
département bénéficiaire (se référer au signatures figurant sur le
spécimen de signatures existant et en spécimen de signatures
vigueur)
Choisir au hasard cinq (05) Vu et conforme

2 12 rapprochements bancaires mensuels et


vérifier, l'effectivité, le délai
d'établissement et la conformité
Vérifier l'effectivité des contrôles 01 seul procès verbal de
inopinés et des contrôles mensuels de la contrôle
caisse par le CC
inopiné existant pour la
période
3 13
d'étude. 10 PV pour les
contrôles mensuels soit un
pour chaque mois de
Janvier à Octobre 2010
Vérifier que PERFECTO s'oppose à la
saisie de deux documents ayant même
4 9 Vu et conforme
référence par une simulation de saisie
par le Comptable
Prendre les carnets de chèque utilisés et
s'assurer que les chèques annulés portent
effectivement la mention « Annulée » et
5 5 Vu et conforme
s'y trouvent. Identifier au hasard 02
chèques certifiés annulés et s'assurer de
la notification d'annulation à la banque
Sélectionner au hasard deux états

6 7 d'encaissements par mois et vérifier la Vu et conforme


présence des pièces de base (bordereau
d'encaissement)
Exporter vers Excel, le grand Décaissement Le
04/05/2010 de
livre « Caisse », y faire un tri décroissant
afin de s'assurer qu'aucun décaissement 120.200FCFA pour
7 22 par la caisse ne dépasse 50.000 FCFA règlement de
(Sauf les frais mission et les Perdiems)
deux factures (Factures
n°FC 41038 et FC41039
ORTB).
Parcourir le brouillard de caisse et Les journées du 22/04/10,
18/06/10 et
s'assurer que tous les soldes de 10/09/10 se sont soldées
8 19
fermetures de caisse n'excèdent pas respectivement par 638.650
500.000 FCFA FCFA,
598.000 FCFA et 705.000
FCFA
Prendre tous les documents de La demande
d'approvisionnement du
réapprovisionnement de la caisse et 30/06/2010 affiche un
9 20 montant de 112.250 FCFA
s'assurer que le solde de
réapprovisionnement n'est pas inférieur
au solde requis (200.000 FCFA).
Vérification de l'existence du registre de Vu et conforme
10 15
suivi des délivrances des chèques et des
décharges de chèques
Vérification de l'existence du coffre fort Vu et conforme
du
CC qui ne contient que les chéquiers non
11 17-18 encore utilisés. Celui du CR contient

uniquement les chéquiers en cours


d'utilisation et les espèces.
Editer le journal des règlements des
Chefs des Ponts Bascules et confirmer
12 8
que tous les règlements se font
directement à la

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 84
banque (par dépôt de chèque et par virement ou par Versement Vu et
d'espèces) conforme
Prendre 02 listes de paiement et deux pièces de paiement par la
3- Vu et
13 caisse par mois et s'assurer que toutes les factures s'y trouvant
4 conforme
sont des copies originales et portent toutes le cachet Payé
14 Demander au CR d'effectuer, dans son profil sous Perfecto, une Vu et
22
saisie d'opération de décaissement ou d'encaissement conforme
Contrôler le calcul et le positionnement des intérêts générés par Vu et
15 16 les DAT sur le compte courant du Fonds Routier
conforme

Source: nous-même

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 85

Paragraphe 2 : Résultats des tests Elle se résume dans le tableau VI. Tableau VI :
résultats des tests

FP Objectifs Moyens Evaluation Contrôle de Evaluati


C utilisés par préliminaire fonctionnem on
l'entreprise ent définitiv
Référen Appréciati PP Résulta e
ce on C t
PROCEDURE
S DE
DECAISSEME
NT

1) Qu'est ce qui
assure :
1 Que toutes les Tout FC 1 B FA
dépenses décaisseme
correspondent à nt
des est soumis à
pièces la
justificatives présentation
acceptées ? préalable
des pièces
justificative
s signées.
2 Que toutes les Visa de FC 1 B FA
toutes
dépenses sont dépenses
autorisées par par le
des personnes supérieur
hiérarchique
ayant autorité du
pour cela ? bénéficiaire.
Existence
d'un
spécimen de
signatures
qui
répertorie
tous les
signataires
autorisés
quelque soit
la
nature des
documents à
signer
3 Qu'un double Le cachet « FC 13 B FA
paiement des payé »
dépenses par la apposé sur
caisse est la pièce
impossible de base
avant la
transmissio
n au DFR
4 Qu'un double Système FC 13 B FA
paiement des informatiqu
factures e,
fournisseurs enregistrem
est impossible ? ent des
pièces de
base avec
référence.
Toute
facture
fournisseur

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 86

payé porte la
mention « PAYE >>
au vu de laquelle
aucun autre
paiement ne peut
être fait
5 Que les chèques -Mention « annulé >> TFC 5 B FA
annulés sont portée sur le
inutilisables ? chèque ;

-Notification à la
banque si le chèque
est certifié
6 Que les dépenses Justification des FC 1 B FA
effectuées au cours dépenses de la
des missions sont en mission et
relation avec l'objet vérification des
de la mission ? avantages accordés
à chaque catégorie
d'employés lors des
missions avant
signature par le
supérieur
hiérarchique
PROCEDURES
D'ENCAISSEMENT

2) Qu'est ce qui
assure :
7 Qu'il est gardé une Conservation par le FC 6 B FA
trace de la réception CR des bordereaux
de toutes les et reçus
recettes ? d'encaissement pour
pointage de l'état
des encaissements
journaliers
8 Que les Aucun règlement en TFC 12 B FA
détournements de espèces n'est
règlements sont effectué par les
impossibles ? clients. Tous les
règlements se font
directement à la
banque.
ENREGISTREMENT
ET SUIVI
COMPTABLE

3) Qu'est ce qui

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 87

assure :
9 Qu'une double Numérotation des TFC 4 B FA
comptabilisation des pièces et
dépenses et des référencement dans
recettes est le logiciel qui
impossible ? s'oppose à toute
saisie portant les
mêmes références
qu'une saisie
préalablement faite ;
le champ de contrôle
étant le « document
référence »
10 La sécurité au Etablissement d'une FC 14 B FA
niveau du journal de situation journalière
trésorerie de caisse et de
banque. Seul le
Comptable y a
accès ;
11 Que tous les Aucune mesure fc M fc
mouvements particulière
affectant les comptes
de trésorerie sont
enregistrés sans
délai dans lesdits
comptes
12 Que les comptes Rapprochements TFC 2 B FA
bancaires sont bancaires mensuels.
fiables ?
INVENTAIRE
PHYSIQUE

4) Qu'est ce qui
assure :
13 Qu'il est effectué un Contrôles inopinés et FC 3 B (ctrl FA (ctrl
inventaire physique des contrôles mensuel) mensuel) -
des espèces en mensuels de la
caisse ? caisse par le et BI IA (ctrl
comptable. (pour le inopiné)
contrôle

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 88

inopiné)
14 Qu'il est effectué Aucune mesure fc M Fc
un particulière
inventaire
physique
des chèques

PROTECTION
DES
VALEURS

5) Qu'est ce qui
assure :
15 Que la délivrance Existence d'un FC 10 B FA
des chèques est cahier de décharge
suivie ? émargé par les
bénéficiaires ou le
coursier qui se
charge de ramener
une décharge signée
du bénéficiaire
16 L'optimisation de Contrôler le calcul et FC 15 B FA
la le positionnement
trésorerie des intérêts générés
par les DAT sur le
compte courant du
Fonds Routier
17 Que les chèques Conservation dans un coffre-fort ; TFC 11 B FA
sont protégés ceux en cours d'utilisation sont
contre gardés par le
le vol et les
détériorations CR et ceux non
physiques ?
utilisés par le CC
18 Que les valeurs en Conservation des FC 11 B FA
caisse sont valeurs dans un
protégées contre coffre fort
le
vol et les
détériorations
physiques ?

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 89

19 Le non débordement Il existe un plafond FC 8 M fa


de l'encaisse au des espèces en
niveau de la caisse caisse : 500.000
FCFA
La non rupture de la Un seuil de sécurité
liquidité au niveau de de 200.000 FCFA
la caisse déclenche le
20 processus de FC 9 M fa
réapprovisionnement
de la caisse
principale
Qu'il existe une Limitation des
réglementation des dépenses par
22 dépenses par espèces à 50.000 FC 7 M fa
espèces ? FCFA
TFC : Point très fort théorique ; FC : Point fort théorique ; fc Point faible de
conception B : Bon ; M : Mauvais ; BI :
Bon mais insuffisant ; FA : Force d'application ; IA : Insuffisance d'application ; fa :
Faiblesse d'application ; fc :
Faiblesse de conception ; FPC : Feuille par points de contrôle ; PPC : Programme
par points de contrôle.

Source : nous-même

L'évaluation définitive du dispositif de contrôle interne des procédures de trésorerie


au Fonds Routier révèle que dans son intégralité, le manuel de procédures n'est pas
toujours respecté. Ceci se traduit par le fait que des points de contrôles révélés forts de
conception lors de l'évaluation théorique se sont révélés faibles dans leur application
au niveau de l'évaluation définitive. Il s'agit :

- du non débordement de l'encaisse au niveau de la caisse - de la non rupture de la


liquidité au niveau de la caisse

- de l'application de la réglementation des dépenses par espèces.

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 90

Cependant, il existe également des points dits forts par l'évaluation théorique qui se
sont avérés être effectivement appliqués dans la pratique.

L'existence des points faibles d'application signifie que les procédures de


trésorerie décrites dans le manuel de procédures du Fonds Routier ne sont pas
respectées dans la pratique par les exécutants, donc inefficacité du système de
contrôle interne de la trésorerie. Cette démarche nous permet de confirmer notre
deuxième hypothèse de recherche

La section qui va suivre sera celle dans laquelle sera développée les recommandations
afin de mitiger les risques existants (révélés par notre évaluation).
Section 2 : Analyse des faiblesses et recommandations
Paragraphe 1 : Analyse des faiblesses

Il s'agira pour nous d'analyser chacune des faiblesses révélées par l'évaluation
définitive afin d'en connaître les implications (risques encourus). Le tableau VII
retrace l'analyse des faiblesses.

Tableau VII: analyse des faiblesses

FPC Objectifs Constats Causes Conséquences


Qu'est ce qui
assure :
11 Que tous les Enregistrement Contrôle des -Accumulation de
tardif pièces tâches en fin de
mouvements de base par les
affectant les période pouvant
comptes de responsables des engendrer des erreurs
ou omissions dans la
trésorerie sont départements saisie et par
avant conséquent des
enregistrés sans éléments rapprochés
délai dans comptabilisation dans la colonne
lesdits comptes
« Banque Chez

nous ».
14i Qu'il est Absence Aucune mesure Risque de rupture des
effectué un d'inventaire prévue moyens de paiements
inventaire physique des
physique des chèques.
chèques et

hologrammes
14ii Qu'un L'inexistence Aucune mesure Risque d'avoir des
hologramme est d'hologramme sur prévue
apposé sur les les chèques chèques frauduleux
chèques. délivrés par le
Fonds Routier.
20 Le non Les journées du Mauvais suivi du Tentative d'évasion /
débordement de 22/04/10, plafond autorisé détournement du CR
l'encaisse au 18/06/10 et en caisse. avec les disponibilités
niveau de la 10/09/10 se sont en caisse qu'il aurait
caisse soldées sciemment accumulé

respectivement
par 638.650
FCFA, 598.000
FCFA et 705.000
FCFA

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 92

20 La non rupture La demande Non suivi du seuil de Rupture de


de la liquidité d'approvisionnement la caisse disponibilités à
au niveau de la du 30/06/2010 la caisse
caisse déclenchant le
affiche un montant de réapprovisionnement
112.250 FCFA
22 Qu'il existe une Décaissement Non suivi des Violation des
réglementation décaissements par la dispositions
des dépenses Le 04/05/2010 de caisse.
par espèces ? 120.200FCFA pour contenues dans
règlement de deux le manuel de
factures (Factures n° procédure.
FC 41038 et

FC41039 ORTB).
La bonne -Le chef comptable Personnel limité Risque de
séparation des détient un accès aux
tâches valeurs (chéquiers non dissimulation
utilisés) et procède d'erreurs
aussi au contrôle involontaires ou
d'irrégularités
-Le comptable intentionnelles.

assure le suivi des


comptes clients et
fournisseurs et est en
même temps

responsable de la
comptabilisation des
opérations de
trésorerie dans le
logiciel Perfecto.
FPC : Feuille par points de contrôle

Source : nous même

Paragraphe 2 : Recommandations
A. Recommandations d'ordre général 1) Le manuel de procédures

Prudence BOCOVO, Mémoire de fin de stage, Master of Business Administration en


Audit et Contrôle de Gestion Page 93

Le manuel de procédures existant au Fonds Routier n'est pas toujours respecté dans
l'application des procédures qu'il dispose. Il conviendra que la hiérarchie procède à
des séances de vulgarisation auprès du personnel afin que toutes les dispositions
prévues dans le manuel de procédures soient mieux cernées et appliquées.

Il nous a également été permis de constater qu'au sein du Fonds Routier, il existe un
certain nombre de pratiques qui sont effectuées de manière informelle car ne figurant
pas formellement dans le manuel de procédures en vigueur au sein de la structure. Il
faudrait donc veiller à ce que le manuel de procédures soit mis à jour en tenant
compte de l'actualisation de ces normes et procédés.

Notons que l'actualisation du manuel de procédures se fera soit grâce aux services du
cabinet qui a réalisé celle qui est en vigueur; soit par les cadres de l'entreprise. Dans
l'un ou l'autre cas, cette actualisation aura un coût pour l'entreprise. Il y va de la
motivation du personnel dans l'optique d'avoir un travail bien fait.

2) Organisation et structure interne

Il est à noter qu'il n'est pas expressément établi au sein du Fonds Routier un Service
de Trésorerie, les activités de trésorerie se répartissent au niveau du Département
Comptable. Pour une meilleur clarté dans l'exécution des tâches comptables et
Financières il est souhaitable qu'il soit instauré au sein de la structure un Service
Trésorerie qui serait exclusivement habileté à exécuter les tâches ayant trait à la
trésorerie.

Le cumul des tâches révélé ci-dessus après analyse de l'organisation du


« Service Trésorerie » ; nous amène à suggérer un certain nombre de

mesures pour pallier un temps soit peu les risques auxquels elle expose la structure. Il
faudrait :

- qu'une fiche de stock de chéquiers non utilisée soit tenue et qu'il soit procédé à des
contrôles de l'existant des chéquiers non utilisés.

- il faudrait transférer la tenue des comptes clients et fournisseurs à l'Assistant du


comptable. Le comptable n'aura donc qu'à enregistrer les opérations de trésorerie.

B. Recommandations relatives aux faiblesses de conception et d'application des


procédures

- En dépit du système de délégation de tâches existant au Fonds Routier, il existe


certaines lourdeurs qui ont pour conséquence l'accumulation des pièces à saisir et par
conséquent des retards dans l'enregistrement des opérations de trésorerie. Il faudrait
que ce principe de délégation soit réellement pratiqué afin que les approbations soient
données en temps réel ou à défaut que dans chaque département, il y ait des
successeurs valables pouvant assurer certaines des fonctions en cas d'indisponibilité
des chefs de département.

- Pour éviter les ruptures de moyens de paiements, il doit être effectué périodiquement
(à toutes les fins de cycle mensuel) ou de façon inopinée un inventaire physique des
chéquiers.

- Le Fonds Routier devra mettre en place une politique pour optimiser sa trésorerie.
Cette attribution pourrait par exemple être confiée au Responsable comptable et
financier qui devra s'enquérir de toutes les opportunités sures offertes par le marché
financier pour maximiser la trésorerie du Fonds Routier.

- Un suivi rigoureux de la caisse doit être fait afin que le plafond autorisé ne soit
jamais dépassé. Une négligence de cet aspect pourrait pousser l'employé qui tient la
caisse à y accumuler assez d'espèces puis à s'évader avec une forte somme d'argent. Il
faudrait également qu'un suivi soit fait pour éviter des ruptures de caisse. Le point de
caisse journalier devra donc être porté au CC pour visa tous les jours au soir ou au
plus tard le lendemain matin afin qu'il s'assure que le niveau de caisse n'est pas déjà
inférieur au seuil de réapprovisionnement.

- Il devra suffisamment vulgariser auprès du personnel que toutes les dépenses


autorisées par la caisse devront être plafonnées à 50.000 FCFA. Le CC et le CR
notamment devront veiller à ce qu'aucun décaissement de plus de 50.000 FCFA ne se
fasse par la caisse. La dernière actualisation du manuel de procédure fixant le plafond
de 50.000 FCFA date de 2007, et aux travers des différents échanges que nous avons
eu avec les responsables du service comptable, il ressort que les différents
dépassements constatés s'expliqueraient par la caducité des dispositions figurant dans
le manuel de procédure. Il urge donc de procéder au plus tôt à l'actualisation de ce
dernier.

- Pour renforcer la sécurité des chèques délivrés par le Fonds Routier, nous suggérons
qu'il soit apposé sur les chèques des hologrammes, et qu'au même titre que les
chéquiers qu'une fiche des stocks d'hologrammes soit tenue, afin d'éviter sa rupture
qui serait une porte ouverte à des fraudes.

CONCLUSION GENERALE
Après les différents scandales financiers dans le monde, le Contrôle Interne est
devenu une réalité publique. De nombreuses dispositions ont été prises dans les
entreprises pour le rendre obligatoire. Il s'applique à tous les volets d'une organisation
(immobilisations, stocks, trésorerie, politique de ressources humaines, etc.).

Dans le cadre de notre étude pratique au Fonds Routier nous nous sommes appesanti
sur le contrôle interne en place relativement à sa fonction de trésorerie. Nous avons
identifié les risques significatifs pouvant altérer ses activités et son image de marque
(pour raisons de difficultés de trésorerie) et compromettre l'atteinte de ses objectifs.

La démarche générale que nous avons adoptée s'est déroulée en plusieurs phases :
- prise de connaissance des procédures de trésorerie prévues pour être appliquées au
Fonds Routier ;

- évaluation préliminaire en vue de déterminer au nombre de ces procédures celles qui


sont déjà des points forts dans leur conception et celles qui ne le sont pas.

- contrôle de fonctionnement pour s'assurer que les procédures prévues sont


réellement appliquées : il s'est agi de s'assurer de la conformité entre conception et
application.

- évaluation définitive de laquelle est ressorti les faiblesses d'application des


procédures qui peuvent être relevées si nos recommandations et suggestions sont
appliquées.

Au nombre de ces recommandations, nous pouvons citer :

- la correction des redondances existant au niveau des tâches attribuées aux membres
du « Service Trésorerie ».

- une meilleure organisation et application de la délégation des pouvoirs au sein du


Fonds Routier en vue d'éviter les retards dans le traitement de l'information financière.

- le suivi minutieux de la caisse et des opérations de décaissement. - l'actualisation du


manuel de procédure.

Pour conclure, il est essentiel de souligner qu'un dispositif de Contrôle Interne aussi
bien conçu et aussi bien appliqué soit-il, ne peut fournir une garantie absolue quant à
la réalisation des objectifs de l'entreprise. Il existe en effet des limites inhérentes à
tout système de Contrôle Interne. Ces limites résultent de nombreux facteurs,
notamment des incertitudes liées au monde extérieur, de l'exercice de la faculté de
jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d'une défaillance
humaine ou d'une simple erreur.

Cette étude ne saurait être considérée comme une panacée, mais constitue une
contribution notable de laquelle pourrait s'inspirer la Direction du Fonds Routier pour
améliorer son dispositif déjà en place.

BIBLIOGRAPHIE
RAPPORT DE FIN DE STAGE

Thème : Contribution à l'amélioration du contrôle interne des encaissements et des


décaissements à la COBENAM / Réalisé et soutenu par Coffi Prosper KOUPHIN à
l'ISM ADONAÏ.

Thème : Contribution à l'amélioration des procédures du contrôle interne de la


fonction trésorerie dans les entreprises : Cas des SHALOM / Réalisé et soutenu par
Ulrich Oliver LOKO à l'ISM ADONAÏ.
Thème : L'appréciation du contrôle interne selon le référentiel COSO / Réalisé et
soutenu par Aksouh Hani et Mehenni Samy Ismail ESC Alger Thème : L'évaluation
des procédures de contrôle interne du cycle achat fournisseur dans le cadre d'une
mission d'audit légal /Réalisé et soutenu par Soifia Ounswamdine Institut Africain de
Management - Bachelor in Business Administration 2004

OUVRAGES

+ Contrôle interne et organisation comptable de l'entreprise

Source : "Comptable 2000 : Les textes de base du droit comptable", Les Éditions
Raouf Yaïch.

+ Le dispositif de Contrôle Interne : Cadre de référence (RESULTATS DES


TRAVAUX DU GROUPE DE PLACE ETABLI SOUS L'EGIDE DE L'AMF)

+ LIGNES DIRECTRICES SUR LES NORMES DE CONTRÔLE INTERNE À


PROMOUVOIR DANS LE SECTEUR PUBLIC.

Source : http://www.intosai.org/blueline/upload/1guicspubsecf.pdf

TABLE DES MATIERES


DEDICACE 3

REMERCIEMENTS 4

LISTE DES ABREVIATIONS 5

LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES 6

INTRODUCTION 7

PREMIERE PARTIE : PROBLEMATIQUE ET PRESENTATION DU 11 CADRE


DE REFERENCE THEORIQUE DE L'ETUDE

CHAPITRE 1 : CADRE DE REFERENCE THEORIQUE DE L'ETUDE 12

Section 1 : Problématique, Objectifs, hypothèses, Intérêt de l'étude et 12

méthodologie de recherche

Paragraphe1 : Problématique, Objectifs, hypothèses 12

A- Problématique 12

B- Objectifs et hypothèses 16

1) Objectifs 16
2) Hypothèses de la recherche 16

Paragraphe 2 : Intérêt de l'étude et Méthodologie de recherche 18

A- Intérêt de l'étude 18

B- Méthodologie de recherche 19

Section 2 : Revue de littérature 21

Paragraphe 1 : Généralités sur le contrôle interne 21

A- Définition 21

B- Objectifs du contrôle interne 21

1) Objectifs comptables 21

2) Objectifs administratifs 22

C- Principes fondamentaux du contrôle interne 23

1) Principe d'organisation et séparation des fonctions 23

2) Principe d'universalité 24

3) Principe d'indépendance 24

4) Principe d'informations et qualité du personnel 25

5) Principe d'harmonie 25

6) Principe d'autocontrôle 25

7) Principe de permanence 26

D- Composantes du contrôle interne 26

1) Environnement et contrôle 26

2) Appréciation des risques 26

3) Activités de contrôle 27

4) Information et communication 27

5) Surveillance 28

E- Limites du contrôle interne 28


Paragraphe 2 : Quelques notions sur les procédures de trésorerie 29

A- Définitions 29

B- Procédures de trésorerie 29

CHAPITRE 2 : PRISE DE CONNAISSANCE DU CADRE DE L'ETUDE 31

Section 1 : Présentation du Fonds Routier 31

Paragraphe 1 : Historique et statut juridique du Fonds Routier 31

A- Historique 31

B- Statut juridique 33

C- Activités 34

D- Ressources 34

Paragraphe 2 : Structure Organisationnelle du Fonds Routier 36

1. Attribution 37

2 .Organigramme 44

Section 2 : organisation du service Trésorerie du Fonds Routier 47

Paragraphe 1 : Attribution des tâches au service Trésorerie du Fonds 47 Routier

A- Attributions 47

B- Observations 48
Paragraphe 2 : Description des procédures au service Trésorerie du Fonds 49 Routier

A- Les Procédures d'encaissement 49

B- Les Procédures de gestion des comptes financiers 56

C- Les Procédures de décaissement 58

D- Les Procédures de contrôle et de protection de la trésorerie 69

DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE DU 71


CYCLE TRESORERIE PAR L'AUDITEUR EXTERNE : CAS DU FONDS
ROUTIER

CHAPITRE 1 : Evaluation préliminaire des procédures de Trésorerie 72

du Fonds Routier
Section 1 : Tests de cheminement et outils d'évaluation préliminaire du 72

contrôle interne

Paragraphe 1 : Tests de cheminement 72

Paragraphe 2 : Outils d'évaluation préliminaire du contrôle interne 74

A- Méthode des questionnaires de contrôle interne 74

B- Grilles d'analyse 75

C- Méthode des points de contrôle 75

Section 2 : Identification des points de contrôle à tester 77

Paragraphe 1 : Réalisation de la fiche d'analyse et de contrôle au Fonds 77 Routier

Paragraphe 2 : Identification des éléments à tester au Fonds Routier 82

CHAPITRE 2 : Test sur les procédures 84

Section 1 : Programme de travail des tests 84

Paragraphe 1 : Définition des programmes de test 84

Paragraphe 2 : Résultats des tests 87

Section 2 : Analyse des faiblesses et recommandations 93

Paragraphe 1 : Analyse des faiblesses 93

Paragraphe 2 : Recommandations 95

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