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PRESENTATION

Merci de m’avoir accordé la parole

Permettez-moi tout d’abord de rendre grâce à Dieu de m’avoir donné la


force et le courage de terminer ce travail et de venir vous le présenter.

Monsieur le Président du jury, Messieurs les Membres du jury, cher


invité, recevez de ma modeste personne les salutations les plus cordiales.

L’impétrant qui se trouve devant vous ce jour n’est rien d’autre que
Mademoiselle Valda……………. C’est un réel plaisir pour moi de vous
présenter mon mémoire de fin de cycle portant sur « l’accréditation des
compétences en Banque Finance Assurance ».

Sans plus tarder, je vais vous présenter les domaines de compétences


que nous avions eues à développer. D’abord, on a : Le contrôle de Gestion, Le
contrôle interne, Le code de déontologie enfin l’Anglais.

En effet, pour compétir dans ces domaines l’étudiant se doit de


maitriser plusieurs éléments dont certains seront développés. Pour ce faire, mon
travail sera subdivisé en quatre parties et nous montrera l’importance de la
banque finance assurance dans l’économie mondiale.

Sans plus tarder je vais introduire la première partie qui porte sur Le
contrôle de Gestion : prévention et gestion.

Le contrôle de gestion a pour mission de définir les finalités et les objectifs


généraux de l'entreprise à long terme d'une part, et d'autre part la stratégie à adopter pour
orienter la gestion vers la réalisation des objectifs fixés dans les meilleurs délais et au moindre
coût et avec une qualité maximale conformément aux prévisions.

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Le contrôle de gestion doit assurer plusieurs tâches : la prévision, le conseil, le contrôle, et la
mise au point des procédures :

 Au niveau de la prévision : le contrôle de gestion doit élaborer les objectifs, définir les
moyens permettant de les atteindre et surtout préparer des plans de rechange en cas
d'échec des plans établis à l'avance. De même le contrôle de gestion doit s'assurer de la
compatibilité de budgets émanant des différents services.

 Au niveau du conseil : le contrôle de gestion doit fournir aux différents centres de


responsabilité les informations nécessaires à la mise en œuvre d'un ensemble de
moyens permettant d'améliorer leur gestion.

 Au niveau de contrôle : le contrôle de gestion doit déterminer les responsabilités et


assurer le suivi permanent de l'activité de l'entreprise en gardant la compatibilité entre
eux par le biais de tableau de bord.

 Au niveau de la mise au point des procédures : la mission de contrôle de gestion


consiste à élaborer les indicateurs et les uniformiser pour que la comparaison de
l'entreprise avec son environnement soit homogène.

Le contrôleur de gestion est investi de plusieurs missions dans l’entreprise que


l’on peut regrouper en 3 catégories :

Le métier du contrôleur de gestion consiste à définir et analyser les données


quantitatives et qualitatives relatives à la gestion de l'entreprise, c'est pourquoi il doit être doté
d'une qualité spécifique nécessaire pour exercer son métier.

Comme mentionné auparavant, le rôle principal du contrôle de gestion est le pilotage


de la performance de l’entreprise. Pour le faire, il est indispensable d’utiliser des outils
opérationnels puissants qui permettront la collecte et le traitement de l’information et la prise
de décisions stratégiques et opérationnelles.

Le tableau de bord fournit un ensemble des informations quantitatives et qualitatives


nécessaires pour le pilotage de la performance de l'entreprise grâce à son rôle important
comme élément de contrôle, de dialogue, de communication et d'aide à la prise de décision.

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Le contrôle interne :
Le concept de l’audit est un concept ancien dont l’objectif était de vérifier et
protéger les états financiers (HILMI, Y. (2013)). C’est pourquoi la mission d’audit est
longtemps liée à la Courdes comptes. Comme disait Mikol (2000), il s’agit d’une mission de
vérification comptable. Cependant, l’audit interne s’est développé suite à une longue
évolution, durant laquelle il a pu acquérir une grande maturité.

Il est appréhendé désormais comme synonyme d’objectivité, d’efficacité et outil


d’aide à la décision et ce grâce aux recommandations dont il est la source. Selon Candau «
l’audit est le contrôle des contrôles » (Weil, 2007), ce qui signifie qu’il devrait mesurerait
évaluer l’efficacité du système de contrôle interne au sein de l’entreprise.

Toute entreprise a pour but d'assurer, en fonction de ses moyens, l'atteinte des
objectifs qu'elle s'est fixée. Pour ce faire, elle doit mettre en place un dispositif de Contrôle
Interne lui permettant la bonne maîtrise de ses activités et le respect des consignes à tous les
niveaux.

Cependant, nombreux sont ceux qui n'accordent pas suffisamment d'importance au


Contrôle Interne au sein de l'entreprise ou qui ne connaissent pas sa définition exacte, en le
réduisant à une simple fonction alors que c'est tout un ensemble de dispositions.

Il s'agira donc de traiter, au cours de ce chapitre, du Contrôle Interne dans son


ensemble, en proposant différentes définitions, et en abordant les concepts liés à celui-ci et
son évolution ainsi que ses objectifs.

Les responsables de chaque fonction, département, service de l'entreprise possèdent des


objectifs fixés par sa hiérarchie. Ils doivent déterminer leurs propres politiques afin de
pouvoir atteindre ces objectifs. A travers ces politiques, les responsables pourront en déduire
la mission tout en précisant clairement. Ils doivent décrire les étapes et les actions qu'ils
comptent entreprendre pour chaque politique qu'ils ont défini et la finalité de chacune d'elles.

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Le Contrôle Interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa
responsabilité. Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et
d'actions adaptés aux caractéristiques propres de chaque société.

Le contrôle interne vise deux objectifs majeurs à savoir, la recherche de la fiabilité de


l'information comptable et la recherche de la protection du patrimoine de l'entreprise.

Le contrôleur interne est chargé du contrôle de la bonne application du système de


management de l'entreprise (procédures, processus, normes comptables, contrôles internes…).
Salarié de l’entreprise, contrairement à son confrère l’auditeur externe, l’auditeur interne
examine l'ensemble du fonctionnement des services afin de détecter les défauts et les risques
qui peuvent nuire aux résultats globaux de l’entreprise. Son rôle est donc clé dans le conseil
qu’il apporte aux décideurs pour mettre en œuvre des éléments correctifs.

Le contrôleur interne traque les risques qui pèse sur l’entreprise et nuisent à ses
résultats. Il apporte ainsi un certain regard sur l’efficacité des systèmes de gestion des risques
et de contrôle interne et sur son amélioration continue.

Cependant pour évaluer un « bon système » de contrôle interne en comptabilité, il convient de


s'appuyer sur des principes tels que :

 Principe d'organisation et séparation de fonctions,

 Principe d'indépendance,

 Principe d'information et Qualité du personnel,

 Principe de permanence,

 Principe d'universalité,

 Principe d'harmonie,

 Principe d'intégration et d'autocontrôle.

Ce principe stipule que les procédures mises en place doivent permettre le


fonctionnement d'un système d'autocontrôle mis en œuvre par des recoupements, des
contrôles réciproques ou des moyens techniques appropriés.
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En effet, malgré l’importance du contrôle interne en tant qu’un processus permettant la
sauvegarde des actifs de l’entreprise et la fiabilisation de ses informations financières, la
fraude continue de changer de forme et technique entre l’acte de fraude et sa détection. La
cybercriminalité est l’une de nouvelles formes de fraude. Force est de constater les dernières
études menées, notamment celles de PWC (2018), qui montrent l’accroissement du risque de
cybercriminalité ainsi que son coût pour l’organisation. En effet, il s’avère la complexité de la
maîtrise du risque de fraude devant l’émergence de nouvelles formes de ce risque.

Le code de déontologie :

Dans nos jours-ci, il est difficile de nier le rôle considérable joué par l’information
financière dans le processus d’allocation de ressources, et par conséquent dans le
fonctionnement de nos sociétés. Lors des AGO, les entreprises présentent systématiquement
le bilan et le comptes de résultat aux actionnaires. Quant aux banques l’information financière
est toujours analysée et étudiés à partir des états financiers avant d’accorder un crédit aux
entreprises.

Toute entreprise, quelle que soient sa taille et sa branche d’activité, doit être organisée
de façon rationnelle. Le contrôle financière est un système d’organisation dont le champ
d’application ne se limite pas qu’au système d’organisation comptable ; il est étendu à
l’ensemble des systèmes de l’entreprise. Assurer la maîtrise de l’entreprise suppose disposer
d’une comptabilité satisfaisante et de sécurités financières, mais aussi être performant aux
plans économiques et stratégiques. Aux Etats-Unis, l'office général de comptabilité (General
Accounting Office) considère que cela n’est possible que si le contrôle interne assure trois
fonctions :

 L’économie : qui consiste à se procurer les ressources au moindre coût,

 L’efficience : qui consiste à utiliser les ressources de la manière la plus productive,

 L’efficacité : qui est la capacité à se comporter de manière conforme aux objectifs de


l’entreprise.

 La régularité est la conformité aux différentes dispositions législatives et


réglementaires générales et notamment celles appropriés à la comptabilité
(BERBICHE, 2011, p. 6).

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 La sincérité est l’application de bonne foi des règles et des procédures comptables en
fonction de la connaissance que les responsables des comptes ont de la réalité (Calvi-
REVEYRON, 2010).

 L’image fidèle qui n’est que la traduction de l’expression anglo-saxonne « true and
fair view ». Il n’y a pas de définition officielle de ce concept, Il correspond à l’idée
que les comptes doivent présenter de façon complète et objective la situation et les
résultats de l’entreprise.

Le travail de l'auditeur Financier consiste à analyser les principales activités de l'entreprise et


évaluer les risques : il effectue donc l'audit du patrimoine et du compte économique de
l'entreprise, vérifie périodiquement les opérations comptables, vérifie les évaluations
économiques/financières et due diligence fiscale. Il effectue également des audits de
conformité afin de définir si les activités et processus de l'entreprise sont conformes aux lois,
procédures opératoires, règlements et codes de conduite, et d'identifier les risques et points
faibles du système de contrôle interne, notamment dans l'optique de l'audit de fraude, afin de
pouvoir éviter les fraudes et comportements illicites.

Les missions principales de l’auditeur financier sont :

 Contrôler la régularité et la sincérité des comptes annuels ;

 Participer activement au processus de contrôle des différents cycles d'audit (achats-


fournisseurs, ventes-clients, trésorerie, immobilisations corporelles, personnel…) ;

 Garantir la fiabilité des résultats auprès des administrations ;

 Rencontrer et interroger les dirigeants de la société, consulter tous les documents


financiers, analyse les derniers comptes annuels ;

 Conseiller les dirigeants de divers secteurs d’activités (industrie, services,


associations…) ;

 Réaliser des missions de commissariat aux comptes : audit de comptes sociaux et


consolidés, émission de rapports ;

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 Rédiger un rapport où apparaissent de nombreux conseils et recommandations, voire
des plans d’action, destinés à améliorer le fonctionnement et la gestion d’un secteur.

Enfin pour moderniser la profession d’audit en Afriques et l’adapter aux nouvelles exigences
de la mondialisation, et afin de maintenir un degré appréciable de compétence,
d’indépendance et de qualité des travaux exigés par la profession, nos recommandations sont
comme suivies :

 Assurer une formation professionnelle continue et obligatoire à tous les professionnels


d’audit en vue de garantir la mise à niveau permanente des professionnels.

 Moderniser la profession en intégrant les évolutions numériques dans la démarche de


l’audit et l’appréhension des risques.

 Intensifier les rencontres, colloques, séminaires et conférences tant au niveau des


organisations professionnelles qu’au niveau des universités et ce, dans la vue de
développer la profession d’audit en Afrique.

 Mettre en œuvre le contrôle de qualité des cabinets d’audit.

Le cadre de référence visant à promouvoir les comportements éthiques témoigne


indubitablement de la nécessité, pour les auditeurs, d’adopter le Code de déontologie, afin de
savoir comment réagir face aux pressions d’ordre éthique.

POUR TERMINER, L’ANGLAIS :

Internal control is an internal and continuous process, implemented within all the
activities of a company. It is not a service or an activity in its own right. Internal audit, on the
other hand, is an activity that takes place ex post and on an ad hoc basis. In addition, if the
purpose of internal audit is risk prevention, internal control is a measure for detecting
irregularities within the organization.

Internal control concerns all of the company's stakeholders, such as general


management, or all of the company's employees, as well as third parties.

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Conversely, internal audit concerns only a handful of actors, who happen to be
internal auditors, being solely responsible for its implementation and operation.

The main mission of internal control is to ensure compliance with laws and
regulations and the achievement of objectives. Indeed, its main responsibility remains the
proper implementation of internal control procedures.

To sum up, internal control is one of the elements to be assessed by internal audit.
Indeed, internal control includes several issues and objectives, which the audit makes it easier
to achieve. These two functions are therefore very distinct but above all complementary and
essential to the proper management of a company's finances. The Sapin 2 law taking a new
turn with the recent proposals published by the National Assembly, internal audit and control
have more than ever a central position in the management of the finances of organizations.

En guise de conclusion, nous avons appris durant ces trois dernières années que la
Banque Finance Assurance (BFA) nous a permis de nous préparer à la maîtrise des
techniques, méthodes et outils de la Banque, Finance et de l'Assurance, sans oublier
l'acquisition d'un savoir-faire et d'un savoir-être que nous devons mettre au service des
organisations.

The current framework for the evolution of firms requires the application of a rigorous
management model in order to avoid the failure or even the end of enterprises. From this
observation, the success of the firm depends on its ability to integrate the speed and
complexity of the market developments knowing that the market is constantly subject to
financial, economic and social crises; by the quality of anticipation and responsiveness of its
managers, as well as by the learning abilities of its staff and the rehabilitation of its
organisation. In addition, globalization has pushed the development of macroeconomic and
microeconomic economies by increasing trade, creating a competitive environment. The
objective of survival was then established in the operation of firms: The activity must remain
sustainable.

As regards information security, the management framework must be an integral part of


internal control, since internal audit must assess the relevance and effectiveness of the control
system chosen to address risks related to corporate management, the organization’s operations
and information systems. This assessment should cover the following aspects:

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• Achievement of the organization’s strategic objectives;

• The reliability and integrity of financial and operational information;

• The effectiveness and efficiency of operations and programs;

• Protection of assets;

• Compliance with laws, regulations, rules, procedures and contracts.

An information system is an organized set of resources (hardware, people, software and


procedures) for acquiring, processing, storing, disseminating information (in the form of data,
text, images, sounds, etc.) in and between organizations.

It is also important to point out here that the IS is interdependent with the organization put in
place because the characteristics of an IS depend on the needs of the firm and its environment.

The use of Information and Communication Technologies gives rise today to new problems of
corporate governance. Indeed, the management’s attitude towards the established risk
management policy and procedures is indicative of the importance it attaches to the security
of information systems.

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