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(objectifs et composantes)
F
SOMMAIRE :
Introduction …………………………………………………………………………….….…3
Conclusion……………………………………………………………………………….…..…..9
Bibliographie ……………………………………………………………………………….….10
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INTRODUCTION :
Dans un monde où les relations sociales évoluent et les normes morales subissent
des changements profonds, la confiance devient de plus en plus indispensable.
Cette nécessité est particulièrement urgente dans une économie mondialisée, où les
repères traditionnels disparaissent. La confiance devient ainsi un pilier essentiel
pour le bon fonctionnement des échanges économiques et sociaux à l'échelle
mondiale. En plein cœur de ces changements, le contrôle interne se dessine comme
une réponse cruciale, encadrée par des normes spécifiques, visant à garantir la
fiabilité des processus opérationnels.
On peut lier tous cela avec une phrase ou bien une remarque pertinente émanant
d'un responsable comptable au Maroc appelé"Soufiane Lahfaya" "une
information vraie mais non vérifiable, perd de sa crédibilité ". Cela veut dire
de manière générale que La justesse des faits ne suffit pas ; la possibilité de
confirmation objective est tout aussi cruciale. Ainsi, la vérifiabilité émerge comme
un élément essentiel pour maintenir la confiance envers une information.
Ces objectifs collectifs contribuent à renforcer la gouvernance et à assurer une gestion saine et
responsable de l'organisation.
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Présentation du Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway
Commission (COSO):
Le COSO, Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission, est une
référence incontournable dans le domaine du contrôle interne. Créé en 1985 en réponse aux
scandales financiers qui ont secoué les entreprises américaines dans les années 1980, le COSO
s'est fixé pour objectif d'améliorer le contrôle interne dans les organisations et de renforcer la
confiance des investisseurs. Au fil des années, le COSO a évolué pour devenir un cadre de
référence mondial, largement utilisé par les entreprises pour évaluer et améliorer leur contrôle
interne.
Le contexte dans lequel le COSO a été créé est essentiel pour comprendre son importance et son
impact. Dans les années 1980, plusieurs scandales financiers retentissants, tels que ceux
impliquant les sociétés Enron et WorldCom, ont ébranlé la confiance du public et des
investisseurs dans les entreprises américaines. Ces scandales ont révélé des lacunes majeures
dans le contrôle interne de ces entreprises, mettant en lumière la nécessité d'une réforme en
profondeur.
Le COSO est né de cette volonté de réforme. Créé par cinq organisations majeures (l'American
Accounting Association, l'American Institute of Certified Public Accountants, l'Institute of
Internal Auditors, l'Institute of Management Accountants et Financial Executives International),
le COSO s'est donné pour mission de développer un cadre conceptuel permettant aux
organisations de concevoir et de mettre en œuvre un système de contrôle interne efficace.
Privées, utilisent le cadre COSO pour évaluer et améliorer leur contrôle interne, renforçant ainsi
la transparence, la gouvernance et la confiance des parties prenantes.
Le contrôle interne constitue un ensemble de mesures et de procédures mises en place par une
entreprise pour assurer la fiabilité de ses opérations, se conformer aux lois et réglementations en
vigueur, protéger ses actifs et atteindre ses objectifs. Au cœur de ce dispositif se trouve
l'environnement de contrôle, qui reflète la culture de l'entreprise et influence la perception et la
mise en œuvre du contrôle interne par son personnel. Cet environnement, en suscitant la
conscience du personnel à l'importance du contrôle, est le socle sur lequel reposent tous les
autres
Aspects du contrôle interne, en instaurant discipline et organisation. Les facteurs qui influencent
cet environnement comprennent notamment :
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Délégation de pouvoirs et domaine de responsabilité : La délégation de pouvoirs
permet à la direction de déléguer certaines décisions à des niveaux hiérarchiques
inférieurs. Cela encourage les initiatives individuelles et permet à l'entreprise de rester
compétitive.
L'évaluation des risques est un processus essentiel dans la gestion d'une entreprise, définie
comme la possibilité qu'un événement survienne et ait un impact défavorable sur la réalisation
des objectifs (COSO, PWC, IFACI, 2014). Cette définition englobe non seulement les risques
liés à la fraude mais également à l'erreur et l'inexactitude. Fondamentalement, elle implique
l'identification et l'évaluation des risques pertinents susceptibles d'affecter les objectifs de
l'organisation, ainsi que la détermination de la réponse à y apporter (COSO, PWC, IFACI, 2014).
Pour mener à bien l'évaluation des risques, il est impératif de fixer des objectifs alignés sur la
stratégie, compatibles et cohérents, selon le référentiel COSO. Ces objectifs définis doivent
répondre à des exigences de cohérence interne et sont cruciaux pour orienter le processus
d'évaluation des risques. L'évaluation des risques s'articule ainsi autour de plusieurs étapes clés,
notamment la fixation des objectifs, l'identification et l'analyse des risques, la prise en compte
des changements, et la réponse aux risques.
Les risques auxquels une entreprise est confrontée, qu'ils soient internes ou externes, doivent être
évalués avec attention. Le COSO souligne que ces risques peuvent mettre en péril la survie de
l'entreprise, sa compétitivité, sa situation financière, son image de marque, la qualité de ses
produits, de ses services, ainsi que celle de son personnel. Il est crucial de noter que l'élimination
totale des risques n'est pas possible, car le risque est inhérent aux affaires. Les dirigeants doivent
Gestion proactive des défis potentiels, favorisant ainsi la résilience et le succès à long terme de
l'organisation.
Activités de contrôle :
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Ce composant inclut toutes les procédures mises en place par le management afin de s’assurer
que les opérations sont effectivement bien exécutées. Ces activités correspondent « à l'ensemble
des politiques et des procédures mises en place pour maîtriser les risques et réaliser les objectifs
de l'organisation. Pour être efficaces, les activités de contrôle doivent être appropriées ;
fonctionner de manière cohérente, conformément aux plans, tout au long de la période ; respecter
un équilibre entre coût et bénéfices ; être exhaustives, raisonnables et directement liées aux
objectifs du contrôle ».
L’information et la communication :
Surveillance :
La surveillance représente une démarche visant à évaluer l'efficacité de la structure de
contrôle interne au fil du temps. Ce processus requiert une analyse régulière de la conception
et du fonctionnement des contrôles par le personnel compétent. L'objectif est de s'assurer que
la structure de contrôle interne fonctionne conformément aux attentes, tout en permettant
d'apporter des ajustements nécessaires en réponse aux évolutions des conditions. En d'autres
termes, la surveillance garantit que le système de contrôle interne est en adéquation avec les
exigences actuelles et qu'il évolue en fonction des changements contextuels.
CONCLUSION :
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En guise de conclusion, la mise en œuvre d'un contrôle interne efficace
selon COSO nécessite un engagement fort de la direction et une culture
organisationnelle axée sur le contrôle et la responsabilisation. Il est
essentiel que les organisations évaluent régulièrement leur système de
contrôle interne pour s'assurer de son adéquation aux objectifs et aux
risques de l'entreprise, et pour identifier les domaines nécessitant des
améliorations.
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