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Année universitaire 2022-2023

AUDIT INTERNE
Comment l’audit interne peut-il contribuer à améliorer la
gouvernance des entreprises ?

Présenté par Ouiame CHAHBOUNE


Numéro d’étudiant : 20501616

Sous la direction de Prénom EL ATTAR, fonction du professeur

Mémoire de fin d’étude Actuariat Finance à la faculté des sciences juridique, économiques et
sociales
Ain Sebaa – Casablanca

1
Remerciements
Je remercie Dieu Tout-Puissant de m'avoir donné la santé et la volonté de commencer et de
terminer ce travail. Mes sincères remerciements vont à mon encadrant pédagogique Mr. Attar
notamment pour ses conseils avisés, son soutien, ses qualités humaines et professionnelles m’ont
permis de mener à bien ce travail. Je tiens à exprimer ma gratitude à mes amis et collègues qui
m'ont soutenu moralement et intellectuellement tout au long du processus. Enfin, je voudrais
remercier sincèrement ma famille qui m'a accompagné, aidé, soutenu et encouragé tout au long
de mon parcours.

Résumé
La gouvernance d'entreprise est un sujet dynamique et riche qui a connu un développement
important ces dernières années à la fois dans la littérature savante et dans les guides pratiques.
Après les scandales financiers qui ont affligé plusieurs grandes entreprises mondiales, l'audit
interne est devenu un outil indispensable du système de gestion de l'entreprise. Compte tenu de
l'importance de cette fonction pour l'efficacité de la gouvernance d'entreprise, nous examinerons
donc les enjeux et l'importance de l'audit interne en tant qu'instrument de gouvernance
d'entreprise dans notre étude et analyserons sa contribution à l'amélioration du processus actuel
dans les entreprises privées au Maroc.

Mots clés : Audit interne, gouvernance d’entreprise, Gestion des risques, Contrôle interne,
Asymétrie d’information.

Abstract
Corporate governance is a vibrant and rich subject that has seen significant development in
recent years in both scholarly literature and practical guides. After the financial scandals that
afflicted several large global companies, internal auditing has become an indispensable tool of
the corporate management system. In view of the importance of this function for the
effectiveness of corporate governance, we will therefore examine the issues and importance of
internal auditing as a corporate governance instrument in our study and analyze its contribution
to improving the current process in private companies in Morocco.

2
Key words: Internal audit, corporate governance, Risk management, Internal control,
Information asymmetry.

LISTE DES FIGURES


LISTE DES TABLEAUX
Tableau n° 01 : Le degré de l’échelle Likert
Tableau n° 02 : One-Sample Test de la première hypothèse
Tableau n° 03 : One-Sample Test de la deuxième hypothèse
Tableau n° 04 : One-Sample Test de la troisième hypothèse
Tableau n° 05 : variables du modèle et leurs codes
Tableau n° 06 : estimation du modèle par la régression
Tableau n° 07 : recapulatif des résultats des tests d’hypothèses de recherche
SOMMAIRE
Remerciements
Résumé
Abstract
Liste des figures
Liste des tableaux
PARTIE I : THEORIQUE

Chapitre1 : Audit Interne & gouvernance d’entreprise

1- Définitions et concepts de bases


i) Gouvernance de l’entreprise
ii) Audit interne : Fonction et rôle
iii) Control interne :
a- Système de contrôle interne
b- L’impact de l’audit interne sur la performance du système de contrôle interne
2- Lien entre l’Audit Interne et la gouvernance d’entreprise
a. Audit interne et gouvernance d’entreprise : théorie des coûts de transaction
b. Raisons de création d’audit interne (la théorie d’agence)

3
Chapitre2 : Impact de l’Audit interne

1- Au niveau de la réduction d’asymétrie d’information


2- Au niveau de la gestion des risques
3- Au niveau de l’évaluation du système de contrôle interne : L’impact de l’audit interne sur
la performance du système de contrôle interne

PARTIE II : APPLICATION

Chapitre 3 : la contribution de l’audit au gouvernement d’entreprise : une démarche


quantitative

1- Présentation et description des données disponibles


2- Présentation des méthodes nécessaires à la résolution de votre problème
3- Description des logiciels utilisés
4- Expérimentations et résultats

CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

Introduction
En ce qui concerne la gestion des organisations, la gouvernance d’entreprise est devenue un sujet
de plus en plus crucial depuis un certain temps déjà. Les entreprises accordent une attention
particulière à cet aspect, principalement en raison de divers scandales financiers observés dans

4
des pays tels que les États-Unis, l’Europe et le Japon. Plusieurs institutions internationales ont
pris le relais pour remédier aux dysfonctionnements, promouvoir plus de transparence,
notamment en matière d’information financière à travers la publication de nombreux codes de
bonne gouvernance pour aider les entreprises à créer de la valeur. Les aspects théoriques de
l’utilisation des audits internes comme outil de gouvernance d’entreprise ont cédé la place à un
débat permanent qui soulève des questions sur sa contribution au processus. Pour approfondir ce
sujet, il est impératif d’étudier la corrélation entre les audits internes et la gouvernance
d’entreprise et d’explorer différentes approches possibles de la gouvernance d’entreprise que les
entreprises peuvent adopter pour éviter de futurs scandales ou malversations financières.

Au cœur même des opérations commerciales se trouve l’audit interne - une fonction qui a
toujours eu une grande importance. Initialement introduit comme mesure de contrôle, l’audit
interne était strictement limité au domaine de la comptabilité et des finances. Au fil du temps, il a
évolué pour englober l’évaluation de toutes les pratiques de l’entreprise et de leur efficacité. Par
conséquent, la vérification interne a atteint un point où elle exerce un contrôle important sur tous
les aspects des opérations commerciales. Grâce à l’impact positif des audits internes, une
entreprise est en mesure de maintenir la transparence de l’information financière et d’assurer le
bon fonctionnement. L’efficacité de ce mécanisme dépend en grande partie de l’indépendance de
l’audit, car des niveaux plus élevés d’indépendance mènent à de meilleurs résultats. En bref, les
audits internes ont été très utiles pour l'entreprise.

L’objectif est donc, de savoir si l’audit interne peut contribuer à l’amélioration de la gouvernance
d’entreprise, et la problématique serait :

« Comment l'audit interne peut-il contribuer à améliorer la gouvernance des entreprises ? »

Pour répondre à cette problématique, en premier lieu, les définitions et les théories de l'audit
interne et de la gouvernance d'entreprise constitueront la base de notre solution à ce problème.
Nous explorerons les interconnexions entre ces concepts et les théories soutenant leur
association. Cela nous permettra d'apporter une réponse globale. En deuxième lieu, nous
prévoyons d'approfondir les aspects pratiques de l'audit interne, en tenant compte de son rôle
dans la gouvernance d'entreprise et de la façon dont il profite à la performance de l'entreprise.
Notre étude, menée au travers d'un questionnaire auprès d'auditeurs internes de différents
secteurs, vise non seulement à explorer la position et les missions de la fonction au sein de ces

5
entités, mais également à identifier les facteurs clés susceptibles d'améliorer son efficacité. Nos
résultats seront discutés et une conclusion proposée dans la dernière section.

PARTIE I : THEORIQUE

Chapitre1 :
Audit Interne & gouvernance d’entreprise
1- Définitions et concepts de bases
i) Gouvernance de l’entreprise

« Un des problèmes dans la description de la gouvernance d'entreprise est qu’elle est multifacette
– on peut se noyer dans les détails. » (Black, et al., 2014 : 8) 1

L'un des défis dans la description de la gouvernance d'entreprise est la quantité de détails qui
doivent être couverts. Pour bien comprendre le terme, il est nécessaire d'examiner différentes
définitions de la gouvernance d'entreprise dans différents contextes. Bien qu'il ne soit pas
possible de donner un aperçu complet de toutes les définitions, une analyse complète et
approfondie des aspects clés peut enrichir notre compréhension et nous permettre d'avoir une
idée claire des principes de gouvernance d'entreprise. Les définitions de la gouvernance
d'entreprise reposent sur deux approches théoriques novatrices : le biais cognitif, qui met l'accent
sur la capacité de l'entreprise à créer, gérer et mettre à jour les connaissances, et le biais
disciplinaire, qui définit le concept de "gouvernance d'entreprise" comme mesures ou règles
destinées à encadrer le comportement opportuniste du dirigeant afin de protéger les intérêts des
actionnaires et des tiers impliqués dans l'entreprise.

Par gouvernance d'entreprise, on entend le système de règles, directives, procédures et règles qui
régissent le comportement et le processus décisionnel de la direction et du conseil
d'administration. Ces lois sont conçues pour garantir que l'entreprise est transparente,
responsable et honnête avec ses parties prenantes, y compris les actionnaires, les employés, les

1
Black, et al., 2014 : 8) « Audit interne : l’efficacité grâce à l’automatisation »
6
clients et les fournisseurs. À ce titre, la gouvernance d'entreprise joue un rôle clé dans le maintien
de la durabilité et de la longévité de l'entreprise et dans la promotion de l'innovation et de la
croissance.

Le rapport de Cadbury (1992 : chapitre 2.5) 2définit la gouvernance d’entreprise comme suit :
“ La gouvernance d'entreprise est le système par lequel les entreprises sont dirigées et contrôlées.
Les conseils d'administration sont responsables de la gouvernance de leurs entreprises. Le rôle
des actionnaires en matière de gouvernance consiste à nommer les administrateurs et les
auditeurs et à s'assurer qu'une structure de gouvernance appropriée est en place. Les
responsabilités du Conseil comprennent l'établissement des objectifs stratégiques de la société,
assurer le leadership pour les mettre en œuvre, la supervision de la gestion de l'entreprise et la
présentation de rapports aux actionnaires concernant leur gestion. Les actions du Conseil sont
soumises aux lois, aux règlements et à l'Assemblée générale des actionnaires.” Cette définition
aborde Le conseil d'administration est responsable de la gouvernance d'entreprise, en mettant
l'accent sur la création de valeur pour les actionnaires. Le rapport Cadbury définit la création de
valeur uniquement pour les actionnaires et met l'accent sur la conformité réglementaire.
Cependant, le chapitre 3.2 du rapport atténue l'approche centrée sur l'actionnaire et tient compte
des autres parties prenantes. “ [...] la confiance qui doit exister entre les entreprises et tous ceux
qui ont intérêt à son succès.”

Chareaux (1997)3 définit la gouvernance d’entreprise comme “ l’ensemble des mécanismes


organisationnels qui ont pour effet de délimiter les pouvoirs et d’influencer les décisions des
dirigeants, autrement dit, qui gouvernent leur espace discrétionnaire.” Définissant l'attitude
managériale par l'application de principes tels que la responsabilité et l'intégrité, l'indépendance
du conseil d'administration et le respect des droits des actionnaires, un ensemble de règles et de
pratiques est établi pour restreindre les actions des managers, aboutissant finalement à une
organisation gérée de manière efficace et ouverte.

2
Le rapport de Cadbury (1992 : chapitre 2.5) « contrôle interne » The-Financial-Aspects-of-Corporate-
Governance-Com.aspx (frc.org.uk)
3
Chareaux (1997) Chareau, J. P. (1997). Les théories de la gouvernance: de la gouvernance des
entreprises à la gouvernance des systèmes nationaux. Finance Contrôle Stratégie
7
L’OCDE (2004)4 affirme également que : “Le gouvernement d’entreprise fait référence aux
relations entre la direction d’une entreprise, son conseil d’administration, ses actionnaires et
d’autres parties prenantes. Il détermine également la structure par laquelle sont définis les
objectifs d’une entreprise, ainsi que les moyens de les atteindre et d’assurer une surveillance des
résultats obtenus.” On peut en déduire que l’objectif premier de la gouvernance d’entreprise,
dans son sens le plus élémentaire, est de générer des profits pour les actionnaires, sans tenir
compte des autres parties prenantes. Cependant, à l’heure actuelle, la gouvernance d’entreprise
garantit que les préoccupations de toutes les parties prenantes sont prises en compte lors de la
prise de décisions pour une entreprise.

ii) Audit interne : Fonction et rôle


 Audit interne

La définition retenue pour l’Audit Interne été celle de l'Institut Français de l'Audit et du Contrôle
Internes (IFACI), traduction française de la définition de l'IIA (2002)5, l'organisation
internationale de la profession de l'audit interne “ L'audit interne est une entité indépendante et
une activité objective qui fournit à une organisation l'assurance du niveau de contrôle qu'elle
exerce sur ses opérations, donne des conseils sur la manière de les améliorer et assistant à créer
de la valeur. Aider cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant ses processus de
gestion des risques, de contrôle et de gouvernance d'entreprise et formule des propositions pour
accroître leur efficacité par une approche systématique et méthodique.” Elle assistant l'entreprise
à contrôler ses opérations, en examinant ce qui favorise l'exercice de cette maitrise : " contrôle
interne" et faire des recommandations sur ce qu'il convient de faire pour l'améliorer.

Selon J. Renard6 “ L'audit est un travail d’analyse qui permet d'évaluer les procédures
comptables, administratives ou autres en vigueur dans une entreprise afin d'informer une ou
plusieurs parties intéressées, administrateurs, actionnaires, représentants du personnel, tiers

4
L’OCDE (2004) « Principes de gouvernance d’entreprise »
OECD Principles of Corporate Governance - 2004 Edition
5
l'IIA (2002) « Le rôle de l’audit interne dans la gestion des risques à l’échelle de l’entreprise »
6
J. Renard « Audit Interne: Des fondamentaux à la pratique »
8
(banques, organismes publics, etc.), la régularité et l'exactitude des informations qui leur sont
fournies cousins à la marche de la société.”

Selon GERMOND et BERANAULT7, un audit interne est “ un examen technique rigoureux et


constructif effectué par un professionnel compétent et indépendant en vue de porter un jugement
motivé sur la qualité et la fiabilité des informations financières fournies par la société, au regard
de son obligation de livraison.” Notamment d'avoir une image fidèle de son patrimoine, de sa
situation financière et de ses résultats conformément aux dispositions légales et aux normes
comptables applicables.

 Fonction

L'audit interne (IA) est une fonction générique car elle s'applique non seulement à toutes les
organisations, mais à toutes les fonctions de l'entreprise. C'est une fonction évolutive qui a vu de
multiples définitions se succéder et son mandat renforcé, notamment pendant la crise financière.
L'Audit interne occupe une place centrale dans le management. Il s'agit d'une fonction dérivée de
la direction générale, indépendante des autres fonctions de l'entreprise, et visant à contrôler leurs
activités. Il évalue l'existence, la pertinence et l'efficacité des systèmes de contrôle. Selon Renard
(2010 : 131)8, la finalité est le contrôle interne. D'après la définition de l'IIA9, son rôle principal
ne semble pas être le "contrôle". L'IFACI (2004 : 2)10 lui donne pour mandat d'assurer, de
conseiller et de contribuer à la création de valeur ajoutée.

-Mission d’assurance : Il s'agit d'une opinion rendue par un auditeur professionnel signifiant que
la direction de l’organisation : - comprend les risques potentiels ; - met en œuvre une gestion des
risques appropriée ; - arbitre convenablement entre risques et contrôles : les stratégies de contrôle
sont fonction des stratégies de gestion des risques ; - s'adapte réellement aux changements.

7
GERMOND et BERANAULT Lionnel Collin et Gérard Vélin, page 35 de la 4ème édition en
1992.
8
Renard (2010 : 131) L’Audit Interne : Enjeux et Pratiques à l’International
9
IIA
10
L'IFACI (2004 : 2) « Le Guide de l’Audit Interne »
9
-Mission de conseil : L'AI prodigué à l'organisation des avis sur l'identification des risques et les
actions entreprises pour les gérer. L'AI prend part et fournit son apport sur demande ou en vertu
de son champ d'action prédéterminé.

-Mission de contribution à la création de la valeur ajoutée pour l’amélioration des performances :


L'objectif principal de l'organisation est de créer de la valeur ajoutée au profit de leurs
propriétaires, leurs clients, leurs usagers et leur personnel. L’AI contribué à la création de la
valeur en aidant l’entreprise à maîtriser les risques susceptibles d’entraver l’atteinte de cet
objectif.

De la définition retenue de l’audit interne selon l’IFACI, on remarque que les professionnels ont
fait figurer parmi les objectifs de l’audit interne le gouvernement d’entreprise.

iii) Control interne 

Au fil du temps, le concept de contrôle interne a adopté de multiples définitions selon plusieurs
organisations, et pour souligner cette évolution, nous citons quelques définitions.

« Le contrôle interne est le processus mis en œuvre par le conseil d'administration, la direction et
les employés d'une organisation pour fournir une assurance raisonnable que : - effectuer et
optimiser les opérations ; - fiabilité des informations financières ; - Respecter les lois et
règlements en vigueur. »

« Le contrôle interne comprend la vérification et le contrôle des activités commerciales et s'étend
à toutes les activités de l'entreprise. » (Comité des organisations de parrainage du Council on
Treadway (COSO))11

« Le contrôle interne organise rationnellement le service comptable dans le but de prévenir ou de
détecter en temps utile les erreurs ou les fraudes. » (B. Fain et V. Faure, 1948).12

« Le contrôle interne est un ensemble de titres dédiés au contrôle de la gestion d'une entreprise. Il
a pour objet, d'une part, d'assurer la protection des actifs et la qualité de l'information et d'autre

11
COSO
12
B. Fain et V. Faure, 1948
10
part, la bonne application des directives du conseil d'administration, afin de pérenniser la
pérennité de l’entreprise. » (Institut des experts-comptables (COEC), 1977).13

« Le contrôle interne est le processus fondé sur un ensemble de méthodes et de procédures mises
en œuvre au sein d'une entreprise pour assurer la protection de son patrimoine, exercer un
contrôle sur l'information comptable afin d'en assurer la fiabilité et renforcer l'efficacité des
activités opérationnelles de l'entreprise avec des politiques prédéterminées par la direction »
(American Institute of Certified Public Accountants (AICPA), 199014

a- Système de contrôle interne

« Le système de contrôle interne est un système composé d'un organigramme et d'un ensemble
de procédures adopté par le directoire de l'entité, dont l'objectif est de s'assurer de l'efficacité de
l'ensemble des activités et de la bonne application de ses politiques, en l'occurrence de protéger
actifs, de détecter et de prévenir au maximum les erreurs et les fraudes, de s'assurer que les
enregistrements effectués par le service comptable sont exacts voire exhaustifs et enfin d'élaborer
les informations dites financières, en s'assurant de leur fiabilité et de leur disponibilité dans un
délai satisfaisant » ( Fédération internationale des comptables (IFAC), en 1989)15

b- L’impact de l’audit interne sur la performance du système de contrôle interne

Le lien entre l'audit interne et le SCI se reflète dans le fait qu'un bon audit interne peut accroître
l'efficience et l'efficacité d'un SCI, tandis que l'absence d'audit interne compromet
automatiquement un bon système, le rendant moins efficace ou le rendant inadéquat.

Au niveau du contrôle, les procédures peuvent mal fonctionner en raison d'une mauvaise
conception ; au niveau de la communication, les procédures peuvent être mal comprises par les
parties intéressées ; au niveau de l'environnement de contrôle, l'importance des procédures peut
ne pas être bien communiquée. Les auditeurs internes jouent un rôle clé dans l'orientation du SCI
car ils sont responsables de l'évaluation continue de tous les éléments du contrôle interne.

L’audit interne est la cinquième composante du système de contrôle interne ; Il fait partie de la
chaîne de commandement du vérificateur interne. Un audit interne efficace améliore la

13
COEC
14
AICPA
15
IFAC

11
performance du système de contrôle interne. En d’autres termes, l’auditeur doit être persuadé que
le système de contrôle interne est efficace ou qu’il est sur la bonne voie pour atteindre les
objectifs de contrôle. En 2001, Schick.P. et Lemant.O16 a distingué cinq domaines de
contribution qui constituaient les objectifs de la vérification interne :

- Soutien et conseils de la direction : Selon Larry Sawyer17 (le père de l'audit participatif), l'audit
interne devrait être un partenariat de « résolution de problèmes » entre la direction et les
auditeurs. En d'autres termes, les auditeurs internes doivent convaincre la direction de prendre les
bonnes décisions pour l'organisation sur la base des résultats des travaux d'audit.

-Accompagnement du changement : Les changements technologiques, économiques et autres


changements environnementaux obligent les organisations à se développer et à s'adapter à
l'environnement de manière durable. À cette fin, les auditeurs internes doivent aider tous les
employés à s'adapter à cette nouvelle situation pour assurer la continuité des activités.

-Favoriser le développement de la culture du contrôle : le contrôle interne implique tous les


collaborateurs de l'entreprise. C'est pourquoi les auditeurs internes doivent communiquer cette
culture à tous les collaborateurs et encourager la retenue. Les auditeurs internes sont sans doute
les seuls à pouvoir insuffler un sentiment de contrôle dans une entreprise.

-Les auditeurs identifieront les axes d'amélioration : le but n'est pas de tout améliorer, mais de
s'assurer que le domaine audité reste en harmonie avec l'environnement extérieur et remplit bien
sa mission.

-Prévention des difficultés pouvant mettre en danger l'entreprise : L'objectif principal des
auditeurs internes est de prévenir en amont les menaces sur les activités de l'entreprise en
renforçant le dispositif de contrôle interne.

2- Lien entre l’Audit Interne et la gouvernance d’entreprise


16
, Schick.P. et Lemant.O
17
Larry Sawyer
12
Selon Gramling et al. (2004)18, La gouvernance d’entreprise comporte quatre composantes :
l’audit indépendant, le comité d’audit, le conseil d’administration et la fonction d’audit interne.
La contribution de la fonction d’audit interne à l’amélioration de la gouvernance d’entreprise
peut être appréciée par ses relations avec les trois autres composantes de la gouvernance
d’entreprise. Selon Ziani (2019)19, l’audit interne est principalement lié au système de
gouvernance d’entreprise, avant tout il doit être fonctionnel et indépendant de l’opérateur. En
outre, le rôle de l’audit interne dans l’amélioration de la gouvernance d’entreprise doit être
évalué à trois niveaux : le niveau de minimisation de l’asymétrie de l’information, le niveau
d’évaluation du système de contrôle interne et le niveau de gestion du risque.

a) Audit interne et gouvernance d’entreprise


i- Théorie des coûts de transaction

Pour les théoriciens des coûts de transaction, (Coase (1937); Williamson (1975))20 , l’avantage de
l’entreprise sur le marché s’explique par le fait qu’elle économise sur les coûts de transaction. En
effet, « ce qui distingue les entreprises du marché, c’est leur capacité à localiser certaines
transactions et à les exécuter à moindre coût que si elles devaient avoir lieu sur le marché ».
Ebondo et Pigé (2002)21. Pour toutes ces raisons, les chefs d’entreprise, en particulier les plus
grands, ont dû internaliser la plupart de leurs missions d’audit juridique en mettant en place des
services d’audit interne en recrutant des auditeurs, des employés de l’entreprise, et en leur
transférant des pratiques de contrôle et de vérification de la conformité parce que le recours à des
auditeurs externes engendre des coûts élevés pour l’entreprise. Les préoccupations économiques
sont donc à l’origine de la mise en place d’une fonction d’audit interne dans les grandes
entreprises, après la crise de 1929. Appliquée à la gouvernance d’entreprise, la théorie du coût de
transaction fournit ainsi une justification appropriée pour la mise en place de l’audit interne.

La fonction d’audit interne apparaît ainsi comme un cadre institutionnel conduisant à une bonne
gouvernance dans la mesure où elle permet de réduire les coûts et donc d’améliorer l’efficacité
opérationnelle. Enfin, on constate que l’audit interne joue un rôle important dans la gouvernance

18
Gramling et al. (2004
19
Ziani (2019)
20
Coase (1937); Williamson (1975)
21
Ebondo et Pigé (2002)
13
d’entreprise, ce qui a été confirmé par les théories mobilisées ci-dessus et les recherches des
auteurs dans ce domaine. En effet, c’est une fonction qui contribue et contrôle la performance de
l’entreprise à travers ses différents rôles en termes de gestion des risques etc. De plus, l’audit
interne est une activité prescrite par la loi et les organisations pour assurer son bon
fonctionnement et nécessite certaines conditions pour que cette activité soit efficace, Bertin
(2007)22. Toujours maintenir la mise en place de l’audit interne, qui est différent d’une entreprise
à l’autre selon sa culture, sa taille, ses moyens, ses difficultés, son contrôle interne... Par
conséquent, sa participation à la gouvernance reste relative.

ii- la théorie d’agence

Dans une relation d’agence où le mandant (actionnaire) confie au représentant (gérant) la


direction et la gestion de ses affaires, l’agent peut parfois adopter arbitrairement ou Les
associations ont tendance à transférer les actifs de la société vers leurs propres bénéfices et / ou à
engager des coûts (honoraires d’agent) qui n’ont aucun avantage réel pour la société mais sont
supportés par les actionnaires. Par conséquent, les audits sont créés avant tout pour des raisons
économiques, c’est-à-dire pour éviter que le dirigeant ne tourne tous les actifs à son profit
(Jensen et Meckling, 1976)23 et pour rassurer les actionnaires. Le contrôle des contrats entre le
fiduciaire et le mandataire et la protection des actionnaires contre d’éventuelles fraudes sont la
tâche principale assignée aux auditeurs.

Chapitre2 : Impact de l’Audit interne


1- Au niveau de la réduction d’asymétrie d’information

22
Bertin (2007)
23
Jensen et Meckling, 1976
14
Parmi les conflits d’intérêts qui peuvent survenir entre actionnaires et dirigeants, il y en a un qui
est causé par une asymétrie d’information (déséquilibre de l’information) qui existe entre le
représentant (gestionnaire) et fiduciaire (actionnaire). Cependant, l’asymétrie d’information se
produit lorsque, entre les parties à un échange, une partie a des informations privées auxquelles
l’autre partie n’a pas accès. Pour Gomez (1996)24, « l’asymétrie de l’information est origine de
la relation contractuelle ». Elle prône l’opportunisme, fondé en fait sur la divulgation
d’informations incomplètes, déformées ou trompeuses par un agent, notamment sur ses
capacités, ses préférences ou ses intentions, et repose donc sur l’existence d’une asymétrie
d’information entre les agents. Pigé (1998)25 distingue trois niveaux d’asymétrie de
l’information liés à la gouvernance d’entreprise : - asymétrie de l’information entre les dirigeants
et le conseil d’administration ; - l’asymétrie de l’information entre actionnaires et administrateurs
; - l’asymétrie d’information entre le marché et les actionnaires lorsque l’entreprise décide
d’ouvrir le capital et de l’offrir au public. Quant au rôle de l’audit dans l’atténuation de cette
asymétrie d’information pour une bonne gouvernance d’entreprise, il diffère qu’il s’agit d’un
audit externe (juridique) ou interne (opérationnel). Ainsi, l’audit a été identifié par Jenson et
Meckling (1976)26 comme un mécanisme de contrôle qui aide à limiter le comportement
opportuniste des gestionnaires et réduit ainsi l’asymétrie de l’information. Depuis la
promulgation de la loi Sarbanes-Oxley (SOX) et de la loi sur la sécurité financière (FSA27), en
exigeant du président du conseil d’administration ou du conseil de surveillance qu’il prépare des
rapports sur le contrôle interne et en fournissant un soutien en matière d’audit interne au conseil
d’administration et/ou au comité d’audit, l’audit interne permet désormais aux auditeurs internes
de contribuer à réduire l’asymétrie d’information qui existe entre les parties prenantes. Par
conséquent, lier l’audit interne au conseil d’administration et/ou au comité d’audit est une
condition essentielle pour que l’audit interne contribue à la réduction des irrégularités
d’asymétrie de l’information dans la gouvernance d’entreprise. Ensuite, l’hypothèse suivante
peut être formée :

24
Gomez (1996)
25
Pigé (1998)
26
Jenson et Meckling (1976)
27
de la loi Sarbanes-Oxley (SOX) et de la loi sur la sécurité financière (FSA)
15
Hypothèse 01 : L’audit interne aura une influence positive sur la gouvernance d’entreprise en
participant à la réduction de l’asymétrie de l’information.

2- Au niveau de la gestion des risques

La gouvernance d’entreprise inclut la gestion des risques comme un aspect fondamental. La


direction devrait établir un cadre de gestion des risques et l’appliquer lorsque la direction l’exige.
L’audit interne intervient ensuite dans la section suivante, pour confirmer et vérifier ce contrôle
du risque. L’indépendance et l’objectivité sont des principes de base que les auditeurs doivent
suivre. Le conseil d’administration est généralement responsable de la gestion des risques, mais
dans la plupart des cas, il délègue la responsabilité à la haute direction. L’audit interne est requis
conformément à la norme 2110. L’A1 surveille et évalue l’efficacité du système de gestion des
risques de l’organisation. À ce titre, il fournit une assurance raisonnable que les risques sont
correctement évalués, que le processus de gestion des risques a été correctement évalué, que les
rapports sur les principaux risques ont été correctement établis et que l’examen des principaux
risques établis. Hermanson et Rittenberg (2016)28 affirment que les organisations ont souvent
besoin de la fonction d’audit interne pour établir et évaluer un cadre de gestion et de contrôle des
risques au sein de l’organisation. Walker et coll. (2003)29 soutiennent que la vérification interne
peut ajouter de la valeur à l’entité en aidant l’organisation à cerner les risques et à s’assurer que
les activités axées sur les risques de l’organisation sont évaluées et gérées. D’après Tusek et
Polrovac (2010)30, L’audit interne peut contribuer à la valeur ajoutée en évaluant et en améliorant
en permanence le processus de gestion des risques grâce à ses conseils et recommandations,
notamment en évaluant le contrôle interne, qui devient un outil de gestion des risques,
irremplaçable dans l’environnement actuel.

Par conséquent, l’hypothèse 02 postule que l’implication de l’audit interne dans la gestion des
risques aura un impact positif sur la gouvernance d’entreprise.

28
Hermanson et Rittenberg (2016)
29
Walker et coll. (2003)
30
Tusek et Polrovac (2010)
16
3- Au niveau de l’évaluation du système de contrôle interne

Coen et al. (2002)31 soulignent que l’évolution récente du système de gouvernance d’entreprise a
conféré au système de contrôle interne un rôle clé, dont la qualité doit être évaluée et améliorée
par l’audit interne. Un système de contrôle interne efficace est un système qui fait partie
intégrante du système global de gouvernance d’entreprise. À cette fin, il devrait agir pour
atteindre les objectifs de gouvernance d’entreprise (assurer la fiabilité et l’efficacité de
l’information financière et protéger les intérêts des intervenants). L’évaluation de l’audit interne
est essentielle pour assurer son efficacité. Pour Ammar (2011)32, l’importance du contrôle interne
depuis 2001 a conduit à mettre d’avantage l’accent sur la fonction d’audit interne. Cela peut être
confirmé par le fait que les auditeurs internes jouent un rôle crucial dans l’évaluation des
systèmes d’audit et la garantie de l’efficacité. Ils surveillent aussi fréquemment l’exécution des
contrôles internes en raison de leur position au sein de l’organisation et des pouvoirs qui leur
sont délégués. Ils procèdent à une évaluation directe du contrôle interne et suggèrent des
améliorations. En outre, après les scandales financiers mondiaux dus à l’inefficacité du système
de contrôle interne ; De nombreuses précautions ont été prises pour assurer l’efficacité de ce
système et son évaluation par vérification interne. SOX et LST33 exigent que l’audit interne joue
un rôle dans la communication de l’information de la direction sur l’efficacité et l’efficience du
système de contrôle interne de l’organisation en : - surveillant et évaluant son rendement; -
Informer la direction des forces et des faiblesses de ce système.

Pour relever le défi d’un contrôle interne efficace imposé par les règlements de la LSF et de la
Loi SOX, la vérification interne doit être principalement une fonction de contrôle de la qualité.
De plus, en analysant une norme internationale (2120-A1)34 qui recommande que l’audit interne
évalue les risques liés à la gouvernance d’entreprise, Renard (2010)35 conclut que les questions à
évaluer par l’auditeur sont conformes aux objectifs généraux (Assurer l’efficience et l’efficacité
des opérations, la protection des actifs et le respect des lois et règlements.). Cela signifie que
l’évaluation des risques liés à la gouvernance d’entreprise est un examen de la qualité du

31
Coen et al. (2002)
32
Ammar (2011)
33
SOX et LST
34
norme internationale (2120-A1)
35
Renard (2010)
17
contrôle interne de l’organisation : nous concluons qu’il existe une relation entre deux facteurs :
Un contrôle interne efficace implique une meilleure gouvernance d’entreprise. Donc, l’hypothèse
suivante est proposée :

Hypothèse 3 : L’audit interne aura une influence positive sur la gouvernance d’entreprise en
participant à l'évaluation du système de contrôle

PARTIE II : APPLICATION

Chapitre 3 : la contribution de l’audit au


gouvernement d’entreprise : une démarche
quantitative

18
Cette section donne un aperçu de l’échantillon de recherche, des détails sur le processus de
collecte de données, les outils statistiques utilisés et l’opérationnalisation des variables dans le
plan de recherche.

1- Présentation et description des données disponibles

Sur la base du cadre théorique présenté, l’hypothèse est la suivante : l’audit interne est un
mécanisme de gouvernance d’entreprise. La même hypothèse a été décomposée en sous-
hypothèses :

- L’hypothèse 1 propose que l’audit interne puisse améliorer la gouvernance d’entreprise en


évaluant le système de contrôle interne.

-L’hypothèse 2 dit que L’audit interne, en tant qu’outil fondamental de gestion des risques,
contribue à l’amélioration de la gestion ;

-L’hypothèse 3 suggère que l’audit interne peut atténuer l’asymétrie de l’information entre les
actionnaires, la direction et les autres parties prenantes, protégeant ainsi leurs droits.

L’objectif de cette section est de présenter une étude exploratoire menée auprès des entreprises
marocaines afin de comprendre comment cette caractéristique contribue à améliorer la
gouvernance d’entreprise.

a- Collecte des données


Pour ce travail, nous avons choisi la méthode de collecte de données de l’enquête par
questionnaire qui semble convenir à notre question de recherche. Ceci est en partie démontré par
le fait que l’utilisation de l’enquête par questionnaire permet de quantifier les résultats de la
recherche, grâce à de nombreux tests statistiques rigoureux effectués sur les données collectées.
D’autre part, l’utilisation de cette technique offre un haut degré d’objectivité. En effet, il repose
sur des analyses statistiques rigoureuses, qui permettent de tester les hypothèses de recherche et
d’interpréter objectivement les résultats. Ce questionnaire a été envoyé aux auditeurs internes
par voie électronique, par courrier électronique professionnel et par l’intermédiaire de réseaux
professionnels avec des lettres de recommandation (annexes 1 et 2) pour en faciliter l’accès avec
le public cible et recueillir des réponses. En effet, il repose sur des analyses statistiques
rigoureuses, qui permettent de tester les hypothèses de recherche et d’interpréter objectivement
19
les résultats. L’utilisation de questionnaires, ou plus précisément de réponses spécifiquement
conçues pour chaque objectif, nous permet de confirmer ou d’infirmer nos hypothèses de
recherche.

b- La structure du questionnaire
Le questionnaire est structuré de manière à assurer la cohérence entre les différentes
questions, et le choix du vocabulaire utilisé dans la formulation des questions a été
soigneusement fait pour assurer une compréhension facile de toutes les questions. Type de
haut-parleur. Nous avons soigneusement sélectionné les questions qui sont pertinentes et
bénéfiques pour éliminer tout risque de longueur de document. Le questionnaire comporte 3
axes principaux :
- la réduction d’asymétrie d’information
- la gestion des risques.
- L’évaluation du système de contrôle interne

c- Constitution de l’échantillon

L’enquête est basée sur un échantillon de 105 entreprises de différents secteurs d’activité
(transport, banque, télévente, assurance, industrie, conseil, télécommunications, etc.)
Échantillonnage non probabiliste : technique d’échantillonnage de commodité. Le domaine de
recherche est limité par les critères permettant d’assurer la fiabilité de la réponse :

- Être moyen ou grand


- Avoir un service d’audit interne au sein de l’entreprise
- Opérer sur le territoire marocain
Ces critères nous permettront de réduire la marge d’erreur des réponses et de baser notre étude
sur des données fiables

2- Présentation des méthodes nécessaires à la résolution du problème

Le questionnaire présente des questions qui sont mesurées à l’aide d’un ensemble d’échelles.
L’objectif de chaque échelle est de mesurer les variables proposées dans notre étude.

Le choix de l’échelle dépend d’une série de considérations telles que : Diversité des options de
réponse et facilité d’analyse. Par conséquent, cette étude a adopté :

20
-Échelle fermée : mesurer un phénomène par plusieurs moyens. Le choix de ce type de balance
est raisonnable en raison de la volonté d’augmenter la fiabilité de l’instrument de mesure.

-Échelle de Likert : Nous avons choisi cette échelle pour plusieurs raisons. D’une part, parce
qu’il est considéré comme l’un des plus fréquemment utilisés lorsqu’il demande aux répondants
de déterminer leur niveau d’approbation ou de désapprobation de choix particuliers. D’autre part,
notre principale préoccupation est d’obtenir un maximum d’informations sans dépasser la
capacité perceptuelle de l’interlocuteur. Cette échelle comprend généralement 5 options de
récession que les répondants indiquent pour choisir une option qui présente les facteurs suivants :

Tableau n° 01 : Le degré de l’échelle Likert

Réponse Tout à fait D’accord Neutre Pas d’accord Pas du tout


d’accord d’accord
Degré 1 2 3 4 5
Source : https://fr.surveymonkey.com/mp/likert-scale

-Échelle d’intervalles : L’échelle d’intervalle est utilisée pour regrouper une variable quantitative
en classes à des fins de traitement des données statistiques et pour faciliter l’interprétation des
résultats. Les outils statistiques ont été utilisés comme suit :

-T-Test « One-Sample Test » : test Cela confirme la validité des hypothèses développées.

-La corrélation de Spearman, pour mesurer la corrélation ainsi que pour étudier la relation entre
les variables

3- Description des logiciels utilisés

IBM SPSS est un outil logiciel puissant et flexible qui permet aux utilisateurs d’analyser
et d’interpréter des données, d’extraire des informations significatives et de prendre des
décisions basées sur les données dans une variété d’applications. Il fournit un ensemble complet
de fonctionnalités et de processus pour l’analyse et l’interprétation des données.

IBM SPSS permet aux utilisateurs d’importer, de manipuler et d’analyser des données provenant
de diverses sources, notamment des enquêtes, des bases de données et des feuilles de calcul. Il
offre une interface conviviale qui s’adresse à la fois aux utilisateurs nouveaux et expérimentés.

21
Le logiciel offre une variété de techniques statistiques, des statistiques descriptives de base à
l’analyse multivariée avancée, permettant aux utilisateurs de découvrir des modèles, des relations
et des tendances dans leurs données.

Certaines des principales caractéristiques d’IBM SPSS incluent outils de gestion des données,
procédures statistiques étendues, options de visualisation des données, capacités de modélisation
prédictive et intégration avec les langages et langages de programmation et autres logiciels
statistiques. Il prend en charge à la fois les interfaces graphiques et les contrôles basés sur les
commandes, offrant une flexibilité aux utilisateurs ayant des intérêts et des niveaux d’expertise
différents.

IBM SPSS est utilisé dans une variété de domaines tels que les sciences sociales, études de
marché, soins de santé, éducation et analyse commerciale. Les chercheurs, les analystes de
données et les organisations font confiance à IBM SPSS pour explorer les données, tester des
hypothèses, construire des modèles prédictifs et générer des rapports pour soutenir la preuve de
la prise de décision fondée sur des preuves.

Dans l’ensemble, IBM SPSS est un outil logiciel puissant et flexible qui permet aux utilisateurs
d’analyser et d’interpréter des données, d’extraire des informations significatives et de prendre
des décisions basées sur les données dans une variété d’applications.

4- Expérimentations et résultats
a- Analyse linéaire simple et test des hypothèses
- Première hypothèse : Le rôle de l’audit interne dans l’amélioration de la gouvernance à
travers la réduction de l’asymétrie d’information.

Le tableau n° 02 affiche les résultats de T- Teste « One-Sample Test » en ce qui concerne la


première hypothèse.

Tableau n° 02 : One-Sample Test de la première hypothèse


Test value = 0

22
t df Sig.(2- Mean 95% confidence interval
detailed) difference of
The difference
lower upper
Hypothèse I 51,539 105 ,000 3,60189 3,4633 3,7405

Source : Réalisé par l’auteur, en fonction des résultats du SPSS.

Les résultats représentés dans le tableau ci-dessus montre le teste (T) pour l’échantillon unique
des degrés des réponses des répondants.

H1 : L’audit interne réduit l’asymétrie de l’information nécessaire à une bonne gouvernance ;


Pour tester l’hypothèse selon laquelle « l’audit interne peut réduire l’asymétrie d’information
nécessaire à une bonne gouvernance d’entreprise », nous avons utilisé une comparaison entre la
moyenne des réponses et la médiane. La moyenne de performance (3) sur l’échelle de Likert est
utilisée.

Le test T pour l’échantillon unique nous montre, à travers les résultats cités dans le tableau ci-
dessus, que la moyenne des réponses sur les questions qui indique « le rôle de l’audit interne
dans l’amélioration de la gouvernance en réduisant l’asymétrie » a atteint une valeur de 3,60189,
un écart type de 0,71 et une valeur /t/ de 51 539, ce qui est supérieur à la valeur de 1,674 dans la
feuille de calcul.

De ce fait, on peut accepter l’hypothèse selon laquelle l’audit interne peut réduire l’asymétrie
d’information pour une bonne gouvernance d’entreprise.

- Deuxième L’hypothèse : l’efficacité de l’audit interne dans la gestion des risques et ceci à
travers le suivi et l’évaluation du processus de gestion des risques dans l’entreprise.

Le tableau suivant montre les résultats de tests T « One-sample Test » concernant la deuxième
hypothèse.

Tableau n° 03 : One-Sample Test de la deuxième hypothèse


Test value =0

23
T Df Sig. (2- Mean 95% confidence interval
detailed) Difference of
The difference
Lower Upper
Hypothèse II 61,851 105 ,000 3,84838 3,7250 3,9718

Source : Réalisé par l’auteur, en fonction des résultats du SPSS.


Le tableau ci-dessus montre les résultats aux tests (T) pour un seul échantillon de réponses des
répondants à leur capacité de tirer parti de l’audit interne comme outil clé de gestion des risques
pour améliorer la gouvernance d’entreprise.

La deuxième hypothèse est la suivante : H2 : L’audit interne peut être considéré comme un outil
clé de gestion des risques pour améliorer la gouvernance. Pour tester cette hypothèse, nous nous
appuyons sur une comparaison entre les valeurs moyennes des réponses au questionnaire, selon
lesquelles « l’audit interne est considéré comme un outil essentiel de gestion des risques pour
améliorer l’efficacité de la gouvernance », et la performance moyenne (3) sur l’échelle de Likert
est utilisée.

Le test T à échantillon unique nous montre, à travers les résultats cités dans le tableau ci-dessus,
que la moyenne des réponses aux questions indique que « l’efficacité de l’audit interne en tant
qu’outil clé de gestion des risques pour améliorer la gouvernance » a atteint 3,84838 et un écart-
type de 0,64, pour une valeur de /t/ calculée comme 61,851 et représentant une valeur supérieure
à sa valeur de feuille de calcul de 1,674. A partir de cette analyse, nous pouvons accepter
l’hypothèse qui valorise L’audit interne comme un outil principal dans la gestion des risques
pour améliorer la gouvernance.

- Troisième hypothèse : la capacité de l’audit interne à améliorer la gouvernance


d’entreprise à travers l’évaluation du système de contrôle interne.

Le tableau suivant montre les résultats du tests TEST du troisième hypothèse.


Tableau n° 04 : One-Sample test de la troisième hypothèse

Test value =0

T Df Sig. (2- Mean 95% confidence interval


detailed) Difference of
The difference

24
Lower Upper
Hypothèse III 78,133 105 ,000 4,22642 4,1192 4,3337

Source : Réalisé par l’auteur, en fonction des résultats du SPSS.


Le tableau ci-dessus indique le type de résultats de tests (T) pour un échantillon unique de
réponses des répondants à la question « Contribution de l’audit interne à l’amélioration de
l’efficacité de la gouvernance d’entreprise grâce à l’évaluation des performances du système de
contrôle interne ».

H3 : L’audit interne améliore la gouvernance d’entreprise en évaluant l’efficacité du système de


contrôle interne.

Pour tester cette hypothèse, nous comparerons la moyenne des réponses qui montrent «
Contribution de l’audit interne à l’amélioration de la gouvernance d’entreprise par l’évaluation
de l’efficacité du contrôle interne du système. », la moyenne de la performance moyenne étant
(3) sur l’échelle de Likert et utilisée.

Sur la base des résultats du test (T) de l’échantillon, observés dans le tableau ci-dessus, la valeur
moyenne des réponses à la question « L’audit interne ne peut pas contribuer à l’amélioration de
la gouvernance d’entreprise en évaluant l’efficacité des opérations de contrôle du système »
atteignant une valeur de 4,22, ainsi qu’un écart type évalué de 0,55. Pour la valeur calculée /t/,
elle représente 78,133 et est supérieure à sa valeur de feuille de calcul de 1,657.

De ces résultats, nous pouvons accepter l’hypothèse alternative qui indique que l’audit interne
peut améliorer la gouvernance d’entreprise à travers l’évaluation de l’efficacité du système de
contrôle interne.

b- L’analyse de la régression linéaire multiple

Avant de présenter l’analyse de régression nécessaire pour tester notre modèle de recherche,
nous résumons dans le tableau 04 (P: 14) ci-dessous les différentes variables utilisées dans ce
travail ainsi que les codes correspondants à leur réponse.

Tableau n° 05 : variables du modèle et leurs codes

Variables Var

25
Gouvernance de l’entreprise Gouvernance d’E/se

Réduction d’asymétrie d’information asymétrie.info

Gestion des risques G. risque


Evaluation du système de contrôle interne évaluation.sys. Contrôle

Source : Réalisé par l’auteur


L’analyse de la régression linéaire nous a dégagé les résultats suivants :
Tableau n° 06 : estimation du modèle par la régression

Variable dépendante (Gouvernance d’entreprise)

R 0,972

R² 0,944

Durbin Watson 1,983

Erreur standard de l'estimation 0,219

Constante 3,690

Variables explicatives Coefficient Bêta (ß) Signification : (P value)

REDUCTION D’ASYMETRIE 0,123 0,033**


D’INFORMATION
GESTION DES RISQUES 0,429 0,000*

EVALUATION DU SYSTEME 0,708 0,000*


DE CONTROLE INTERNE
Source : Réalisé par l’auteur, en fonction des résultats SPSS
* Le coefficient est significatif au seuil de 0.01
** Le coefficient est significatif au seuil de 0.05
L’analyse du coefficient de détermination R² permet d’estimer le pouvoir explicatif des variables
explicatives dans le modèle, les résultats montrent que les variables affectant le pouvoir
explicatif sont très fortes pour la variable dépendante, affectant 94%, c’est-à-dire la valeur de
R² = 0,944. Notre modèle révèle trois relations d’influence statistiquement significatives au
niveau d’erreur (0,05 et 0,01) pour les variables de l’asymétrie de l’information, de la gestion des
risques et de l’évaluation du système de contrôle interne. The beta coefficient values of 0.123,

26
0.429, and 0.704 montrent que les variables exercent une influence sur la variable G. E/SE, par
exemple (toute augmentation de l’évaluation du système de contrôle interne : « évaluation.sys.
Control » par une unité implique une augmentation de la gouvernance d’entreprise « E/SE
Administration » d’un supplément (70%). Cette interprétation est valable pour d’autres variables
qui montrent également une relation positive et significative.
A noter que la variable (evaluation.sys. Control) a la plus forte influence jusqu’à 70%, suivie de
(G. risque) avec 43% et enfin (asymétrie.info) avec 12%.
Sur la base de ce résultat, il est clair que nous pouvons tester et accepter toutes les hypothèses de
recherche que nous présentons dans le tableau 06 (P: 15) ci-dessous:

Tableau n° 07 : recapulatif des résultats des tests d’hypothèses de recherche

Hypothèse de recherche Résultat du test Validation

Hypothèse 1 : L’audit interne exercerait une influence Béta : 0,123 Acceptée


positive sur la gouvernance de l’entreprise à travers sa Sig : 0,033
participation à la réduction d’asymétrie d’information
Hypothèse 2 : L’audit interne exercerait une influence Béta : 0,429 Acceptée
positive sur la gouvernance de l’entreprise à travers son Sig : 0,000
rôle dans la gestion des risques.
Hypothèse 3 : L’audit interne exercerait une influence Béta : 0,708 Acceptée
positive sur la gouvernance de l’entreprise à travers son Sig : 0,000
évaluation du système de contrôle interne.
Source : Réalisé par l’auteur, en fonction des résultats SPSS

Sur la base de ces résultats nous pouvons estimer le modèle de gouvernance de l’entreprise par
l’équation suivant :

¿=3,690+0,123 Asymétrie . info+0,429 G .risque +0,708 Evaluation . sys . controle+0,219

CONCLUSION GENERALE
Ce travail a développé l’idée du rôle de la vérification interne dans la gouvernance d’entreprise.
La revue de littérature montre qu’il s’agit d’un mécanisme de contrôle au service de la

27
gouvernance d’entreprise qui en plus de réduire les asymétries d’information entre les différentes
parties prenantes de l’entreprise est un mécanisme d’identification et d’évaluation des risques
supportés par l’entreprise pour corriger les dysfonctionnements.

L’étude a mis en évidence les principaux défis auxquels la vérification interne est actuellement
confrontée. Nous avons constaté que la vérification interne apportait une contribution modeste à
l’amélioration de la gouvernance d’entreprise en menant une enquête recueillir les opinions de
spécialistes de nombreuses entreprises de différents secteurs. Par conséquent, nous avons résumé
les résultats comme suit :

* Les résultats de l’enquête sur le rôle de l’audit interne dans la réduction de l’asymétrie de
l’information afin d’améliorer la gouvernance d’entreprise montrent que les personnes
interrogées estiment que l’audit interne est un moyen efficace de protéger les intérêts des
actionnaires en garantissant la fiabilité de l’information financière et recueillir les opinions de
spécialistes de nombreuses entreprises de différents secteurs.

Par conséquent, nous avons résumé les résultats comme suit :

* Les résultats de l’enquête sur le rôle de l’audit interne dans la réduction de l’asymétrie de
l’information afin d’améliorer la gouvernance d’entreprise montrent que les personnes
interrogées estiment que l’audit interne est un moyen efficace de protéger les intérêts des
actionnaires en garantissant la fiabilité de l’information financière.

* L’audit interne est l’outil de gestion des risques le plus important pour une bonne gouvernance
d’entreprise. Les résultats montrent que les répondants s’entendent sur le rôle réel de l’audit
interne dans l’évaluation de base des risques, ainsi que sur les recommandations que l’audit
interne devrait faire pour une gestion et un contrôle adéquat, l’évaluation de l’efficacité et de
l’efficience des procédures proposées et les mesures de suivi du plan d’action.

Bibliographie
 Bertin É. (2007). Audit interne enjeux et pratiques à l’international, Paris, Éditions
d’organisation, Eyrolles, Finance

28
 Ebondo Wa Mandzila E. (2006). Audit interne et gouvernance d’entreprise : lectures
théoriques et enjeux pratiques, Euromed- Marseille Ecole de Management Domaine de
Luminy 13288 Marseille Cedex 09.
 Ebondo Wa Mandzila E. (2006). La gouvernance de l’entreprise : une approche par
l’audit et le contrôle interne, L’Harmattan
 ZIANI, A. Le rôle de l'audit interne dans l'amélioration de la gouvernance d'entreprises:
cas des entreprises algériennes. Sciences Economique. Algérie: Université Abou Bekr

ANNEXES

Annexe 1 : lettre aux auditeurs internes

Professeur au Groupe ESC Marseille - Provence, je mène actuellement une recherche sur la
Contribution du contrôle interne et de l’audit au gouvernement d’entreprise, en termes de
circulation d’information, de gestion des risques, et d’efficacité des différents systèmes de
contrôle interne.

C’est dans ce cadre que je me permets de solliciter votre collaboration. Mon étude portant sur
les sociétés cotées, il serait souhaitable que je puisse recueillir des éléments d’informations
auprès de leurs auditeurs.

Je tiens à souligner que les informations individuelles qui me seront fournies resteront
confidentielles.

Je vous remercie de bien vouloir me consacrer quelques minutes en répondant au questionnaire


ci-joint et en me le renvoyant, de préférence, avant le 22 Mai.

Je vous prie d’agrée, Madame, Monsieur, mes très respectueuses salutations.

Annexe 2 : questionnaire aux auditeurs internes

Q.1. Etes-vous intéressé par les résultats de cette enquête ?

1. Oui 2. Non

29
Q.2. Nom ....................................................................

Q.3. Prénom ....................................................................

Q.4.
Adresse .................................................................... ...................................................................

Q.5. Téléphone ....................................................................

Q.6. Adresse mail ....................................................................

Q.7. L’entreprise est-elle certifiée ? 1. Oui 2. Non

Q.8. Quelle est votre ancienneté dans l’entreprise ?

Q.9. Votre société dispose-t-elle d’un comité d’audit ? 1. Oui 2. Non

Q.10. Si oui, estimez-vous qu’il a contribué ?

Tout à D'accord Pas Pas du


fait d'accord tout
d'accord d'accord
A accroître l’indépendance des auditeurs à l’égard
de la direction

A instaurer un bon climat au sein de la société

Q.11 Combien de personnes composent ce comité ?

Q.12 Comment qualifiez -vous la performance financière de votre entreprise ?


1. Très bonne 2. Bonne 3. Moyenne 4. Insuffisante

Q.13. Sur le fonctionnement général de cette entreprise, comment qualifierez -vous votre niveau
d’information :

1. Très bon 2. Bon 3. Moyen 4. Insuffisant

30
Q.14. Pour les informations suivantes, pouvez-vous noter de 1 à 4 leur degré d’utilité pour votre
fonction (4 signifiant que l’information vous est très utile) :

Note

La performance financière de l’entreprise : chiffre d’affaires, résultats


(exploitation, financier, net…), rentabilité financière/économique

La rémunération des dirigeants

Les conditions de recrutement des principaux dirigeants

Les projets d’investissements et de désinvestissements

Les choix stratégiques

L’évolution des marchés et l’état de la concurrence

Le climat social de l’entreprise

Les principaux clients de l’entreprise

Les principaux fournisseurs de l’entreprise

La politique comptable adoptée à l’initiative des dirigeants

Q.15. Quelles sont les personnes - ou les instances - qui vous fournissent ces informations?

PDG Auditeur Co. A Comité Autres Info. non


s interne Com d’Audi disponible
t
Performance financière

Rémunération des dirigeants


Recrutement des dirigeants

31
Investissements/
désinvestissements

Choix stratégiques
Marchés
Climat social de l’entreprise

Principaux clients
Principaux fournisseurs

Q.16. Notez de 1 à 4 la qualité des informations que vous avez reçues : 1 étant « inexistante », 2
« peu efficace », 3 « efficace » et 4 « très efficace »

NOTES
Performance financière

Rémunération des dirigeants


Recrutement des dirigeants

Investissements/ désinvestissements

Choix stratégiques

Marchés
Climat social de l’entreprise
Principaux clients
Principaux fournisseurs

Politique comptable
Q.17. Voici une liste. Pour cette entreprise, notez chacun de ces objectifs assignés au contrôle
interne et au service d’audit de 1 à 4 : 1 : « totalement accessoire », 4 : « prioritaire ».
- Le Contrôle interne
Notes
Régler les conflits dans l’entreprise en définissant les objectifs, les fonctions et les
pouvoirs de chacun.
Maîtriser les risques internes et externes à l’organisation.
Etablir des normes et des procédés.
Mettre en place des contrôles.
Préciser qui fait quoi, pourquoi et quand ?
Sauvegarder le patrimoine.
Atteindre les objectifs fixés au moindre coût.

32
Recruter des hommes et des femmes compétents et adaptés.
Mettre tout en place pour que la « machine à fabriquer des informations » fonctionne
sans erreur et sans omission.
Respecter les lois et les règlements en vigueur.
Utiliser les moyens dont dispose l’entreprise de façon optimale.
Utiliser les moyens dont dispose l’entreprise de façon optimale.
Contribuer au gouvernement de l’entreprise en fixant des règles pour organiser les
pouvoirs dans l’entreprise, faciliter la circulation de l’information et clarifier les
responsabilités entre actionnaires, Conseil d’Administration et la Direction.

- L’Audit

Notes
S’assurer de la bonne application des règles, normes et des procédures.

Informer les dirigeants.


Conseiller la direction générale.

Fiabiliser l’information.

Identifier les faiblesses et proposer des solutions d’amélioration.


Contribuer à l’amélioration du système de contrôle interne.
Aider les autres services de l’entreprise.

Contribuer au meilleur gouvernement de l’entreprise c’est-à-dire :


 Fournir une évaluation de la fiabilité ou de la pertinence des informations et
des fonctionnements dans les organisations spécifiques ;
 Informer le conseil d’administration sur l’efficacité de la structure de
contrôle interne ;
 Régler les conflits au sein de l’entreprise.

Q.18. Les structures suivantes ont-elles permis un renforcement de votre contrôle :

renforcement de votre contrôle 


Service d’audit interne

Comité d’audit

33
Q.19. Les recommandations émises sur le contrôle interne et appliquées ontelles amélioré la
situation antérieure?

1. Oui 2. Non

Q.20. Si des incidents graves (conflits, pertes…) sont survenus dans cette entreprise au cours des
5 dernières années, avec laquelle de ces phrases êtesvous le plus d’accord ?

Notes
Les incidents étaient inévitables, une autre organisation n’aurait rien
changé.

Une partie des incidents aurait pu être évitée, si les procédures de contrôle
interne instituées avaient été plus efficaces.

Une partie des incidents aurait pu être évitée, si les procédures de contrôle
interne instituées avaient été appliquées
Une partie des incidents aurait pu être évitée, si les procédures de contrôle
interne instituées avaient été appliquées. Une partie des incidents aurait pu
être évitée, si les auditeurs avaient été rattachés directement au comité
d’audit.

Une partie des incidents aurait pu être évitée, si les auditeurs avaient été
rattachés au Conseil d’administration ou si le système de contrôle interne
avait été piloté par le conseil d’administration.

Une partie des incidents aurait pu être évitée si l’information avait été
transparente.

34

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