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Toute entreprise a pour but d'assurer, en fonction de ses moyens, l'atteinte des
objectifs qu'elle s'est fixée. Pour ce faire, elle doit mettre en place un dispositif de
Contrôle Interne lui permettant la bonne maîtrise de ses activités et le respect des
consignes à tous les niveaux.
Les définitions du Contrôle interne ont été nombreuses et ont eu le plus souvent
comme auteurs des organisations professionnelles de comptables. Elles se sont
modifiées au fur et à mesure que le temps et l'environnement de l'entreprise ont
évolué, et comme suit les définitions les plus pertinentes et universelles et qui ont
apporté une clarté sur le concept et les objectifs du Contrôle interne:
Le contrôle interne s'est trouvé placé au centre des préoccupations des managers
de tous bords de toute appartenance. Ce gain d'intérêt trouve sa source dans
deux phénomènes particuliers:
Le dispositif de Contrôle Interne aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit- il, ne
peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de l'entreprise.
En outre, lors de la mise en place des contrôles, il est nécessaire de tenir compte du
rapport coût / bénéfice et de ne pas développer des systèmes de Contrôle Interne
inutilement coûteux quitte à accepter un certain niveau de risque.
Jugement : L'efficacité des contrôles sera limitée par le risque d'erreur humaine lors
de la prise de décisions ayant un impact sur les opérations de la société. Les
personnes prenantes de telles décisions devront exercer, dans le laps de temps qui
leur est impartis, leur jugement en se basant sur les informations mise à leur
disposition
Référentiels :
A la suite des nombreux scandales financiers qui ont secoué les entreprises
américaines à la fin des années 1990 et au début des années 2000, les États-Unis
ont adopté le 30 juillet 2002, le Sarbanes-Oxley Act
(SOX). Selon l’article 404 de cette loi, le directeur général et le directeur financier
doivent se déclarer responsables de la mise en place et du maintien d’un processus
de contrôle interne comptable et financier au sein de leur entreprise et procéder à
une évaluation de son efficacité au regard d’un modèle de contrôle interne reconnu.
Les auditeurs externes doivent quant à eux émettre une opinion sur son efficacité.
Pour la mise en œuvre de cette section 404, la Securities and Exchange Commission
(SEC) et le Public Company Accounting Oversight Board (PCAOB) ont fortement
recommandé aux entreprises américaines et étrangères cotées à New York
d’adopter comme référentiel de contrôle interne le document américain publié en
1992 et intitulé « Internal Control – Integrated Framework » ou COSO.
De ce fait, le COSO, qui était très largement utilisé aux États-Unis, s’est vu adopté
par de nombreuses sociétés étrangères (notamment françaises) cotées à New York.
Le référentiel initial appelé COSO 1 a évolué depuis 2002 vers un second corpus
dénommé COSO 2, puis en 2013 vers le COSO 3.
Ce référentiel de contrôle interne visant à limiter les tentatives de fraudes dans les
rapports financiers des entreprises.