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PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Le CAC certifie (avec réserve ou sans, avec observation…) en justifiant de ses appréciations que les comptes sont
réguliers (conforme à la loi) et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé
ainsi que de la situation financière et du patrimoine à la fin de cet exercice (art. 823-9).
L’expert-comptable profession de réviser et apprécier les comptes de l’entreprise sans liaison par contrat de travail.
Devenir salarié est interdit en étant inscrit à l’ordre des experts-comptables.
Le cadre de l’audit
Auditer : processus méthodique, indépendant et documenté permettant de recueillir des informations objectives pour
déterminer dans quelles mesures les exigences satisfont au référentiel du domaine concerné. L’audit est forcément
confié à un professionnel indépendant. Auditer des comptes c’est aussi une mission d’opinion. Actuellement, dans les
gros cabinets on remplit des questionnaires qui viennent court-circuiter la relation humaine.
Décret de 1969
⇒ Chemin de révision : exemple pour le cycle client : balance => grand livre => journaux => pièces
justificatives
Le CAC sera nommé par AG, le CAC devra donner à la société en question les documents relatifs au CAC qui
viennent prouver qu’il est bien CAC. Le CAC aussi doit écrire qu’il n’y a aucun lien personnel entre la société et le
CAC.
1. Prise de connaissance préalable (activité, secteur, taille de l’entreprise, les statuts, le KBIS, répartition du
capital, forme juridique, organisation, CNI des dirigeants afin de déterminer le bénéficiaire effectif, CAC
d’avant nous permettant de comprendre pourquoi il est parti, il s’agit du DP à avoir au préalable avant
d’accepter la mission) => acceptation de la mission. On va alors préparer la lettre de mission dans laquelle
on précisera le calendrier des tâches, les honoraires (ce n’est pas obligatoire sinon difficile d’avoir une
signature de la lettre de mission, en cas de contrôle problème).
2. Appréciation du contrôle interne (NEP 315) : comprendre comment fonctionne l’entreprise, processus de
saisie…Liste de question dont le but est de vérifier si le contrôle interne présente ou non des risques (actifs
protégés… un contrôle interne fort allège le travail sur les comptes).
3. Contrôle des comptes annuels : avant de contrôler les comptes on va mettre en place une technique d’audit qui
s’appelle une procédure analytique en mettant en exergues les principales variations qui nous permettra alors
de fixer des montants significatifs et donc les seuils.
4. Synthèse, note de synthèse (NEP 230)
5. Rapport qui vient exprimer la certification des comptes
Tutelle professionnelle :
Le H3C :
⇒ Objectif : identifier les bonnes pratiques professionnelles et les promouvoir, recueillir des avis et des
recommandations, effectuer les communiqués.
⇒ Composition : (article L 821-1 du code de commerce) 14 membres (seulement 2 CAC, le reste par ex-
président de l’AMF)
⇒ Missions :
● Adopter les normes d’audit
● Veiller au respect de l’indépendance du CAC
● Réaliser les contrôles périodiques
● Procéder à l’inscription des CAC
● Définir les orientations
● Émettre des recommandations et assurer leur suivi
● Diligenter des enquêtes sur les manquements des CAC
● Prononcer des sanctions
● Instance d’appel sur les décisions prise par les CRCC en matière de contentieux des honoraires
● Coopération avec les autorités d’autres États exerçant des compétences analogues
● Le H3C délègue certaines missions aux CRCC
Les acteurs
⇒ Auditeurs externes
Ils n’ont aucun lien de subordination avec la société qu’ils auditent. C’est le critère d’indépendance qui prévaut vis à
vis de la direction (expert-comptable et CAC également).
⇒ Auditeurs internes
Ce sont des salariés de l’entreprise.
Définition : Document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournis des usages communs
et répétés de règles et de lignes directrices. Les moyens et méthodes doivent être reproductibles pour être considérées
comme normes. Ce doit être un référentiel commun incontestable.
⇒ Secret professionnel
CAC : article L226- 13 du code pénal + code de déontologie => obligation de discrétion, exception lors de la
révélation des faits délictueux au procureur de la république, et pour un droit à la défense devant une autorité du
monde judiciaire ou l’AMF.
Expert-comptable : secret professionnel absolu, sauf en cas de secret partagé et pour un droit à la libre défense
devant une autorité du monde judiciaire.
⇒ Indépendance : comme il a une mission permanente (mandat de 6 ans) et il n’est pas lié par un contrat de
travail avec l’entité. Un seul client ne peut pas représenter plus de 10% du CA d’un cabinet de CAC.
⇒ Compétence : comme il est compétent il ne peut pas être influencé.
⇒ Qualité du travail : existence de normes d’exercices professionnels
⇒ Secret professionnel : le secret professionnel est fort et absolu
⇒ Acceptation et maintien de la mission : questionnaire type pour bien s’interroger au moment d’étudier la
mission, chaque année on se pose la question si je maintiens ou pas la mission
⇒ Recommandations et conseils : il est interdit de s’immiscer dans la gestion de la société du client, il ne s’agit
pas de pilotage seulement de conseil. Il existe des services interdits :
o Il est impossible de conseiller le client en matière de recrutement
o Il est impossible de proposer des montages, services fiscaux
En audit légal, certification des comptes, il s’agit d’une assurance raisonnable. En examen limité on parle d’assurance
modérée elle est moins forte et les autres interventions définies par la loi, le niveau d’assurance est donné par la loi
aussi. En audit légale la formulation est positive contrairement à l’examen limité. Le rapport semestriel fait par les
CAC correspond à des examens limités avec une assurance modérée et formulation négative. Parmi les autres
missions on a toutes les opérations attrait au capital, ce sont des missions particulières qui permet de délivrer des
attestations de conformité.
« Le CAC exerce ses fonctions avec consciences professionnelle et avec la diligence permettant à ses travaux
d’atteindre un degré suffisant, compatible avec son éthique et ses responsabilités »
Approche par les risques : il s’agit de comprendre les particularités de l’entreprise, son environnement, son
fonctionnement et son contrôle interne en vue de déterminer les zones de risques et donc d’orienter les travaux
d’audit.
Exercice illégal :
⇒ CAC : si non inscrit à l’ordre et non prestation de serment professionnel => sanctions
⇒ Expert-comptable : exercer en son nom sans être inscrit à l’OEC ou usage abusif du titre => sanctions
Les rapports des CAC sont normés et « pré-rédigés ». A chaque type de missions correspondent des travaux
particuliers et un rapport spécifique. Acceptation de la mission appréciée en fonction de la situation de l’entreprise et
des contraintes du cabinet.
La certification peut être simple, assorties de réserves ou de refus de certifier. Il faut exposer le motif de la réserve ou
du refus. On doit systématiquement formuler une observation dans le rapport en cas d’incertitude sur la continuité
d’exploitation (NEP 570). Je dois aussi mettre une observation dans le rapport en cas de changement de méthode
comptable exposée en annexe. Le CAC doit aussi dans son rapport le renseigner.
Lors d’une certification sans réserve cela veut dire que l’audit des comptes a permis au CAC d’obtenir une assurance
élevée mais non absolue, assurance raisonnable.
⇒ Avec réserve pour désaccord : après proposition d’ajustement, régularisation le client ne veut pas le faire,
dans ce cas on certifie les comptes et on expose ce désaccord dans le rapport. On a alors identifié des
anomalies qui ne sont pas corrigées après désaccord du client, ces anomalies doivent être circonscrites.
⇒ Avec réserve pour limitation : nous n’avons pas pu dans le cadre de la mission d’audit mettre en place toutes
les procédures, le champ est restreint, nous sommes donc limitées. Il fut que cela soit aussi ici circonscrit, il
faut pouvoir nommer le poste.
⇒ Le refus de certifier pour désaccord : l’auditeur n’arrive pas à formuler sa réserve, il n’arrive pas à
circonscrire le champ, trop vaste, toutes les procédures ne peuvent pas être mises en place.
Organisation :
Étapes :
Plan de mission :
⇒ Présentation de l’entreprise
⇒ Appréciation du contrôle interne
⇒ Organisation de la mission
⇒ Zones de risques : Il s’agit de comprendre les particularités de l’entreprise, son environnement, son
fonctionnement et son contrôle interne en vue de déterminer les zones de risques et donc d’orienter les travaux
d’audit.
Il existe 3 types de risques :
o Risques inhérents (liés à l’entreprise)
o Risques liés au contrôle : interne
o Risque de non-détection : propre à l’auditeur
⇒ Seuil de signification : montant à partir duquel une erreur, une inexactitude ou une omission est jugée
significative par l’auditeur au point de remettre en cause la « régularité, la sincérité et l’image fidèle des
comptes annuels »
Le seuil de signification peut être déterminé en fonction :
1. Du résultat courant ;
2. Du chiffre d'affaires (1% par exemple) ;
3. Du résultat net (10% par exemple) ;
4. Des capitaux propres (5%) ;
5. De l'endettement net.
La lettre d’affirmation réalisée lors de l’audit des comptes est une lettre où les dirigeants de l’entreprise auditée
attestent avoir communiquer au CAC l’ensemble des éléments significatifs. Cette déclaration a pour but de faire
prendre conscience aux dirigeants que la présentation des comptes ressort de leur responsabilité.
Les éléments significatifs se définissent comme des éléments qui à eux seules peuvent remettre en cause la lecture des
états financiers et ainsi engendrer de mauvaises décisions.
La norme d’exercice professionnelle 580 exige que les déclarations portent sur :
Déclaration qui atteste que le contrôle interne est bien en place et permet de détecter les erreurs.
Comportent un état des anomalies non significatives non corrigées.
Atteste que les dirigeants ont bien communiqué sur le risque que les comptes comportent des anomalies.
Les faits qui sont potentiellement significatifs ont été communiqués à l’auditeur.
En cas de refus par les dirigeants de signer cette lettre, le CAC doit demander les motifs de ce refus. En fonction de
ces motifs il prend les mesures nécessaires (certification avec réserve, refus de certifier).
CONTRÔLE INTERNE
Contrôle interne : mesures d’organisation comptable ou autres mises en œuvre par la direction pour assurer la
sauvegarde de l’entreprise.
Objectifs :
Transcription :
⇒ Approche narrative
⇒ Les diagrammes de circulation
⇒ Les Q.C.I
⇒ Grille de séparation des fonctions
Fonction achat
⇒ Service achats
o Achats doivent correspondre aux besoins de l’entreprise
o Prix : il faut acheter dans des conditions optimales de prix
⇒ Service réception
o Vérification que les éléments reçus correspondent bien à la commande + qualité et quantité des
produits
⇒ Comptabilité fournisseur
o On a toutes les factures : regarder au numéro de facture, qu’ils se suivent bien, enregistrement
chronologique des factures
⇒ Paiement des factures : mettre en place une procédure de bon à payer
Ventes
⇒ Service commercial
o Objectif de prix, condition de prix de vente et des quantités que l’on eut vendre
o Vérifier la solvabilité des clients
⇒ Facturation
o Bonne comptabilisation
o Il faut que toute expédition soit accompagnée d’une facture, même quand le client vient récupérer le
produit pas lui-même sans l’intermédiaire d’un transporteur
o Réponse pour les cabinets d’expertise par exemple : feuille des temps avec les suivis des temps
o Rapprocher les bon de commande ou lettre de mission avec la facturation
⇒ Enregistrement des factures
o Enregistrement exhaustif, au fur et à mesure et chronologiquement
⇒ Comptabilité clients
Fonction stocks
Fonction personnelle
⇒ Embauche
o Recrutement correspond aux besoins de l’entreprise en qualification 🡪 existence de définition de poste
(fiche de poste)
⇒ Établissement de la paie
o Paie conforme à la législation en vigueur
o Suivi des heures payées pour les personnes payées à l’heure
⇒ Paiement des rémunérations
o Salariés payés existe
o Les paiements correspondent au personnel présent
⇒ Comptabilisation de la paye
o Suivi des éléments payés pour s’assurer que les comptes des 421 et 43 soient soldés. (Comptes non
soldés = personnes décédées par exemple)
Fonction immobilisation
⇒ Acquisition
o Surveiller les comptes d’investissement qui sont importants
⇒ Protection
o Assurance
o Entretien
⇒ Cession
o Suivi des cessions particulières
o Liste des mises en rebus
Fonction trésorerie
⇒ Décaissements
o Justification et autorisation des décaissements
o Mention « payée » sur la pièce justificative
o Séparation des fonctions
⇒ Encaissements
o Chèque : il faut que les dépôts soient rapides en banque + les suivre dans le cas où les chèques sont à
encaisser plus tard
o Dépôt rapide
⇒ Contrôle et conservation
o Rapprochement bancaire
o Contrôle de l’existence d’un coffre en cas d’espèce
⇒ Objectifs : le CAC collecte tout au long de sa mission les éléments probants suffisants et appropriés pour
obtenir l’assurance raisonnable lui permettant d’exprimer une opinion sur les comptes.
⇒ Exemples : ce sont les documents justificatifs et les pièces comptables ayant servi à l’élaboration des comptes
et qui viennent corroborer des informations provenant d’autres sources
⇒ Assertions : critères dont la réalisation conditionne la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes.
(Principes comptables)
⇒ Assertions du compte de résultat : réalité (BL, nom des fournisseurs, que les éléments concerne bien l’entité
auditée), exhaustivité, mesure, séparation des exercices (bonne période), classification (affectation dans les
bons comptes)
⇒ Assertions de l’annexe : réalité, droits et obligations (retraitement du crédit-bail, rubrique des engagements
hors bilan), exhaustivité, présentation et intelligibilité, mesure et évaluation
⇒ Obtention : test de procédure, contrôle de substance ou analytique, ces tests sont effectués sur des échantillons
statistiques ou non.
⇒ Confirmation directe ou circularisations : technique consistant à demander aux tiers la confirmation directe
d’opérations réalisées par la société afin de procéder à des recoupements avec la comptabilité.
o Confirmation fermée : soit positive (une réponse est demandée), soit négative (la réponse n’est
demandée qu’en cas de désaccord)
o Confirmation ouverte : le tiers fournit les renseignements recherchés
Dans la majorité des cas, ce sont les commissaires aux comptes qui sont à l’initiative des circularisations mais elles
peuvent également être mises en œuvre dans le cadre d’un audit. En effet, c’est un instrument particulièrement utile
pour confirmer le solde d’un compte.
L’information fournie par un tiers est considérée comme fiable car elle permet, en confirmant ou en infirmant un
montant, d’apporter une assurance raisonnable quant à l’existence et l’exhaustivité des mouvements comptabilisés par
l’entreprise.
Habituellement, les demandes de circularisation sont envoyées en amont de la clôture annuelle des comptes, mais cette
procédure peut intervenir à tout moment de l’année.
Si votre entreprise est auditée, sachez que les courriers de circularisation peuvent être préparés avec l’assistance de
votre commissaire aux comptes ou de votre expert-comptable, mais doivent émaner de votre entreprise. Il existe deux
types de demandes :
Procédure :
● On sort une balance, on sélectionne les soldes des tiers (soldes importants et beaucoup de mouvement)
● Présenter la liste des fournisseurs sélectionner au client
● Le client écrit au fournisseur en utilisant le modèle de lettre à adresser au fournisseur : « affirmer ou infirmer
le solde ou les mouvements et la réponse est à envoyer au commissaire aux comptes ».
⇒ Les clients : cela permet de confirmer l’existence de créances, autrement dit du chiffre d’affaires. Toutefois,
certaines entreprises clientes peuvent montrer une certaine réticence à répondre car elles ont l’impression de
reconnaître l’existence d’une dette ;
⇒ Les fournisseurs : cela permet de s’assurer de l’exhaustivité de la dette comptabilisée ;
⇒ La banque : ces circularisations sont indispensables pour effectuer les rapprochements bancaires, mais aussi
vérifier le nom des personnes habilitées à agir sur les comptes ;
⇒ Les avocats : ces circularisations permettent de connaître l’existence de litiges et le montant des éventuelles
provisions à comptabiliser (engagement hors-bilan).
⇒ URSSAF : inscription pour privilège
⇒ Immobilisation
⇒ Stocks
Si non réponse du tiers, relance (pour les réponses non conformes, le CAC doit analyser les écarts et faire un
rapprochement). Sinon, procédures alternatives. Si le client ne veut pas qu’on circularise : peut conduire à un refus de
la certification des comptes (ou avec réserves).
Après le comptage
⇒ Contrôle sur pièces et de vraisemblance : l’inspection physique des pièces et obtenir les justificatifs (la
facture, l’écriture…)
Cette technique est certainement la plus connue des méthodes de révision : elle consiste à rapprocher les
enregistrements comptables avec les documents qui sont à l’origine de flux.
Les contrôles de vraisemblance consistent à comparer des valeurs soit par rapport à une période passée soit par
rapport à des informations du secteur professionnel.
● Les comptes des fournisseurs avec les comptes d’achats et de TVA déductible,
● Les comptes des clients avec les comptes de ventes et de TVA collectée,
● les montants des achats, des ventes, des acquisitions d’immobilisations avec les montants de la déclaration de
TVA d’un mois, ...
⇒ Contrôle indiciaire (examen analytique) : comparaison des données résultant des comptes annuels et des
données antérieures. Cela permet de déceler des anomalies, de dégager les priorités et ainsi d’orienter les
travaux d’audit
⇒ Contrôle des comptes annuels : vérifier que le bilan, le compte de résultat et l’annexe sont cohérents, qu’ils
sont présentés dans le respect de la réglementation en vigueur et qu’ils tiennent compte de événements
postérieurs à la clôture
La récapitule ou complète à la fin des travaux de l’auditeur certaines déclarations importantes qui ont une incidence
sur les projets de conclusion pour le rapport de certification général. Ce document justifie les positions de la direction
dans le dossier de travail du CAC. C’est un élément formel du dialogue avec la direction de l’entreprise. Elle est émise
le plus proche possible de la date d’émission du rapport.
EXAMEN LIMITÉ
Objectif : permettre au CAC de conclure qu’il n’y a pas d’anomalies significatives dans les comptes audités sur la
base de diligences ne mettant pas en œuvre toutes les techniques d’audit (examen analytique, entretien avec les
dirigeants). Il n’a pas pour but une « certification » mais une assurance « modérée ».
Quand : lorsque l’entreprise doit établir les documents prévisionnels visés par la loi sur la prévention du 1er mars
1984.
⇒ Le tableau de financement
⇒ Les situations de trésorerie
⇒ L’information prévisionnelle
Le CAC vérifie la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans les documents
adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. Il indique les conclusions de ces
vérifications dans son rapport à l’assemblée générale.
Documents visés : tous ceux qui sont obligatoirement transmis aux actionnaires, indépendamment des comptes
annuels et du rapport de gestion, tableau des filiales et participations, états des cautionnements, aval et garantie, bilan
social, ...
Bilan social : le CAC doit vérifier la sincérité des informations tirées des comptes annuels contenus dans le bilan
social (montant des rémunérations, montant global des 10 rémunérations les plus élevées, charges salariales globales,
L’exercice du co-commissariat aux comptes trouve à s’appliquer notamment dans les comptes consolidés ; les 2 CAC
appartiennent à 2 entités distinctes mais ils forment un « collège ». La direction doit donc s’adresser au « collège ».
Un seul rapport est établi et signé. La mission est organisée soit avec une équipe commune aux deux cabinets, soit par
un partage de travail de contrôle.
La norme rappelle que la revue réciproque doit permettre à chaque CAC de s’assurer que l’ensemble des travaux
effectué constitue une base suffisante à la formulation de la conclusion dans le rapport. En effet, l’opinion commune
émise par l’ensemble des CAC engage leur responsabilité civile, pénale ou disciplinaire de façon conjointe, sans
distinguer l’auteur des contrôles effectués.
⇒ La valeur des apports en nature en vérifiant qu’elle n’est pas surévaluée et qu’elle correspond au moins à la
valeur au nominal des actions à émettre
⇒ Les avantages particuliers stipulés
Il vérifie :
Le CAF vérifie :
⇒ Que les valeurs relatives attribuées aux actions des sociétés sont pertinentes
⇒ Que le rapport d’échange est équitable
Le CAF étudie le contexte économique et juridique de l’opération, analyse le projet de traité d’apport ou de fusion, le
calendrier. Il examine les critères et méthodes ayant conduit à la valorisation des titres des sociétés, etc. Il mesure
l’incidence de la dilution du patrimoine des actionnaires de la société absorbante.
Autres missions
⇒ Opérations relatives au capital : libération d’action par compensation de créances, suppression du DPS,
émission OCA, réduction de capital, ...
LES CERTIFICATIONS
● Audit => assurance raisonnable => expression sous forme positive (« nous certifions...)
● Examen limité (présentation des comptes intermédiaires => assurance modérée => expression sous forme
négative (« nous n’avons pas relevé d’éléments de nature à remettre en cause... »)
● Autres interventions définies => assurance définie dans le rapport pour chaque intervention => forme
adaptée aux objectifs de l’intervention (« nous n’avons pas d’observation à formuler sur ... » ou « nous
portons à votre connaissance ... »)
FRAUDE FISCALE
Pour soupçonner une fraude fiscale et déclarer un client à TRACFIN, il faut qu'un des 16 critères aient lieu :
Paradis fiscal : pas d'impôts, pas de police pour rattraper les malversations. C'est un pays qui a refusé de signer des
conventions fiscales ; secret bancaire absolu.
TRACFIN : est une cellule de renseignement financier créée en 1990, placée sous la tutelle du ministère des finances.
85 000 déclarations par an (dont 500 par les CAC)
Ses missions : recueillir, traiter et diffuser les renseignements relatifs aux circuits financiers clandestins ; recevoir et
traiter les déclarations de soupçon des professionnels concernés. Transmet des notes d'informations aux services
fiscaux.
Ses pouvoirs : droit de communication (25 654 demandes en 2015) ; blocage d'opérations signalées par une
déclaration de soupçon ou par un autre moyen pendant 5 jours (droit exercé 12 fois en 2015)
Critères de risque à retenir pour l'analyse des risques peuvent être les suivants : clients, activité, localisation de
l'activité, nature de la mission. L'analyse conduit à attribuer un des trois niveaux risques : faible, normal, élevé
1. Indépendance et prévention des conflits d’intérêt : son indépendance est remise en cause ici, il peut donc
y avoir un conflit d’intérêt (mais on pourrait nuancer dans la pratique), il y a un risque sur l’apparence de
l’indépendance
2. Elle pratique un métier interdit (on ne peut pas ouvrir cabinet et une autre société), conflit d’intérêts, et
elle utilise son activité pour faire de la publicité pour son agence.
3. Secret professionnel et devoir discrétion
4. Pas atteinte à la profession de CAC (pour être CAC il faut in casier judiciaire vierge)
5. Indépendance et conflit d’intérêt
6. C’est dans le cadre de la mission de circularisation
1. Problème de limitation
2. Problème de désaccord
3. Problème de désaccord
4. Problème d’incertitude
5. Problème de désaccord
1. Les factures de télécommunication sont adressées à l’entreprise tous les deux mois : la dernière facture établie
le 10.12.N comprend l’abonnement du 01.1 au 31.01 et les consommations du 30.09 au 30.11
a. Réalité : vérifier que toutes les factures se rapportent bien à l’entité
b. Exhaustivité : vérifier que toutes les factures sont bien comptabilisées
c. Bonne séparation des exercices : vérifier que les factures sont enregistrées dans la bonne période.
2. L’entreprise a acquis en crédit-bail un matériel, la redevance est payable trimestriellement
a. Droits et obligations : engagement hors bilan et doit par conséquent figurer dans l’annexe
b. Bonne séparation des exercices car trimestriellement
c. Les flux des opérations : cut-off
d. Classification : comptabilisation dans le bon compte (car si CB = traitement différent car nécessité
d’information dans l’annexe
3. L’entreprise a fait en fin d’exercice l’objet d’un contrôle fiscal : les conclusions provisoires laissent présager
un redressement de l’impôt sur les sociétés
a. Classification : comment est enregistrée la provision
b. Droit et obligation : est-ce qu’i y a une mention dans l’annexe si c’est présagé ?
c. L’évaluation : provision correctement évaluée
d. Bon exercice car l’opération est réalisée en fin d’année : évènement pré ou post clôture ? si post, il
faut une information dans l’annexe
4. Le compte collectif « clients » laisse apparaître un solde global débiteur, cependant certains clients ont un
solde créditeur dû aux avoirs qui leur ont été adressés après règlement
a. Existence des créances clients : avec une circularisassions
b. Principe de non-compensation non respectée les avoirs ne doivent pas se compenser avec les ventes il
faut s’assurer de la correcte présentation (bonne imputation pour respecter le principe de non-
compensation)
Il n’existe pas de traçabilité des chèques, il n’existe pas non plus dans les comptes de différenciation entre la vente des
chèques et la commission (classification). Comment reconnait-on le chiffre d’affaire ? Il y a un problème de
séparation des exercices aussi car le mois de décembre enregistre une grande activité. On demandera s’il y a un
processus de suivi des chèques, sur quelle base ces enregistrement ont été permis ? qui a décidé cela ? sous quel
référentiel ? il existe ici un problème sur le processus.
L’inventaire physique = l’inspection physique a pour objet de confirmer l’existence d’un élément d’actif (stocks,
immobilisations, effets de commerce, espèces en caisse).
Il y a 3 phases dans l’inventaires des stocks, avec des techniques spécifiques à mettre en place à chaque phase
● Avant : étudier les procédures d’organisation communiquées par la Direction
o Il faut que la date d’inventaire soit indiquée dans la procédure (suffisamment procède de la clôture à
priori), aussi qui fait l’inventaire (il faut une certaine indépendance, séparation des fonctions, il faut
donc des personnes qui ne connaissent pas les inventaires (mais attention car dans la réalité on peut
avoir des mauvais comptages car mauvaise connaissance des produits)), il faut que les aires de
comptage soient suffisamment identifiées, il faut que la procédure prévoie de ne pas compter les
produits qui n’appartiennent pas à la Ste auditée. Le point le plus difficile c’est le recollement des
feuilles de départ (feuilles numérotées avec une précision sur les aires de contrôle)
o Il faut récupérer toutes les feuilles sinon on peut se retrouver à recompter, il faut donc s’assurer du
retour des informations.
● Pendant : assister, vérifier les quantités dénombrées par les équipes
o L’auditeur va faire des tests et des sondages
● Après : vérifier la valorisation su stock et s’assurer du respect du cut-off
o S’il y a des écarts il faut les analyser et comprendre pq on en a surtout lorsqu’ils sont significatifs
(ex : une voiture <> une pièce détachée). Il faut comprendre l’enjeu de cet écart, on veille à ce que
l’écart ne soit pas régularisé par le responsable du magasin, il faut des habilitations propres,
spécifiques. Une fois que c’est régularisé (démarque, mauvais comptage), on valorise l’inventaire par
rapport au coût d’entrée, coût d’achat, CUMP, coût du dernier entré, etc. Appréciation des provisions
pour dépréciation des stocks par exemple.
C’est le stock physique valorisé qui est inscrit au bilan de clôture.
B. Résumer les dysfonctionnements du déroulement de l’inventaire à l’entreprise FLAVIEN
C. Indiquer les risques potentiels
Il n’existe aucune méthode de signalisation ce qui provoque des écarts. Parler des assertions.
D. Appliquer les principes généraux d’inventaire à l’entreprise FLAVIEN afin de corriger les
dysfonctionnements remarqués en insistant sur les phases suivantes : phase précédent
l’inventaire, phase d’inventaire et phase postérieure à l’inventaire.