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Audit légal et contractuel

I. Présentation générale

Caractéristiques clés de l’approche d’audit :


Comprendre l’activité du client, l’environnement du contrôle interne, du
système d’information, les domaines de risques significatifs.
On peut faire une approche d’audit soit :
- Une approche par les comptes : Utilisé dans les PME
- Une approche par contrôle interne :Utilisé lorsque le bilan affiche de
faibles montants.
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I. Présentation générale

Caractéristiques clés de l’approche d’audit :

- Une approche par les risques : utilisé dans les grandes structures (exemple
banques) où mouvements très importants.
On identifie les zones de risques (important, moyen, faible).
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Caractéristiques clés de l’approche d’audit :

On distingue trois types de risques :


1. le risque du non contrôle : c’est le risque que le contrôle interne ne
permet pas de détecter ou d’empêcher la production des erreurs en temps
opportun.

2. le risque de non détection : risque que les procédures d’audit amènent un


auditeur à conclure que des erreurs significatives n’existent pas alors
qu’elles existent.
3. Le risque inhérent : c’est la prédisposition d’un compte ou groupe de
comptes significatifs à contenir des anomalies significatives sans prendre
en compte l’efficacité du contrôle interne.
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II. Principales phases de l’audit


1.Les principales phases de planification d’une mission

Cette planification nous permet de prendre connaissance de l’activité et du


secteur d’intervention du client afin de :
 identifier les problèmes très tôt
 bien comprendre les attentes du client
 optimiser le calendrier des travaux
 déterminer l’équipe
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II. Principales phases de l’audit


1.Les principales phases de planification d’une mission

1- Fixer les objectifs du service au client et les autres objectifs de


planification
2-Prise de connaissance de l’activité et du secteur du client
3-Effectuer une évaluation de l’environnement de contrôle
4-Déterminer le seuil de signification préliminaire
5-Déterminer les comptes ou groupes de comptes significatifs
6-Déterminer les sources d’information qui alimentent les comptes
7-Elaborer un plan de mission
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1.1 Fixer les objectifs du service au client et les objectifs de


planification

Ces objectifs sont identifiés dans la lettre de mission (généralement). Il s’agit de :


- émission d’une lettre de recommandations
- émission des rapports spéciaux
- revue d’informations non auditées
- étendue des travaux
- date d’intervention
- étendue de l’aide du client
  Entretien avec la direction pour élaboration de la lettre de
mission.
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1.2 Prendre connaissance ou mise à jour des connaissances de


l’activité du client

Cette phase renforce la capacité de l’auditeur à identifier les zones de risques


significatifs et les domaines d’audit significatifs :
- Identifier les problèmes ou difficultés comptables et autres pouvant
être rencontrés,
- Identifier et comprendre les facteurs externes et les différentes
situations qui ont un impact sur l’activité du client, ses choix et ses
opérations financières
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1.2 Prendre connaissance ou mise à jour des


connaissances de l’activité du client
- Appréhender les facteurs externes (conjoncture, concurrence,
pratiques comptables, contraintes légales, les caractéristiques
financières et opérationnelles, orientations stratégiques…)
- Obtenir les informations pertinentes (revue du dossier de l’exercice
précédent, entretien avec les personnel du client, documentation
interne,…)
- Examen analytique (il s’agit d’analyser les données financières et
non financières complétées par des enquêtes auprès des
responsables de l’entreprise).
La prise de connaissance générale de l’entreprise

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L’activité de l’entreprise et le secteur dans lequel elle opère : nature des
activités, principaux clients et fournisseurs, situation économique du secteur d’activité,
réglementation particulière au secteur d’activité, etc...;
Son organisation et sa structure : actionnariat, implantations géographiques,
organigramme général et par fonction, structure du groupe, activité des principales filiales,
etc....;
Ses politiques générales : politique financière, commerciale et sociale ;
Ses perspectives de développement ;
 Son organisation administrative et comptable : systèmes de traitement de
l’information financière, procédures comptables et administratives, contrôle budgétaire,
service d’audit interne, etc...;
Ses politiques comptables : méthodes d’évaluation des stocks et en cours, comptabilisation
des frais de recherche et de développement, des contrats à long terme, etc...;

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Comment?
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• La prise de contact avec le prédécesseur ;


• La relation directe avec les dirigeants auprès desquels il recherchera les
informations nécessaires sur les décisions qui peuvent avoir une incidence sur
les comptes ;
• La prise de connaissance des états de synthèse, afin d’analyser la situation
financière et la rentabilité de l’entreprise ;
• Collecte d’information auprès des tiers;
• Les diverses publications internes ;
• Les rapports des auditeurs externes et des auditeurs internes ;
• La législation applicable à l’entreprise ;
• Les rapports financiers d’entreprises similaires exerçant dans le même
secteur ;

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1.3 Evaluation globale de l’environnement de contrôle

L’environnement de contrôle comprend l’attitude de la société vis-à-vis du


processus d’élaboration des estimations comptables et de sa philosophie
d’information financière et représente le contexte dans lequel le système
comptable et de contrôle interne fonctionnent.
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1.4 Déterminer le seuil de signification


Le seuil de signification préliminaire (SSP) est montant à partir duquel des
omissions ou des inexactitudes isolées ou cumulées auraient pour effet de
modifier ou influencer le jugement d’une personne raisonnable se fiant aux
états financiers.
Le SSP est déterminé lors de la phase de planification d’audit. En fin de
mission on évalue l’impact cumulé des ajustements relevés sur les états
financiers.
Le SSP est déterminé en fonction de critères qualitatifs (nature de l’activité,
résultats d’exploitation, situation financière) et d’autres critères quantitatifs
(SSP fondé sur le résultat courant avant impôt  il y a une zone de 5% à
10% du résultat courant avant impôt qui est à relever.
On peut aussi déterminer le SSP à partir du résultat avant impôt de l’année
précédente (si l’évolution est stable), la moyenne des résultats avant impôt ou
encore le résultat budgétisé (si le budget est fiable).
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1.4 Déterminer le seuil de signification


Si le résultat est proche de zéro (oscille entre bénéfice et perte) on peut prendre
0,5% à 1% du chiffre d’affaires ou 1% à 2% de la marge brute.
Le SSP est fondé sur la situation financière si les résultats varient et sont
instables. On prend alors 5% des capitaux propres.
Si les capitaux propres chutent, on peut calculer un taux faible du total bilan.
Le plan de mission doit expliciter les méthodes de fixation du SSP et le niveau
auquel il a été fixé.
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1.4 Déterminer le seuil de signification

Les éléments de référence les plus communément admis sont:


Les capitaux propres ;
Le résultat net ;
le résultat courant ;
Le chiffre d’affaire
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1.4 Déterminer le seuil de signification


L’erreur tolérable (ER) est un concept qui permet d’appliquer le SSP au
niveau d’un compte individuel et permet de déterminer l’étendu des tests
d’audit.
Elle est fixée de telle sorte qu’il y ait peu de chances pour que le total des
ajustements détectés ou non détectés dans tous les comptes soit supérieur au
SSP.
Elle est généralement fixée à 50% du SSP. Elle est déterminée à la phase de
planification et nous permet de concevoir les tests et procédures d’audit et aussi
pour évaluer les résultats des tests.
On peut la fixer à 75% du SSP si nous estimons que la somme des ajustements
est inférieure au SSP. Mais nous laissons peu de chances aux ajustements et
erreurs inattendues dans les comptes et l’échantillon de tests est important.
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1.5 Déterminer le compte ou groupes de comptes significatifs


Les compte significatifs sont ceux qui individuellement ou collectivement ont
un impact significatif sur les états de synthèse.
Un compte ou groupe de compte sont réputés significatifs si son solde
approche ou dépasse l’ET (erreur tolérable)
L’identification des comptes significatifs repose essentiellement sur l’examen
analytique ou ce qu’on appelle la REVUE ANALYTIQUE. Elle consiste
à:
 Faire des comparaisons entre les données résultant des états de synthèse et
des données antérieures, postérieures et prévisionnelles de l’entreprise
ou des données d’entreprises similaires, et d’établir des relations entre
elles ;
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1.5 Déterminer le compte ou groupes de comptes significatifs

Le risque inhérent et les caractéristiques du compte, qui déterminent si le


comte est important, comprennent :
 la taille et composition du compte
 valeur des mouvements
 la subjectivité dans la détermination du solde
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1.6 Identifier les sources d’information affectant les comptes


significatifs
Les sources d’informations peuvent être classés en trois
catégories :
 estimation comptable : traitement qui reflètent les nombreux
jugements, décisions et choix faits par un client lors de la
préparation des états financiers.
 Données répétitives : cycles comptables qui traitent les données
financières répétitives comptabilisées dans le livres.
 Données non répétitives : autres traitement répétitifs appliqués
lors de la préparation des états financiers.
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1.7 Préparer le plan de mission


Le plan de mission inclut un certain nombre de points :
 évaluation et compréhension des sources d’information
significatives (identifier le processus d’estimation et de traitement
des informations significatives)
 envisager les erreurs possibles et évaluer les contrôles pertinents
 évaluation du risque
 élaboration et exécution de l’approche d’audit (approche d’audit
pour chaque type de compte ou groupe de comptes significatifs,
préparer le programme pour les tests sur les contrôles et les tests
de validité, effectuer des tests sur les contrôles pertinents)
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1.7 Préparer le plan de mission


Le plan de mission : C’est un document qui résume les décisions relatives à l’étendue et au
déroulement des travaux d’audit. Il comprend aussi :
 une description du client,
 de son activité,
 description des prestations à fournir,
 évaluation globale de l’environnement de contrôle et son impact sur la stratégie
d’audit,
 une synthèse succincte de la stratégie d’audit relative au test et à l’appréciation
des contrôles mis en place,
 le plan d’audit,
 identification des points potentiels d’audit,
 estimation du seuil de signification (SSP) et de l’erreur tolérable (ET),
 calendrier des travaux
 interventions significatives de planification
Programme général de travail (ou plan de mission)
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I. PRESENTATION GENERALE DU CLIENT ET CONTEXTE DE LA MISSION


1.1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’ENTREPRISE
1.2. Contexte de la mission
II. DESCRIPTION DES EVENEMENTS AYANT UN IMPACT SUR L’APPROCHE D’AUDIT
2.1. Evénements ayant affecté la situation de la Société au cours de l’exercice
2.2. Données chiffrées
2.3. Méthodes et principes comptables
2.4. Rappel de l’environnement contrôle
2.5. Principales zones de risques identifiées
III. APPROCHE D’AUDIT
3.1. Les points clés de la démarche
3.2. Répartition des travaux
IV. MODALITES D’INTERVENTION

4.1. Equipe d’intervention


4.2. Rapports et dates clés
4.3. Budget
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2.1 Evaluation et compréhension des données répétitives (DR)

(a). Caractéristiques des éléments répétitifs


Les caractéristiques des éléments répétitifs : nombre important +valeur
individuelle faible.
Données répétitives  répétition des données  environnement de contrôle
favorable  risque faible  étendu faible.
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2.1Evaluation et compréhension des données répétitives (DR)


(b) Les étapes de compréhension des données répétitives :

Elles sont au nombre de 5 :


Identification des cycles et des opérations significatives
Cycles significatifs : ventes, avoirs, encaissements, décaissements, achats, paie,
immobilisations…

Compréhension des flux des opérations significatives


L’objet de cette compréhension est de comprendre les flux pour pouvoir
identifier où des erreurs importantes peuvent se produire dans les
traitements
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2.1 Evaluation et compréhension des données répétitives (DR)


(b) Les étapes de compréhension des données répétitives :

Les objectifs du contrôle : exhaustivité, réalité, cut-off, évaluation, imputation,


totalisation, centralisation, (sous-objectifs : séparation des tâches,
protection d’actifs).
Identification des endroits où des erreurs peuvent se produire
Il s’agit de l’identification des endroits où des contrôles sont nécessaires pour
empêcher et détecter les erreurs dans chaque cycle significatif ; fournir
l’assurance raisonnable que les traitements sont effectués comme prévu ;
couvrent les 7 objectifs du contrôle (réalité/existence, exhaustivité,
évaluation, cut-off, imputation, totalisation, centralisation, (sous-objectif :
séparation des tâches, protection d’actifs).
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2.1 Evaluation et compréhension des données répétitives (DR)


(b) Les étapes de compréhension des données répétitives :
Identification et compréhension des contrôles pertinents
Types de contrôles :
 - Contrôle préventif : appliqué à chaque opération afin
d’empêcher que des erreurs importantes ne se produisent pas.
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2.1 Evaluation et compréhension des données répétitives (DR)


Contrôle de détection : détecte les erreurs significatives (rapprochement
bancaire, confirmation de soldes…)
 Contrôle d’application : contrôle de prévention et contrôle de détail (ex :
impossibilité de saisir une facture doublement)
 Contrôle de pilotage : contrôle de détection : ce sont des contrôles globaux
de cohérence effectués par le management (ce sont souvent des indicateurs
de performance. Ex : suivi des marges …)
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2.1 Evaluation et compréhension des données répétitives (DR)


(b) Les étapes de compréhension des données répétitives :
Documentation des contrôles pertinents :
FAC, test de cheminement, grille de séparation des tâches.
 FAC (feuille d’analyse des contrôles): identifier les types d’opérations
qu’elle couvre, mettre en évidence les endroits où des erreurs de traitement
peuvent se produire (où les contrôles sont nécessaires), décrire les
contrôles mis en place et les personnes responsables.
 Test de cheminement : choisir une opération à partir du grand livre et la
suivre pour voir si on a bien compris la procédure décrite (aussi test de
conformité).
 La grille de séparation des taches : indique verticalement les tâches
effectuées et leurs natures (exécution, autorisation, enregistrement,
contrôle) et les personnes qui s’en chargent.
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2.2 Evaluation des données non répétitives (DNR)


(a) Définition :
Ce sont des traitements intermittents, effectués généralement en liaison avec la
préparation des Etats de Synthèse, les plus Courantes des DNR sont :
 l’inventaire physique et la valorisation des Stocks
 Le calcul de l’impôt sur le résultat
 Le calcul des Amortissements
 L’état de la balance par ancienneté (Balance âgée : Clients, Stocks…)
 La détermination des charges constatées d’avance
 Détermination des provisions de factures à recevoir
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2.2 Evaluation des données non répétitives (DNR)

(b) Caractéristiques :

 Ces comptes sont généralement significatifs et alimentés par des


données de nombre faible
 Généralement non couvert par des contrôles formels
(Contrairement au DR)
 Le risque d’erreur pour l’Audit est plus important
 Le risque potentiel dépend de la motivation de la direction (
du résultat), l’impact de l’implication de la direction.
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2.2 Evaluation des données non répétitives (DNR)

( c) L’approche d’audit : il comprend les étapes suivantes :


 Comprendre le traitement des DNR : identifier ce traitement,
prendre connaissance de ces traitements, identifier les erreurs
possibles, identifier les contrôles pertinents sur ces traitements.
 Evaluer le risque : il dépend du Risque inhérent et caractéristiques
du compte, de l’environnement de Contrôle, de la motivation de la
Direction, des contrôles pertinents mis en place, l’expérience du
personnel.
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2.2 Evaluation des données non répétitives (DNR)

( c) L’approche d’audit : il comprend les étapes suivantes :


 L’approche d’audit des données non répétitives : Cette approche de DNR
est déterminée dans le plan d’approche qui comprend essentiellement :
 Comment le traitement des DNR affecte le compte
 L’évaluation du risque
 Les grandes lignes de la stratégie d’audit adoptée pour les DNR c à d
l’étendue des travaux, le calendrier, les objectifs de la procédure d’audit.

Caractéristiques des estimations comptables : Subjectivité, Influence de la Direction


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2.2 Evaluation des données non répétitives (DNR)


(c) L’approche d’audit des estimations comptables :
L’approche d’audit dépend de :
 La compréhension de l’activité du client,
 Les incertitudes liées aux estimations,
 La motivation de la direction générale,
 Le niveau de prudence de l’estimation.
L’approche d’audit comprend trois étapes :
Etape 1 : Prendre connaissance des processus des estimations
comptables : identifier les estimations comptables pouvant avoir un
impact significatif sur les Etats de synthèse, les types d’erreurs qui
peuvent se produire, les contrôles mis en place pour assurer la
fiabilité des estimations comptables.
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2.2 Evaluation des données non répétitives (DNR)


(c) L’approche d’audit des estimations comptables :
Etape 2 : Procéder à l’évaluation du risque : Evaluer la probabilité
que des erreurs importantes pour l’auditeur surviennent dans
chaque estimation comptable significative, ce risque dépend :
 du Risque inhérent,
 des caractéristiques du compte,
 de la motivation de la direction,
 de l’environnement de contrôle,
 de la conception des processus des estimations comptables,
 du degré de subjectivité,
 du degré de précision des estimations comptables antérieures
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2.2 Evaluation des données non répétitives (DNR)


(c) L’approche d’audit des estimations comptables :

Etape 3 : Elaborer l’approche d’audit,


le plan d’approche résume les parties suivantes :
 La façon dont l’estimation affecte les comptes
 L’évaluation du risque
 Les grandes lignes de la stratégie d’audit
 L’étendue des travaux
 Le calendrier des travaux
 L’objectif de la procédure d’audit.
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2.3 Evaluation et compréhension des estimations comptables


(a) Les principales estimations comptables
les provisions et charges aux garanties
Les provisions pour clients douteux
La valorisation des Stocks
La provision pour dépréciation des Stocks
Reconnaissance des résultats sur contrats à long terme
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3. Elaboration de l’approche d’audit et élaboration du


programme de Travail :

Le plan d’approche est établi par groupe de compte significatif, et résume la


stratégie d’audit permettant d’obtenir les éléments probants et permettant
d’exprimer une opinion sur les Etats de synthèse. D’une manière générale :
le calendrier l’étendue.
C’est un point entre le « Plan de Mission » et les tests d’Audit détaillés du
programme de travail, un moyen de communication de la stratégie d’audit
aux membres des équipes d’audit.
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3. Elaboration de l’approche d’audit et élaboration du


programme de Travail :
3.1 Facteurs servant à la décision d’approche :
Ces facteurs sont :
 Le risque inhérent et caractéristique du compte,
 L’évaluation de risques (facteurs d’erreurs, probabilité de
survenance),
 Les procédures effectuées pour d’autres fins (faite pour d’autres
comptes).

3.2 Préparation du plan d’approche :


Le plan d’approche est préparé par le chef de mission ou le Directeur de
Mission, ce plan doit être approuvé par l’associé
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3. Elaboration de l’approche d’audit et élaboration du


programme de Travail :

3.3 Révision du plan d’approche :


Certains éléments peuvent nécessiter des modifications.

3.4 Documentation du plan d’approche :


Des formulaires sont préparés afin de faciliter la réparation du plan
d’approche, on peut même y annexer des programmes de travail pour des
missions de petite dimension.
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3. Elaboration de l’approche d’audit et élaboration du


programme de Travail :
3.5 Préparation des papiers de travail (Test sur les contrôles)

Un programme de travail est préparé pour chaque compte significatif, il traduit


la démarche décrite dans le plan d’approche avec une description détaillée
des travaux à effectuer (Tester 40 opérations dont le montant > X) ce
programme de travail est matérialisé dans un document préparé par le chef
de mission et approuvé par le directeur de mission ou l’associé. Il peut être
reconduit d’une année à une autre s’il n’y a pas de changement.
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4.Test sur les contrôles :

Quand on décide de s’appuyer sur les tests mis en place par le client pour un
ou plusieurs objectifs, il faut nous assurer qu’ils ont été utilisé et fonctionne
tout au long de la période comme prévu, c’est pourquoi on fait des tests de
contrôle, ou des tests de conformité.

4.1 Les différents types de contrôles et la notion d’éléments


probants pour l’audit :
Il existe deux types de contrôles :
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4.1 Les différents types de contrôles et la notion d’éléments


probants pour l’audit :

 Les contrôles de prévention : poser un visa, vérifier une liasse… il peut


na pas être matérialisé ce qui signifie l’inexistence d’éléments probants
prouvant sa réalisation (visa ou initial) ou de preuve de son efficacité,
Si le contrôle est matérialisé mais non efficace : une partie de nos contrôles
consiste à refaire le contrôle.
 Les contrôles de détection : ils sont souvent matérialisés par des
éléments probants (ex : Rapprochement mensuel), pas besoin de refaire
le contrôle mais uniquement s’assurer qu’il a été correctement fait, ces
contrôles sont moins fréquents et s’appliquent à un groupe d’opérations.
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4.Test sur les contrôles :

4.2 Nature des tests sur les contrôles :


L’objectif des tests de contrôle : quand on teste un contrôle il s’agit de déterminer si :
 Ce contrôle a correctement fonctionné et a couvert toute la période
 Ce contrôle a été fait en temps opportun
 Ce contrôle s’est appuyé sur des éléments et des informations fiables
 Ce contrôle a couvert toutes les opérations
 Ce contrôle a donné lieu à la correction d’erreurs
(Il s’agit des principes de contrôle interne)
Nous testons les contrôles pour lesquels on va s’appuyer pour obtenir un niveau
d’assurance élevé qu’un objectif de contrôle a été atteint (ceci par enquête, examen
des éléments probants, observation…)
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4.Test sur les contrôles :

4.3 L’étendue des tests sur les contrôles :


C’est le jugement professionnel qui détermine l’étendue d’un contrôle en
fonction de plusieurs facteurs à savoir :
 La fréquence du contrôle : (Moins fréquent, étendu réduite)
 Le niveau de confiance que nous comptons lui accorder dans les tests
de validité (plus de confiance  Plus d’étendue)
 La qualité de force probante fournie par le contrôle.
 Le besoin de s’assurer qu’il a bien fonctionné sur toute la période.
 L’existence de combinaison de contrôles pour un même objectif.
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4.Test sur les contrôles :

4.3 L’étendue des tests sur les contrôles :


Le niveau d’assurance qu’on souhaite obtenir dépend de l’importance, du
volume, de la complexité des opérations et de la qualité de la personne qui
s’en charge.
Si on trouve une anomalie (ex : une anomalie sur un échantillon de 25
opérations) il faut étendre l’échantillon, revoir la décision de s’appuyer sur
le contrôle en question, chercher d’autres contrôles qui aideront à atteindre
le même objectif.
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4.Test sur les contrôles :


4.3 L’étendue des tests sur les contrôles :
En cas de contrôles informatiques, il faut s’assurer du fonctionnement du
contrôle informatique lui-même et de l’efficacité de son fonctionnement, on
vérifie si des contrôles manuels appuient le contrôle informatique et tester
les contrôles de
modification ou d’accès.

4.4 Calendrier des tests sur les contrôles :


Les tests sur les contrôles sont effectués lors de l’intérim avec mise à jour entre
l’intérim et le final, ce qui signifie qu’on peut prévoir des tests détaillés
supplémentaires suite aux observations, enquêtes, entretiens, en raison de la
force probante d’autres éléments et en raison du changement de
l’environnement de contrôle.
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4.Test sur les contrôles :

4.5 Evaluation finale du contrôle :


Si les tests confirment l’évaluation préliminaire  maintien des tests planifiés
sur les soldes Passer aux tests de détails planifiés (Tests sur les soldes
comptables)
Si les tests infirment l’évaluation préliminaire  Modifier l’évaluation du
risque et les travaux d’audit planifiés.

4.6 La documentation :
La documentation est composée de Mémorandum, programmes de travail et
tests effectués.
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III. Evaluation du contrôle interne

Le contrôle interne est « l’ensemble des politiques et procédures


mises en œuvres par la direction d’une entité en vue d’assurer, dans la
mesure du possible, la gestion rigoureuse et efficace de ses activités.
Le dispositif vise particulièrement à assurer:
La conformité aux lois et règlements;
L’application des instructions et des orientations fixées par la
directions générale;
Le bon fonctionnement des processus internes de la société;
La fiabilité des informations financière;
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1. Objectif du CI

Contrôle Interne

Respect de la Prévention, Fiabilité des Respect des


Sauvegarde des
politique de détection des informations délais
actifs
gestion fraudes et erreurs comptables
2. Les principes généraux du contrôle interne

Le CI repose sur certaines règles de conduite dont le respect lui conférera une qualité satisfaisante
Le principe d’organisation: un document décrivant les procédures et l’organisation comptable. Ce
document est nécessaire à la compréhension du système de traitement et à la réalisation des contrôles
Le principe d’harmonie: le contrôle interne doit être adapté à l’entreprise et à son environnement
Le principe d’intégration: les informations semblables qui figurent dans des documents différents
doivent être recoupées afin de s’assurer de la fiabilité des informations.
Le principe d’indépendance: les objectifs du CI sont à atteindre indépendamment des méthodes,
procédés et moyens de l’entreprise
Le principe de permanence: le CI suppose une certaine pérennité de ces systèmes.
Le principe d’universalité: le CI concerne toutes les personnes dans l’entreprise en tout temps et
tout lieu.
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3. l’appréciation du contrôle interne « CI »

Première étape: comprendre les procédures de traitement des données et les


contrôles internes manuels et informatisés mis en place dans l’entreprise:
Prise de connaissance détaillé du système de traitement des données et des
contrôles mis en places;
Vérification par des tests que les procédures telles que décrites et que les
contrôles indiqués sont appliqués;
Evaluation des risques d’erreurs qui peuvent se produire dans le traitement des
données;
Evaluation des contrôles internes devant assurer la protection des actifs lorsqu’ils
existent des risque de perte de substance
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3. l’appréciation du contrôle interne « CI »

La seconde étape consiste à vérifier le fonctionnement des CI sur


lesquelles le réviseur a décidé de s’appuyer afin de s’assurer qu’ils
produisent biens les résultats escomptés tout au long de la période
examinée.
Vérification par des testes de l’application permanente des procédures
Formulation définitive du jugement, à partir de l’évaluation des
conclusions des précédentes phases.
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4. Prise de connaissance du dispositif du CI

Elle peut se faire selon les cinq techniques suivantes:


La prise de connaissance de documents existant (organigramme, circuits de
documents, description des postes, manuels de procédures, rapports des
auditeurs internes …)
La conversation d’approche ( décrire les systèmes en place à travers des
entretiens avec le personnel)
L’analyse des circuits par diagramme (représentation graphique des
procédures et systèmes de l’entreprise)
Les questionnaires et les guides opératoires (voir exemple)
Les grilles d’analyse du CI: fait ressortir les fonctions assumées par les
postes de travail (voire exemple)
Les résultats de cette évaluation doivent permettre d’identifier les points forts
et les points faibles de l’entreprise
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Grilles d’analyse du CI (Cycle achats)


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5. Rapport d’évaluation du CI

En générale, les faiblesses du contrôle interne relevées par l'auditeur , sont


récapitulées dans un rapport de recommandation (rapport de contrôle
interne).

Ce rapport fait l'objet d'une réunion de synthèse avec la direction en vue de


clarifier les actions et les recommandations permettant de pallier les
faiblesses constatées et par conséquent , d'améliorer la fiabilité des
comptes
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Matrice des recommandations (exemple)

Niveau de
N° Constats Risques Recommandations
risque
Immobilisations
1.  Les dotations aux amortissements  Sous-  Elevé  Procéder à la
exceptionnels ne sont pas constatées au estimation comptabilisation des
titre des biens mis en réforme des dotations aux
amortisse amortissements
ments exceptionnels pour les
biens réformés.
Stocks
1.  Le montant des stocks comptabilisé  Sous-  Faibl  Veiller à la fiabilisation
présente un écart de 99 950,17 Dhs par évaluation e des situations
rapport aux états de stock valorisés et du stock et d’inventaire de stock à
communiqués au 31/12/2015. Cet écart donc communiquer et à
correspond à : surestimat comptabiliser.
 La non-conformité du stock ion des
« Menuiserie » communiqué pour la charges
comptabilisation (25 983,70 – 1 914,20)
soit 24 069,50 Dhs d’écart ;
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Matrice des recommandations (exemple)

Niveau de
N° Constats Risques Recommandations
risque
Clients et comptes rattachés
1.  Le compte « Etudiant – Recettes à  Créances  Faible  L’institut devra se
recevoir » présente un solde de 14 137,20 non prononcer sur le caractère
DHS relatif à l’assurance non réglée par les recouvrabl recouvrable ou non des
étudiants au titre des années académiques es créances provisionnées vu
2006/2007 et 2007/2008 provisionné à leur ancienneté et les
100% délais de prescription,

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