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Premier Oujda
Faculté des sciences
juridiques économiques et
sociales
Mémoire
En vue d’obtention du diplôme de licence en Gestion
Thème
Promotion 2020
Sommaire
Introduction générale ……………………………………………………………………………………… 5
Conclusion générale………………………………………………………………………………………………………… 66
Introduction générale
Pour assurer une bonne coordination et un bon déroulement des activités de l’entreprise, le
dirigeant doit garder un œil sur
Toutes les tâches qui doivent se dérouler de manière appropriée, mais cela ne reste possible
que dans les petites entreprises.
Quand la taille de l’entreprise augmente, cela devient inadapté ; la direction doit mettre en
place des dispositifs qui permettent de surmonter l’impossibilité d’appliquer la supervision
directe et apporter plus de transparence dans la manière de gérer et d’organiser.
Ces dispositifs visent à s’assurer que chaque service de l’entreprise remplit ses missions avec
efficacité et efficience pour faire de cette entreprise, une entreprise performante.
D'une manière générale, la performance est un résultat chiffré obtenu dans le cadre
d'une compétition. Au niveau d'une entreprise, la performance exprime le degré
d'accomplissement des objectifs poursuivis. Une entreprise performante doit être à la fois
efficace et efficiente. Elle est efficace lorsqu'elle atteint les objectifs qu'elle s'est fixés. Elle
est efficiente lorsqu'elle minimise les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs
qu'elle s'est fixés.
5
Introduction générale
Les performances sont évaluées par un ensemble de critères retenus par l’entreprise
et consignés dans un document établi par Les contrôleurs de gestion » et destiné aux
responsables qui peuvent analyser les écarts entre les objectifs et les résultats pour décider
des actions correctrices.
L’audit interne consiste à observer, étudier et analyser la situation des comportements, des
faits, des structures et des documents sociaux par rapport à des référentiels internes à
l’entreprise. Cela permet donc de relever les écarts, de rechercher les causes, d’étudier leurs
conséquences ou implications de relever les risques de l’entreprise de manière à mieux les
maîtriser, les supprimer et à Mieux assurer les survis des procédures de contrôle interne.
6
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Chapitre I
Généralités sur l’audit interne
D'une manière générale l'audit peut être défini comme l'examen professionnel d'une
information en vue d'exprimer sur cette information une opinion motivée, responsable et
indépendante par référence à un critère de qualité ; cette opinion doit accroître l'utilité de
l'information.
Ce chapitre sera consacré essentiellement à des généralités sur l’audit interne. Nous
essayerons dans les deux premières sections d’expliquer la notion d’audit à travers ses
définitions, sa comparaison à des notions similaires et l’appréciation du contrôle interne. Et
d’éclairer la notion de performance à travers ses définitions, objectifs et types.
7
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
• D’après SCHIEKN pierre3: « l’audit interne est une activité indépendante et objective
qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la
valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par
une approche systématique et méthodique, ses processus de management des
1
IFACI : Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne.
2
RENARD Jacques, « Théorie et pratique du l’audit interne » ,7eme Édition, Édition d’organisation, Paris, 2009,
p.72
3
SCHIEKN Pierre, « Mémonto d’audit interne », Édition Dunod, Paris, 2007, p.5.
8
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
❖ Conforter les bonnes pratiques observées pour encourager les équipes et capitaliser
ces pratiques dans l’entreprise.
1.3.1.1. Les audits financiers et comptables : l’audit financier désigne les missions qui
prennent directement appui sur les états financiers de l’entreprise pour étudier les comptes
annuels ou consolidés. Son objectif est de vérifier tout ou une partie des processus
comptables (comptes annuels, états financiers, documents comptables…).
1.3.1.2. L’audit de la gestion Sa finalité : est de porter un jugement critique sur une
opération de gestion ou les performances d’une ou plusieurs personnes. Il a pour objectif
d’apporter les preuves d’une fraude, d’une malversation ou d’un gaspillage.
4
www.qualiblog.fr
9
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Il diffère de l’audit financier en ce sens que ce dernier a pour objet la vérification de la bonne
transcription en langage comptable des opérations de l’entreprise, tandis que le premier a
pour objet de juger la pertinence de ces opérations et la qualité des dirigeants.
Une mission d’audit opérationnel a pour objet de répondre aux questions suivantes :
L’audit opérationnel comprend toutes les missions qui visent à améliorer les performances
de l’entreprise. Il analyse les risques et les déficiences existants dans le but de donner un
conseil, de faire des recommandations, de mettre en place des procédures ou de proposer
de nouvelles stratégies
L’audit financier couvre tous les domaines que l’auditeur juge nécessaire de contrôler
pour fonder son opinion. Ainsi, la spécificité de l’entreprise peut le conduire à se spécialiser
afin de proposer un service complet dans des domaines ou activité particulières
(informatique, juridique, environnement…)
L’objectif des audits qualifiés est lié à ceux des audits financiers, opérationnel ou de
gestion :
5
Thiery-Dubuisson Stéphanie, « audit ».Édition la découverte, 2004, Paris .
10
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
-Audit environnemental : audit des effets des activités de l’entreprise sur son
environnement naturel
L’audit est exercé dans toutes les catégories d’entités, y compris celles relevant de
secteurs non lucratifs (associations) ou public.
1.3.4. L’intervenant
Exercé par un salarié de l’entité auditée, l’audit interne est : « une fonction
indépendante d’appréciation, exercée dans une organisation par un de ses départements,
pour examiner et évaluer les activités de cette organisation. L’objectif de l’audit interne est
d’aider les membres de l’organisation à exercer efficacement leurs responsabilités. A cet
effet, l’audit interne leur fournit des analyses, appréciations, recommandations, conseils et
informations sur les activités examinées »6.
- Le rôle de l’audit interne a évolué en partant d’une procédure administrative axée sur la
conformité pour se muer en un élément clé de bonne gouvernance7.
- L’audit interne peut analyser les points forts et les points faibles du contrôle interne d’une
organisation, compte tenu de sa gouvernance, de sa culture organisationnelle ainsi que des
risques liés et des opportunités d’amélioration qui peuvent avoir un impact sur la capacité
de l’organisation à atteindre ou non ses objectifs8.
- L’audit interne peut aussi contribuer à la réalisation des buts et des objectifs, au
renforcement du contrôle et à l’amélioration de l’efficience et l’efficacité du
6
The Institute of Internal Auditors- 1989 : www.theiia.org
7
« Audit interne, indépendance au sein du secteur public », www.issai.org media(892,1033)
/INOSAI_GOV_9140_F.pdf
8
Idem
11
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
fonctionnement. La distinction doit être claire : si l’audit interne apporte son soutien au
contrôle interne, il n’est pas censé assurer les tâches de gestion ou des missions
opérationnelles9.
La mission du contrôleur externe est de vérifier et d’exprimer une opinion sur les
comptes. Il s’assure que ces derniers traduisent bien les opérations réalisées dans leur
intégralité et qu’ils ne donnent pas une image de l’entreprise contraire à sa situation
effective, et qu’ils sont conformes au référentiel comptable utilisé.
Dans cette section nous allons éclaircir et tracer les fonctions qui ont une relation
avec l’audit interne, cela pour éviter toute confusion entre elles.
On va donc préciser la position de l’audit interne par rapport à l’audit externe, le contrôle de
gestion et l’inspection.
Les deux fonctions sont nettement différenciées et la définition de l’audit externe est
universellement admise. L’audit externe est une fonction indépendante de l’entreprise dont
la mission est de certifier l’exactitude des comptes, résultats et états financiers ; et plus
précisément, si on retient la définition des commissaires aux comptes : « certifier la
régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes et états financiers. »10
Le tableau N°01 suivant nous montre les différences entre l’audit interne et l’audit externe.
9
Idem
10
RENARD J. (2009), Op. Cit. p69.
12
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Les objectifs de L’objectif de l’audit interne est Son objectif est de certifier
La méthode de Les auditeurs internes sont spécifiques Selon des méthodes qui
13
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Entre ces deux fonctions (l’audit interne et le contrôle de gestion) il existe des
ressemblances et des différences:
- Les deux fonctions distinctes sont récentes (relativement aux autres fonctions de
l’entreprise) et toujours en développement
- les deux fonctions sont généralement rattachées au plus haut niveau hiérarchique de
l’entreprise ;
Les différences entre ces deux fonctions sont décrites dans le tableau N°02 suivant :
11
COHEN E., « Dictionnaire de gestion », Édition la Découverte, Paris, 2001, p83
14
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Les confusions sont ici nombreuses et les distinctions plus subtiles car comme
l’auditeur interne, l’inspecteur est membre à part entière du personnel de l’entreprise. Ces
confusions sont aggravées par la pratique et le vocabulaire : on trouve bien évidemment des
15
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
inspecteurs qui font de l’inspection mais on trouve également des « inspecteurs » qui, en
fait, font de l’audit interne, et on trouve aussi – last but not least – des inspecteurs qui font
de l’inspection et de l’audit interne.12
Les différences entre l’audit interne et l’inspection sont illustrées dans le tableau N°03
suivant :
Méthode et objectifs Remonte aux causes pour S’en tient aux faits et
élaborer des recommandations identifie les actions
dont le but est d’éviter la nécessaires pour les
réapparition du problème réparer et remettre en
ordre.
12
RENARD J., (2009), Op. Cit. p91.
16
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Une mission d’audit c’est un travail temporaire que l’auditeur fait et pour cela il doit
suivre une méthodologie qui se déroule en trois phases13:
➢ l’acceptation de la mission :
Avant d’accepter une mission, l’auditeur doit étudier s’il est apte à l’accomplir d’un
point de vue d’indépendance, compétence et moyen.
L’acceptation de la mission doit être concrétisée par la signature d’une lettre de mission qui
constituera le contrat décrivant les droits et devoirs de chacune des parties contractantes
– le travail à accomplir
– la durée de la mission
➢ l’orientation et planification :
13
www.wikimemories.net
17
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Il consiste à comparer les chiffres des comptes annuels avec les justificatives probants
et adéquat qui vont servir de preuve.
L’auditeur est le seul juge du nombre adéquat qui doivent être menés. En effet, il n’existe
pas de normes d’audit indicatives en fonction du contrôle interne lorsqu’il estime que
les procédures du contrôle interne sont satisfaisantes, l’auditeur procède à un contrôle
allégé.
On pour objet de vérifier que les chiffres sont cohérents compte tenu de la
connaissance des comptes annuel, du secteur d’activité et du contexte économique.
18
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Il est également l’occasion de vérifier que les annexes respectent les dispositions légale et
réglementaires et qu’elles comportent biens toute les informations d’importance
significative sur la situation patrimoniale, financier et le résultat de l’entreprise.
➢ les rapports :
Le rapport est le support de communication sur lequel sont consignés les résulta de la
mission d’audit.
– les conclusions principale de l’audit et indique les mesures à prendre pour remédier aux
lacunes détectées.
-les détails suffisants sur les faiblesses des systèmes utilisées et les recommandations claires
des mesures nécessaires a prendre.
Le rapport doit également décrire la méthode de suivi utilisé par l’auditeur pour vérifier
si les mesures corrective ont été bien mise en œuvre.
Le personnel compétant de l’entreprise doit émettre un avis au sujet des erreurs ou sur
les faiblesses lors d’une réunion récapitulative a la fin de l’audit pour confirmer
l’appréciation de l’auditeur sur la nature de l’erreur ou de la faiblesse et permettre une
discussion et un accord sur les actions correctives pour l’amélioration du system
• A la suite de la conclusion de l’audit, les auditeurs rédigent un rapport pour que les
entités auditées soient en mesure d’effacer les faiblesses.
• Le rapport final est établi à l’expiration du délai imparti pour les commentaires et
tient compte. Un exemplaire est destiné au demandeur et ou hiérarchie de l’audit.
19
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Pour bien mener une mission d’audit, l’auditeur interne utilise les outils
d’interrogation, les outils descriptifs et techniques.
L’interview est un outil que l’auditeur interne utilise fréquemment, mais une mission
d’audit qui ne serait opérée qu’avec des interviews ne pourrait être considérée comme
une mission d’audit interne. De surcroît, l’interview d’audit interne ne saurait être
confondue avec des techniques d’apparence similaire14:
- Ce n’est pas une conversation : l’auditeur interne n’est pas dans la position d’un
journaliste qui interview un homme politique, sur sa demande. Ici c’est celui qui écoute
(l’auditeur) qui est demandeur de l’entretien. L’interview d’audit est organisée et centrée
sur les objectifs à atteindre qui sont l’obtention d’un certain nombre d’informations.
- Ce n’est pas un interrogatoire dans lequel le rapport serait celui d’un accusé face à son
accusateur. Tout au contraire l’atmosphère d’une interview d’audit interne doit être une
atmosphère de collaboration. C’est la raison pour laquelle il faut vivement déconseiller
l’usage du magnétophone, lequel ne crée pas les conditions d’une bonne interview et le fait
ressembler à un interrogatoire de police.
Il faut respecter la voie hiérarchique : l’auditeur ne doit procéder à une interview sans
que le supérieur hiérarchique de son interlocuteur ne soit informé ; rappeler clairement la
mission et ses objectifs ; les difficultés, les points faibles, les anomalies rencontrés seront
évoqués avant toute autre chose ; les conclusions de l’interview, résumées avec
l’interlocuteur, doivent recueillir son adhésion avant d’être communiquées sous quelque
forme que ce soit à la hiérarchie ; conserver l’approche système : l’auditeur devra donc se
garder de toute question ayant un caractère subjectif et mettant en cause d’autres
14
RENARD J., (2009), Op. Cit, pp.335. 336
20
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
personnes ; savoir écouter : l’auditeur doit éviter d’être celui qui parle plus qu’il n’écoute ;
l’auditeur interne qui procède à une interview doit considérer son interlocuteur comme un
égal dans la conduite du dialogue.
1) Préparation de l’interview
Une interview ne s’improvise pas, elle se prépare. Préparer une interview c’est :
2) Début de l’interview :
- Il faut commencer par se présenter : l’auditeur rappelle ce qui il est, quel est l’objet de la
mission, et ce qu’il vient faire ;
- dès les premières questions, l’auditeur interne doit s’adapter à son interlocuteur;
- en ce début d’interview et pour bien positionner ses questions, l’auditeur interne observe
les attitudes de son interlocuteur.
3) Les questions :
21
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Si les questions ont bien été élaborées, et si elles sont posées à quelqu’un qui est en
état de réceptivité, l’auditeur va obtenir l’information recherchée, à condition de ne pas
omettre deux précautions à savoir :
- toujours laisser l’audité s’exprimer. Laisser l’audité s’exprimer implique qu’il ne s’exprime
que pour formuler ce qu’on attend de lui.
Les réponses doivent être notées par écrit mais sans casser le rythme de l’interview :
la prise de note doit se faire en même temps que la prise de parole et les instants de silence
sont à proscrire.
4) La conclusion de l’interview :
- Conclure c’est procéder à une validation générale en résumant les principaux points notés
pour s’assurer qu’il n’ya pas d’erreur d'interprétation, ni omission ;
- conclure, c’est aussi demander à l’audité si quelques autres points ne méritent pas selon
lui d’être abordés, s’il n’existe pas en complément des personnes à interroger et des
documents à consulter ;
- enfin, et lorsque tout est dit, remercier l’audité pour le temps qu’il a bien pu consacrer à
l’interview.
22
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Le questionnaire de base utilisé dans les travaux d’audit est structuré autour de cinq
questions :
- Phase préparatoire : vision générale, découverte des champs des audits possibles,
souvent associés à la notion de changement dans l’organisation, des contextes interne et
externe, bilan préalable de l’état de contrôle interne… pouvant conduire aux deux
options extrêmes que sont le non – audit ou la mise en œuvre d’un processus d’audit.
- Phase terrain : identification des risques, de leurs sources, leurs traçabilité, leurs coûts
de couverture, des responsabilités.
23
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
Le sondage statistique est une méthode qui permet, à partir d’un échantillon
prélevé de manière aléatoire dans une population de référence, d’extrapoler à la
population les observations faites sur l’échantillon. La population est l’ensemble sur
lequel on effectue la recherche. Cet ensemble peut être composé d’individus, de chiffres,
d’objets, … Cependant, quelque soit le cas, le sondage statistique doit toujours être
réalisé avec rigueur et respecter certains principes.
b) connaitre la population : l’auditeur interne ne doit pas s’aventurer dans des sondages
statistiques sur des populations mal définies, incomplètes, aux frontières indécises ;
c) le choix doit être aléatoire : l’utilisation sans concession d’une méthode aléatoire est
une exigence absolue ;
d) pas de biais personnel : il faut chasser de son esprit toute idée d’un résultat que l’on
s’efforcerait d’atteindre ou de justifier ;
g) ne pas perdre de vue la réalité : à trop jongler avec les chiffres on finit par oublier le
contexte ;
h) stratifier chaque fois que cela réduit la dispersion de l’échantillon : on ne doit pas
hésiter à faire plusieurs sondages au lieu d’un seul ;
15
LAWRENCE B. SAWYER, « La pratique de l’audit interne», 2eme Édition.
24
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
En effet pour l’auditeur interne, le sondage statistique n’est pas une fin en soi. Il
ne s’agit pas seulement d’obtenir une information, mais également et surtout de
rechercher les causes du phénomène après avoir mesuré son ampleur.
Ils sont de plus en plus nombreux et sont d’autant plus difficile à inventorier que
la plupart des services d’audit créent leurs propres outils, plutôt que d’adapter des
logiciels peu adaptés à leur fonction. Trois catégories d’outils informatiques peuvent être
définies:
Enfin, les services d’audit interne sont de plus en plus amenés à travailler en
réseau et à utiliser les fonctionnalités de l’informatique communicante.
16
RENARD J., (2009), Op. Cit, p.343
25
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
On trouve à la fois des logiciels du marché et des logiciels conçus par le service. Les
outils méthodologiques permettant à l’auditeur interne de concevoir son tableau des
risques, d’établir et de suivre le déroulement de son questionnaire de contrôle interne,
de formaliser la feuille de travail ..., sont pour la plupart des logiciels conçus par le
service.
➢ Les organigrammes :
➢ Le narratif :
L’avantage du narratif est qu’il est à la portée de tous (les auteurs et les lecteurs). Toutefois,
il est généralement difficile à exploiter du fait de lourdeur et du manque de rigueur. Décrire
une procédure à l’aide d’un narratif ne permet pas de décrire rigoureusement le processus.
Une autre difficulté du narratif est « jusqu’ où faut-il aller dans le détail ? ».
Il est donc souvent plus judicieux d’utiliser des diagrammes auxquels on ajoute des
narratifs
17
VALIN G., « Controlor & Auditor », Édition, Dunod, Paris, 2006.
26
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
• C’est un document figuratif, donc facile à lire et à comprendre ; chaque opération est
représentée par un symbole différent : création de document, duplication, comparaison,
transmission, archivage,…
• Elle met en évidence les points forts et les points faibles du processus étudié. En effet,
les points de contrôle sont clairement identifiés et les interfaces entre les services sont mises
en lumière. La schématisation va rendre visibles les anomalies : document inutilisé, absence
de contrôle,…
La grille d’analyse des tâches est une photographie à un instant donné de la répartition du
travail. Sa lecture permet de découvrir les manquements à la répartition des tâches pour
ensuite porter les corrections nécessaires.
La FRAP est le document de travail synthétique qui permet une analyse simple, claire et
d’une grande efficacité et par lequel l’auditeur présente et documente chaque
dysfonctionnement, conclut chaque section de travail et communique avec l’audité
concerné.
La FRAP est un document de travail structuré qui permet d’atteindre les cinq objectifs
suivants :
27
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
- Faciliter la synthèse.
Tout dysfonctionnement digne d’être signalé sera formulé sous forme de FRAP. Le
modèle de FRAP suit les étapes suivantes:
- le problème ;
- les faits ;
- les causes ;
- les conséquences ;
- la solution ou la recommandation.
- La confirmation indépendante : se fait par un tiers, pour attester de l’existence d’un actif,
d’un passif ou d’un engagement contractuel ou cautionné.
28
Chapitre I Généralités sur l’audit interne
- Le contrôle par recoupement interne : dans le but de s’assurer qu’il n’existe pas une
variété de présentations différentes de la situation financière de l’entreprise (ex.
l’interaction entre les données de la comptabilité générale et analytique).
29
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Chapitre II
La contribution de l’audit interne à la
performance de l’entreprise
Au cours de ces dernières années, l'augmentation des risques dans les économies des
pays et les défaillances de plusieurs entreprises ont mis en évidence la nécessité de disposer
des outils de pilotage et de contrôle de plus en plus efficaces.
Dans un tel contexte, la mise en place d'un service d'audit interne s'impose aux
organisations et sa bonne performance doit être admise. Mais dans les pays en voie de
développement, l'audit en raison de la jeunesse du métier, est toujours perçu avec crainte,
malgré le regard particulier, professionnel et salutaire qu'il apporte.
30
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Le contrôle est une terminologie très courante; elle veut dire "vérifier", c'est à dire
examiner que l'acte a été conforme aux règles et aux normes arrêtées, comme elle signifie
aussi "maîtrise", c'est à dire compétences, connaissances, organisations… C'est dans ces
prescriptions surtout que se situe le contrôle interne.
Pour mieux déterminer le sens du terme, il est utile de rappeler les définitions
suivantes:
-Le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant à
la sauvegarde de ses actifs.
18
SCHICK N Pierre, (2007), Op. Cit,, p20 .
19
Idem
31
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
IFAC propose une définition qui étend le champ d’application du contrôle interne à la
gestion des activités, mais tout en précisant bien qu’il comprend les enregistrements
comptables : « le système de contrôle interne est l’ensemble des politiques et procédures
mis en œuvre par la direction d’une entité en vue d’assurer, dans la mesure du possible, la
gestion rigoureuse et efficace de ses activités. Ces procédures impliquent le respect des
politiques de gestion, la sauvegarde des actifs, la prévention et la détection des fraudes et
des erreurs, l’exactitude et l’exhaustivité des enregistrements comptables. .»20
En outre, le système de contrôle interne est défini comme l’ensemble de moyens humains et
techniques tels que l’organisation, les procédures, les systèmes, ayant pour objectifs de
s’assurer22 :
20
ARMAND Dayan, « Manuel de gestion » 2eme Édition Ellipes Marketing, Paris, 2004, p.925
21
Sardi. A, op.cit, p 50
22
Idem
32
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Et finalement acquérir l’assurance raisonnable que les risques majeurs sont maitrisés.
Ces objectifs de contrôle interne peuvent être cernés en les cinq points qui suivent23:
Il convient de noter qu’il existe quatre types et trois niveaux de contrôle interne
que nous allons les détailler ci-après:
Selon K H Spencer Pickett, les principaux contrôles revêtent quatre formes qui se
représentent comme suit24 : directif, préventif, détectif, correctif.
a) Le contrôle directif:
b) Le contrôle préventif:
Le contrôle préventif est un contrôle préalable qui détecte les problèmes avant qu’ils
surviennent tout en s’appuyant sur un environnement de contrôle favorable (un personnel
compétent, la séparation des fonctions, des règles d’éthique,..).
c) Le contrôle détectif:
23
Thiery-Dubuisson. S, op.cit, p 45.
24
Spencer Pickett KH, « The internal auditing Handbook”, Third Edition Wiley, British, 2010, p 275
33
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Ce contrôle est conçu pour relever les erreurs qui n’ont pas été empêchées par le
contrôle préventif via des mécanismes tels que25:
Le rapprochement bancaire;
d) Le contrôle correctif:
Cette catégorie de contrôle consiste à identifier des mesures de rectification pour faire
face aux problèmes déjà identifiés. En d’autres termes, il s’agit de corriger les erreurs
découvertes par les contrôles détectifs et de modifier le déroulement opérationnel afin de
réduire le nombre d'occurrences futures d'un problème et l’impact de la menace, on cite à
titre d’exemple le rapport d’audit interne26.
Pour mieux assimiler le système de contrôle interne, il est nécessaire de le structurer selon
trois niveaux 27:
25
“Understanding internal control”,city of riverside,23 January 2008, p 28 www.auditnet.org
26
Vallabhaneni. S, « Internal Audit Activity’s Role in Governance, Risk, and Control”,Edition Wiley, Canada,
2009, p 113.
27
Sardi. A, op.cit, p 60.
34
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Le contrôle du premier niveau est réalisé par les membres du personnel car ils sont bien
placés pour identifier au cours de leurs activités quotidiennes des problèmes qui appellent
des réponses qui sont de l’ordre du contrôle interne.
• niveau 2 : le contrôle du deuxième niveau est effectué par les responsables aux échelons
élevés, c'est-à-dire par ceux qui n’ayant pas exercé eux-mêmes les opérations dans le but de
renforcer la transparence. A cet effet, chaque responsable a pour mission dans le cadre de
ses responsabilités de management d’effectuer des contrôles réguliers qui doivent être
formalisés pour ne pas laisser place à aucune ambiguïté.
Lors du contrôle de second niveau, les responsables utilisent un ensemble de techniques qui
facilitent leurs missions à titre d’exemple: l’enquête, le questionnaire ainsi que la
communication.
• niveau 3 : le contrôle de troisième niveau est effectué par les auditeurs internes en vue de
s’assurer de l’efficacité du premier et deuxième niveau et d’apporter plus d’éclairage sur
l’ensemble de l’entreprise.
Ce troisième niveau de contrôle est complété par des audits externes qui collaborent
notamment avec l’audit interne afin d’optimiser les missions d’audit et de promouvoir la
transparence car la proximité des auditeurs internes au personnel et leur ancienneté
permettent d’interdire parfois la critique motivée par la crainte ou par la sympathie.
Le système interne ne vise pas à apporter une certitude absolue mais bien un certain
degré de certitude que la direction estime acceptable. En fait, l’assurance raisonnable reflète
l’idée que l’incertitude et le risque sont liés au futur, que personne ne peut prédire avec
certitude.
35
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Les facteurs ayant une influence négative sur l’efficacité du contrôle interne et qui
empêchent la direction d’avoir l’assurance absolue que les objectifs seront réalisés se
présentent comme suit28:
Le risque d’erreur humaine lors de la prise de décisions ayant un impact sur les
opérations de l’entreprise peut limiter l’efficacité des contrôles, à titre d’exemple, les
personnes responsables sont tenues parfois à prendre des décisions dans un temps limité en
se basant sur les informations disponibles, mais incomplètes et en faisant face à la pression
liée à la conduite des affaires, ce qui pourrait conduire à des décisions inappropriées.
Même les SCI bien conçus peuvent être l’objet de dysfonctionnements, par exemple
lorsque les membres du personnel interprètent les instructions et les jugements de manière
erronée par manque d’attention ou en raison de la routine. Une enquête sur des anomalies
diverses peut ne pas être poursuivie assez loin ou une personne remplissant des fonctions
en remplacement d’une autre (maladie, vacances) peut ne pas s’acquitter convenablement
de sa tâche. Il est à noter également que des changements dans les systèmes peuvent être
introduits avant que le personnel n’ait reçu la formation nécessaire pour réagir
correctement au premier signe de dysfonctionnement.
Un SCI ne peut pas être plus efficace que les personnes responsables de son
fonctionnement. Même au sein d’une entreprise efficacement contrôlée, un responsable
peut être en mesure de contourner le SCI. Ceci signifie qu’un responsable peut déroger de
façon illégitime aux normes et procédures prescrites, par exemple pour en tirer un profit
28
Berne, « La mise en place d’un système de contrôle interne, (SCI) », contrôle fédérale des finances, Suisse,
octobre 2007, p 14
29
Herrbach. O, op.cit, p 30.
36
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
1.4.4. La collusion:
Les ressources étant toujours limitées, les entreprises doivent comparer les coûts et les
avantages relatifs des contrôles avant de les mettre en place. Lorsqu’on cherche à apprécier
l’opportunité d’un nouveau contrôle, il est nécessaire d’étudier les coûts qu’entraînerait la
mise en place de ce contrôle. En d’autres termes, il faut qu’il y ait une proportionnalité entre
le coût de la mise en œuvre d’une activité de contrôle et les avantages qui peuvent en
découler.
Il est à noter que la réalisation des objectifs peut être en outre compromise du fait de
facteurs externes qui échappent au contrôle ou à l’influence de l’entreprise, tels que des
facteurs politiques. Il convient de souligner également que certains contrôles sont
nécessaires et indispensables mais des contrôles excessifs vont à l’encontre du but
30
Anglade. P.B, Janichon. F, op.cit , p 111.
37
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
recherché et peuvent devenir très coûteux, c'est-à dire, le coût du contrôle interne ne doit
pas dépasser le bénéfice qui en découle.
En définitive, le mieux que l'on peut s'attendre à tout système de contrôle interne, c'est que
l'assurance raisonnable est obtenue.
• Selon LORINO Philipe : « la performance dans l’entreprise est tout ce qui contribue à
améliorer le couple valeur-coût, c'est-à-dire à améliorer la création nette de valeur (à
contrario, n’est pas forcément performance ce qui contribue à diminuer le coût ou à
augmenter la valeur, isolément, si cela n’améliore pas le solde valeur-coût. »)31
• Selon LORINO Philipe: « la performance dans une entreprise est tout ce qui, et
seulement ce qui contribue à atteindre ces objectifs stratégiques»32
• ANGELE Dohou et NICILAS Berland: « la performance a longtemps été réduite à sa
dimension financière. Cette performance consiste à réaliser la rentabilité souhaitée
par les actionnaires avec le chiffre d’affaire et la part de marché qui préservaient la
pérennité de l’entreprise. Mais depuis quelques années, on est schématiquement
• passé d’une représentation financière de la performance à des approches plus
globales incluant des dimensions sociale et environnementale.»33
31
LORINO Philipe, « Méthodes et pratiques de la performance », 3eme Édition d’organisation, France, 2003,
p.5.
32
LORINO Philipe « Méthode et pratique de la performance, le guide du pilotage », Édition d’organisation
1998, p.18.
38
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
2.2.1. L’efficacité
Elle se définit par rapport à un objectif donné; elle indique à quel point l’objectif est
atteint; elle est complètement indépendante du coût. L’évaluation de l’efficacité ne tient
aucunement compte des frais de gestion ni des coûts de production34.
2.2.2. L’efficience
«On entend par efficience le rapport, entre les biens ou les services produits, d’une part, et
les ressources utilisées pour les produire, d’autre part. Dans une opération basée sur
l’efficience, pour tout ensemble de ressources utilisé, le produit obtenu est maximum, ou
encore les moyens utilisés sont minimaux pour toutes qualité et quantité données de service
»35.
L’efficience peut également être exprimée par plusieurs autres notions telles que :
- La rentabilité : est le rapport d’un profit aux capitaux investis pour l’obtenir.
2.2.3. L’économie
33
ANGELE Dohou et NICILAS Berland, «Mesure de la performance globale des entreprises », 28eme congrès de
l’IFC, 23-24-25 mai 2007, IAE, Poitier.p.3
34
MALO J.L.et MATHE J.CH, « L’essentiel du contrôle de gestion », Édition d’organisation, 1998, pp125-127
35
BECOUR J-C, BOUQUIN H., « Audit opérationnel : efficacité, efficience ou sécurité », 2eme Édition Économica,
Paris, 1996, p.112.
39
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Par économie, on entend les conditions dans lesquelles on acquiert des ressources
humaines et matérielles. Pour qu’une opération soit économique, l’acquisition des
ressources doit être faite d’une qualité acceptable et au coût le plus bas possible.
On peut ajouter que la performance oblige à une vision globale interdépendante de tous les
paramètres internes et externes, quantitatifs et qualitatifs, techniques et humains,
physiques et financiers de gestion. Le gestionnaire doit donc rechercher la performance
globale, qui intègre plusieurs niveaux d’évaluation :
La mesure de la performance des entreprises ne peut constituer une fin en soi, elle vise en
effet une multitude d’objectifs et de buts qui se regroupent comme suit 36:
36
CALLAT Allain, « Management des entreprises », Édition Hachette Livre, france 2008, p.38
40
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
- la flexibilité de la structure.
système social. Elle structure l'emploi et l'ensemble des postes, lesquelles déterminent à
leur tour les requis professionnels.
37
MARIE CAROLINE Morand, « La performance globale et ses déterminants », 2008,
www.cerg.acversailes.fr/spip.php?article282
41
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
sans proportion avec leurs ressources et capacités. Mais elles ont utilisé une obsession de
gagner à tous les niveaux d'organisation et elles ont entretenu cette obsession au cours des
dix ou vingt ans au cours desquels elles ont conquis ce leadership global. (G. Hamel et C.K
Prahalad, 1989)38.
La performance est alors celle du maintien d'une « distance » avec les concurrents au
travers d'une logique de développement à long terme entretenue par une forte motivation
(base du système de récompense) de tous les membres de l'organisation.
La performance à long terme est donc associée à la capacité à remettre en cause des
avantages acquis pour éviter l'échec d'un bon concept, à la définition d'un système de
volonté visant le long terme et à la capacité de l'entreprise à trouver des sources de valeur
créatrices de marge.
38
Idem
39
PORTER, M.E. « How competitive Forces Shape Strategy», HARVARD BUSINESS Review, March/April1979.In:
JOHNSON G.,WHITTINGTON R.,SCHOLES K., FERERY.
42
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Il est de plus en plus reconnu que l'entreprise n'est pas durablement performante
financièrement si elle n'est pas performante humainement et socialement. Les questions
liées aux compétences, à la capacité d'initiative, à l'autonomie, à l'adhésion des salariés, à la
réalisation des objectifs, voire au projet et donc à la culture de l'entreprise, constituent des
éléments déterminants.
La performance interne est celle qui concerne essentiellement les acteurs internes de
l’organisation. Les managers de l’organisation qui sont responsables de la performance
s’intéressent plus au processus d’atteinte des résultats. Il s’agit pour eux de prendre,
d’organiser et de mettre en œuvre l’ensemble des décisions de valorisation des ressources
interne et externe afin d’atteindre les objectifs de l’entreprise.
43
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Génère l’analyse financière des grands Aboutit à la définition des variables d’action.
équilibres.
Donne lieu à débat entre les différentes Requiert une vision unique de la
parties prenantes performance afin de coordonner les actions
de chacun vers un même but.
Source: DORIATH.B. GOUJET C., « Gestion prévisionnelle et mesure de la performance
»,3eme Édition, Dunod, Paris, 2007, p.173
On distingue deux principaux critères pour mesurer à savoir: les critères quantitatifs
et critères qualitatifs.
44
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
L’utilisation des critères non financière pour l mesure la performance est de plus en
plus fréquente. Ces critères peuvent être classés en types suivants :
- Critères commerciaux : la part de marché qui est l’un des facteurs clés de la performance
organisationnelle.
- Critère marketing : la qualité des produits et les services et la satisfaction des clients.
- Critère sociaux : la dimension humaine représente une garantie pour les performances
futures d’une entreprise.
Pour avoir une notion précise des indicateurs de performance, nous devons tout
d’abord définir ce qui est un indicateur.
Un indicateur peut être défini comme suit : « un indicateur est une information ou un
ensemble d’information contribuant à l’appréciation d’une situation par le décideur ».
40
FERNANDEZ Alain, « Les nouveaux tableaux de bord des managers », 5eme Édition Eyrilles, 2011, p.105.
45
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
- La désignation d’un acteur chargé de le produire (celui qui accède le plus facilement aux
informations requises).
Un indicateur permet donc la mesure de la différence entre le réel et les objectifs pour
déterminer si ces derniers sont en voie d’être atteints.
Il vise à décrire le volume ou le coût des moyens utilisés (volume horaire prestation des
services…) dans le processus de production du service. Ces indicateurs ont une utilité
essentiellement opérationnelle, et afin d’effectuer des comparaisons, leur traduction en
unité monétaire est souvent nécessaire.
41
LORINO P., « Méthode et pratique de la performance », France, 2003, p.5.
46
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Ils mesurent le niveau de réalisation des objectifs qualitatif et quantitatif, (CA, marge,
degrés de satisfaction de la clientèle…).
Ce concept peut être appliqué au domaine des entreprises où l’aléa par exemple
consiste dans la difficulté de prévoir quelle sera l’évolution du marché et des besoins des
clients, quelles sont les nouvelles innovations techniques ou matériels. Quant à l’enjeu, celui
là est la manière d’arriver au gain espéré ou d’éviter la perte soit par l’investissement, par le
maintien d’une activité, …
42
THIERY- DUBUISSON Stéphanie, (2004), Op. Cit, p. 26.
47
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Le risque est généralement lié à trois concepts qui sont : le facteur de risque, la
criticité et la vulnérabilité.
Toute activité économique est porteuse de risques qui peuvent mettre en péril
l’entreprise, son fonctionnement, sa rentabilité, son développement ou sa pérennité. Devant
cette présence continue de risques, le rôle du chef d’entreprise est d’identifier les risques
encourus par son entreprise, d’évaluer leurs conséquences ainsi que leur gravité, et de
mettre en œuvre des actions visant à les maitriser du mieux possible.
48
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Une fois les risques évalués, il convient ensuite de les hiérarchiser, de manière à
distinguer les risques acceptables des risques non acceptables pour l’entreprise. Le but de
cette hiérarchisation est d’apprécier l’impact de chacun des risques détectés et de
déterminer globalement le niveau d’exposition aux risques de l’entreprise. Ainsi, grâce à
cette quantification, le chef d’entreprise pourra se forcer sur les risques prépondérants et
définir les actions à mener en priorité pour les maitriser.
La gestion des risques consiste également à les traiter, c’est-à-dire définir et mettre en
œuvre les dispositions appropriées pour les ramener à un niveau acceptable et les rendre
ainsi, plus supportables pour l’entreprise. Il existe plusieurs techniques de gestions des
risques qui peuvent être mises en place et parmi ces techniques on a :
-L’évitement : là le choix consiste à savoir est-ce-que l’entreprise peut éliminer un service ou
une activité qu’elle considère trop risqué ?
-La prévention ou la modification : c’est de prendre des mesures pour réduire les
probabilités qu’une menace ne survienne. La question qu’il faut se poser est : l’entreprise
pourra-t-elle modifier l’activité de manière à contenir dans les limites de l’acceptable un
danger donné et les dommages éventuels pouvant en résulter?
-L’atténuation : quelles mesures mettre en place pour atténuer l’incidence des menaces
qui pourraient se produire
49
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
-La conservation : certains risques sont inhérents aux activités de l’entreprise. Pour cela
cette dernière peut accepter ou conserver une partie ou la totalité d’un risque et de ses
conséquences.
-Le transfert (partage) : l’entreprise peut décider de transférer un risque à un de ses tiers,
comme par exemple mettre le transport d’une marchandise sous la responsabilité du
fournisseur pour éviter tous les risques liés à la transportation.
Après l’examen de toutes les options possibles et de tous les risques, l’organisation
détermine à partir de ce moment-là quelles techniques de gestion du risque offrent le
meilleur rapport efficacité/abordabilité.
Pour cela, l’entreprise doit mettre en œuvre un plan de gestion des risques et déterminer
en termes réels et pratiques la façon dont elle s’y prend pour que l’option choisie produise
des résultats probants.
Au cours du temps, la liste des risques potentiels doit être réajustée. Certains risques
peuvent disparaitre, d’autres apparaître ou d’autres encore, considérés initialement comme
faibles, peuvent devenir inacceptables pour l’entreprise. C’est pourquoi il est important de
procéder périodiquement au suivi et au contrôle des risques encourus.
Ainsi, l’objet de cette quatrième étape est de mettre à jour la liste initiale des risques
identifiés, d’affiner les caractéristiques des risques déjà connus, de contrôler l’application
des actions de maîtrise, d’apprécier leur efficacité et de surveiller le déclenchement des
événements redoutés et leurs conséquences.
50
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
L’audit interne est une activité indépendante qui apporte des conseils et une assurance
objectifs. Concernant le management des risques, son principal rôle consiste à donner au
Conseil, l’assurance objective que la gestion des risques est efficace. Des travaux de
recherche ont montré que les membres du conseil et les auditeurs internes s’accordent à
dire que les deux activités d’audit interne les plus porteuses de valeur ajoutée pour les
organisations sont les suivantes : apporter l’assurance objective que les principaux risques
sont bien gérés et apporter l’assurance que le cadre de la gestion des risques et du contrôle
interne fonctionnent correctement.
L’IIA 43précise que les organisations doivent bien comprendre que la direction reste
responsable de la gestion des risques. Le travail des auditeurs internes consiste à donner des
conseils et à contester ou soutenir les décisions de la direction concernant le risque, mais en
aucun cas les auditeurs ne prennent ces décisions eux-mêmes. La nature des responsabilités
de l’audit interne doit être consignée dans la charte d’audit et avalisée par le comité d’audit.
3.2. L’audit interne comme outil d’aide à la prise de décision
La décision est une activité qui consiste à délibérer en vue de choisir des moyens
adéquats pour atteindre des buts préalablement définis et qui aboutit à une action 44.
«Une décision est considérée comme le choix réalisé un moment donné dans un
contexte précis, en tenant compte des contraintes et des objectifs à atteindre»46.
43
Institute of Internal Auditors ,29 septembre 2004. www.iia.org.uk
44
Collection C’est facile, « Economie de l’entreprise », Édition Lasary, Alger, 2001, p.36.
45
BELLUT Serge, « Les processus de la décision », Édition Afnor, France, 2002, p.87.
46
BRENNEMANN R., SEPARI S., « Économie d’entreprise », Édition Dunod, Paris, 2002, p.13.
51
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Une prise de décision passe par différentes étapes que nous essayerons de résumer
en cinq étapes principales à savoir : identification des problèmes, recherche des solutions,
choix d’une ou plusieurs solutions, mise en œuvre de la solution et enfin le contrôle.
3.2.2.1. Identification des problèmes
Cette phase consiste à faire une évaluation des risques et les faire comparer aux
moyens dont dispose l’entreprise pour faire un classement des solutions possibles.
C’est la phase où les compétences du décideur jouent un grand rôle pour un choix
décisif puisque c’est l’étape où on met en place une décision.
C’est le moment où on passe l’ordre aux exécuteurs et leur donner tous les moyens
nécessaires pour la réalisation de la mission.
52
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
Quel est le
problème ?
Quelle est la
Mise en œuvre meilleure solution
?
Des milliers de décisions sont prises chaque jour dans les entreprises, chacune
d’entre elles se situe à différents niveaux hiérarchiques, en vue d’atteindre des objectifs
déterminés.
53
Chapitre II La contribution de l’audit interne à la performance de
l’entreprise.
A cet effet, l’auditeur interne joue un rôle principal dans l’entreprise dans la mesure
où il met à la disposition de l’équipe dirigeante les informations nécessaires à la prise de
décision pertinentes, il permet également aux responsables et aux dirigeants de cette
entreprise de s’assurer de la qualité et de la fiabilité des informations fournies.
Dans ce cas là, l’auditeur interne leur donne une assurance sur l’application de leurs
décisions. C’est donc dans ce sens, que l’audit interne aide les responsables d’une
entreprise à la prise de décision en mettant à leur disposition des informations fiables et
crédibles.
54
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
Chapitre III
Cas pratique au sein de l’entreprise
MAROC TELECOM.
Après dans ce troisième chapitre nous essayerons de mettre en pratique toutes les
notions théoriques développées ci-dessus, dans le but de faire ressortir l’importance de
l’audit interne à la performance des entreprises.
Dans cette section nous allons commencer par faire une présentation de l’entreprise
MAROC TELECOM et son audit interne.
Itissalat Al-Maghrib (IAM), également appelé Maroc Telecom, est une société anonyme à
Directoire et à Conseil de Surveillance. Né en 1998, à l’issue de la scission de l’Office National des
55
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
Postes et Télécommunications (ONPT), Maroc Telecom est l’opérateur historique et, à ce jour, le
premier opérateur global des télécommunications au Maroc.47
1.1 .1 . Historique :
En 1999, l'ONPT, Office national des postes et télécommunications, est divisé en deux
entités séparées : la Poste Maroc et Maroc Telecom ; cette dernière devient une société
anonyme indépendante appartenant à 100 % à l’état Marocain.
-Le 20 février 2001, Vivendi prend 35 % du capital de IAM (Maroc Telecom), en obtenant
l'appel d'offres international relatif à sa privatisation3. Puis en avril 2001, à la suite de l’appel
d’offres international lancé par le gouvernement mauritanien, Maroc Telecom acquiert 54 %
du capital du groupe Mauritel, l’opérateur historique mauritanien, créé en 1999.
-Le 17 octobre 2001, Casanet devient une filiale à 100 % de Maroc Telecom. Son activité est
centrée sur des offres entreprises et la gestion de portails, dont le portail Menara.
-En décembre 2004, Maroc Telecom introduit une partie de son capital aux bourses de
Casablanca et de Paris.
-En décembre 2007, au terme d'un programme d'échange d'actions entre l'État marocain par
l'intermédiaire de la Caisse de dépôt et de gestion du Maroc (CDG) et Vivendi, ce dernier
acquiert 2 % supplémentaires, ce qui porte ainsi sa participation à 53 % du capital contre 30
% pour la CDG. Les 17 % étant détenus par le public coté en bourse de Bourse de Paris et de
Bourse de Casablanca.
47
http://maroc-telecom.dirigeants-entreprise.com/
56
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
-En 2013, Vivendi et Etisalat commencent les négociations pour la vente de Maroc Telecom.
-En mai 2014, Vivendi finalise la vente de ses parts dans Maroc Telecom à Etisalat. La vente
des 53% de parts est finalisée pour un montant de 4,138 milliards d'euros.
-Le 5 mai 2014, Maroc Telecom annonce l'acquisition de 6 filiales africaines de Etisalat
(marque Moov) pour 650 millions $
-En 2015, Maroc Telecom est classé 38e dans le classement des entreprises africaines du
magazine Jeune Afrique.
-En janvier 2016, Maroc Telecom fait l'acquisition de 100 % de Bénin Télécoms.
-En mars 2017, la compagnie propose une nouvelle offre internet haut débit par satellite.
La direction a annoncé avoir fait durant l'année 2017, un chiffre d'affaires de 34,9
milliards de dirhams.
-Le 14 mars 2019, Maroc Telecom a annoncé le rachat de Tigo Tchad (leader du marché au
Tchad), du groupe luxembourgeois Millicom International Cellular (MIC).
-En juin 2019, le Régime collectif d’allocation des retraites (RCAR) fait l'acquisition de
16.229.447 actions, soit 5,81% du capital de Maroc Telecom. L'Etat Marocain ne dispose plus
que de 22% de l'actionnariat.
Maroc Telecom assure une présence sur l’ensemble du territoire National au travers
d’une organisation décentralisée qui compte huit Directions Régionales à Rabat, Casablanca,
Marrakech, Agadir, Settat, Fès, Tanger et Oujda et qui garantit réactivité et proximité auprès
de ses clients et de ses partenaires. Pour la distribution de ses produits et services, Maroc
57
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
Telecom s’appuie sur un large réseau de distribution composé d’un réseau direct de près de
440 agences commerciales et d’un réseau indirect comprenant plus de 80 000 revendeurs. 48
Ses activités sont menées par deux entités distinctes : la Direction Générale Services et
la Direction Générale Réseaux et Systèmes. La première définit et commercialise des offres
(téléphonie fixe, mobile, accès à internet…) tout en apportant un service client adapté. La
seconde prend en charge le développement d’un réseau performant, répondant aux normes
et standards internationaux. Sa mission est donc d’optimiser les infrastructures existantes et
d’assurer le contrôle de la qualité sur l’ensemble du réseau.
Les pays dans lesquels évolue le groupe Maroc Telecom bénéficient d'une croissance
économique porteuse, tant au Maroc qu'en Afrique subsaharienne. Maroc Telecom entend
bénéficier des opportunités qu'offrent les marchés sur lesquels il opère et poursuivre ses 4
grands objectifs principaux : le renforcement de son leadership au Maroc ; la maximisation
de la croissance de ses filiales en Afrique subsaharienne ; la recherche de nouvelles
opportunités de croissance externe sur des marchés à fort potentiel et la différentiation par
la qualité de service, soutenue par de très forts investissements et la poursuite d'une
politique constante d'innovation.
• Stimuler les usages Voix, Data et des services à valeur ajoutée Mobile grâce à des
offres innovantes, répondant à tous les besoins de sa clientèle, à des prix compétitifs.
48
http://www.iam.ma/
49
http://maroc-telecom.dirigeants-entreprise.com/
58
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
• Capitaliser sur ses marques et faire de Maroc Telecom une entreprise de référence
en matière de service clients.
• S'appuyer sur une infrastructure de réseaux Fixe et Mobile, de haut et de très haut
débit, conforme aux standards technologiques les plus récents.
59
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
PRESIDENT DU
DIRECTOIRE
Direction développement
Direction contrôle général
à l'international
Direction
communication, Direction qualité et sécurité
sponsoring et de l'information
evénementiel
L audit interne est une activité exercée de manière indépendante et objective qui
donne à chaque processus une assurance sur le degré de maitrise de la réalisation et lui
apporte ses conseils pour l’amélioration. L’audit interne s’assure ainsi que les diapositifs de
contrôle interne sont efficaces
60
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
Les différents risques auxquels l’entreprise fait face dans son quotidien :
61
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
La cartographie des risques permet de recenser les risques majeurs d’une organisation et de
les présenter de façon synthétique sous une forme hiérarchisée. Cette hiérarchisation
s’appuie sur les caractères suivants :
o L’impact potentiel
o La probabilité de survenance
o Le niveau actuel de maitrise de risques
Minimiser le risque par la maitrise de l’activité des différents acteurs dans les
processus.
Les auditeurs vont tester les objectifs d’audit définis dans la phase de préparation.
Les tests peuvent être de nature diverse : observations, analyse de bases de données,
inventaires physiques, entretiens…
Les auditeurs organisent les résultats de leurs tests de manière structurée dans un
rapport.
62
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
Ils émettent une opinion à l’attention du management quant au degré de maitrise des
opérations auditées et élaborent des recommandations afin d’optimiser les processus.
Les auditeurs assurent un suivi de la mise en œuvre des actions élaborées sur base des
recommandations de l’audit.
L’audit interne est l’une des activités les plus importantes dans l’entreprise, vu qu’il
permet d’évaluer l’efficacité du système de contrôle interne, la maîtrise des risques au sein
de l’entreprise et permet d’aboutir à des recommandations à tout dysfonctionnement. Il est
donc considéré comme un outil de mesure et de création de valeur ajoutée et l’amélioration
de la performance de l’entreprise.
Dans cette troisième section, nous allons examiner l’impact de l’audit interne sur la
performance de MAROC TELECOM
Nous avons élaboré un questionnaire qui est destiné aux différents responsables. Pour
nous permettre de réaliser notre étude sur l’impact de l’audit interne au sein de MAROC
TELECOC, nous avons suivi les étapes suivantes :
63
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
Oui
- Objectifs atteints selon les résultats attendus, avec création de valeur dans le service
rendu aux clients
Question 05 : pensez vous que la pratique de l’audit interne a une influence sur la
performance de votre société ?
Oui
Par la prise en considération les constats soulevés avec les recommandations émises
pour les décideurs de l’entreprise.
Question 07 : les recommandations des auditeurs sont elles toujours mises en application ?
Question 08 : existe-t-il des contraintes à la mise en place de la fonction d’audit interne dans
votre entreprise ?
Non
64
Chapitre III cas pratique au sein de l’entreprise MAROC TELECOM
Question 09 : quelles sont les contraintes qui peuvent entraver le développement de l’audit
interne ?
65
Conclusion générale
Toute entreprise quelle que soit sa taille doit effectuer des vérifications permanentes
qui peuvent aller d'un simple contrôle pour les petites entreprises, à un audit pour les plus
grandes et ce dans le but de garantir la qualité de l'organisation et de l’information à travers
la performance de l’entreprise.
Ce travail nous a permis de vérifier à quel point l’audit interne est important
notamment dans l’évaluation du système de contrôle interne, par sa vérification de la bonne
application des procédures mises en place ainsi que l’efficacité de ces procédures, d’où sa
contribution par ses conseils et recommandations à l’efficacité du système de contrôle
interne. Ainsi, nous avons pu nous apercevoir que l’audit interne joue un rôle important
dans la maîtrise des risques liés aux activités de l’entreprise à travers sa recherche, sa
reconnaissance et son évaluation en permanence des risques importants quelle que soit leur
nature qui pourraient compromettre ou empêcher la réalisation des objectifs.
Autre point ressorti de ce travail, nous a permis de voir que l’audit interne est un outil
indispensable pour toute organisation. Il leur permet une meilleure organisation ainsi qu’un
bon fonctionnement de leurs services et une bonne application des procédures mises en
place par la direction générale, il est donc primordial que la pratique de ce dernier ne soit
pas négligée par toute organisation désirante à être performante et efficace.
Dans cet environnement qui n’est pas immuable, l’auditeur interne ne peut plus se
limiter à signaler les lacunes en matière de contrôle interne; il doit également jouer un rôle
de dynamisation au sein de l’entreprise et apporter une plus-value. Ce qui veut dire que
l’audit interne dépasse de loin la seule activité de contrôle. L’auditeur interne est appelé à
réaliser de plus en plus des missions tournées vers le conseil faisant de l’auditeur un
véritable consultant interne qui privilégie l’approche participative. En d’autres termes, si le
premier rôle de l’audit interne est de donner à l’entreprise une assurance raisonnable sur le
degré de maitrise de ses opérations, son rôle de conseil ne doit pas être pour autant négligé.
A cet effet, il est nécessaire de mettre sur un pied d’égalité des missions d’assurance et de
conseil.
66
Bibliographie
-1 Ouvrages :
1) RENARD Jacques, « Théorie et pratique du l’audit interne » ,7eme Édition, Édition
d’organisation, Paris, 2009, p.72
2) SCHIEKN Pierre, « Mémonto d’audit interne », Édition Dunod, Paris, 2007, p.5
10) VALIN G., « Controlor & Auditor », Édition, Dunod, Paris, 2006.
12) ARMAND Dayan, « Manuel de gestion » 2eme Édition Ellipes Marketing, Paris, 2004, p.925
14) Sardi. A, op.cit, p 50
20) Berne, « La mise en place d’un système de contrôle interne, (SCI) », contrôle fédérale des finances, Suisse,
octobre 2007, p 14
21) Herrbach. O, op.cit, p 30.
23) LORINO Philipe, « Méthodes et pratiques de la performance », 3eme Édition d’organisation, France, 2003,
p.5.
67
Bibliographie
25) ANGELE Dohou et NICILAS Berland, «Mesure de la performance globale des entreprises », 28eme congrès
de l’IFC, 23-24-25 mai 2007, IAE, Poitier.p.3
26) MALO J.L.et MATHE J.CH, « L’essentiel du contrôle de gestion », Édition d’organisation, 1998, pp125-127
27) BECOUR J-C, BOUQUIN H., « Audit opérationnel : efficacité, efficience ou sécurité », 2eme
Édition Économica, Paris, 1996, p.112
28) CALLAT Allain, « Management des entreprises », Édition Hachette Livre, france 2008, p.38
29) PORTER, M.E. « How competitive Forces Shape Strategy», HARVARD BUSINESS Review,
March/April1979.In: JOHNSON G., WHITTINGTON R., SCHOLES K., FERERY
40) FERNANDEZ Alain, « Les nouveaux tableaux de bord des managers », 5eme Édition Eyrilles, 2011,
p.105.
43) Collection C’est facile, « Economie de l’entreprise », Édition Lasary, Alger, 2001, p.36.
44) BELLUT Serge, « Les processus de la décision », Édition Afnor, France, 2002, p.87.
45) BRENNEMANN R., SEPARI S., « Économie d’entreprise », Édition Dunod, Paris, 2002, p.13
1) www.qualiblog.fr
2) www.theiia.org
3) www.issai.org
4) www.wikimemories.net
5) www.auditnet.org
6) www.iia.org.uk
7) http://maroc-telecom.dirigeants-entreprise.com/
68
Bibliographie
8) www.iam.ma
3- thèse :
1) Chekroune Meryem. Le rôle de l’audit interne dans le pilotage et la performance du
système de contrôle interne. Thèse de doctorat en sciences de gestion. Université Abou Bekr
Belkaid de Tlemcen.
69
Table des matières
71
Table des matières
1.4.4. La collusion………………………………………………………………………………………………………………. 37
2.2.1. L’efficacité……………………………………………………………………………………………………………… 39
2.2.2. L’efficience……………………………………………………………………………………………………………… 39
2.2.3. L’économie………………………………………………………………………………………………………………. 39
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Table des matières
2.6.2. Les catégories d’indicateurs …………………………………………………………………………………… 46
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Table des matières
1.1 .1 . Historique…………………………………………………………………………………………………………. 56
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Conclusion générale………………………………………………………………………………………………………… 66
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