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PLAN DU COURS
INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 2
CHAPITRE I. DEFINITION, OBJET, DIFFERENTS CONCEPTS DU PRODUIT NATIONAL ............................... 7
CHAPITRE II. TYPES DES TRANSACTIONS ET COMPTES FONDAMENTAUX DE LA COMPTABILITE ......... 11
CHAPITRE III. LE TABLEAU ENTREE – SORTIE ......................................................................................... 22
CHAPITRE IV. GRANDEURS MACROECONOMIQUES ET RATIOS ............................................................ 30
CHAPITRE V. EQUILIBRE COMPTABLE, CROISSANCE ET INFLATION ...................................................... 51
CHAPITRE VI. LA BALANCE DES PAIEMENTS .......................................................................................... 56
CHAPITRE VII. COMPTE FINANCIER ET LE TABLEAU DES OPERATIONS FINANCIERES ........................... 65
CHAPITRE VIII. LE TABLEAU ECONOMIQUE D’ENSEMBLE (TEE) ............................................................ 72
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INTRODUCTION
La comptabilité nationale a un objet descriptif tandis que la macroéconomie a
un objet explicatif. En d’autres termes, la comptabilité nationale décrit et la
macroéconomie explique, fait l’analyse. Ces disciplines sont distinctes mais en réalité, sur
le plan pratique, elles sont profondément liées à cause de l’approche globale de l’économie
qu’elle préconise. Cette approche est justifiée en termes d’une représentation sous forme
d’un circuit. Cette représentation commune peut être illustrée à travers l’émergence de la
macroéconomie, les principes de la comptabilité nationale et la spécificité de l’approche
comptable qui apparaît à travers l’évolution historique de la comptabilité nationale.
0. L’EMERGENCE DE LA MACROECONOMIE
1ère étape : C’est avec François QUESNAY et le circuit d’une économie précapitaliste
agricole.
3ème étape : John Maynard KEYNES et le circuit d’une économie monétaire de production.
1ère classe : constituée des fermiers, elle est considérée comme la classe productive c’est-
à-dire qui crée la richesse en exploitant la terre (F) ;
2ème classe : celle des propriétaires terriens. C’est une classe qui vit grâce au revenu versé
par les fermiers (P).
3ème classe : constituée des commerçants, qualifiés par les physiocrates de classe stérile,
car ne faisant que transformer les richesses extraites du sol en richesses ayant un montant
strictement identique (biens manufacturés).
Schématiquement, nous pouvons présenter les trois classes sous forme d’un
circuit de la manière suivante :
Achat des
biens de
consommation
(2)
3
Autoconsommation (2)
Achat F
outillage
Fermage
A P
➢ Au 1er niveau : sa présentation est très simplifiée. Il a voulu démontrer qu’il existe
une corrélation entre les trois classes sociales ;
➢ Au 2ème niveau, il met l’accent sur la notion de production et il démontre comment
une classe peut créer une richesse et comment une autre classe peut s’accaparer
de cette richesse. C’est à partir de là que Quesnay a créé une brèche pour la théorie
de la plus-value de Karl MARX ;
➢ Au 3ème niveau, il a été l’un des premiers économistes à parler de la valeur ajoutée
qui est une notion capitale en comptabilité nationale.
b) Karl MARX
Keynes considère qu’il y a des agents économiques qu’il appelle les agents
globaux lesquels sont les pôles fonctionnels du circuit keynésien, c’est-à-dire purement
représentatifs de fonctions : les banques (B) ont pour fonction la création monétaire et le
financement des entreprises ; les entreprises (E) la production ; les ménages (M) la
consommation. Les opérations (financer, produire, verser des revenus, dépenser) en sont
les flux, mesurés par des agrégats.
Ce qui nous ramène à un circuit économique, étant équilibré à chaque pôle par
l’égalité des flux monétaires entrants et des flux sortants, que nous pouvons schématiser
de la manière suivante :
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S F
Y I+U
M E
C
F : Financement des entreprises par les crédits bancaires (investissement) ;
B : Banque ;
M : Ménage ;
S : Epargne des ménages ;
Y : Revenu des ménages qui peut être décomposable en salaire et revenu de la propriété
et de l’entreprise qu’on appelle profit (Π) et salaire (W) ;
C : Consommation finale ;
U : Coût d’usage de la production représenté par la consommation intermédiaire et
l’amortissement.
A partir de ces trois pôles, on mettra plus tard en évidence l’identité qui lie les
trois optiques de lecture des activités économiques :
De ces égalités, on peut tirer la relation qui lie épargne (S) et financement (F) :
F=Y – C – S
En définitive, dans ces deux disciplines, les agents macroéconomiques sont les
pôles du circuit et les opérations économiques qui mettent en relation les agents
macroéconomiques sont les flux du circuit.
En somme, c’est seulement dans les pays qui sont statistiquement bien équipés
en infrastructures que les données macroéconomiques ont une grande signification.
Lorsque le secteur informel est important et mal connu, cela a un impact défavorable au
niveau des données macroéconomiques.A partir de là, la statistique macroéconomique
n’a pas beaucoup de valeurs et souvent les données sont sous-estimées.
X M
Subvention
Pouvoir Public Impôt sur le bénéfice Entreprise
Input Output
Qui se décomposent en :
- Rémunération 5000
- Impôts divers 1000
- Amortissement 750
- Bénéfice et perte ?
Il s’agit des prix tels qu’ils peuvent être recensés sur le marché pendant une
période donnée. Ce concept « prix du marché » peut être exprimé en termes de prix
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courants et prix constants. Les prix courants sont les prix pratiqués sur le marché, tandis
que les prix constants sont les prix fictifs obtenus en diminuant les prix courants de l’effet
de l’augmentation du coût de la vie c’est-à-dire de l’inflation.
Le PNB couvre tous les biens et services. On y inclut les biens de production
produits à la substitution des biens ou des produits usés ou économiquement vieillis
(amortissables).
Le PIB tient compte de critère de résidence tandis que le PNB tient compte de
du critère de nationalité. En effet, le PNB représente la richesse produite par les nationaux
qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays tandis que le PIB porte sur la richesse
produite par les résidents d’un pays, qu’ils soient Congolais ou étrangers.
Il faut aussi relever que le RN est un indicateur défectueux car il ne met pas
l’accent sur la répartition effective du RN sur l’ensemble de la population.
Exemple : Soit une économie dotée de deux agents économiques : les ménages et les
entreprises. Entre ces derniers, des transactions en biens de consommation peuvent être
schématisées comme suit :
Entreprises→ Ménages : vente des biens de consommation aux ménages par les
entreprises.
Ménages Entreprises
Ménages Entreprises
R M
R M
Achat des Vente des
biens biens
Chaque dépense sur un compte donne lieu à une recette équivalente sur un
autre compte, exception faite pour les recettes et les dépenses amputées.
Ce premier type de transactions peut être illustré à travers les opérations suivantes :
1°) Achat auprès des entreprises des biens de consommation par les ménages (120) ;
2°) Les ménages achètent au RDM (achat d’un véhicule en Belgique 540) ;
3°) Les entreprises vendent au RDM (exportation du café vers la Belgique 820) ;
Ménages (M)Entreprises
R (E) D
- Vente au PP 620 (5)
- Achat biens 120 (1) -Vente biens aux M120(1)- Achat équipement 1240(4)
- Achat véhicule 540 (2) -Export café 820 (3)
PP RDM
II.1.2. REMUNERATION
• La rémunération du travail
• La rémunération du capital
• La rémunération mixte (capital + travail)
1) La rémunération du travail
Illustration
-Salaires reçus des E 980 (1) Revenus reçus du 280 (4) Salaires versés aux M 980 (1)
-Alloc familiales 325 (2) RDM
reçues du PP
-Revenus reçus du 180 (3)
RDM
PP RDM
2) La rémunération du capital
Illustration
Revenus reçus des E 760 Revenus reçus 515 -Revenus versés aux M 760 (1)
(1) (3) -Revenus versés 1180 (2)
du RDM au RDM
RDM
Exemple : (1) Les ménages reçoivent un revenu mixte des entreprises 420.
Ménages Entreprises
Chaque compte présentera un solde qui peut être positif ou négatif. Si les
dépenses sont plus élevées que les recettes, cela signifie une désépargne (épargne
négative). Si les recettes sont plus élevées que les dépenses, cela signifie qu’il y a une
épargne. Nous allons faire ressortir ces éléments après avoir mis l’accent sur le transfert.
II.1.3. LE TRANSFERT
Il s’agit d’une transaction monétaire mais qui n’est pas assimilée à une
transaction économique. En d’autres termes, ce sont les opérations qui n’ont pas de liens
avec l’activité économique (les impôts, les subsides, les dons, les opérations de sécurité
sociale, la contribution internationale).
N.B : Les intérêts de la dette publique sont un transfert très important.Ils sont enregistrés
en recettes pour le RDM et en dépenses pour le pays.
Exemple : Dresser les comptes nationaux sur base des éléments ci-dessous :
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PP RDM
-Impôts perçus 330 (2) -Allocations sociales 320 (1)
C.O.I reçue 1195 (6) Don accordé 2850 (7)
-Impôts reçus 275 (3) -Subsides aux E 620 (4)
-Cotisations sociales 80 (5) -C.O.I versée 1195 (5)
des M
-Don reçu de la 2850 (7)
France
N.B : Les intérêts de la dette publique constituent un transfert très important. Ils sont
enregistrés en recettes pour le RDM et en dépenses pour le pays.
Il s’agit des comptes Entreprises, Ménages, Pouvoir Public et Reste Du Monde. Nous allons,
dans les lignes qui suivent, entrer en détail de chacun de ces comptes.
II.2.1. ENTREPRISES
Les entreprises produisent des biens et services en vue de les vendre sur le
marché à un prix qui couvre au moins le coût de production. Le compte entreprise inclut
toutes les entreprises quelles que soient leurs formes juridiques (entreprises
individuelles, coopératives, SPRL, SARL, entreprises publiques, entreprises mixtes…).
Si nous devons y voir plus clair, le compte Entreprise peut être déconsolidé en
fonction du désidérata spécifique de l’analyse.
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Ils comprennent entre autres les particuliers, les communautés religieuses, les
associations sans but lucratif, etc.Les ménages ne produisent pas mais consomment ; les
autres auto-producteurs sont assimilés aux entreprises.
II.2.4. LE RDM
E.O.Cou E.O.Cap
Vente équipement 1800 (1) Amortissement 150 (2) Amortissement 150 (2) Investissement 1800 (1)
Cependant, ce ne sont pas seulement les entreprises qui investissent, le pouvoir public
investit, les particuliers également investissent en construisant des habitations. Dans ce
dernier cas, ils sont aussi considérés comme des entreprises.
C Opération de capital D
(E) Amortissement entreprise Investissement entreprise (A)
(F) Amortissement de PP Investissement PP (B)
(G) Epargne des entreprises Investissement ménages (C)
(H) Epargne des ménages Variation de stock du capital (D)
(I) Epargne de PP
Solde du compte RDM
Total Total
N.B : Les ménages ne produisent pas mais consomment.Par conséquent, on ne peut pas
les amortir. A partir de ces opérations, nous pouvons dégager les règles de
comptabilisation suivantes :
1) Les investissements des entreprises et les variations des stocks sont comptabilisés
en recettes au compte « entreprise » et au débit du compte « capital ».
2) Les investissements de pouvoir public sont comptabilisés en recettes au compte
« entreprise » et au débit du compte « capital ».
3) Les investissements en habitation sont comptabilisés en recettes au compte
« entreprise » et au débit du compte « capital ».
4) Les amortissements des entreprises sont comptabilisés en dépenses au compte
« entreprise » et au crédit du compte « capital ».
5) Les amortissements de pouvoir public sont comptabilisés en dépenses au compte
« pouvoir public » et au crédit du compte « capital ».
6) Le solde est égal à l’épargne positive ou négative des différents comptes et est
comptabilisé au crédit plus (+) et au débit (-) du compte capital.
C Opération de capital D
S (épargne) Ie (y compris Δs)
Sg (épargne publique) Ig
Sp (épargne privée) Ih
Solde RDM Δs (variation des stocks)
Amortissement
Epargne (S)=Investissement (I)
En macroéconomie,
N.B : Pour le RDM, on ne parle pas d’épargne ou de désépargne mais plutôt du prêt net du
RDM.
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Recettes Dépenses
- Vente aux ménages ; - Achat à l’étranger ;
- Vente au PP ; - Rémunération payée aux ménages ;
- Vente au RDM ; - Rémunération payée à l’étranger ;
- Investissement des entreprises ; - Revenu mixte des ménages ;
- Investissement de PP ; - Revenu mixte des entreprises
- Investissement en habitat ; publiques ;
- Variation de stocks ; - Revenu payé au RDM ;
- Intérêt de la dette publique ; - Revenu capitalistique des
- Subsides du PP ménages ;
- Revenu provenant de l’étranger ; - Impôt direct ;
- Transfert provenant de l’étranger - Impôt indirect ;
- Amortissements divers ;
- Transferts divers ;
- Epargne (S) des entreprises (+)
Total recettes courantes Total dépenses courantes
Recettes Dépenses
Recettes Dépenses
II.4.4. LE RDM
Recettes Dépenses
Le tableau entrée-sortie (TES) a été mis au point par Wassily Leontief sur base
de la théorie générale de l’équilibre de Léon WALRAS. D’après cette théorie, la production
d’un secteur individuel trouve des débouchés dans d’autres branches d’activité et dans la
demande finale : Cp+ Cg+ Ie+ Ig+ Ih± Δs+ X.
▪ enregistrer les achats de chaque secteur d’activité auprès des autres secteurs ;
▪ enregistrer les ventes de chaque secteur d’activité auprès des autres secteurs ;
▪ enregistrer les ventes de chaque secteur d’activité aux demandeurs finaux.
Les transactions intra sectoriels sont parfois considérées négligeables. Par conséquent,
on suppose qu’elles se neutralisent ; ceci étant, elles ne sont pas souvent enregistrées.
Notons que, pour l’ensemble des secteurs déconsolidés, la somme des achats
intersectoriels est égale à la somme des ventes intersectorielles et est égale à la demande
intermédiaire.
DI / CI DF OUTPUT
1 2 DF OUTPUT
CI /DI Total DI Total DF Total Output
3
INPUT Total Input
N.B : La diagonale principale reste parfois ou généralement vide car les transactions intra
sectorielles sont négligées et la dernière colonne donne les demandes intermédiaires
sectorielles.
Cadran 2 : Il s’agit des composantes de la demande finale à savoir : Cp, Cg, Ig, Ie, Ih, Δs et X.
Les deux dernières colonnes donnent la demande finale et les outputs sectoriels.
Le PNB ou le PIB peut se lire au 3 ème cadran comme la somme des valeurs
ajoutées.La somme de tous les inputs sectoriels est égale à la somme de tous les outputs
sectoriels.
N.B : Pour déterminer les inputs, il faut soustraire les subsides de la colonne des chiffres
s’ils existent. On les soustrait car ce n’est pas généré par l’activité économique, mais plutôt
par l’Etat qui le donne pour soutenir une entreprise en difficulté.
OUTPUT=∑DI+DF
Le coefficient technique
Pour faire de la matrice des flux entrant et sortant un outil exploitable pour la
planification ou l’analyse, une hypothèse essentielle s’impose : si l’on admet que le
rapport des achats et de la VA à la production totale est fixé pour chaque secteur et sera
valable à l’avenir, la comptabilité instantanée des coûts se transforme en une fonction de
production d’économie comportant des coefficients déterminés. Il indique que pour tout
secteur d’activité, les entrants et le coût doivent augmenter une proportion de la
production. On peut convertir la matrice des flux en une matrice de rapport, c’est ce qu’on
appelle le coefficient technique.
C’est ce que nous pouvons faire en nous servant des données du tableau
précédent cadrans 1 et 3. Chaque colonne de ce tableau doit être divisée par son total.
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3 Biens
d’équipement 60 60 75 0 195 55 250
Questions :
Solution
• Voir le tableau
Si on prend par exemple la 3ème colonne, nous pouvons lire que pour produire
les biens d’équipement, cela nécessite 20% de la production en provenance du secteur
primaire, 0% des biens de consommation, 30% en provenance du même secteur c’est-à-
dire échange intra-sectoriel et 20% en provenance du secteur des services.
a12 par exemple représente les unités du primaire d’un montant de 0,25 requises pour
produire une unité de biens de consommation et a43 par exemple représente les unités
des services, qui sont de 0,20, requises pour produire une unité des biens d’équipement
manufacturés.
1°) Par exemple, au niveau de la planification, on peut évaluer un état des biens finaux
produits et services achetés par les consommateurs privés, les investisseurs, le pouvoir
public et les importateurs étrangers pour lesquels il y aura une demande à un niveau élevé
du revenu.
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On peut se poser une autre question entrant dans le cadre de notre exemple
pour un niveau quelconque de production de quatre branches que nous définissons
désormais de X1 à X4, quelle quantité d’un produit de base X1 faudra-t-il ?
Cette équation signifie qu’il faut produire une quantité suffisante de X 1 pour
satisfaire la demande d’intrants de chacun des secteurs de production donné par le
coefficient d’entrée et de sortie, multiplié par le niveau de production que nous notons
tout simplement aijXj et auquel nous ajoutons la quantité X1 requise pour la demande
finale F1.
Le même calcul reste valable pour chacun des autres secteurs (produits). On
arrive ainsi à :
X2=a21X1+a22X2+a23X3+a24X4+F2
X3=a31X1+a32X2+a33X3+a34X4+F3
X4=a41X1+a42X2+a43X3+a44X4+F4
F1 à F4 sont des biens finaux que nous appelons la demande finale (DF)
répondant à nos objectifs de croissance.
Pour cette série d’équations, nous devons inverser la matrice I-A (1ère
démarche) où I représente la matrice identité et A la matrice de Leontief. Ce qui va nous
permettre d’arriver à une matrice des coefficients d’intrants directs et indirects
représentés par rijque nous appelons tout simplement l’inverse de Leontief.
N.B : Nous devons calculer les cofacteurs (détermination de la matrice des cofacteurs) et
ces derniersne seront pas négatifs parce que nous partons de la matrice I-A.
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= 0,80 (0,5985-0,027)
= 0,80 x 0,5715
Dét.= 0,4572
X= (I-A)-1 x DF
Si Pj est inférieur à1, nous disons que le secteur considéré ne produit que de faibles
stimulants pour l’économie.
Si Pjest supérieur à 1, cela signifie que le secteur considéré génère des effets propagateurs
plus élevés.
N.B : r.j=∑rij
r.1=1,10236+0+0,23622+0,19685=1,53543
r.2=2,10089
r.3=2,22441
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r.4=1,25
Tous nos calculs ont été faits à partir de la matrice inverse de Leontief (I-A)-1.
Calculons les coefficients de dispersion pour avoir le secteur ayant des effets
propagateurs sur le reste de l’économie.
4 𝑥 1,53543 6,14172
P1= = 7,11122 = 0,8637 Avec ∑∑𝒓𝒊𝒋= r.1+r.2+r.3+r.4=7,11122
7,11122
4 𝑥 2,10138 8,40552
P2= = 7,11122 = 1,182
7,11122
4 𝑥 2,22441 8,89764
P3= = =1,25121
7,11122 7,11122
4 𝑥 1,25 5
P4= = =0,703
7,11122 7,11122
Conclusion
Dans cette schématisation, nous allons considérer trois types d’économie à savoir :
Les agents pris en compte dans cette première schématisation sont les
entreprises et les ménages. Nous pouvons dans ce cas proposer deux schémas d’analyse.
Dans le premier cas, nous considérons que les ménages consomment tout le revenu et,
dans le second cas, ils constituent une épargne.
Considérons une économie dans laquelle les entreprises versent sous forme de salaire
toute la valeur qu’elles produisent et les ménages consomment tout ce qu’ils gagnent.
Le schéma suivant résume les échanges qui se nouent entre les ménages et les entreprises.
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Ménages Entreprises
Marché des
biens &
Biens & services services Production
Consommation C = 1000
: flux monétaire
: flux réel
Dans ce schéma :
Production = Consommation
Production = Revenu
Le circuit des échanges peut être appréhendé sous deux optiques différentes :
Les produits consommés sont les biens et services achetés sur le marché.
Par définition, ce qui n’est pas consommé est épargné. Dans ce cas, il y a apparition de
l’investissement.
En effet, l’épargne constituée peut soit s’orienter vers des investissements en habitation,
en mobilier, en actions et obligations émises par les entreprises non financières (titres),
soit être placée dans une institution financière (banque). Cette dernière prête cette
épargne aux entreprises qui, à leur tour, vont investir.
A partir de ces éléments, nous pouvons décomposer les revenus des ménages en deux
emplois :
• La consommation (750) ;
• L’épargne (250)
Schématiquement, le cas où les ménages ne consomment pas tout leur revenu peut se
présenter de la manière suivante :
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: flux monétaire
: flux réel
⇒ Epargne = Investissement
Cette égalité signifie que les investissements sont financés par l’épargne générée par les
entreprises et les ménages. L’épargne des entreprises leur permet de financer les
investissements et celle des ménages doit être empruntée.
En économie, les investissements sont les biens achetés par les entreprises pour produire
les biens de consommation. On distingue deux catégories d’investissement :
• L’investissement en capital fixe qui porte sur l’achat des bâtiments et des machines
par exemple ;
• La formation des stocks (variation des stocks) : il s’agit des produits qui n’ont pas
été utilisés ou n’ont pas été vendus à la fin d’une période donnée, par exemple les
matières premières, les biens de consommation, etc.
Les produits en stock sont considérés comme un investissement car les entreprises y ont
mobilisées de l’argent. Si nous reprenons les deux optiques du circuit des échanges, à
savoir la production et le revenu, nous pouvons écrire :
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Partant de l’égalité (1) et des détails y associés, nous pouvons obtenir ce qui suit :
Production = Y = Revenu
C + I = C + S (2)
L’égalité (2) peut être reformulée pour faire apparaître l’égalité entre l’épargne et
l’investissement.
C+I=C+S⇒I=S
Cette épargne constitue les emprunts qui permettent aux entreprises de financer leurs
investissements car l’autofinancement est généralement inférieur à 100%.
L’Etat va prélever l’impôt, noté T, sur les ménages. Dans notre exemple, T = 150 ;
L’achat des biens et services auprès des entreprises (achat des fournitures de bureau,
d’armes, d’avions militaires, des chars de combat, d’ordinateurs, etc.). Ces achats
constituent la dépense publique ou la demande publique. Ils génèrent une activité de
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production et sont à l’origine d’une demande derevenu. Ces dépenses publiques sont
notées G et sont égales à 100 dans notre exemple (G = 100) ;
Les transferts en faveur des ménages, notés F. Parmi les transferts, nous pouvons
énumérer les allocations familiales, les indemnités de chômage, etc. Dans notre exemple,
F = 50.
F = 50 (Transferts)
Marché des
Epargne = 250 capitaux I = 250 (Investissement)
: flux monétaire
Du circuit économique ci-dessus, il ressort que l’Etat modifie la situation des ménages
pour un montant net de – 100 (+50 – 150). En supposant qu’elle soit la seule variable
affectée, la consommation passe de 750 à 650.
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L’égalité découlant des deux optiques permettant d’appréhender le circuit des échanges
est désormais :
Production = Y = Revenu
C+I+G=C+S+T–F
Les revenus issus de la production et des transferts permettent d’acheter les biens de
consommation, de payer les impôts et de constituer l’épargne. Nous avons donc :
Y+F=C+T+S
Y=C+T+S–F
Dans cette dernière relation, les transferts sont traités comme des impôts négatifs.
Dans cette économie ouverte, nous prenons en considération les exportations et les
importations des biens et services entre la nation et l’ensemble des autres pays. Il s’agit
d’une économie qui est en relation avec le reste du monde.
Les deux optiques permettant d’appréhender le circuit des échanges ne sont pas
strictement modifiées. Cependant, l’introduction des relations commerciales et
financières avec le reste du monde fait légèrement évoluer le circuit.
Production = Y = Revenu
Les exportations X sont des biens et services produits sur le territoire national et vendus
à l’extérieur, elles créent des revenus dans l’économie nationale. Par contre, elles ne font
pas partie des dépenses de consommation ou d’investissement intérieur. Elles constituent
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une demande étrangère. Ceci étant, les exportations sont un emploi de la demande
extérieure.
Les importations M sont des biens et services qui augmentent la production intérieure
(PIB) mais qui ne créent pas des revenus dans l’économie nationale.
Si les exportations sont supérieures aux importations c’est-à-dire le solde net X – M > 0,
cela accroît la production et le revenu intérieur. Si le solde net X – M < 0, cela réduit la
production et le revenu intérieur. En langage économique, on dit que le pays importe plus
qu’il n’exporte. Cela donne lieu à un déficit appelé déficit commercial.
Les exportations nettes des importations sont une composante de la demande finale que
nous formulons de la manière suivante :
Y = C + I + G + (X – M)
Cette conceptualisation d’un circuit économique, même si elle est nécessaire, ne saura pas
satisfaire ceux qui sont chargés d’orienter la politique économique d’un pays. Les
responsables politiques ne peuvent agir que s’ils disposent des concepts opérationnels et
mesurables.
La comptabilité nationale a été élaborée à la fin de la seconde guerre mondiale par les
grands pays développés. Elle est une technique qui permet de mesurer les activités de
production et d’échanges. Depuis son émergence, la comptabilité nationale n’a cessé
d’être perfectionnée.
Il s’agit de :
Cet agrégat mesure la production c’est-à-dire la somme des valeurs ajoutées dégagées par
les agents économiques résidents.
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B. Le Revenu National
Cet agrégat évalue l’ensemble des revenus perçus par les agents économiques nationaux.
C. La consommation
Il s’agit de la consommation finale qui représente la valeur des biens et services utilisés
pour la satisfaction directe des besoins humains, qu’ils soient individuels ou collectifs.
Cet agrégat mesure la valeur des biens durables acquis par le producteur pour être utilisés
dans le processus de production. Cet agrégat correspond à l’investissement.
E. L’épargne
Il s’agit de la part des ressources (revenus) courantes qui restent disponibles pour
accumuler les actifs réels (immobilisations) et les actifs financiers (actions, obligations).
Pour ce qui est des dépenses publiques, elles sont évaluées à partir des comptes des
administrations publiques fournis par la comptabilité nationale. Elles ne sont pas
mesurées en tant qu’agrégat distinct au niveau de la comptabilité nationale.
Le Produit Intérieur Brut est la valeur des biens et services produits dans une économie
au cours d’une période donnée, généralement l’année. Il est mesuré selon trois optiques
différentes mais complémentaires, à savoir :
• l’optique de la production
• l’optique du revenu
• l’optique de la dépense
Il s’agit de la valeur ajoutée (VA) créée par une entreprise pendant une période donnée.
La valeur ajoutée est la différence entre la valeur des biens et services produits et la valeur
des biens et services utilisés au cours du processus de production.
Nous pouvons recourir à deux exemples pour faciliter la compréhension de cette notion.
Exemple 1
b) L’entreprise B produit au cours de la même période 1500 tonnes d’acier à 10$ la tonne.
Dans le cadre de cette analyse, nous allons mettre l’accent sur trois hypothèses de travail :
1° Les deux entreprises n’effectuent aucune transaction l’une avec l’autre (transaction
intra sectorielle) c’est-à-dire industrielle. La valeur ajoutée dans cette hypothèse sera
assimilée à la production de ces deux entreprises. Nous aurons donc :
VAA = 5000$
VAB = 15000$
Pour calculer la Valeur Ajoutée, nous devons retrancher la quantité de la fonte utilisée par
l’entreprise B dans la production de l’acier. Il en découle l’égalité suivante :
VA = A + B – XA,
4000 5500
Livraison 3500
A B
Exemple 2
L’achat du blé par le meunier est une consommation intermédiaire ou une demande
intermédiaire et le revenu du meunier est égal à la différence entre la valeur de sa
production et l’achat du blé.
0,5 0,5
1) Agriculteur 1,5
(blé)
2) Meunier 1
0,5 1 1,5
(farine)
3) Boulanger
0,5 1 1,5
(pain) 1,5 1
VA totale
Le boulanger achète 1,50$ de farine et produit du pain qu’il vend à 3$. Si nous appliquons
le même raisonnement au boulanger, sa valeur ajoutée est de 1,50$ et son revenu est égal
à sa valeur ajoutée.
Le PIB de ce micro pays comprend trois producteurs et le PIB ici est égal à la somme des
valeurs ajoutées. Ce PIB est égal à la somme des revenus perçus par l’agriculteur, le
meunier et le boulanger. Ce qui est vrai au niveau d’un bien (le pain) peut être étendu à
l’ensemble des biens et services consommés.
Ce qui est vrai pour les biens et services constituant la consommation finale (CF), l’est
également pour les biens d’investissement constituant la formation brute du capital fixe
(FBCF) et les exportations.
⇒ PIB = CF + FBCF + Exportations – Importations
PIB + Importations = CF + FBCF + Exportations
Dans plusieurs comptes nationaux, on ne comptabilise pas les variations de stock dans la
formation brute du capital fixe. C’est la raison pour laquelle nous avons :
PIB = CF + I + ΔS + X – M
42
Avec :
FBCF = Investissement (I)
FBC = I + ΔS + Cessions et acquisitions (FBC : formation brute du capital)
Les trois optiques du PIB peuvent être présentées dans un tableau de la manière suivante :
La production est marchande lorsqu’elle est écoulée ou destinée à être écoulée sur le
marché. Elle comprend le produit c’est-à-dire le bien ou le service vendu à un prix
économiquement significatif couvrant 50% des coûts de production.
Si tous les biens sont considérés comme marchand, tel n’est pas le cas pour le service. Un
service est considéré comme marchand s’il est vendu à un prix couvrant plus de 50% du
coût de production mais s’il est vendu à un prix couvrant moins de 50% du coût de
production, on le classe dans la catégorie des produits vendus à titre gratuit ou quasi-
gratuit et un tel service est considéré comme non marchand.
Le PIB est un agrégat qui peut être évalué au prix du marché. Cette évaluation peut se faire
à prix courant ou à prix constant.
Si nous prenons par exemple l’année 2014, la notion d’évaluation à prix courant du PIB
renvoie au PIB d’une année évaluée au prix de la même année (2014).
43
Le PIB de 2014 à prix courant est égal à la quantité des biens et services produits en 2014
multipliée par leur prix en 2014. On parle alors de PIB en valeur ou PIB nominal et on
note :
Cette évaluation élimine la hausse des prix c’est-à-dire l’inflation entre deux périodes et
mesure l’enrichissement effectif ou réel du pays. On parle alors de PIB en volume ou PIB
réel.
• la première méthode calcule le PIB pour un ensemble d’années au prix d’une année
fixe appelée année de base ou année de référence ;
• la seconde méthode calcule de chaque année au prix de l’année précédente.
A partir de cette méthode, on peut déduire le concept de l’indice de prix du PIB ou l’indice
du volume du PIB.
L’indice de prix du PIB est égal au rapport du PIB en valeur 2014 (on parle également du
prix implicite du PIB ou du déflateur du PIB) au PIB réel de 2010 évalué au prix de l’année
2013. On peut écrire cela de la manière suivante :
La multiplication de ce rapport par 100 fourni la hausse du prix du PIB c’est-à-dire le taux
d’inflation entre 2013 et 2014.
L’indice de volume du PIB dégage les augmentations des quantités produites (volume). Il
est égal au rapport du PIB réel de l’année 2014, évalué au prix de l’année de base 2010,
au PIB en valeur de 2010.
L’évaluation au prix d’une année de base n’est pas satisfaisante parce que le prix relatif
varie parfois fortement. Par exemple, le prix des matériels informatiques ont beaucoup
baissé pendant plusieurs années.
En effet, si l’année de base est trop ancienne, le poids donné à ce produit est
artificiellement élevé. C’est la raison pour laquelle on privilégie aujourd’hui une
évaluation au prix de l’année précédente (indice en chaîne ou chaînage).
RNDB
• les revenus qui sont la contrepartie d’une activité productive. Exemple : le salaire,
l’impôt sur la production (TVA), l’EBE ;
• les revenus de la propriété : dividende, intérêt, etc.
On doit inclure dans les deux catégories les revenus en provenance du RDM diminué du
même revenu versé au RDM.
Le RNDB est la somme des revenus primaires présentés précédemment et des revenus
provenant des opérations de redistribution des revenus et de la richesse. Ces derniers
1 Conception à retenir car elle est la plus significative sur le plan économique.
45
portent essentiellement sur les impôts sur les revenus, les cotisations sociales et les
prestations sociales ainsi que, comme pour le revenu précédent (somme des revenus
primaires), sur les opérations de redistribution des revenus nets provenant du RDM.
Le revenu national est qualifié de disponible parce qu’il est le revenu qui permet aux
agents économiques de consommer et d’épargner.
Le PNB est un agrégat employé par certaines organisations internationales à des fins de
comparaison entre les pays. Il diffère du PIB par la prise en compte des revenus reçus du
RDM et/ou versés au RDM.
PNB = PIB + Revenus du travail, de la propriété reçus du RDM net des Revenus de même
nature versés au RDM
Cet agrégat représente les emplois des biens et services effectués par les
agents économiques résidents. Dans cette dépense, nous pouvons recenser la
consommation finale notée (CF) et l’effort d’investir des agents, noté FBC.Ceci étant
DIB= FBC+CF
CF
RNDB DIB
EB
✓ Selon l’optique du revenu déjà analysée, le PIB est distribué sous forme de revenu
aux agents résidents. Dans ce cas, nous pouvons noter :
PIB=RNDB=RM+ (IT+ Sub) +EB
RNDB= CF+EB
Mais en situation d’une économie ouverte, il faut tenir compte de la relation entre les
résidents et les non-résidents.
RNDB=CF+EB
DIB=CF+FBC
PIB X (+)
M (-)
CF
RNDB DIB=CF+FBC
-CFt/BFt de la nation
EB
+ Transfert en capital net vis-à-vis du RDM
PIB=CF+FBC+X – M=DIB+X – M
Ils décrivent le comportement d’une catégorie d’agents économiques. Parmi ces ratios,
nous pouvons distinguer :
∆𝑪𝑭𝒎é𝒏 𝑪𝑭𝒕𝒏−𝑪𝑭𝒕𝒏−𝟏
C=∆𝑹𝑫𝑩𝒎é𝒏=𝑹𝑫𝑩𝒕𝒏−𝑹𝑫𝑩𝒕𝒏−𝟏
𝑪𝑭𝒎é𝒏
TEF=𝑹𝑫𝑩𝒎é𝒏
Ce ratio représente la part du revenu investi en épargne financière, le reste étant soit
consommé, soit investi autrement qu’en épargne financière.
Un autre groupe des rations est celui relatif au Secteur Non Financier (SNF). Parmi ces
ratios, nous avons :
𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒓𝒖𝒕𝒆
TVASNF= 𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏
Ce ratio représente la part de la richesse créée par le SNF à partir de leur activité
productive.
𝑭𝑩𝑪𝑭 𝑰𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
TISNF= 𝑽𝑨𝑩 = 𝑽𝑨𝑩
𝑬𝑩
TESNF=𝑽𝑨𝑩
Ce ratio représente la part des richesses créées par le SNF destinée à l’épargne.
𝑬𝑩𝑬
TMSNF=𝑽𝑨𝑩
Ils servent à décrire un état général de l’économie. On les calcule à partir du compte de
capital. Parmi ces ratios, nous avons :
𝑬𝑩
TEN=𝑷𝑰𝑩
2. Taux d’Investissement
𝑭𝑩𝑪𝑭
TINV= 𝑷𝑰𝑩
𝑭𝑵𝑪𝑭𝒔𝒏𝒇
RCK= où FNCF : Formation Nette du Capital Fixe
𝑩𝑭𝒔𝒏𝒇
On peut également recourir à d’autres ratios pour faire une évaluation de la situation
extérieure de la nation.Parmi ces ratios, nous pouvons retenir :
𝑿
R=𝑴
𝑩𝑭𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
R= où BF représente le besoin en financement de la nation
𝑷𝑰𝑩
On peut également calculer les ratios relatifs au poids du secteur public dans l’économie
d’un pays. Parmi ces ratios, nous pouvons retenir :
𝑬𝒏𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆𝒅𝒆𝒔𝒊𝒎𝒑ô𝒕𝒔𝒓𝒆ç𝒖𝒔𝒑𝒂𝒓𝒍′ 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆
TPF= 𝑷𝑰𝑩
Notons que lorsqu’on parle d’impôt, on met l’accent sur deux types d’impôts, à savoir :
𝑬𝒏𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆𝒅𝒆𝒔𝒊𝒎𝒑ô𝒕𝒔 + 𝑪𝒐𝒕𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒂𝒍𝒆𝒔
TPO= 𝑷𝑰𝑩
Dans ce cas,
∆ 𝑷𝑰𝑩 𝑷𝑰𝑩𝒕𝒏−𝑷𝑰𝑩𝒕𝒏−𝟏
g = 𝑷𝑰𝑩 = x 100
𝑷𝑰𝑩𝒕𝒏−𝟏
Exemple : Le PIB du pays A en 2013 est de 1463,7 ; en 2012, il était de 1416,9. Calculer la
croissance économique de ce pays en 2013.
1463,7−1416,9
g2013= =0,033 x 100=3,3%
1416,9
En général, l’indice d’une grandeur donnée à une date t npar rapport à une date
to servant d’année de référence (ou année de base), s’écrit (base 100 =to) :
52
𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒙 (𝒕𝒏)
Ind X (tn/to)=𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒙 (𝒕𝒐) x 100
Avec la base 100 qui est égale à l’année 2012, ce résultat peut être interprété
de deux manières :
1) Si l’on donne au PIB de 2012 la valeur 100, le PIB atteint la valeur de 103,3 en
2013 ;
2) Le pourcentage d’augmentation entre les deux dates est de 3,3%.
Soit: Ind PIB(13/12)=Ind PIB12x (1+g), avec g = taux de croissance de 2013 par rapport à
2012.
N.B : L’année de référence n’est pas nécessairement l’année précédente mais peut être
éloignée dans le temps.
Si nous prenons le cas d’un indice égal à 100 en to et qui passe à 120 en tn, cela
signifie que les prix ont augmenté de 20% dans cet intervalle de temps. Cela signifie
également que 100 unités monétaires au temps t opermettraient d’acquérir le même
panier des biens et services que 120 unités monétaires au temps tn. La comparaison des
agrégats suppose que l’on élimine l’influence de la variation des prix entre deux dates.
Les évaluations à prix constants (en volume) sont égales aux évaluations à prix
courants (en valeur) divisées par l’indice des prix. Elles indiquent la valeur qu’aurait prise
un agrégat si le prix était resté identique. On peut alors écrire agrégat en volume = agrégat
en valeur sur l’indice des prix multiplié par 100.
𝑨𝒈𝒓é𝒈𝒂𝒕 𝒆𝒏 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓
Agrégat en volume= 𝒙 𝟏𝟎𝟎
𝑰𝒏𝒅𝒊𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒊𝒙
N.B. : Ce calcul peut être indifféremment effectué sur les agrégats évalués à l’unité
monétaire ou par des indices.
Exemple : L’indice des prix en 2012 était de 100 et de 120 en 2013. Le PIB nominal en
2012 était de 10 milliards et en 2013 de 20 milliards. Quel est le niveau réel du PIB en
2013 ?
20 𝑥 100
PIB réel= =16,67 milliards en termes réels
120
Le PIB réel a certes augmenté entre 2012 et 2013 (de 66,70%) mais pas dans les mêmes
proportions que le PIB nominal (de 100%) du fait de la variation des prix entre 2012 et
2013.
L’équilibre comptable est réalisé quand les ressources sont égales aux emplois
en biens et services. Cet équilibre sur le marché des biens et services est exprimé par
l’égalité comptable suivante qui détermine le PIB.
X : Exportation
M : Importation
Cet équilibre est une identité comptable observée une fois que toutes les
opérations ont été effectuées. Il exprime le fait que toute production nette a forcément un
emploi.
En d’autres termes, les biens produits sont soit consommés par les ménages
ou par les administrations publiques (au titre de consommation finale), soit investis par
les différents secteurs institutionnels résidents (au titre d’investissement et de variation
des stocks), soit par l’extérieur (les exportations nettes des importances).
55
𝑪𝑭𝒕𝒏−𝑪𝑭𝒕𝒏−𝟏
et gCFtn= 𝑪𝑭𝒕𝒏−𝟏
Ainsi, le taux de croissance du PIB sera égal à la somme des taux de croissance
de différents emplois pondérés par la part de chaque élément dans le PIB de l’année
précédente.
N.B : Pour obtenir des évaluations non biaisées par l’inflation, les calculs sont effectués
sur des données en volume.
56
La balance des paiements donne un aperçu de toutes les transactions économiques des
résidents d’un pays et le Reste du monde pendant une période bien déterminée. Les
opérations économiques ne se limitent pas aux transactions commerciales, tous les
transferts y sont inclus. La balance des paiements enregistre donc les flux monétaires et
est basée sur la technique de la comptabilité à partie double.
Toute opération est enregistrée une fois au crédit et une fois au débit de la balance des
paiements. La balance des paiements est toujours en équilibre.
Actif Passif
1. Balance commerciale
Exportations Importations
Excédent commercial (X > M) Déficit commercial (X < M)
2. Balance des services
Services rendus (transport, tourisme) Services payés (transport, tourisme)
Revenus des capitaux investis à l’étranger Revenus des capitaux investis
Redevances perçues pour brevets et Redevances versées pour brevets et
licences étrangères licences étrangères
3. Transport (public et privé)
Revenus des immigrés Sorties des économies des travailleurs
Bons faits à l’étranger (public & privé) expatriés
4. Capitaux à long terme
Investissements et crédits publics en Investissements réalisés à l’étranger et
provenance de l’étranger crédits publics accordés
Balance courante = 1 + 2 + 3. Elle détermine la structure de production d’un pays. Elle
montre aussi s’il y a surévaluation de la monnaie
Balance de base = 1 + 2 + 3 + 4
5. Capitaux à court terme non bancaire
Engagements du secteur non bancaire Prêts du secteur privé non bancaire
Balance des mouvements des capitaux non bancaire = 1 + 2 + 3 + 4 + 5
6. Capitaux à court terme bancaire
Engagements du secteur bancaire Avoirs du secteur bancaire
Balance des règlements officiels = 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6
7. Avoirs et engagements du secteur
officiel
Endettements vis-à-vis des Banques Augmentation des réserves (or, devises,
centrales DTS, etc.)
57
Elle est la différence entre la valeur des exportations FOB (free on board) et les
importations FOB. Ce solde est particulièrement significatif dans l’analyse de l’influence
extérieure sur l’activité intérieure, du moins à court terme.
Elle est égale au précédent solde augmenté du solde des échanges de services. Son
interprétation est très délicate parce que certains postes sont liés au commerce extérieur,
d’autres au mouvement des capitaux des périodes antérieures, d’autres encore sont
autonomes.
Ce solde se définit comme le solde des biens et services augmenté des transactions
unilatérales (transferts). Ce solde constitue le bilan de toutes les opérations considérées
comme définitives et irrévocables.
Elle est composée des placements courants et des mouvements des capitaux à long terme.
Elle récapitule toutes les opérations qui ont un impact sur l’économie réelle et
l’investissement.
Appelée aussi balance des opérations non monétaires, elle vise à exclure les opérations
considérées comme totalement induit c’est-à-dire la variation des avoirs extérieurs des
secteurs bancaire et public.
Elle est destinée à apprécier la situation des autorités monétaires et de leur réserve
d’échanges qui constitue le dernier recours en cas de déséquilibre des autres opérations
y compris les variations de la position extérieure de banque.
58
• globale
• structurelle (long terme)
• conjoncturelle (court terme)
Elle nécessite que l’on place les importations et les exportations dans le cadre général de
l’économie nationale. A cet effet, nous pouvons considérer que la variation d’une
économie en termes réels est absorbée par les éléments internes d’une part, c’est-à-dire
à la consommation, l’investissement privé, les dépenses publiques et d’un élément
externe, l’excédent de la balance commerciale. Un déficit de cette balance peut être
considéré comme un supplément réel apporté à l’économie nationale.
Y = C + I + G + (X – M)
On constate bien dans cette équation que lorsque X < M, cela constitue un supplément à Y
en provenance de l’extérieur, supplément qui devra être réglé financièrement d’une
manière ou d’une autre. Si X > M, cela représente un excédent commercial qui procure une
créance sur l’extérieur et qui sera encaissé financièrement d’une manière ou d’une autre.
C’est dans la structure sectorielle et géographique que se reflète de la façon la plus neutre
l’état de l’économie nationale et de son orientation.
A. La structure sectorielle
• Secteur agricole
• Secteur énergétique
• Matières premières
• Produits manufacturés
59
On peut également voir les atouts dont dispose le pays dans le cadre de la compétition
internationale. Egalement, on peut déterminer le niveau de développement économique
du pays qui peut être mesuré entre les importations de matières, d’activités et de produits
manufacturés, ainsi qu’on peut juger la compétitivité des industries nationales.
B. La structure géographique
Le solde commercial, dans une orientation à court terme, est conditionné par l’évolution
conjoncturelle qui est à la fois interne au pays considéré et externe au partenaire
extérieur. C’est à ce niveau que la balance commerciale a fait l’objet des recherches
théoriques plus élaborées et parfois aux polémiques les plus aigües.
Pour cela, nous allons mettre l’accent entre la balance commerciale et l’équilibre des prix.
Ces interactions apparaissent a priori évidentes si l’on considère selon les principes de
base de l’économie du marché que les prix des importations et des exportations
conditionnent leur volume. Pourtant, l’évolution ou la variation des exportations et des
importations peut être influencé par deux facteurs distincts, d’une part le niveau de prix
au niveau interne et externe et la variation du taux de change.
Ceci étant, on peut réaliser les liaisons classiques entre prix et commerce extérieur. A ce
niveau d’analyse, on peut tout d’abord se poser la question des élasticités-prix ou de la
relation directe entre la variation du prix d’une part et de la variation de la quantité
d’autre part.
Dans de nombreux cas, la hausse ou la baisse relative du prix d’un produit n’aura qu’une
faible influence sur les quantités échangées. Les raisons peuvent être diverses. Ainsi,
certains produits sont de la concurrence internationale ou à la possibilité de la
substitution des importations par les produits nationaux.
Une part substantielle du commerce extérieur est alors élastique au prix c’est-à-dire la
baisse relative des prix internes n’entraînera qu’une faible variation des quantités
importées ou exportées en valeur. Une telle situation va se traduire par la hausse des
60
Enfin, l’ensemble de ces éléments évoqués, pour lesquels apparaissent des effets
cumulatifs pervers contraires au principe traditionnel du marché, peuvent entraîner un
déclenchement des effets cumulatifs capables d’entraîner un pays dans un cercle vicieux
du commerce extérieur. En simplifiant le raisonnement, ce cercle vicieux se caractérise
par l’enchaînement suivant :
« une hausse des prix internes c’est-à-dire l’inflation laquelle va entraîner le déficit
commercial qui, à son tour, va provoquer une hausse du taux de change qui va
engendrer à son tour une hausse des prix internes ».
Y = C + I + G + (X – M)
On peut voir dans la lecture de cette relation que tout accroissement du produit national
Y (de l’activité économique) devrait normalement se traduire dans l’accroissement de la
balance commerciale lorsque les dépenses internes (C + I + G) restent constantes.
Dans le cas où la balance commerciale est déficitaire de manière chronique, il est conseillé
du point de vue économique afin de stimuler les activités d’exportation.
Ainsi, le déséquilibre et la dépendance pourraient très vite diminuer. C’est dans ce cadre
que s’inscrit la démarche du Fonds Monétaire International (FMI).
La balance des paiements, sur le plan statique et pour un exercice donné, présentera
toujours un équilibre qui reflètera pour la période considérée les éléments structurels et
conjoncturels des relations avec l’extérieur.
61
Aucun critère ne peut permettre a priori de définir cet équilibre comme favorable ou
défavorable, encore faudra-t-il préciser dans quel domaine et à quel égard ce jugement
peut être apporté. En fait, c’est l’évolution d’une période d’équilibre à l’autre qui permet
d’apprécier l’orientation favorable ou défavorable de la dite situation.
C’est le plus souvent en termes relatif ou comparatif que la structure de la balance des
paiements peut être jugée. La balance des paiements idéalement équilibré n’existe pas.
Cependant, on peut l’apprécier en fonction des portées, des évolutions constatées à
l’égard des objectifs économiques souhaités par chaque pays.
• le plein emploi
• la stabilité des prix
• la croissance économique
• le taux de chômage faible
• le taux d’inflation plus bas
• la balance des paiements rapportée au PIB positif
En définitive, les échanges extérieurs sont ceux qui normalement favorisent le plein
emploi, les réserves extérieures, une hausse du cours de change, la production, la stabilité
des prix, l’endettement extérieur soutenable. La balance des paiements est un instrument
qui est intégré à l’économie globale et présente un ensemble d’alarmes dont le
fonctionnement attire l’attention.
Exercice d’application
14. La Banque centrale d’Italie transfère 50000$ de ses réserves officielles détenues
dans les banques à New-York vers des banques du marché euro-dollars de
Londres ;
15. Les USA reçoivent des DTS du FMI pour 100000$ ;
16. La Banque centrale du Japon accroit ses avoirs officiels en dollars à New-York de
90000$ en échange d’un montant similaire de DTS.
Solution de l’exercice
ACTIF PASSIF
Exportations 500000 (1)
100000 (8)
150000 (10)
Importations 425000 (2)
1. Balance commerciale (325000)
Exportation de services (intérêts et dividendes) 75000 (6)
Frais de transport maritime 43000 (3)
Frais d’assurance 2000 (4)
Tourisme 30000 (5)
Transferts unilatéraux
Transfert privé 10000 (7)
Transfert public 100000 (8)
2. Balance des opérations courantes (215000)
3. Capitaux à long terme
Investissement 200000 (9)
Investissement 150000 (10)
Balance de base (960000)
Octroi de DTS 100000 (15)
Mct à CT 500000 (1)
75000 (6)
Mouvements à court terme 10000 (7) 100000 (13)
Etrangers (privés) 425000 (2)
Passif USA ⇒ privé 43000 (3)
Actif privé ⇒ 2000 (4)
30000 (5)
100000 (13)
50000 (14) 50000 (11)
4. Paiements compensatoires
Mouvements des capitaux à court terme 75000 (12)
Mouvements étrangers officiels 200000 (9) 50000 (14)
50000 (11)
90000 (16)
90000 (16)
2000000 2000000
65
N.B : Lorsqu’on parle d’une société, il peut aussi s’agir d’une société contrôlée et
majoritairement financée par l’administration publique. On peut ajouter aussi les
associations et les institutions sans but lucratif.
❖ Les institutions financières : ce sont des institutions qui fournissent des services
d’intermédiation financière. On y trouve par exemple, dans le cadre de la RDC, la
BCC et les banques de second rang.
Bref, les autres institutions financières monétaires telles que les caisses d’épargne,
les sociétés de crédit-bail, les sociétés financières spécialisées ;
❖ Les auxiliaires financiers : il s’agit ici des courtiers (agence de voyage), des sociétés
de gestion de portefeuille, des bureaux de change ;
❖ Les sociétés d’assurance et les fonds de pension dont l’activité principale est la
mutualisation des risques. Exemple : INSS, SONAS
Il s’agit de :
✓ Les ménages purs sont des ménages ordinaires qui occupent une même habitation
ou les populations des institutions par exemple les militaires de contingent. On y
ajoute encore les entrepreneurs individuels qui possèdent une unité économique,
mais qui n’a pas une personnalité juridique distincte de la personnalité physique.
Ex : les artisans, les agriculteurs.
N.B : - Lorsque ces institutions sont de faible importance, leurs opérations restent
confondues avec celles des ménages.
- Lorsque les ISBLM ou ASBLM sont des structures dont plus de la moitié des ressources
sont publiques, on va les classer dans les administrations publiques (APU).
- Si plus de la moitié des coûts de production sont couverts par les produits de
vente, l’unité sera considérée comme secteur marchand, on va dès lors les classer dans les
sociétés financières.
1) Or monétaire et DTS
Cette catégorie, comme son nom l’indique, comprend l’or monétaire et les
droits de tirage spéciaux (DTS), qui sont les deux seuls actifs qui n’ont pas de passifs en
contrepartie. On peut y mettre dans cette catégorie :
▪ l’or détenu au titre de réserve officielle par les autorités monétaires ou par les
organismes soumis à leur contrôle effectif ;
68
▪ les Droits de Tirages Spéciaux (DTS) qui sont des actifs internationaux de réserve
créées par le FMI et qui sont en règle générale détenus exclusivement par les
Banques centrales.
2) Numéraires et dépôts
N.B : Le numéraire s’il peut être détenu par l’ensemble des secteurs, ne peut être émis que
par les autorités monétaires nationales ou internationales.
Cette catégorie comprend les opérations sur des titres qui donnent le droit de
percevoir sans condition, les revenus monétaires sous forme de coupons, à des dates
prédéterminées ainsi que des opérations sur produits financiers dérivés. Ceci étant, cette
catégorie regroupe les actifs financiers négociables tels que titres du marché monétaire,
obligations, papiers commerciaux et les produits financiers dérivés. On y trouve
également le contrat d’option, le contrat de souscription (Ex : le Warrant), le contrat de
garantie de taux.
4) Les crédits
Il s’agit des crédits à court terme et des crédits à long terme. D’une manière
générale, ces crédits sont des dettes non matérialisées par un document ou par un
document non négociable.
On y trouve les actifs financiers qui représentent des droits sur la propriété de
sociétés ou de quasi-sociétés, à savoir les actions cotées, les actions non cotées, les autres
participations ainsi que les parts d’organismes de placement collectif.
les acheteurs aux producteurs,ainsi que les décalages comptables (il s’agit de toutes les
sommes à payer, telles que loyers, impôts, salaires et traitements, dividendes et intérêts).
N° EMPLOIS RESSOURCES
1 Compte d’utilisation RDB Compte d’utilisation
du revenu CF du revenu
EB
2 Compte d’accumulation
Variation des actifs Variation des passifs et
de la valeur nette
EB
3
FBC
Transfert en capital à recevoir
Compte de capital Transfert en capital à payer Compte de capital
capacité de financement
4 Compte financier Acquisition nette d’actif financier Compte financier
Accroissement net de passif
Or monétaire et DTS
Numéraires et dépôts
Titres autres qu’actions
Crédits
Actions et autres participations
Provisions techniques d’assurance
Autres comptes à recevoir/à payer
Les secteurs institutionnels sont inscrits en colonne tandis que les opérations sont
inscrites en ligne.La partie gauche du TOF représente les flux net de créances (variations
des actifs), c’est-à-dire comment a été placée l’épargne financière des secteurs au cours
de l’année. La partie droite concerne les flux nets de dettes, à savoir comment est satisfait
le besoin de financement du secteur.
N.B : Le TOF comme le TEE est construit selon le principe du compte écran. Cela signifie
que les comptes financiers en flux sont enregistrés en variation d’actifs et de passifs et
non pas en ressources et emplois. Le terme variation indique qu’il s’agit des acquisitions
71
Dans le cadre de ce chapitre, nous allons mettre l’accent sur le principe des
comptes d’opération, complémentaire du principe des comptes de secteur (principe du
compte écran et principe du compte miroir) ; puis nous allons faire une synthèse des flux
non financiers (comptes courants et comptes de capital) effectuée dans le TEE.
Dans le compte écran, chaque opération donne lieu à une double écriture. Ce
qui est un emploi pour un secteur institutionnel est une ressource pour un autre secteur.
En terme clair, deux flux seront inscrits : le flux total des revenus reçus (sans
tenir compte de l’origine de ces fonds) et le flux total des revenus versés (sans que l’on
sache à qui ces fonds sont versés).
Néanmoins, ce principe nous permet de représenter le flux sur une même ligne.
73
Pour les opérations sur produit, l’équilibre ligne par ligne va exister qu’au prix
d’une convention comptable : la création d’un septième secteur institutionnel fictif, une
sorte de marché des biens et services. On suppose que ce marché achète dans un premier
temps ce qui est produit ou importé (ce qui est inscrit en ressources en opérations de
production ou d’importation est inscrit sur la même ligne en emploisdu compte des biens
et services), et le revend plus tard, pour la consommation, l’investissement, etc. Ces
opérations sont alors inscrites en ressources du compte des biens et services.
Ces comptes de l’économie nationale sont obtenus par agrégation des comptes
du secteur institutionnel résidents, sachant que les informations contenues dans la
74
colonne « non ventilé » doivent être rajoutées au montant obtenu par la sommation des
données des secteurs institutionnels résidents. Notons que la colonne « économie
nationale » permet de lire directement un certain nombre d’agrégats relatifs à l’économie
nationale.