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Macroéconomie

Objectif du cours : Il a pour mission d’utiliser les principaux outils que la science économique
a mise au point pour analyser l’activité économique et financière d’un pays. A cet effet, trois
objectifs principaux se dégagent :
- Connaitre les outils et les agrégats qui mesurent l’activité économique
- Comprendre et analyser les principales réflexions en matière de politique monétaire,
budgétaire et de change
- Savoir interpréter les principaux déséquilibres macroéconomiques

Plan du cours :
Thème 1 : Description de l’activité économique
Chapitre I : Les indicateurs macroéconomiques et la mesure de l’activité économique
Chapitre II : Les agents économiques et les principaux comptes nationaux
Chapitre III : Les opérations économiques et les tableaux économiques d’ensemble (TEE)
Thème 2 : Les fonctions de comportement
Chapitre I : La fonction de consommation
Chapitre II : La fonction d’investissement
Chapitre III : La fonction de liquidité monétaire

Introduction générale :
Toute communauté est confrontée dans sa vie quotidienne a des difficultés que l’on peut résumer
en 3 questions fondamentales :
- Quels biens et services produire ?
- Comment les produire ?
- Et pour qui les produire ?
A cet effet, l’analyse économique s’est partagée en 2 types d’études économiques, à savoir la
microéconomie et la macroéconomie.
La macroéconomie, regroupe l’ensemble des analyses et des théories économiques globales qui
s’appliquent à la totalité du système économique. La macroéconomie, s’est formé comme théorie
à part entière en 1936 à travers Keynes.
Par ailleurs, la macroéconomie étudie principalement les comportements des agents économiques
puis dans leur globalité. Ainsi, la distinction entre microéconomie et macroéconomie est fondée
sur leurs démarches respectives. La microéconomie met l’accent sur la compréhension détaillé des
marchés particuliers en supprimant les interactions avec les autres marchés.
En revanche, la macroéconomie s’intéresse à l’interaction des différentes parties de l’économie. A
cet effet, sa démarche est triple :
Étape 1 => La recherche des principaux déterminants des agrégats macroéconomiques
Étape 2 => L’étude des relations entre ces variables (ex: relation entre la consommation et le
revenu)
Étape 3 => Analyse des causes des déséquilibres macroéconomiques et leurs solutions
Thème 1 : Description de l’activité économique

Chapitre I : Les indicateurs macroéconomiques et la mesure de l’activité


économique

Dans ce chapitre nous allons analyser les principaux indicateurs macroéconomiques, ainsi que la
mesure de l’activité économique.

Section 1. Les indicateurs macroéconomiques

A. La production économique
Une première classification consiste à distinguer celle qui porte sur des biens et services produits
au cours d’une période de celle qui porte sur les bien fabriqués antérieurement. Autrement dit,
pour connaitre la valeur de la production économique d’une période, il est nécessaire de
n’additionner que les transactions impliquant une nouvelle production (production en cours).

B. Les stocks et les flux économiques


La notion de flux économiques est reliée au temps, en effet la production des biens et services se
mesure en référence à 2 moments dans le temps. En revanche, la valeur des biens déjà existants se
mesure en référence à un seul moment dans le temps, on parle alors d’un stock économique. En
macroéconomie on parle de flux de la production ou des revenus, mais en revanche on parle de
stock des capitaux physiques (usines et machines) et de stock de monnaie.

C. Les quantités et les prix


Dans une économie monétaire les transactions économiques concernent des quantités et des prix.
Cependant, un problème se pose en comptabilité nationale c’est celui de départager le rôle des prix
et des quantités dans la valeur des biens et services produits. En effet, si la valeur de la production
d’un bien accuse une augmentation la comptabilité nationale, ne peut définir si cette augmentation
est due à la hausse de la quantité ou la hausse des prix. En macroéconomie, pour résoudre ce
problème, on divise la mesure de la production en valeur par indice de variation des prix.

Section 2. La mesure de l’activité économique.


Pour comprendre la mesure de l’activité économique, il convient tout d’abord de définir les
approches ensuite de décliner l’activité économique en circuit économique.

A. Les approches de mesures de l’activité économique.


Il existe 3 méthodes fondamentales pour mesurer la production des entreprises :
- La méthode des dépenses => Selon cette méthode on regroupe tous les achats des biens finals
nouvellement produit, ou bien on regroupe toutes les ventes des entreprises portant sur des
biens nouvellement produit qui sont effectué au cours d’une année.
- La méthode de la somme des revenus => Les revenus ici comprennent le revenu du travail
et le revenu du capital. Elle consiste à additionner tous les revenus des facteurs de production.
- La méthode de la somme des valeurs ajoutée => Cette méthode consiste à déduire de la
valeur de la production de chaque entreprise, la valeur des achats auprès d’autres entreprises
y compris des importations.

B. Les circuits économiques


Il faudra distinguer 2 types d’économies, d’un côté une économie simplifiée et de l’autre économie
complexe (qui colle beaucoup plus à la réalité).

1) Économie simplifiée

Supposons 2 agents économiques dans une économie, les ménages et les entreprises.
Dans une telle économie, les revenus des ménages notés Y égalent leurs dépenses de
consommation notés C. Autrement dit dans une économie simplifiée, il n’y a pas d’épargne des
ménages plus que tous les revenus sont destinés à la consommation. De même, pour les entreprises
toutes les recettes de ventes aux consommateurs doivent être retournées aux ménages sous forme
de revenu monétaire ainsi Y=C. Ici également il n’y a pas pour les entreprises d’investissement.
En effet, les entreprises ne produisent que les biens de consommation dans une économie
simplifiée a deux agents. Autrement dit les entreprises ne vendent pas aux autres entreprises. Dans
ces conditions on parle alors d’une économie stationnaire, c’est-à-dire, les flux circulaires des
revenus et des dépenses monétaires ne sortent pas du circuit de l’activité économique.
Finalement, les flux circulaires de l’activité économique conduisent à 2 types de propositions
économiques fondamentales.
Première proposition => La création de revenu dans une économie met en relief deux types de
marchés ; d’une part le marché des facteurs de production où les facteurs de production sont
échangés contre les revenus monétaires ; d’autre part le marché des biens et services.
Deuxième proposition => Les flux circulaires aident à comprendre pourquoi les flux de revenu,
les flux des biens et services produit et les flux de dépenses sont tous égaux une fois qu’ils ont été
réalisés

2) Économie complexe

En économie complexe, tous les revenus ne sont pas dépensés sur les biens de consommation cela
suppose qu’il y a possibilité d’épargne par les agents économiques. Par ailleurs, les dépenses
d’investissement faites par les entreprises prennent également de l’ampleur dans cette économie
Cependant, dans une économie complète on aura désormais 3 types d’agents économiques : les
ménages, les entreprises et l’État. Ainsi, en macroéconomie on considère que l’épargne des
ménages, les taxes et impôts notés T seront désormais prélevé par l’État noté G. Par ailleurs les
entreprises ont la possibilité d’importer (M) et d’exporter (X). A cet effet, dans une économie
complexe l’économie ne peut plus être en état stationnaire puisque :
- Premièrement l’épargne, les taxes et impôts constituent des retraits des flux circulaires des
revenus.
- Deuxièmement, les dépenses d’investissement faites par les entreprises (I) et les dépenses
effectuées par l’État (G) constituent des injections dans les flux circulaires des dépenses.

Ainsi, dans une économie complexe l’activité économique est régulée par 3 types d’agents :
 Les ménages, qui disposent de leurs revenus soit en consommant (C), soit en payant les
impôts et les taxes (T), soit en payant les des B & S importés (M) et soit en épargnant.
Y= C+T+S+M
 Les entreprises ne vendent pas seulement aux consommateurs résidants mais aussi aux
autres entreprises qui désire acheter des biens d’investissement, de même qu’au
gouvernement et à l’étranger (X). Ainsi le compte des entreprises peut donc se résumer de
la manière suivante :
Y (vente totale) = C+I+G+X
 L’État qui a une double mission, celle de récolter taxes et impôts (recettes de l’État) et
celle d’allouer des ressources (dépenses de l’État).
Chapitre II : Les agents économiques et les principaux comptes nationaux

Introduction :

Soulignons, que la comptabilité nationale est une représentation quantifiée de l’activité


économique sous forme simplifiée. Elle décrit les opérations et les résultats d’une économie au
cours d’une année. Cependant, afin de mieux saisir l’activité économique il convient de regrouper
un certain nombre de pôles ou centre de décision autour des flux économiques, il s’agit alors des
agents économiques. A cet effet avant d’analyser les comptes nationaux il convient au préalable
de définir les agents économiques.

Section 1. La définition des agents économiques


Un agent économique est un regroupement homogène d’unités économiques. Pour définir un
regroupement homogène on doit choisir des critères, or les économistes ont utilisé 3 types de
critères :
1) Le revenu
L’ensemble des individus qui reçoivent la même catégorie de revenu constitue un agent
économique. Dans cette condition, 3 agents économiques peuvent être dégagés :
 Les salariés
 Les capitalistes
 Les propriétaires

2) La classe sociale
Selon Marx il y’ a 2 types d’agent économiques, les capitalistes et les prolétaires.
3) L’institution
Un secteur institutionnel regroupe des unités constituant des centres autonomes de décisions et
présentant des comptes analogues. A cet effet on distingue 5 types d’institutions :
 Les sociétés financières
 L’administration publique (l’État)
 Les ménages
 Les institutions non financières (entreprises)
 Le reste du monde
Dans ce cours, nous allons nous limiter à 4 types d’agents économiques à savoir : les entreprises,
qui ont pour fonction principale la production des biens et services marchands ; les ménages dont
la fonction principale est la consommation des biens et services ; l’État qui a pour fonction
principale la production des biens et services non marchands ; et enfin l’extérieur qui décrit les
échanges import-export.
Section 2. Les comptes nationaux
Les comptes nationaux servent à enregistrer et à résumer les activités économiques effectuées par
les agents économiques. La comptabilité nationale définit pour chaque agent 5 comptes non
financier et un compte financier. S'agissant des comptes non financier, il s'agit : des comptes de
production, comptes d'exploitation, les comptes de revenus, le compte d'utilisation du revenu
et le compte de capital.

A. Compte de production

Ce compte d'écrit la liaison entre la production et la consommation intermédiaire et fait apparaitre


la valeur ajoutée comme solde. D'après nos hypothèses, les entreprises et l'Etat sont les seuls agents
productifs qui ont des comptes de production. À cet effet, les soldes des comptes de production
sont le PIB marchand pour les entreprises et le PIB non marchand pour l’Etat. Rappelons qu'en
produisant des biens et services, chaque entreprise consomme d'autres produits qui lui sont fournis
par d'autres entreprises. C'est ce que l'on appelle la consommation intermédiaire. Par ailleurs, la
valeur ajoutée est la différence entre la valeur de tout ce qui est produit par l'entreprise et la valeur
de la consommation intermédiaire.

VA= somme PIB- consommation intermédiaire

Emploi Ressources
Consommation PIB de
intermédiaire l'entreprise
Valeur
ajoutée (Solde)
:PIB marchant

Exemple pratique: soit une économie ou existe 2 entreprises. La première produisant du blé
(agriculteur) et la seconde du pain (boulanger). L'agriculteur consomme un quintal de blé pour en
produire 11 quintaux à 20fcfa le quintal. Le boulanger de sont côté produit une tonne de pain
valant 360fcfa par tonne à l'aide d'une tonne de blé. Travail à faire: Établir les comptes de
production de l'agriculteur et du boulanger.

Compte de production de l'agriculteur :

Emploi Ressources
20fcfa 220fcfa
Solde :
200fcfa

Compte de production du boulanger


Emploi Ressources
200fcfa 360fcfa
Solde :
360-
200=
160fcfa

Ainsi le PIB marchand est égal à la somme des valeurs ajoutées. Les comptes de production
permettent de calculer de façon synthétique la valeur marchande qu'une entreprise produit au cours
d'une année.

Compte de production de l'Etat :

Emploi Ressources
●Consommation PIB non
intermédiaire marchant
●Valeur ajoutée (éducation,
santé,
sécurité
nationale )

Cependant pour évaluer les produits non marchands de l'Etat, la comptabilité nationale a retenue
une règle d'évaluation simple. En effet, la valeur des services non marchand par l'Etat est mesuré
par leurs coûts de production et le coût de production est décomposé en 2 parties :
Consommation intermédiaire des biens et services nécessaires à la production des services de
l'Etat. Ainsi, la valeur ajoutée de l'Etat est égale au salaire versé aux fonctionnaires. Ainsi, le PIB
non marchand est égale à la somme de salaires distribués par l'Etat. Ainsi pour mesurer la
production annuelle d'un pays il faut additionner la somme des valeurs ajoutées des entreprises
(PIB marchant ) + les salaires versés par l'Etat aux fonctionnaires (PIB non marchand).

B. Compte d'exploitation
Il a pour objectif l'enregistrement des opérations des répartitions liées à la production. Il sert à
apprécier la profitabilité et la rentabilité et la rentabilité des activités productives. Le solde ce
compte est appelé excédant brut d'exploitation (EBE).

EBE= Production net de subvention – salaire – impôts .

Schématiquement :
Emploi Ressources
●Salaire ●Valeur
employés ajoutée des
●Impôts entreprises
indirects ●Subvention
à la
production

Solde :
Excédent brut
d'exploitation.

Soulignons, conformément à nos hypothèses que seules les entreprises ont un excédent brut
d'exploitation positif. Les ménages ne produisent pas et la valeur ajoutée de l'Etat est constituée
uniquement par les salaires (sont excédent brut d'exploitation est nul). À cet effet, PIB marchant
= salaire payé par les entreprises + impôts indirects+ excédent brut d'exploitation –
subvention d'exploitation.

C. Compte de revenu.
Il a pour objet l’enregistrement des opérations des répartitions non directement liés à la production.
Il sert à dégager le revenu disponible de chaque agent (RDP) de chaque agent. Cependant, le
compte de revenu doit être établit que pour deux agents : ménages et Etat. Et le solde de ce compte
est le revenu disponible brut (RDB).
Ainsi de manière schématique :

Compte de revenu des ménages .

Emploi Ressources
Impôt direct ●Excédent
brut
d'exploitation
●Salaire
●Transfert
net de
l'extérieur
Solde :RDB
Compte revenu de l'Etat

Emploi Ressources
Subvention Impôt
d'exploitation direct et
indirect

Solde :Transfert
net de
l'extérieur.

Ainsi, la somme des revenus disponibles brut est égale au PNB= PIB total + transfert net.

D. Le compte d'utilisation du revenu

Ce compte indique la répartition du revenu disponible brut (RDB) entre la consommation et


l'épargne. Ce compte d'utilisation de revenu s'établit pour les ménages et l'Etat. À cet effet, la
consommation finale représente la valeur des biens et services utilisé pour la satisfaction des
besoins humains. La somme de la consommation finale mesure la consommation nationale.

CN=somme CF.

Cependant, pour l'Etat, la mesure de la consommation finale pose également un problème puisque
la consommation finale de l’Etat n'est pas un phénomène naturel ni concret. Dans ces conditions ,
la comptabilité nationale a procédé par convention. En effet , la consommation finale de l'Etat
coïncide avec sa production de service non marchande. Autrement dit, l'Etat consomme sa
production. Par ailleurs, l'épargne est par définition la partie du revenu non consommé. Dans ce
cas, elle est généralement positive, mais elle peut être négative pour l'Etat. Schématiquement :

Épargne des ménages

Emploi Ressources
Consommation Revenu
finale des disponible
ménages. des
ménages
Solde : épargne
brut.
Épargne de l'Etat

Emploi Ressources
Consommation Revenu
finale de l'Etat disponible
des
ménages
Solde :Épargne
brut de l'Etat.

E. Compte de capital

Il décrit l'utilisation de l'épargne brut. Ce compte permet de confronter et de comparer


l'investissement et l'épargne des divers agents économiques et de dégager des moyens de
financement. En effet , il va s'avérer que certains agents dégagent un excédent ses agents sont donc
en capacité de financement alors que d'autres agents vont accuser un déficit. Ils sont donc en besoin
de financement. Par ailleurs, investir c'est allouer des ressources à des emplois susceptibles
d'engendrer des ressources dans le futur. En compatibilité nationale, l'investissement regroupe ce
qu'on appel la formation brut de capital fixe( FBCF) et la variation de stock.

Ainsi, schématiquement :

Les ménages
Emploi Ressources
●FBCF Épargne
●Variation de brut.
stock
Solde :Capacité
de financement
(épargne
supérieure à
l'investissement).

Les entreprises

Emploi Ressources
●FBCF Épargne brut
●Variation
de stock
Solde :Besoin
de
financement.

NB : Dans ce cas , le solde se met au niveau des Ressources.

F. Compte financier
Les comptes financiers des différents agents, permettent de récapituler les opérations financières.
Ces opérations permettent à ceux qui disposent des capacités de financement de financer les
activités programmées par ceux qui ont des besoins de financement. Dans ce cas, les opérations
financières s’accompagnent d’émissions des titres de propriété ou d’emprunts obligataires.
Exemple : Lorsque les entreprises investissent, elles émettent les actions qui représentent les titres
de propriétés et donnant droit à une part de bénéfice. Les actions sont achetées par les ménages,
car ils ont toujours une capacité de financement, les entreprises peuvent recourir à l’emprunt en
émettant les obligations sans droit de propriété. Par ailleurs, l’État pour financer sont déficit
budgétaire peut émettre des titres d’emprunt qu’il vend aux ménages a travers les banques. Ainsi,
les ménages peuvent donc acheter les titres émis par les entreprises, l’État et l’extérieur. Ils ont la
possibilité de garder dans leur portefeuille plus de monnaie

Compte des ménages

Emploi Ressource
Variation (Banque- Capacité de
Entreprise-Ménage) financement
Variation (Banque-État-
Ménage)
Variation (Banque-
Extérieur-Ménage)
Variation des ménages

Compte d’entreprise

Emploi Ressource
Besoin de financement Variation (Banque-
Entreprise-Ménage)
Variation (Banque-
Entreprise-Extérieur)
Chapitre III : Les opérations économiques et le tableau économique d’ensemble
(TEE)

Dans ce chapitre nous allons tout d’abord définir les opérations économiques avant de présenter le
TEE.

Section 1. Les opérations économiques


Toutes activités économiques, se manifestent par un certain nombre d’opérations que les
comptables nationaux regroupent en fonction de leur nature économique. A cet effet, il existe 3
grande catégories d’opérations : opérations sur les biens et services, opérations de répartition et
opérations financières.
1) Opérations sur les biens et services
Cette catégorie regroupe l’ensemble des opérations ayant trait à la création et à l’utilisation des
biens et services. Il s’agit des
 Opérations de production (Y),
 La consommation totale (Consommation privée « C » + Consommation publique « G »)
 La variation des stocks, la formation brute du capital fixe (FBCF). Notons, qu’en
comptabilité nationale la variation des stocks et FBCF forment l’investissement.
 Les dernières opérations sont les importations (M) et les exportations (X).
Ainsi, on peut vérifier l’égalité comptable suivante : Y+M=C+G+I+X autrement dit, la production
d’un pays est égale à Y=C+G+I+X-M

2) Opérations de répartitions
Ce sont les opérations de répartition des revenus issus de la production, ainsi que les flux de
revenus avec le reste du monde. On aura essentiellement :
 Les rémunérations des salariés
 Les impôts (directs et indirects)
 Les subventions d’exploitations
 Les transferts de revenu
 Les dividendes

3) Les opérations financières

Les opérations financières sont les créances acquises et cédées d’une part et les dettes contractées
et remboursées d’autre part.

Après avoir défini les différents types d’opérations économiques, il convient à présent d’analyser
le tableau économique d’ensemble
Section 2. Tableau économique d’ensemble
Le T.E.E présente de façon synthétique l’ensemble des comptes économiques et des comptes
d’opérations. C’est une représentation croisée des comptes d’agents et des opérations
économiques.

Emploi Ressource
Entreprise Ménages État Extérieur Opérations Entreprise Ménages État Extérieur
économiques
Biens et PIB PIB non-
I C G X M
services Marchand marchand
Salaires (W) Inv.Direct Salaire des Transfert Répartition
Excédent Brut (I.D) fonctionnaires des de revenus
d’Exploitation (W) revenus
(E.B.E) Subvention
d’exploitation
∆ B-E-M Financière
∆ B-État-
M
∆ B-X-M
∆M

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