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Question N°1 Expliquer la logique des sciences économiques ?

Réponse Les sciences économiques est une discipline qui étudie de façon scientifique le fonctionnement
de l’économie, c'est-à-dire comment les ressources rares sont employées pour satisfaire les
besoins de la population. Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentiels (production,
consommation, et distribution) et d’autre part aux institutions ayant pour objet de faciliter ces
opérations, c'est-à-dire qu’on distingue 2 branche qui se distinguent par leur objet d’étude et
leurs méthodes : la macroéconomie qui étudie les grands agrégats économiques, et la
microéconomie qui étudie le comportement des agents économique et leurs interaction sur le
marché
Question N°2 Expliquer la logique de différenciation entre la micro-économie et la macro-économie ?
Réponse En économie qu’on distingue 2 branches qui se distinguent par leur objet d’étude et leurs
méthodes :
 La microéconomie : est la branche de la science économique qui étudie les
comportements individuels de la firme (choix de la nature et du volume des produits à
offrir, des facteurs de production nécessaires), du consommateur (structure des
dépenses, choix de la combinaison des biens destinés à la consommation), et analyse la
manière dont les prix et les rémunérations s’établissent sur un marché.
 La macroéconomie : s’intéresse à l’agrégation des comportements individuels des
agents économiques au niveau d’une nation ou d’un ensemble encore plus vaste, ainsi
qu’aux effets globaux qui résultent de ces comportements, comme le chômage,
l’inflation, le déséquilibre des échanges commerciaux et financiers extérieurs, la
croissance économique, etc
Question N°3 En quoi l’apport des principes keynésiens bénéfice à l’économie ?
Réponse Le keynésianisme est une théorie économique qu’a bénéficie à l’économie et tente d’apporter les
moyens de compréhension concernent le fonctionnement de l'économie, en effet, pour les
keynésiens :
- La demande est fondamentale. en effet, En cas de sous-emploi, l’Etat doit mener une
politique de relance afin d’augmenter la demande effective. L’Etat doit favoriser la
demande d’investissement en agissant sur les taux d’intérêt. Ainsi, la baisse des taux
d’intérêt incite les entreprises à investir ; pour cela l’Etat doit mener une politique de
création monétaire afin d’accroître l’offre de monnaie. Enfin, l’Etat peut aussi augmenter
ses propres investissement et donc ses dépenses, mais sans augmenter ses recettes
afin de ne pas nuire à la demande des autres agents économiques par une imposition
plus forte. Dans ce cas, il opte pour le déficit budgétaire.
- L’intervention de l’Etat dans l’économie est nécessaire, selon Keynes, pour soutenir la
demande. Le libre fonctionnement des marchés ne conduit pas forcément à l’équilibre.
C’est pourquoi l’Etat doit agir pour relancer la consommation et l’investissement.
- Un effet multiplicateur amplifie la relance et donc accentue les effets des interventions
de l’Etat. Une augmentation de la demande suscite une augmentation plus forte de la
production. En effet, plus de demande signifie plus de production, et donc plus de revenu
distribué.
Question N°4 En quoi l’analyse keynésienne s’oppose t- elle aux analyses classiques et néoclassiques ?
Réponse L'analyse keynésienne s'oppose aux analyses classiques et néoclassiques en plusieurs point
essentiels : Keynes conteste la loi des débouchés, la prépondérance de l'analyse micro -
économique et le libéralisme. En effet :
 Keynes remet en cause la loi des débouchés. Selon lui, ce sont les débouchés qui créent
l'offre et non l’inverse. Les entreprises produisent ce qu'elles espèrent pouvoir vendre et
elles investissent et emploient en conséquence.
 Pour Keynes, les mécanismes collectifs ne sont que la juxtaposition des choix
individuels. Keynes montre qu'au contraire un raisonnement
individuellement rationnel peut être collectivement néfaste. il s'oppose donc aussi à la
main invisible des classiques.
Enfin , Keynes préconise l'intervention de l'Etat pour relancer la demande . Au contraire des
classiques et des néo-classiques, il croit possibles les déséquilibres économiques persistants, en
particulier le chômage. D'après lui , L'Etat doit donc intervenir pour rééquilibrer les marchés
Question N°5 Présenter sous forme de schéma le circuit économique en économie ouverte et préciser et expliquer les
agents économiques et leurs opérations ?
Réponse

Question N°6 Expliquer les différents indicateurs d’agrégation de la comptabilité nationale / ou présenter les agrégats de
la comptabilité nationale ?
Réponse Les agrégats sont des grandeurs mesurant l’activité économique d’une société La la comptabilité
nationale vise à r évaluer la performance économique réalisée par un pays pendant une période
donnée. Cette évaluation est mesurée par l’élaboration d’indicateurs synthétiques appelés
agrégats. Le principal d’entre eux est le produit intérieur brut (PIB). Un certain nombre d’autres
agrégats en dérivent.On distingue :
1) le PIB (le produit national brut) : est l’agrégat qui représente la richesse crée au cours
de l’année, il mesure l’apport de l’activité de production à l’économie nationale. On
distingue 3 méthodes pour calculer le PIB :
 Selon l’optique produit : PIB = ∑ VA + impôts indirect net des subventions
 Selon l’optique dépense : PIB = CFN + FBCF + ∆St +X°- M°
 Selon l’optique revenu : PIB = salaire +EBE + Impôt sur la P° et M° net des
subventions + revenu mixte de l’entrepreneur individuel
2) Le PNB (produit national brut) : Le calcul du produit national brut (PNB) vise à prendre
en compte le critère de nationalité des produits ; il s’obtient en ajoutant au PIB le solde
entre les revenus du travail, de la propriété et de l’entreprise reçus au reste du monde :
PNB = PIB +revenus de facteurs en provenance du reste du monde – revenus de
facteurs versés au reste du monde.
3) Le revenu national (RN) : Le revenu national mesure l’ensemble des richesses
produites en une année qui vont représenter un revenu pour les agents économiques
résidents :
RN (au prix du marché) = Produit intérieur net – revenus de facteurs reçus du reste
du monde nets des mêmes revenus versés au reste du monde – impôts liés à la
production et à l’importation versés au reste du monde nets des subventions
d’exploitation reçues du reste du monde.
4) La Formation Brut de Capital Fixe (FBCF) : La FBCF est l’acquisition de capital fixe
destinée à maintenir ou à accroître les capacités de production, le patrimoine national ou
le patrimoine immobilier
FBCF = investissement de renouvellement + investissement d’extension +
investissement de modernisation
Question N°7 Présenter et expliquer les trois formes de calcul de PIB
Réponse Le PIB est calculé selon trois méthodes différentes utilisées en parallèle :
 La première méthode consiste à mesurer la richesse produite, en d’autres termes la
valeur ajoutée ou encore la différence entre la production totale des entreprises d’une
part et leurs consommations intermédiaires d’autre part. On parle à ce propos de «
mesure directe de la valeur ajoutée » ;
 Une seconde méthode dite « approche par la demande » passe par le calcul des
emplois de cette production soit les différentes composantes de la demande :
consommation finale, investissement (comptablement le FBCF) et la différence entre les
exportations et les importations.
 La dernière approche repose sur les revenus distribués aux différents agents : revenus
du travail (salaires), revenus du capital et prélèvements enfin de la collectivité .
Question N°8 Quel est l’effet de l’investissement sur la croissance économique ?
Réponse L’investissement est une variable-clé du progrès économique qui agit triplement :
 Sur l’offre en augmentant les capacités de production ;
 Directement sur la demande parce qu’il augmente les débouchés des producteurs de
biens d’équipement ;
 Indirectement sur la demande parce qu’il provoque une distribution de revenus
supplémentaires qui se diffusent dans le système économique .
Question N°9 Présentez et expliquer l’équilibre du prix du facteur Travail ?
Réponse Voir les questions de réflexions
Question N°10 Expliquer le facteur capital et son rôle dans le processus productif ?
Réponse le capital désigne le plus souvent le facteur de production qui se combine au travail pour réaliser
une production quelconque, C’est donc un ensemble de biens qu’utilise l’entreprise dans son
activité de production. Le capital jeu un rôle très important dans le processus productifs par son
formation qui porte le nom d’investissement. investir, c’est se procurer de nouveaux biens
d’équipement pour augmenter ou améliorer durablement la production.
L’investissement des entreprises peut revêtir trois formes dont les effets sont très différents :
 Investissement de remplacement pour maintenir à l’identique la capacité de production
lorsqu’un équipement est hors d’usage. Il a peu d’effets sur la production et l’emploi ;
 Investissement de capacité pour produire davantage permet une croissance de la
production et de l’emploi ;
 Investissement de productivité pour réduire les coûts a pour effets une croissance de la
production dans certains cas et une suppression d’emplois à court terme.
Question N°11 Expliquer le mécanisme de répartition des revenus ?
Réponse la répartition des revenus consiste à:
 une répartition primaire des revenus primaires proviennent de la participation à l’activité
de production. On distingue :
 Les revenus du travail : qui viennent rémunérer le travail des individus
 Les revenus du capital : qui viennent rémunérer les individus qui prêtent leur argent à
l’entreprise, soit parce qu’ils y ont investi leur argent et en sont propriétaires, soit parce
qu’ils participent à l’achat de machines (par exemple, des associés), soit parce qu’ils
achètent des actions de l’entreprise
 Les revenus mixtes : viennent rémunérer à la fois les apports de travail et les apports de
capital
 répartition secondaire des revenus sociaux (de transferts) qui proviennent de la redistribution
des revenus par l’Etat. Son objectif est de réduire les inégalités. Pour cela, l’Etat prélève des
prélèvements obligatoires ( les cotisations sociales et les impôts) et verse des prestations
sociales (par exemple, les allocations familiales, les bourses, l’aide au logement, les retraites,
les allocations chômage, les indemnités chômage,…)
Question N°12 De quelles façon, la consommation et le revenus sont ils liés ?
Réponse Suivant l’analyse keynésienne, la consommation (C ) est une fonction du revenu courant (R ) des
ménages. L’épargne est simplement un résidu. Cette analyse s’appuie entre autres sur les concepts
suivants :
La propension moyenne à consommer (C/R) : qui diminue quand le revenu augmente ; ce qui
signifie qu’à long terme, la part du revenu consacrée à la consommation est supposée diminuer au
profit de celle consacrée à l’épargne.
La propension marginale à consommer ( ▲C / ▲R) :qui est toujours inférieure à la propension
moyenne. Cette propension marginale à consommer est supposée stable sur le court terme.
Les keynésiens ont l’habitude d’écrire la fonction de consommation comme une fonction à une
seule variable (le revenu) sous la forme suivante : C = c. R + C0 avec c < 1.
Question N°13 L’épargne est elle favorable à la croissance économique ?
Réponse L’épargne est généralement favorable à la croissance économique, c’est la Principale source
d’investissement. En effet :
 L’investissement provient en grande partie d’une épargne préalable. Or contrairement à
l’épargne, l’investissement influence directement la croissance.
 Ainsi L’épargne favorise les capitalistes dans l’immédiat car elle permet de financer
l’investissement et la croissance des entreprises, elle est donc nécessaire à la réalisation du
profit.
 L’épargne est Indispensable au démarrage économique.
 l’épargne desserre la contrainte de l’endettement extérieur. Elles renforcent donc
l’autonomie de des pays.
 Elle permet de stabiliser les marchés financiers de ces pays, qui deviennent ainsi moins
volatiles. Elles permettent donc d’améliorer la sécurité financière de ces pays.
Question N°14 Comment mesure t- on la croissance?
Réponse pour mesurer la croissance, on calcule le taux de variation du PIB sur une période donnée, tout
d’abord en valeur (ou à encore à prix courants) puis en volume (soit à prix constants).
Taux de croissance du PIB = (PIBt – PIB t-1)/PIBt-1
On peut calculer également un PIB par habitant, en divisant le PIB par le nombre d’habitants du
pays. Ce PIB par habitant peut servir à prendre en compte la croissance démographique et
donner une meilleure approche du niveau de vie d’une personne représentative. On considère
généralement le PIB (PNB) réel par tête. Ce calcul favorise les comparaisons internationales
Question N°15 Présenter les principes de l’école keynésienne ?
Réponse Le courant keynésien repose sur les principes suivants :
 Son analyse est strictement macro-économique est menée en termes de circuit.
 Infirmation de la loi des débouchés : La demande effective est la variable déterminante,
C’est à partir de la demande effective que les entreprises vont déterminer le volume à
produire, autrement dit : C’est la demande qui détermine le niveau de l’offre et non l’inverse
(contrairement à ce que pensait Say).
 L’intervention de l’Etat dans l’économie est nécessaire : En cas de déséquilibre, afin de
relancer la demande effective. C’est l’État providence : État qui intervient au niveau
économique et social :
 Un effet multiplicateur amplifie la relance et donc accentue les effets des interventions de
l’Etat. càd qu’une augmentation de la demande suscite une augmentation plus forte de la
production.
Question N°16 Présenter le modèle marxiste ?
Réponse le modèle marxiste fonde son analyse économique sur les tensions sociales engendrées par le
capitalisme. La condition ouvrière de l’époque lui fait dresser un bilan très négatif du capitalisme et
développer l’idée d’un autre système :
 L’exploitation de la classe ouvrière : Pour Marx, la valeur des biens provient exclusivement du
travail nécessaire à leur fabrication, et Comme la force de travail est aussi une marchandise, le
déséquilibre offre-demande fait apparaitre une différence entre le salaire et la valeur créée par
la force de travail. L’appropriation de cette plus-value par les capitalistes constitue le
fondement de l’exploitation.
 Baisse du taux de profit et crises capitalistes : la concurrence conduit le capitalisme à des
crises. Le capitalisme est un système condamné à disparaitre
Question N°17 Présenter les déterminantes du revenu en précisant le lien entre consommation et revenu ?
Réponse

Les questions de réflexion


Question N°1 : Quel est l’effet de l’investissement sur la croissance économique ?
INTRODUCTION

L’investissement représente un mécanisme essentiel qui conduit à l’augmentation de la


croissance économique à travers l’engagement d’une ressource financière à long terme en
vue d’en retirer un bénéfice, ainsi L'investissement peut prendre plusieurs formes (de
remplacement, de capacité et de productivité) qui ont tous un effet positif sur la croissance
économique. Quel est donc l’effet de l’investissement sur la croissance économique

DEVELOPPEMENT
En effet, L'investissement à un double effet positif sur la croissance. D’une part, il y a un
effet sur l’offre qui est source de croissance, et d’autre part, il y a un effet sur la demande
qui favorise lui aussi la croissance :
Sur l'offre, l'investissement permet d'accroître les capacités de production et donc permet
d’augmenter la croissance économique. Ainsi, En fonction du type d’investissement, l’effet
peut être différent :
 L’investissement de capacité : permet d’augmenter la capacité de Production de
l’entreprise et donc accroitre le volume d’offre.
 L’Investissement de productivité : permet d’accroître la compétitivité de l’entreprise et
baisser les coûts et ainsi favoriser la consommation des ménages.
 L’investissement de remplacement : permet un rajeunissement du capital en
accélérant le renouvellement des équipements usagés.
De l’autre coté, l’investissement agit directement sur la demande parce qu’il augmente
les débouchés des producteurs de biens d’équipement ; et Indirectement sur la demande
parce qu’il provoque une distribution de revenus supplémentaires qui se diffusent dans le
système économique.
CONCLUSION :

L'investissement est donc un éléments essentiel qui favorise et impact la croissance


économique. Investir c'est créé de la richesse, améliorer l'offre, augmenter la demande et
créer un flux, un cycle vertueux pour un pays.

Question N°2 : de quelle façon la consommation, l’épargne et le revenu sont ils


liées ?

INTRODUCTION
Le partage du revenu entre consommation et épargne est une question centrale pour la politique
économique il importe en particulier d’en connaitre les ressorts. Alors de quelle façon la
consommation, l’épargne et le revenu sont ils liées ?

DEVELOPPEMENT
Les économistes keynésiens et les néoclassiques proposent comme souvent des interprétations
différentes de cette question :

Pour les théoriciens néoclassiques, les ménages arbitrent entre l’épargne et la consommation
en fonction du taux d’intérêt proposé pour rémunérer l’épargne. Comme les agents économiques
donnent la préférence à une consommation immédiate par rapport à une consommation future;
ils n’accepteront donc d’épargner que si la consommation à laquelle ils renoncent, permet une
consommation future plus élevée et ce, grâce à un intérêt positif.
Suivant l’analyse néoclassique, l’épargne dépend du taux d’intérêt. Plus il est élevé, moins
grande est la consommation. La consommation est donc considérée comme la part du revenu
non épargnée, c’est un résidu

Pour les keynésiennes, c’est l’épargne qui est un résidu. Les ménages effectuent leurs choix de
consommation en fonction du revenu disponible et l’épargne est alors simplement la partie non
consommée du revenu. Le taux d’intérêt détermine uniquement la forme monétaire ou non de
l’épargne. Il rémunère la renonciation à la liquidité.

Ainsi keynes explique l’évolution de la consommation globale par les variations du revenu
global. Selon lui, la consommation est avant tout fonction du revenu et la consommation est
une fonction croissante de ce même revenu.

Suivant l’analyse keynésienne, la consommation (C) est une fonction du revenu courant (R )
des ménages. L’épargne est simplement un résidu. Cette analyse s’appuie entre autres sur les
concepts suivants :
 La propension moyenne à consommer (C/R) qui diminue quand le revenu augmente.
 La propension marginale à consommer ( ▲C / ▲R), qui est toujours inférieure à la
propension moyenne
Selon la théorie du revenu permanent de Friedman, la consommation s’établit non plus en
fonction du seul revenu courant des ménages, mais en fonction d’un revenu annuel moyen
estimé par l’individu en fonction de ses anticipations (études, revenus futurs, etc)
La consommation C est dès lors proportionnelle au revenu permanent Yp. Soit C = a Yp.

Dans cette optique, la consommation s’adapterait progressivement aux variations du revenu,


sans en subir les à-coups. Ainsi en période de récession, la consommation se maintiendrait et
l’épargne diminuerait alors que les périodes d’expansion seraient marquées par une
augmentation du taux d’épargne

CONCLUSION :
Le Revenu, l’épargne et la consommation sont toujours au centre des débats économiques, et la
question du partage de revenu entre la consommation et l’épargne reste un enjeu central pour
les politiques économiques. Alors quelles sont les limites du relation entre ces trois variables ?

Question 3 : Présentez et expliquer l’équilibre du prix du facteur Travail ?


INTRODUCTION
Les revenus primaires découlent certes de la production, et Le revenu primaire des ménages
constitue la plus grande part du revenu national, Il Comprend entre autre : la rémunération du
travail salarié, mais comment peut-on Présentez et expliquer l’équilibre du prix du facteur
Travail ?

DEVELOPPEMENT
L’approche néoclassique :
Les néoclassiques appréhendent la question de la fixation du prix (de la rémunération) des
facteurs de production comme de tous les autres prix, sur la base de la rencontre d’une offre et
d’une demande ; rencontre aboutissant à un équilibre
Concernant le facteur « travail », le prix de ce facteur, en d’autres termes le salaire, est
déterminé par l’intersection d’une courbe d’offre croissante et d’une courbe de demande
décroissante
De plus, pour les économistes néoclassiques, les différents facteurs (dont le travail) sont
rémunérés selon leur productivité marginale. En effet, un entrepreneur embauchera un salarié
supplémentaire à la condition qu’il puisse en tirer un gain de productivité au moins égal au
salaire accordé. En d’autres termes, le salaire d’équilibre est égal à la productivité marginale
du travail.
L’approche keynésienne :
selon cette approche, les salaires ne sont plus nécessairement flexibles car l’économie réelle se
caractérise par l’existence de syndicats et de groupes de pression qui font souvent obstacle à la
baisse des salaires y compris en situation de chômage
D’autre part, de nouvelles approches théoriques du marché du travail cherchent à rendre
compte de la situation contemporaine caractérisée par des liens distendus entre salaires et
marché du travail et en particulier entre salaire et productivité marginale tout en maintenant
l’hypothèse de rationalité des acteurs
La théorie du salaire d’efficience pose le principe d’une relation croissante entre le salaire
versé et la productivité du travailleur. Le calcul de maximisation peut alors amener les
employeurs à payer les salariés au-dessus du salaire concurrentiel.
Selon la théorie des contrats implicites, les salariés « s’assurent » contre les risques
économiques en acceptant dans des contrats non formulés, une rémunération indépendante de
la conjoncture
Le modèle « insiders-outsiders » fait une distinction entre les salariés en place dans les
entreprises (les insiders), qui disposent d’une protection, et ceux qui veulent entrer (outsiders).
L’employeur peut avoir intérêt à
maintenir les salaires des insiders à un niveau supérieur au salaire concurrentiel.

CONCLUSION :
En fin, Les théories économiques apportent un éclairage nécessaire à la compréhension de la
répartition des revenus, même si l’observation de la réalité montre qu’il faut aussi tenir compte
des pratiques des entreprises et de l’intervention des pouvoirs publics.

L’économie est-elle une science?

Peut-on établir un lien entre la pensée économique contemporaine et les décisions politiques ?

Ecrivez l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché des biens et services et sur le marché financier.

2. Ecrivez l’équilibre emplois-ressources pour chaque agent économique

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