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Cours de Macroéconomie
Cycle Fondamental : Sciences économiques et gestion « S2 »
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entretient avec les économies étrangers. Au lieu de s’intéresser au
consommateur et à l’entreprise, la macroéconomie étudie la consommation de
l’ensemble des ménages et la production de toutes les entreprises. La
macroéconomie raisonne sur des groupes d’agents économiques et sur des
agrégats. Elle poursuit quatre objectifs :
1- La détermination des variables permettant d’expliquer le comportement
des groupes d’agents ;
2- L’étude des relations entre les variables afin de déterminer l’existence de
rapports stables, voire de lois, entre ces variables: Existe-t-il une relation
stable entre la consommation et le revenu par exemple ?
3- L’analyse des causes et des origines des principaux déséquilibres
macroéconomiques : Le chômage, l’inflation.
4- L’étude des moyens permettant d’atteindre certains buts fixés par la
société : plein emploi, stabilité des prix, équilibre extérieur, croissance…..
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Obtenir de telles propriétés est le but de la modélisation. C’est ce qui
permet de faire de la prévision et des recommandations de politique
économique.
Il existe deux types de variables dans un modèle: les variables exogènes
(dont l'origine est extérieure au modèle) et les variables endogènes (dont les
valeurs prises par ces variables sont déterminées par le modèle).
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Pour obtenir le plein emploi, il faut accroître la production nationale et
pour cela augmenter la demande. La régulation selon l’optique keynésienne est
effectuée par une politique d’intervention de l’Etat. L ‘analyse keynésienne
suppose que les marchés et notamment le marché de travail tendent à se trouver
dans une situation hors équilibre. Dans de telles circonstances une politique
budgétaire expansionniste pourra accroître le produit réel et l’emploi. La théorie
keynésienne va influencer la politique économique des Etats Uni et des pays
d’Europe pendant plusieurs décennies jusqu’aux années1970.
Objectif du cours.
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Chapitre I : Déscription de l’activité économique
Dans une économie nationale, les acteurs ou agents économiques sont très
nombreux. Il est habituel de les regrouper en au moins Quatre grande
catégories :
- Les entreprises ont pour fonction principale la production des biens et
services marchands (c’est à dire les biens et services qui s’échangent sur un
marché à un prix permettant au moins de couvrir les coûts de production).
- Les ménages offrent aux entreprises des facteurs de production
(Travail), moyennant un revenu qui leur permet de consommer.
- L’Etat a pour fonction principale la production des services non
marchands (les services offerts à titre gratuit ou quasi gratuit) et pour les
financer, il collecte des impôts. Il assume également d’autres rôles de
régulation et de protection.
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- L’extérieur décrit les échanges entre les unités résidantes et le reste du
monde : les importations, les exportations et les transferts de revenus.
2- Les marchés
Les agents économiques effectuent des transactions sur quatre grands
marchés.
- Le marché des biens et services : C’est celui où se détermine la
production nationale, la demande (par exemple la demande de biens de
consommation) et le niveau des prix.
- Le marché des facteurs de production : Le marché du travail est le
plus important. Il permet de déterminer le niveau des salaires, l’emploi et
par différence le chômage.
- Le marché des capitaux : Sur ce marché s’établit le niveau des taux
d’intérêt et le prix des différents actifs financiers.
- Le marché des changes : Il permet d’échange la monnaie nationale
contre l’ensemble des autres devises et de déterminer la valeur du taux de
change, c'est-à-dire le nombre d’unités de monnaie étrangère que l’on peut
obtenir pour une unité de monnaie nationale.
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1-1- Les ménages consomment tout leur revenu.
Considérant une économie dans laquelle les ménages consomment tout ce
qu’ils gagnent et les entreprises versent sous forme de revenus la totalité de la
valeur de leur production. Le graphique ci-dessous résume les liaisons et les
échanges entre les entreprises et les ménages.
- Les entreprises produisent et vendent des biens et des services (pain,
voyages touristiques…). Cette production représente un flux réel de biens
et services.
- Les ménages achètent ces biens et services grâce aux revenus versés par
les entreprises. Ces achats sont appelés dépenses de consommation ou
demande de consommation ; ils constituent un flux monétaire.
- Pour produire ces biens de consommation, les entreprises ont besoin de
facteurs de production (seul le travail est pris en considération dans cet
exemple). Les ménages vendent leur force de travail en contrepartie d’un
revenu qui leur permet de consommer la production des entreprises. La
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vente de la force de travail est un flux réel; le revenu perçu est un flux
monétaire.
Compte tenu des hypothèses retenues (les ménages consomment tout leur
revenu ; les entreprises versent sous forme de salaires la totalité de la valeur de
leurs production) on a les égalités suivantes :
Revenu = Y = Production de biens et services,
= Valeur du travail fourni,
= Dépenses de consommation : C
On peut donc écrire :
Y= C
Production = Consommation
Revenu = Consommation
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- Ils peuvent acheter des actions ou des obligations émises par les
entreprises. Ces dernières utilisent cette épargne pour acheter des biens
d’investissement (terrains, machines, équipements…)
- Les ménages peuvent placer cette Non-consommation dans des
institutions financières. Elle est ensuite prêtée aux entreprises qui en ont
besoin pour investir.
Le graphique ci-dessous établit deux propositions :
Le revenu des ménages se décompose en deux emplois :
consommation et épargne ;
L’épargne investie directement (actions, obligations) ou indirectement
(institutions financières) sert aux entreprises à acheter des biens
d’investissement.
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En économie, les investissements sont des biens achetés par les
entreprises pour produire d’autres biens (notamment les biens de
consommation). Ils viennent grossir régulièrement le stock de capital des firmes.
Il est traditionnel de distinguer deux catégories d’investissement :
- L’investissement en capital fixe : achats de bâtiments et machines par
exemple ;
- La formation de stocks (variation de stocks) : ce sont des produits non
utilisés ou non vendus à la fin d’une période donnée (matières premières,
biens de consommation…) : ils sont considérés comme un investissement
car les entreprises, du fait des stocks, ont de l’argent immobilisé « investi »
au même titre que celui qui l’est en machines ou en bureaux.
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Cette égalité peut être reformulée pour faire apparaitre la relation entre
l’épargne et l’investissement. En soustrayant C de chaque membre de l’égalité
nous obtenons :
I=Y–C=S
I=S
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La présence de l’Etat (les administrations publiques, d’une manière plus
générale) modifie le circuit et l’activité économique.
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Les deux optiques du circuit des échanges sont :
Y=C +I +G
Y+F=C+T+S
Y=C+S+T–F
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- Les exportations (X) sont des biens et services produits sur le territoire
national et envoyés à l’extérieure. Elles constituent la demande étrangère.
Les exportations sont un emploi de la production nationale.
- Les importations (M) sont des biens et services qui viennent grossir la
production nationale.
Y+ M = C+I +G +X
Y =C + I + G + (X - M)
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Il existe trois méthodes fondamentales pour mesurer le PIB, donnant
chacune en théorie le même résultat. Il s’agit de :
- La méthode des dépenses : Selon cette méthode, le PIB est la somme
des emplois finaux intérieurs de biens et des services :
PIB= Consommation finale+ Formation brut de capitale fixe+ Variations des
stocks + Exportation- Importation
- La méthode de la somme des revenus : consiste à additionner tous les
revenus des facteurs de production (salaires, intérêts, bénéfices…)
engendrés par la production de biens et services au cours d’une année. Ces
revenus comprennent le revenu du travail et le revenu de capital :
PIB= Rémunération des salariés +Excédent brut d’exploitation -
Subventions d’exploitation reçues+ Impôts liés à la production et à
l’importation.
- La méthode de la somme des valeurs ajoutées : qui consiste à
additionner les valeurs ajoutées des agents économiques résidents,
calculées au prix de marché, auxquelles on ajoute la part de la valeur
ajoutée récupérée par l’Etat (taxe sur la valeur ajoutée et droits de douane)
et desquelles on soustrait les subventions.
PIB = Somme des valeurs ajoutées + TVA + Droits et taxes sur les
importations – Subventions sur les produits.
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PIB réel comme la somme des quantités des biens finaux multipliées par un prix
constant (année de référence).
Soit Pi t le prix en t du bien i et Qi t la quantité produite de bien i au cours
de la période t, alors :
PIBnominal= la somme Pit Qi t
Le PIB réel est constitué de la valeur des biens i produit au cours de la
période t mesurées à un prix constants (année de base t=0), soit :
PIBréel= la somme Pi0 Qi t
2- Le revenu national
Deux agrégats portent le nom de revenu national. Ils correspondent à deux
optiques différentes.
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Le revenu national disponible est égal à la somme de la consommation
finale et de l’épargne nationale. En économie fermée, le revenu disponible serait
égal au PIB puisque ce dernier s’ecrirait :Y =C+S . En économie ouverte, le
revenu national disponible est égal au PIB augmenté des revenus reçus du reste
du monde, et diminué des revenus versés au reste du monde.
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Chapitre II : Consommation et investissement
C = cY + C0
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Dans cette relation, le niveau de la consommation globale est expliqué par
le niveau du revenu. Le terme C0 indique la valeur de la consommation lorsque
Y est nul, est appelé consommation autonome puisqu’il correspond à une
consommation indépendante du revenu, il s’agit d’un montant minimum de
consommation incompressible.
c est un paramètre extrêmement important appelé propension marginale
à consommer (Pmc) ; c’est le rapport entre la modification de la consommation
et la modification du revenu qui en est à l’origine, soit C /Y. Elle indique
la propension de l’accroissement supplémentaire de revenu qui sera consacrée à
la consommation.
C /Y = c
C et Y sont de même signe, C est plus petit que Y, donc :
0 < C / Y = c < 1
De façon analogue, on calcule la propension moyenne à
consommer(PMC) qui mesure la consommation des ménages par unité de
revenu disponible : PMC= C / Y= (cY + C0 ) / Y= (C0/Y)+ c
Alors que la propension marginale à consommer est constante la
propension moyenne diminue lorsque le revenu s’accroit.
A partir de cette fonction de consommation, nous pouvons déduire celle
de l’épargne. En effet, la partie du revenu disponible qui n’est pas consommée
sera épargnée, c'est-à-dire que la fonction d’épargne est :
S = Y – C = Y – C0 - cY= – C0 + (1-c)Y= – C0 + sY
Où S est l’épargne des ménages et s = 1-c.
De cette relation, nous pouvons tirer un certain nombre de
caractéristiques:
- L’épargne apparaît comme un résidu.
- La propension marginale à épargner, qui mesure la variation de l’épargne
des ménages conséquente à la variation du revenu disponible d’une unité,
est constante et comprise entre 0 et 1 :
PmS = S/Y =s avec 0 < s < 1.
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- La propension moyenne à épargner mesure l’épargne des ménages par
unité de revenu disponible: PMS= S/Y= (-C0+ sY)/Y= (-C0/Y) +s
- La somme des propensions marginales à consommer et à épargner est
égale à 1 :
PmC + PmS = c + s = c + (1 – c) = 1
- La somme des propensions moyennes à consommer et à épargner est
égale à 1:
PMC + PMS= (C0/Y) + c+ (-C0/Y) + s= c+s=c+ (1-c) = 1
C C= Y
(a) C = C0 + cY
C0
0 Y1 Y
S= - C0 + (1- c) Y
(b)
E’
0 Y
Y1
- C0
II- L’investissement
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Partant de ces considérations, l’objet de ce chapitre est de déterminer les
facteurs explicatifs de l’investissement.
Plusieurs facteurs entrent en jeu, certains sont objectifs observables et
mesurables tel que le taux d’intérêt, et d’autres le sont moins tel que la confiance
dans le milieu des affaires.
Dans le cadre de cet élément, on va s’intéresse aux deux principaux
déterminants de l'investissement à savoir le taux d'intérêt et la demande.
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vendre à profit. Le stock de capitaux physiques constitue le fondement de la
capacité de production d'une entreprise. Chaque firme doit décider le type et la
quantité de capitaux physiques dont elle a besoin pour atteindre un objectif de
production et de vente : C'est la première raison d'investir.
Une entreprise peut aussi investir pour rajeunir et moderniser son stock
existant de capitaux. En effet, les capitaux physiques sont des biens de
production qui incorporent de la technologie ou des techniques de production
qui peuvent être plus ou moins à jour. On peut, par exemple, remplacer une
machine désuète par une plus moderne. Le but recherché est d'accroître la
production à meilleur coût.
La troisième raison d'investir est de maintenir intact le stock existant de
capitaux physiques en remplaçant le capital usé ou déprécié.
En résumé, donc, trois raisons d'investir motivent une entreprise:
- L'accroissement de sa capacité de production par l'accroissement de son
stock de capitaux physiques;
- La modernisation du stock existant de capitaux physiques afin d'utiliser la
technologie la plus avancée ou la mieux adaptée à ses besoins;
- L'entretien du stock existant de capitaux par le remplacement du capital
usé ou déprécié.
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La valeur actuelle nette est égale à la valeur actuelle des revenus futurs
(Rt) moins les coûts de l’investissement (I0).
VAN = Rt / (1 + i )t – I0
Exemple :
VAN = 36000/ 1,08 + 24000/ (1,08)2+ 18000/ (1,08)3- 66085 = 2113 > 0
Ce projet est rentable et peut être réalisé du fait que sa VAN est positive.
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Dans ces conditions, la décision d’investissement va résulter d’une
comparaison entre r et le taux d’intérêt. Pour qu’un investissement soit réalisé,
il faut que son TRI soit supérieur au taux d’intérêt. Cette règle du TRI revient à
dire qu’un investissement n’est accepté que si son taux de rendement est
supérieur au coût d’emprunt des capitaux r > i.
Partant du projet décrit dans l’exemple précédent, la solution de la relation
VAN = 36000/ (1+r) + 24000/ (1+r)2+ 18000/ (1+r)3- 66085 = 0
Donc r = 0,1.
Autrement dit, ce projet n’est rentable que pour des taux d’intérêt
inférieur à 10%.
Ainsi, plus le taux d’intérêt est faible plus le montant des investissements
est élevé du fait qu’il y aura de plus en plus de projets rentables.
L’investissement est donc une fonction décroissante du taux d’intérêt :
I = I(i), avec dI/di < 0
Taux
d’intérêt
i0
i1
0 I0 I1 Montant de l’investissement I
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2-2- L’investissement et la variation de la demande de biens de
consommation
La proposition selon laquelle l’investissement dépend de la demande de
biens de consommation est contenue dans le principe d’accélération.
Le but du principe d’accélération est de montrer qu’une variation de la
demande de biens de consommation entraine une variation plus importante de la
demande de bien d’investissement.
La formulation du principe d’accélération suppose deux conditions :
- Plein emploi des capacités de production ;
- l’investissement s’adapte immédiatement à la production.
Formalisation:
Soit k le Coefficient moyen de capital. Il est égal au rapport du stock de
capital Kt à la production Pt .
Kt
k=
Pt
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Le capital existant est : Kt = k Pt
Avec :
It+1 : L’investissement brut en t + 1
Irt+1 : L’investissement de remplacement en t + 1
Dt+1 : La demande finale en t + 1
Pt : La production en t
Kt : Le capital en t
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Chapitre III : L'équilibre macroéconomique keynésien
I- La problématique keynésienne
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La variation de stocks signifie que tout ce qui a été produit n’a pas été
consommé. La somme des termes de droite de l’égalité ci-dessus constitue la
demande globale effective et c’est celle-ci qui mobilise l’attention de Keynes et
détermine le montant du revenu et du produit national.
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Revenu = Consommation + Epargne
Y=C+S
Et comme Y = C + I = C + S
On en déduit l’égalité fondamentale de l’équilibre économique, celle de
l’épargne et de l’investissement :
I prévue = S prévue (voir l’exemple du cours)
La représentation graphique de la détermination du niveau du produit
(revenu) d’équilibre est faite aux graphiques 1 et 2. Chacun eux correspond à
une étape du raisonnement : le premier ne prend en compte que la
consommation, le second y ajoute l’investissement.
C = c Y + C0
C = c Y + Co
Co
0 Y0 Y
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On trace la droite de consommation ainsi que la première bissectrice (OE)
qui représente l’ensemble des points tels que C = Y c’est-à-dire ceux pour
lesquels S= 0 (il n’y a pas d’épargne).
Dans ce schéma simplifié, ou la consommation est le seul déterminant de
l’activité économique, l’équilibre se situe au point E et le produit ou revenu
national d’équilibre est Y0.
Au point y0 les désirs de production et de consommation sont identiques.
En d’autres termes, la production prévue par les entreprises correspond
exactement à la consommation prévue par les ménages.
Quand on se déplace sur la droite C = c Y + Co à droite de E, la partie
hachurée correspond à l’épargne car C< Y et S > 0 ; à gauche de E, C > Y il y a
donc désépargne (voir l’exemple du cours).
Y= C + I
On obtient :
Y = cY + C0 + I donc Y = (C0 + I)/ 1-c
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C
I cY + Co + I
E’
cY + Co
Y1 Y
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- Les impôts (T) sont prélevés par l’Etat pour financer les dépenses
publiques. Pour simplifier, nous retenons des impôts forfaitaires : l’Etat
décide du montant des impôts indépendamment de Y.
- Les transferts (F) sont versés par l’Etat aux ménages sous formes
d’allocations diverses (retraite, chômage, etc.)
- La consommation des ménages(C) dépend à présent, non du revenu
distribué (Y), mais du revenu disponible : Yd= Y-T+F, c’est-à-dire du
revenu après déduction des impôts et adjonction des transferts. Nous
écrivons alors :
C = c Yd + C0 = c (Y-T+F) + C0
Remarque :
Si les impôts et taxe sont proportionnels au revenu global:
T= t Y où t est le taux d’imposition. En remplacent T par son expression, le
revenu global disponible s’écrira :
Yd= Y- tY +F
Or Yd= (1-t) Y +F et C = c Yd + C0
C = c (1-t) Y +cF + C0
Donc Y = C + I+G
Y = c (1-t) Y +cF + C0 + I+ G
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Ainsi, en résolvant le modèle, on détermine le niveau du produit Y et de la
consommation C en fonction du niveau de l’investissement I, des dépenses
publiques G, des taxes tY et de Co (voir l’exemple du cours).
𝟏
Y= [C0 + cF + I0 + G0]
𝟏−𝒄(𝟏−𝒕)
C Demande totale
I C + I+ G
G E” C+I
C
G
0 Y* Y
Graphique 5 :l’équilibre économique en présence de dépenses publiques
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4-1- Le multiplicateur d’investissement
Cette décision d’investir, qui se traduit par la mise en service d’un capital
productif additionnel, a pour conséquence d’augmenter l’emploi et les revenus
des salariés. Cette hausse des revenus accroît la consommation et la production.
L’augmentation de cette dernière se traduit par la distribution de nouveaux
revenus à une autre catégorie de salariés. En conséquence, l’investissement
additionnel initial aboutit à une croissance du revenu national supérieure au
montant de cet investissement initial.
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Nous pouvons formaliser ce raisonnement sous forme d’une relation
algébrique :
Δ Y = k Δ I0
D’où k = Δ Y / Δ I0
Or Y = C + I0
Donc Δ Y = Δ C + Δ I0
D’où Δ I0 = Δ Y - Δ C
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A titre d’illustration, le tableau ci-après reproduit l’effet d’un
accroissement de l’investissement de 1000 sur le revenu national dans
l’hypothèse d’une propension marginal à consommer égale à 0,5 :
Accroissement Accroissement
Accroissement de Accroissement cumulé
Périodes de la consommation du revenu par
l'investissement du revenu
par période période
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- Le multiplicateur et la réalisation de l’équilibre économique :
A un moment donné, une économie est en un point d’équilibre tel que E 0
sur le graphique 6. L’accroissement de l’investissement entraine une
augmentation de la demande globale :
La droite C + I0 s’élève à C + I0 + Δ I0 et E1 est le nouveau point d’équilibre.
Celui-ci est obtenu lorsque le jeu du multiplicateur à produit tous ses effets,
c'est-à-dire lorsque.
𝟏
ΔY= Δ I0
𝟏−𝚫 𝐂/𝚫 𝐘
I0 C + I0 + Δ I0
E1
Δ I0 C + I0
Δ I0 E0
ΔY
Y° Y1 Y
Graphique 6: Le multiplicateur et l’équilibre économiques
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Cette égalité montre que L’Etat peut utiliser trois variables pour réguler
la conjointure : les dépenses publiques, les transferts publics et les impôts. Ces
trois variables agissent sur le niveau de la demande globale.
Pour Keynes , l’augmentation des dépenses publiques ΔG, sous forme de
consommation ou d’investissement publics, le versement de transferts nouveaux
ΔF ou la diminution des impôts des ménages ΔT contribuent à rapprocher
l’économie nationale d’une situation de plein emploi. Le budget de l’Etat
devient un instrument actif de la politique économique. Il permet une croissance
de la demande globale. En relançant l’activité, il a des effets d’entrainement
positifs sur l’ensemble de l’économie, effets qualifiés de multiplicateurs. Trois
multiplicateurs peuvent être mis en évidence : le multiplicateur des dépenses
publiques, le multiplicateur des impôts et le multiplicateur des transferts publics.
4-2-1. Le multiplicateur des dépenses publiques
Les pouvoirs publics accroissent les dépenses publiques d’une valeur
égale à ΔG. Ils ne touchent pas à la fiscalité, à l’investissement et aux transferts.
Les variables T, I et F demeurent donc constantes.
Cet accroissement des dépenses publiques ΔG induit une variation du
revenu national ΔY. Lorsque l’accroissement des dépenses publiques a épuisé
tous ses effets, le nouveau revenu d’équilibre est égale à :
𝟏
Y + ΔY = [C0 – cT + cF + I0 + G0 + ΔG] (2)
𝟏−𝒄
40
𝟏
Y= [C0 + cF + I0 + G0] (3)
𝟏−𝒄(𝟏−𝒕)
𝟏
Y + ΔY = [C0 + cF + I0 + G0+ ΔG]
𝟏−𝒄(𝟏−𝒕)
𝟏 𝟏
Y + ΔY = [C0 + cF + I0 + G0]+ ΔG (4)
𝟏−𝒄(𝟏−𝒕) 𝟏−𝒄(𝟏−𝒕)
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national qu’une réduction d’impôts du même montant. L’effet multiplicateur de
la fiscalité est plus faible que celui des dépenses publiques.
5- l’équilibre de sous-emploi
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prix, ces derniers étant rigides. Si par exemple, la demande de biens est
inférieure à l’offre, le marché ne s’équilibre pas par une baisse des prix mais par
une diminution de la quantité produite, ce qui induit du chômage.
Toutefois, Keynes ne s’arrête pas à ce constat. Il fait des propositions
permettant d’atteindre le plein emploi. Selon lui, si le libre jeu du marché ne
mène pas au plein emploi, l’intervention de l’Etat devient nécessaire. Ce dernier
peut, par ses politiques économiques de relance (augmentation des dépenses
publiques), stimuler la demande effective, et résorber par la même le sous-
emploi (grâce au multiplicateur de dépenses publiques). Ainsi, si la production
passe à Y2*, le niveau de l’emploi passe à LP, et le chômage involontaire
s’annule.
43
Taux OM
d’intérêt i
Quantité de monnaie
2- La demande de monnaie :
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Taux L1 L1
d’intérêt i L1=L1(Y)
Quantité de monnaie Y
45
L2 = L2 ( i ) avec L2’ ( i ) < 0
Taux
D’intérêt i
i+
Trappe à liquidités
i-
Quantité de monnaie
Graphique 10 : La demande de monnaie pour motif de spéculation
i* E
Quantité de monnaie
Graphique 11 : L’équilibre sur le marché de la monnaie
46
L’offre et la demande de monnaie s’égalisent au point E, ce qui permet
facilement de déduire le taux d’intérêt d’équilibre du marché i*.
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2- L’excédent extérieur et l’équilibre
48
Chapitre IV : L’équilibre macroéconomique classique
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H4 : Toute offre crée sa propre demande (la loi de Say).
H5 : le temps de production est la courte période, c'est-à-dire que le stock de
capital est constant.
La quatrième hypothèse signifie qu’il n’ya pas de contrainte de demande,
c'est-à-dire que les entreprises sont assurées de pouvoir vendre toutes les
quantités qu’elles décident de produire.
Le volume de production d’équilibre est donc déterminé par les conditions
de l’offre. Et comme l’objectif des entreprises est la maximisation du profit, le
volume de production d’équilibre sera donc celui qui maximise le profit des
entreprises. Or, étant donné les hypothèses 2 et 5, ce profit sera maximum
lorsque la productivité marginale du travail est égale au taux de salaire réel (voir
l’équilibre sur le marché de travail). Et comme ce dernier se détermine sur le
marché du travail, alors le point de départ obligé du modèle classique sera
l’équilibre sur le marché du travail. Ceci va avoir deux implications importantes:
- Comme l’équilibre sur le marché de travail est un équilibre de plein
emploi, le niveau de production d’équilibre qui en résulte sera aussi un
volume de production de plein emploi.
- Comme l’équilibre sur le marché de travail est un équilibre réel, le niveau
de production d’équilibre résulte donc de considérations réelles. C’est
pourquoi, le modèle classique est un modèle dichotomique, dans le sens où
il est composé de deux sphères autonomes. En particulier, la sphère
monétaire n’a aucune influence sur la sphère réelle.
50
c'est-à-dire comment la production est organisée et comment les prix orientent
les ressources disponibles vers leur usage le plus efficace. Il repose sur quatre
grandes propositions :
- Premièrement, le niveau de la production est déterminé par une fonction
de production qui établit une relation directe entre le niveau de l’emploi et
celui de la production. La détermination du premier, par l’interaction de la
demande totale et de l’offre totale de main-d’œuvre, entraine
automatiquement celle du second. Ce niveau de production est maximal
puisque le plein emploi constitue une situation normale dans le modèle
classique (voir l’équilibre sur le marché de travail).
- Deuxièmement, la production des biens et services crée des revenus
d’égale importance de sorte qu’il ne peut y avoir de surproduction ni de
sous-consommation puisque tout ce qui est produit doit être vendu (la loi
de Say). En effet, si les gens épargnent une partie de leurs revenus
découlant de la production sans la prêter ou la dépenser, il peut y avoir des
produits invendus. Dans le modèle classique, cette situation ne peut se
produire parce que tous les prix sont flexibles et la variation du taux
d’intérêt fait en sorte que les épargnes sont investies et dépensées.
- Troisièmement, la monnaie ne remplit qu’un seul rôle, celui de moyen de
paiement ou d’échange. Plus il y a de monnaie en circulation, plus on
registre des dépenses dans l’économie. Et parce que le plein emploi des
ressources fixe une limite maximale des biens et services disponibles un
accroissement de l’offre de monnaie se transforme rapidement en une
hausse du niveau général des prix. Cette troisième proposition découle de
la théorie quantitative de la monnaie (voir l’équilibre sur le marché de la
monnaie).
51
- La quatrième proposition du modèle classique découle des trois autres : le
libre jeu des marchés stabilise continuellement et automatiquement le
système économique et conduit à un équilibre de plein emploi. Ainsi
l’intervention des gouvernements risque de fausser ce mécanisme et
conduit à l’inefficacité : chômage et inflation.
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La forme de la courbe d’offre de travail est reproduite au graphique 12.
Elle est croissante dans un premier temps, de 0 à A : le salarié accroit son offre
de travail avec l’augmentation du salaire réel horaire, puis décroissante dans un
deuxième temps de A à B : la pénibilité d’un accroissement de travail jointe au
poids de la fiscalité ont raison de tout accroissement du salaire réel.
Salaire
réel
B
0 Heures de travail
Graphique 12 : la courbe d’offre de travail
53
Ainsi, à chaque valeur possible du salaire réel correspond le volume de
travail demandé (Ld) qui permet à l’entreprise de réaliser le maximum de profit
(optimum).A cause de la loi des rendements décroissants, la production de la
dernière unité de travail employée est inférieure à celle due à l’unité
précédemment employée. Autrement dit, la productivité marginale du travail est
positive et décroit si le travail augmente. En conséquence, la demande de travail
est une fonction décroissante du salaire réel. Elle s’écrit donc : Ld = Ld (W/P)
La forme de la courbe de demande est reproduite au graphique 13. Elle est
continument décroissante. A mesure que la quantité de travail achetée augmente,
la production supplémentaire de la dernière heure diminue. Par conséquent, la
quantité de travail que l’entrepreneur souhaite acheter ne peut augmenter que si
le salaire réel diminue.
salaire
réel
0 Heures de travail
Graphique 13 : La courbe de demande de travail
54
L’équilibre sur le marché de travail est représenté par l’intersection des
courbes d’offre et de demande (le point e). L* est le volume de l’emploi(le plein
emploi) et (W/P)* le salaire réel d’équilibre.
W/P
Lo
(W/P)* Ld
0 L* L
Graphique 14 :L’équilibre sur le marché de travail
Tous les individus qui acceptent d’être rémunérés au salaire réel (W/P)*
trouvent un emploi, le chômage involontaire ne peut pas exister et le plein
emploi est toujours réalisé.
Dans le cas d’un déséquilibre du marché de travail, la flexibilité du salaire
va permettre un retour immédiat à l’équilibre.
Le chômage volontaire qui peut exister concerne la population qui
n’accepte pas de travailler pour le salaire réel d’équilibre (W/P)*. Une fois fixé
sur le marché de travail, Le niveau de l’emploi détermine le volume de la
production, c'est-à-dire le PIB réel. En effet, la capacité de production d’une
économie dépend des facteurs capital (K) et travail (L) : Y= f(K, L)
Les classiques considèrent que le stock de capital d’une économie est fixe
à court terme, par conséquent l’offre globale et le niveau de la production
dépendent uniquement du niveau de l’emploi : Y= f( L)
55
W/P
Lo
(a) (W/P)*
Ld
0 L* L
Y
Y= ƒ(L)
Y*
(b)
0 L* L
2- Le marché monétaire
56
Deux formulations principales de la théorie quantitative de la monnaie
peuvent être retenues :
La première fut développée par Irving Fisher et la deuxième l’a été par
l’école de Cambridge.
57
Dans la mesure ou MV est proportionnel à M, et puisque V et Y sont
constants, il s’ensuit que le niveau général des prix P est proportionnel à la
quantité de monnaie M. Le niveau des prix est donc déterminé par la seule offre
de monnaie et non par la production réelle(Y) ou nominale ( PY). En outre, il y
a proportionnalité entre le niveau des prix et la quantité de monnaie en
circulation : d’après l’équation P= MV/Y, si M double, P double.
58
PY Md = (1/v) pY
PY*
0 M° M°.Md
Graphique 16 :L’équilibre sur le marché de la monnaie
p0Y*
0 M0° M1 M°.Md
Graphique 17: l’effet de l’augmentation de la masse monétaire sur le niveau des prix
59
Si les autorités monétaires décident d’augmenter la masse monétaire de
M0 à M1, le seul effet qu’en découle est l’augmentation des prix de P 0 à P1.
Un accroissement de la masse monétaire en circulation se traduit par un
accroissement du niveau général des prix (inflation). En effet, s’il y a création
monétaire, les agents économiques détiennent plus de monnaie de transaction
qu’ils en désirent : ils augmentent en conséquence leurs dépenses et la demande
globale s’accroit. Cependant, l’offre de biens et services est limitée par le plein
emploi sur le marché du travail. Il apparait donc un excès de demande qui se
résout par la hausse des prix. , c'est-à-dire l’inflation. Donc la masse monétaire
n’a pas d’effet sur les variables réelles de l’économie Y elle n’agit que sur les
variables nominales. Ce résultat de la doctrine classique est connu sous le nom
de la neutralité de la monnaie.
3- Le marché du capital
Pour les classiques, les individus sont rationnels : ils n’accumulent une
épargne que si elle a un rendement.
Les agents qui ont une capacité de financement (dans l’économie
considérée : les ménages) sont en mesure de combler le besoin de financement
des agents déficitaires(les entreprises). Les titres sont offerts sur le marché par
les agents déficitaires et sont acquis par les agents excédentaires contre des
moyens de paiement (monnaie).
L’offre de titres correspond à une demande de capitaux(ou de fonds
prêtables) et la demande de titres correspond à une offre de capitaux.
3-1- L’offre des capitaux
L’épargne S représente la capacité de financement des ménages. On
assimile ainsi cette épargne à une offre de capitaux qui peut prendre plusieurs
formes (achats des actions, des obligations, etc). Elle est une fonction croissante
du taux d’intérêt qui reflète la rentabilité des placements financiers.
60
S=S(i)
S: l’épargne,
i : le taux d’intérêt.
Le taux d’intérêt arbitre entre le partage du revenu global entre l’épargne
et la consommation.
3-2- La demande des capitaux
Les entreprises offrent sur le marché financier les titres qu’elles émettent
pour financer leurs investissements. Leur offre de titres constitue une demande
de capitaux et correspond donc à l’investissement. Ce dernier est d’autant plus
(moins) élevé que le taux d’intérêt est faible (élevé) : l’investissement est une
fonction décroissante du taux d’intérêt : I= I(i)
A l’équilibre la demande de capitaux est égale à l’offre des capitaux: S=I
Cette égalité détermine le taux d’intérêt d’équilibre, d’une part, et les
volumes de l’épargne et de l’investissement, d’autre part. Le graphique
18 illustre l’équilibre sur le marché du capital.
i
S= S(i)
(Offre de capital)
I* E
I=I(i)
(Demande de capital)
0 I=S S,I
61
III- Approche classique & approche keynésienne
L'épargne et l'investissement s'équilibrent sur le L'égalité épargne-investissement n'est pas assurée sur
marché des capitaux : le marché des capitaux :
L'épargne et l'investissement s'équilibrent car l'épargne Les ménages épargnent en fonction de leur revenu (plus le
est une fonction croissante du taux d'intérêt (quand le revenu est élevé plus l'épargne est élevée), l'épargne
taux d'intérêt augmente l'épargne augmente) et dépend uniquement du revenu, le taux d'intérêt ne
l'investissement est une fonction décroissante du taux déterminant que la forme de l'épargne (soit de l'épargne
d'intérêt (quand le taux d'intérêt diminue, thésaurisée soit de l'épargne financière). les entreprises
l'investissement augmente). investissent en fonction des profits escomptés et du taux
Si l'épargne (offre de fonds prêtables) est insuffisante d'intérêt. Les entrepreneurs investissent lorsqu'ils peuvent
pour financer l'investissement (demande de fonds emprunter à un taux d'intérêt inférieur au taux de
prêtables), le taux d'intérêt va augmenter et l'équilibre rendement escompté. L'égalité épargne-investissement
sera de nouveau réalisé. n'est donc pas forcément réalisée au départ puisque les
Inversement, lorsque l'épargne est supérieure à déterminants sont différents (revenu des ménages pour
l'investissement, le taux d'intérêt va baisser jusqu'à ce l'épargne, taux d'intérêt pour les investissements des
que l'épargne égalise l'investissement. entreprises).
L'équilibre n'est pas forcément réalisé sur ce marché, si
l'épargne est trop abondante par rapport à l'investissement,
une partie de l'épargne sera thésaurisée.
La monnaie est neutre : La monnaie est active :
Pour le néo-classiques l'augmentation de la quantité de La monnaie doit répondre aux besoins de l'économie réelle,
monnaie en circulation dans l'économie n'a aucune quand la demande d'investissement est élevée et que
incidence sur l'économie puisque, en situation de plein l'épargne est insuffisante la monnaie doit prendre le relais,
emploi, les capacités de production sont pleinement elle constitue une avance sur la production qui sera
utilisées et l'accroissement de la masse monétaire se récupérée ex post.
traduira par plus d'inflation. « La monnaie n’est qu’un
voile »
L'intervention de l'État serait inefficace pour L’État doit intervenir par le biais des politiques
relancer l'activité économique : économiques :
Les politiques économiques ne servent à rien puisque Puisque l’équilibre économique n’est plus réalisé
c'est le marché qui doit assurer le retour au plein automatiquement, et que sans l’intervention de l’État le
emploi. chômage menace de s'installer en permanence, l'État doit
L'État ne doit intervenir que pour assurer le tout mettre en œuvre pour rétablir le plein emploi
fonctionnement correct du marché, c'est-à-dire pour (politique de relance).
assurer le libre jeu de la concurrence.
62
TABLES DES MATIERES
Introduction générale 1
I- Différences entre la micro-économie et la macroéconomie 1
II- Les modèles économétriques 2
III- Les deux grands courants en macroéconomie 3
Chapitre I : Déscription de l’activité économique 5
I- Les acteurs économiques et les marchés 5
1- Les acteurs économiques 5
2- Les marchés 6
II- Les circuits économiques 6
1- Economie à deux agents 6
1-1- Les ménages consomment tout leur revenu 7
1-2- L’épargne et l’investissement 8
2- Economie à trois agents 11
3- Une économie ouverte sur l’extérieur 13
III- Les principaux agrégats économiques 14
1- Le produit intérieur brut (PIB) 14
1-1- La mesure de la PIB 14
1-2- Le PIB nominal et PIB réel 15
2- Le revenu national 16
2-1- Le revenu national 16
2-2- Le revenu national brut disponible 16
3- Le Produit national brut 17
Chapitre II : Consommation et investissement 18
I- La consommation 18
1- La fonction de consommation Keynésienne 18
2- Les limites de la fonction de consommation Keynésienne 21
II- L’investissement 21
1- Définition et objectif de l’investissement 22
1-1- Définition 22
1-2- Les raisons d’investissement 23
2- Les déterminants de l’investissement 23
2-1- L’investissement et le taux d’intérêt 23
2-1-1. Le critère de la valeur actuelle nette 24
2-1-2. Le critère de taux de rendement interne (efficacité marginale du capital) 24
2-2- L’investissement et la variation de la demande de biens de consommation 26
Chapitre III : L'équilibre macroéconomique keynésien 28
I- La problématique keynésienne 28
63
II- L’équilibre sur le marché de bien et service 29
1- La consommation et la détermination du revenu national d’équilibre 30
2- La consommation, l’investissement et le revenu national d’équilibre 31
3- La prise en compte du secteur public 32
4- Le multiplicateur et l’équilibre macroéconomique 34
4-1- Le multiplicateur d’investissement 35
4-2- Multiplicateur et la politique budgétaire 38
4-2-1. Le multiplicateur des dépenses publiques 39
4-2-2. Le multiplicateur des impôts 40
4-2-3. Le multiplicateur par les dépenses de transferts 41
5- l’équilibre de sous-emploi 41
III- L’équilibre sur le marché monétaire 42
1- L’offre de monnaie 42
2- La demande de monnaie 43
IV- L’équilibre économique en économie ouverte 46
1- Le déficit extérieur et l’équilibre 46
2- L’excédent extérieur et l’équilibre 47
Chapitre IV : L’équilibre macroéconomique classique 48
I- Présentation du modèle classique 48
1- Les hypothèses du modèle et leurs implications 48
2- La logique du modèle classique 49
II- L’équilibre classique et ses propriétés 51
1- L’équilibre sur le marché de travail et la détermination de la production 51
1-1- L’offre du travail 51
1-2- La demande de travail 52
1-3- L’équilibre sur le marché de travail 53
2- Le marché monétaire 55
2-1- La formulation d’Irving Fisher 56
2-2- La formulation proposée par l’Ecole de Cambridge 57
2-3- L’équilibre sur le marché de la monnaie 57
3- Le marché du capital 59
3-1- L’offre des capitaux 59
3-2- La demande des capitaux 60
III- Approche classique & approche keynésienne 61
Table des matières 62
64