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I- L'objet de la science économique

L'économie est une science qui a pour but d'étudier les choix effectués par les
Individus pour satisfaire leurs besoins

A- Des besoins illimités


Le besoin est un sentiment de manque ou de privation accompagné du désir de le voir disparaitre. Il
existe deux types de besoins
Les besoins physiologique ou primaire qui correspondent aux exigences naturelles de la vie (se
nourrir, se vêtir.)
Les besoins de civilisation ou secondaire très diversifiés, ils se multiplient avec l'évolution de la
société. Ils sont illimités (téléphones, écran plat)

B- Des biens rares


Les besoins peuvent être satisfaits par différents biens :
Les biens libres (eau, ait) existent en abondance et sont données gratuitement par la nature.
Les biens économiques, issus de l'activité productive, sont rares et font l'objet d'un achat

Remarque : des biens libres sont devenus, pour la plupart, des ressources rares qui ont un prix

C- Des choix économiques


Pour satisfaire, de façon optimale, leurs besoins les individus doivent effectuer des choix entre les
biens proposés en fontions des ressources dont ils disposent
Ce qui traduit les différentes fonctions de l'activité économique :
La production de biens et services
La Répartition des Richesses créées
La dépense (consommation et investissement)

II- Les courants de la pensée économique

Historiquement, on peut successivement distinguer le mercantilisme, le libéralisme de l'école


classique, le marxisme, le courant libéral néo-classique, le keynésianisme et enfin les développements
contemporains de la pensée libérale néoclassique.

A- Le mercantilisme
Favorables à l'intervention de l'état, les mercantilistes élaborent, au cours des XVIe et XVIle siècle,
des règles de politique économique visant à attirer et à conserver sur le territoire national les métaux
précieux constituant, selon eux, la principale richesse indispensable au développement de l'activité
économique. A cet effet, l'état doit notamment limiter les importations par une politique
protectionniste favoriser les exportations par des subventions et stimuler l'essor des manufactures.

B- Le courant libéral classique


A la fin du XVIlle siècle, le libéralisme devient un courant de pensée dominant, avec notamment
Smith, Malthus et Ricardo en Angleterre et Say en France. Erigeant en principe fondamental la liberté
individuelle, ces économistes considèrent qu'il existe un « ordre naturel » caractérisé par un système
logique de lois naturelles immuables et universelles que l'on peut constater mais non changer, ordre le
meilleur qui puisse être conçu.
Au niveau économique, cet ordre naturel est spontanément atteint dès lors que les individus ont la
possibilité d’agir librement, la réalisation des intérêts individuels permettant de satisfaire aux mieux
l’intégration Aussi les libéraux préconisent-ils la libre entreprise et la non intervention de l’état.

L'état doit « laisser faire » les individus


Le libre jeu de la concurrence doit permettre d'aboutir au meilleur ordre économique. Le système
économique tend vers un équilibre résultant d'un ordre naturel et tout intervention de l'état ne peut que
modifier de façon néfaste les mécanises spontanés assurant cet équilibre.
L’état doit « Laisser passer » les produits
La libre-concurrence entre les pays permet la meilleure utilisation des ressources mondiales. Le libre-
échange doit notamment permettre à chaque pays de se spécialiser dans la production ou il détient un
« avantage comparatif »

L'état ne doit qu'assurer la sécurité des transactions et veiller au bon fonctionnement normal des
mécanismes du marché.

Le développement du capitalisme a provoqué une grande misère et a sucité une importante


contestation sociale Karl Marx 1818-1883- s'efforce d'appuyer sa critique sociale du capitalisme sur
une analyse scientifique. Pour Marx, la propriété privée des moyens de production et l'exploitation des
ouvriers permettent aux capitalistes de s'approprier la « plus-value », différence entre la valeur de la
marchandise et celle de la force de travail nécessaire pour la fabriquer. La recherche d'une + value +
importante avec le maintien de salaires bas conduit à une paupérisation de la classe ouvrière faisant
apparaitre des contradictions fatales pour le système capitaliste. Aucune appropriation privée des
moyens de production ne doit se substituer à une appropriation collective.

D- Les néo-classiques
De nouvelles écoles, qui renouvellent la pensée classique, apparaissent à la fin du XIXe siècle. Les
écoles (Cambridge, Lausanne, Vienne) qui soulignent comme les auteurs classiques l’efficacité des
mécanisme de marché, recourent à une utilisation plus importante des mathématiques en étudiant
notamment la formation des prix, de la production et de la distribution des revenus à travers le.
Mécanisme d'offre et de la demande sur le marché

E- Le courant Keynésien
Rompant avec l'approche néo-classique, Keynes (1883-1946) a établi une théorie macro-économique
(raisonnement plus globale) qui étudie les relations entre les grandes variables économiques
(production, consommation, emploi)
La théorie Keynésienne repose sur l'intervention de l'état Celui-ci doit intervenir en matière
économique et sociale(état providence) pour pallier les défaillance du marché en mettant en œuvre une
politique budgétaire (déficit budgétaire) associée a une baisse des taux d’intérêt pour relancer la
demande

Tableau 

Fondements
Juridiques
Capitalisme
Propriéter privée des moyens de production
Fondements Capitalisme Socialisme
Juridiques Propriété privée des moyens de Propriété collective des moyens
production de productions
Economique Economie décentralisée basée Economie planifié l’économie
sur le maché. L’état est dirigée par l’état.
n’intervient que pour permettre
le libre jeu de la concurrence.
Idéologiques Recherche du profit Satisfaction de la collectivité

I- Les méthodes d'analyse en économie


A- L'analyse micro-économique
Il s'agit de l'étude des comportements et des choix économiques effectuées par
Les agents individuels (conso, entreprises) et de leurs conséquences sur le marchés. Elle repose sur un
formalisme mathématique. C'est une analyse développée par les néo-classiques.
B- L'analyse macro-économique
Etude des relations entre les données globales de l'économie (les agrégats) telle
que la productivité, la conso, l'investissement , I emploi el l’épargne.
C'est l'un des fondements de la théorie Keynésienne. Ces grandeurs sont enregistrées par L'INSEE et
mises en relation par la comptabilité nationale qui rend compte des différentes actions économiques.
Les équilibres économiste ne sont pas Spontanée et l'état doit disposer d'une vision globale de
l'économie pour mettre en œuvre les politiques économiques nécessaires à sa régulation.

II- Le circuit économique


Il se définit comme la présentation simplifiée des enchainements économiques décrivant les grandes
opérations réalisées par les agents économiques (production, répartition, consommation).
A- Les secteurs institutionnels
Les ménages. : ce secteur fait apparaitre deux sortes d'agents:
-les individus vivant seul ou en groupe au même domicile et dont la fonction
principale est la consommation est grâce aux Revenus primaire (ex : salaires) et de transfert (ex :
allocations familiales).
-les entreprises individuelles dont la fonction principale est la prod de bien ou des services
les administration publiques : états, collectivités territoriales, organismes sociaux:
-fonction principale: production de services non marchands. et redistribution des revenus
- ressources principales: prélèvement obligatoires
INSEE=Institut national de la statistique et des études économiques

les sociétés non-financières entreprises de production


fonction principale : productions de biens et services marchands
ressources principales : résultat de la vente
Les societes financières institutions financières et compagnies d'assurance:
fonction principale: production de services financier et d’assurance.
-ressources principales : résultat de la vente
Les institutions sans but lucratif au service des ménages: association, syndicats :
- fonction principale: production de bien et de services non- marchands.
- ressources principales: cotisation volontaires .et subvention publiques.
le Reste du Monde regroupe l'ensemble des agents économiques non-
résidents qui effectuent des optiations Avec les agents résidents sur le territoire national.
B- Les opérations économiques
• Les opérations sur biens et services déterminent les emplois de la production.
Les opérations de répartition déterminent la répartition des revenus issus de la production et le
mécanisme de redistribution.
Les opérations financières déterminent l'utilisation des moyens financiers (ex : épargne)
C- Les marchés et les flux économiques
1) Les marchés
il existe 5 types de marchés sur lesquels se rencontrent des « offreurs
» et des « Demandeurs » :
sur le marché des bien de production les entreprises sont
«offreurs » et « demandeurs »,
sur le marché. des bien de. consommation les entreprises sont « offreurs », les ménages et entreprises
sont « demandeurs »,
sur le marché des travailleurs les ménages sont « offreurs » et les
entreprises « demandeurs »,
sur le marché des capitaux les épargnants sont les offreurs et les investisseurs sont les demandeurs ».
sur le marché des changes les institutions financières sont « offreurs » et « demandeurs ».
2) Les flux
Il existe deux types de flux :
Les flux réels représentés par l'échange de biens et de services
(Marchandises, travail),
Les flux financiers représenter par la contrepartie des flux réels (paiement)
D- L'équilibre emplois/ressources
Le circuit économique permet de rendre compte du rôle central de la production qui est à l'origine des
revenus distribués qui permettent la consommation. L'équilibre emplois/ressources fait apparaitre une
égalité comptable entre les
ressources de l'activité économique et les emplois :
Production +
Importation
Consommations intermédiaires
+ Capso finale
* format boquile de capital fixe
*VaRiat°
+ exportat
Ress
Emplois page 4 chap 2
* La FBCF ou formation brute de capital fixe est l'agrégat qui mesure en comptabilité nationale
l'investissement (acquisitions de biens de production) en capital fixe des différents agents
économiques résidents.
Le capital fixe est l’ensemble des actifs corporels ou incorporels destinées à être utilisés dans le
processus de productions pendants au – 1 ans(ce sont des biens
durables).

III- La mondialisation de l'économie


C'est un mouvement qui symbolise le développement de l'activité éco dans une optique non plus
internationale (entre états-nations) mais véritablement mondiale
La mondialisation se traduit par :
Une internationalisation plus poussée des firmes qui, au-delà des échanges internationaux, vont
produire hors de leurs frontières
(Augmentation des investissements directs à l'étranger),
une globalisation financière; création d'un immense marché international des capitaux qui a permis
aux grandes entreprises de financer les investissements internationaux mais qui est à l'origine d'un
déséquilibredu système financier international
l'interdépendance des politiques économiques : les etats n’ont plus de libérté d’action dans la mise en
œuvre des
La mondialisation nécessite la mise en place d'une Régulation qui passe notamment par le
renforcement des institutions internationales susceptibles de peser sur l'économie mondiale (OMC,
FMF)

I-Les définitions de base


A- La production
Les individus, doivent satisfaire leurs besoins et, compte tenu de la Rareté
des Ressources dont ils disposent, fabriquer des produits, c'est-à-dire avoir une activité de production.
Ainsi, la production consiste à combiner des facteur. de production (travailles, capital)pour obtenir les
biens et services nécessaires à la satisfaction des besoins tant individuels que collectifs
Si cette production a été pendant très longtemps essentiellement agricole, elle est devenue
principalement industrielle au milieu du XXe siècles et concerne actuellement davantage les services
au secteur tertiaire occupant en France, environ, les ¾ de la pop active.
Permettant la création de biens et de services, la prod a une incidence Sur la création des emplois. Par
ailleurs, c'est la production qui engendre les revenus versés aux apporteurs de facteur de production
B- Production marchande
Elle est réalisée par les entreprises du secteur privé et public.
La part du secteur (NTIC)' S'accroit Le, secteur couvre l'ensemble des industries et services qui
produit , traitent, ou transmettent des informations soit comme production intermédiaire, soit comme
production finale, ou qui fournissent l'infrastructure nécessaire au fonctionnement d'internet. Certains
économistes parlent de  « la new éco »pour montrer l'importance de la production et/ou de la
Commercialisation des TIC.
Elle s'échange ou est susceptible de s'échanger sur un marché. Contre un prix.
En comptabilité nationale tous les biens sont considérés comme marchands. Parmi services, seuls sont
marchands, les services vendus sur un marché.
La production est évaluée au prix de vente sur le marché.

C- Production non marchande


Elle est réalisée par les administration public et privés (associations, syndicats, partis....).
Elle ne se vend pas sur un marché ou s’y vend a un prix nettement inférieur a son cout de production (-
50% de son cout)
Les services fournis par les administrations sont des services non marchands. Les
services sont diverses Les activités de services sont diverses : service
d'administration, service d'éducation, service de santé, service d'action sociale.
Elle est évaluée. partir du cout de production.
D- Modification du rôle de l'état dans l'activité productive

Après la seconde guerre mondiale. L’état providence s'est developpé. L’état intervient dans l’activité
économique et accroit les dépenses publiques
Depuis les années 80, l'état providence est en crise. L'état se désengage de la crise économique. il
limite le secteur public en privatisant les entreprises
publiques.
L'état se retire des activités de production. L'intervention publique se justifie en cas d'imperfections du
marché et pour assurer un cadre favorable aux activité productives
Par exemple, depuis 1998 la France favorise l'usage et le développement des NTIC(Nouvelles
Technologies de l'Information et des Communications)

II- La mesure de la production par la comptabilité nationale


Différents agrégats calculés par la comptabilité nationale permettent de mesurer
l'activité économique
A- Le PIB (Produit Intérieur Brut)
Il mesure la carat. de Richesse des agents éco Résident sur le territoire national quel que soit leur
nationalité Le PIB = la somme des VA brutes + TVA+ droits de douanes- subventions sur les produits.
La VA= valeur de la production - cout des consommations intermédiaires. Par exemple, vous
fabriquez des bilboquets. Le bilboquet est vendu 10 euros. Le bois vous a coûté 2,80 euros, la corde 15
centimes, l'énergie de votre atelier 5 centimes. Votre « VA » sur chaque bilboquet est donc de 7 euros
(10-2,80-0,15-0,05)
Le calcul d'un agrégat s'effectue à partir de l'unité monétaire.

On distingue l'agrégat en val ou en volume selon que l'unité monétaire a été déflatée (corrigée des
effets de l'inflation ou non).
Le PIB en valeur ou PIB en valeur nominale ou PIB en euros courant est exprimé en unité monétaire
dont la valeur varie selon l'inflation. En période d'inflation, le PIB en valeur ne s'accroit pas seulement
en Raison d’une inflations des Richesses créées, mais aussi en Raison d’une augmentations des prix.
L'agrégat en volume ou PIB en valeur réelle ou PIB en euros constants d'une année de base donnée, est
exprimée en unité monétaire déflatée il est de 2 5oo milliards d' euros en 2021.C'est le 7eme PIB.
mondial. En 202 classement MSA. , Chine, Japan., All., RU., Inde .)
Si aucune indication 'n'est donnée, on considère par convention qu'il s'agit de données en valeur.
Le PIB =PIB non marchand + PIB marchand
Le PIB non marchand comptabilise uniquement les VA réalisées par les administrations publiques ou
privées
Le PIB marchand comptabilise uniquement les VA réalisées par les branches marchande
B- Les autres agrégats
Le PNB (Produit national brut mesure la richesse crée par les agents éco nationaux quel que soir leur
lieu de résidence. En somme on tient en compte de ce qui est produit par les entreprises française sur
le territoire national et à l’étranger. Par contre on ne tient pas comptes des richesse créées par les
entreprise étrangères sur le sol français. Depuis 1993, en France, le PNB a été remplacé par le RNB
(Revenu National Brut), mais le sigle PNB est encore très ancré dans les mémoires.

III- Les limites de la mesure de la production


L'utilisation des agrégats, tels que le PIB ou le RNB, comme indicateurs de bien-être et de progrès
économique, comporte un certain nombre de limites
• Non comptabilisation de certaines activités économiques (bénévolat….)
• Absence d'enregistrement pour la production domestique:
..Services rendus par les femmes au foyer éducation et soins aux enfants.
Non-prise en compte des travaux effectués pendant les heures de loisir
et Relevant de l'économie parallèle.
Sous évaluation de certaines production. Production des administrations évaluée au cout de production
et non au prix du marché parfois plus élevé (éducation, santé...)
.
Absence de prise en compte des nuances. Pollution, destruction des sites et nuisances divers (bruit...)
non comptabilisés négativement. Alors qu'on enregistre
Positivement L'activité productive qui Remédie aux nuisances.
• Cout social de la croissance totalement négligé.

Pour apprécier le niveau de développement d'un pays, l'ONU a proposé en 1990 un nouveau critère.
l'indicateur de développement Humain. (IDH)... qui prend en compte :
. le PIB - PMB par habitant.
.l'espérance de vie.
le taux d'alphabétisation. des adultes.;
la moyenne d'années d'études.;
les émissions de dioxydes de carbone et l'empreinte matérielle du pays sur les Ressources .

I- Bilan de l'emploi en France


A- Les chiffres globaux
La population active est l'ensemble des actifs c'est à dire des personnes en âge de
travailler, ayant ou Recherchant une activité Réénumérée
Flle est d'environ30 100 000 personnes en 2021.
.(SouRce Insee)..., 27,9 millions avec un emploi et 2,2 million de chômeurs

Le taux d’activité est le rapport entre le nombre d’actif d’un groupe donné et la population total en âge
de travailler de ce groupe actuellement le taux est de 73,3.% un des plus faibles des pays industrialisés.
En 2021 la tranche de 15 à
24 ans ne compte que 40,2 le d'actif du fait de La poursuite d’étude score le plus bas de tous les pays
de l'OCDE. La génération de 50-64 ans compte 69,6% d'actifs. Ce chiffre assez faible est néanmoins
en hausse depuis 2008 en raison de la fin des dispositifs de Cessation anticipé d'activité et du
rallongement de l’âge de départ à la Retraite.
La structure de l'emploi salarié par catégorie socio professionnelle s'est modifiée.
Les cadres, techniciens, agent de maitrise, employés ont vu leur poids dans la population active
augmenter alors que les effectifs d'ouvriers, de commerçants, d'artisans et d'agriculteurs se sont
restreints au fur et à mesure que la société de consommation de masse se développait. On notait une
montée des « cols blancs » et pour la plupart des salariées une montées en qualification.
La structure sectorielle des emplois s'est modifiée. L'évolution actuelle de la
population active conduit à une tertiarisation de l’économie c’est-à-dire un accroissement de la
population active dans les secteurs des services marchands et non marchands.

En 2019, 4,3 millions de salariés sont à temps partiel en France soit 18,4% salariés hors apprentis.
Cette proportion de salariés à temps partiel dans leur emploi principal a modérément progressé de
2003 à 2015, puis s'est stabilisée avant de baisser légèrement depuis 2018. Dans les années 1980 et
1990 , elle avait beaucoup augmenté. parallèlement à la hausse du chômage et sous l'effet des
politiques publiques d'incitations financières des entreprises en faveur du temps partiel. Puis ce essor
s'était interrompu, en raison notamment de la suppression des incitations au temps partiel et dans le
cadre de la généralisation de la Reduct° collective. Du temps de travail Bien souvent, ces emplois sont
occupés par des femmes peu diplômées dans des métiers de services.

B- Des situations d'emplois différentes


AU cours des trente glorieuses les salariés ont bénéficié de
CDI, c’est-à-dire d’un emploi stable a temps plein dans un même lieu
Après 1970, à coté de cet emploi unique et stable, se sont développées de nombreuses autres formes de
travail. On peut parler d’éclatement du travail
Les entreprises pour rester compétitive développent la flexibilité du travail en proposant de nombreux
emplois précaire avec des statuts juridiques atypiques.
en proposant de nombreux emplois.

L'intérim permet de faire face aux fluctuations de l'activité. Après la reprise


(1997/1999), le nombre de CDD a augmenté. Les emplois aidés progressent aussi.

C- Des situations inédites d'emploi


Les « worKing...pooRs... » sont des personnes ayant un emploi mais vivant au-dessous du seuil de
pauvreté (revenus pour une personnes seule)En France la part des bas salaires a augmenté après 1990.

Le travail clandestin ou «travail au noir» est toutes activité Réénumérée mais son déclarée Au
Pouvoirs pubics .C'est une composante de l'économie souterraine. Il est difficile à chiffrer mais
concerne principalement les secteurs du bâtiment, des travaux domestiques, l'hôtellerie, la réparation
automobile ou la confection.

II- Les déterminants de l'emploi

Population active

Personnes exerçant une activite professionnel rénumerée (population activite


ayant un emploi)+ chomeurs

Facteurs déterminants  Modification de la


L’évolution demographique répartition par secteurs
elle entraine des conséquences sur d'activité s: alors que a
le marché du travail, une vingtaine la fin du 19°s plus de la
d'années plus tard (conséquences moitié de la population
par exemple du baby-boom de active ou dans le
l'après-guerre). secteur primaire, la
• le solde des mouvements production agricole
migratoires. Introduit n'occupe aujourd’hui
.es sorties. et les entrée des que 3.%.
étrangères. de la pop active la
.. Le taux d'active des f. prod. individuel 21.7 %
il s'est sensiblement élevé au cours et tertiaire 75%
des vingt dernières années, Evolution de la structure de
accroissant par là même la l'emploi par caté gorie
population active. socioprofessionnelles:
la durée de la société. son on constate principalement
allongement est un facteur de une croissance des effectifs
diminution de la population active.
pour les employés
 l’âge des départs en
Retraite (développement du travail
III- Rôle du travail dans l'activité économique
A- On peut mesurer son efficacité par la productivité
La productivité s'applique à un facteur (le travail) ou à l'ensemble des facteurs de
production (le capital et le travail).
La productivité du travail :
o Soit la productivité physique du travail: la prod est mesurée en quantité produites
o Soit la productivité en valeur : La productivité est mesurée en
terme monétaires.
Productivité horaire = (VA. / nombres d'heures de travaille )
Productivité par personne employée =. (VA. / Nombre de personne employées.). les gains de
productivité sont. les surplus dégages par l'amélioration de la prod

Les gains de productivité sont les moteurs de La croissance(par exemple durant les 30 glorieuses).
Grâce aux gains de productivité, le volume des produit s’accroit plus vite que le volume des facteurs.
Il y a surplus de revenus qu’il faut ensuite répartir

B- Le facteur travail peut être plus efficient c'est à dire utilisé de façon optimale

D'après la théorie de BECKER sur le capital humain, le facteur travail peut être assimilé à un capital
pour les entreprises. L'investissement en capital humain peut se définir comme L’ensemble des
stratégies.
destinées a améliorée les performances des individus. L'investissement dans la formation accroit
l'efficacité du facteur travail.
D'une Façon globale. La formation des horaires est l’un des facteurs de la croissance économique.

I- Le capital
A- La notion de capital
Au niveau d'une entreprise, Il faut distinguer le capital au sens comptable et le capital au sens
technique
Le capital au sens comptable correspond aux apports des associées son montant est inscrit au passif du
bilan.
Le capital au sons technique, ou capital fixe, comprend les terrains, les bâtiments, les machines
constituent des biens de production ou des biens d'équipement.

Au niveau de l'ensemble de l'économie, on distingue le capital financier et le capital Fixe.


> Le capital financier est représenté par les actifs financiers.
(actions, obligations...)détenus par les agents économiques (ménages plaçant.
...une partie de leur épargne, entreprise).
> Le capital fixe est constitué des biens de productivité des biens
collectifs, des immeubles d'habitation.
B- Le capital et la productivité
La productivité du capital mesure la production réalisée par unité de capital soit :
Productivité moyenne du capital = Production/. Capital utilisée.
L'augmentation de capital fixe au sein d'une entreprise permet.
D’augmenter La production du travail et, de ce fait, la production, la main d'œuvre
pouvant utiliser des biens de production plus performants.
C- L'investissement
C'est en procédant à des investissements que les entreprises assurent la formation du capital : ainsi
l'investissement désigne L’acte qui consiste à créer. des biens de prod. permettant de fabriquer d'autres
biens.
 
En comptabilité nationale, l’investissement réalisé au cours d’une année constitue la formation brute
de capital fixe (FBCF) qui représente la valeur des biens durables (bâtiments, machines, matériel de
transport...) acquis par les unités productrices résidentes dans le processus de production.
Investissement brut (formation brute de capital fixe)( Investissement réguler au cours d'une période
donnée)=Investissement net (formation net du capital fixe)( Augmentation du capital fixe avec
création d'équipements supplémentaires permettant la réalisation d'un accroissement de la production)
+Amortissement (consommation de capital fixe)
Reconstitution du capital fixe qui par usure ou par obsolescence s’est déprécié.

A côté des investissements matériels permettant à l'entreprise d'accroitre ou de


renouveler son capital fixe, l’entreprise Réalise également des investissement
immatériels constitués de dépenses de formation de Recherche - développement. d'études de marché,
d'acquisitions de logiciels ou de brevets, ces investissements ayant pour but de développer le potentiel
des entreprises pour l'avenir.

II-Rôle du progrès technique par rapport aux facteurs de production


A- Le progrès technique permet d'accroitre la productivité
Le progrès technique concerne toutes. les amélioration quantitatives appliquées
à la production notamment celles permettant d'améliorer les procédés de fabrication. Ainsi le progrès
technique permet d'accroitre la productivité. Cette amélioration permet des Gains de productivité qui
peuvent être ensuite répartis.

B- Le progrès technique induit une nouvelle utilisation des facteurs de production


Il induit la substitution des capitaux au travail
Le capital technique remplace le travail pour réaliser une production.
A court terme cela peut provoquer du chômage et créer des emplois
dans les secteurs qui produisent les nouveaux bien d’équiper .Mais, cela contribue souvent à détruire
des emplois dans les secteurs traditionnels et/ou des emplois non qualifiés. Sur le long. terme, le
progrès technique crée globalement des emplois.
C- La taille des entreprises
Différents indicateurs sont utilisés
L’effectif c'est le nombre de salariés de l'entreprise. Il permet de
regrouper les entreprises en 3 catégories :
Les petites entreprises, 49 salariées maximum
Les moyennes entreprises de 50 a 499 salariées
Les grandes entreprises 500 salariées
Le Chiffra d’affaire c'est l'ensemble des ventes. Il indique l'importance
économique de l'entreprise.
La Valeur ajoutée, c'est la différence entre la valeur de la production
vendue et les consommations intermédiaires.

D- La propriété des entreprises


Ce critère permet de déterminer l'importance du secteur public dans une économie
mixte. Il détermine :
les entreprises privées capital détenu par des propriétaires privées
les entreprises publiques : capital détenu totalement ou partielleemnt par l’état

II-Le secteur public productif


A- L'évolution du secteur public
Le secteur public comprend les entreprises publiques et permet a l’état de participer a la production
marchande Il se constitue par des nationalisme transfert à l'état de la propriété d'une entreprise.

La contestation du rôle de l'état dans la vie économique, au début des années 80, s'est traduite par un
désengagement de l’état à travers différentes privatisations en 1986 et principalement en 1993.

B- Le rôle du secteur public


A travers le secteur public. 1'6tat voulait mener plusieurs missions
• stimuler l'activité économique par la constitution et la gestion de grand groupes dans les secteurs clés
(sidérurgie, aéronautique),
> faire des entreprises publiques la « vitrine d’une politique social d’avant-garde

II-Structures de marché et de concentration


A- Les structures de marché
Les principales sont :

Le monopole multitude .se caractérise par la présence d’un seul offreur pour une multitude de
demandeurs. On trouve une situation de monopole nationale dans la distribution de tabac par
exemple ,

L’oligopole se caractérise par la présence de quelques offreurs pour une multitude de demandeurs .on
trouve une situation d’oligopole dans la construction automobile.
La concurrence se caractérise par de nombreux offreur et demandeurs.

B- Les concentrations
La concentration économique est un bon indicateur de la structure des marchés. Elle a pour effet de
réduire la concurrence en diminuant le nombre d'entreprises et en augmentant leur taille.

Les modalités des concentrations


• Fusion-absorption :une entreprise rachète une autre entreprise
Fusion-réunion: deux entreprises donnent naissance à une nouvelle entreprise
Apport partiels d'actifs : création d’une filiale commune spécialisée
OPA offre publique d’achat

Les raisons des concentrations


> Industrielles : rationaliser la production réaliser des économie d’échelle
, Commerciales: contrôler la distribution ou l’approvisionnement (concentration verticale ) conquérir
des parts de marchés,
Financieres dégager des ressources financières
Internationales: la mondialisation de l'économie contraint les entreprises à atteindre la taille critique
sur son marché, sans ça elles périclitent.

IV- L'internationalisation de la production


Elle correspond au développement des relations économiques entre les différentes nations. Ce n'est pas
un phénomène récent mais il s’est amplifiées dans ces 30 dernières années Les entreprises participent
au commerce mondial par leurs importations et exportations mais surtout implantent des filiales a
l’étranger (investissement direct et délocalisation)

A- Les raisons de l'implantation à l'étranger


Raisons liées au marché
Augmentation du marché potentiel
Contentement des mesures protectionnistes
Connaissances de besoins
Utilisation d’infrastructure de qualité
Raisons liées à la réduction des couts
De transport
De matières premières
De main d’œuvre
De la fiscalité

B- Les délocalisations
L'objectif des entreprises est de rationaliser l'ensemble des opérations de production à l’échelle
mondiale Il s'agit de tirer le meilleur partie des avantages qu'offre chaque pays pour la réalisation de
chaque segment de
production.
Exemple : dans le textile, les activités intensives en main d'œuvre sont délocalisées dans les pays à bas
faible cout de main d'œuvre et les activités qui nécessitent un certain savoir-faire restent localisées
dans l'union européenne.

La répartition est le partage de la valeur ajoute


La répartition primaire des revenus correspond a la ventilation de la valeur ajoutées entre les agents
qui ont contribué à la créer. Les revenus primaires sont les rémunérations louées aux facteurs de
productions, travail, capital.
La Valeur Ajoutée est répartie entre plusieurs bénéficiaires qui vont recevoir des revenus :
Les salariées contribuent par leur travail directement a la production
L'entreprise leur verse un salaire
Les entrepreneurs individuels perçoivent aussi un revenu du fait de leur travail (revenu d'activité),
Les apporteurs des capitaux participent indirectement a la production, reçoivent des revenus de la
propriété. Les propriétaires de biens immobiliers reçoivent des loyer. Les prêteurs de capitaux
reçoivent des intérêts

l'état perçoit des impôts liés a la production la TVA.

l'entreprise garde une partie de la VA pour a pour son autofinancement .elle peut ainsi faire des
investissements.

II-Les revenus primaires des ménages ...,


A- Les revenus d'activité
Les revenus d'activité sont les revenus perçus par les salariés et les entrepreneurs individuels
1) Les revenus d'activité des salariés sont principalement les salaires
" Les salariés représentent la majorité de la population active 90%envirrons)
• La négociation des salaires est libre dans le respect du SMIC 1329€ net par mois sur la base de
35heures par semaines
Le salaire mensuel moyen (net) d'un salarié à temps plein est d’environs 2518€ salaires medium dans
le privée 2005e net

• Les inégalités de rémunérations selon les qualifications et les CSP se sont accrues. Les
rémunérations moyennes les plus élevées se trouvent dans les secteurs du conseil aux entreprise, de la
ret o et les plus basses dans l’hôtellerie et le commerce de détail
" Les écarts de salaires entre les régions restent faibles (sauf Ile de France + 28% en moyenne)
" Les disparités de salaires selon le sexe poursuivent leur réduction mais sont encore bien présentes
(10% de différence environ âge ,secteur d’activité , poste et condition d’emploi identique)
....
2) Les revenus mixte des entreprises individuelles et des professions libérales rémunèrent de façon
indifférenciée le travail et le capital.
Ces revenus sont très disparates selon les professions(différence entre plombier et dentiste par ex)
B- Les revenus du capital ou revenus de la propriété
Une partie du profit va servir à rémunérer les apporteurs de capitaux.
Le profit net est distribué aux propriétaires de l'entreprise c'est-à-dire aux actionnaires.
Ceux-ci reçoivent des dividendes
Les propriétaire de biens immobilier perçoivent des loyers.

II- Les inégalités de la répartition


Selon l'INSEE, les 10% des français les plus riches détiennent 48% du patrimoine de l'ensemble d'un
pays. 50% des français les moins fortunés possèdent 7% des richesses.
Les inégalités proviennent des inégalités de salaires mais beaucoup plus encore des inégalités de
patrimoine . Les patrimoines comprennent des actifs financiers comme les livrets d'épargne, les
actions, les assurances-vie, . Ils comprennent aussi des actifs immobiliers

1- Place de ce mécanisme économique dans le fonctionnement de l'économie


A- Le passage de la production à la redistribution
La production est le premier mécanisme économique consistant à transformer des
facteurs de production en nouveaux produits. La production permet de procéder à une deuxième
opération économique :la répartition qui consiste a distribuer des revenus. La répartition se divise en
répartition primaire : les agents économiques perçoivent des revenus en contrepartie de leur
participation à la production. Ces revenus sont des revenus primaires ; soit revenus du travaille
(salaires)soit revenus de capital (revenus de la propriété)
La répartition des revenus telle qu'elle est réalisée par les mécanismes de marché comporte des
inégalités. Pour corriger ces inégalités, l'état organise la redistribution qui transfert des revenus entre
agents économique.

B- Le passage du revenu primaire au revenu brut disponible


Des prélèvements et des transferts modifient la répartition initiale.la répartition secondaire assure le
passage des revenus primaires au revenus disponible. Le revenu disponible brut des ménages
représente leur possibilité de consommation sans qu'ils aient à entamer leur patrimoine. Il est constitué
de toutes les catégories de revenus
Perçus revenus primaires et revenus de transferts(revenus second). Il faut retirer les prélèvements
obligatoires, c'est-à-dire les impôts et les cotisations.

II-La redistribution des revenus


Telle qu'elle est réalisée par les mécanismes du marché, la répartition des revenus conduit à
d'importantes inégalités. Pour certains cependant, il convient de ne pas modifier cette répartition,
résultant de différents de productivité entre les individus, afin de ne pas freiner la volonté des agents
économique de développer leur aptitude et leurs qualifications ou de prendre des responsabilités.

Par contre, pour beaucoup d'autres, ces inégalités apparaissent socialement comme inacceptables et les
individus doivent alors bénéficier de garanties, notamment contre la pauvreté, la maladie ou le
chômage indépendamment de la rentabilité de leurs activités
les deux principaux moyens d’intervention de l’état pour corriger les inégalités dans la répartition des
revenus sont a fiscalité et les transferts sociaux
A- La fiscalité
L'état effectue des prélèvement sur les revenus primaires dans le candie du budget et, des lors que la
charge fiscale n'est pas réparti proportionnellement aux revenus des agents économiques, la ponction
fiscale modifié b parts relatives de chacun dans le revenu national.
En 2009 (source: INSEE ):
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) :188,6 milliards d’euros
Impôt sur les revenus (IR):88,5 milliards d’euros
Impôt sur les sociétés (IS) : 69,4 milliards d’euros
Taxe intérieure de la consommation sur les produits énergétiques (TICPE) : 13,1 milliards d’euros
Les prélèvements prennent également la forme de versements et cotisation sociales (Organisme de
sécurité sociale).

B- Les revenus transferts sociaux


L’état , les collectivités locales, les organismes de sécurité sociales versent aux agents économiques
des revnus de transfert , encore appelés prestations sociales, ces revenus ayant pour objet d'aider les
ménages face à la maladie , au chomage , a la vieillesse , a la dilension de la famille
Ces revenus de transfert représentent une part importante du revenu disponible des agents
économiques.

II- Les limites de la redistribution


Depuis 1980, l'état providence connait une crise de légitimité :
Il connait aussi une crise d'efficacité
.
> Les recettes de la sécurité sociale ont tendance à plafonner

1- La consommation
A- Définition
La consommation se caractérise par
B- Les différentes formes de la consommation
1) La consommation individuelle
Elle peut prendre la forme d'autoconsommation ou d'achats de biens et services sur un
marché.
Classification fondée sur la

nature
des besoins à satisfaire

...)
(...
OU
Classification fondée sur la nature des produits utilisés.
Les biens de consommation
.....) comme les produits alimentaires, l'énergie.
Les biens
ou tangible
... (usés
progressivement) comme les vêtements, les voitures..
2) La consommation collective
Elle est représentée par la consommation des services .
... (Publiques ou privées).
Ces services sont rendus aux ménages
c'est-à-dire à un
Leur financement est alors assuré par .....
sous la forme d'impôts ou de cotisations sociales.
•9
.. du service.
.amation et l'épargne
Page 2
Les sociétés
de
l'amélioration du
C- Les déterminants de la consommation se caractérisent par la croissance
.. Elle contribue de façon décisive
... de la population.
1) Le comportement du consommateur
Les ménages consomment pour satisfaire leurs besoins. Abraham MASLOW (1908-
1970) hiérarchise les besoins en 5 niveaux :
Les besoins
Les besoins
Les besoins
• Les besoins .
> Les besoins ..
La consommation est le résultat d'une décision :
.... ?Le
consommateur doit traiter une grande quantité d'informations dans ses décisions d'achat
L'achat représente donc à l'achat.
.. entre motivations et frein
2) L'élasticité de la demande par rapport au prix : la consommation varie selon les prix
On appelle élasticité de la demande par rapport au prix,
..... Exemple : Soit les données concernant le produit X.
ANNEE
N
N+1
DEMANDE
1050
1000
PRIX
10
Variation de la demande : valeur N+1 - valeur N =
11
Variation du prix : valeur N+1 - valeur N = ...
Elasticité de la demande par rapport au prix : -50/1=
Ainsi lorsque
La demande de certains biens ou services est peu sensible aux variations du prix de ce produit:
La demande d'autres produits se caractérise au contraire par
:c'est le cas
par exemple
3) Les déterminants sociologiques de la consommation
La société s'organise autour ....
celui généralement admis par ses membres
La consommation
s'établit donc principalement à l'intérieur de celui-ci. Le mode de vie est caractérisé par plusieurs
éléments:
D-Quelques chiffres sur la consommation des ménages en France
... à la croissance du PIB de 2017 (+2,2%)
Elle contribue pour
Voilà les principaux postes de consommation en France en 2017 (total d'€):

1
II- L'épargne
A- Définition
. L'épargne represente ......
B-Les différentes formes et évolution de l'épargne
L'épargne se présente sous deux formes :
L'épargne
l'acquisition de bien immeuble, principalement l'acquisition
L'épargne
(monnaie, comptes

représentée par
.... qui peut se presenter sous forme
d'épargne
disponibles),

ramboursements de credits immobiliers).


(actions, obligations, assurances vIC, comptes à lerme et
Evolutions et explications
Epargne liquide
Placements
Epargne non financière
Evolution
Explications
Les
menages
Les
réduisent
cette
fluctuations L'augmentation des couts
sont importantes et
forme d'épargne dependent
de construction
pour maintenir
compensée par la variation
leur consommation
conduisent les ménages à
augmenter les investissements
C- Les déterminants de l'épargne
1) Les motifs de l'épargne
Trois motifs peuvent être retenus:
acquisitions
de logement: caractéristique d'une épargne préalable ou de remboursements de credits,
.. destinée à se couvrir contre
les risques (chômage, perte de revenu) : épargne liquide ou financière, contrats d'assurances,
épargne
destinée à la constitution d'un patrimoine.
2) Facteurs susceptibles d'influencer l'épargnant
Page 6

.. des ménages :
Relatives à l'évolution future de leurs revenus,
Concernant les risques sociaux et notamment la perte d'emploi.
par les actifs réels (immobiliers) ou aux actifs financiers (actions, obligations),
> Liées aux comportements d'endettement ou de désendettement.
D- Quelques chiffres sur l'épargne
Taux d'épargne des ménages
2000
2005
2010
2017
France
Allemagne
Espagne
Taux de détention par grand type d'actif en 2018
Lype d actif
Patrimoine financier
Livrets d'épargne
Patrimoine immobilier
Assurance-vie, epargne retraite
Epargne Logement
Valeurs mobilières (actions, obligations.....
% des ménages a en posseder
consommation et l'énarune

III La politique monétaire


A- Définition, objectifs, principes
La politique monétaire représente (l’Ensemble des actions mise en œuvre par l'autorité bancaire
centrale (. La Banque. Centrale européenne) sur les marchés (monétaires) et sur les autres membres du
système (Banques Centrales Nationales).L'objectif est de contrôler l'évolution de la masse monétaire
La neutralité de la monnaie dans les échanges est le principe d'une politique monétaire. La monnaie est
l'intermédiaire des échanges entre agents.
Elle doit permettre les échanges. Sans influencer le niveaux, des prix. . Dans ce sens, la politique
monétaire applique les principes énoncés, nofamment par Milton Friedman, dans la théorie
quantitative de la monnaie.
Masse monétaire = Production
Sphère monétaire = Sphère réelle

lorsque la masse monétaire est plus grande aux quantité produites.


De biens et services, ce sont les prix qui augmentent (inflation).

B- Les acteurs
La BCE (Banque Centrale Européenne): elle est composée d'un conseil de
gouverneurs, qui. Définit la politique monétaire unique., et d'un directoire qui met en œuvre cette
politique en transmettant les instructions aux Banques
Centrales Nationales (Banque de France, Bundes Bank...).

La régulation est ce qui permet de maintenir un équilibre sur le marché et un fonctionnement correct
d'un système. Le prix qui dans une logique. de concurrence pure et parfaite se fixe selon la loi de
l'offre et de la demande assure la régulation. Ainsi, selon les économistes classiques, si le prix est trop
élevé, .les conso Rationnels vont moins acheter. Les ventes vont baisser.
Tes producteurs qui trouvent moins de débouchés à leurs produits renvoi leur prix a la baisse
Cependant, les conditions de fonctionnement du marché en
concurrence pure et parfaite sont Rarement Respectées et l'état est amené à intervenir pour assurer le
bon fonctionnement du système et pour corriger la régulation par le marché.

I- La formation des prix


A- La notion de marché
Le marché est le lieu de Rencontre Réel ou fictif entre l'offre et la demande d'un bien ou service Sur
Lequel va s'établir un prix Il existe différents marchés: le marché des biens et services, le marché du
travail, le marché financier. Le marché peut être local, régional, national, européen ou international.
Les marches son indépendants.

B- Le prix d'équilibre
Image 
La confrontation de l'offre et de la demande aboutit ainsi à la fixation d’un prix . dit prix d'équilibre,
dans la mesure où, à ce prix, l'offre et la demande se trouvent égalisées. Ce prix s'établit. sur tous les
marchés
Image 

II- Les différentes fonctions du prix


A- La main invisible
Dans le modèle concurrence pure et parfaite, le prix se fixe librement
La concurrence s'exerce sans entrave, l'équilibre du système est assuré. Le mécanisme du prix et la
concurrence agissent comme une " main invisible » selon
L’expression d'Adam Smith. qui va. Guider le comportement individuel du consommateur. La
Rationalité individuelle va naturellement conduire à la Rationalité collective et donc à l'intérêt général.

B- Le rôle du prix comme information économique


Pour les entreprises, le prix ..permet de déterminer les produits A fabriquer
ou les services à commercialiser dans des conditions de rentabilité.
Pour les ménages, le prix est un indicateur de choix. au niveau des
produits achetés et du choix d'un travail.
Cependant les conditions de concurrence pure et parfaite ne sont pas toujours
respectées, iL existe de nombreuse limites à la Régulation par le marché.

III- Les limites de la régulation par le marché


Ces limites fondent. L’intervention de l'état dans le domaine économique.

A- Les imperfections du marché : la concurrence imparfaite


La situation de concurrence pure et parfaite. n'est que théorique. Dans la réalité, on distingue :
> Des situations de monopoles où il n'existe qu'un seul offreur pour une multitude de demandeurs,

• Des situations oligopolistiques оu quelque offreurs (moins de dix) sont en face d'une multitude de
demandeurs.
B- Les insuffisances du marché
1) Les externalités
Elles surviennent lorsque l'action de production ou de consommation d'un agent a des Conséquences
sur le bien etre d'au moins un autre agent., sans que cette interdépendance. soit Reconnu par le système
de prix On parlera d'externalités négatives par exemple lorsqu'une usine pharmaceutique pollue.
une rivière servant à la fabrication d'eau potable. C’est le prix de L'eau potable qui augmente car
l'entreprise de retraitement des eaux doit internaliser. les couts de dépollution.

2) Le cas du monopole naturel


Il existe des cas où la situation de concurrence n'est pas adaptée notamment dans les cas où les
investissements par créer ce produit sont Très importants pour le nombre de Demandeurs. Dans ce cas,
aucune entreprise ne veut fabriquer le produit Sauf si on lui garantit L'exclusivité de ce marché. Ce fut
le cas durant de
Nombreuses années pour la téléphonie fixe avec France Télécom. C'était le cas aussi pour la SNCF
même si la concurrence n’est pas encore bien présente à l'heure actuelle
L'union Européenne adopte des Règles très strictes pour éviter les situations de monopole quitte à
exercer des pressions sur certains états.

Page 3

En 2018, l'état a dépensé 59,6 milliards de plus qu'il n'a gagner (source Insee). L'état joue donc un
Rôle important dans l’économie même si los approches théoriques sont différentes et ses fonctions
sont essentielles dans le fonctionnement de l’économie. Il détermine des grands types de politique
économique qui mettent en œuvre différents instruments. Mais, son efficacité dans la régulation
économique reste à démontrer.

I- L'intervention de l'état dans la vie économique : des approches


Théoriques différentes
A- Le courant libéral
Les économistes classiques : selon eux, comme Smith et Ricardo, le rôle de l'état doit Se limiter à ses
fonctions Régalienne armée, police, justice, éducation
C'est la théorie de l'état gendarme. Il s'agit essentiellement d'assurer
la sécurité des personnes et de garantir la liberté des contrats et la protection de la propriété.

Les économistes néo-classiques : ils sont partisans d' un. état. Minimum
(Walras, Friedman). L'état doit intervenir pour corriger les défaillances du marché par la production de
biens collectifs et par la redistribution
des revenus. Toutes autre intervention s'avère néfaste au bon fonctionnement du marché.

B- La théorie marxiste
L'état intervient dans la résolution des conflits collectifs afin de maintenir l'ordre
existant et de veiller à L'équilibre de L'emploi

C- La théorie de l'état providence


L'état exerce une fonction économique et sociale. Economiquement il.
doit veiller a la sauvegarde des grands équilibres (sur différents marchés.), socialement il doit corriger
les inégalités par une prise en charge obligatoire et
...solidaire.

II- Les fonctions économiques de l'état


A- L'état producteur
L'état produit à la place du secteur privé pour assurer la satisfaction des B collectifs pour des motifs de
justice sociale ou par manque d'efficacité du marché.

B- L'état redistributeur
Pour Corriger les inégalités dans les Revenus l'état intervient par la redistribution des revenus. Les
transferts sont économiques (apport de subventions aux entreprises nationales dont le nombre se réduit
aujourd'hui) et sociaux, par le biais notamment. des. Minima Sociaux. (comme le RSA Revenu de
Solidarité Active).

C- L'état régulateur
.
. Le marché ne garantissant pas L'égalité automatique l’état intervient par des politiques économiques
pour corriger les déséquilibres : inflation, chômage., déséquilibre des comptes extérieurs.
L'internationalisation des économies renforce le rôle coordinateur mondial de l'état au détriment des
politiques économiques.

III- Les grands types de politique économique : politique conjoncturelle, politique structurelle
A- Politiques et objectifs de politique économique
La politique économique désigne L'action des pouvoir publics dans le domaine économique à partir
d'instruments qui sont destinés à atteindre des objectifs.
Les objectifs sont à la fois économiques et Sociaux L'économiste/Nicolas Kaldora préparé une
représentation graphique des 4objectifs de politique économique sous forme d'un carré magique.
Les 4 objectifs à atteindre sont :
> La croissance économique. Appréciée à partir d'un taux de croissance du PIB exprimé en %;
L’emploi mesuré par le taux de chômage ;
La stabilité des Prix en prenant compte le taux d'inflation en %;
L'équilibre extérieur mesuré par le solde de la balance des paiements
Courants en % du PIB.
Plein Emploi
Stabilité des Prix
Croissance économique
Compte extérieur

B- Les politiques. Conjoncturelles


Elles ont une portée à Court terme Elles visent à agir sur plusieurs paramètres : le taux de chômage, le
taux d'inflation, la situation budgétaire et extérieure : Elles consistent a. Réguler le système

Les politiques d'inspiration libérale visent toutes à lutter contre l'inflation alors que les politiques
d'inspiration Keynésienne accordent La priorité à l'emploi
Toutes deux peuvent comporter des effets pervers, exemple : une politique de rigueur peut contribuer à
relancer le chômage.

C- Les politiques conjoncturelles


Elles s'inscrivent dans une perspective à long terme objectif est de modifier les conditions de
fonctionnement des marchés sur le tissu industriel sur le comportement des agents économique Les
politiques structurelles aujourd'hui se traduisent par un désengagement du rôle de l'état dans
l'économie.
Politique de déréglementation (notamment dans les télécommunications, l'électricité...). Politique de
déréglementation sur le marché du travail avec l’organisation de la flexibilité du travail.

D. Politiques contra cycliques et pro cycliques.


Les politiques contracycliques s'opposent à une évolution conjoncturelle. Elles stimulent une activité
trop faible (politique de relance) ou elles freinent une croissance inflationniste (politique de
stabilisation).
Les politiques ont un caractère procycliques lorsqu'une relance à contretemps produit ses effets en
période de Reprise ou si le gouvernement limite ses dépenses alors que le chômage reste élevé et la
croissance faible.

IV Les principaux instruments de la politique économique


Ils sont de trois ordres : la politique budgétaire, la politique monétaire, la politique de l'emploi.
A- La politique budgétaire
Elle consiste à utiliser un levier Puissant : le budget de l'état
pour agir sur l'activité économique.

1) Les principaux composants du budget de l'état


Le budget est un document qui retrace les. Ressources et Recette et les dépenses.
De l'état.
Les recettes sont essentiellement apportées par les impôts directs et indirect
Les impôts directs représentent 40% des recettes, l'impôt indirect 60% (TVA 48% des recettes de
l'état).
Les dépenses sont destinées à avoir un effet d'entrainement sur l'éco.
Certaines ont un caractère définitif (exemple : les salaires des fonctionnaires), d'autres ont un caractère
temporaire (avances et prêts) qui seront remboursés.
2011 déficit public de 90.8 milliards d'euros soit 5,2. % du PIB
2012: déficit public de 87.2 milliards d'euros soit 4,8% du PIB
2013: déficit public de 74.9 milliards d'euros soit 4,3. %. du PIB
2014: déficit public de 84.8 milliards d'euros 4, 0. % du PIB
2015: déficit public de 77.5 milliards d’euros soit...3,. 6.%.du PIB
2016: déficit public de 75.9 milliards d'euros soit .. 3,.4%du PIB
2017: déficit public de 59,3 milliards d'euros soit. 2,8.%du PIB
2018 : déficit public de 59.6 milliards d'euros soit 2,5 % du PIB
2019 : déficit public de 72.8 milliards d'euros soit 3 % du PIB
2020 : déficit public de 211 milliards d'euros soit 9 % du PIB
2021 : déficit public de 161 milliards d'euros soit 6,5 %du PIB
La dette de la France fin Juin 2022 est de 2900 milliard d'euros
Source Insee.

2) L'approche libérale
Les libéraux considèrent que l'état doit intervenir. Au minimum dans l'économie
Selon l'orthodoxie libérale, le budget doit être équilibré. Le déficit budgétaire est générateur d'inflation
et crée un effet d'éviction : le financement du déficit
public par l'emprunt détourne l'épargne du secteur privé vers le secteur publique

3) L'approche keynésienne : le multiplicateur keynésien


La politique budgétaire doit permettre de stimuler la demande par la distribution de Revenues
supplémentaires elle a un rôle contra cyclique.
En augmentant ses dépenses et en réduisant l'impôt, l'état accroit la demande
Globale et baisse l'emploi par le jeu du multiplicateur.
Le multiplicateur : une dépense Supplémentaire d'investissement détermine
une hausse du Revenu national supérieur à la dépense initiale d'investissement.

B- La politique monétaire
Elle a pour objectif d'adapter les moyens de paiement avec les besoins de l'économie.
Il s'agit d'assurer la progression de la masse monétaire en agissant sur le taux d'intérêt et de veiller au
maintien de la monnaie notamment avec le passage à l'euro et dans le cadre d'une économie mondiale.
Depuis 1980, la priorité est la lutte contre l'inflation. Depuis la priorité est maintenir une inflation a
2% mais aussi soutenir l'économie.
Les instruments de contrôle peuvent être directs ou indirects.

Les instruments directs sont :


• . L'encadrement du crédit Il s'agit de limiter le volume du crédit. Cette pratique menée de 1972 à
1985 a été abandonnée en France car elle limite la concurrence entre les établissements de crédit.
• Le contrôle des changes. Les mouvements de capitaux sont contrôlés. L'objectif est de limiter la
sortie.
de monnaie nationale , pour éviter. La dépression du franc

Les instruments indirects sont :


. La liquidité bancaire. La banque centrale agit sur le taux des Réserves obligatoire des banques et
limite ou la non liquidité bancaire.
. Le taux d'intérêt Il s'agit d'agir sur la demande ou l'offre de la monnaie
La banque centrale joue sur « les taux directeurs » et influe donc sur les taux que les banques
proposent à leurs clients.
Depuis, le 1er janvier 1999, dans le cadre de l'union économique et monétaire, la politique
économique est menée par La Banque Centrale européenne située à francfort. Celle-ci utilise
principalement le taux d'intérêt comme instrument pour mener à bien la politique monétaire de l'UE.
Suite à la crise de 2008, il s'est avéré que la baisse importante des taux d'intérêt ne suffisait plus pour
créer de l'inflation. La BCE a donc décidé de faire du Quantitative Easing entre 2015 et 2008. Elle a «
fabriqué » 2 400 Milliards d’euros sur ces quatre années qui ont servi à acheter de la dette publique
des états européens afin de créer une inflation mais aussi financer l'économie.

C- La politique de l'emploi
C'est l'ensemble des actions menées pour agir sur le marché du travail. En France la politique de
l'emploi comporte 3 volets.

Amélioration de la qualité de l'offre par la formation.


La baisse du cout du travail Diminution du cout de travaille par des exonérations de charges
sociales.
Le partage du travail Reduction du temps de travail généralisation du passage à 35 h hebdo

1) A partir de 2004, le gouvernement remet en cause la notion de partage du travail mis en œuvre à
l'aide des 35 heures. Cette remise en cause prend la forme d'une augmentation du Recours possible aux
heures supplémentaires.

D- La politique des revenus


Ensemble des modalités par lesquelles les pouvoirs publics tentent d'agir sur les Revenus des agents
éco L'intervention de l'état peut s'effectuer sur la répartition primaire ou sur la redistribution des
revenus.

V- La remise en cause du rôle de l'état dans l'économie


Les dettes publiques se creusent dangereusement alors que l'efficacité du rôle de l'état décroit Les
marges de manœuvres des politiques économiques sont réduites avec la libération des échanges.
L’effet multiplicateur des dépenses publiques. est Réduite par les importations de bien et de services.
Les politiques sociales n'empêchent pas la pauvreté de s'étendre.

Deux courants théoriques s’opposent sur les effets du commerce international et l’attitude que les
pouvoirs publics doivent adopter face à l’essor des échanges internationaux : les partisans du libre-
échange et les protectionnistes.
I- Le libre échange
Le libre échange est une doctrine prônant une organisation des échanges fondée sur la liberté du
commerce entre les nations.
A- Les théories classiques du commerce international
Adam Smith et la théorie des avantages absolus. Dans « Recherche sur la nature et les causes de la
richesse des nations » en 1776, Smith expose sa théorie des avantages absolus : chaque pays a intérêt à
se spécialiser dans la production où la productivité du facteur travail est la plus élevée.
David Ricardo et la théorie des avantages comparatifs. Dans « Principes de l’économie politique et de
l’impôt » en 1817, Ricardo démontre la théorie des avantages comparatifs à partir de l’exemple de
l’Angleterre et du Portugal :
En l’absence d’avantage absolu de l’Angleterre par rapport au Portugal selon Ricardo, l’Angleterre a
tout de même intérêt à échanger son drap contre du vin portugais. En effet, le cout comparatif du vin
par rapport au drap est plus faible au Portugal qu’en Angleterre. Chaque pays se spécialise dans la
production où l’écart de productivité interbranche est le plus compétitif.
B- La spécialisation des économies et la dotation en facteurs de production
Le théorème d’Hecksher Ohlin
Les économistes suédois Hecksher (en 1919) et Ohlin (en 1933) constatent que les pays n’ont pas tous
la même dotation en facteurs de production. Ils prennent l’exemple de l’Australie et de l’Angleterre
pour montrer que chaque pays se spécialise dans les productions utilisant en plus forte proportion le
facteur le moins couteux et abondant.
C- Les nouvelles théories du commerce international
1) Les théories de l’écart technologique
De nombreux économistes précisent que les échanges internationaux résultent des disparités en
dotation de facteurs de production mais également de l’avance technologique des pays industrialisés
issue d’une recherche et développement plus intensive.
Pour Posner, l’écart technologique permet à une entreprise de bénéficier d’un monopole d’exportation
jusqu’à l’arrivée sur le marché d’entreprises concurrentes. C’est la performance à l’exportation des
entreprises qui confère un avantage au pays.
Krugman précise que la rente des pays industrialisés générée par l’avance technologique ne peut être
maintenue que si les innovations sont constantes.
2) La théorie du cycle de vie du produit de Vernon
La théorie du cycle de vie du produit de Vernon est fondée sur le monopole technologique conféré par
l’innovation. Le nouveau produit évolue selon 4 phases (émergence, croissance, maturité, déclin),
auxquelles correspondent 4 phases de l’échange international.
La première phase du cycle n’engendre pas de commerce international car le produit est fabriqué et
consommé dans le pays à l’origine de l’innovation. En phase de croissance, les exportations des pays
innovateurs se multiplient vers les pays développés. En phase de maturité, les exportations s’étendent
aux pays en voie de développement et sont relayées par les délocalisations qui dynamisent le marché
local. En phase de déclin le produit reste rentable dans certains pays en voie de développement.
II- Le protectionnisme
Le protectionnisme est une doctrine prônant la protection de l’économie nationale contre la
concurrence étrangère. Ainsi différents moyens sont recherchés afin de minimiser les conséquences
négatives des importations sur les entreprises et l’emploi.
A- La théorie du protectionnisme éducatif de List
List dans son ouvrage « Système national d’économie politique » (1840), préconise la protection du
marché intérieur afin que les « industries dans l’enfance » puissent développer leurs avantages
comparatifs et lutter contre la concurrence internationale.
B- Le protectionnisme : les barrières tarifaires et les barrières non-tarifaires
Les barrières tarifaires sont l’ensemble des droits de douanes perçus sur les produits à leur entrée sur
le territoire. Les barrières non tarifaires sont les quotas et contingentements (limitation quantitative à
l’importation), les accords d’auto limitation, les barrières techniques (normes), les barrières
réglementaires (mesures administratives alourdissant les couts des formalités d’importation), les
subventions à la production et aux exportations.
C- Le protectionnisme monétaire
C’est l’ensemble des modifications des taux de change réalisées dans le but de favoriser la
compétitivité-prix des produits nationaux à l’exportation.

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