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Groupe A C

Introduction à l’économie

Chapitre 1 : Objet et méthodes de la science économique :


Croissance économique ≠ Décroissance ou récession

Emploi ≠ Chômage

Stabilité des prix


≠Inflation

Equilibre extérieur ≠ Déséquilibre extérieur

1. Définition :
« La science économique est la science qui s’intéresse à l’étude et l’analyse des problèmes
économiques ».

➢ Les problèmes économiques naissent de l'écart qui existe entre les ressources dont
dispose la société et la satisfaction des besoins.

➢ Les ressources :

- Ressources naturelle : terres, énergie, forêts, eaux


- Ressources humaine et intellectuelle
- Autres ressources : machines et outillages

➢ Les facteurs de production sont l’ensemble des ressources qui sont utilisé pour produire
des biens et services.

Le besoin : Les besoins de l’individu ou de la société sont illimités.

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La rareté : Les ressources dont dispose l’individu ou de la société sont limités.

Le choix : La société doit décider de quels biens prioritaires seront produites et en quelle
quantités.

Le coût d'opportunité d’un choix : Est la satisfaction qu’aurait procurée le choix qui est le meilleur
possible parmi tous les autres choix disponibles.

La frontière des possibilités de production : Sépare les combinaisons accessibles et les


combinaisons inaccessibles.

2. Définition :
« La science économique est la science qui s’intéresse aux problèmes de l’affectation des
ressources rares à des fins alternatives et concurrentes ».

On peut classifier la majorité des problèmes économiques dans les questions suivantes :

a) Quels sont les biens économiques à produire et en quelles quantités ?


- C’est le problème de l’affectation des ressources rares que dispose le pays pour produire les
biens et services nécessaire.
b) De quelle manière seront produites ?
- C’est le problème que relève le choix de la meilleure combinaison de facteur de production.
c) Comment les répartir entre les membres de la société ?
- C’est le problème de la répartition du revenu national sur l’ensemble de la population.
d) N’y a-t-il pas de gaspillage de ressources ?
- On parle de l’allocation optimale des ressources de telle sorte qu’il n’y a pas un sous-
emploi des ressources, ce qui va entraîner un chômage intense.
e) Le pouvoir d’achat reste t-il stable à travers avec le temps ?
- C’est le problème de l’inflation (la hausse rapide des prix) qui frappe fortement le pouvoir
d’achat des consommateurs ce qui diminue la demande nationale, cette inflation est due à
la quantité de monnaie en circulation dans une économie donc on cherche à savoir quelle
est la juste quantité de monnaie qui réalise une croissance non inflationniste.
f) La capacité de production augmente telle avec le temps ?
- C'est le problème de la croissance de production qui est due à l’efficacité des facteurs de
production et aussi aux techniques de production utilisées.

3. Définition :
« La science économique s’intéresse à la fois à la manière qu’une société utilise ses
ressources et répartie la production entre ses membres, aussi elle s’intéresse à l’étude et
l’analyse des problèmes économiques, ainsi de comprendre les raisons d’efficacité des
systèmes économiques et l’étude des comportements des agents économiques tel que la
consommation et la production ».

La politique économique : Est l'ensemble des décisions et des actions d’un gouvernement
en vue d’agir sur l’activité économique du pays.

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L'approche scientifique : Consiste à interpréter la réalité face à un problème et en fonction du poids
des preuves les scientifiques peuvent prononcer leur position sur le sujet.

1 Interpréter ou observer 2 Poser des hypothèses

3 Chercher des preuves 4 Prononcer le résultat

L’approche positive : Concerne les explications objectives et scientifiques du


fonctionnement de l’économie.

L’approche normative : Concerne les explications subjectives et les jugements de valeurs


personnels.

La microéconomie : Est une science qui s’intéresse à l’étude des principaux


comportements des agents économiques (consommateurs, producteurs…).

La macroéconomie : Est une science qui s’intéresse à l’étude de l’économie dans son
ensemble ainsi elle traite les variables économiques globales que l’on appel les agrégats
macroéconomiques comme (PIB, PNB, RNBD, CFN etc.).

La méthode de la science économique :

1. Observation : consiste à collecter des informations nécessaires relatives au


problème étudié.

2. Explication : consiste à donner des explications de type micro et macro économique.

3. Prévision : consiste à prévoir les réactions des individus face à des décisions économiques.

➢ La science économique fait appel aux plusieurs disciplines comme la sociologie et la


psychologie, droit, mathématique, statistique etc.

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Chapitre 2 : Courants de la pensée économique :

● La pensée économique :
Est l’ensemble des travaux de recherches et de réflexions en science économie des
principaux et célèbres économistes dont chacun appartient à une époque où il a vécu, à une
école ou un courant de pensée économique.

I. Le Mercantilisme
● Introduction :

Le Mercantilisme est un courant de pensée économique qui été apparait dans la période entre
le 16ème et le 18ème siècle en Europe, il est caractérisé par un ensemble de pratiques économiques qui ont
été mise en œuvre durant cette époque.
Auteurs : Jean Baptiste Colbert, Montchrestien, William Petty, etc.

● Principes du Mercantilisme :

➢ L’accumulation des métaux précieux, d’or et d’argent est un facteur de la puissance


économique et de la richesse de la nation.

➢ Favoriser l’industrie et le commerce internationale.

➢ Stimuler les exportations et limiter les importations.

➢ Dégager une balance commerciale excédentaire.

➢ Exercer une politique protectionniste et de contrôle douanier.

➢ Favoriser le développement de la population et renforcer la défense du pays.

➢ Favoriser l’intervention de l’état à l’économie par plusieurs formes : fiscalité, contrôle des
prix pour le but de renforcer le pouvoir de l’état.
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➢ L’état est le seule propriétaire des facteurs de production.

● Les Formes du Mercantilisme :

➢ Mercantilisme industriel en France.

➢ Mercantilisme commerciale en Angleterre.

➢ Mercantilisme bullioniste métalliste en Espagne.

● Les Limites du Mercantilisme :

➢ Ils ne développaient aucune théorie économique ou un raisonnement du fonctionnement de


l’économie.
➢ Ils considèrent que seule l’or et les métaux précieux sont facteur de la richesse des nations.

➢ L’accumulation d’or et de l’argent peut entrainer de l’inflation.

● Conclusion :

Malgré la faiblesse théorique du courant Mercantilisme il a joué un rôle très important en matière de la
genèse de la pensée économique, ce qui a permet à la pensée physiocratie de se développer.

II. La physiocratie
● Introduction :

La physiocratie est un courant de pensée économique qui a été limité dans le temps : entre le début et le
milieu du 18ème siècle, et dans l’espace : en France, Il est fondé sur la conception de « l’ordre
naturel » selon lequel seule la terre peut créer de la richesse.
Auteurs : François Quesnay, Vincent de Gournay, Turgot, etc.

● Les principes de la physiocratie :

➢ Rejette le Mercantilisme et le protectionnisme.

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➢ Contre toute forme de l’intervention de l’état à l’économie.

➢ Considérer l’initiative privée comme le moteur du libéralisme.

➢ Seule l’agriculture que crée de la valeur alors que l’industrie et le commerce ne font que la
transformation c’est pour cette raison ils les considèrent comme des activités stériles.
➢ Favoriser l’activité agriculture et encourager les agriculteurs par plusieurs actions :
1- Exonérer l’activité agriculture des différents impôts.
2- Laisser fixer librement les prix des produits.
3- Libre accès aux marchés.

● Les classes sociales :

➢ La classe des agriculteurs.

➢ La classe des propriétaires terriens.

➢ La classe stérile regroupe les commerçants et les artisanats etc.

● Circuit Economique :

François Quesnay le médecin est le chef du courant physiocrate, il décrit le fonctionnement de l’économie en
France au 18ème siècle par son circuit économique fermée. Il compare la circulation du revenu net
entre les groupes sociaux à celle du sang dans le Corps humain.

Dépense

Revenu Production

➢ La production entraine un revenu net.

➢ Le revenu doit entre répartie entre les différents groupes sociaux en vue de le dépensé.

➢ La dépense est la demande donne vie à la production.

● Les Limites de la Physiocratie :

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➢ Ils considèrent que l’agriculture est la seule activité qui crée de la valeur alors que l’industrie
et le commerce sont des activités stériles.
➢ Ils ne développer aucune théorie de la valeur et des prix.

➢ Ils n’offraient pas d’analyse monétaire.

● Conclusion :

Les principes de la physiocratie concernant l’initiative privée et la liberté individuelle vont constituer le point
de départ de la pensée économique classique libérale.

III. Le courant Classique


● Introduction :

C’est un courant de pensée économique du milieu du 18ème siècle, les classiques sont des libéraux et
défend le libéralisme qui affirme le caractère fondamentale de la liberté individuelle dans le domaine
économique et politique. Adam Smith est le chef du courant classique ainsi et considéré comme le
père de l’économie politique.
Auteurs : Adam smith, David Ricardo, Jean Baptiste Say, etc.

● Les principes des Classiques :

➢ La richesse selon Adam Smith se compose de marchandises tant industrielles qu’agricoles.

➢ Le travail étant la source de la valeur, il constitue l’unité de mesure dans les échanges.

➢ La division du travail permet d’augmenter la production (spécialisation ≠ artisanat).

➢ Favoriser la liberté individuelle, la libre entreprise ainsi la propriété privée des facteurs de
production : « laisser faire, laisser passer ».
➢ La théorie de « la main invisible » d’Adam Smith : la satisfaction de chaque individu par son
intérêt personnel va aboutir à l’intérêt général d’une marinière spontanée comme si une
main invisible est là pour assurer l’intérêt général.
➢ Laisser fonctionner librement le marché.

➢ Favoriser la concurrence pure et parfaite qui se caractérise par :


1- Atomicité des intervenants (grand nombre d’offreurs et demandeurs).
2- Transparence de l’information.
3- Mobilité des facteurs de production.
4- Homogénéité des produits.
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5- Fluidité (libre entrée et sortie du marché)
➢ Non à l’interventionnisme : les classiques contre toute forme d’intervention de l’état à
l’économie.

➢ Selon Adam Smith le rôle de l’état doit être réduit au rôle de la : justice, sécurité, et la défense du
pays.
➢ Non au protectionnisme : enlever les protections douanière et favoriser le libre échange .

● Les classes sociales et répartition du revenu :

➢ La classe des propriétaires fonciers perçoit une rente foncière.

➢ La classe des entrepreneurs capitaliste perçoit un profit.

➢ La classe des travailleurs perçoit un salaire.

● Les lois économiques :

Les économistes classiques ont développaient certains lois économique dites universelles qui explique
l’évolution du système économique à long terme.

❖ La loi des avantages comparatifs : David Ricardo

➢ Les nations doivent se spécialiser dans la production des produits pour les quelles le coût de
fabrication est le plus faible.

❖ La loi des débouchés : Jean Baptiste Say

➢ C’est la production qui ouvre des débouchés aux produits c'est-à-dire que c’est l’offre qui crée sa
propre demande.
➢ La monnaie n’est qu’un simple moyen d’échange on parle de la monnaie voile ou neutre.

❖ La loi naturelle de la population : Thomas Malthus

➢ La population augmente selon une progression géométrique alors que les denrées alimentaires
augmente selon une progression arithmétique ce qui va aboutira à une crise démographique.
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➢ Solution : limiter les naissances et retarder les mariages.

❖ La loi des rendements décroissants :

➢ Lorsqu’on augmente les quantités des facteurs de production, la production augmentera moins
rapidement.
➢ C'est-à-dire si on double les quantités de travail et de capital la production fera moins que doubler
donc les rendements sont dites décroissants.

● Conclusion :

Les faiblesses du courant classique concernant les théories et les lois dites universelles ont été la base de la
critique marxiste.

IV. La critique marxiste

L’analyse de Karl Marx au 19ème siècle est une critique de la pensée économique classique de son époque,
cette critique du système capitaliste est basée sur trois points essentiels :

➢ Il réfute l’existence des lois économiques naturelles et universelles car chaque société à ses
propres particularités et spécificités.
➢ Il considère le système capitaliste comme n’étant qu’une phase d’un processus historique général,
alors que pour les classiques c’est un aboutissement.
➢ Il donne une explication dialectique et matérialiste donc non naturelle de l’évolution des sociétés.

V. Le courant Néoclassique
● Introduction :

Le courant néoclassique a pris naissance à la fin du 19ème siècle dans plusieurs pays et sous la plume de 3
auteures différents : William Stanley Jevons en Angleterre et Carl Menger en Autriche, Léon Walras en
France.
Auteurs : Léon Walras, Stanley Jevons, Alfred Marshall, Carl Menger, Pareto, etc.
Les économistes Néoclassiques s’attachent principalement à expliquer les comportements des agents
économiques en adoptant la Microéconomie comme base de leur analyse.

● Les principes de la Néoclassique :


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➢ Le raisonnement marginale : les néoclassiques adoptent le principe du calcule marginale et de


l’utilité marginale.
➢ L’utilité marginale : est la satisfaction que va procurer le consommateur après la consommation de
la dernière unité d’un bien, ainsi que la somme des utilités marginales donne l’utilité totale.
➢ L’analyse microéconomique se base sur le calcule des quantités individuelles et non globale
consommées par chaque individu c’est donc de l’individualisme méthodologique.
➢ La rationalité économique : deux hypothèses
1- L’individu est capable de classer les choix possibles par ordre de préférences.
2- L’individu cherche le maximum de satisfaction.
➢ La valeur d’utilité : pour les classiques le travail constitue la source de la valeur c’est une valeur
objectif alors que pour les néoclassiques la valeur d’un bien est déterminer par son utilité pour
celui qui le demande donc c’est une valeur subjectif.
➢ L’équilibre économique : c’est la confrontation de l’offre et de la demande sur le marché qui
détermine le prix d’équilibre.
➢ L’équilibre partiel est un équilibre sur un seul marché et pour un seul bien.

➢ L’équilibre général est un équilibre sur tous les marchés et pour tous les biens.

● Les écoles Néoclassiques :

1- L’école de Lausanne : c’est l’école de l’équilibre générale leader par Léon Walras et Pareto.
2- L’école Autrichienne : c’est l’école marginaliste de Vienne leader par Carl Menger.
3- L’école de Cambridge : c’est l’école de l’équilibre partiel leader par Alfred Marshall.

● Conclusion :
Les économistes néoclassiques ont développaient une analyse microéconomique basé sur les
comportements individuelles et le raisonnement marginale alors que Keynes a procédé à une
analyse macroéconomique basé sur les grandeurs globaux.

VI. L’approche Keynésienne


● Introduction :

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L’approche keynésienne initiée par John Maynard Keynes au début du 20ème siècle est très différente de
ses précédentes, elle a eu une grande influence sur la pensée économique contemporaine ainsi son
rôle déterminant qu’a jouée pour sortir de la crise de 1929.

● Les principes de l’approche keynésienne:

➢ Son approche est macroéconomique à l’opposé de la microéconomie des Néoclassiques.

➢ Il met l’accent sur les grandeurs globales et les interdépendances entre eux comme le PIB, PNB,
RNBD etc.
➢ La demande constitue le moteur de l’activité économique et détermine le niveau d’emploi donc
c’est la demande qui crée l’offre ≠ la loi des débouchés de J.B.Say.
➢ La représentation de l'économie nationale sous forme d'un circuit économique qui décrit
l'ensemble des flux réel et monétaire qui existe entre les différents agents économique :

● Circuit des agents met l’accent sur les agents

● Circuit des opérations met l’accent sur les opérations


Ce qui a constitué la base de la comptabilité nationale «on va l’étudier en S5 ».

➢ La monnaie est un actif comme tous les produits qui peut faire l’objet d’une offre et d’une demande
et qui a un prix : taux d’intérêt et qui a une grande influence sur l’activité économique ≠ la monnaie
neutre ou voile des classiques.
➢ Défend l’intervention de l’état à l’économie ≠ non à l’interventionnisme des classiques.

➢ Le rôle active de l’état dans l’économie est d’encourager les agents économiques en adoptent une
telle politique pour atteindre l’équilibre.

● Conclusion :

L’approche de Keynes à constituer les fondements de la politique économique ainsi les formes de
l’intervention de l’état à l’économie pour relancer ou équilibrer l’économie national.

Chapitre 3 : Principaux acteurs économiques :


Pour bien comprendre comment s’organise l’activité économique il est nécessaire de bien définir quels sont
les principaux acteurs qui interviennent dans la vie économique.

❖ Agent économique ou acteur économique :


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On définit un agent économique ou acteur économique comme étant un centre de décision économique
indépendant, une catégorie homogène qui réalise des opérations identique et ayant des spécificités
communes.

gent définition Fonction principale Ressources Charges

es ménages

Ensemble d’individus - La consommation des biens - Salaire - Consommation

occupent-le même et services. - Transferts

logement avec ou sans liens - Facteur travail.

de parenté

es sociétés non

nancières Regroupe toutes les - La production des biens et - Les ventes des - Capital

sociétés et entreprises services marchands. produits&services - Travail, matières

de production

es sociétés

nancières La banque centrale, - La collecte et l’offre des fonds - Intérêts reçus - Charges de
fonctionnement
les banques commerciales Aux agents économiques. et autres Produits
et les institutions de crédit - Financement de l’économie. financier

es sociétés

assurance Se sont les sociétés qui - La transformation de la charge - Primes - Indemnités

fournissent le service de risque individuel en charge d’assurances d’assurances

d’assurance aux agents de risque collectif.

administration

ublique L’état et les collectivités - La production des services - Impôts et taxes - Rémunérations

locales et d’autres Non marchands. subventions

organismes Publiques - Prélèvement des impôts transferts etc.

- Régulation de l’activité éco

ISBLM

Associations, syndicats, - La production des services - Dons et - Charges de

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partis politiques, clubs etc. Non marchands au service des contributions fonctionnement

Ménages ou au groupes privé volontaires

e reste du

onde Regroupe tous les agents économiques


- Réalisation des transactions - Exportations - Importations
non résidents commerciales, financiers etc.

❖ Schéma des opérations économiques :

Les opérations

Opérations sur les Opérations de Opérations financiers


biens et services répartition

Rémunération des salaires Opérations de financements


Production

Revenus de propriétés Opérations de placements


Consommation
Impôts et taxes
Opérations de participations

Investissement
Subvention d’exploitation

Transferts courantes

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Transferts en capital

Elasticité revenu : Est le rapport relative à la variation de la demande par rapport à la variation
du revenu, elle mesure la réaction de la demande lors d’une variation du revenu.

Elasticité prix : Est le rapport relative à la variation de la demande par rapport à la variation du
prix, elle mesure la sensibilité de la demande lors d’une variation du prix.

Elasticité croisé : Est le rapport relatif à la variation de la demande d’un bien par rapport à la
variation du prix de l’autre elle mesure le degré de relation entre les biens.

Biens substituables : Deux biens sont substituables s’ils peuvent satisfaire le même besoin et
si le prix de l’un augmente la quantité demandée de l’autre augmente (les gants et les moufles
par exemple).

Biens complémentaires : Deux biens complémentaires si le besoin est satisfait par la


combinaison de ces deux biens et si le prix de l’un augmente la quantité demandée de l’autre
diminue (la voiture et le carburant par exemple).

Biens indépendants : Se sont les biens n’ayant aucune relation entre eux ni substituable ni
complémentaire et la variation des prix des autres biens n’entraine pas nécessairement une
variation de la quantité consommée de ce dernier.

Biens normaux : Se sont les biens que lorsque leur prix augmente leur demande diminue ainsi
que lorsque le revenu augmente leur consommation augmente proportionnellement.

Biens supérieurs : Se sont les biens de luxe et de haute gamme et même que leur prix
augmente leur demande augmente ainsi que lorsque le revenu augmente leur consommation
augmente plus que proportionnellement.

Biens inférieurs : Se sont les biens de nécessité et de bas de gamme leur consommation
diminue lorsque le revenu augmente et augmente lorsque leur prix augmente.

Bien de consommation finale : Un Bien de consommation finale désigne un produit fini destiné à la
satisfaction du besoin d’un ménage. La consommation de ce bien implique sa destruction directe
exemple les produits finis alimentaires vêtements etc.

Bien de consommation intermédiaire : C’est l'ensemble des biens et services, qui sont détruits ou
transformés lors du processus de production ou incorporés au produit. Elles sont très souvent
nécessaires à la production exemple les matières premiers et les fournitures consommables etc.

Bien d’investissement : C’est l’ensemble des biens acquis par les entreprises pour produire des
biens et services exemple les machines de productions.

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L’individualisme méthodologique : Méthode initié par les économistes néoclassiques et
consiste à expliquer les phénomènes économiques et sociaux à partir des comportements
individuelles, de l’individu vers la société.

L’holisme méthodologique : Consiste à mener des analyses empiriques et théoriques à partir


d’entités globales aux quelles sont attribué des propriétés spécifiques, de la société vers
l’individu.

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