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INTRODUCTION À LA
MACROÉCONOMIE
Partie Introductive
Pourquoi étudier la macro?
Partie Introductive
1.Importance de la macro 1/3
• Evénements quotidiens ou la nouveauté quotidienne:
augmentation de chômage, Bank AL Maghreb prend
des mesures pour diminuer l’inflation, diminution
des impôts directs, augmentation de la TVA,….
Partie Introductive
Importance de la macro 2/3
Problème : l’impact de ces événements sur la vie de tous les
citoyens:
- Les chefs d’entreprise doivent anticiper la hausse des revenus
des consommateurs pour prévoir la demande de leurs
produits ;
- Les personnes âgées ou retraitées vivant avec un revenu fixe
se demandent à quelle vitesse les prix augmentent (taux
d’inflation);
- Les nouveaux diplômés à la recherche d’un emploi espèrent
un rebond de l’économie qui incitera les entreprises à
embaucher à nouveau;
- Les planificateurs doivent réfléchir sur la situation
économique internationale;…
6
Partie Introductive
Importance de la macro 3/3
⇒ l’étude de la macro permet à tous les agents de répondre à
leurs besoins.
Ainsi,
La macro permet d’expliquer pourquoi certaines situations
existes dans certains pays à leurs qu’elles sont absentes dans
d’autres pays telles que:
✓ une forte croissance des revenus au cours du dernier siècle
alors que d’autres restent enlisés dans la pauvreté;
✓ Un fort taux d’inflation de certains pays alors que d’autres
pays peuvent maintenir stable le niveau général des prix;….
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Partie Introductive
2. Discipline multiple
• Les problèmes qu’abordent la macro sont très
différents. (Exemple)
⇒aucun modèle ne peut résoudre tous les problèmes
économiques: pas de modèle unique ou correct.
⇒les macroéconomistes utilisent de nombreux modèles
différents pour expliquer et comprendre des phénomènes
assez divers: chaque modèle doit être utiliser de façon
adéquate en fonction des objectifs poursuivis.
Partie Introductive
3. Relation : micro, méso et macro
• Microéconomie : petite taille
- Etudie les décisions individuelles des agents économiques et
leurs interactions dans des marchés.
• Mésoéconomie moyenne taille
- Etudie un marché, un secteur, groupes d’entreprises, une
région,…
• Macroéconomie grande taille
- Etudie le fonctionnement de l’ensemble de l’économie;
- Explique comment les changements économiques affectent
tous les agents économiques et tous les marchés.
Partie Introductive
9
Partie Introductive
4. Objectifs de l’étude macro
Le macroéconomiste poursuit quatre objectifs
majeurs:
➢ Objet de la comptabilité macroéconomique : Explication du
comportement des groupes d’agent par des agrégats macro;
➢ Objet des lois macroéconomiques: Etude des relations entre des
variables macro afin de déterminer l’existence de rapports stables dans le
temps;
➢ Objet de la modélisation macroéconomiques : Analyse des principaux
déséquilibres qui peuvent apparaître entre les agrégats comme
augmentation des prix, chômage, déficit des finances publiques, déficit de
la balance commerciale avec l’étranger;
➢ Objet de la politique économique: Etude des moyens permettant de
corriger ces déséquilibres et d’atteindre certains buts fixés (stabilité des
prix, plein emploi, équilibre extérieur, …).
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Définition
- Le macroéconomiste travaille sur des agrégats càd
sur des variables qui mesurent une réalité à
l’échelle de la nation.
Exemple:
Macro Micro
Consommation des Ménages Consommation Individuelle
Produit National Chiffre d’Affaire d’une firme
Indice Général des Prix Prix pratiqué par une firme sur
un marché particulier
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• Les hypothèses de
chaque théorie;
Définir les comportements de
consommation et de l’investissement • Les implications et les
dans la théorie classique et la théorie limites de chaque
keynésienne ? théorie;
• Le point d’équilibre et
le déplacement de
l’équilibre.
14
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques
1.Le comportement de la consommation
⇒
18
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques
1.Le comportement de la consommation
1.1.La F.C.K
A. Hypothèses:
Hyp2. Selon la loi psychologique fondamentale, même si le revenu
disponible est nul, la consommation est positive. Il existe un seuil
minimum de consommation qui correspond au minimum vital et qui sera
appelé consommation incompressible.
⇒La F.C.K se présente comme suit :
Ct = C0 + cYdt
où C0 est la consommation incompressible supérieure strictement à zéro
(positive) et « c » est un paramètre positif compris entre 0 et 1.
Hyp3. La part consommée du revenu (PMC) diminue à mesure que le revenu
augmente. Pour Keynes, l’épargne est un luxe: les riches épargnent une part plus
grande de leur revenu que les pauvres.
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques 19
1.Le comportement de la consommation
1.1.La F.C.K
B. Caractéristiques de la F.C.K:
La F.C.K a un certain nombre de caractéristiques à savoir:
▪ La consommation des ménages comporte deux composantes : une composante
autonome (C0) et une composante induite (c Yd).
▪ La propension marginale à consommer, qui mesure la variation de la
consommation des ménages conséquente à la variation du revenu disponible
d’une unité, est constante et comprise entre zéro et un:
avec 0 < c < 1.
▪ La propension moyenne à consommer, qui mesure la consommation des ménages
par unité de revenu disponible, est décroissante et supérieure à la propension
marginale à consommer :
⇒La PMC décroît de ∞ à c: Pour des revenus disponibles très élevés, la PMC tend
vers la PmC.
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques 20
1.Le comportement de la consommation
1.1.La F.C.K
Représentation de la F.C.K:
C
C=C0+c Yd
PmC
C0
PMC
Yd
C
FC à LT, PMC
stable
FC à CT, PMC
décroissante
Y
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques 23
1.Le comportement de la consommation
1.1.La F.C.K
D. Les limites de la F.C.K
• L’hypothèse du revenu courant ne peut rendre compte du comportement
de consommation des ménages dont les revenus subissent des variations
aléatoires importantes tels que les exploitants agricoles soumis aux aléas
climatiques ou certaines activités soumises à des variations saisonnières
importantes. En effet, ces catégories de ménages procèdent souvent à un
lissage de leurs revenus en épargnant durant les années « grasses » et en
désépargnant durant les années « maigres ».
• La F.C.K a donné une explication statique du comportement des ménages
dans la mesure où elle ne rend pas compte de l’arbitrage entre la
consommation présente et la consommation future et donne à l’épargne
un statut de simple résidu. Par ailleurs, il n’ya aucun fondement
microéconomique à la formulation macroéconomique du comportement
de consommation.
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques 24
1.Le comportement de la consommation
1.2. Autres fonctions de consommation
✓ La théorie du choix intertemporel de Irving Fisher (1930):
Le but de cette approche est de donner un fondement
microéconomique à la fonction de consommation
macroéconomique. Elle est d’inspiration néoclassique, les agents
sont supposés adopter un comportement rationnel et agissent dans
un environnement de concurrence parfaite. Ces agents raisonnent
en terme réel et adoptent un comportement calculateur de
maximisation de la fonction objectif sous contrainte.
Il suppose que la consommation est fonction du revenu calculé sur
toute la durée de vie des gens.
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques 25
1.Le comportement de la consommation
B. Types d’invst:
On peut distinguer les dépenses d’invst:
➢ L’invt en stocks: les entreprises placent dans leurs stocks des MP, des
fournitures, des produits semi finis,…
D. Questions :
❖Le taux d’intérêts réel: il mesure le coût d’emprunt qui permet de financer
les invest (ou le coût d’immobilisation des fonds qui ne pourront pas être
placés);
Tout investissement doit être financé, soit par des fonds propres, soit par des
emprunts. Et dans les deux cas, les intérêts représentent le coût rattaché à
cet investissement. Et comme les entrepreneurs cherchent toujours la
rentabilité financière, ils vont comparer ce coût avec le rendement du projet.
Cette comparaison est faite avec la Valeur Actuelle Nette (VAN) et par le
taux de rendement interne (TRI).
33
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques
2.Le comportement de l’investissement
2.1.La théorie keynésienne de la fonction d’investissement
A. Rôle du taux d’intérêt dans la décision d’invst
La Valeur Actuelle Nette (la VAN)
⇒Pour qu’un investissement soit réalisé, il faut que : son TRI (ρ) soit
supérieur au taux d’intérêt (r).
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Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques
2.Le comportement de l’investissement
2.1.La théorie keynésienne de la fonction d’investissement
A. Rôle du taux d’intérêt dans la décision d’invst
Représentation graphique:
Plus le taux d’intérêt est faible, plus le
I = f (r) avec
I
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques 36
2.Le comportement de l’investissement
2.1.La théorie keynésienne de la fonction d’investissement
B. Rôle de la demande anticipée dans la décision d’invst
Idée de base:
L’idée de base de cette théorie est que plus l’output sera élevé, plus le capital nécessaire
pour le produire est important, et plus donc il faut investir.
Hypothèses du modèle :
Pour qu’une variation de la demande se traduit par un accroissement des capacités de
production, trois conditions, au moins, doivent être vérifiées :
CONCLUSION
❑ Une entreprise de production (A) qui produit les biens et services et utilisant
du capital qu’elle loue;
Cette équation permet de déterminer les variables déterminantes de loyer réel du capital
:
✓Plus le stock de capital est faible, plus son loyer est élevé;
✓Plus la quantité de travail est élevée, plus l’est également le loyer de capital;
✓Plus la technologie est performante (A), plus le loyer de capital est élevé.
Conclusion: tout ce qui réduit le stock de capital (un tremblement de terre, épuisement
des ressources naturelles,…), ou accroît l’emploi, ou améliore la technologie
augmente le loyer réel d’équilibre du capital.
Partie III. Les fonctions de comportement dans les théories économiques 43
2.Le comportement de l’investissement
2.2. La théorie néoclassique de la fonction d’investissement
DA2
Y
DA2 Y
Implications :
- La théorie quantitative de la monnaie donne une base très simple pour
comprendre la courbe de la DA.
A long terme:
Les prix sont flexibles→ l’OALT.
A court terme:
Les prix sont fixes→ l’OACT.
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DA1
P2 B
DA2
P1
A
Y
Y
A un niveau de prix rigide, les entreprises sont prêtes à vendre les quantités
demandées par les clients et à embaucher le nombre des travailleurs tout
juste nécessaire pour produire cette quantité demandée. La situation est
présentée par une courbe d’OA horizontale.
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P La chute soudaine de la DA
DA2 va pousser les entreprises à
réduire les ventes de leurs
B OACT
P
A produits, ce qui les contraint
à réduire leur emploi.
DA1 ⇒l’économie entre dans la
récession.
Y2 Y1 Y
Question:
Comment l’économie peut passer de l’équilibre du CT à celui de LT?
58
DA 2
C
Y
Y Y
60
3. Politiques de stabilisation ou
d’accompagnement
Les variations de la DA et/ou de l’OA suscitent des fluctuations
sur l’ensemble de l’économie. Ces variations sont appelées des
chocs exogènes qui provoquent des fluctuations du système
économique. Autrement dit, ces chocs perturbent le bien être
économique en écartant la production et l’emploi d’équilibre
de leurs taux naturels.
Pour amortir les effets de ces chocs, il faut entamer des mesures
économiques (politiques de stabilisation ou
d’accompagnement) pour maintenir la production et l’emploi
le plus près possible de leurs taux naturels (point d’équilibre
macro de LT).
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Implications :
Synthèse
✓ Lemodèle de l’offre et de la demande agrégées fournit un cadre
d’analyse des fluctuations économiques qui met notamment en
évidence les impacts différenciés des politiques économiques en
fonction de leur horizon temporel.
✓ Lagrande différence entre le LT et le CT est la rigidité des prix: ils
sont considérés flexibles à LT et rigides à CT.
✓ La courbe de la DA est décroissante.
✓ Lacourbe de l’OA dépend de l’horizon temporel: une courbe de
l’OACT (horizontale) et une courbe de l’OALT (verticale).
✓ La politique monétaire est un instrument centrale de politique de
stabilisation. Elle peut s’efforcer d’amortir les chocs pour
maintenir la production et l’emploi à leurs niveaux de pleins
emploi (taux naturels).
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1. Introduction
1.1. Les logiques keynésienne et néoclassique
La logique keynésienne La logique néoclassique
-Tout part de la demande ou le volume -Tout part de l’offre ou des conditions d’une
des commandes ou des débouchés: production rentable pour les entrepreneurs :
⇒Le chômage, de la grande dépression ⇒Le chômage est dû à un coût du travail trop
des années 30, est dû à une insuffisance élevé, il n’est pas rentable pour les entreprises
persistante de la demande. d’embaucher toutes les personnes à la
recherche d’un emploi.
Solution: L’Etat doit intervenir en
augmentant les dépenses publiques ou en Solution: L’Etat doit lutter contre les
réduisant les impôts ou en demandant à la “rigidités” qui empêchent le marché du
Banque centrale de diminuer les taux travail de “fonctionner correctement”
d’intérêt. (syndicats, salaire minimum, protection de
l’emploi, allocations chômage,...).
Par exemple : baisser les charges sociales sur
les bas salaires.
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1. Introduction
1.1. Les logiques keynésienne et néoclassique
La synthèse moderne
-Depuis la fin des années 70, les macroéconomistes ont reconnu
l’existence simultanée des deux types de mécanismes:
- à CT, on peut supposer qu’il y a une rigidité des prix;
- à MT ou à LT, on peut accepter l’hypothèse de flexibilités des prix
(analyse néo-classique est valable à moyen terme).
1. Introduction
1.2. Le modèle IS-LM
❖ Le modèle IS-LM est un modèle qui transcrit des éléments de la Théorie
générale de Keynes en termes néoclassiques.
❖ Il a été proposé par John Hicks en 1937 dans un article : «Mr Keynes and
the Classics: A Suggested Interpretation» et aménagé par Alvin Hansen
(d'où son autre nom le modèle Hicks-Hansen).
❖ Le modèle permet d'établir un équilibre général macroéconomique de CT
sur deux marchés :
➢ Le marché des biens et services, qui lie épargne et investissement,
(investments and savings, d'où IS).
➢ Le marché monétaire, qui lie offre et demande de monnaie (liquidity
preference and money supply, d'où LM).
➢ L'équilibre conjoint de ces deux marchés détermine le niveau
d'équilibre de la demande et du taux d’intérêt.
71
1. Introduction
1.2. Le modèle IS-LM
❖ Un apport essentiel du keynésianisme (et d'IS-LM) est l'existence
potentielle d’un chômage d’équilibre (équilibre de sous emploi) causé par
une rigidité à la baisse des salaires.
➢ Cette situation est impossible dans le modèle néoclassique, le prix du
travail s'ajuste naturellement jusqu'à ce que l'offre et la demande de
travail soient équilibrées.
C’est pour quoi le modèle IS-LM reste au cœur de la macro moderne, avec
des extensions: modèle OA-DA pour les situations d’inflation et modèle
Mundell-Flemming pour l’économie ouverte.
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1. Introduction
1.2. Le modèle IS-LM
Marché des biens & services Marché monétaire
«Équilibre keynésien» «Théorie de la préférence pour la liquidité»
Courbe IS Courbe LM
Modèle IS-LM
75
76
PmC: 0<c<1
77
Dépense prévue
A PE=C+I*+G*
Le point A est
l’intersection entre
la fonction de PE et
Revenu la droite à 45°:
d’équilibre
keynésien Equilibre keynésien.
45°
Y
Y*
78
Y=PE
PE
PE2
Baisse non prévue des
stocks qui fait
augmenter le revenu
Y2
45°
Y
«««««««
Y2 Y*
2. Marché des biens et services et courbe IS
2.1. Équilibre keynésien
F. Politique budgétaire et le multiplicateur
F.1. le multiplicateur des dépenses publiques
Toute hausse des dépenses publiques (DP) induit un accroissement
proportionnel de la dépense prévue pour tout niveau donné de
revenu. Une hausse des DP de ΔG induit une hausse du revenu :
l’équilibre passe du point A au point B et le revenu augmente de
Y1 à Y2.
L’accroissement du ΔG induit un accroissement plus proportionnel
du revenu : ΔY est plus élevé que ΔG. Le rapport ΔY /ΔG
s’appelle le multiplicateur des dépenses publiques. Ce
multiplicateur est toujours supérieur à 1 qui indique de combien
augmente le revenu en réaction à une hausse de 1Dhs des DP.
80
2. Marché des biens et services et courbe IS
2.1. Équilibre keynésien
F. Politique budgétaire et le multiplicateur
Représentation graphique
Y=PE PE2
PE2=Y2
B
PE1
45°
Y
E1=Y1 E2=Y2
Accroissement du revenu
d’équilibre de ΔY
81
82
PE2=Y2
B
PE1
45°
Y
E1=Y1 E2=Y2
Accroissement du revenu
d’équilibre de ΔY
84
2. Marché des biens et services et courbe IS
Synthèse:
Selon le théorie keynésienne standard, l’effet multiplicateur des DP accrues est
plus élevé que celui des baisses d’impôts. La raison est simple: lorsque l’Etat
dépense un dirhams, celui-ci sera dépensé en totalité alors que, par crainte du
lendemain, la réduction des impôts de 1Dhs accordée aux ménages génère une
épargne privée positive.
une hausse des DP en infrastructure, santé, éducation et autres projets publics
est le meilleur chemin pour relancer la demande agrégée et créer des emplois.
❑ Mais, certains économistes étaient sceptiques quand aux retombées de ce plan.
En effet, il y a seulement un nombre limité de projets d’invst publics prêts
pour un démarrage immédiat –de projets qui peuvent être lancés assez
rapidement pour venir en aide à l’économie à CT. Par contre les réductions
des impôts pourraient avoir des effets sur l’économie très rapidement. Les DP
d’infrastructure nécessitent la mise en œuvre de mécanismes d’appels d’offre,
ce qui peut prendre des années, même après le démarrage des travaux.
❑ Alors que d’autres économistes pensent que les DP liées à des projets
d’infrastructure pour promouvoir l’emploi ne répondent pas forcément aux
objectifs de développement dans les régions où ces travaux en tant que tels
sont jugés comme prioritaires. 85
2. Marché des biens et services et courbe IS
2.2. construction de la courbe IS
86
87
Y=C+I+G (Y-T-C)+(T–G) = I
où (Y-T-C) est l’épargne privée et (T–G) est l’épargne publique
88
(3) (2)
S S= -C0 + (1 - c)(Y-T) S
S = I +(G-T)
S2 S2
S1 S1
r Y1 Y2 Y I1 I2 I
r
r1 r1
r2 r2 I(i)
(IS)
Y1 Y2 Y
I1 I2 I
(4) (1)
2.2. construction de la courbe2.IS
la droite de demande globale se déplace
vers le bas, implique une baisse de Y
1- r augmente → I baisse
Y=PE PE=c(Y-T)+I(r1)+G
2- I baisse → Y se déplace vers le
bas (baisse).
3-La combinaison de (1) et de (2) PE=c(Y-T)+I(r2)+G
détermine la courbe IS avec ‘r’ en
∆I
ordonnées et (Y) en abscisses:
La pente de IS est négative:
le revenu varie inversement à la ∆Y
45°
variation du d’intérêt. Y
Y2 Y1
r
(3)
r2
r2
∆r
r1 IS
r1
∆I
I2 I1 I
Y2 Y1 Y
1. Accroissement de r entraîne 3. Courbe IS synthétise ces 89
une baisse de I changements
90
Partie V. Le modèle IS-LM et l’équilibre macroéconomique
2. Marché des biens et services et courbe IS
2.3. Déplacement de la courbe IS
Hausse des DP de ∆G Y=PE La courbe IS se trace à une politique
PE budgétaire donnée: G et T sont supposés
PE2=c(Y-T)+I(r) +G2constants. Lorsque cette politique se
Y2 modifie, la courbe IS se déplace.
Si les DP augmente de G1 à G2n déplace
PE1=c(Y-T)+I(r) +G1
la courbe IS en maintenant constant le
Y1
taux d’intérêt ‘r’ et, en ,le niveau de
l’invst ‘I’ reste constant: (1) l’équilibre
keynésien montre que l’augmentation de
Y1 Y2 Y G accroît les dépenses prévues et donc
r
le revenu d’équilibre et (2) déplace la
courbe de IS vers la droite.
r
IS2
Augmentation du revenu de
IS1 ∆G/(1-PmC) →déplace la courbe
IS de même multiplicateur
Y1 Y2 Y
91
Où l’offre d’encaisse monétaire M est exogène et le niveau général des prix P est
considéré comme exogène dans le modèle IS-LM puisqu’il explique le CT, dans
lequel les prix sont rigides.
Ces hypothèses impliquent que l’offre d’encaisses monétaires réelles est elle, aussi,
donnée et, en particulier, ne dépend pas du taux d’intérêt : la courbe d’offre de
monnaie est verticale.
92
3. Marché monétaire et courbe LM
3.2. Motif de la détention de la monnaie:
- Hypothèse de départ : les agents détiennent de la monnaie car elle constitue un actif
parfaitement liquide, qui permet des transactions immédiates.
(+) (-)
L(Y , r ) = L1 (Y ) + L2 (r )
93
3. Marché monétaire et courbe LM
Représentation graphique
de la demande d’encaisses monétaires
L1(Y)
rmax
L2(r)
rmax
L(Y,r)
rmin rmin
Demande d’encaisses
Motif de transaction Motif de monétaires pour tous
et de précaution spéculation motifs
94
95
r2 r2
r1
r1
L(Y2,r)
L(Y1,r)
M/P Y1 Y2
98
r2 r2
r1
r1
L(Y, r)
M2/P M1/P Y
100