de comprendre: ✓ Importance de l’économie dans la vie et les décisions individuelles; ✓l’interdépendance entre les agents économiques; ✓La création de la richesse; PLAN DU COURS
Chapitre 1:Importance de l’étude de la science
économique I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités. III. Travaux dirigés du chapitre 1 PLAN DU COURS
Chapitre 2:Les opérations économiques
I. Le circuit économique II. La consommation III. L’investissement IV. Travaux dirigés du chapitre 2 PLAN DU COURS
Chapitre 3:Création et répartition de la
richesse I. La création de richesse par le secteur marchand II. Les enjeux de la répartition primaire de la richesse III. La création de richesse par le secteur non marchand IV. Travaux dirigés du chapitre 3 PLAN DU COURS
Chapitre 4:Les indicateurs économiques
I. L’indicateur phare pour mesurer la richesse : le PIB II. Le rôle et les limites du PIB comme indicateur de richesse III. Les indicateurs alternatifs IV. Travaux dirigés du chapitre 4 Chapitre 1: Importance de l’étude de la science économique Compétences attendues - Mettre en évidence l’omniprésence de la rareté des ressources; -Identifier l’allocation des ressources comme une recherche de l’adéquation entre des ressources rares et des besoins illimités; -Illustrer la logique de choix et d’arbitrage des agents sur l’emploi des ressources. I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.1.La méthode scientifique 1.1.1. L’hypothèse à partir d’une observation
Le point de départ est l’observation d’un phénomène sur
lequel l’économiste va faire une hypothèse. Celle-ci prend la forme d’une théorie le plus souvent chez les économistes contemporains avec un modèle mathématique. Une théorie est composée de lois qui sont des raisonnements destinés à expliquer des liens entre des variables économiques. L’économiste va ensuite tester sa théorie en la confrontant avec des données pour la valider ou la réfuter. I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.1.La méthode scientifique 1.1.2. De la théorie aux faits
L’économiste part des faits pour tester empiriquement son
hypothèse. La réalité économique valide-t-elle ou réfute-t-elle sa théorie ? Exemple: Un conflit au Mali entraîne une hausse du prix du céréale. Cet événement permet aux économistes d’appréhender les conséquences économiques et sociales de la hausse du prix d’une matière première sur leur pouvoir d’achat et au final sur leur niveau de vie. I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.1.La méthode scientifique 1.1.3. Les modèles Un modèle est une construction simplifiée de la réalité qui explique les faits économiques et qui fournit des prévisions. Le modèle économique néglige les détails pour se concentrer sur l’essentiel. C’est une simplification de la réalité pour mieux la comprendre. Les modèles sont des théories qui synthétisent en termes mathématiques les relations entre variables économiques. I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.1.La méthode scientifique 1.1.3. Les modèles Les variables exogènes dans les modèles ont une origine extérieure alors que les variables endogènes sont produites dans le modèle. L’objectif est de montrer comment les variables exogènes affectent les variables endogènes. L’analyse économique peut être statique (horizon temporel de court terme) ou dynamique (horizon temporel de long terme). I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.1.La méthode scientifique 1.1.3. Les modèles L’analyse économique peut être faite ex post, c’est-à-dire une fois que les faits se sont déroulés (étude des faits expliquant la croissance économique de 1997 à 2000) ou ex ante avant que les agents économiques ne prennent leurs décisions (incidence de la loi des 35 heures sur l’emploi). I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.2.Allocation des ressources 1.2.1. Définition « L’économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle s’intéresse, d’une part, aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations.»(Malinvaud). I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.2.Allocation des ressources 1.2.1. Définition [L’économie est la] science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usages alternatifs (Lionel Robbins). I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.3.Microéconomie vs Macroéconomie 1.3.1. La macroéconomie L’analyse macroéconomique envisage les faits économiques globaux et étudie les relations entre les agrégats économiques (production, consommation, épargne, investissement…). Elle permet la prévision et l’élaboration des politiques économiques. I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.3.Microéconomie vs Macroéconomie 1.3.2. La microéconomie L’analyse microéconomique étudie le comportement des agents économiques individuels. Elle s’attache à comprendre comment les ménages et les entreprises prennent leurs décisions. Les agents individuels optimisent, c’est-à-dire qu’ils vont chercher à atteindre un objectif (des achats qui lui procurent du bien-être pour le consommateur ou une quantité produite qui lui permet de maximiser son profit pour le producteur) sous une contrainte (budget pour le consommateur, coûts de production pour le producteur). I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.4.Analyse normative vs Analyse positive 1.4.1. Analyse positive Dans l’analyse positive, l’économiste explique comment est la société. Il va pouvoir, en confrontant ses théories aux données, les valider ou les réfuter. Exemple: quelle est la cause du chômage ? Le chômage a-t-il plusieurs causes? L’économiste va utiliser sa méthode scientifique pour étudier les causes du chômage en isolant des variables différentes qui peuvent l’expliquer. I. La science économique : choisir dans un contexte de rareté des ressources 1.4.Analyse normative vs Analyse positive 1.4.2. Analyse normative L’économiste utilise les résultats qu’il a pu obtenir pour améliorer le monde et faire des recommandations de nature politique sur les actions que l’État pourrait entreprendre. L’économiste explique comment devrait être la société. Exemple: Quelle politique économique mettre en œuvre pour faire baisser le chômage ? Doit-on augmenter ou diminuer le salaire minimum ? II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.1. l’étude du choix individuel 2.1.1. Le choix et le coût d’opportunité Les agents économiques doivent faire des choix. Doit-on continuer ses études ou rentrer sur le marché du travail ? Réviser ses cours d’économie ou échanger avec ses amis sur son smartphone ? Partir en vacances ou faire un petit boulot pour financer ses études l’année prochaine ? Voici quelques-uns des choix auxquels sont confrontés de futurs jeunes actifs. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.1. l’étude du choix individuel 2.1.1. Le choix et le coût d’opportunité Ces questionnements se posent aussi au niveau d’une société : doit-on investir dans la défense nationale pour se prémunir d’une menace extérieure ou dans les services publics de proximité pour améliorer les conditions de vie ? II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.1. l’étude du choix individuel 2.1.1. Le choix et le coût d’opportunité L’économiste pour chacun des choix ne va pas décider à la place des individus ou des États mais va renseigner les coûts et les avantages de chaque décision. Le coût d’opportunité d’un bien ou d’une action est ce à quoi on renonce pour l’obtenir. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.1. l’étude du choix individuel 2.1.2. Le raisonnement à la marge Les décisions que nous prenons la plupart du temps le sont sur la base d’un raisonnement à la marge. Ex:Quand un étudiant qui vient d’obtenir sa Licence réfléchit à ses études il ne se demande pas s’il doit ou non faire des études mais s’il doit poursuivre pendant deux ans pour aller jusqu’au Master. Le raisonnement se fait à la marge sur les bénéfices et les coûts de deux années supplémentaires. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.1. l’étude du choix individuel 2.1.3. Les incitations Si une décision est prise en comparant un coût et un bénéfice, une modification de ce coût ou du bénéfice peut modifier la décision. L’individu réagit donc aux incitations. Une baisse du prix des fraises quand la récolte bat son plein au mois de mai motivera plus d’acheteurs à se laisser tenter par ce fruit de printemps. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.2. L’étude de l’échange sur les marchés 2.2.1. Les bénéfices de l’échange sur le marché L’échange international nous enrichit et permet à nos partenaires commerciaux de bénéficier de nos savoir-faire. Nous avons intérêt à l’échange pour nous procurer des biens plus variés, des matières premières dont nous ne disposons pas. Nous pouvons aussi nous spécialiser dans ce que nous savons faire le mieux. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.2. L’étude de l’échange sur les marchés 2.2.2. Intérêt personnel et bien être Sur les marchés les individus se comportent comme s’ils étaient guidés par une main invisible qui mène à un résultat favorable à tous en dépit de la poursuite par chacun de son intérêt personnel. Ce constat, le plus célèbre de la science économique, a été fait par l’économiste Adam Smith, en 1776, dans son ouvrage La richesse des Nations. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.2. L’étude de l’échange sur les marchés 2.2.3. La nécessaire intervention de l’Etat L’État peut intervenir dans l’activité économique pour remédier aux défaillances du marché. Elles peuvent être de deux ordres, soit le marché n’arrive pas à produire, soit le marché conduit à une répartition des ressources trop inégalitaires. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.2. L’étude de l’échange sur les marchés 2.2.3. La nécessaire intervention de l’Etat L’allocation des ressources est inefficace dans les situations d’externalité quand l’action d’un agent économique a un impact sur le bien-être d’autrui. L’allocation des ressources est aussi inefficace quand une entreprise en monopole détient tout le pouvoir de marché. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.3. L’étude de la richesse dans l’économie nationale 2.3.1. L’étude des niveaux de vie Les différences de niveaux de vie entre les pays peuvent s’apprécier à partir des quantités de biens, que les habitants consomment parmi lesquels la santé ou l’éducation, qui améliorent leur espérance de vie et leur pouvoir d’achat individuel. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.3. L’étude de la richesse dans l’économie nationale 2.3.1. L’étude des niveaux de vie Les changements de niveaux de vie s’expliquent par la quantité de biens et services produite par heure travaillée, c’est-à-dire la productivité. Dans les pays où les salariés sont très productifs, comme aux États-Unis, les gens bénéficient d’un niveau de vie élevé alors que, dans les pays où la productivité est faible, la vie est plus difficile. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.3. L’étude de la richesse dans l’économie nationale 2.3.2. L’inflation L’inflation est l’augmentation du niveau général des prix dans l’économie. L’inflation est directement reliée à la création de monnaie dans l’économie qui augmente quand un État décide de produire une plus grande quantité de monnaie en circulation. L’inflation provoque de nombreux coûts dans la société et l’État doit avoir pour objectif de la maintenir à un niveau raisonnable. II. L’arbitrage des agents face à leurs besoins illimités 2.3. L’étude de la richesse dans l’économie nationale 2.3.3. Relation inflation-Chômage L’arbitrage entre inflation et chômage est décrit par la courbe de Phillips (1958). Il existe un compromis à court terme entre l’inflation et le chômage dans la mesure où les prix ne s’ajustent pas immédiatement. EX: Quand l’État émet de la monnaie, les agents économiques ont plus de revenus à dépenser ce qui va accroître la production et diminuer le chômage avant que les prix face à cet afflux de monnaie n’augmentent aussi.
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