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Microéconomie Chapitre Introductif

1- Esquisse de définition de l’économie


La rareté, Le choix, Le coût d’opportunité, La rationalité
Ils définissent la microéconomie ;
A/ La rareté
C’est une situation ou les besoins et les désirs dépassent les ressources dont on
dispose pour les satisfaire. Du moment qu’un bien n’est disponible qu’en
quantité limité de fait son emploi va entrainer des choix. On peut dire que
l’économie est la science des choix.
Malinvaud : «  L’économie est la science qui étudie comment des ressources
rares sont employés pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en
société. Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentiels que sont la
production la distribution et la consommation des biens d’&autres part aux
institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations. »

B/Le choix
Les choix peuvent porter sur l’arbitrage entre ce que l’on appelle la
consommation directe et la consommation indirecte.
Consommation directe : J’ai un élevage, je produits du lait !
Consommation indirect : Je transforme le lait
Cela peut être un arbitrage entre la consommation présente et la
consommation future. (Arbitrage inter-temporelle)
Les agents ont une préférence pour le présent sur le futur. Cela induit donc la
notion d’épargne.
Ces choix peuvent également concerner l’Etat. Il y a choix parce qu’il y a rareté.
C/ Le coût d’opportunité
-Tout choix repose sur la comparaison de deux termes, D’un côté les avantages
que représenterait le fait de posséder plus de certains biens de l’autre les
inconvénients que représenterait la diminution d’autres biens.
-Faire des choix c’est prendre des décisions optimales et donc évaluer le cout
des différentes possibilités c’est ce que l’on appelle le cout d’opportunité.
Le cout d’opportunité est le prix à payer chaque fois que face des ressources
limités on doit faire un choix. Le cout d’opportunité d’une décision représente
la valeur de la meilleure possibilité à laquelle on renonce par cette décision.
On parle aussi de cout alternatif ou encore cout de renoncement : C’est la
valeur de la meilleure autre opportunité non réalisée.
D/ La rationalité
Lorsque l’on dit que les choix sont guidés par les couts d’opportunité reflètent
le principe de rationalité. Chaque agent est supposé avoir des préférences ou
des objectifs qu’il vise atteindre tout en respectant des contraintes qui
réduisent le nombre de choix : C’est un postulat. Toutefois on va supposer que
tous les individus sont rationnels. C’est l’homo economicus : Il est a la base du
modèle néoclassique
II Les systèmes économiques
A/ Les décideurs
Pour comprendre le fonctionnement d’une économie on doit connaitre ses
composantes et les relations qui unissent les composantes. Les décideurs sont
les personnes ou groupes organisés qui peuvent effectuer des choix ou prendre
des décisions.
Les ménages sont des groupes organisés
D’autres décideurs sont les entreprises.
Le gouvernement remplit deux fonctions
*- fourniture de biens et services aux ménages et aux entreprises
-la redistribution
B/Les mécanismes de coordinations
• Les entités (les décideurs) :
Il s’agit de toute personne ou tout groupe (organisé ou non) qui effectuent des
choix et prennent des décisions.
➢ Les ménages : Toute personne vivant seule ou tout groupe de personnes
vivant ensemble qui agit comme une seule unité de décision.
➢ Les entreprises : Tout producteur de bien ou service quelle que soit sa
spécialisation, sa taille, son volume de production.
➢ Les pouvoirs publics (gouvernement) : Organisme ayant 2 fonctions
principales, la fourniture de biens et services aux ménages et entreprises
(éducation, défense, routes, équipements publics) ; la redistribution des
revenus et de la richesse entre les individus (essentiellement par le biais des
assurances sociales, c.à.d. SS ; assurance vieillesse ; maladie ; chômage ;
accidents du travail...)
Il existe deux moyens de coordonner la cohérence entre les décisions des
individus
2- Mécanismes
-la première est la coordination par le marché : mécanisme qui organise la
confrontation entre offre et demande pour un certain type de bien et qui
aboutit à la détermination d’un prix. A ce prix l’échange est volontaire et
mutuellement avantageux. C’est ce caractère d’avantages réciproques qui
fonde l’échange marchand.
-La seconde est la coordination par Directive : Un planificateur central qui
décide quoi produire comment on le produit et qui ? (exemple URSS) Problème
d’asymétrie d’information.
La distorsion : modification du comportement de l’agent économique.
On cherche à déterminer l’impôt de telle sorte qu’il n’y ait pas de distorsion.
C’est l’impôt optimal. Chercher à définir un niveau d’impôt de telle sort que
l’agent ne soit pas tenté de frauder.
Exemple vente aux enchères : double asymétrie d’information. Je ne sais pas à
combien j’évalue mon bien et vous non plus.

3 - science économique
-L’objectif de l’économiste est de déterminer les déterminants de l’offre et la
demande, étudier les ajustements entre l’offre et la demande, lorsque qu’il y a
des déséquilibres il faudra expliquer les déséquilibres éventuels.
Le marché du Travail est constamment en déséquilibre entre l’offre et la
demande. Le salaire est supérieur au salaire d’équilibre.
L’Etat a fixé un salaire minimum dans l’idée de règlementation du Travail.
Salaire minimum supérieur au salaire d’équilibre. Le salaire est aussi issu d’une
négociation entre syndicat et parton par exemple le salaire n’est pas issu de la
concurrence.
- Ils doivent déterminer comment les prix sont déterminés, comment le sont les
quantités. Les impacts des prix sur la consommation notamment pour le
régulateur, du taux d’intérêt sur l’investissement, la relation entre le salaire et
le chômage.
- L’économiste s’intéresse aussi aux effets d’un changement institutionnel
(variation du code du travail sur le niveau du chômage par exemple).
L’économiste travaille sur les différents modes de production des biens. On
parle d’économie mixte (biens fournies par l’Etat + Privé) L’économiste
n’apporte pas de réponse définitive, il donne les résultats en fonction des
hypothèses posées. La complexité de ces questions a conduit l’économiste à
simplifier sa vision du monde, il a alors opté pour 2 voies : la macroéconomie et
la microéconomie.
Dans le cadre de la macroéconomie, on définit des grands agrégats qui doivent
résumer les données de bases d’une économie (emploi, consommation,
investissement...), permettant ainsi de limiter le nombre de variables à étudier
et cela permettra de prévoir plus facilement l’évolution de ces variables. Les
agents économiques seront regroupés en agent représentatifs, ce processus
d’agrégation limite le nombre de variables à étudier et cela permettra d’obtenir
plus facilement des résultats.

La microéconomie va mettre l’accent sur les différents acteurs de l’économie et


l’analyse des grandes variables économiques passe par l’analyse des
comportements individuels. Chaque acteur est rationnel, il a des objectifs et il
prend des décisions leur permettant de les atteindre. Cela suppose que l’on se
situe dans un cadre réducteur, simplifié, que ce soit au niveau de la
personnalité de l’individu, de ses objectifs ou de ses contraintes. Cependant
c’est ce caractère réducteur qui permet d’obtenir des résultats, c’est en
quelque sorte le coût à payer pour rendre l’analyse possible et avoir des
prédictions sur le comportement des agents.
-La décision d’acheter ou non un bien dépend de différents éléments, le prix ;
le revenu ; la consommation passée du produit ; l’influence exercée par les
autres (publicité)... Dans ce contexte, il est impossible d’analyser cette décision
en prenant en compte tous les déterminants de l’achat (trop nombreux et ils
dépendent aussi de chaque individus). La science économique a pour objet de
déterminer quels variables économiques ont une influence significative sur la
décision. (Vraies pour tout le monde)
Apres avoir sélectionné les variables les plus significatives on va mettre des
hypothèses sur ces variables cela revient à dire que l’économiste construit un
modèle mathématique. Il s’agit d’une représentation simplifiée du
comportement des agents. Nous verrons deux modèles : le modèle du
consommateur et celui du producteur. L’objectif n’est donc pas de refléter
l’entière complexité de la décision mais plutôt de comprendre certains
concepts ou mécanismes de base observés dans la prise de décision.
Le modèle est une représentation théorique et abstraite de la réalité, il est
construit sur un raisonnement hypothéticodéductif : Partir d’hypothèses de
départ en utilisant des règles logiques pour aboutir à des conclusions sur le
problème à traiter.

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