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QUESTIONS/ REPONSES:

ECONOMIE GENERALE
M. MODI ADAMOU
Quelques définitions
• Science économique : la science économique est la discipline qui
étudie comment les ressources rares sont employées (utilisées,
transformées) pour satisfaire les besoins illimités des hommes
vivant en société. De ce fait, elle vise une allocation optimale des
ressources dans un contexte de rareté alors que les besoins sont
toujours croissants.
En d’autres termes, c’est l’étude du comportement humain en tant que
relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif.
La science économique cherche à répondre à un certain nombre de
questions :
• Quoi produire ? Quel bien et en quelle quantité ?
• Comment produire ? De manière à utiliser le moins de ressources
possible.
• Pour qui produire ? Quelle est la demande exprimée par les Agents
économiques ?
• Macroéconomie : Elle signifie l’économie des grandes
masses. Elle a pour ambition d’étudier les règles qui
président à l’ajustement au niveau de l’ensemble de
l’économie, des flux monétaires et physiques résultant
des décisions individuelles des A.E. Elle repose sur une
démarche globale donc s’intéresse aux problèmes ou
phénomènes globaux à travers l’appréhension des
Agrégats (grandeurs synthétiques permettant de
mesurer les résultats d’une éco à un moment donné)
tels que : le PIB, C, Croissance, la Production, NGP, I, S
• Microéconomie : Elle étudie les règles qui président
aux décisions individuelles dans l’allocation des
ressources. Elle est fondée sur l’étude du
comportement des entités individuelles telles que : le
consommateur, le producteur, l’E/se, le ménage…
• Croissance : La croissance peut être définie
comme une augmentation quantitative et durable
d’un agrégat économique qui entraine la
modification du milieu économique et social.
Pour une économie nationale, c’est une
augmentation sur une longue période du produit
national brut réel par tête. La croissance d’une
économie provoque un changement dans les
structures économiques, bouleversant
l’organisation antérieure et créant de nouveaux
rapports économiques. Elle influence les
structures sociales en profondeur et durablement.
• Développement : Il se définit comme l’ensemble des
changements affectant les structures mentales et les
habitudes sociales d’une population mettant celle – ci en
état d’accroître, de façon durable un produit réel global ;
donc une élévation qualitative du niveau de vie de cette
population. Le développement implique l’abandon du mode
de vie antérieur en raison de l’accroissement des richesses
et du savoir. Il est un processus cumulatif et endogène de
long terme, de progrès de la productivité, de réduction des
inégalités permettant à un nombre croissant de la
population de passer d’une situation de vulnérabilité,
d’insécurité à une situation de plus grande maîtrise de
l’incertitude, des instabilités et de satisfaction des besoins
fondamentaux grâce à l’acquisition de droit, à la mise en
œuvre d’organisation et d’institutions permettant de
conduire un système complexe.
• Activité économique : c’est tout
comportement humain qui tend à la
production, à la répartition ou distribution et à
la consommation des biens et services.
• Consommation : c’est le fait d’utiliser un bien
ou service pour satisfaire nos besoins
individuels ou collectifs.
• Production : c’est l’acte de combiner les
facteurs de production ou in put (capital,
travail, énergie, ressources naturelles,
matières premières) pour fabriquer un bien ou
service ayant une valeur.
• Investissement : Formation brute de capital fixe (FBCF)
est définie comme la valeur des biens durables acquis
par les unités de production pour être utilisés pendant
au moins un an dans leur processus de production.
• Marché : le marché est le lieu, réel ou fictif, de
rencontre des offres et des demandes d’un bien ou d’un
service, sur lequel va s’établir un prix d’équilibre. C’est
ce prix d’équilibre qui déterminera les quantités du bien
ou du service qui vont s’échanger.
• Inflation : L'inflation se définit comme la hausse
continue du niveau général des prix.
• Epargne : L’épargne correspond à la partie du revenu
disponible qui n’est pas consacrée à une consommation
immédiate. L’épargne est donc, en sciences
économiques, considérée comme une consommation
différée dans le temps.
• Agrégat : c’est une grandeur qui permet de mesurer le résultat des
activités d’une économie au cours d’une période donnée. En d’autres
termes, un agrégat est une grandeur utilisée en comptabilité
nationale pour caractériser l'activité économique d'une société
donnée.
• Consommation finale : c’est l’utilisation des biens et services pour
satisfaire nos besoins individuels ou collectifs et non pour faire acte
de production.
• Consommation intermédiaire : c’est le fait d’utiliser un bien ou
services pour produire un autre bien ou service.
• Masse monétaire : c’est l’ensemble des moyens de paiements en
circulation dans une économie ; c’est l’ensemble des moyens de
paiements immédiats. Elle est constituée par les billets, les pièces et
les dépôts à vue (Mo scripturale) représentant l’agrégat M1
• Circuit économique : c’est la représentation simplifiée et
schématique des relations qui s’établissent entre les agents
économiques.
• Besoin : c’est le sentiment d’insatisfaction causé par le manque d’un
bien ou service.
• Ressource : On appelle « ressource » en économie l’ensemble des
biens économiques susceptibles de satisfaire les besoins humains.
• Économies d’échelle : diminution du coût unitaire
obtenue lorsque le volume de la production s’élève, par
la baisse des coûts unitaires.
• Libre-échange : Doctrine selon laquelle les Etats ne
doivent en aucun cas entraver par des politiques
douanières ou réglementaires les échanges
internationaux de biens, de services et de capitaux.
• Libéralisme : Ensemble d’idées et de doctrines pour
lesquelles le principe premier réside dans le respect de
la liberté individuelle. Le libéralisme économique :
doctrine selon laquelle il existe des lois naturelles qui
équilibrent le marché si aucune intervention
perturbatrice n’intervient. Le libéralisme économique
préconise la libre concurrence, la liberté du travail, le
libre jeu des échanges, le « laisser faire, laisser passer
», la non intervention de l’État
2. Donner les motifs de l’épargne
Réponse : Les ménages pour trois raisons principales :
• Disposer de liquidités : afin de permettre une dépense
de consommation plus importante dans un futur
proche.
• Disposer d’une réserve : cette réserve constitue une
marge de sécurité afin de faire face aux aléas de la vie
(accident, maladie…).
• Constituer un patrimoine : ce patrimoine peut prendre
des formes de placement différents et sert soit à
procurer un complément de revenu, soit à être transmis
sous la forme d’un héritage aux descendants de
l’épargnant.
3. Quels sont les déterminants non
économiques de la consommation ?
Réponse : les déterminants non économiques de la consommation sont :
• La classe sociale : la consommation d’un individu varie en fonction des habitudes
qu’il a acquises de par son éducation. La reproduction du mode de vie de la classe
sociale d’origine influence donc la consommation.
• La CSP : dans le même ordre d’idée, la consommation peut-être influencée par la
catégorie socio-professionnelle à laquelle appartient l’individu. Ceci s’explique en
partie par un besoin de mimétisme et d’identification.
• L’âge : un individu âgé consomme par exemple plus de services de santé qu’un
adolescent…
• Le comportement ostentatoire : le fait de consommer correspond ici à un besoin
d’être reconnu par la société comme appartenant à un groupe social particulier
(effet de « snobisme »).
• Le mode de vie : la consommation est en partie influencée par le mode de vie de
l’individu.
• L’effet d’imitation : la consommation répond parfois au besoin de copier la
consommation de la classe sociale supérieure.
• La publicité : l’acte de consommer est en partie influencée par la publicité produite
par les entreprises. La consommation est donc provoquée par le producteur. On
parle alors de « filière inversée » (Galbraith).
4. Quels sont les déterminants
économiques de la consommation ?
Réponse : les déterminants économiques de la consommation sont :
• Prix : Toute chose étant égale par ailleurs, plus le prix d’un bien est
élevé, moins la demande le concernant émanant des ménages ou
des entreprises sera forte. Par contre, si le prix d’un bien diminue, la
demande exprimée pour ce bien à de fortes chances de s’accroître.
Cette relation inverse entre le prix d’un bien et la demande exprimée
par les agents économiques définit ce que l’on appelle l’élasticité-
prix de la demande. Cette élasticité permet de mesurer la relation
qui lie l’évolution du prix et l’évolution de la demande d’un bien.
• Revenu : Par principe, une hausse du revenu se traduit par une
augmentation de la consommation. Néanmoins, une partie du
revenu supplémentaire peut ne pas être consommée
immédiatement, ce qui donne lieu à la constitution d’une épargne.
Le comportement de consommation évolue donc avec le niveau du
revenu. Plus le revenu est élevé, plus une partie importante sera
épargnée.
Ce comportement est mis en évidence par l’élasticité-revenu de la
demande.
5. Qu’est – ce que la mondialisation et quelles sont
ses conséquences sur les pays pauvres ?
Réponse :
• Définition : Le terme « mondialisation » désigne l'expansion et
l'harmonisation des liens d'interdépendance entre les nations, les
activités humaines et les systèmes politiques à l'échelle du monde.
• En d’autres termes extension des activités économiques à l’échelle
de la planète : cela correspond à une accélération de
l’internationalisation des économies. IL s’agit d’une configuration
mondiale dans laquelle un espace économique de plus en plus
intégré déborde le cadre tracé par les frontières des États Nations
(par la transnationalisation des firmes, la mondialisation des
marchés de capitaux …). La mondialisation évoque la notion d’un
monde uni, d’un monde formant un village planétaire, d’un monde
sans frontière. Ceci dans une approche géographique, idéologique
ou économique.
Conséquences pour les pays pauvres :
Si pour les pays riches, la mondialisation économique comporte deux
bénéfices essentiels. Le premier profite au consommateur, qui a accès à un
éventail plus large de biens (diversité) à un prix plus faible que s'ils étaient
fabriqués dans le pays même. Le second bénéfice profite aux détenteurs du
capital, qui obtiennent un meilleur rendement de leurs capitaux car
pouvant les placer partout dans le monde. En fin la mondialisation a
entrainé la délocalisation des entreprises.
Quant aux pays pauvres, ils restent largement en dehors du processus de
mondialisation. Celui-ci requiert en effet des institutions stables, un respect
du droit de la propriété privée, une absence de corruption ainsi qu'un
certain développement humain (santé et éducation) que ne présentent pas
la plupart de ces pays. Leur ressource économique principale, l'agriculture,
reste dominée par les firmes multinationales des pays riches. Cela a pour
conséquence la dégradation de leurs tissus économiques car leurs
entreprises n’arrivant pas à faire face à la concurrence internationale par
manque de compétitivité. Même si par ailleurs, la mondialisation a permis
la délocalisation des entreprises des pays développés.
6. Après avoir défini la Comptabilité
Nationale, faites ressortir son importance.
Réponse :
La comptabilité nationale fournit une représentation
quantifiée mais synthétique de l’économie d’un pays. Elle
présente les opérations réalisées par les acteurs
économiques dans un cadre conventionnel et codifié dont
l’évaluation monétaire et les comptes constituent les
instruments de base. Ainsi elle a trois (3) fonctions :
• Fonction de synthèse d’informations : qui permet de
connaître la réalité d’une économie ;
• Fonction d’analyse économique : élaboration et validation
des modèles économiques ;
• Fonction de prévision économique : tester les décisions et
les hypothèses envisagées. C’est la fonction politique.
7. Définir le chômage et donner ses
différentes formes.
Réponse :
• Au sens du BIT, un chômeur est toute personne
qui, apte à travailler, est sans emploi et en
recherche un. Cela implique qu’il faut être
capable d’occuper un emploi (avoir l’âge), être
sans emploi c’est – à – dire être disponible
immédiatement et rechercher un emploi.
• Nous avons trois (3) formes de chômage :
chômage naturel ou frictionnel, le chômage
conjoncturel ou keynésien et le chômage
structurel.
8. Comment lutter efficacement contre le
chômage ?
Réponse :
Le chômage étant la conséquence d’un déséquilibre sur le marché du
travail, les politiques de lutte contre le chômage doivent agir à la
fois sur la demande globale de travail, l’offre de travail et sur le
fonctionnement même du marché du travail. A ce niveau, la
politique de l’emploi consiste à réduire l’offre de travail, à accroitre
la demande de travail et à modifier le mode de régulation du
marché du travail. La réduction de l’offre de travail passe par : la
réduction de la population active à travers l’abaissement de l’âge de
la retraite, des formes ciblées d’incitation de départ en retraite
anticipée. On peut aussi réduire le temps de travail ; car si un
individu travaille moins longtemps qu’avant, alors il libère des
heures de travail qui devront être réalisées par un autre salarié. La
réduction du temps de travail en réduisant le volume horaire par
travailleur entraine donc une diminution de l’offre globale de travail.
Suite
L’accroissement de la demande de travail peut se faire soit par une politique de relance de
type keynésienne afin de soutenir l’activité et donc d’augmenter les offres d’emplois.
L’Etat peut aussi lui-même accroitre la demande en pratiquant une politique active
d’embauche de fonctionnaires ou en mettant en place des mécanismes d’incitation à
l’embauche (emploi-jeune).
Des mesures structurelles de type classique : l'Etat cherche à enrichir la croissance
économique en emploi en modifiant les modes de régulation du marché du travail. Cette
démarche est liée au fait que le marché du travail apparaît comme moins réactif aux
évolutions de l'activité économique. Les raisons d'un tel phénomène semblent liées aux
diverses rigidités qui ont été introduites afin de réguler le fonctionnement du marché du
travail (création d'un SMIG, autorisations administratives de licenciement...). Donc l’Etat
peut laisser les mécanismes autorégulateurs du marché (loi de l’offre et de la
demande).La recherche d'une plus grande flexibilité suit le credo libéral qui s'est imposé
notamment dans les pays anglo-saxons et qui prône une plus grande fluidité du marché
du travail. L'Etat doit donc progressivement supprimé certaines barrières
administratives qui allaient à l'encontre du fonctionnement "normal" du marché. Par
ailleurs, l’Etat doit chercher la mise en place d’une adéquation entre la formation et les
emplois compte tenu des tendances du marché de travail.
Mais une telle démarche peut avoir comme conséquence la précarisation croissante du
marché du travail, qui se matérialise entre autre par un accroissement important des
formes d'emploi précaires (CDD, temps partiel...).
9. Qu’est – ce que le protectionnisme
et quels sont les outils utilisés ?
Réponse :
Le protectionnisme se définit comme un système économique dans
lequel le commerce et l’industrie d’une nation sont protégés de la
concurrence étrangère par des mesures gouvernementales.
Les instruments utilisés sont :
• Les barrières tarifaires ou droits de douane : il s’agit de mesures
gouvernementales tarifaires consistant à taxer les produits
importés. Ils présentent l’avantage d’augmenter le prix des produits
importés ce qui freinera leur demande et d’augmenter les ressources
fiscales de l’Etat.
• Les barrières non tarifaires parmi lesquelles nous avons : les
quotas d’importation ou contingentements (limitation quantitative
des importations), instauration de normes techniques, de sécurité,
sanitaires, de qualité, l’exclusion des entreprises étrangères des
marchés publics et enfin les subventions aux producteurs nationaux
et surtout aux exportations.
10. Donner les étapes et les facteurs de la
croissance
Réponse :
Selon Rostow, les étapes de la croissance sont :
• La société traditionnelle : caractérisée par une faible productivité, l’agriculture
occupe une place primordiale avec des techniques rudimentaires. Les structures
sociales sont rigides et l’organisation de la production est guidée par des traditions
ancestrales ;
• Les conditions préalables au démarrage ou phase de transition : cette phase
correspond à la mise en place d’un Etat centralisateur, efficace et encourageant
l’apparition de nouveaux dirigeants ayant l’esprit d’entreprise. L’éducation se
développe, le taux d’épargne et d’investissement augmentent. Apparition du
progrès technique et l’idée de profit.
• Le démarrage ou décollage ou take off : c’est la phase des mutations quantitatives
et qualitatives. L’investissement productif et le revenu national augmentent.
Développement des industries de base (textile, sidérurgie…), apparition d’un
appareil politique et social favorable à la croissance. L’Etat joue un rôle moteur et
la croissance est auto-entretenue et régulière ;
• La marche vers la maturité : développement d’industries nouvelles, diffusion du
progrès technique dans tous les domaines de l’économie ;
• L’industrialisation ou l’âge de la consommation de masse : dans cette étape les
besoins essentiels sont assurés pour tous, le niveau de vie s’améliore. Cela se
traduit par un accroissement de la consommation, un développement des services,
une urbanisation, la mise en place d’un système social.
Les facteurs de la croissance:
Les facteurs explicatifs de la croissance sont : les
changements quantitatifs à travers la modification du
facteur travail par l’augmentation de la population
active, hausse du taux d’activité ; modification du
facteur capital grâce au mécanisme d’investissement
qui favorise l’augmentation des capacités de
production. Les changements qualitatifs à travers la
modification de la structure de la main d’œuvre en
raison de l’élévation du niveau d’instruction et surtout
l’incorporation du progrès technique. Donc on peut
retenir, le travail, le capital et le progrès technique.
11. Qu’est – ce que le secteur
informel ?
• Réponse :
Avec les différentes crises économiques, l’apparition du
secteur dit informel ou encore appelé le secteur des
activités souterraines va prendre de l’ampleur.
Aujourd’hui ce secteur apparaît comme une réalité
fondamentale à prendre en compte dans l’analyse du
développement des PVD. Par ailleurs, il faut noter que
la ligne de démarcation entre le secteur formel et le
secteur informel est d’ordre juridique. En d’autres
termes, les activités informelles sont des activités qui
manquent de réglementation ou de régularisation de la
part de l’Etat.
Caractéristiques du S informel
• Le secteur informel se caractérise par : Des entreprises
de petite taille
• Une faible intensité capitaliste ;
• Une absence de salariat permanent
• Ce secteur ne bénéficie pas de crédit au niveau des
institutions financières modernes
• L’embauche s’appuie sur des liens de parentés ou
ethniques
• L’apparition d’une concurrence sauvage
• Le non respect du code de travail, des conditions
d’hygiène, de sécurité et la salubrité laisse à désirer.
12.Définir la balance commerciale et donner les
différentes interprétations de son solde.

Réponse :
• La Balance commerciale (BC) est le document
comptable qui enregistre les opérations
(importations et exportations) sur biens et
services réalisées entre un pays et l’extérieur
au cours d’une période donnée (un an).
Interprétations
Son solde est : (X – M) (Exportations – Importations)

• Si X – M = 0; X=M donc solde nul BC équilibrée ;


• Si X – M < 0; X<M donc solde négatif BC déficitaire ;
• Si X – M >0; X>M donc solde positif BC excédentaire.
13. Après avoir défini la balance de
paiements, interpréter son solde.
Réponse :
La balance de paiements est un document comptable qui enregistre
l’ensemble des opérations réalisé entre un pays et l’extérieur au
cours d’une période (un an).
• Un solde positif (excédentaire) signifie que ce pays dans ses
rapports d’échange avec l’extérieur arrive à avoir des entrées de
devises. Cela traduit la compétitivité de l’économie, c’est – à – dire
sa capacité à fabriquer des biens et services de qualité au moins
comparable aux autres pays et sa capacité à attirer les
investissements étrangers.
• Un solde négatif (déficitaire) signifie que ce pays dans ses rapports
d’échange avec l’extérieur sort perdant. Donc soit le pays s’endette
ou il puisse dans ses réserves.
• Un solde nul signifie que ce pays à une balance de paiement
équilibrée.
14. A quelle condition un consommateur atteint – il le
maximum de satisfaction, supposons lorsqu’il consomme 2
biens X1 et X2 ? Exprimer cette condition sous forme algébrique
en prenant U’X1 et U’X2 les utilités marginales et P1 et P2, les
prix respectifs des 2 biens X1 et X2.

Réponse :
• Un consommateur atteint le maximum de
satisfaction quant le rapport des utilités
marginales est égal au rapport des prix.
• Forme algébrique :
15. Définir l’élasticité prix direct et
donner les différentes interprétations.
Réponse : L'élasticité-prix est définie comme le
rapport entre la variation relative de la
demande d'un bien et la variation relative du
prix de ce bien. Ce rapport est généralement
négatif car lorsque le prix augmente, la
quantité demandée diminue et
réciproquement. (Q = Quantité, P = Prix)
Interprétations
• ℮= 0 : Quand l’élasticité est nulle, la demande ne varie
pas quand le prix varie elle est inélastique. La demande
reste inchangée quel que soit le prix.
• -1<℮< 0 : Quand l’élasticité est faible, un changement
de prix entraîne un changement moins que
proportionnel de la demande.
• ℮<-1 : la demande est parfaitement élastique c’est – à
– dire toute augmentation du prix entraine une
diminution plus que proportionnelle de la demande.
• ℮=-1 : la demande est à élasticité unitaire. C’est – à –
dire, toute augmentation du prix entraine une
diminution de la demande dans les même proportions.
Suite
• ℮>0 : Quand l'élasticité est positive, la demande augmente avec le
prix, ce qui est paradoxal. On peut alors distinguer deux types :

Un bien de Giffen : est un type de bien de première nécessité;


lorsque son prix augmente, cela réduit assez fortement le pouvoir
d'achat des consommateurs pour les forcer, pour équilibrer leur
budget, à renoncer à d'autres biens de substitution plus coûteux et à
reporter leur demande sur le premier produit.
Un bien de Veblen : est un type de bien de luxe ( le parfum) ;
lorsqu'il n'est « pas assez cher » c’est-à-dire que son prix ne reflète
pas son positionnement haut de gamme sa demande est faible, soit
car la qualité perçue est inférieure, soit parce qu'il n'est plus un
symbole de statut. Lorsque son prix augmente, sa demande
augmente aussi et on parle alors d'effet Veblen ou d'effet de
démonstration.
16. Définir l’élasticité croisée de la demande et quand
dit – on que 2 biens i et j sont substituables,
complémentaires et indépendants ?

Réponse :
∆Qi/Qi
∆Pj/Pj
• L’élasticité prix croisé comme le rapport entre
la variation de la quantité demandée de bien i
et la variation du prix d'un bien j.
Interprétations
L’élasticité prix croisé comme le rapport entre la variation de
la quantité demandée de bien i et la variation du prix d'un
bien j.
• Biens substituables : élasticité croisée positive (℮ij>0)
signifie que l'augmentation du prix d'un bien entraîne
l'augmentation de la demande d'un autre bien (café et thé).
• Biens complémentaires : élasticité croisée négative (℮ij<0)
signifie que l'augmentation du prix d'un bien entraîne la
diminution de la demande d'un autre bien (café et sucre).
• Biens indépendants ou neutres : élasticité croisée nulle
(℮ij=0) signifie que les deux biens sont indépendants
(chocolat et voiture).
17. Définir et exprimer l’élasticité – revenu. A
quelle condition parle – t – on de bien normaux,
supérieurs, inférieurs ?
Réponse :
∆Q/Q
∆R/R
• L'élasticité de la demande par rapport au
revenu est définie comme le rapport entre la
variation de la demande d'un bien et la
variation du revenu. Elle mesure l'impact
d'une variation du revenu d'un consommateur
sur sa demande pour un bien particulier.
Interprétations
• Biens normaux : élasticité-revenu comprise entre 0 et 1. La
demande d'un consommateur en ce bien augmente quand
son revenu augmente dans une proportion inférieure ou
égale à 1 (e<ou =1). On parle également de biens
nécessaires.
• Biens supérieurs ou biens de luxe : élasticité-revenu
strictement supérieure à 1 (e>1). La demande d'un
consommateur en ce bien augmente de façon plus rapide
que son revenu.
• Biens inférieurs ou de première nécessité : élasticité-revenu
inférieur à 0 (e<0) (. La demande d'un consommateur en ce
bien diminue quand son revenu augmente et augmente
quand son revenu baisse. Il s'agit de biens de mauvaise
qualité auxquels les consommateurs préfèrent substituer de
nouveaux biens lorsque leur revenu le permet.
18. qu’est-ce que le développement
durable?
Réponse : Le développement durable est le développement qui satisfait
les besoins de la génération actuelle sans priver les générations
futures de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins. (Rapport
Brundtland). Le développement, c'est à dire la satisfaction des
besoins de l'humanité, suppose pour être durable, de ne pas
construire lui même ses propres obstacles. Les conséquences, à
moyen et long terme, des orientations choisies ne doivent pas
aboutir à des impasses sociales, économiques, biologiques et
environnementales. Pour cela, tout développement qui se veut
durable doit intégrer trois dimensions qui constituent les pierres
angulaires : l’économique, le social et l’environnemental.
En fin, les être humains sont au centre des préoccupations relatives au
développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive
en harmonie avec la nature.
19. Quelles sont les phases d’un cycle
économique ?
Réponse :
Les différentes phases d’un cycle économique
sont : l’expansion, la crise, la dépression et la
reprise.
20. Quelles sont les causes de
l’inflation ?
Réponse : On distingue généralement trois grandes familles d’explication à l’inflation :
des explications conjoncturelles, des explications structurelles et des explications
monétaristes.
Les explications conjoncturelles: Il s’agit ici d’expliquer la définition initiale
(déséquilibre entre l’offre et la demande) en analysant le rôle exercé sur les prix par
l’offre puis par la demande. Ces explications sont appelées conjoncturelles car liées
à un état provisoire du marché.
• L’inflation par les coûts ou par l’offre est liée au comportement des entreprises :
Les augmentations de charges des entreprises peuvent conduire à la hausse du prix
de vente du produit final, telles que l’accroissement du taux d’intérêt, soit enfin en
raison de l’augmentation du coût du travail ou de la fiscalité.
• L’inflation par la demande : Une augmentation rapide des revenus (salaires)
entraîne un accroissement rapide de la demande. Compte tenu du délai nécessaire
pour adapter le volume de l’offre au niveau de la demande, l’augmentation des prix
permet d’épuiser la demande surabondante. Une hausse de la demande entraîne
mécaniquement une hausse des prix.
Les explications structurelles: Il s'agit ici de
rechercher les causes structurelles c'est-à-dire
durables en fonction de l’organisation des
structures du marché ou des mécanismes de
répartition.
En terme de structure de marché, on constate ainsi
que des marchés très concentrés (monopoles, ou
oligopoles restreints) favorisent les ententes
illicites entre les producteurs (ou offreurs), pour
se partager le marché à des prix minima convenu
à l’avance, sans respecter les conditions de
concurrence. D’autre part, des situations de
monopoles publics favorisent l’augmentation des
prix (Eau, énergie, Hydrocarbures).
Les explications monétaires: Les mécanismes de
création de moyens de paiement (la monnaie) sont
aussi responsables de l’inflation.
Lorsqu’un établissement financier (une banque) accorde
un prêt à une entreprise –pour réaliser un
investissement - elle crédite le compte de l’entreprise.
La firme dispose alors de moyens de paiement
supplémentaires, mais la richesse produite n’a pas
encore augmentée. L’inflation naît alors de ce décalage
entre la quantité de monnaie en circulation et la
quantité de biens ou services disponibles. Toute hausse
de la masse monétaire en circulation dépassant la
quantité des biens ou services (volume transactionnel)
se traduit par une hausse des prix. Donc l’inflation est
un phénomène monétaire.
21.Qu’est – ce que la théorie des
avantages absolus et qui en est l’auteur ?

Réponse : l’auteur de cette théorie est ADAM


SMITH
Du fait notamment de dotations initiales en
ressources naturelles favorables, ou d'une avance
technologique, les pays disposent d'un certain
nombre de secteurs d'activité pour lesquels ils
bénéficient d'un avantage absolu, c'est à dire
pour lesquels les entreprises nationales
produisent à un coût de production inférieur à
celui d'une entreprise étrangère.
• Le principe de spécialisation:
En conséquence, chaque nation doit chercher à
se spécialiser dans les secteurs d'activité pour
lesquels elle dispose de cet avantage absolu.
Ceci signifie que les facteurs de productions ne
servent pas à produire l'ensemble des biens et
services nécessaires à la satisfaction des
agents économiques nationaux mais doivent
être concentrés sur un nombre limité de biens
et services où la nation possède un avantage
comparatif en termes de coût de production.
• La division internationale du travail : De ce fait,
si cette spécialisation se met en place entre les
différentes nations participant aux échanges
internationaux, il se crée ainsi une division
internationale du travail fondée sur les avantages
absolus dont dispose chaque nation à un moment
donné.
Cette division internationale, non seulement
favorise une allocation optimale des ressources
au niveau mondial, mais en plus est favorable
pour l'ensemble des nations participant aux
échanges.
22. Quelles sont les différentes formes
de monnaie ?
Réponse : Selon les époques, des sociétés, des cultures, les pays, la Mo a pris différentes formes. Les
différentes formes de monnaies sont :
• La monnaie marchandise : La 1ère forme de Mo utilisée est la Monnaie – Marchandise les 1ers signes
monétaires utilisés étaient des marchandises d’où le mot Mo – marchandise.
• La monnaie métallique : La commodité de la Mo métallique réside dans le fait qu’on peut la fondre,
la travailler, en faire une multitude d’objets de toute forme et de toute dimension pour tout usage.
Au début nous avons le bronze et à sa suite d’autres métaux comme le cuivre, le plomb et enfin
l’argent et l’or. Mais avec le temps seuls l’argent et l’or vont finir par s’imposer car ils sont des
métaux précieux, homogènes, divisibles, reconstituables et rares. Par ailleurs, l’évolution de la Mo –
métallique a connu deux grandes étapes :
Le bimétallisme : c’est l’usage simultané de l’or et d’argent. C’est donc un système monétaire dans lequel
circulent 2 métaux comme Mo (or et argent).
Le monométallisme (à partir de 1876 à 1914) on l’appelle aussi système étalon – or. C’est un système
monétaire dans lequel un seul métal précieux (or) circule comme Mo de référence. Toute autre
forme de Mo est convertie en or. Enfin, la Mo-métallique est aussi qualifiée de Mo divisionnaire
parce qu’elle est sous forme de pièces de petite valeur nominale.
• La monnaie fiduciaire : Etymologiquement c’est une Mo fondée sur la confiance. Mais l’usage a fait
que l’expression est réservée pour désigner la Mo matérialisée par les billets de banque émis par
l’Institut d’émission qui est la Banque Centrale. Elle est aussi qualifiée de papier – monnaie.
• La monnaie scripturale : Elle est représentée par les chèques. C’est l’ensemble des dépôts à vue
dans les banques et centre des chèques postaux. Donc elle correspond à la Mo née du jeu d’écriture
sur les comptes de dépôt. Elle circule par transmission de chèque, virement, carte de crédit.
• La monnaie électronique : C’est une nouvelle forme de Mo représentée par les cartes bancaires à
des fins de retrait auprès des distributeurs automatiques de billets ou de paiement chez les
commerçants équipés d’un terminal.
23. Quelles sont les différentes
fonctions de la monnaie ?
Réponse : les différentes fonctions de la monnaie sont :
• La monnaie intermédiaire des échanges ou moyen de paiements : La Mo
permet d’effectuer l’échange contre tous les autres biens. Cette qualité a
conduit à définir la Mo comme un bien qui brise le troc pour en faire un
échange en 2 parties :
D’une part marchandise contre Mo et D’autre part Mo contre
marchandise.
De ce fait, l’usage de la Mo favorise les échanges, c’est donc un intermédiaire
indispensable des échanges dans une économie donnée.
A ce titre, elle est une condition d’entrée sur un marché, dans la mesure où
tout celui qui désire acquérir un bien doit en posséder.
• La monnaie unité de compte ou étalon de mesure : C’est l’instrument
unique d’échange sur un territoire donné. Elle permet de mesurer et de
comparer des biens et services de nature et de qualités très différentes.
C’est donc une unité de compte grâce à laquelle un prix est établi pour
chaque bien selon ses spécificités. Enfin, la Mo permet qu’aucun échangiste
ne soit lésé et permet de simplifier le système des prix.
Suite
• La monnaie comme réserve de valeur : Un agent économique peut,
soit utiliser immédiatement la Mo qu’il détient soit reporter son
achat en la mettant en réserve. Etant donné que les recettes sont
ponctuelles et les dépenses courantes, tout individu est amené à
conserver un pouvoir d’achat pour le futur. Le choix de la Mo comme
réserve de valeur est dû à 3 raisons :
La liquidité : c’est la capacité à utiliser la Mo immédiatement sans
transformation pour se libérer d’une dette ou toute autre obligation
qui peut naître d’un échange.
C’est un actif moins risqué : c’est – à – dire que sa valeur ne subit pas
de fortes variation à court terme.
Enfin, le choix de la Mo comme réserve de valeur est dû à sa divisibilité
et à sa durabilité indispensable à l’épargne.
En plus de ces fonctions classiques, la monnaie est un instrument de
politique économique (politique monétaire).
24. Qu’est – ce que le capitalisme ?

• Réponse : Dans son essence, le capitalisme est un


système socio – économique qui se caractérise
par une structure sociale basée sur la propriété
privée des moyens de production et d’échange et
l’exercice du pouvoir politique par les
représentants de la classe capitaliste (Bourgeois).
C’est une société humaine caractérisée par la
recherche systématique du profit,
l’individualisme, le grand développement des
moyens de production et par leur mise en œuvre
par des travailleurs qui n’en sont pas
propriétaires.
25. Quelles sont les caractéristiques
du capitalisme ?
Réponse :
• La société est structurée, polarisée en deux (2) classes fondamentalement
antagonistes (classe ouvrière ou prolétariat et classe capitalise ou
bourgeoisie) ;
• La classe ouvrière produit les richesses matérielles mais n’en perçoit qu’une
faible partie sous forme de salaire pour la simple reconstitution de la force
de travail ; elle est ainsi exploitée par la classe capitaliste, cette
exploitation est aussi internationale ;
• La classe capitaliste est guidée dans tout son comportement par le mobile
de profit et non la satisfaction des besoins de toute la société ;
• La classe capitaliste est soutenue dans ses intérêt par l’Etat qui est loin
d’être un arbitre neutre placé au dessus des classes ;
• L’économie capitaliste est avant tout une économie de liberté individuelle ;
chacun peut exercer librement ses activités ;
• La cellule de production caractéristique du système capitaliste est
l’entreprise dont la physionomie et la taille sont très grandes ;
• Dans le système capitaliste, l’allocation des ressources et la régulation de
l’économie se fond par l’intermédiaire du marché c’est – à – dire le « prix ».
26. Qu’est – ce que le socialisme ?

Réponse : Le socialisme est un système socioéconomique


de satisfaction croissante des besoins matériels et
moraux pour l’ensemble de la population grâce à la
propriété sociale ou collective des moyens de
production et d’échange et l’exercice du pouvoir
politique par un parti prolétarien (masse du peuple).
Donc le socialisme condamne la propriété privée et
s’insurge contre les inégalités de classe dans une
société. En fin, il s’insurge contre la recherche
systématique de profit par l’exploitation de l’homme
par l’homme, il poursuit l’épanouissement économique,
social et moral de toute la société.
27. Donner les caractéristiques du
socialisme.
Réponse :
• La caractéristique fondamentale du système socialiste, sans laquelle il n’est
plus possible de parler du socialisme, est la suppression de la propriété
privée et son remplacement par différentes formes de propriétés
collectives (étatisme, coopératives….)
• En système socialiste les décisions économiques fondamentales sont prises
par un organe central unique placé sous la direction du pouvoir politique ;
• Le système d’économie socialiste a pour objectif la disparition des classes
sociales ;
• Le but de la production est la satisfaction des besoins matériels et culturels
collectifs ;
• Le surplus économique produit par le travail n’est pas reparti de manière
égale ; c’est – à – dire que le socialisme n’est pas l’égalitarisme absolu (de
chacun selon ses capacités, à chacun selon sa contribution)
• L’idéologie de l’exercice du pouvoir d’Etat est puisée du marxisme.
28. Qu’est – ce que le Communisme ?

Réponse : Le communisme est un système socioéconomique


qui prône une société sans classe, ainsi qu'une organisation
sociale sans État basée sur l'abolition de la propriété privée
des moyens de productions et d'échange au profit de la
propriété collective et fondée sur la mise en commun des
moyens de production. Le mot communisme désigne, sur le
plan des idées, une société démocratique et égalitaire
caractérisée notamment par la propriété collective des
moyens de production et l'assouvissement des "besoins" de
chacun.
Une société communiste se définit au plan théorique comme
une société sans classes, sans salariat et sans État.
29. Quels sont les principes du Communisme ?
Réponse :
• Selon le principe « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins », les
rapports économiques ne sont pas réglés par un principe d'échange intéressé de
marchandises, mais collectivement organisés en vue de satisfaire les besoins. Le
flux de biens n'a pas besoin d'être réciproque, il est donc basé sur la gratuité. Il n'y
a ni commerce, ni argent, ni tout autre rapport marchand (chacun ayant tous ses
besoins couverts par le mode de production communiste, il n'y a plus d'« échange »
à proprement parler).
• Les moyens de production (usines, terres agricoles, fermes d'élevage, moyens de
transport, distribution, etc.) sont mis en commun, avec comme but de répondre
aux besoins de chacun, et gérés par la population travailleuse elle-même. Ainsi, les
« gaspillages » dus à la concurrence et au « contrôle d'une minorité sur la
production » disparaîtraient.
• La société n'est pas divisée en classes sociales et n'est pas dirigée par un État (sans
force de coercition au service d'une classe). Le communisme admet que tous ne
sont pas aussi productifs pour tout, et qu'il doit attendre une production « de
chacun selon ses capacités », mais il considère que chacun peut généralement à
son gré se livrer aux occupations de son choix, qu'on peut abolir la division sociale
du travail sans mettre en péril la production et donc la disponibilité des biens et
supprimer toute force coercitive, comme la police ou l'armée, et plus généralement
fonctionner sans État.
30. Qu’est –ce que le marché ?

Réponse : A l’origine le marché est défini comme


un lieu ou endroit où offreurs (vendeurs) et
demandeurs (acheteurs) se rencontrent à
l’occasion de leurs échanges. Pour
l’économiste, le marché est défini comme
l’ensemble de vendeurs et d’acheteurs en
situation d’échange.
31. Présenter le découpage classique du
marché.
Réponse : Le marché d’un produit d’une entreprise peut faire l’objet du
découpage suivant :
• Les non-consommateurs absolus : (NCA) ce sont des gens qui, pour des
raisons profondes n’achètent pas le produit (morales, physiques,
religieuses, santé….) ;
• Les non-consommateurs relatifs : (NCR) ce sont ceux qui ne consomment
pas actuellement le produit soit par ignorance ou par manque de pouvoir
d’achat, qui une fois ces raisons disparues vont consommer le produit.
Donc, il est possible de les transformer en acheteurs effectifs ;
• Le marché actuel de l’entreprise (MAE): ensemble des clients de
m’entreprise
• Le marché actuel de la concurrence (MAC): ensemble des clients de la
concurrence
• Le marché théorique de la profession (MTP) ou marché potentiel : il est
égale au NCR + MAE + MAC
• Le marché actuel de la profession (MAP) : MAE + MAC
32. Présenter la nouvelle forme de
découpage du marché.
Réponse : Le découpage du marché se présente ici sous deux
formes : le marché principal et les autres marchés.
• Le marché principal : c’est l’ensemble des produits
semblables et concurrents
• Le marché environnant : c’est l’ensemble des produits de
nature différente du produit principal, mais satisfaisant les
mêmes besoins et les mêmes motivations dans les mêmes
circonstances.
• Le marché support : c’est l’ensemble des produits dont la
présence est nécessaire à la consommation du produit
désiré,
• Le marché générique : il s’agit de tous les produits liés au
genre du besoin satisfait par le produit principal.
33. Quelles sont les conditions nécessaires et
suffisantes pour qu’un marché soit de concurrence
pure et parfaite ?
Réponse :
• 1° l’atomicité : L’atomicité d’un marché se caractérise par la présence d’un grand
nombre d’offreurs et de demandeurs. Ces offreurs et ces demandeurs doivent être
de taille réduite ( « atomes »). On dit qu’il y a atomicité d’un marché lorsqu’aucun
agent du marché (acheteur ou vendeur) ne peut, par sa seule action exercer une
influence sur les conditions du marché. En bref, cela signifie qu’un seul acheteur ou
un seul le vendeur ne peut, par sa seule action, faire baisser le prix du marché.
• 2° L’entrée libre sur un marché : Dans cette hypothèse l’accès des offreurs ou des
demandeurs sur un marché doit être totalement libre. Toute réglementation
imposant des conditions préalables à l’exercice d’une activité est donc exclue. On
devrait pouvoir librement créer une pharmacie, par exemple .
• 3° l’homogénéité : Tous les produits offerts sur le marché doivent être
comparables ou homogènes. En d’autres termes chacune des unités proposées par
les offreurs doit être totalement interchangeable. Curieusement, cela suppose
l’absence de publicité et cela suppose aussi que les vendeurs ne pratiquent pas une
politique de différenciation des produits.
Suite
• 4° La transparence des marchés : La transparence d’un marché se
caractérise par une parfaite circulation de l’information sur les
conditions du marché. Cela signifie qu’à tout moment, les acheteurs
doivent pouvoir connaître l’ensemble des prix pratiqués par les
entreprises. De même, cela suppose que les producteurs puissent
connaître à tout moment les conditions de prix et de production de
leurs concurrents.
• 5° La parfaite mobilité des facteurs : Les agents et les biens doivent
pouvoir librement circuler. Dans l’absolu, la concurrence parfaite
suppose que n’importe quel acheteur ne soit pas gêné par la
distance géographique, les frais de transport, les habitudes
commerciales, etc…. pour entrer en contact avec n’importe quel
vendeur. Par ailleurs le processus concurrentiel suppose que les
entreprises puissent continuellement déplacer les facteurs de
production d’un produit pour pouvoir s’adapter aux variations de la
demande.
34. Quelles sont les méthodes de
financement de l’économie ?
Réponse :
• Le financement indirect : Le financement indirect de l’activité économique implique
qu’il y est un agent économique qui face le lien entre les divers agents
économiques. On parle alors d’intermédiation financière. Cette intermédiation est
le fait des institutions financières (les banques) qui d’une part, collectent l’épargne
auprès des ménages, et d’autre part, prêtent aux entreprises les sommes
nécessaires au financement de leur activité. Une économie qui fonctionne grâce
essentiellement au rôle d’intermédiation des banques est appelée « économie
d’endettement ».
• Le financement direct : Les institutions financières font payer leur service
d’intermédiation financière aux emprunteurs ce qui a pour effet de rendre plus
onéreux l’obtention de ressources de la part des agents ayant des déficits de
financement. Ceux-ci sont donc amenés à rechercher des modalités leur
permettant de n’a pas avoir à faire appel à ces intermédiaires financiers. Pour ce
faire, ils vont s’adresser directement aux agents économiques ayant des capacités
de financement. Les entreprises, ou l’Etat, vont donc passer par le biais des
marchés financiers en émettant des valeurs mobilières de placement qui seront
acquises directement par les agents économiques souhaitant faire fructifier leur
épargne disponible. Si une économie fonctionne essentiellement grâce aux
marchés financiers, on parle alors d’une « économie de marchés financiers ».
35. Quels sont les avantages et les
inconvénients du libre-échange ?
Approche Libre - Echangiste Approche Protectionniste

Avantages attendus : Avantages attendus :


• Baisse des prix des biens et services : La concurrence • Préservation des emplois : Les mesures
qui s'exerce entre les producteurs nationaux et étrangers protectionnistes renchérissant le prix des biens importés
permet au consommateur d'élargir ses choix et de se traduit par une amélioration de la compétitivité-coût
consommer à un prix moindre si les producteurs des productions nationales ce qui d'une part protège les
étrangers sont plus productifs. emplois dans les secteurs menacés par la concurrence
• Plus grande efficacité économique : La division internationale, mais aussi crée des emplois puisque la
internationale du travail permet une meilleure allocation demande qui s'adresse aux entreprises nationales
des ressources au niveau mondial puisque chaque pays se augmente.
spécialise pour les productions ou il est le plus efficace. • Amélioration de la compétitivité nationale : Les
• Plus forte croissance économique : D'un la baisse des entreprises naissantes notamment, protégées de la
prix stimule la demande, alors que les entreprises grâce concurrence internationale sont en mesure de profiter
aux échanges internationaux accroissent leur production. des économies d'échelle liées à l'accroissement de la
production et des économies d'apprentissage liées à
l'amélioration des méthodes de production. Cette
compétitivité accrue permettra à terme d'être moins
sensible à la concurrence internationale ce qui est
favorable pour la préservation des emplois dans le futur.
Suite
Approche Libre - Echangiste Approche Protectionniste

Inconvénients : Inconvénients :
• Déclin de certains secteurs d'activité : Les entreprises • Pas de baisse des prix pour les consommateurs : La
nationales présentent dans des secteurs d'activité ou les concurrence étrangère ne peut entraîner une baisse des
entreprises étrangères sont plus compétitives ne vont pas prix puisque les droits de douane entraînent une hausse
survivre à la concurrence internationale. L'ouverture de du prix des biens importés au niveau des prix de vente des
l'économie entraîne donc des restructurations massives entreprises nationales.
dans les branches souffrant d'un déficit concurrentiel. • Moins bonne allocation des ressources au niveau
• Remise en cause de certains acquis sociaux pour les macroéconomique : La division internationale du
salariés : La concurrence exercée par les producteurs travail étant faussée par les mesures protectionnistes,
étrangers peut conduire à une remise en cause de certain l'économie nationale ne se spécialise donc pas dans les
acquis si ceux-ci se traduisent par une hausse des coûts productions ou elle est la plus compétitive. On maintien
de production défavorable à la compétitivité des alors artificiellement des productions qui entraînent des
entreprises nationales. Les conditions de travail risquent gaspillages de ressources rares.
alors de se généraliser selon les principes du "moins- • Restriction de la concurrence : Cette restriction
disant" afin de prévenir les délocalisations. empêche le marché de fonctionner selon le principe de la
• Risques de ralentissement de la croissance : Les libre concurrence ce qui réduit la capacité des agents à
restructurations et la pression à la baisse sur les coûts de effectuer des choix pertinents dans leur processus de
production engendrées par la concurrence consommation.
internationales ont un effet dépressif sur la demande • Ralentissement de la croissance économique : Les
nationale et donc sur la croissance économique. mesures protectionnistes adoptées par les autres nations
ne permettent pas aux producteurs nationaux d'accéder
aux marchés étrangers.
36. Qu’est –ce qu’une politique
économique?
Réponse: En intervenant dans la sphère économique,
l’Etat poursuit différents objectifs ; donc pour la
réalisation de l’intérêt général, l’Etat adopte un certain
nombre des mesures tendant à la redistribution des
richesses. Ces mesures où politiques économiques
peuvent être définies comme l’ensemble des mesures
prises par l’Etat en vue de rétablir les grands équilibres
(la croissance économique, la maîtrise de chômage et
l’inflation, équilibre de commerce extérieur …)
En d’autre terme, c’est l’ensemble de processus de
formulation et de mise en œuvre des décisions dans le
domaine économique par l’Etat.
37. Quels sont les objectifs de la
Politique économique?
Les principaux objectifs de la politique économique sont, pour les
économistes, au nombre de quatre :
• la croissance économique, qui est mesurée par le taux de croissance
du PIB. Dans ce domaine, l'objectif de l'Etat est de favoriser une
croissance élevée et inscrite dans la durée.
• le plein emploi, évalué par le taux de chômage. L'Etat va aider,
directement ou indirectement, à créer des emplois.
• la stabilité des prix, traduite par le taux d'inflation. Il s'agit pour
l'Etat de garantir le maintien du pouvoir d'achat des agents
économiques en luttant contre l'inflation qui l'érode.
• l'équilibre des comptes extérieurs, indiqué par le solde de la
balance des paiements. Ici l’Etat vise la réalisation d’un solde
satisfaisant du commerce extérieur.
Ces quatre objectifs sont appelés le Carré Magique de Nicolas Kaldor
38. En fonction des objectifs, quelles
sont les politiques économiques?
On distingue deux grands types de politique économique selon le but
poursuivi par l'Etat :
• Politique Conjoncturelle : qui a pour but de pallier à un
ralentissement temporaire de l’activité économique, par exemple,
s'il s'agit de contrebalancer un ralentissement temporaire de
l'activité économique. La politique conjoncturelle a pour but d'agir, à
court terme, sur les indicateurs économiques pour orienter l’activité
dans un sens permettant de rétablir les grands équilibres
macroéconomiques
• Politique structurelle : qui a pour objectif de modifier en profondeur
les modes de fonctionnement d’une économie, dans ce cas, l'Etat
aura recours une politique structurelle. La politique structurelle
s'inscrit dans le long terme et vise à agir sur les structures
économiques du pays pour transformer le mode de fonctionnement
du système économique. Ces politiques ne donnent des résultats
que longtemps après leur mise en place.
39. Quels sont les instruments de
Politique économique?
la politique monétaire
La politique budgétaire ou fiscale
La politique du commerce extérieur ou de l’offre
40. Qu’est-ce qu’une politique monétaire
et quels sont les instruments utilisés?
La politique monétaire est du ressort de la Banque
Centrale sous contrôle du gouvernement. Elle
utilise le circuit du crédit bancaire pour agir sur
les instruments de paiement dans une économie.
La politique monétaire à pour objectif de prévenir
ou de corriger toute insuffisance de liquidité qui
pourrait entraîner une stagnation voire une
dépression de l’activité économique. Elle doit
aussi prévenir ou corriger toute augmentation
excessive de la masse monétaire par rapport à
l’offre des biens et services, c'est-à-dire l’inflation
pour garantir le pouvoir d’achat futur.
Les instruments de la politique monétaire
On passe par les instruments suivants :
• La politique d’encadrement du crédit : La Banque Centrale impose un taux
maximum de croissance des crédits que les banques secondaire octroient aux
agents du secteur non bancaire. Une fois que le volume de crédit est atteint, les
banques secondaires ne peuvent plus octroyer des crédits et sont tenues d’effectuer
des dépôts spéciaux au près de la Banque Centrale.
• La réglementation du taux d’intérêt : les autorités monétaires peuvent imposées
aux banques secondaires des taux créditeurs qui rémunèrent les placements.
• Le réescompte ou la politique du taux de réescompte : Les banques secondaires
détiennent dans leurs portefeuilles des traites ou des effets de commerce
escomptés, elles proposent à la Banque Centrale ces effets aux réescomptes quand
elles ont besoin de refinancement. Si la banque veut encourager le crédit, elle va
fixer un taux de réescompte qui sera plus bas auparavant.
• Les réserves obligatoires : les banques secondaires peuvent être contraintes de
déposer des liquidités sur un compte tenu par la Banque Centrale. Les réserves
obligatoires représentent une proportion des dépôts reçus par les banques
secondaires et elles sont sans intérêt. Ces moyens permettent de freiner l’octroi des
crédits bancaires. La politique de réserve obligatoire permet de modifier le taux
d’intérêt sur le marché monétaire.
• L’open market : la Banque Centrale achète et vent des titres de créance contre
liquidité au prix du marché. Quand elle désire injecter plus de liquidité et favoriser
ainsi le crédit, elle achète des titres contre remis de liquidité.
41. Qu’est-ce qu’une politique
budgétaire et ses instruments?
L’impôt étant l’une de principale source de financement
du budget de l’Etat, il peut aussi être un instrument
précieux d’incitation économique. A cet effet, diverses
formules sont mise en œuvre.
• La diminution du montant des impôts pour relancer la
consommation et là même activité économique ou son
augmentation pour freiner l’inflation ou pour la
réalisation des certains grands travaux.
• Les régimes du code d’investissements et du
commerce : Qui peut favoriser l’implantation ou la
délocalisation des entreprises ou intensifier le
commerce avec extérieure.
42. Qu’est-ce qu’une politique du
commerce extérieur?
Il est plus nécessaire d’assurer un cadre solide et actif au commerce
international. Bien que le commerce soit une réalité ancienne, le commerce
international est une réalité beaucoup plus récente. Aujourd’hui nous en
somme à l’ère de l’internationalisation de l’économie : la mondialisation.
Dans un tel contexte, la question se pose de savoir dans quelle mesure les
Etats ont encore la capacité de régulier l’ensemble du système et d’assurer
son équilibre ? Libre d’échange ou protectionnisme ? Les instruments du
commerce extérieur sont :
La dévaluation : Une dévaluation est une mesure gouvernementale
consistant à abaisser le cours d’une monnaie nationale de manière à stimuler
les exportations en volume, donc à rétablir l’équilibre du commerce
extérieure. La dévaluation s’inscrit dans le cadre d’une politique de monnaie
faible. Aujourd’hui l’internationalisation de l’économie rend le procédé
quelque peu risqué dans la mesure où une dévaluation risque d’ aboutir à
l’inverse des objectifs recherchés comme ce fut le cas dans les pays de la zone
francs d’Afrique en 1994.
La réévaluation : Il s’agit en quel que sorte de l’inverse d’une dévaluation. La
réévaluation est une mesure gouvernementale consistant à augmenter le
cours d’une monnaie nationale de manière à alléger le coût des importations
et à favoriser l’investissement direct étranger.
La compétitivité de l’industrie : L’adoption des mesures protectionniste et
la manipulation du taux d’échange sont finalement des instruments qui
risquent d’entraîner des effets pervers c'est-à-dire contraire aux objectifs
recherchés. Finalement l’équilibre extérieur d’un pays ne peut s’appuyer à
long terme que sur la compétitivité de son industrie, cette compétitivité
dépend de plusieurs facteurs :
• Les niveaux de productivité du facteur capital, qui est directement relié à la
qualité et à la quantité des investissements.
• Les niveaux de productivités de facteur travail qui dépend quant à lui du
niveau de formation des individus et de l’adaptation des qualifications aux
besoins de l’industrie et de l’organisation du travail dans les entreprises.
• L’importance de l’innovation
• La mise en œuvre des stratégies pertinentes et des démarches qualités
dans les entreprises.
• En somme, nous retiendrons que la politique du commerce extérieure
à pour but de rééquilibrer les comptes extérieurs (balance de paiement)
d’un pays à la suite d’un déficit. Les différentes actions amenées sont :
Action sur la balance commerciale, action sur les mouvements des
capitaux et action sur le taux d’échange.
43. Quels sont les différents niveaux
d’intégration économique?
• La Zone de libre échange : L'édification d'une zone de libre-échange suppose la
disparition des freins aux échanges de marchandises entre les pays membres
(barrières douanières) mais sans que ceci ne se traduise par la mise en place d'une
politique tarifaire commune à l'égard des pays tiers.
• L'union douanière :Le passage de la Zone de Libre-échange à l'Union douanière
suppose qu'en plus de la suppression des barrières intérieures aux échanges de
marchandises, les pays membres mettent en place un tarif extérieur commun
s'appliquant aux pays tiers.
• Le marché Commun : Le passage au marché commun se traduit par la libre
circulation de l'ensemble des facteurs de production (marchandises, travail,
capital) entre les pays membres. Il s'agit donc d'une Union douanière élargie au
facteur capital et au facteur travail.
• L'union économique : L'Union Economique entraîne la mise en place d'une
harmonisation des politiques économiques des pays membres. L'intérêt collectif
s'impose donc par rapport aux intérêts individuels des pays membres dans un
espace économique unifié.
• L'union monétaire : L'adoption d'une monnaie unique peut constituer une étape
particulière du processus d'union économique. La matérialisation de l'existence
d'un marché unique passe alors par l'adoption d'une monnaie unique qui facilite
les échanges et permet de favoriser la stabilité de ce nouvel espace économique
en supprimant les risques de changes entre les monnaies des pays membres et en
permettant la mise en œuvre d'une politique monétaire unique.
44. Quels sont les objectifs d’une
intégration économique?
- Solidarité Économique
- Recherche des économies d’échelle;
- Augmentation de la production et baisse des
coûts,
- Le développement du commerce à l’intérieur
des états membres.

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