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BTS 1
Étymologiquement, économie vient du grec «oikos» (maison) et «nomos» qui signifie gérer.
L’économie est l’art de bien administrer une maison, de gérer les biens d’une personne, puis,
par extension, d’un pays.
Plus généralement, l’économie est une science sociale qui étudie la production, la répartition,
la distribution et la consommation des richesses d’une société
Les premiers économistes sont les classiques : Adam Smith, David Ricardo, Jean Baptiste Say,
Thomas Malthus.
Ils défendent la liberté individuelle et pensent que le marché est autorégulateur. L’Etat doit
intervenir le moins possible.
Les néo-classiques actualisent les thèses des classiques, remises en cause par la naissance du
marxisme.
1. Introduction
La production
La production des biens et des services est l’opération fondamentale, indispensable pour
mettre en fonction les mécanismes économiques de la distribution et de la consommation.
À l’origine, l’homme pouvait presque totalement satisfaire ses besoins, à travers la chasse, la
pêche, ou la cueillette, etc.
De nos jours, le progrès technique a modifié le travail en introduisant d’abord les outils et les
machines, et, enfin, l’automatisation.
Le capital technique
Il est représenté par l’ensemble des biens (outils, machines, équipements,…etc.), qui assurent,
avec le travail, la transformation des ressources naturelles.
Parmi ces biens de production, il y en a qui sont durables (machines, outils), appelés biens
d’équipement, et d’autres non durables (matières premières, produits semi-finis) appelés
stocks, ou capital d’exploitation.
Le financement des investissements se fait à travers l’épargne de ceux qui n’ont pas dépensé
tout leur revenu, ou à travers l’épargne de celui même qui doit investir, c'est-à-dire,
l'autofinancement.
En économie, par « population active », on entend l’ensemble des citoyens qui exercent une
activité (travail) qui leur donne des revenus.
Elle est définie comme l’ensemble des personnes âgées de 15 à 64 ans exerçant une activité
rémunérée (population active occupée) ou recherchant un emploi (chômeurs).
Il est à noter que les jeunes scolarisés et les étudiants ne sont pas comptés comme des actifs.
Le taux d’activité est le rapport entre le nombre d’actifs (actifs occupés et chômeurs c'est-à-
dire la population active) et la population totale.
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés
et chômeurs). On peut le calculer par âge, par secteur d’activité, par statut professionnel.
Les choix sont déterminés par les préférences (goûts) des individus, mais aussi par la
satisfaction qu’ils apportent. Les individus vont choisir de satisfaire les besoins qui leur
apportent le plus de satisfaction.
On définit l’utilité comme ce qui permet la satisfaction d’un besoin ou d’un désir.
Un besoin est pris en considération quand il donne lieu à une demande sur un marché. Les
besoins primaires correspondent à des besoins fondamentaux indispensables à la vie. Les
besoins varient dans le temps et dans l’espace.
Les goûts des individus sont subjectifs, mais nos choix subissent les contraintes temps et
budget.
La contrainte de rareté (rareté des ressources disponibles : temps et argent) nous oblige à
faire des choix : on parle alors d’arbitrage. L’utilité dépend des préférences individuelles, et de
la quantité disponible et consommée.
L’utilité marginale est la satisfaction procurée par la dernière unité consommée d’un bien. On
peut penser que l’utilité du premier verre d’eau est plus forte que celle du deuxième et ainsi
de suite.
2. La notion de besoin
Dans le langage courant, le mot besoin est synonyme d’état de manque; dans le langage de
l’économie, ce mot assume un sens plus large, et par le mot besoin on entend “tout ce dont on
a envie''.
Parmi les besoins on distingue :
les besoins primaires: ce sont les besoins liés à la survie;
les besoins secondaires : la satisfaction de ces besoins est liée à des produits non
vraiment nécessaires (notion de “luxe”).
Il est évident que ces deux notions sont subjectives, puisqu’elles dépendent du contexte
historique et du type de société.
On peut bien s’imaginer, donc, que ce qui était considéré comme non nécessaire dans le passé
soit devenu, dans la société actuelle de première nécessité.
3. La notion de pauvreté
La pauvreté relative concerne, d'après l'Union européenne, "tous les individus ou les familles
dont les ressources (matérielles, culturelles et sociales) sont si faibles qu'ils sont exclus des
modes de vie minimaux acceptables dans l'Etat membre dans lequel ils vivent" (CEE, 1985).
4. Besoins et services
Par les mots biens et services on entend tout ce qui sert à satisfaire des besoins.
Plus précisément, on appelle bien tout produit ou objet matériel.
On appelle services toutes prestations (par ex., soins médicaux, transports, etc.) aptes à
satisfaire un besoin.
Pour être considéré “économique”, un bien doit présenter les qualités suivantes :
l’utilité : il doit pouvoir satisfaire un besoin
la disponibilité : il doit être disponible
la rareté : il doit exister en quantité limitée
Un bien est un produit matériel, stockable et est toujours marchand. Un service est immatériel
et non stockable.
On parle de consommation finale des ménages quand les biens de consommation satisfont
directement les besoins des ménages.
On parle de F.B.C.F (formation brute de capital fixe) à propos des biens de production ayant
une longue durée d’utilisation, au moins supérieure à un an.
La production non marchande, gratuite ou quasi gratuite a un coût pour la société et est
financée par la collectivité, par le biais des impôts. Toute production n’est pas considérée
comme créatrice de richesse ; on ne prend en considération que les activités légales et
rémunérées.
La valeur ajoutée correspond à la richesse produite. C’est la valeur qu’une entreprise ou une
organisation ajoute, par son activité, aux consommations intermédiaires (biens et services
achetés auprès d’autres organisations productives). On mesure la valeur ajoutée en
soustrayant du chiffre d’affaires la valeur des consommations intermédiaires.
Le P.I.B (produit intérieur brut) mesure la richesse produite dans un pays, mais constitue un
indicateur imparfait du bien-être. Il ne tient pas compte de l’espérance de vie, de la
dégradation de l’environnement, du temps perdu dans les embouteillages.
Il ne permet pas de prendre en considération les inégalités au sein des pays. D’un autre côté, il
ne mesure pas également toutes les richesses produites : il ne prend pas en compte les
activités domestiques, l’économie souterraine. Par conséquent de nouveaux indicateurs
apparaissent : I.D.H (indicateur de développement humain)
Toute production engendre des revenus. La valeur ajoutée rémunère les agents économiques
qui ont participé à l’activité de production en apportant le capital et le travail.
Les revenus du travail rémunèrent les salariés et se composent des salaires et des cotisations
sociales.
Les revenus mixtes rémunèrent les entrepreneurs individuels qui apportent travail et capital.
Tous ces revenus correspondent aux revenus primaires.
Puis l’Etat assure une redistribution verticale par le biais des impôts, et la sécurité sociale
assure la protection sociale contre les risques sociaux par le biais des cotisations sociales.
Les prélèvements obligatoires regroupent les impôts, les taxes et les cotisations perçues par
les administrations publiques. Il faut différencier assurance et assistance. L’assurance
implique que l’on a contribué au financement pour pouvoir ensuite recevoir éventuellement
des prestations ; l’assistance est une aide apportée aux plus défavorisés, on parle la
d’assurance maladie, vieillesse, chômage.
7. L’équilibre emploi-ressources
Les dépenses d’un agent économique sont aussi les recettes pour un autre agent économique.
Il existe une égalité comptable entre les biens et les services produits et les biens et services
utilisés : c’est l’équilibre emplois-ressources.
8. La croissance économique
Si le P.I.B (Produit Intérieur Brut) d’une nation augmente régulièrement sur une longue
période, on parle de croissance économique. Cette croissance est réelle si le P.I.B augmente
plus rapidement que la population (en effet, la population évolue dans le temps, et il faut tenir
compte de ce phénomène, lorsqu’on analyse la croissance d’une nation).
En analysant l’évolution des activités économiques sur une longue période, on peut observer
que, tout en présentant une tendance générale à la croissance, elle est caractérisée par des
phases qui se répètent de manière cyclique ;
Depuis la seconde guerre mondiale, on peut observer que les périodes de crise n’ont plus
comme conséquence de graves phases de dépression comme celles qui se vérifiaient aux
siècles derniers.
Il s’agit plutôt, de légères baisses de la production et de la croissance, qu’on appelle récession.
A l’inverse, la récession, est synonyme de stagnation sociale voire du déclin du niveau social
des individus.
Ce déclin ne touchera pas de la même manière et avec la même intensité les différents niveaux
de la population qui composes les différentes classes sociales.