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Cours

D’ÉCONOMIE
Filières Industrielles
support de cours
2022-2023

THÈME I : INTRODUCTION A LA
CONNAISSANCE ÉCONOMIQUE
Chapitre 1 : L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
INTRODUCTION
Le point de départ de l’activité économique réside dans certaines catégories de sentiments
tels que le désir de se nourrir, se loger, se vêtir, etc, que les humains éprouvent et qu’ils
s’efforcent de satisfaire par des moyens qu’ils chercheront dans leur environnement.
Cependant, en tant que matière d’enseignement, l’analyse économique est relativement
récente. En outre, Adam Smith (1723-1790) en publiant La Richesse des nations, en
1776, est considéré comme le pionnier de l’analyse économique moderne. L’étude de
l’économie suscite plusieurs interrogations dont celle-ci nous semble fondamentale :
pourquoi étudier l’économie ?
La réponse à cette interrogation suscite la quête permanente de la compréhension de
l’activité économique. En outre, comprendre le fondement de l’activité économique c’est
comprendre la nature, l’organisation et le fonctionnement de notre société.

Section 1 : PRÉSENTATION DE L’ÉCONOMIE


• Origine de l’économie
Le mot économie provient des mots grecs « oîkos », qui signifie maison, et « nomos » qui
représente les règles. L’économie serait donc, dans un premier temps, l’ensemble des
règles de conduite des activités domestiques. Le terme va connaître par la suite un
élargissement de son domaine d’action à la cité ou à la nation et prendre l’appellation
d’« économie politique », à ne pas confondre avec la notion de « politique économique »
qui désigne l’action de l’État sur l’économie afin d’atteindre des objectifs économiques.
• Définition
Plusieurs définitions de l’économie sont proposées par des auteurs selon leur époque et
leur courant de pensée. Cependant, les économistes contemporains sont généralement
d’accord sur une définition libellée à peu près comme suit : « la science économique
recherche comment les hommes et la société décident, en faisant ou non usage de la
monnaie, d’affecter des ressources productives rares à la production à travers le temps de
marchandises et services variés et de répartir ceux-ci, à des fins de consommation
présentes ou futures, entre les différents individus et collectivités constituant la
société. Elle analyse donc les coûts et profits qui résultent de meilleures structures
d’utilisation des ressources ».
Toutefois nous proposons la définition suivante qui, malgré sa simplicité, est relativement
acceptable : l’économie est la science qui étudie comment les ressources rares d’une
société sont employées pour la satisfaction des besoins illimités des individus vivant dans
cette société.
• Objet de la science économique
L’économie en tant que science s’attache dans un premier temps à décrire, mesurer, et
comprendre les choix effectués par les agents économiques. Dans un second temps, elle
cherche à bâtir des lois et des modèles pouvant servir à guider l’action politique.
Section 2 : LA NATURE DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

L'activité économique représente l'ensemble des actions que doit accomplir la population
humaine afin de satisfaire ses besoins grâce à la production de biens et de services.
Les concepts de base de l’économie sont : les notions de besoin, de bien et d’utilité.

1) Notion de besoin
Le besoin est un sentiment de manque ou de privation ressenti par un individu (besoin
individuel) ou un groupe d’individus (besoin collectif).
Les besoins sont caractérisés par leur multiplicité et leur satiabilité et leur inter
dépendance.
La multiplicité désigne le fait qu’il est quasiment impossible de dresser une liste
exhaustive des besoins dans la mesure où il en existe plusieurs types (besoins primaires,
besoins secondaires).
Quant à la satiabilité, elle exprime le fait que l’intensité d’un besoin diminue au fur et à
mesure qu’il est satisfait : on dit que le besoin est satiable.
Par ailleurs, il peut exister des liens d’interdépendance entre des besoins : dans ce cas
on dit qu’ils sont complémentaires. L'interdépendance désigne le fait qu'il peut exister un
lien entre les besoins.

La variabilité

Le besoin varie en fonction de la situation géographique ou selon l'individu.

• Les types de besoins

Les besoins peuvent etre classée selon leur nature ou selon leur champ d'application.

* Celon la nature on distingue les besoins physiologiques ou primaires ou fondamentaux:


Ce sont des besoins de 1ère nécessité ou de suivi. Les besoins de civilisations ou
secondaires ou sociaux: ce sont des besoins qui naissent avec l'appartenance à une société
ou une collectivité.

* Celon le champ d'application, on distingue les besoins individuels: ce sont des besoins
éprouvés ou exprimés spécifiquement par un individu.

Les besoins collectifs: ce sont les besoins exprimés par une ou plusieus personnes.

* Celon la pyramide d'Abraham MASLOW


MASLOW va classer les besoins en cinq niveaux: le 1er niveau est le besoin primaire,
fondamental, physiologique. Le second niveau est le besoin de civilisation ou besoin
secondare. Le 3ème niveau est le besoin d'appartenance. Le 4ème niveau est le besoin
d'estime. Le 5ème niveau est le besoin d'accomplissement.

2) Notion de bien
Un bien est un moyen ou une ressource qui permet de satisfaire un besoin. Le bien est
« économique » s’il est issu du travail humain ou s’il est susceptible d’être
commercialisé. Le bien économique est dit rare ou limité. Il est à distinguer du bien
libre, qui est disponible en quantité illimitée et/ou qui s’obtient gratuitement et sans
travail humain (l’exemple de l’air).
Les différents types de biens:
Les biens économiques peuvent être classés selon plusieurs critères :
• Selon la durée
On distingue :
• Les biens non durables : ce sont des biens qui sont détruits ou qui disparaissent
par usage.

Exemple : les aliments, le carburant, etc.

• Les biens semi-durables : ce sont des biens qui ont une durée d’utilisation
relativement courte.

Exemple : les fournitures, les petits matériels, etc.

• Les biens durables : ce sont des biens qui ont une durée de vie longue. Ils
représentent les biens d’équipement.
Exemple : les biens immobiliers, les biens mobiliers, etc.

• Selon l’emploi ou la finalité


On distingue :
• Les biens de consommation finale ou biens finals : ce sont les biens qui servent
à satisfaire directement les besoins des individus ;
• Les biens de production : ce sont les biens qui servent à produire d’autres biens.
Remarque : on distingue deux types de biens de production que sont : les biens
de production durables (ou biens d’équipement des entreprises) et les biens
intermédiaires qui sont détruits au cours du processus de production, ou
transformés et incorporés au produit final ; on les appelle biens intermédiaires ou
biens de consommation intermédiaire. Exemple de biens intermédiaires : les
matières premières.

• Selon la nécessité
On distingue :
• Les biens primaires : ce sont les biens de première nécessité ;

• Les biens secondaires : ce sont des biens nécessaires, mais pas indispensables.

• Selon l’aspect ou la nature physique


On distingue :
• Les biens matériels : ce sont les produits qu’on peut toucher, voir, sentir ou
stocker. On les appelle communément « biens » ;

• Les biens immatériels : ce sont des biens qu’on ne peut ni toucher, ni voir, ni
sentir, ni stocker. On les appelle communément « services ». Le service désigne
une activité humaine qui permet de satisfaire des besoins.

• Selon les liens qui existent entre eux


On distingue :
• Les biens complémentaires : ce sont des biens qui sont utilisés conjointement
pour satisfaire un besoin. Ils sont appelés des « compléments » ;

Exemple : la pile et la torche ; la voiture et le carburant, etc.

• Les biens substituables : ce sont des biens qui sont susceptibles de satisfaire un
même besoin. On les appelle des « substituts » ;

Exemple : le beurre et la margarine ; le parfum et l’eau de Cologne, etc.

• La notion d’utilité
L’utilité est la satisfaction retirée ou attendue de la consommation d’un bien ou d’une
combinaison de biens.
Elle permet de classer ou d’hiérarchiser les biens offerts à la consommation. L’utilité
étant subjective, elle peut varier selon les individus et les circonstances. En théorie,
l’utilité est l’objet de toute activité économique.
Section 3 : LE PROBLÈME ÉCONOMIQUE
La rareté constitue le problème fondamental en économie, c’est à dire le fondement de
l’économie. Elle désigne le fait qu’une ressource n’est pas disponible à volonté ou à
satiété. Elle implique trois questions fondamentales qui constituent des problèmes
majeurs que toute société s’attèle à résoudre à savoir :
• Que ou quoi produire ? C'est-à-dire quels biens faut-il produire et en quelles
quantités ? En d’autres termes, lesquels des multiples biens et services doit-on
choisir de produire et dans quelles proportions ?

• Comment produire ? C'est-à-dire de quelle manière ces biens doivent-ils être


produits ? En d’autres termes, par qui, avec quelles ressources et selon quels
procédés techniques ?

• Pour qui produire ? C'est-à-dire pour qui ces biens doivent-ils être produits ? En
d’autres termes, qui doit être habilité à profiter des biens et services proposés par
l’appareil productif ?

Section 4 : LES DÉMARCHES DE LA SCIENCE ÉCONOMIQUE


La science économique a recours à deux grandes approches dans ses analyses et
explications des phénomènes. Ce sont : l’analyse macroéconomique et l’analyse
microéconomique.
• L’analyse macroéconomique
C’est la démarche de l’analyse économique qui s’intéresse au fonctionnement global
d’une économie à travers l’étude de grandeurs significatives appelées agrégats
économiques.

• L’analyse microéconomique
C’est la démarche de l’analyse économique qui s’intéresse aux comportements des agents
économiques, notamment des entreprises en tant que producteurs et des ménages en tant
que consommateurs.
Remarque : il existe une démarche intermédiaire entre la macroéconomie et la
microéconomie, qui étudie des groupes dont le pouvoir est assez important pour influer
sur l’économie nationale : il s’agit de la mésoéconomie.

CONCLUSION
L’économie explique comment les hommes organisent leurs efforts pour mettre en œuvre
les ressources pour leur bien-être. Autrement dit, elle explique la façon dont les individus
affectent les ressources rares à la production des biens et services destinés à la
satisfaction des besoins illimités. Aussi, faut-il ajouter qu’une bonne partie de l’analyse
économique permet d’expliquer comment le marché et le prix permettent à la société de
résoudre trois grands problèmes fondamentaux à savoir : quoi produire ? Comment
produire et pour qui produire ?

Chapitre 2 : LES AGENTS ÉCONOMIQUES ET LEURS


RELATIONS
INTRODUCTION
Toutes les personnes, physiques ou morales, qui participent à la vie économique d’une
nation et qui entretiennent des relations économiques entre elles, sont appelées agents
économiques. Chacune de ces personnes appartient à une catégorie au sein de laquelle les
comportements des agents sont supposés homogènes. Dès lors les agents d’une même
catégorie sont caractérisés par le même comportement économique qui les différencie des
autres agents, et jouent un rôle particulier dans l’ensemble de l'économie.

Section 1 : LES AGENTS ÉCONOMIQUES


• Définition
L'agent économique est une personne physique ou morale qui prend des décisions d'ordre
économique et qui réalise des opérations économiques. L'agent économique dispose
d’une autonomie de décisions et d'actions économiques. En comptabilité nationale,
l’agent économique est appelé unité institutionnelle.
• Les différentes catégories d’agents économiques
Une catégorie d’agents économiques est un ensemble d’agents économiques ayant les
mêmes comportements économiques. La comptabilité nationale utilise la notion de
secteur institutionnel pour désigner les catégories d’agents économiques. Ainsi, un
secteur institutionnel est un ensemble d’unités institutionnelles ayant des
comportements économiques analogues. Pour caractériser ce comportement économique,
deux éléments sont généralement pris en compte : la fonction économique principale et
les ressources principales.
La comptabilité nationale identifiait six secteurs institutionnels résidents. Suite aux
dernières modifications dans le but de l’harmonisation du système comptable, le secteur
des assurances a disparu et est désormais intégré aux institutions financières. On
distingue donc cinq (5) secteurs institutionnels résidents aujourd’hui.
Remarque : Les opérations effectuées entre les agents résidents et les agents non-
résidents sont retracées sous le nom de Reste du monde ou Extérieur.
• Les sociétés non financières
Ce sont des agents économiques ayant pour fonction principale la production de biens et
services marchands non financiers.
• Les ménages
On regroupe sous le terme « ménages » l'ensemble des individus partageant le même
domicile et dont l'activité principale est la consommation finale. On distingue les
ménages ordinaires (célibataires, familles) et les ménages collectifs (casernes,
hospices...).
Les ménages jouent un double rôle dans l'économie :
• Ils fournissent du travail, en échange duquel ils perçoivent des salaires qui
constituent leurs ressources principales ;
• Ils consomment des biens et services offerts par les autres acteurs, notamment les
sociétés non financières.

• Les administrations publiques


Ce sont les institutions et organisations qui rendent des services collectifs sans rechercher
de profit, ou qui agissent sur la répartition des richesses. Leurs ressources principales
proviennent des cotisations obligatoires effectuées par les autres agents.
Les administrations publiques regroupent l'État, les collectivités territoriales, la sécurité
Sociale.
• Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM)
Ce sont des organisations ou institutions qui produisent des services non marchands
destinés à des groupes particuliers de ménages et/ou produisant sans but lucratif, des
services marchands destinés aux ménages. Leurs ressources principales proviennent des
cotisations versées par les membres, de la vente de services marchands sans but lucratif,
de subventions... Les ISBLSM regroupent les ONG, les syndicats, les associations, les
partis politiques,…
• Les sociétés (institutions) financières
Ce sont les agents économiques qui ont pour fonction principale la production de services
d’intermédiation financière et/ou d’activités financières auxiliaires. Elles assurent le
financement de l’économie.
On distingue :
• Les institutions de crédit que sont les banques, les caisses d'épargne et les
structures de microfinance. Elles produisent des services financiers qui consistent
à assurer l'émission de moyens de paiement et de placement, le financement et à
la collecte de l'épargne des autres agents.
• Les entreprises d’assurance qui ont pour fonction de fournir des prestations aux
assurés lors de la survenance d'un risque. Les prestations, généralement
financières, peuvent être destinées à un individu, une association ou une
entreprise, en échange de la perception d'une cotisation ou prime.

• Le reste du monde
Appelé également « l'Extérieur », il désigne l'ensemble des acteurs étrangers qui
effectuent des échanges avec les acteurs économiques nationaux.
Il s'agit d'un acteur fictif qui permet de mettre en évidence l'existence d'échanges de biens
et de services avec l'étranger.

Le tableau ci-dessous récapitule les différents secteurs institutionnels et leurs


caractéristiques :

SECTEURS FONCTION RESSOURCES


INSTITUTIONNELS PRINCIPALE PRINCIPALES

Production de biens et
Sociétés non financières services marchands non Montant des ventes
financiers

Production de services
Sociétés financières d’intermédiation Fonds provenant des
financière et/ou engagements financiers
d’activités financières contractés
auxiliaires.

Production de services
Versements obligatoires
non marchands destinés à
effectués par les autres
Administrations la collectivité,
secteurs et reçus
publiques redistribution du revenu
directement ou
et des richesses
indirectement
nationales.
Production de services
Institutions sans but non marchands destinés à
Contributions volontaires
lucratif au service des des groupes particuliers
effectuées par les
ménages (partis de ménages et/ou
ménages, et
politiques, syndicats, production sans but
éventuellement, vente de
associations,…) lucratif, de services
services marchands.
marchands destinés aux
ménages.

Consommation de biens
et services, et en tant Rémunération des
qu’entrepreneur facteurs de production ;
Ménages (y compris les
individuel, production de transferts effectués par
entrepreneurs individuels)
biens et services les autres secteurs ;
marchands non produit des ventes.
financiers.

Reste du monde On regroupe ici les opérations entre unités résidentes


et unités non résidentes

Tableau 1 : Les agents économiques et leurs caractéristiques

Section 2 : LES PRINCIPALES OPERATIONS ÉCONOMIQUES


On désigne par opérations économiques les flux entre agents économiques. Les
opérations économiques sont classées selon la nature de l’activité économique concernée.
On distingue trois catégories d’opérations.
• Les opérations sur les biens et services
Elles décrivent l’origine des biens disponibles sur le marché (production et
importations), et les utilisations qui en sont faites (consommation, investissement,
dépenses publiques, exportations).
• Les opérations de répartition
Elles décrivent la formation des revenus des agents (distribution et redistribution) et
montrent aussi la façon dont ces revenus circulent.
• Les opérations financières
Ce sont les opérations relatives à la création et à la circulation des moyens de paiement
indispensables dans une économie. Elles montrent aussi la manière dont les agents se
financent.

Section 3 : LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE


• Définition
Le circuit économique est une représentation graphique simplifiée de l'activité
économique permettant de décrire au moyen de flux, les relations essentielles entre les
différents agents.
• Notion de flux économique
Les flux économiques représentent les mouvements de biens et services et de monnaie
entre les différents agents économiques.
Chaque flux est caractérisé par sa nature et le sens du mouvement, représenté par
convention par une flèche orientée. On distingue deux catégories de flux :
• les flux réels qui représentent les mouvements de biens ou de services ;

• les flux monétaires qui représentent les mouvements de monnaie.


NB : En général, les flux sont réciproques. A un flux réel (travail par exemple)
correspond en contrepartie un flux monétaire (salaire). Cependant, certains flux n'ont pas
de contrepartie : on dit qu’ils sont unilatéraux. C’est le cas par exemple des services
gratuits d'une administration publique (flux réel qui n'a pas de contrepartie monétaire
directe) ; don effectué par un ménage à une association qui est une ISBLSM.
• Exemples de circuits économiques

• Le circuit simplifié avec deux agents : Ménages et Entreprises

(Schéma à faire avec les auditeurs en classe)

• Le circuit complexe

(Schéma à faire par les auditeurs)

DESCRIPTION DES FLUX DU CIRCUIT ÉCONOMIQUE COMPLET

• Flux entre les ménages et les entreprises


• Des ménages aux entreprises

• Travail fourni par les ménages ;

• Dépenses en biens de consommation ;

• Apports en capital ;

• Prêts accordés aux entreprises (comptes courants associés, emprunts


obligataires).

• Des entreprises aux ménages

• Offre de biens produits ;

• Versements des salaires ;

• Versements de dividendes aux ménages ;

• Remboursements des emprunts.

• Flux entre les ménages et les institutions financières

• Des ménages aux institutions financières

• Apports en capital (souscriptions) ;

• Remboursements des crédits et intérêts ;

• Souscription d’obligations émises par les institutions de crédit ;

• Dépôts sur livrets, dépôts à terme.

• Des institutions financières aux ménages

• Crédits bancaires accordés aux ménages ;

• Retraits sur les comptes bancaires ;

• Remboursements des obligations et des intérêts ;

• Versements de dividendes.
• Flux entre les ménages et les administrations publiques

• Des ménages aux administrations publiques

• Impôts et taxes ;

• Cotisations sociales ;

• Offre de travail.

• Des administrations publiques aux ménages

• Traitements et salaires ;

• Prestations sociales.

• Flux entre les entreprises et les administrations publiques

• Des entreprises aux administrations publiques

• Impôts et taxes ;

• Cotisations sociales ;

• Fournitures de biens et services.

• Des administrations publiques aux entreprises

• Subventions ;

• Dépenses d’acquisition des biens et services produits par les entreprises ;

• Fournitures de services non marchands (sécurité assurée par les agents de


force de l’ordre…).

• Flux entre les entreprises et les institutions financières

• Des entreprises aux institutions financières

• Versements (dépôts à terme, dépôt sur livret) ;

• Souscription d’obligations émises par les institutions de crédit ;


• Remboursement et paiement des intérêts des prêts accordés par les
institutions de crédit.

• Des institutions financières aux entreprises

• Remboursements des obligations, intérêts ;

• Prêts accordés par les institutions de crédit.

• Flux entre les administrations publiques et les institutions financières

• Des administrations publiques aux institutions financières

• Remboursement ;

• Fourniture de services publics ;

• Prestations sociales.

• Des institutions financières aux administrations publiques

• Prêts ;

• Impôts et taxes ;

• Cotisations sociales.

• Flux entre l’économie nationale et le reste du monde (l’extérieur)

• De l’économie nationale au reste du monde

• Dépenses résultant des importations ;

• Dépenses entraînées par le tourisme ;

• Capitaux placés à long et court terme ;

• Remboursements des capitaux placés à long et court terme ;

• Revenus monétaires ;

• Transferts privés ;
• Transferts publics.

• Du reste du monde à l’économie nationale

• Recettes provenant des exportations ;

• Recettes et dépenses entraînées par le tourisme ;

• Capitaux placés à long et à court terme ;

• Remboursements des capitaux placés à long et à court terme ;

• Revenus monétaires ;

• Transferts privés ;

• Transferts publics.

CONCLUSION
Face à la diversité et à la multitude des actes émanant des agents qui prennent des
décisions de production et d'échange de biens et de services, il est indispensable d'avoir
une vue globale et synthétique de la vie économique. Tel est l'objet du circuit
économique, qui permet de décrire les relations essentielles entre la production des
richesses, leur répartition entre les agents et leur utilisation.
Chapitre 3 : L’ENTREPRISE
INTRODUCTION
L’entreprise est un agent économique dont l’activité principale est de produire des biens
ou des services destinés à être vendus sur le marché. C’est une unité technique qui
combine et transforme des facteurs de production en un ensemble de produits ou de
services selon un processus de production donné.
Cette conception rencontre au moins deux limites : elle masque le rôle de cellule socio-
économique de l’entreprise en ne tenant pas compte de ses aspects humains et sociaux.
De plus, elle ne tient pas compte du fait que l’entreprise est une organisation et que les
mécanismes de coordination et de prise de décision ont une grande importance.

Section 1 : MODES D’ANALYSE DE L’ENTREPRISE


L’entreprise est considérée comme un groupement humain hiérarchisé qui met en œuvre
des moyens intellectuels, physiques et financiers pour extraire, transporter, distribuer des
biens ou des services conformément à des objectifs définis par une direction et qui fait
intervenir les motivations de profit et d’utilité sociale à divers degrés.
Cette définition fait apparaître trois principales approches de l’entreprise.
• L’approche analytique
Elle fait une étude détaillée et parcellaire de l’entreprise qui est perçue comme :
• Une entité de production de biens ou de services mais aussi de valeur ajoutée ;

• Une entité de répartition des revenus entre le personnel, l’État, les apporteurs de
capitaux et l’entreprise elle-même ;

• Une entité autonome, prenant seule ses décisions.

• L’approche systémique
Cette conception conçoit l’entreprise comme un système, c’est à dire un ensemble
d’éléments différenciés, interdépendants et en interaction, agencés de façon structurée et
ordonnés en fonction d’un but.
• L’entreprise en tant que système
L’entreprise est un système car elle est structurée et composée d’éléments
interdépendants. L’entreprise dans son fonctionnement constitue :
• Un système organisé, car ses composants sont structurés en fonctions et
services ;

• Un système finalisé, car elle poursuit parfois un ou plusieurs objectifs et un but


précis, celui de faire du profit ;

• Un système ouvert, car elle est en perpétuelles relations avec son


environnement ;

• Un système dirigé, car son fonctionnement repose sur des centres de décisions
autonomes.

• L’intérêt de l’analyse systémique


L’approche systémique montre que l’entreprise forme un tout et qu’une action sur l’un de
ses éléments entraîne des conséquences positives ou négatives sur l’ensemble du système.
Ce constat oblige à considérer chaque élément et les relations qui existent entre eux.
Cette approche fait prendre conscience de l’importance de chaque élément, de sorte que
toutes les décisions en entreprise préservent cet intérêt.
• L’approche sociale
L’entreprise est un groupe social qui assure une fonction sociale à côté de sa fonction
économique. Cette fonction sociale est généralement centrée sur la satisfaction des
besoins sociaux des salariés. Selon cette approche, l’entreprise est perçue comme :
• Un groupe social hétérogène et organisé ;

• Un groupe social avec un système d’information entre les membres ;

• Un groupe social avec un réseau de relation qui assure l’interaction entre les
groupes de travail.

Section 2 : LA TYPOLOGIE DES ENTREPRISES


Les entreprises peuvent être classées selon des critères économiques et juridiques.
• La classification économique des entreprises
On retient deux principaux critères de classification économique des entreprises : la taille
et l’activité.
• La taille ou la dimension
Les principaux critères de classification des entreprises selon la taille, en Côte d’Ivoire,
sont le chiffre d’affaires annuel et l’effectif, c’est à dire la taille du personnel. On
distingue ainsi :
• La micro-entreprise
C’est une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à 30 millions, et
qui emploie au plus 10 personnes en permanence.
• La petite entreprise
C’est une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à 150 millions,
et qui emploie au plus 50 personnes en permanence.
• La moyenne entreprise
C’est une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à 1 milliard, et
qui emploie au plus 200 personnes en permanence.
• La grande entreprise
C’est une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 1 milliard, et qui
emploie plus de 200 personnes en permanence.
• L’activité
La notion d’activité renvoie à une classification des entreprises par branches, par
secteurs ou par filières.
• La classification par branche
La branche est un regroupement d’entreprises qui fabriquent le même produit. On
distingue : l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’industrie, les bâtiments et travaux
publiques, le commerce,…
• La classification par secteur
Le secteur est un regroupement d’entreprises ayant la même activité principale. On
distingue ainsi :
• Le secteur primaire : c’est l’ensemble des activités relatives à la production de
matières premières non transformées. Il regroupe les entreprises qui extraient de
la terre leur production ou qui réalisent des activités liées à la transformation du
milieu naturel.
Il comprend les branches telles que : l’agriculture, l’élevage, la pêche, les activités
forestières (sylviculture).
Remarque : les mines font l’objet de controverses. En effet, certains auteurs les
classent dans le secteur primaire à cause du fait que leur exploitation est liée à
l’exploitation du milieu naturel, tandis que d’autres les classent dans le secteur
secondaire à cause des énormes investissements que nécessite leur exploitation et du
fait que les produits tirés des minerais subissent des transformations.
• Le secteur secondaire : il regroupe les entreprises qui réalisent des activités ou
opérations de transformation de matières. Il comprend les branches suivantes :
industries, bâtiments et travaux publics.

• Le secteur tertiaire : il regroupe les entreprises réalisant des activités de service.


Il comprend les branches telles que la distribution, l’hôtellerie, les banques et
assurances, le transport,…
Remarque : on note un quatrième secteur, appelé secteur quaternaire, qui prend de
l’ampleur. Ce secteur regroupe principalement les activités liées aux TIC, à savoir
l’information, la communication, les télécommunications,…
• La classification par filière
La filière désigne couramment un ensemble d’activités complémentaires qui partent,
d'amont en aval, de la production primaire à la commercialisation d'un produit fini.
On parle ainsi de la filière cacao, qui part de la production de fèves de cacao à la
commercialisation du chocolat.
Remarque : La filière intègre en général plusieurs branches.
• La classification juridique
On distingue classiquement les entreprises publiques et les entreprises privées.
Appelées également entreprises à participation financière publique, les entreprises
publiques comprennent :
• Les sociétés d’État, dont les capitaux sont entièrement détenus par l’État ;

• Les sociétés d’économie mixte, dont les capitaux sont détenus par l’État et par des
capitalistes privés.
Quant aux entreprises commerciales privées, elles désignent les entreprises dont les
capitaux sont entièrement détenus par des personnes privées.
On distingue principalement les entreprises individuelles et les entreprises sociétaires.
• Les entreprises individuelles
Appelée aussi « entreprise sans personnalité juridique », l’entreprise individuelle est
soumise au pouvoir de direction et de décision d’une seule personne, le propriétaire.
Sur le plan juridique, l’entreprise est le prolongement de la personne du propriétaire,
c'est-à-dire qu’elle n’a pas d’existence distincte de celle de son propriétaire. Elle est donc
caractérisée par l’unicité ou l’unité du patrimoine.
• Les sociétés commerciales
La société est caractérisée par la distinction de son patrimoine de celui des individus qui
la créent. La société commerciale est une société dont la forme ou l'objet est commercial.
Les sociétés commerciales par la forme sont énumérées par l'AUSOC (la SNC, la SCS, la
SARL la S.A. et la S.A.S.), peu importe que l'activité de la société soit civile.
Une société est commerciale par son objet lorsqu'elle a une activité commerciale et
qu'elle n'accepte pas l'une des formes ci-dessus. Ce qui est très rare.
On distingue les sociétés de personnes, les sociétés par actions et la société intermédiaire.
• Les sociétés de personnes
On entend par société de personnes, la société fondée sur la considération de la personne.
Autrement dit, les associés ne font partie d'une société de personnes qu'en considération
des qualités de leurs coassociés (crédit, solvabilité, compétence).
Les associés d'une société de personnes sont responsables de toutes les dettes sociales, sur
tout leur patrimoine, c'est-à-dire ils ont la qualité de commerçant et répondent
indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
On distingue généralement deux types de sociétés de personnes : la société en nom
collectif (SNC) et la société en commandite simple (SCS).
• Les sociétés par actions
C’est une société dans laquelle les qualités de la personne des associés ne sont pas prises
en considération et où seuls importent les capitaux apportés.
En conséquence, les droits sociaux dans les sociétés de capitaux sont des valeurs
mobilières, en principe librement négociables.
Les actionnaires ne sont responsables des dettes sociales qu'à concurrence du montant de
leurs apports. Le type de sociétés de capitaux est la société par actions qui ne comprend
aujourd'hui que la société anonyme;
Elles sont généralement constituées pour réunir des capitaux importants. Elles sont
caractérisées par:
• La responsabilité limitée des associés ; ceux-ci ne sont responsables qu’à
concurrence du montant de leurs apports ;
• Les titres remis aux actionnaires sont des actions négociables, c'est-à-dire
librement cessibles à des tiers.
La seule forme de société de capitaux selon l’AUSOC est la société anonyme (SA).
• La société à responsabilité limitée (SARL)
La S.A.R.L. est une société constituée par une (S.A.R.L.- unipersonnelle) ou plusieurs
personnes qui ne supportent les dettes qu’à concurrence de leurs apports en échange
desquels elles reçoivent des parts sociales.
La S.A.R.L. est un type intermédiaire entre les sociétés de capitaux et les sociétés de
personnes. En effet, elle cumule pour le ou les associés les avantages de ces deux
formes :
• La responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports ;
• Les titres remis aux associés sont des parts sociales qui peuvent être cédées avec
le consentement majoritaire des autres associés, ce qui évite l’introduction de tiers
inconnus dans la société.
CONCLUSION
L’entreprise est une communauté humaine dont la fonction principale est la production de
biens et services marchands.
Aujourd’hui, en plus de sa vision purement économique, l’entreprise doit favoriser la
motivation des travailleurs et l’esprit d’équipe en vue d’atteindre de façon efficiente les
objectifs escomptés.

THÈME II : LE FONCTIONNEMENT
DE L’ENTREPRISE
Chapitre 1 : L’ACTIVITÉ COMMERCIALE
INTRODUCTION
Initialement, l’activité commerciale est une activité d’échange de marchandises. Avec le
développement technologique, l’élargissement des marchés, l’exacerbation de la
concurrence, l’activité commerciale va considérablement évoluer, et va donner naissance
à des notions plus complexes telle que « le marketing » ou « la démarche mercatique ».

Section 1 : LA CONNAISSANCE DU MARCHE


• Définition du marché
Le terme marché désigne classiquement le lieu où s’effectuent les échanges, c'est-à-dire
le lieu de confrontation entre offreurs et demandeurs d’un bien. De ce point de vue, il y a
autant de marché qu'il y a de produits différents ; on parlera ainsi du marché de
l'automobile, du marché des logiciels, du marché des appareils électroménagers, etc...
Toutefois selon l’optique commerciale, le marché est défini comme l'ensemble des
personnes qui consomment actuellement ou qui sont susceptibles de consommer
potentiellement un produit.
• Les différents types de marché
L’approche du marché du point de vue du produit permet de distinguer :
• Le marché actuel : c’est l’ensemble des consommateurs actuels du produit. Il
comprend le marché actuel de l’entreprise et le marché actuel de la concurrence ;
• Le marché potentiel : c’est l'ensemble des personnes qui consomment
actuellement ou qui sont susceptibles de consommer potentiellement un produit.
• Le marché théorique : c’est la population totale.
Remarque : En fonction du sens des relations entre l’entreprise et ses partenaires, on
distingue :
• Le marché amont : il représente l’ensemble des fournisseurs de l’entreprise ;
• Le marché aval : il représente l’ensemble des débouchés.

• L’approche du marché du point de vue du produit (Exemple du chocolat)


Cette approche du marché est illustrée par le schéma suivant :

Marché théorique : population totale

Marché actuel Non Non


Marché actuel
de la consommateur consommateurs
de l’entreprise
concurrence s relatifs absolus
Marché potentiel de
l’entreprise

Marché actuel de la profession :


ensemble des consommateurs actuels du
produit

Marché potentiel de la profession : ensemble des personnes


susceptibles de consommer le produit

Section 2 : L’ÉTUDE DE MARCHE


• Définition
C’est la mesure de la demande d’un produit ou d’un service, compte tenu d’une clientèle
cible dans un marché géographique donné et de la présence de concurrents. Une étude de
marché est un ensemble de techniques qui permet de mesurer, d’analyser et de
comprendre les comportements, les appréciations, les besoins et les attentes d'une
population donnée.
• Objet de l’étude de marché
L’étude de marché permet de connaître les besoins des clients pour offrir le bon produit
et ce au prix qu’ils sont prêts à payer et qu’ils sont capables de payer. Elle permet aussi
de connaître les concurrents et d’évaluer leur potentialité.
• Techniques, méthodes ou formes d’étude de marché
Il s’agit des enquêtes que l’entreprise réalise. Il y a trois principales formes d’études.
• Les études de documents
Il s’agit des recherches documentaires consistant à analyser des sources existantes.
• Les études quantitatives
La population étudiée étant trop grande et dispersée, on ne peut réaliser qu’un sondage
auprès de cette population.
Un sondage est une enquête menée auprès des personnes considérées comme
représentatives d’un ensemble social en vue d’obtenir des renseignements statistiques sur
une population. Si l’échantillon pris pour le sondage est permanent et utilisé plusieurs
fois, on parle de panel. Un panel est un échantillon statistique permanent permettant
des études successives. Un échantillon est un ensemble d’individus choisis
comme représentatifs d’une population donnée.
• Les études qualitatives
Ce sont des études qui permettent de déceler ou de comprendre le comportement du
consommateur. On réalise alors des études de motivation à l’aide d’entretiens individuels
ou de groupe à travers des questionnaires auprès d’un échantillon réduit.
Un questionnaire est une suite d’interrogations posées pour servir de guide à une
enquête.

Section 3 : LA SEGMENTATION DU MARCHE


• Définition
C’es la division du marché en sous-ensembles homogènes pouvant être pris pour cible et
qui assurent la cohérence des quatre variables markéting-mix : le produit, le prix, la
distribution et la communication.
Un segment est un groupe de consommateurs constituant un sous-ensemble homogène
pris pour cible par l’entreprise. On appelle cible ou marché-cible le segment sur lequel
on choisit de réaliser des actions commerciales.
• Objet de la segmentation
La segmentation permet à l’entreprise de créer, de conserver ou d’élargir sa clientèle. On
segmente un marché pour mieux l’adapter aux besoins des clients et pour mieux les
satisfaire.

Section 4 : LES ACTIONS COMMERCIALES


Elles portent sur quatre variables : le produit, le prix, la place et la promotion, appelées
communément les « 4 » P du marketing.

• La politique de produit
Le produit est un bien matériel ou un service offert par l’entreprise à ses clients
potentiels. Il doit être en adéquation avec les besoins des clients.
La politique de produit est l’ensemble des décisions relatives aux caractères
intrinsèques des produits élaborés par l’entreprise.
• Le cycle de vie du produit
C’est l’ensemble des phases que traverse un produit de sa conception (naissance) à sa
disparition (retrait) du marché.
Après sa conception, le produit doit traverser un cycle de vie commerciale qui comporte
quatre phases essentielles :
• La phase de lancement ou de démarrage : le chiffre d’affaires est faible et les
charges sont très élevées surtout à cause des campagnes publicitaires. Les profits
sont presque inexistants ;

• La phase de croissance ou de développement ou d’expansion : le chiffre


d’affaires et le profit augmentent ;

• La phase de maturité ou de saturation : les ventes ayant atteint le niveau


maximum d’augmentation se maintiennent, mais il devient indispensable
d’engager des actions promotionnelles et publicitaires et si possible, de penser à
un produit de remplacement ;

• La phase de déclin : S’il n’y a pas de relance publicitaire ou le lancement d’un


produit de substitution, le chiffre d’affaire baisse de même que les profits et à
terme, le produit disparaît du marché.

• La gamme de produits
Une gamme de produits est une famille de produits conçus pour satisfaire un même
besoin ou ayant le même but ou des buts complémentaires.
Une gamme se caractérise par :
• Ses lignes : ensemble de produits variables autour d’un produit de base ;

• Sa largeur : c’est le nombre de lignes qu’elle comporte ;

• Sa longueur : c’est le nombre de produits dans une gamme.


Exemples :
• Les produits Gandour présentent les gammes suivantes : Joanna, Alice, Clara…

• La gamme Joanna présente 7 lignes de produits : le lait, la pommade, la crème,


la poudre, le parfum, la lotion et le savon.

• Le lait présente 3 variétés : le lait blanc, jaune et rose ;


• La crème présente 3 variétés : blanche, jaune et rose.

Ainsi, la gamme Joanna a une largeur de 7 lignes de produits et une longueur de 11


produits.
Les lignes lait et crème ont une profondeur de 3.
La profondeur de la ligne désigne le nombre de produits de la ligne.

N.B. : L’ensemble des produits d’une entreprise constitue un portefeuille de produits.

Exercice d’application
Une entreprise X produit et vend trois (3) gammes de produits.
• La gamme A comporte 7 produits ;
• La gamme B comporte 5 produits ;

• La gamme C comporte 8 lignes de produits dont :

• La première ligne comprend 3 variétés de produits ;

• La deuxième ligne comprend 4 variétés de produits ;

• La troisième ligne comprend 5 variétés de produits ;

• Les cinq autres lignes restantes ne comportent qu’un seul produit chacune.

Travail à faire :
• Quelle est la largeur de la gamme C ?

• Quelle est la longueur de la gamme C ?

• Quel est le portefeuille de produits de l’entreprise X ?


Réponses

• La largeur de la gamme C est de 8 lignes.


• La longueur de la gamme C est de 17 produits.

• Le portefeuille de produit de l’entreprise X est de 29 produits.

• La marque
C’est un signe matériel distinctif permettant d’identifier les produits d’une entreprise.
Elle a pour rôle de :
• Véhiculer une image et de différencier le produit de l’entreprise de ceux de ses
concurrents ;

• Permettre au consommateur d’identifier le produit et de s’identifier à un style de


vie ;

• Rassurer le consommateur en lui garantissant la qualité du produit et la sécurité.

• Le conditionnement
C’est l’enveloppe matérielle permettant d’assurer dans les meilleures conditions la
sécurité, la manutention, la conservation, et le stockage des produits.
Il doit non seulement contenir le produit mais aussi faciliter son transport, favoriser sa
vente et également servir de support pour le positionnement et l’exposition.
Le conditionnement joue cinq rôles essentiels : un rôle attractif, informatif, de
conservation, de protection et un rôle de manutention.

• La politique de prix

• Définition
Le prix est la valeur monétaire ou marchande d’un bien.
La politique de prix est l’ensemble des mesures que prend l’entreprise pour fixer le prix
d’un bien. Elle a pour objectif de permettre à l’entreprise de tenir compte de ses
contraintes afin de fixer des prix raisonnables et convenables.

• Les contraintes à la fixation des prix

Il existe deux types de contraintes :


• Les contraintes internes à l’entreprise :

• Le coût de production pour les entreprises industrielles : c’est la


somme des charges fixes et des charges variables de l’entreprise ;

• Le coût de revient pour les entreprises commerciales : il s’obtient par


le cumul des coûts d’achat et des frais d’achat de l’entreprise.
NB : A ces coûts l’entreprise ajoute une marge pour obtenir le prix de vente.
• Les contraintes externes à l’entreprise :
• Le marché : le prix sur le marché peut être issu de la confrontation entre
l’offre et la demande (prix d’équilibre). Le prix sur le marché peut être
aussi un prix fixé en fonction des désirs des consommateurs. Un prix
convenable au produit dans l’esprit des consommateurs (prix
psychologique).

• La concurrence : face à la concurrence, l’entreprise a trois réactions :

• Maintenir un prix bas par rapport aux concurrents : il s’agit de la politique


de pénétration du marché. Cette méthode est utilisée par l’entreprise pour
pénétrer un marché concurrentiel ;

• S’aligner sur ses concurrents : dans ce cas, l’entreprise pratique le même prix
que ses concurrents ;

• Maintenir un prix élevé : il s’agit de la politique d’écrémage. Cette méthode


permet à l’entreprise de donner une image de haut de gamme à son produit.

• La réglementation : Il s’agit des prix ou des marges imposés par l’État et


la législation en vigueur. Le prix peut également être influencé par la
taxation et les impôts en vigueur (exemple la TVA).
• Les stratégies de prix
On distingue :
• La stratégie de pénétration du marché :
• La stratégie d’alignement :
• La stratégie d’écrémage :
• La politique de distribution

• Définitions
La distribution regroupe l’ensemble des opérations grâce auxquelles le produit est
acheminé de son lieu de production à son lieu de consommation.
Le réseau ou canal de distribution est l’ensemble des personnes physiques ou morales
qui concourent à la vente d’un produit depuis le producteur jusqu’au consommateur.
Le circuit de distribution est le chemin suivi par le produit depuis le fabricant jusqu’au
consommateur final.

• Les types de circuit de distribution


On distingue généralement trois types de circuits :
• Les circuits courts : ils concernent la vente directe aux consommateurs sans
intermédiaire. Cette politique permet à l’entreprise de mieux connaître sa clientèle
et de mieux la satisfaire.
• Les circuits moyens : ils concernent la vente des produits à au moins un
intermédiaire qui joue à la fois le rôle de grossiste et de détaillant.
• Les circuits longs : ils concernent la vente des produits faisant intervenir
plusieurs intermédiaires (grossistes, demi-grossistes et détaillants)

• Le choix des points de vente ou politiques de distribution


L’entreprise peut choisir de vendre directement ses produits ou opter pour la vente
indirecte qui offre trois possibilités :
• La distribution ouverte ou intensive consiste à rendre le produit présent dans
tous les points de vente possibles. Le produit est donc livré à tous les
intermédiaires qui passent commande.
• La distribution sélective consiste à choisir soigneusement un nombre limité de
points de vente en fonction souvent de l’image que le producteur veut donner à
ses produits.
• La distribution exclusive consiste à accorder à un distributeur l’exclusivité de la
vente des produits dans un espace géographique précis.ds

• La politique de communication

• La communication commerciale
Elle est constituée de l’ensemble des informations émises par l’entreprise à l’intention
des clients afin de leur faire connaitre son identité, ses marques et de les convaincre
d’acheter ses produits. Elle utilise comme moyen :
• La publicité : Technique de communication dont l'objectif est de modifier
l'attitude et/ou le comportement des consommateurs à l'égard d'un produit. On dit
alors qu'elle cherche à " attirer " le consommateur vers le produit. Elle est
unilatérale car elle porte généralement sur une marque ou un produit,
impersonnelle car elle s’adresse à un groupe de personnes et elle repose sur des
concepts comme la cible, le message et le support.
• La promotion des ventes : ensemble des techniques de stimulation des ventes
organisées autour d’une offre temporaire à destination du consommateur final ou
des distributeurs. Association à un produit d’un avantage temporaire destiné à
faciliter ou à stimuler son achat, son utilisation et/ou sa distribution. Les actions
ou techniques promotionnelles sont : la réduction des prix de vente, les soldes,
les jeux concours, les primes de fidélité,…

• La communication institutionnelle
C’est l’ensemble des actions dont le but est de développer une image favorable de
l’entreprise. Elle utilise comme moyen :
• Les relations publiques : elles regroupent l’ensemble des techniques et actions
permettant de gérer la réputation d’une entreprise ou d’une marque auprès du
public.
• Le sponsoring ou parrainage désigne un soutien financier ou matériel apporté à
un évènement par une entreprise dans l'optique commerciale d'accroître sa
notoriété et éventuellement d'améliorer son image.
• Le mécénat : c’est un soutien financier ou matériel apporté par une entreprise ou
un particulier à une action ou activité d’intérêt général (culture, recherche,
humanitaire...) dans un but apparemment désintéressé, mais profite pour se créer
une image de bienfaitrice.
Le mécénat se distingue généralement du sponsoring ou parrainage par la nature des
actions soutenues et par le fait qu’il n’y a normalement pas de contreparties
contractuelles publicitaires au soutien du mécène.

CONCLUSION
Le but de l'entreprise consistait à fabriquer des produits (optique production ou
pilotage par amont) et à les vendre en vue de faire du profit.
Aujourd'hui, l'optique marketing impose à l'entreprise un but différent : celui de
maximiser son efficacité qui passe par la satisfaction des besoins de la clientèle.
Ainsi, toutes les stratégies mises en œuvre par l'entreprise doivent être orientées dans
ce sens.
Chapitre 2 : L’ACTIVITÉ PRODUCTIVE
INTRODUCTION

La fonction production est spécifique aux entreprises industrielles. Le fonctionnement


optimal de cette fonction requiert un choix pertinent des techniques de production, ainsi
qu’une bonne compréhension des modes de production.

Section 1 : LES FACTEURS DE PRODUCTION

On distingue classiquement trois types de facteurs de production : le travail, le capital et


les ressources naturelles.
• Le facteur travail
Pour l’économie, le facteur travail est constitué par la population active, c'est-à-dire la
population en âge de travailler, qui travaille ou qui recherche activement un emploi.
Par rapport aux besoins des entreprises, un double problème d’adaptation du travail se
pose :
• Un problème quantitatif : qui consiste à se procurer en quantité suffisante la main
d’œuvre dont on a besoin ;

• Un problème qualitatif : qui consiste à rechercher les qualifications adaptées aux


exigences des postes de travail.

• Le capital technique
C’est l’ensemble des ressources matérielles immobilisées qui servent à produire.
La formation et/ou l’accumulation du capital désigne l’investissement.
On distingue :
• L’investissement matériel : c’est l’acquisition de biens de production durables.
Il peut se présenter sous forme d’investissement :
• de remplacement qui consiste à remplacer les équipements usés ;
• de capacité qui consiste à augmenter la capacité de production ;
• de productivité, qui consiste à remplacer les équipements existant par des
équipements plus performants ;
• de substitution du capital au travail : c’est le remplacement de l’homme
par la machine.

• L’investissement immatériel : C’est l’ensemble des dépenses de formation du


personnel, de publicité, de recherche développement, dépenses de marketing,
achat de logiciel.

• Les ressources naturelles


Ce sont les ressources issues du sol, du sous-sol, des cours d’eau ou notamment de
l’agriculture, des minerais etc.

Section 2 : LES RÉSULTATS DE LA COMBINAISON DES


FACTEURS DE PRODUCTION
La production d'un bien ou d'un service nécessite la combinaison des facteurs de
production. Les entreprises cherchent donc à être les plus compétitives les unes par
rapport aux autres, en effectuant les combinaisons les plus efficientes. L'un des moyens
de compétitivité est la productivité.
• La productivité des facteurs de production
On distingue la productivité moyenne et la productivité marginale.
La productivité moyenne est le rapport entre la production et la quantité de facteur
utilisée pour sa réalisation. On calcule différemment la productivité moyenne du travail et
la productivité moyenne du capital.
La productivité marginale désigne quant à elle la variation de la production due à
l’utilisation d’une unité supplémentaire du facteur employé. On détermine différemment
la productivité du travail et celles du capital.
• Les coûts de production
Le coût total de production est la somme de toutes les dépenses effectuées par
l’entreprise pour réaliser sa production. Il se décompose en coût fixe et en coûts
variables (coût total = coût fixe + coût variable).
Les charges fixes sont indépendantes des quantités produites tandis que les charges
variables varient avec les quantités produites.
On détermine également les coûts moyens et marginaux.
Le coût moyen (ou unitaire) est le rapport entre le coût total de production et la quantité
produite.
Le coût marginal désigne quant à lui la variation du coût total due à la production d’une
unité supplémentaire.
• Rendements d’échelle
Lorsqu’une entreprise augmente sa taille et que son coût unitaire varie, on dit qu’il y a
rendement d’échelle.
Si cette variation du coût est une baisse, on dit qu’il y a rendements d’échelle croissants
ou économies d’échelle. Si par contre cette variation est une hausse, on dit qu’il y a
rendements d’échelle décroissants ou déséconomies d’échelle.

Section 3 : LES SERVICES DE PRODUCTION


La fonction production comprend :
• Le bureau des études : il est chargé de la conception des nouveaux produits avec
des prototypes (premier exemplaire créé et expérimenté avant la fabrication en
série) ;
• Le bureau des méthodes : il est chargé de définir les méthodes de fabrication et
d’organisation de la production ;
• Le bureau d’ordonnancement : il est chargé de planifier la production (Qui ?
Combien de temps ? Lancement du produit ?) ;
• Les ateliers de production : ce sont les centres ou locaux de fabrication.
Section 4 : LE PROCESSUS DE PRODUCTION
Il consiste à gérer les flux de matières et d’informations.
Les différentes étapes du processus de production sont les suivantes :
• L’approvisionnement : c’est le ravitaillement en ressources nécessaires au bon
fonctionnement du service production ;
• La fabrication : c’est la transformation des matières en vue d’obtenir le produit
fini ;
• Le contrôle : c’est la vérification ou le test du produit fini ;
• La livraison : c’est l’action de remettre une marchandise à celui qui l'a achetée ou
commandée.

Section 5 : LES MODES DE PRODUCTION


• Définition de mode de production
Le mode de production désigne la façon dont les différents facteurs de production
(ressources matérielles ou non, utilisées dans le processus de production) sont organisés
et traités pour réaliser un produit ou un service.
• Les différents modes d’organisation de la production
Les modes de production sont divers et chaque organisation va choisir, en fonction de la
nature du bien qu’elle fabrique, la méthode de gestion de la production la plus adaptée.
On distingue trois principaux critères de classification des modes de production : la
quantité produite, la nature du processus de production et la destination.
• Selon la quantité produite
On distingue :
• La production unitaire (ou en très petit nombre) : c’est la production de très
petites quantités de biens, réalisée généralement sur commande. Ce type de
production concerne des biens complexes (comme un avion, un paquebot,..), mais
aussi la production artisanale ;
• La production par lot (ou en petites séries) : elle consiste à produire ou à
fabriquer par vagues tout en maintenant une certaine flexibilité ;
• La production en série : il s’agit de la fabrication de produits standardisés,
fabriqués en grand nombre. Ce mode de production permet à l’organisation de
réaliser des économies d'échelle.
Remarque : La production de masse se caractérise par une standardisation encore plus
importante de la production.
• Selon le processus technique
On distingue :
• La production en continu : c’est la production réalisée sans interruption (24
heures sur 24, 7 jours sur 7), par des équipes successives. Ce mode de production
concerne essentiellement des secteurs tels que la sidérurgie, la raffinerie, ... Dans
ce type de production, sont employés des techniques automatiques (automation,
automatisation).
L’automation : ensemble des techniques de pointe utilisant les systèmes électroniques,
automatiques.
L’automatisation : exécution et contrôle de tâches techniques par des machines sans
qu’il y ait d’intervention humaine (c’est-à-dire le remplacement de l’homme par la
machine). L’automatique : ensemble des sciences et des techniques qui s’appliquent à
l’utilisation de machines qui fonctionnent sans intervention humaine.
Productique : ensemble des techniques visant à augmenter la productivité industrielle
par l’automatisation et l’informatisation.

• La production en discontinu : elle concerne la fabrication de nombreux produits


différents en faible quantité par des ateliers spécifiques avant la fabrication du
produit final (automobile, électroménager…)

• Selon la destination
On distingue :
• La production sur commande : c’est la production qui ne démarre que lorsqu’un
client a passé commande ;
• La production sur stocks : c’est la production qui est stockée pour anticiper la
demande des consommateurs. Ce mode de production permet de réduire les délais
de livraison.
Remarque : Certaines entreprises stockent des produits semi-finis et achèvent leur
assemblage à la commande.

CONCLUSION
La fonction production a pour rôle de gérer les différentes étapes du cycle de production.
Elle doit donc optimiser le processus de fabrication en termes de délais, de qualité, de
flexibilité, tout en minimisant les coûts.
Ces enjeux conditionnent la performance, la compétitivité et la notoriété de l’entreprise.

Chapitre 3 : LE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE


INTRODUCTION
Le financement de l’entreprise concerne aussi bien le financement du cycle
d’investissement que celui du cycle d’exploitation.
En général, avant d’encaisser le montant de ses ventes, l’entreprise devra d’abord
préfinancer en plus de ses investissements, son cycle d’exploitation, ce qui la confronte
en permanence à un besoin de financement.

Section 1 : NOTION DE BESOINS DE FINANCEMENT


• Définition
Le besoin de financement désigne l’ensemble des désirs de financement exprimés par une
entreprise.
• Les différents besoins de financement de l’entreprise
On distingue :
• Les besoins de financement de l’actif immobilisé ou besoins de financement des
investissements ;
• Les besoins de financement de l’actif circulant ou besoin de financement de
l’exploitation ;
• Les besoins de financement de l’actif de trésorerie.

• Les besoins de financement des investissements


L’investissement désigne toute acquisition de biens de production et d’équipement
utilisables sur plusieurs cycles de production.
Du point de vue financier, un investissement est un emploi durable de capitaux dans le
but d’obtenir ultérieurement des revenus résultant des ventes.
On distingue trois catégories d’investissement :
• L’investissement matériel (ou corporel) : Ils sont constitués par les
immobilisations corporelles, c'est-à-dire les biens acquis ou créés par l’entreprise
pour être utilisés de manière durable : terrain, construction, véhicules…
Il existe trois types d’investissement matériel :
• L’investissement d’extension ou de capacité : c’est l’achat de bien durable en
vue d’accroître la capacité productive de l’entreprise ;
EX : l’achat d’une nouvelle machine alors qu’il existe une ancienne.
• L’investissement de productivité ou de modernisation : c’est l’achat de bien
d’équipement en vue de moderniser ou d’améliorer la productivité de l’entreprise.
Cet investissement permet à l’entreprise de réaliser des gains de productivité.
EX : l’achat d’une machine moderne, performante pour améliorer la production,
soit en remplacement ou en ajout à une machine ancienne.
• L’investissement de remplacement ou de renouvellement : c’est l’achat
d’équipement en vue de maintenir le potentiel de production de l’entreprise.
EX : le renouvellement des équipements qui se sont dépréciés.

• Les investissements immatériels : c’est l’ensemble des dépenses permettant


d’accroître le capital de connaissances de l’entreprise. On parle également
d’investissement « intellectuel ».
Ces investissements sont réalisés généralement dans les domaines suivants :
• La recherche-développement (pour la maîtrise des techniques de production) ;
• La formation (pour la compétence du personnel) ;
• Les études et actions commerciales (mercatique).
• Les investissements financiers : ce sont les immobilisations financières, à
savoir :
• Les participations : c’est l’acquisition d’actions et d’obligations (valeurs
mobilières) par l’entreprise ;
• Les prêts à long terme : ce sont des prêts accordés par l’entreprise à d’autres
organismes ;
• Les dépôts et cautionnement : ce sont des fonds déposés par l’entreprise dans
certains organismes, donnant un droit de créance sur ces organismes.
• Les besoins de financement de l’exploitation
Il s’agit de toute acquisition et de toute créance contribuant à l’exploitation de
l’entreprise. On distingue le fonds de roulement net, le besoin en fonds de roulement et la
trésorerie.
• Le fonds de roulement net (FRN)
C’est la partie des capitaux permanents qui finance l’actif circulant (définition dite de
haut de bilan). Le fonds de roulement se présente ainsi comme un moyen de financement.
Mais il est également un besoin de financement car il est le besoin exprimé par l’actif
circulant que le passif circulant n’arrive pas à financer totalement (définition dite du bas
du bilan).
Le fonds de roulement net (FRN) se détermine ainsi de deux manières :
• Formule dite du haut du bilan : FRN = capitaux permanents – actifs
immobilisés ;
• Formule dite du bas du bilan : FRN = actif circulant + actif de trésorerie –
passif circulant – passif de trésorerie ou FRN = BFR + trésorerie.
• Le besoin en fonds de roulement (BFR)
C’est le besoin en fonds exprimé par l’actif circulant de l’entreprise.
Le besoin en fonds de roulement (BFR) se détermine de la manière suivante : BFR =
actif circulant – passif circulant ou BFR = FRN – trésorerie.
Remarque :
• Si BFR > FRN, cela signifie que le FRN pris dans les capitaux permanents
n’arrive pas à couvrir l’excédent des besoins de l’actif circulant que le passif
circulant n’a pas pu également couvrir.
• Si BFR < FRN, cela signifie que le FRN arrive à couvrir la totalité des besoins
exprimés par l’actif circulant.
• Les besoins de financement de l’actif de trésorerie
L’actif de trésorerie est l’ensemble des besoins d’argent liquide exprimés par l’entreprise.
Il comprend : la banque, la caisse, les CCP et les valeurs mobilières de placement (titres
que l’entreprise achète pour revendre. Ex : actions).
La trésorerie (TR) se détermine de la manière suivante : TR = actif de trésorerie – passif
de trésorerie ou TR = FRN – BFR.
Remarque :
• Si TR > 0, alors l’entreprise n’a pas de découvert et dispose de liquidité pour faire
face aux exigences éventuelles.
• Si TR < 0, alors l’entreprise a un découvert bancaire auquel elle doit faire face.

Section 2 : LES MOYENS DE FINANCEMENT


• Définition
Les moyens de financement désigne l’ensemble des ressources (exigibles ou non) qui
permettent à l’entreprise de satisfaire ses besoins de financement.
On distingue de manière générale deux catégories de moyens de financement :
• Les moyens de financement des investissements ;
• Les moyens de financement du cycle d’exploitation.

• Les moyens de financement des investissements


C’est l’ensemble des ressources stables assurant le financement des investissements.
On distingue les moyens de financement internes et les moyens de financement externes.
• Les moyens de financement internes
Ils sont constitués de toutes les ressources générées par l’entreprise. On distingue :
• Les produits de cession d’éléments d’actif immobilisé ;
• L’autofinancement, qui désigne l’ensemble des ressources générées par l’activité
de l’entreprise. Il se compose des bénéfices non distribués, des réserves, des
amortissements, des provisions pour risques et charges, dont on déduit les moins
values de cession.

• Les moyens de financement externes


Ce sont les ressources extérieures dont l’entreprise à recours pour financer ses
investissements. Ils comprennent :
• L’augmentation du capital : c’est une opération qui consiste à se procurer des
ressources pour ses investissements en augmentant le capital social ;
• Les emprunts à long terme : ce sont des opérations juridiques et financières par
lesquelles un ou plusieurs prêteurs mettent à la disposition de l’entrepreneur des
capitaux en contrepartie du versement d’un intérêt périodique calculé sur le
capital restant dû et du remboursement du capital prêté par fractions successives
ou en totalité à la fin de l’emprunt.
• Le crédit-bail ou leasing : c’est un contrat par lequel une société de crédit-bail
(banque) met un bien mobilier (matériel, véhicule…) ou un bien immobilier
(construction, bâtiment…) à la disposition d’une entreprise locataire moyennant le
paiement d’une série de loyers, avec une option d’achat si possible à la fin du
contrat.
• Les fonds publics : ce sont les concours que l’État apporte aux entreprises en vue
de leur permettre d’améliorer leur fonctionnement. On distingue : les subventions,
les primes d’équipement, les allègements et exonérations fiscaux, …

• Les moyens de financement du cycle d’exploitation


C’est l’ensemble des ressources non stables de financement des besoins du cycle
d’exploitation. On distingue :
• Les dettes à moyen terme : ce sont des crédits dont l’échéance est comprise
entre deux (2) et sept (7) ans.
• Les dettes d’exploitation : c’est l’ensemble des ressources mobilisées par
l’entreprise à travers ses créances commerciales (affacturage, escompte d’effets
de commerce) et ses dettes fournisseurs.
• Les dettes diverses : ce sont notamment le crédit de campagne, le crédit-relais,…

• Les éléments du passif de trésorerie


Ce sont des crédits appelés avance en compte débiteur. Ils sont accordés par la banque
aux entreprises pour résoudre un problème de trésorerie urgent. On distingue :
• La facilité de caisse qui est un crédit à très court terme utilisé par une entreprise
ayant des échéances difficiles ;
• Le découvert bancaire qui est un crédit dont la durée est plus longue que celle de
la facilité de la facilité de caisse.

Section 3 : LE CHOIX DES MOYENS DE FINANCEMENT

Plusieurs éléments président au choix des moyens de financement :


• La taille et la capacité financière de l’entreprise (qui détermine son autonomie
financière)
• L’objectif et les ambitions des dirigeants
• L’environnement…
Certaines entreprises (généralement les plus petites) optent pour :
• Un financement endogène : elles se financent d’abord par elles-mêmes à partir
d’une épargne personnelle, complétée par celle de la famille ou des amis les
proches, par la suite, elles financent leurs investissements par leurs propres
bénéfices.
• Le financement externe : il correspond aux crédits que les entrepreneurs peuvent
obtenir.
• Le financement informel : c’est le cas dans certains pays où les tontines ont pris
la place du système bancaire défaillant.

THÈME III : LES HOMMES DANS


L’ENTREPRISE
Chapitre 1 : LA FONCTION PERSONNEL
INTRODUCTION
Traditionnellement, l’entreprise est perçue comme une unité économique. Dans cette
optique, l’objectif de réaliser des bénéfices prime sur la conception de l’entreprise en tant
que groupement humain. Or, dans le cadre des nouvelles approches, et notamment sous
l’impulsion de l’école des relations humaines, une plus large part est faite à la finalité
sociale de l’entreprise, et plus précisément aux aspirations des salariés, d’où l’importance
d’étudier la fonction personnel de l’entreprise.
Section 1 : ATTRIBUTIONS DE LA FONCTION
• Les différents objectifs de la gestion des ressources humaines
La gestion des ressources humaines a pour objectif :
• D’organiser et de coordonner les différents personnels, statuts et échelons
hiérarchiques, afin de contribuer positivement au dialogue social au sein de
l’entreprise ;

• D’appliquer la réglementation du travail, notamment à travers les différentes


structures juridiques mises en place par la législation sociale (comité d’hygiène,
de sécurité et des conditions de travail, etc) ;

• De définir une politique de l’emploi permettant un pilotage socio-économique de


l’entreprise et d’adapter le nombre des effectifs et les qualifications aux besoins
de l’entreprise ;

• De réaliser des tâches administratives telles que la définition du règlement


intérieur, la gestion des congés payés, etc ;

• De réaliser la communication interne à travers la gestion des panneaux


d’affichages et la détermination du type d’informations qui devront y figurer.

• L’exercice de la gestion des ressources humaines


L’exercice de la gestion des ressources humaines concerne l’accomplissement de
plusieurs tâches dont notamment : Le recrutement du personnel, la gestion des carrières,
la formation professionnelle, la détermination d’une politique de rémunération et la
gestion des rapports sociaux.
• Le recrutement du personnel
Le recrutement est l'ensemble des actions mises en œuvre par une organisation pour
trouver le candidat correspondant aux besoins et compétences requises pour effectuer un
travail donné. Schématiquement, le processus de recrutement comporte 8 étapes :

• L’expression d'un besoin, qui consiste à décrire les objectifs du recrutement


envisagé ;

• La description du poste, qui consiste à décrire les caractéristiques du poste à


pourvoir et le profil de la personne recherchée (profil de poste) ;

• La rédaction de l’offre et la diffusion de l’annonce ;

• La présélection : examen des candidatures reçues (tri des cv et lettres de


motivation) ; liste des candidats présélectionnées ; convocation à la phase de
sélection ;

• La sélection : entretiens ; choix du candidat ; information de candidats non


retenus ;
• L’archivage : à la fin du processus, archivage de toutes les pièces liées au
processus de recrutement ;

• Les formalités d'embauche : engagement du salarié et signature du contrat


(visite médicale) ; déclaration à l’inspection du travail, sécurité sociale ; envoi
d’une note à tous les services de l’organisation ; constitution du dossier ;
enregistrement au registre du personnel ;

• L’intégration du nouvel arrivant : accueil et présentation de la nouvelle recrue


à l’ensemble du personnel afin de faciliter son intégration.

• La gestion des carrières


La carrière en GRH désigne le parcours professionnel dans les organisations.
La gestion des carrières est l'ensemble de règles de gestion permettant d'organiser la
progression verticale et horizontale. Concrètement, elle se traduit par la mise en place
d'un suivi des parcours professionnels des collaborateurs pour améliorer leurs
compétences et les fidéliser à l'entreprise. En somme, elle est une politique de
développement du capital humain de l'entreprise pour tendre à l'optimisation de son
efficacité.
Le plan de carrière est la succession d'emplois qui permettent une montée en
compétences.
Mais comme nous sommes maintenant dans une philosophie d'entreprises de plus en plus
plates, avec moins de niveaux hiérarchiques, la gestion des carrières renvoie davantage au
développement de compétences. Ceci permet aux salariés, tout en continuant d'occuper le
même emploi, d'avoir plus de responsabilité, plus d'autonomie et bénéficier de formation
complémentaire.

• La formation professionnelle
La formation professionnelle est le processus d'apprentissage qui permet à un individu
d'acquérir le savoir et le savoir-faire (compétences et l'expérience) nécessaires à l'exercice
d'un métier ou d'une activité professionnelle.
La formation professionnelle continue permet, une fois entré dans la vie active, de
continuer à se former pour acquérir de nouvelles compétences, de nouvelles techniques,
et ainsi envisager une promotion sociale ou un changement de métier.
• La détermination d’une politique de rémunération
La politique de rémunération peut être définie comme l’ensemble des règles et des
critères qui permettent de fixer et de faire évoluer les formes et les niveaux de
rémunération individuels et collectifs pour répondre aux enjeux stratégiques d’attraction,
de motivation, de reconnaissance et de rétention des ressources humaines de l’entreprise.
Globalement, on distingue trois modes de rémunérations que sont :
• La rémunération au temps ;
• La rémunération mixte ;
• La rémunération au rendement.
• La gestion des rapports sociaux
La gestion des rapports sociaux consiste à établir un dialogue social dans l’entreprise
entre l’employeur et les instances de représentation du personnel (les délégués du
personnel ; le comité d’entreprise ; le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de
travail, et les sections syndicales). Elle vise à prévenir les conflits dans l’entreprise et à
contenir voire à faire disparaître les problèmes qui peuvent avoir des incidences sur le
fonctionnement de l’entreprise.
Section 2 : LES FACTEURS D’ÉVOLUTION DE LA FONCTION
Trois principaux facteurs ont favorisé l’évolution de la fonction personnel.
• Les facteurs techniques
Ce sont principalement :
• Le progrès technique, qui a favorisé l’utilisation de machines pour la réalisation
de programmes de travail c'est-à-dire l’automatisation. L’automatisation
désigne l’exécution et le contrôle de tâches techniques par des machines sans qu’il
y ait d’intervention humaine.
• Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), qui
ont amélioré la rapidité de la mécanisation et le processus même de création, c'est-
à-dire l’automation. L’automation désigne l’ensemble des techniques de pointe
utilisant les systèmes électroniques automatiques.

• Les facteurs socio-économiques


Ce sont :
• La concurrence accrue, aussi bien au niveau interne qu’international. En effet, la
forte concurrence amène les entreprises à rechercher deux objectifs, à savoir la
productivité et la qualité. Ces objectifs requièrent un personnel polyvalent,
capable de s’adapter à différentes situations et postes de travail ;

• L’instabilité des marchés ;

• Les exigences des consommateurs ;

• La législation du travail, qui connait une évolution remarquable.


Chapitre 2 : L’ORGANISATION DU POUVOIR DE
DÉCISION
INTRODUCTION
L’entreprise, quelle que soit sa taille, effectue des choix qui déterminent ses
performances et qui engagent son avenir.
Dans la petite entreprise, le chef constitue le seul centre de décision tant pour son
fonctionnement interne que dans ses relations extérieures.
Dans la grande entreprise par contre, il y a nécessairement un grand nombre de centres de
décisions car personne, par manque de temps et de compétence ne peut prendre seul la
totalité des décisions. Il y a donc lieu de répartir le pouvoir de décision pour une
meilleure qualité des choix.

Section 1 : NOTION DE POUVOIR


• Définition de pouvoir et d’autorité
Le pouvoir est la capacité d'imposer sa volonté, de forcer le cas échéant l'obéissance.
L'exercice du pouvoir n'implique donc pas obligatoirement l'adhésion des individus
concernés par la décision et peut nécessiter le recours à des sanctions ou menaces.
L'autorité désigne quant à elle l'aptitude à faire respecter les ordres. Elle implique la
notion de légitimité. Les sanctions deviennent alors inutiles en raison de la véritable
collaboration entre le décideur et les subordonnés.

• Les fondements du pouvoir de décision


Il faut entendre par fondements du pouvoir de décision l’origine ou les sources du
pouvoir. En outre le pouvoir de décision repose sur :
• L'autorité, c'est-à-dire le supérieur hiérarchique ;

• Le charisme, c'est-à-dire sur les qualités personnelles de leader ;

• L'ancienneté, c'est-à-dire le temps passé dans l’exercice d’une fonction ;

• L'existence de rapports hiérarchiques d'origine juridique, c'est-à-dire la


subordination juridique du salarié vis à vis de l'employeur ;

• Le droit de propriété, c’est-à-dire le fait d’être propriétaire d’actifs ;


• La détention d’information, c'est-à-dire le fait d’être relativement mieux
informé. En effet, les dirigeants les mieux informés ont la possibilité d'effectuer
les choix les plus rapides et les plus performants.

• La compétence technique, c'est-à-dire le fait de posséder des connaissances


réelles.

Section 2 : LA RÉPARTITION DU POUVOIR DE DÉCISION


La répartition du pouvoir s’apprécie en fonction des différentes fonctions ou services de
l’entreprise, du personnel concerné, de l’environnement,...
L’entreprise peut alors choisir une structure très centralisée, ou au contraire rechercher
une certaine décentralisation.
• La centralisation
C’est la détention exclusive du pouvoir de décision par la hiérarchie, ou la concentration
du pouvoir de décision en un seul point, notamment au sommet de l’organisation.
Cette conception du pouvoir est directement issue de l'OST (Organisation Scientifique du
Travail) qui repose sur un clivage organisationnel entre d'une part ceux qui pensent et qui
décident, et d'autre part ceux qui exécutent. La centralisation favorise la coordination des
tâches et la cohérence des choix. Cependant elle tend à déresponsabiliser le personnel et à
restreindre la performance des décisions dans la mesure où une personne ne peut
contrôler efficacement toutes les phases du processus de décision.
• La décentralisation
C’est la répartition du pouvoir de décision entre les différents organes spécialisés de
l’entreprise, qui disposent d'une autonomie de décision vis à vis de la hiérarchie.
La décentralisation se distingue de la délégation, qui consiste à confier à un subordonné
une mission précise ainsi que les moyens pour la réaliser. Il s'agit d'un transfert de
pouvoir entre le décideur et un subordonné, le décideur demeurant toutefois
responsable.
De nombreuses raisons justifient le principe de la décentralisation au sein des
organisations :
• L’accroissement de la flexibilité de l’entreprise ;

• La rapidité à répondre aux aléas ;

• La motivation des cadres ;

• Le développement de l’esprit d’initiative et de créativité ;

• La capacité de prendre des décisions plus performantes car les décideurs sont plus
près des problèmes.
On note par ailleurs plusieurs modalités de la décentralisation :

• La Direction par Objectifs (DPO) : c’est une méthode de gestion décentralisée


de l’entreprise qui repose sur la fixation des objectifs par la direction générale qui
les confie par la suite aux différents responsables, qui doivent impérativement les
atteindre ;
• La Direction Participative par Objectifs (DPPO) : c’est une méthode de
gestion décentralisée qui consiste à associer tous les acteurs de l'unité économique
à la négociation et à la fixation des objectifs, surtout des objectifs tactiques.
La DPPO favorise l'intégration et la responsabilisation du personnel autour des
objectifs fixés. Ceci présente l'avantage de faciliter la communication interne et
donc de créer un climat de paix.
• La cogestion : C'est un système de direction décentralisée qui consiste à associer
les salariés, notamment les organes de représentation des salariés, à la gestion de
l'entreprise.
• L'autogestion : elle repose sur le principe de totale décentralisation. Les salariés,
titulaires d'un véritable pouvoir de décisions, assurent le fonctionnement de
l'entreprise.

• Les styles de commandement


Le commandement est l’exercice du pouvoir. Selon l’attitude des supérieurs
hiérarchiques et le degré de participation des subordonnés.
On distingue :
• Le style autocratique : pas de consultation des subordonnés ; communication à
sens unique ; incitation par la crainte et la sanction ;
• Le style paternaliste : faible décentralisation pour les décisions ; incitation par
un système de menaces/récompenses ;
• Le style consultatif : consultation en faux-semblant (expression de sentiments
fictifs) ; communication à double sens ;
• Le style participatif : équipe d’individus contribuant à la prise de décisions ;
forte coopération ; libre circulation de l’information. Ce style permet une
meilleure gestion de l’entreprise ; il convient donc de le retenir.

Remarque :

• Dans certaines organisations, les décisions sont prises de façon consensuelle ou


par vote : on parle de mode démocratique ;

• Il peut arriver par ailleurs que le chef laisse les subordonnés décider des actions à
entreprendre : on parle de « laisser - faire ».

CONCLUSION
La décision est un choix effectué pour faire face à une situation. En fonction de leur
nature et de leur objet, les décisions n’ont pas la même incidence sur le fonctionnement
d’une organisation. Pour un meilleur pilotage de l’organisation, il convient de répartir le
pouvoir de décision et d’associer les salariés à la prise de décision.

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