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ÉCONOMIE DESCRIPTIVE ET MONDIALISATION

CHAPITRE I : ECONOMIE DESCRIPTIVE

I.1 : Définition et objet de la science économique

Le terme économie est formé des mots grecs oikia (la maison) utilisé au sens de
patrimoine et nomos (la loi) utilisé au sens de l’administration du patrimoine. La
science économique est donc la science de l’administration du patrimoine.

Cette définition peut cependant s’analyser sous trois angles :

- L’économie comme la science des richesses : il faut voir dans cette


conception l’étude de tout ce qui concourt à la production, l’échange et à la
répartition des richesses. ADAM Smith symbolise par le titre de son ouvrage
«La richesse des nations» l’optique de ce courant d’analyse…
- L’économie comme science de l’échange et des choix : à l’intérieur de cette
conception, on peut effectuer des classifications plus fines. Un premier type
de définition insiste sur quelques notions clés : rareté des moyens, existence
de désirs illimités dans un monde limité qui oblige à des choix.
O. Lange se situe dans cette optique lorsqu’il écrit : «l’économie est la science
de l’administration des ressources rares dans la société humaine, elle étudie
les formes que prend le comportement humain dans l’aménagement onéreux
du monde extérieur en raison de la tension qui existe entre les désirs illimités
et les moyens limités des sujets économiques».
Robbins définit l’économie comme «la science qui étudie le comportement
humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usages
alternatifs».
Pour être plus précis et distinguer les activités économiques des autres
activités humaines telles que l’activité militaire…, Samuelson estime que
«l’économie recherche comment les hommes et la société décident, en
faisant ou non usage de la monnaie, d’affecter des ressources productives
rares à la production, à travers le temps, de marchandises et de services
variés, et de répartir ceux-ci, à des fins de consommation présente et future,
entre les différents individus et collectivités constituant la société».
- L’économie conçue comme indissociable de ses relations avec l’ensemble
de la société : pour K. Marx, l’économie politique étudie les formes selon
lesquelles les hommes produisent, consomment, échangent et la répartition
au sein de rapport de production caractéristiques d’une société. L’économie
doit non seulement définir des catégories économiques, le salaire, les prix…
en expliquant leur formation et leur variation mais aussi préciser comment les
rapports sociaux interviennent dans le mécanisme.
De ce qui précède, l’on dégage un ensemble de notions fondamentales de la
science économique. Ce sont les notions de rareté, besoin, biens et services
économiques, les acteurs de la vie économique, flux économiques, circuits
économiques…

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CHAPITRE II - Notions de base de l’économie

2.1 : la rareté
La notion de rareté est l’un des fondements de l’activité économique. Les ressources
sont rares, c’est-à-dire disponible en quantité limitée, ce qui signifie que des choix
devront être opérés. Cet exercice confère à l’économie son caractère social, voire
politique.
De par l’approche systémique, l’économie politique est l’ensemble des activités
d’une collectivité humaine, relative à la production, à la répartition et à la
consommation des richesses.

La science économique utilise trois démarches différentes mais complémentaires


dans ses analyses et ses explications des faits sociaux :
- la micro-économie ou l’analyse des comportements individuels (exemple du
comportement du producteur ou comportement du consommateur) ;
- la macro-économie ou analyse des comportements collectifs ou globaux
(exemple du comportement de la production nationale) ;
- la meso-économie qui est intermédiaire entre la micro-économie et la macro-
économie. La méso-économie analyse le comportement des groupes qui,
quelle que soit leur taille, détiennent suffisamment de pouvoir pour peser sur
la destinée de l’économie nationale (oligopoles, cartels, syndicats…).

Par ailleurs toute société, quelle qu’elle soit, est constamment amenée à
résoudre d’une façon générale trois problèmes économiques fondamentaux et
interdépendants se résumant en trois questions essentielles suivantes :
- quoi produire ? (quels biens et quelles quantité ?: le problème de choix) ;
- comment produire ? (par qui ?, avec quelles ressources ?, selon quel
procédé ?) ;
- pour qui produire ? (quel consommateur ?, quel bénéficiaire de l’activité ?)

2.2 : les besoins économiques


Le besoin est un manque ou une nécessité ressenti par un individu ou une
collectivité.
On distingue le besoin économique (dont la satisfaction peut entraîner une dépense,
exemple : manger, se loger…) et le besoin non économique (qui n’occasionne pas de
dépense, exemple : respirer, dormir, se reposer…).
Selon l’importance, on distingue :
- les besoins primaires ou besoins fondamentaux ou besoins physiologiques :
exemple se nourrir, s’habiller, se loger…
- les besoins secondaires : qui exigent la consommation de biens et services
nécessaires, mais non indispensables à la survie : exemple s’instruire, se
distraire, acheter un ordinateur…)
- les besoins individuels : qui sont satisfaits au moyen d’un acte personnel,
- les besoins collectifs : exprimés par un groupe de personnes, ne pouvant être
satisfaits par une consommation individuelle.

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2.3 : Bien et service économiques
2.3.1 : Bien économique

Un bien est chose reconnue apte à satisfaire un besoin (humain) et qui est
disponible pour cette fonction.
Un bien économique est tout objet ou service qui procure de l’utilité, existe en
quantité limité et s’échange à un certain prix. En d’autre terme, le bien économique
est le produit du travail humain, il doit être reproductible, posséder une valeur
d’échange.
La nature d’un bien peut varier suivant le point de vue qu’on adopte et favoriser des
typologies. En effet :

- selon la durée de vie, on distingue :


 les biens non durables : ce sont des biens qui disparaissent ou
sont détruits dès leur première utilisation : ce sont des biens
fongibles (exemple des aliments, hydrocarbures…) ;
 les biens semi-durables : ce sont des biens dont la durée
d’utilisation est courte. (exemple : un vêtement, un stylo, une
lame rasoir…)
 les biens durables : ce sont des biens dont la durée d’utilisation
est longue. (exemple : un bâtiment, une installation industrielle…)
- selon la finalité, on distingue :
 les biens de production : qui se décomposent en biens de
consommation intermédiaires (tels que les matières premières
ou matières consommables) et en bien d’équipement (tels que
les machines, camions, bâtiments industriels et commerciaux…,
qui ont dans l’ensemble une durée de vie d’au moins un an). Les
biens de production ne sont désirés pour eux-mêmes, mais sont
utiles indirectement parce qu’ils concourent à la production
d’autres biens ou services.
 Les biens de consommation finale : comme les aliments et les
vêtements, ce sont des biens destinés à l’usage direct des
individus qui en tirent une satisfaction immédiate. Ils se
subdivisent généralement en biens durables, biens non durables
et biens semi-durables.
- Selon les liaisons on distingue :
 Des biens complémentaires : tels que le café et le sucre ; la
quantité demandée de l’un diminue quand le prix de l’autre
augmente ;
 Des biens substituables : tels que le foutou et le riz ; quand le
prix de l’un d’eux augmente, la quantité demandée de l’autre bien
augmente ;
 Les biens indépendants : tels que le pain et les vêtements ; la
quantité demandée du pain reste constante, quel que soit le prix
du vêtement.
- Selon l’utilité on distingue :
 Les biens primaires : qui satisfont les besoins vitaux ou
psychologiques tels que les vêtements, le logement, l’aliment…

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 Les biens secondaires : qui satisfont les besoins secondaires
tels qu’un ordinateur…

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2.3.2 : Service économique
On appelle service, toute activité qui contribue à satisfaire les besoins individuels ou
collectifs sans passer par la production de biens matériels. Un service économique
est donc un acte ou une prestation qui se traduit par le transfert de la propriété d’un
bien matériel et qui est susceptible d’être commercialisé.
Exemple : les soins médicaux, le transport de passagers les activités bancaires ou
commerciales…

2.4 : Les acteurs de la vie économique


2.4.1 : Les agents économiques et leurs relations

Un agent économique est tout individu ou organisme (société ou administration…)


qui constitue, du point de vue économique, des centres de décisions ou d’actions. Il
contribue à la création, à la circulation ou à l’utilisation des biens et services.
Il existe cinq grandes catégories d’agents économiques :
- les entreprises non financières (unités de production qui combinent différents
facteurs de production tels que TRAVAIL, TERRE et CAPITAL, pour produire
biens ou service, les commercialiser et en tirer profit),
- les ménages (avec pour fonction principale la consommation des biens et
services disponibles sur le marché) : On appelle ménage toute personne
vivant seule ou groupe de personnes vivant ensemble, et agit comme unité de
prise de décision. Au sein d’une économie, chaque individu fait partie d’un
ménage, ou en constitue un à lui seul. Car le ménage peut se composer d’une
seule personne, d’une famille, ou même d’un groupe d’individus sans lien de
parenté, comme deux ou trois étudiant partageant un logement.
- les administrations (publiques ou privées, elles mènent des activités à but non
lucratif. On observe deux fonctions principales : fourniture de biens et
services aux ménages et entreprises, d’une part, et la redistribution des
revenus et de la richesse créée entre les citoyens.
- les institutions financières : Banque centrale et banques de second rang.
- l’extérieur ou le reste du monde : représenté par les ambassades et autres
organismes internationaux présents dans le pays.

2.4.2 : Flux et circuits économiques


I2.4.2.1 : Flux économiques

On appelle flux économique, tout mouvement de valeur concernant des biens, des
services ou de la monnaie observé d’un pole économique à un autre. On distingue :
 les flux réels ou flux de biens et services : ce sont les mouvements de
marchandises, matières ou produits entre les agents économiques,
 les flux monétaires ou flux financiers : ce sont des mouvements de capitaux
(création ou circulation de monnaie ou instruments monétaires) entre agents
économiques.

2.4.2.2 : Circuits économiques

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On appelle circuit économique, l’itinéraire ou le chemin suivi par l’ensemble des flux
réels et monétaires des activités économiques. Il existe deux types de circuits :
 le circuit réel : composé de bien et services entre les agents économiques,
 le circuit monétaire : qui comprend tous les flux de capitaux.

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CHAPITRE 3 - LES SEPT QUESTIONS FONDAMENTALES DE LA VIE
ECONOMIQUE

La vie économique ou l’économique désigne l’ensemble des phénomènes


économiques qui impliquent la consommation de biens et services pour la
satisfaction des besoins primaires et secondaires, dans un contexte de rareté des
ressources.

Du point de vue profond de l’analyse, les préoccupations de l’économique tournent


autour de sept questions fondamentales :

1 - la production, la consommation et le progrès technique


En 1999, pour passer un appel téléphonique, il fallait, soit investir dans un
abonnement à la CITELCOM (vu comme un luxe), soit se rendre à la cabine
CITELCOM pour faire le rang, soit s’acheter « un cellulaire » à environ 100.000 fcfa…
Cet acte aujourd’hui banal était très coûteux. Or, on se procure maintenant pour
environ 20 à 30.000 un téléphone performant.
De ce qui était hier un luxe, le progrès technique en a fait un bien de consommation
courante.
Les techniques de pointe transforment nos habitudes de consommation.
Le progrès technique a également une incidence sur nos modes de production (chez
les constructeurs d’automobiles, les administratifs, les chirurgiens, les caissières
des supermarchés.
Tous ces exemples, qui illustrent l’incidence des progrès techniques sur les moyens
de production de biens et services, soulèvent la première de nos sept questions :

Q.1- Comment les individus choisissent-ils les biens et les services qu’ils
consomment et les moyens de production qu’ils utilisent ? En quoi ces choix
sont-ils tributaires de nouvelles découvertes et de nouvelles techniques ?

2 - les salaires et les revenus


Dans une station d’essence à Abidjan-Plateau, un pompiste de 45 ans, Chef de
famille, reçoit à la fin du mois un salaire de 75.000 fcfa pour faire face à l’ensemble
de ses besoins…

Dans un cabinet d’avocats au 2-Plateaux, un Clerc de même âge assume de


nombreuses responsabilités : traitement de courrier, traitement de documents,
gestion de l’agenda, comptes rendus des réunions ; en général il rentre du travail
complètement exténué. Il a fait des études en Droit et a suivi des cours
d’informatique… il gagne environ 250.000 le mois.

Notre héros, SADIO MANE, après son triomphe à la dernière CAN, a vu son salaire
annuel franchir la barre de 5.000.000.000 de F.CFA.

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De telle situation soulèvent la deuxième de nos sept questions fondamentales :

Q.2- Qu’est-ce qui détermine le revenu de chacun ? Pourquoi certains individus


sont-ils beaucoup mieux rémunérés que d’autres, qui travaillent autant et plus
qu’eux ?

3 - le chômage
Au plus creux de la crise économique des années 1930, soit de 1929 à 1933, près de
un cinquième de la population active était en chômage. Pendant des mois, voire des
années, bien des familles n’ont eu de revenu que les maigres allocations du
gouvernement ou que les dons d’institutions charitables. Pendant les années 50 et
60, au contraire, le taux de chômage est presque partout inférieur à 5% ; dans
certains pays, comme le Japon et l’Angleterre, il est même tombé en dessous des
2%. Puis au cours des années 70, on l’a vu augmenter progressivement jusqu’à
toucher, au début des années 80, plus de 10% de la main d’œuvre canadienne. En
1987, cependant, il avait régressé à 7,7% pour remonter à plus de 11% en 1991.

Le chômage frappe inégalement les différentes couches de la population.

Au canada par exemple, lorsque le taux moyen se situe à 5.5% pour l’ensemble de la
main-d’œuvre canadienne, il atteint presque 20% chez les jeunes de 16 à 19 ans. On
constate aussi de larges écarts entre les régions : le chômage est, par exemple,
beaucoup plus élevé dans les provinces que dans le reste du pays.

Ces quelques données sur le chômage soulèvent la troisième question


fondamentale de l’économique :

Q.3- Quelles sont les causes du chômage, et pourquoi celui-ci frappe-t-il


certains groupes plus que d’autres ?

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4 - l’inflation
Les données sur la hausse généralisée des prix soulèvent pour les économistes une
quatrième question fondamentale :

Q.4- Pourquoi les prix montent-ils ? Pourquoi des flambées de prix dans
certains pays et à certaines époques, alors que les prix connaissent une
relative stabilité en d’autres pays ou en d’autres temps ?

5 - l’Etat
L’Etat joue un rôle à plusieurs niveaux. En CÔTE D’IVOIRE, le Gouvernement verse
des subventions aux communes pour leur fonctionnement. Il verse par ailleurs verse
par ailleurs des pensions aux retraités et des allocations aux chômeurs. Il entretient
également une armée, dote les différents ministères de ressources financières pour
leur fonctionnement.

Les dépenses publiques montent d’année en année. De 8.621,1 milliards en 2021,


elles atteignent 9.670,4 milliards en 2022. Pour 2023, on estime à 9.916,3 milliards
les dépenses publiques qui permettront à l’Etat de CÔTE D’IVOIRE d’atteindre ses
objectifs socio-économiques et environnementaux.

Ce fonctionnement de l’Etat, sachant qu’il vit de revenu des impôts et taxes, soulève
la cinquième question fondamentale :

Q.5- Quelles sont, sur la vie économique du pays, les répercussions des
impôts et des dépenses publiques ? Que se produit-il lorsque l’Etat est en
déficit, comme c’est souvent le cas ?

6 - le commerce international
Dans les années 60, presque tous les véhicules qui sillonnaient les routes ivoiriennes
sortaient des usines françaises ou étaient par des concessionnaires français. Dans
les années 80, les sociétés Toyota, Honda, Wolkswagen et BMW accaparaient une
part considérable du marché ivoirien. Et l’on peut en dire autant des électroménagers,
des vêtements, ordinateurs…

L’Etat régit le commerce international des automobiles et de bien d’autres produits :


il impose, sur les importations, des taxes appelées tarifs douaniers et il fixe des
contingents, ou quotas, afin de limiter les quantités qui seront importées de certains
produits. Par ailleurs, dans certains cas, l’Etat négocie avec d’autres pays des
accords de libre échange : d’où la sixième question fondamentale de l’économique

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qu’on peut bien se poser sur les données du commerce international :

Q.6- Quels sont les facteurs qui déterminent la structure et le volume des
échanges entre pays ? Quels sont, sur le commerce international, les effets
des tarifs douaniers et des contingentements ?

7 - la richesse et la pauvreté

Q.7- Enfin, à quoi attribuer les différences de niveau de vie entre les nations ?
Pourquoi certains pays sont-ils riches, et d’autres pauvres ?

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CH APITRE 4 - LA MONDIALISATION

4.1 - DEFINITION DE LA MONDIALISATION


Phénomène d'ouverture des économies nationales sur un marché mondial,
entraînant une interdépendance croissante des pays.

NB : Opposition à la mondialisation (altermondialisation, antimondialisation).

Concrètement, le terme de mondialisation correspond à un libre échange des


marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de
l'information.
La mondialisation est un processus continu d'intensification et de fluidification des
échanges, porté par l'essor des transports et des mobilités (populations, entreprises,
etc.) et accéléré depuis les années 1970 par les systèmes contemporains de
communication et de circulation de l'information.

La mondialisation est également perçue comme une évolution sociale et culturelle,


avec un mécanisme d’autorégulation, pas toujours dans le bon sens.

En tant que processus continu, la mondialisation suscite beaucoup d’interrogations ?

- En quoi la mondialisation peut-elle être source d’inégalité entre les pays ?

- Est-elle facteur d’uniformisation culturelle ?

- Peut-on la réguler ?

4.2 - LES EFFETS SOCIAUX CULTURELS DE LA MONDIALISATION

- Les effets positifs de la mondialisation


La mondialisation entraine des effets positifs pour les PED. Les IDE que reçoivent
ces pays permettent en effet la création d’emplois, ainsi qu’un transfert de
technologie. De plus, ils favorisent la consommation dans ces pays. La
mondialisation est donc source de croissance et de développement pour les PED.

De même pour les PD, la mondialisation a de nombreux effets positifs. Elle permet la
création d’emplois qualifiés et est donc source d’augmentation du revenu. De plus
les délocalisations ouvrent de nouveaux marchés, et font baisser le prix des produits.

- Des effets à nuancer

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Mais la mondialisation a aussi de nombreux effets pervers.
Pour les PED, elle est facteur d’inégalité et de pauvreté. En effet elle entraine souvent
une croissance inégalitaire (qui ne profite pas à tous), ainsi qu’une économie duale
(non généralisée à tous les secteurs).

De plus l’afflux de capitaux étrangers peut maintenir les populations dans la


pauvreté, en les exploitants.

Enfin, la mondialisation peut être facteur de politique d’extraversion : économie plus


tournée vers les exportations que le bien être de la population.
Pour les PD, les délocalisations détruisent les emplois peut qualifiés, ce qui
provoque du chômage structurel.

- Les effets culturels de la mondialisation : l’acculturation


L’acculturation est l’ensemble des changements sociaux culturels provoqués par la
rencontre prolongée de deux cultures différentes : le choc de civilisations est
inévitable…

En bref
Les principaux avantages de la mondialisation pour les consommateurs sont une
baisse des prix et une augmentation des choix. Les principaux inconvénients de la
mondialisation pour les consommateurs sont la suppression des emplois liés à
la mondialisation et les inégalités de salaire.

4.3 - LES FACTEURS DE LA MONDIALISATION


La mondialisation implique l'interaction de 4 facteurs différents,
le facteur économique avec le renforcement des échanges et la libéralisation,
le facteur politique avec la régulation par les Etats et les accords mondiaux
(échanges, traités), le facteur technique avec les équipements nécessaires à la
production industrielle et artisanale suffisante pour satisfaire les besoins de
consommation locale et les exportations, le facteur scientifique avec la recherche
indispensable au développement technologique, économique et social.

4.4 - LES OBJECTIFS DE LA MONDIALISATION


La mondialisation ne porte pas que sur l'échange de biens, de services et de
capitaux, elle s'étend aussi aux idées concernant les droits de l'homme, l'économie
de marché et la démocratie.

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La mondialisation peut-être conçue comme une stratégie de recolonisation, c’est-à-
dire un moyen d’intensification des rapports déjà existant entre colons et colonisés.

4.5 - QUEL EST L’AVENIR DE LA MONDIALISATION

La mondialisation rend les riches des pays riches plus riches. Elle a aidé certaines
des économies des pays émergents et en voie de développement à croître et à
réduire la pauvreté. Mais elle a aussi rendu plus pauvres encore certains des plus
pauvres.

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