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Le terme économie est formé des mots grecs oikia (la maison) utilisé au sens de
patrimoine et nomos (la loi) utilisé au sens de l’administration du patrimoine. La
science économique est donc la science de l’administration du patrimoine.
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CHAPITRE II - Notions de base de l’économie
2.1 : la rareté
La notion de rareté est l’un des fondements de l’activité économique. Les ressources
sont rares, c’est-à-dire disponible en quantité limitée, ce qui signifie que des choix
devront être opérés. Cet exercice confère à l’économie son caractère social, voire
politique.
De par l’approche systémique, l’économie politique est l’ensemble des activités
d’une collectivité humaine, relative à la production, à la répartition et à la
consommation des richesses.
Par ailleurs toute société, quelle qu’elle soit, est constamment amenée à
résoudre d’une façon générale trois problèmes économiques fondamentaux et
interdépendants se résumant en trois questions essentielles suivantes :
- quoi produire ? (quels biens et quelles quantité ?: le problème de choix) ;
- comment produire ? (par qui ?, avec quelles ressources ?, selon quel
procédé ?) ;
- pour qui produire ? (quel consommateur ?, quel bénéficiaire de l’activité ?)
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2.3 : Bien et service économiques
2.3.1 : Bien économique
Un bien est chose reconnue apte à satisfaire un besoin (humain) et qui est
disponible pour cette fonction.
Un bien économique est tout objet ou service qui procure de l’utilité, existe en
quantité limité et s’échange à un certain prix. En d’autre terme, le bien économique
est le produit du travail humain, il doit être reproductible, posséder une valeur
d’échange.
La nature d’un bien peut varier suivant le point de vue qu’on adopte et favoriser des
typologies. En effet :
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Les biens secondaires : qui satisfont les besoins secondaires
tels qu’un ordinateur…
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2.3.2 : Service économique
On appelle service, toute activité qui contribue à satisfaire les besoins individuels ou
collectifs sans passer par la production de biens matériels. Un service économique
est donc un acte ou une prestation qui se traduit par le transfert de la propriété d’un
bien matériel et qui est susceptible d’être commercialisé.
Exemple : les soins médicaux, le transport de passagers les activités bancaires ou
commerciales…
On appelle flux économique, tout mouvement de valeur concernant des biens, des
services ou de la monnaie observé d’un pole économique à un autre. On distingue :
les flux réels ou flux de biens et services : ce sont les mouvements de
marchandises, matières ou produits entre les agents économiques,
les flux monétaires ou flux financiers : ce sont des mouvements de capitaux
(création ou circulation de monnaie ou instruments monétaires) entre agents
économiques.
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On appelle circuit économique, l’itinéraire ou le chemin suivi par l’ensemble des flux
réels et monétaires des activités économiques. Il existe deux types de circuits :
le circuit réel : composé de bien et services entre les agents économiques,
le circuit monétaire : qui comprend tous les flux de capitaux.
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CHAPITRE 3 - LES SEPT QUESTIONS FONDAMENTALES DE LA VIE
ECONOMIQUE
Q.1- Comment les individus choisissent-ils les biens et les services qu’ils
consomment et les moyens de production qu’ils utilisent ? En quoi ces choix
sont-ils tributaires de nouvelles découvertes et de nouvelles techniques ?
Notre héros, SADIO MANE, après son triomphe à la dernière CAN, a vu son salaire
annuel franchir la barre de 5.000.000.000 de F.CFA.
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De telle situation soulèvent la deuxième de nos sept questions fondamentales :
3 - le chômage
Au plus creux de la crise économique des années 1930, soit de 1929 à 1933, près de
un cinquième de la population active était en chômage. Pendant des mois, voire des
années, bien des familles n’ont eu de revenu que les maigres allocations du
gouvernement ou que les dons d’institutions charitables. Pendant les années 50 et
60, au contraire, le taux de chômage est presque partout inférieur à 5% ; dans
certains pays, comme le Japon et l’Angleterre, il est même tombé en dessous des
2%. Puis au cours des années 70, on l’a vu augmenter progressivement jusqu’à
toucher, au début des années 80, plus de 10% de la main d’œuvre canadienne. En
1987, cependant, il avait régressé à 7,7% pour remonter à plus de 11% en 1991.
Au canada par exemple, lorsque le taux moyen se situe à 5.5% pour l’ensemble de la
main-d’œuvre canadienne, il atteint presque 20% chez les jeunes de 16 à 19 ans. On
constate aussi de larges écarts entre les régions : le chômage est, par exemple,
beaucoup plus élevé dans les provinces que dans le reste du pays.
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4 - l’inflation
Les données sur la hausse généralisée des prix soulèvent pour les économistes une
quatrième question fondamentale :
Q.4- Pourquoi les prix montent-ils ? Pourquoi des flambées de prix dans
certains pays et à certaines époques, alors que les prix connaissent une
relative stabilité en d’autres pays ou en d’autres temps ?
5 - l’Etat
L’Etat joue un rôle à plusieurs niveaux. En CÔTE D’IVOIRE, le Gouvernement verse
des subventions aux communes pour leur fonctionnement. Il verse par ailleurs verse
par ailleurs des pensions aux retraités et des allocations aux chômeurs. Il entretient
également une armée, dote les différents ministères de ressources financières pour
leur fonctionnement.
Ce fonctionnement de l’Etat, sachant qu’il vit de revenu des impôts et taxes, soulève
la cinquième question fondamentale :
Q.5- Quelles sont, sur la vie économique du pays, les répercussions des
impôts et des dépenses publiques ? Que se produit-il lorsque l’Etat est en
déficit, comme c’est souvent le cas ?
6 - le commerce international
Dans les années 60, presque tous les véhicules qui sillonnaient les routes ivoiriennes
sortaient des usines françaises ou étaient par des concessionnaires français. Dans
les années 80, les sociétés Toyota, Honda, Wolkswagen et BMW accaparaient une
part considérable du marché ivoirien. Et l’on peut en dire autant des électroménagers,
des vêtements, ordinateurs…
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qu’on peut bien se poser sur les données du commerce international :
Q.6- Quels sont les facteurs qui déterminent la structure et le volume des
échanges entre pays ? Quels sont, sur le commerce international, les effets
des tarifs douaniers et des contingentements ?
7 - la richesse et la pauvreté
Q.7- Enfin, à quoi attribuer les différences de niveau de vie entre les nations ?
Pourquoi certains pays sont-ils riches, et d’autres pauvres ?
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CH APITRE 4 - LA MONDIALISATION
- Peut-on la réguler ?
De même pour les PD, la mondialisation a de nombreux effets positifs. Elle permet la
création d’emplois qualifiés et est donc source d’augmentation du revenu. De plus
les délocalisations ouvrent de nouveaux marchés, et font baisser le prix des produits.
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Mais la mondialisation a aussi de nombreux effets pervers.
Pour les PED, elle est facteur d’inégalité et de pauvreté. En effet elle entraine souvent
une croissance inégalitaire (qui ne profite pas à tous), ainsi qu’une économie duale
(non généralisée à tous les secteurs).
En bref
Les principaux avantages de la mondialisation pour les consommateurs sont une
baisse des prix et une augmentation des choix. Les principaux inconvénients de la
mondialisation pour les consommateurs sont la suppression des emplois liés à
la mondialisation et les inégalités de salaire.
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La mondialisation peut-être conçue comme une stratégie de recolonisation, c’est-à-
dire un moyen d’intensification des rapports déjà existant entre colons et colonisés.
La mondialisation rend les riches des pays riches plus riches. Elle a aidé certaines
des économies des pays émergents et en voie de développement à croître et à
réduire la pauvreté. Mais elle a aussi rendu plus pauvres encore certains des plus
pauvres.
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