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Cours de l’introduction à
l’économie
Mr EL FAKIR/ FSJES AM
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Plan du cours
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Section 1 : Définition de la science économique
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Définition 4 : «l’économie politique est l’étude des
mécanismes de production, d’échange, de
consommation dans une structure sociale donnée… »
( A. Trachen. 1993).
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Section 2 : la notion de besoin et de bien.
L’économie a pour objectif d’étudier comment les besoins
illimités sont satisfaits à partir des biens limités.
1) La notion du besoin.
a) Définition :
Un besoin est un sentiment de manque qui doit être satisfait
au moyen d’effort. Les besoins peuvent être :
b) Types de besoins:
- Physiologiques : ce sont les besoins qui sont relatifs au
corps humain tels que (par exemple) : manger, boire,
s’habiller etc…
- Sociaux : manger dans un restaurant réputé, avoir des
relations d’amitié etc.
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c) Caractéristiques des besoins.
Les besoins économiques présentent les
caractéristiques suivantes :
- La satiété : l’intensité d’un besoin diminue au
fur et à mesure qu’il est satisfait : au-delà d’une
certaine satisfaction, le besoin est saturé
complétement.
- La comparabilité : tout individu est capable
d’établir une hiérarchie dans l’intensité de ses
besoins et d’établir des priorités. Ainsi un
consommateur peut dire se loger c’est
prioritaire que voyager,
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d) l’évolution des besoins.
L’évolution des besoins est dans le temps et dans l’espace.
* L’évolution des besoins dans le temps est en fonction :
- Des mentalités.
- De l’innovation technologique.
- Des phénomènes de mode.
* L’évolution des besoins dans l’espace est fonction :
- Des croyances.
- Des catégories socioprofessionnelles.
- Du lieu d’habitation.
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e) Besoins individuels et besoins collectifs:
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2) La notion de bien
a) Définition :
Un bien est tout produit permettant de satisfaire un besoin.
Ainsi pour écrire, on a besoin d’un stylo. Ce dernier est un
bien.
b) Caractéristiques:
Un bien est dit économique lorsqu’il répond aux
caractéristiques suivantes:
- L’utilité : c’est la capacité du bien à satisfaire un besoin.
- La disponibilité : c’est la possibilité de se procurer de ce
bien en tout temps.
- La rareté : c’est le caractère rare des ressources dont dispose
l’homme pour satisfaire ses besoins.
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c) Différentes types de biens:
–Biens de consommation et biens de production.
- Les biens de consommation, comme les aliments,
les vêtements sont des biens utilisés directement
pour satisfaire un besoin. Ils sont alors détruits par
l’usage.
- Les biens de production ou d’investissement sont
des biens utilisés pour produire d’autres biens.
Certains de ces biens sont détruits par le processus
de production (exemple : les matières premières,
l’énergie…). D’autres ne le sont pas, comme les
machines, les bâtiments.
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– Biens complémentaires et biens
substituables :
- Deux bien X et Y sont qualifiés biens
complémentaires lorsque on doit les utiliser
conjointement pour satisfaire un besoin (exemple :
le thé et le sucre, la voiture et le carburant).
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3-Qu ’est-ce qu ’un marché ?
A l’origine
le marché désigne le lieu physique où s’ effectuent
les échanges
Le marché est le lieu de rencontre entre celui qui désire
acheter (demande) et celui qui désire vendre (offre)
Le marché du travail
Secteur Primaire
Activités liées à la transformation du milieu naturel
Agriculture, pêche, activités forestières, activités extractives
Secteur secondaire
Activités liées à l ’industrie
Réalisation et transformation produits manufacturées, gros, demi-
demi-gros, détail
Secteur tertiaire
Activités liées aux services
Commerce, transport, gestion, ...
5-Type d ’organisation économique
Economie décentralisée
Economie centralisée
Economie décentralisée
Abstraction
Hypothèses
Modification
de la théorie
Processus de
déduction
Théorie
ou loi Théorie rejetée
Vérification
de la théorie Théorie validée
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3-Exemple
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4-La démarche scientifique à suivre
On commence par la collecte des statistiques sur le budget (recettes et
1 dépenses) et sur l’évolution de la croissance économique au Maroc.
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Après, on procède à la vérification de cette théorie sur le plan
empirique. Ceci à travers la construction d’un modèle
économétrique de croissance qui relie l’évolution de la croissance
à l’évolution des variables qui expliquent la croissance
(investissement, inflation, ouverture économique, dépense
publique, capital humain…). Les tests statistiques nous
permettent de mesurer la contribution de chaque facteur à la
5 croissance. Si ces tests montrent que les dépenses publiques
contribuent positivement à la croissance, on admet que la théorie
est valide puisqu’elle permet de comprendre le rôle de l’Etat dans
la croissance économique du Maroc. Si non les tests montrent le
contraire, on refait toute la démarche avec d’autres hypothèses,
lois et théories.
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5-Les éléments de la démarche scientifique en sciences
économiques
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a) Les variables
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b) Les hypothèses
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c) Le modèle
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Chapitre2: l'activité économique
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Introduction
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Section1: les agents économiques
I-Définition de l’agent économique
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III-Classification des agents économiques
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1) Les ménages
Définition:
Un ménage est une cellule sociale homogène
composée d’un ou de plusieurs individus qui vivent
sous le même toit et qui mettent en commun leur
revenu en vue de la consommation.
Activités des ménages:
Les ménages participent à l’activité économique en
fournissant le travail et/ou le capital. En contrepartie,
ils reçoivent un revenu sous forme de salaire,
d’intérêt ou de profit. Les revenus des ménages sont
utilisés à des fins de consommation. Le reste est
épargné sous forme de dépôt ou de thésaurisation.
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Classification:
Les ménages sont généralement classés par
rapport aux professions qu'ils exercent. Or
puisque chaque profession détermine la classe
sociale à laquelle on appartient, on préfère utilisés
le terme catégories socioprofessionnelles.
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4) L’administration publique
Définition:
L’administration publique est un organisme qui accomplit des
tâches d’intérêt général sans but lucratif.
Activités:
Le secteur des administrations publiques comprend toutes les
unités institutionnelles dont la fonction principale consiste à
produire des biens et services non marchands destinés à la
consommation individuelle et collective et/ou à effectuer des
opérations de redistribution de revenu et de la richesse nationale.
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5) L’extérieur
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Synthèse
Le tableau suivant résume l’activité de chaque agent
économique:
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Section 2: les opérations économiques.
Les agents économiques participent à l'activité
économique en réalisant certaines opérations
économiques. On distingue généralement trois
grandes catégories d'opérations économiques :
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I- Les opérations sur biens et services
Elles concernent l'ensemble des opérations ayant pour objectif
la création et l'utilisation des biens et services.
Parmi ces opérations, on distingue:
1-La production:
La production est définie comme une activité socialement
organisée des unités résidentes pour créer des biens et services,
échangés sur le marché, à partir des facteurs de production.
La science économique distingue entre deux types de
production:
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4- Les opérations avec l'extérieur
Ce sont les exportations et les importations de
biens et services:
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II-les opérations de répartition
Elles correspondent à la répartition de la valeur ajoutée
crée entre les agents qui ont participé à sa création.
Les opérations de répartition comprennent :
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Section 3 : Les marchés économiques
• Les agents économiques sont reliés entre eux
par des transactions qu’ils effectuent sur les
marchés.
• Le marché est un système d’échange où se
rencontrent l’offre (les vendeurs) et la
demande (les acheteurs).
• Il existe trois types de marché économiques:
– Marché de biens et services;
– Marché du travail;
– Marché des capitaux.
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I- Le marché de biens et services
• Le marché de biens & services est le lieu
théorique ou se confrontent l’offre et la demande
de biens et services et où se fixent les prix des
produits en fonction des quantités échangées.
• La confrontation entre l’offre et la demande
permet de fixer un prix d’équilibre et une quantité
d’équilibre.
• Concrètement le marché des biens et services
représente un ensemble de marchés distincts. Il
englobe par exemple le marché des voitures, le
marché des chaussures, le marché du thé etc...
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II-Le marché du travail
• Le marché du travail est le lieu théorique de la
rencontre de l’offre et de la demande du travail;
• L’offre du travail est faite par les ménages;
• La demande du travail provient des entreprises.
• La comparaison entre l’offre et la demande du
travail permet de distinguer trois situations :
– Offre du travail > demande du travail : dans ce cas on
parle du sous-emploi du facteur de travail ou du
chômage.
– Offre = demande : plein-emploi du facteur de travail.
– Offre < demande : sur- emploi du facteur de travail.
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III-Les marchés des capitaux
• Le marché des capitaux est le marché où
l’offre de fonds est allouée aux agents qui
désirent emprunter. C’est la raison pour
laquelle ce marché est également appelé
« marché des fonds prêtables ».
• Sur ce marché se rencontrent les agents à
capacité de financement (souvent les ménages)
avec les agents à besoins de financement (les
entreprises et Etat) pour échanger les capitaux
entre eux.
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Section 4 : le circuit économique
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• Les ménages adressent leur demande de consommation
finale sur le marché de biens et services.
• Pour répondre à cette demande de consommation finale
émanant des ménages, il faut qui il ait une offre de biens
et services sur les marchés. C’est le rôle des entreprises
qui réalisent la production destinée à être vendue sur ces
marchés.
• Pour produire, ces entreprises doivent acheter des
machines (investissement) et consommer des biens et
services qui disparaissent dans le processus de
production (consommation intermédiaire). Elles se
procurent de ces biens et services sur les marchés des
biens et services. Les entreprises sont donc à la fois
offreuses et demandeuses sur ces marchée.
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• Les entreprises ne peuvent produire sans mobiliser
un autre élément indispensable : le travail. Elles
s’adressent alors au marché du travail. Leur
demande est satisfaite par l’offre du travail qui
provient des ménages.
• L’activité des ménages et des entreprises génère des
revenus qui sont en partie prélevés par les
administrations publiques. Les prélèvements
obligatoires effectués par les administrations
publiques servent à financer la distribution de
revenus de transfert aux ménages (salaires des
fonctionnaires, pensions de retraite...) et la
production de biens et services non marchands à
tous les agents économiques.
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• Les ménages et les entreprises peuvent augmenter leurs
dépenses en recourant aux services des sociétés financières qui
accordent des crédits à leurs clients. Ces crédits devront être
remboursés selon un échéancier prévu à l’avance et
moyennant le paiement d’intérêt sur le capital.
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• En fin, l’économie est souvent largement
ouverte sur l’extérieur : le reste du monde. A
ce titre, de nombreux biens et services
transitent par les marchés mondiaux.
• Ce circuit économique est évidement loin
d’être complet. Biens d’autres relations
existent entre les agents économiques.
Toutefois, celles qui figurent dans cette section
sont les plus importantes.
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Chapitre 3:
les courants de la pensée
économique
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Introduction
La réalité économique a suscité l’intérêt des penseurs depuis
très longtemps. En effet, déjà dans l’antiquité on recense des
économistes comme Platon (427- 347 av. j-c), Aristote (384-
322 av.j-c). Beaucoup plus tard, au moyen âge, les penseurs
arabo-musulmans ont produit des réflexions économiques sur
certains phénomènes économiques (Al farabi, Ibn sina, Ibn
khaldoun…).
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I - La pensée classique
1) Les auteurs de l’école classique:
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2) Contexte du développement de l’école classique:
Les travaux de l’école classique ont vu le jour
dans un contexte caractérisé par beaucoup de
mutations, notamment en Angleterre :
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3) les principaux domaines de la pensée classique:
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3-1 : La théorie de la valeur.
La théorie de la valeur est l’ensemble des idées
relatives à la valeur économique d’un bien.
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Alors qu’est-ce que la valeur ?
Dans son ouvrage « Recherche sur la nature et les causes
de la richesse des nations » publié en 1776. A .Smith
distingué entre deux types de valeurs :
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Alors qu’est-ce que la valeur ?
• Pour les biens non reproductibles (terre, œuvre
d’art) leur valeur est déterminé par leur rareté.
• la rente
• le salaire
• le profit
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a) La rente
• Elle représente la partie du produit de la terre que
l'on paie au propriétaire pour avoir le droit
d'exploiter sa terre.
• Comment évolue la rente dans le produit global ?
• Dans tout pays la terre est limitée en quantité et en
qualité. Avec l'accroissement de la population, le
pays est obligé de cultiver plus de sols et donc
d'exploiter des terres de moins en moins fertiles.
Ceci dit que les producteurs agricoles doivent payer
davantage de rentes pour les propriétaires : la part
de la rente dans le produit augmente.
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b) Le salaire
• Le salaire est le prix du travail, c'est donc la
rémunération du facteur travail.
• Selon Ricardo, le travail à un double prix: un prix naturel
et un prix courant.
– le prix naturel du travail est celui qui fournit aux ouvriers les
moyens de subsistance pour vivre. Ce prix naturel varie dans
le temps et dans l'espace.
– le prix courant ou le prix du marché est celui que reçoit le
travailleur et qui est déterminé par la situation de l'offre et de
la demande.
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3-3) l'évolution du système capitaliste (loi de crise)
• La prise en compte des trois types de revenus a permis à
Ricardo d'expliquer l'évolution à long terme de
l'économie et de la société de son temps.
• Selon Ricardo le système capitaliste converge vers un
état stationnaire: en effet la part de la rente s'accroit
avec l'accroissement de la population. De même les
salaires augmentent à cause de la hausse des prix des
produits de subsistance. Il en résulte que le profit, qui
constitue un revenu résiduel, baisse. Cette diminution du
profit limite la capacité d'expansion du système.
• A la limite, le taux de profit s'annule et la totalité du
produit est transformé en rente et salaire. Les capitalistes
ne sont plus motivés à investir et on débouche alors sur
un état stationnaire.
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• La baisse du taux de profit (conduisant à l'état
stationnaire), c’est autrement le résultat de la loi des
rendements décroissants. Cette loi stipule que lorsqu’on
applique un nombre croissant de travailleurs à une surface
de terre donnée sans changer la méthode de culture, la
production totale obtenue augmente moins vite que le
nombre de travailleurs.
• Lorsque les rendements sont décroissants, le coût de
production sont croissants ce qui réduit les profits.
• Les classiques recommandent l’utilisation du progrès
technique et le commerce internationale pour combattre la
baisse du taux de profit échapper à l’état stationnaire.
• Le progrès technique permet d’éviter les rendements
décroissants alors que le commerce international permet
d’importer de l’extérieur les produis alimentaires devenus
chères localement.
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3-4) Loi de population.
• La loi de la population est due à Thomas Robert Malthus (
1766-1834)
• Malthus a passé une grande partie de sa vie pendant la
période de la guerre notamment lors des violences en
Irlande.
• Sa fonction de pasteur lui a faisait découvrir les rêves
cachés de la misère et de la pauvreté.
• Malthus est célèbre par son « principe de la population »
• Selon cette loi :
- la population s’accroit en progression géométrique.
- la production des ressources alimentaires s’accroit
en progression arithmétique.
• A défaut de tout frein de la population, la production des
ressources, qui se heurte à la loi des rendements
décroissants se révèle incapable de suivre l’évolution de la
population. 84
• face à ce déséquilibre , Malthus a proposé des mesures
radicales en vue d’assurer l’équilibre naturel.
• Selon Malthus tout excès de la population doit se
résoudre par des mesure catastrophiques et inhumaines
( les guerres ; famines; épidémies; ) et préventives ( le retard
du mariage et la chasteté).
• Dans nos jours, on trouve encore des prolongement de la
théorie malthusienne dans certains politiques
économiques.
• Toute politique visant à freiner de manière volontaire la
croissance de la population est appelée « malthusienne ».
• La politique Chinoise de l’enfant unique est l’exemple le
plus connu.
• En conclusion, Malthus a enrichit la connaissance
économique en intégrant les faits sociaux ( la population)
dans l’analyse économique.
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3-5) La loi des débouchés.
• La loi des débouchés est due à J.B Say ( 1767-1832) qui est considéré
comme l’économiste classique le plus optimiste.
• La loi des débouchés constitue le fondement du modèle macroéconomique
classique.
• Cette loi postule que la production permet de réaliser l’équilibre sur le
marché des biens et services puisque la production ( offre globale ) crée sa
propre demande. Ceci parce que :
- l’offre globale ( production ) permet de générer une distribution des
revenus qui sont soit consommés ou épargnés.
- L’épargne se transformant en investissement, elle constitue aussi une
demande donc il y a forcement égalité entre l’offre et la demande.
• Ainsi toute production supplémentaire générera un flux de revenu de même
valeur qui reviendra aux producteurs sous forme de demande.
• Selon la loi de Say les crises de surproduction sont impossibles.
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I - La pensée néoclassique.
• L’école néoclassique (ou néolibérale) naît de la
révolution marginaliste dans les années 1870.
Elle devient la principale école de pensée
jusqu’à la crise de 1929 et l’avènement du
Keynésianisme. Elle redevient dominante
après la crise des années 1970.
• La pensée néoclassique est un prolongement
de la pensée classique (défenseurs du
libéralisme économique).
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1) Les écoles marginalistes
Principalement, trois écoles ont contribué à
l’émergence et au développement de la pensée
néoclassique :
- L’école Autrichienne
- L’école de Lausanne
- L’école de Cambridge
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1-1) L’école Autrichienne :
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1-2) L’école de Lausanne
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1-3) L’école de Cambridge
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2-2 Le calcul à la marge
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2-3 Le modèle du marché : la notion d’équilibre et le marché de
CPP
• Ainsi, l’analyse néoclassique est basée sur un modèle de
référence du système des marchés : il s’agit du marché de
concurrence pure et parfaite (CPP). Dans ce marché, ce
sont les mécanismes de prix qui assurent l’équilibre sur
tous les marchés (biens et services et facteurs de
production). Les cinq critères qui définissent ce marché de
CPP sont :
• L’atomicité de l’offre et de la demande (aucun agent ne
peut agir sur le marché) ;
• L’homogénéité des produits (des produits standards) ;
• La libre entrée et sortie (absence de barrières à l’entrée (la
sortie)) ;
• La parfaite transparence de l’information (l’information est
disponible à tous) ;
• La parfaite mobilité des facteurs de production.
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2-4 L’affirmation d’une vision individualiste et
rationaliste du problème économique.
• Le marginalisme fonde une théorie « néo »-classique au
travers de l’affirmation d’une vision relevant de ce que l’on
qualifie d’individualisme méthodologique (l’analyse porte
sur le comportement d’un seul individu soit le
consommateur ou le producteur): rien ne dépasse les
individus et il n’y a pas d’acteurs collectifs. Il n’y a pas de
référence, en particulier, aux classes sociales. Il n’y a que
des individus, tous identiques et marchands. Ces individus
sont confrontés à une rareté fondamentale à laquelle ils
font face de manière rationnelle : ils se définissent donc par
leur capacité à percevoir les opportunités et à choisir, de
manière à maximiser l’objectif qu’ils se fixent. Ce sont donc
des calculateurs rationnels.
• Au total cette « nouvelle microéconomie » fournit un
fondement alternatif à la macroéconomie classique.
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Section 2 : le courant marxiste
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1) La valeur travail et la notion de plus value :
• S’inspirant de la pensée Ricardienne qui ramène la valeur
économique à la valeur travail (quantité du travail
incorporée dans la production du bien), Marx pense que le
capitaliste exploite le travailleur en lui enlèvent une plus
value (c’est le sur travail).Ainsi, on note :
• c :le capital constant (les machines, les bâtiments…) ;
• v : le capital variable (c’est la valeur de la force du travail, ou
du travail nécessaire, ou du travail payé) ;
• K : le capital qui est la sommation du capital constant et
variable (c+v) ;
• Pl : la plus value ou le surtravail ou le travail non payé ;
• c/v : la composition organique du capital ;
• Pl/(c+v) : le taux de profit.
• D’où pour Marx : la valeur économique = c + v + Pl
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• Par conséquent, Marx considère la plus value, qui
traduit l’exploitation des capitalistes aux ouvriers,
résulte de la différence entre la valeur d’usage de la
force de travail (v + Pl : le travail total fourni par
l’ouvrier) et sa valeur d’échange (v : le salaire).
• Pour Marx, la logique du système capitaliste est la
recherche du profit pour l’accumulation du capital,
et l’essence du mode de production capitaliste
(MPC) est l’exploitation de la force de travail par le
capitaliste. Ce MPC est basé sur le cycle :
• Argent (A) – Marchandise (M) – Argent’ (A’) avec
A’>A.
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Par ailleurs, Marx considère que la force de
travail (définie par l’ensemble des facultés
physiques et intellectuelles d’un individu) elle-
même est devenue une marchandise, qui a
une valeur comme toute autre marchandise.
Ainsi, l’exploitation s’explique par le fait que la
force de travail crée plus de valeur que celle
pour quoi elle est payée.
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2) La dynamique du capitalisme :
100
2-1) le chômage et l’appauvrissement ouvrière :
101
2-2 - la baisse tendancielle du taux de profit :
102
3 ) les crises du capitalisme :
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Finalement, contrairement aux prévisions de
Marx, le système capitaliste a pu dépasser toutes
les crises auxquelles il a été confronté. Toutefois,
la résistance du système repose sur :
• L’apparition des monopoles pour réduire la baisse
des profits ;
• L’intervention de l’Etat au secours du système ;
• L’exploitation des pays non capitalistes du tiers
monde.
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