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Cours d’économie industrielle BTS 1

SOMMAIRE D’ECONOMIE INDUSTRIELLE

THEME 1 : INTRODUCTION A LA CONNAISSANCE ECONOMIQUE.2

CHAPITRE 1 : LES FONDEMENTS DE L’ECONOMIE…………………………………..2

CHAPITRE 2 : LES AGENTS ECONOMIQUES ET LEURS RELATIONS………………7

CHAPITRE 3 : L’ENTREPRISE …………………………………………………………...13

THEME 2 : FONCTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE…………………22

CHAPITRE 1 : ACTIVITE COMMERCIALE……………………………………………..22

CHAPITRE 2 : ACTIVITE PRODUCTIVE……………………………………...................33

CHAPITRE 3 : LE FINANCEMENT DE L’ECONOMIE ……………................................38

QUELQUES DEFINITIONS……………………………………………………………….43

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THEME1 : INTRODUCTION A LA CONNAISSANCE ECONOMIQUE

CHAPITRE 1 : LES FONDEMENTS DE L’ECONOMIE


L’activité économique
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I) ORIGINE ET DEFINITIONS

1) Origine
Le terme « économie » est formé de deux mots grecs OIKOS (la maison) utilisé au sens de
patrimoine et NOMOS (la loi) utilisé au sens d’administration. Donc le terme économie signifie
étymologiquement la science de l’administration du patrimoine. Ce terme a été utilisé pour la
première fois par Xénophon, un disciple de Socrate.

2) Définitions
Selon Paul Samuelson : « l’économie est la manière dont les individus décident d’affecter, au
meilleur coût possible, telle ressource au système productif en vue de satisfaire des besoins de
consommation individuels et collectifs, présents et futurs ».
Selon François Perroux : « l’économie est la lutte contre la rareté »
La définition la plus récente de l’économie est celle d’Edmond Malinvaud qui stipule que
« l’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la
satisfaction des besoins des hommes vivant en société ». Elle s’intéresse d’une part aux
opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens,
d’autre part aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations.

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II) OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE


La science économique se propose d’étudier comment l’homme agit sur les richesses naturelles
dont il dispose afin d’améliorer son bien-être matériel. Ceci implique des choix dans la
production, la répartition et la consommation. Ces choix sont individuels pour une part,
collectifs, autrement dit sociaux pour le reste.

1) Les richesses naturelles existent en quantité limitée


Si tout ce que l’homme peut désirer existait en quantité illimitée à l’état naturel, il n’aurait à
faire aucun effort pour satisfaire ses besoins : ce serait « l’âge d’or » que chante la légende.
Malheureusement, les richesses qu’offre notre planète sont quantitativement limitées, donc la
rareté est omniprésente.
La science économique ne s’intéresse pas aux ressources naturelles, comme l’air atmosphérique
par exemple, qui existent en quantité suffisante pour permettre à tous les hommes de s’en
rassasier sans dépense ni effort volontaire, car ce ne sont pas des richesses économiques.

2) La science économique étudie les choix


Puisque tous les biens économiques n’existent qu’en quantité limitée, alors que les besoins des
humains sont pratiquement illimités et ne peuvent être tous satisfaits, il devient indispensable
de procéder à des choix (individuels ou collectifs). Cette notion de choix est donc à la source
de l’explication de la plupart des activités humaines, dans un contexte de rareté, c’est pourquoi
on définit la science économique comme la science des choix.

3) Les méthodes de la science économique


La science économique utilise trois démarches différentes mais complémentaires dans ses
analyses et ses explications des phénomènes sociaux :
• la microéconomie c’est la branche de l’économie qui analyse des comportements
individuels des agents (les producteurs, les consommateurs)
• la macroéconomie : c’est la partie de l’économie qui analyse les agrégats économiques
(PIB, le PNB) et qui étudie les interdépendances entre les différents agents
économiques.
• la mésoéconomie : intermédiaire entre la microéconomie et la macroéconomie, elle
analyse le comportement des groupes sur la destinée de l’économie nationale (les
cartels, les syndicats, l’oligopole…).
III) NOTIONS DE BASE EN SCIENCES ECONOMIQUES

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1) Notion de besoin économique

a) Définition

Le besoin est le fondement de l’activité économique.


Il est défini comme un manque, une nécessité ressenti par un individu ou une collectivité.
Il faut distinguer les besoins économiques des besoins non économiques. Un besoin est dit
économique, lorsque pour le satisfaire, il faut dépenser (exemple : voyager, s’instruire…), tandis
qu’un besoin non économique n’occasionne aucune dépense (exemple : respirer, dormir, se
reposer…)

b) Les caractéristiques
Leurs principales caractéristiques sont :
• ils sont illimités : les hommes ont toujours des besoins à satisfaire ;
• ils sont substituables : l’un peut être remplacé par l’autre ;
• ils sont susceptibles de se saturer : au fur et à mesure qu’on utilise une chaussure, le
besoin diminue progressivement jusqu’à disparaitre totalement.

c) Les différents types de besoins


On distingue :
selon la nature des besoins à satisfaire :
- Les besoins primaires sont les besoins fondamentaux ou vitaux, ce sont les
besoins de première nécessité. (Se nourrir, se loger, s’habiller).
- Les besoins secondaires sont les besoins sociaux ou de civilisation. Ils sont
certes nécessaires mais non vitaux. (Posséder une voiture, posséder un
ordinateur, s’instruire…)
selon la destination des besoins :
- les besoins individuels sont des besoins qu’un individu peut satisfaire lui-même,
en fonction de ses ressources en achetant les biens et services associés. (Se
nourrir, voyager).
- les besoins collectifs sont des besoins exprimés par un groupe de personnes et
dont la satisfaction est le fait de la collectivité (Besoin de défense, besoin de
s’instruire, besoin de justice).

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La théorie de la hiérarchie des besoins d’Abraham Maslow

NIVEAUX BESOINS
1 Physiologiques (nourritures-logement-santé)
2 De sécurité (la stabilité de l’emploi et la régularité du revenu)
3 D’appartenance (se sentir adopté par le groupe), affection, amitié…
4 D’estime (être quelqu'un aux yeux des autres) se sentir admiré
5 De réalisation ou d’accomplissement (pouvoir utiliser ses facultés, s’épanouir)

Nb : elle doit être présentée sous forme de pyramide

2) notion de biens économiques

a) définition
Un bien est une entité susceptible de satisfaire un besoin ou un désir.

b) les différents types de biens


On distingue selon le critère de:
production :
o les biens économiques sont des biens qui ont de la valeur et dont leur acquisition
nécessite la dépense d’une partie du revenu de l’homme. Ces sont des biens rares
c’est à dire qui existent en quantité insuffisante par rapport à la masse de besoins
à satisfaire.
Exemple : un livre, une télé, une voiture…
o les biens non économiques ou biens libres ou biens naturels sont des biens qui
existent en quantité illimitée à l’état naturel et leur acquisition ne nécessite
aucune dépense du revenu de l’homme.
Exemple : l’air, le vent, le soleil

la durée d’utilisation
o les biens non durables ou biens fongibles ou biens consomptibles : ce son des
biens qui disparaissent ou détruits dès leur première utilisation.

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Exemple : les aliments, les hydrocarbures.


o les biens semi-durables : ce sont des biens dont la durée d’utilisation est courte
(1 à 3 ans).
Exemple : un vêtement, un stylo…
o les biens durables : ce sont des biens dont la durée d’utilisation est longue (au
moins 3 ans)
Exemple : un bâtiment, une route, une voiture.

la matérialité ou selon la finalité ou l’emploi.


C’est l’ensemble des biens matériels c’est-à-dire des biens ayant une assise matérielle
palpables, stockables et consommés après avoir été produits. Ils sont composés :
o Les biens de production : ce sont des biens qui permettent de produire d’autres
biens. On les appelle aussi des biens indirects ou biens d’équipements.
Exemple : les bâtiments, les machines, les installations industrielles…
o les biens de consommation intermédiaire : ce sont des biens qui concourent à
la production d’autres biens, soit par transformation, par incorporation dans des
produits plus élaborés, soit par destruction au cours du processus de production.
Exemple : les matières premières, l’énergie, les pièces détachées…
o les biens de consommation finale : ce sont des biens qui satisfont directement
les besoins des consommateurs. On les appelle également bien directs ou biens
finals.
Exemple : les produits alimentaires, les vêtements, une télé…

liaisons qui existent entre eux


o deux biens sont dits complémentaires s’ils doivent être utilisés conjointement
pour satisfaire un besoin.
Exemple : voiture et carburant, torche et pile…
o deux biens sont dits substituables s’ils peuvent être remplacés l’un par l’autre
pour satisfaire le même besoin.
Exemple : le café et le thé, le vin et la bière, le ventilateur et le climatiseur.

la nécessité ou l’utilité
o les biens primaires sont les biens vitaux ou de première nécessité.
Exemple : la nourriture, les vêtements, le logement.

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o les biens secondaires sont des biens de luxe ou des biens sociaux. Ils sont certes
nécessaires mais pas indispensables.
Exemple : les bijoux, la voiture…

individuel (privé) et collectif


o un bien individuel ou privé est un bien qui appartient à un individu et dont
l’usage exclu l’utilisation simultanée par un autre individu.
Exemple : un crayon, un stylo, du pain…
o un bien collectif est un bien appartenant à une communauté, une collectivité et
fait partie du domaine public avec une utilisation par plusieurs personnes.
Exemple : un pont une route…

3) Notion de service économique ou de biens immatériels


On appelle service, toute activité qui contribue à satisfaire les besoins individuels ou collectifs
sans passer par la production de biens matériels. On parle également de biens immatériels. Ce
sont les activités du secteur tertiaire. Il est dit économique lorsqu’il peut être commercialisé.
Exemple : le transport, les soins médicaux, le commerce, l’éducation, la justice…

IV) LES DIFFERENTES FONCTIONS ECONOMIQUES


On distingue cinq (5) fonctions économiques
La production :
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La répartition :

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La consommation

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L’épargne :

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L’investissement :

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CHAPITRE 2 : LES AGENTS ECONOMIQUES ET LEURS RELATIONS

Agents économiques :

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I) LES AGENTS ECONOMIQUES ET LEURS ACTIVITES


Ils sont regroupés en cinq (5) groupes :
1) Les ménages (y compris les entreprises individuelles)
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Exemple : une famille, un couvent, une caserne, une prison, un internat, un célibataire…
• Leurs ressources principales proviennent des revenus du travail (salaire, traitement), du
captal (intérêt, dividende) et des revenus de transfert (bourse, allocation familiale).
• Leur fonction principale est la consommation des biens et services. Mais pour les
entreprises individuelles, la fonction principale est la production des biens et services
marchands non financiers.

2) Les entreprises non financières


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Exemple : SOTRA, NESTLE, UTB, SOLIBRA, CIE…


➢ Leurs ressources principales proviennent de la vente des biens et services et des
subventions accordées par l’Etat.
➢ La fonction principale est la production des biens et services marchands. Cette
production génère de la Valeur Ajoutée (VA) qui contribue à la richesse nationale d’un
pays.

3) Les administrations

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▪ Les ressources principales des administrations publiques proviennent des impôts et


taxes et des cotisations versées à l’Etat. Leurs fonctions principales, c’est de fournir des
services gratuits ou quasi-gratuits, elles effectuent aussi la redistribution des revenus
(bourse, allocation…)
▪ Les ressources principales des administrations privées sont constituées des cotisations
de leurs membres, des dons reçus et des biens et services vendus. Elles fournissent des
services non marchands à leurs membres et au ménage. Mais dans certains cas, elles
fournissent des services marchands sans but lucratifs.

4) Les institutions financières


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On distingue les institutions financières non bancaires (IFNB), les institutions financières
bancaires (IFB) et les entreprises d’assurance.
❖ Les ressources principales des IFNB et des IFB proviennent des agios et des frais de
tenue de compte. les IFNB ont pour fonction principale de collecter l’épargne et
d’accorder du crédit. les IFB, en plus de collecter l’épargne et d’accorder du crédit, ont
le pouvoir de créer de la monnaie (monnaie scripturale).
❖ les entreprises d’assurance se définissent comme des organisations chargées de
protéger les clients contre les risques divers (maladies, accidents, décès…). Leur
ressource principale provient des primes contractuelles. Leur fonction principale est
d’assurer c'est-à-dire garantir le paiement d’une indemnité en cas de réalisation d’un
sinistre à condition que l’assuré s’acquitte de ses cotisations.

5) Le reste du monde (RDM) ou l’extérieur


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✓ Leurs ressources principales proviennent d’éléments de toue nature (revenu


d’exportation, intérêt sur prêt…)
✓ La fonction principale est de favoriser le commerce international par l’échange des biens
et services et des capitaux.

II) LES FLUX ECONOMIQUES

flux économique :
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On distingue deux (2) principaux flux :
1) Les flux matériels ou réels
C’est l’ensemble de toutes les opérations qui concernent les biens et services.
Exemple : dans une opération d’achat de marchandises, le transfert des biens et services vers
l’individu est un flux réel.

2) Les flux monétaires et financiers


C’est l’ensemble des opérations de transfert de monnaie d’un agent économique vers un autre.
Exemple : le paiement des prix de la marchandise d’un individu vers une entreprise.

III) LE CIRCUIT ECONOMIQUE


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On distingue :
1) Le circuit économique simplifié.
Les deux agents les plus importants dans une économie par leur place et par le volume de leurs
échanges sont les ménages et les entreprises non financières. On peut donc dans un schéma
simplifié, montrer les échanges qui existent entre ces deux agents économiques en tenant
compte des hypothèses suivantes :
❖ il n’existe que ces deux agents économiques dans l’économie.
❖ toute la production des entreprises est consommée par les ménages.
❖ il n’y a ni épargne ni investissement.
❖ l’économie est considérée comme fermée c'est-à-dire sans relation avec l’extérieur
(économie autarcique).
Ainsi on a le schéma suivant :

EXPLICATION
▪ les ménages offrent aux entreprises le travail nécessaire pour produire les biens et
services et reçoivent en contrepartie des salaires.
▪ Les ménages utilisent les salaires reçus pour effectuer des dépenses de consommation
c'est-à-dire pour acquérir des biens et services produits pars les entreprises.

2) Le circuit économique complet


Il montre les échanges qui s’établissent entre tous les agents économiques.

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EXERCICE
Les opérations suivantes sont tirées des livres de la comptabilité nationale d’un pays :
 Les importations du pays sont de 300.
 Les entreprises ont vendu pour 2000 de biens de consommation finale dont 600 à
l’étranger, 800 aux ménages et 600 aux ONG.
 Les ventes à l’étranger des consommations intermédiaires sont de 200.
 Les entreprises ont versé pour 1500 de salaire aux ménages, 150 de dividende aux
actionnaires et 500 d’impôts à l’Etat.
 La balance commerciale est excédentaire de 400
NB : les chiffres sont en million de FCFA
TAF :
1) Identifiez les agents économiques en présence.
2) Dressez un schéma mettant en évidence uniquement les flux monétaires en présence.

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CHAPITRE 3 : L’ENTREPRISE

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En effet, en combinant différents facteurs de production (travail, capital, ressources naturelles),
l’entreprise produit :
- Des biens matériels (biens de production, biens de consommation) destinés à d’autres
entreprises et aux ménages.
- Des biens immatériels ou services.

I) MODES D’ANALYSE

1) L’entreprise, une unité de production


La production est la raison d’être de l’entreprise. Elle consiste à transformer, assembler des
matières et des composantes pour proposer des biens et/ou des services.
Exemple : le boulanger utilise et transforme du blé, du sel, de l’eau et de la levure pour produire
du pain.
Pour produire, l’entreprise a donc besoin des facteurs de production (travail, capital, matières
premières). En plus de ces facteurs, elle acquiert des biens et services déjà produits par d’autres
entreprises. Ces achats externes sont appelés consommation intermédiaire ou externe. La
production réelle d’une entreprise est sa valeur ajoutée (VA) qui est la différence entre sa
production apparente et ses consommations externes. (VA = P – CI)

2) L’entreprise, une unité de répartition


L’entreprise repartit les revenus tirés de la vente de la production entre plusieurs partenaires :
➢ Les impôts et taxes vont à l’Etat et aux collectivités locales ;
➢ Les charges de personnel se répartissent entre ce qui revient aux salariés (les salaires)
et ce qui est versé aux organismes de sécurité sociale (CNPS) ;
➢ Les charges financières qui servent à payer les prêteurs sous forme d’intérêt ;
➢ Les bénéfices sont répartis en trois postes :
• L’impôt BIC versé à l’Etat ;

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• Les dividendes versés aux propriétaires ;


• La réserve ou le profit non distribué qui contribuera à l’autofinancement de
l’entreprise (elle permettra de remplacer des équipements).

3) L’entreprise, une cellule sociale


L’entreprise a deux (2) fonctions fondamentales :
Une fonction économique de production de biens et services pour la satisfaction des
besoins des consommateurs.
Une fonction sociale parce qu’elle emploie des individus. Elle offre aux salariés la
formation professionnelle continue, les stages de perfectionnement et de recyclage. Elle
distribue des salaires en fonction du travail réalisé. Elle permet enfin de réaliser le bien
être des hommes dans la société en mettant sur le marché des produits de qualité
répondant aux besoins des consommateurs, et par conséquent améliore leur cadre de
vie.

4) L’entreprise, un centre de décision


Créer une entreprise, c’est prendre des décisions. A tous moment et à tous les niveaux
hiérarchiques, les acteurs doivent prendre des décisions en fonction des tâches qui leur sont
confiées.
Ainsi, on distingue :
▪ des décisions stratégiques qui déterminent l’orientation générale de l’entreprise. Elles
sont prises au plus haut niveau hiérarchique.
▪ des décisions opérationnelles, de gestion courante ou d’exploitation : elles assurent le
fonctionnement régulier et efficace de l’entreprise et sont prises à la base.
▪ des décisions tactiques ou administratives : elles concernent la structure et
l’organisation de toutes les ressources utilisées par l’entreprise. Elles sont prises à un
niveau intermédiaire de la hiérarchie.

5) L’entreprise, un système ouvert sur l’environnement


Un système est un ensemble d’éléments interdépendants, en interaction dynamique et organisés
en fonction d’un but.
D’une manière générale, toute organisation (famille, syndicat, entreprise, parti politique…) est
un système.

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Comme toute organisation, l’entreprise est un système ouvert sur l’environnement. Selon cette
approche, l’entreprise possède cinq (5) caractéristiques :
Les éléments différentiés : ce sont les fonctions et services de l’entreprise qui ont
chacun des objectifs, des moyens, des structures spécifiques mais doivent travailler
ensemble.
La frontière : c’est la structure de l’entreprise, son organisation interne.
L’objectif : toute entreprise a des objectifs économiques et sociaux à moyens terme et à
long terme son objectif est sa survie.
Les processus de régulation : ils concernent les décisions et les actions de pilotage pour
recentrer l’organisation vers ses objectifs.
L’environnement : il s’agit de tous les éléments externes qui ont un impact sur les
activités de l’entreprise. Ce sont les partenaires obligés de l’entreprise. Il s’agit des
clients, des fournisseurs, des entreprises concurrentes, de l’Etat, des banques et des
syndicats…

II-LA TYPOLOGIE DES ENTREPRISES


Chaque entreprise constitue une réalité originale qui la distingue des autres. Il est difficile de
procéder à une classification englobant à la fois tous les aspects. Néanmoins des traits communs
permettent de les regrouper en catégorie homogène selon les critères suivants :

A-SELON LE CRITERE JURIDIQUE


On distingue les entreprises du secteur privé et les entreprises du secteur public.

1) Les entreprises du secteur privé


Au niveau du secteur privé, on distingue les entreprises privées individuelles et les entreprises
privées sociétaires. Mais il existe aussi les sociétés mutuelles et les coopératives.

a) Les entreprises privées individuelles


Ce sont les entreprises qui appartiennent généralement à une seule personne physique.
Exemple : l’artisan
L’entreprise individuelle se confond avec la personnalité de son propriétaire. Néanmoins depuis
1985, un nouveau statut juridique a été créé et on parle maintenant d’Entreprise Unipersonnelle

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à Responsabilité Limitée (EURL). Cette nouvelle forme juridique présente un double


avantage :
➢ Le patrimoine du propriétaire est séparé de celui de l’entreprise ;
➢ La responsabilité de l’entrepreneur est limitée au patrimoine de l’entreprise.

b) Les entreprises privées sociétaires


Bénéficiant de la personnalité morale, leur capital est reparti entre plusieurs personnes. On
distingue les sociétés de personnes, les sociétés de capitaux et la société hybride.

b1) Les sociétés de personnes


Ce sont des sociétés qui se forment par la mise en évidence de la personnalité des associés (les
propriétaires de la société). Ceux-ci se connaissent et se font mutuellement confiance. Ils sont
personnellement et solidairement responsables des dettes de l’entreprise : on dit qu’ils ont une
responsabilité illimitée.
On distingue deux (2) catégories de sociétés de personnes :

La S.N.C (Société en Nom Collectif)


• Société constituée d’au moins deux associés qui doivent être majeurs et commerçants ;
• Le capital est divisé en parts sociales (différents apports des associés) qui sont
incessibles ;
• Le nom de la société ou la raison sociale doit être précédé ou suivi de S.N.C.

La S.C.S (Société en Commandite Simple)


C’est un contrat entre un ou plusieurs associés ayant une responsabilité illimitée appelés
associés commandités et un ou plusieurs associés simples (bailleurs de fond) appelés associés
commanditaires.
▪ Les associés commandités : ce sont les propriétaires de l’entreprise et ceux sont eux
qui doivent la gérér. Ils ont les mêmes statuts que ceux de la SNC
▪ Les associés commanditaires ne sont pas propriétaires de la société, leur responsabilité
est limitée à leur apport en société. Ils ne sont pas commerçants.

b2) Les sociétés de capitaux


Ce sont des sociétés constituées d’associés appelés actionnaires qui mettent en commun des
capitaux matérialisés par des titres appelés actions.

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La société de capitaux la plus connue est la SA (Société Anonyme)


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C’est la forme de société la plus utilisée pour les GE et les multinationales. Ses caractéristiques
sont :
❖ Les associés ne sont pas commerçants, et si la SA est constituée d’un seul associé, on
l’appelle SA unipersonnelle ;
❖ Le capital doit être au moins ≥ à dix (10) million et divisé en titres (actions) de valeur
nominale égale au moins à dix (10) mille ;
❖ Les actions sont cessibles ;
❖ La gestion de la SA est confiée à :
- Un conseil d’administration s’il n’y a pas d’actionnaire majoritaire.
- Un administrateur général (PDG) s’il est l’ actionnaire majoritaire
❖ Le nom ou la raison sociale est suivie de SA

b3) La société hybride


La S.A.R.L (Société A Responsabilité Limitée) constitue une société hybride parce qu’elle
emprunte à la fois certains caractères des sociétés de personnes et des sociétés de capitaux. Ses
caractéristiques sont :
• Elle est constituée par une ou plusieurs personnes (≤ 50) qui ne sont pas commerçants
et leur responsabilité est limitée à leurs apports en société. On l’appelle SARL
unipersonnelle lorsqu’elle est constituée par une seule personne.
• Le capital doit être au moins égal à un (1) million (c'est-à-dire ≥ à 1million), et divisé
en parts sociales qui sont cessibles.
• Elle est gérée par une ou plusieurs personnes désignées par les associés.
• Le nom de la société ou la raison sociale doit être précédé ou suivi de SARL.

c) Les sociétés mutuelles et les coopératives


✓ Les sociétés mutuelles fonctionnent selon le principe de la répartition. Elles collectent
des cotisations auprès de leurs adhérents qui serviront à payer les prestations des
adhérents sinistrés.

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✓ Les sociétés coopératives existent dans plusieurs domaines tels que l’artisanat,
l’agriculture… la coopérative ne recherche pas systématiquement le profit, mais s’il
existe, il est équitablement réparti en fonction de l’apport de chaque adhérent.

2) Les entreprises du secteur public


On distingue les entreprises publiques et les sociétés d’économie mixte :

a) Les entreprises publiques


C’est l’ensemble des entreprises dont les capitaux sont détenus entièrement par l’Etat ou les
collectivités publiques.
Exemple : SODEFOR, CHU, FRATERNITE MATIN…
On distingue les
❖ EPA……………………………………………………………………………………
…………………………..
Exemples : les universités, les ministères…
❖ EPIC……………………………………………………………………………………
……………………………….
Exemple : le PAA, la PETROCI…
❖ Les régies : ce sont des établissements gérés par les fonctionnaires qui n’ont ni
personnalité morale ni budget autonome.
Exemple : l’Imprimerie Nationale
❖ Les entreprises nationalisées : ce sont les entreprises privées passées dans le patrimoine
de l’Etat

b) Les sociétés d’économie mixte


Ce sont des Sociétés Anonymes (SA) dont le financement et la gestion sont assurés
conjointement par l’Etat et les particuliers.
Exemple : la CIE, la SODECI, la SIR…

On appelle concession, un contrat par lequel l’Etat confie l’exploitation d’un service public à
des privées sous certaines conditions contenues dans un document appelé cahier de charge.

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3) L’intérêt économique de la classification juridique


La classification juridique permet de déterminer le mode de fonctionnement des entreprises, les
procédures de convocation des assemblées générales et la règle de partage des bénéfices.

B) LA CLASSIFICATION ECONOMIQUE
Cette classification se fait selon la nature des activités, la taille, la branche et la filière de
production.

1) Classification selon la nature des activités


Un secteur
:…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..
On distingue quatre secteurs formels d’activités :

a) Le secteur primaire
C’est l’ensemble des entreprises qui exercent dans l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’artisanat,
les mines, c'est-à-dire les entreprises productrices de matières premières.
Ce secteur regroupe les activités agricoles et extractives.

b) Le secteur secondaire
C’est l’ensemble les entreprises industrielles c'est-à-dire celles qui transforment des matières
qui proviennent des entreprises agricoles et extractives en produits semi-finis ou finis.

c) Le secteur tertiaire
Ce secteur regroupe :
- les entreprises commerciales ou de distribution : leur rôle est de mettre à la disposition
des consommateurs des produits déjà fabriqués.
- les entreprises de prestation de services : ce sont les entreprises de transport les centres
de santé les banques, les entreprises d’assurance, les agences immobilières, les
administrations…

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Cours d’économie industrielle BTS 1

d) Le secteur quaternaire
Les télécommunications (information et communication) appartenant au secteur tertiaire,
constituent désormais un quatrième secteur appelé secteur quaternaire. Les activités de ce
secteur sont exercées par :
- Les entreprises d’information : c’est l’ensemble des entreprises qui ont pour but
d’informer, de donner des nouvelles, de renseigner, d’éduquer, d’apprendre, de
former…
Exemple : RTI, RFI, TV5, CANAL2…
- Les entreprises de communication : c’est l’ensemble des entreprises qui ont pour but
de mettre en contact des individus ou groupes d’individus en leur créant des conditions
faciles d’échange, de dialogue et d’écoute.
Exemple : MTN, ORANGE, MOOV…

2) Classification selon la taille ou la dimension


Les entreprises peuvent être classées soit par rapport à leur volume de chiffre d’affaires, soit
par rapport à l’importance de leur effectif en personnel, soit par rapport au montant de leurs
capitaux, ou par rapport à leur Valeur Ajoutée (VA).
Si nous retenons le critère des effectifs en personnel, on distingue :

TYPES D’ENTREPRISES effectifs des employés

TPE 1-9
PME PE 10-49
ME 50-499
GE 500-999
TGE 1000 et plus

3) Classification selon la branche et la filière de production


Une branche
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………

.

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Cours d’économie industrielle BTS 1

Une filière
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………

THEME 2 : LE FONCTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE

CHAPITRE 1 : L’ACTIVITE COMMERCIALE


Dans les économies développées contemporaines, les entreprises ne peuvent plus se contenter
de commencer par produire des biens et services pour ensuite chercher à les écouler sur le
marché. Actuellement, elles ne doivent produire que ce qu’elles sont quasiment certaines de
pouvoir vendre. Ce changement d’optique qui fait de la connaissance préalable des besoins du
consommateur un élément essentiel de la vie de l’entreprise, conduit à définir le concept de la
mercatique.

I) LA MERCATIQUE

1) Définitions
▪ L’action commerciale est l’organisation mise en place par une entreprise pour atteindre
un marché cible. C’est également l’ensemble des activités qui visent à la satisfaction
des besoins des consommateurs.
▪ La mercatique ou le marketing est l’ensemble des actions qui ont pour objectif de
prévoir, de constater, de stimuler ou de renouveler les besoins des consommateurs et de
réaliser l’adaptation continue de l’appareil productif et commercial d’une entreprise
déterminée.
En d’autres termes, c’est l’ensemble des démarches, des méthodes et des techniques ayant
pour objet d’adapter l’offre à la demande sous tous ses aspects (quantité, qualité, publicité,
étude de marché…).

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Cours d’économie industrielle BTS 1

2) La démarche mercatique
Le principe de cette démarche est « connaitre pour agir ». Elle comporte les étapes suivantes :
➢ Etudier le marché en identifiant les besoins non ou mal satisfaits ;
➢ Définir le bien ou le service adapté aux attentes des consommateurs ;
➢ Déterminer le prix de vente de ce bien ou service ;
➢ Choisir les canaux de distribution ;
➢ Assurer la publicité et la promotion ;
➢ Réaliser la vente et l’après-vente.

II) LE MARCHE D’UNE ENTREPRISE


Deux (2) catégories de marché existent au niveau d’une entreprise :
- Le marché amont : c’est l’ensemble des marchés sur lesquels l’entreprise vient
exprimer ses besoins. Il s’agit :
✓ Du marché des capitaux ou marché financier : c’est sur ce marché que
l’entreprise acquiert ses ressources financières pour assurer son
fonctionnement régulier. C’est le lieu de rencontre des actions et des
obligations.
✓ Du marché des approvisionnements : sur ce marché, l’entreprise se procure
des biens de consommation intermédiaire et des biens de production.
✓ Du marché du travail : sur ce marché, l’entreprise recherche de la main
d‘œuvre nécessaire à la production
- Le marché aval : c’est le marché sur lequel l’entreprise écoule ses produits.
Il est composé du :
• marché actuel de l’entreprise (MAE): c’est l’ensemble des clients de
l’entreprise.
• marché actuel de la concurrence (MAC) : c’est l’ensemble des clients des
entreprises concurrentes.
• marché potentiel de l’entreprise (MPE) : c’est le marché actuel auquel on
ajoute le nombre de clients que l’entreprise pourrait gagner sur la concurrence
et sur les non-consommateurs relatifs.

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Cours d’économie industrielle BTS 1

• marché des non-consommateurs relatifs (MNCR) : ce sont ceux qui ne


consomment pas encore le produit et qui pourraient le faire dans un avenir
proche ou lointain.
• marché des non-consommateurs absolus (MNCA) : c’est la frange de la
population qui n’achète pas et qui n’achèteront jamais le produit.
• marché actuel de la profession (MAP) : c’est l’ensemble de tous les clients qui
achètent le produit avec ou pas l’entreprise.
• marché théorique de la profession (MTP) : c’est l’ensemble de tous ceux qui
consomment le produit ou qui le consommeront plus tard.

III) ETUDE DE MARCHE

1) Définition
L’étude de marché est un processus indispensable de recueil, d’analyse et d’exploitation relative
au marché, à un produit ou à une famille de produits, permettant d’élaborer et de mettre en
œuvre une stratégie.

2) Les techniques d’étude de marché


On distingue :
✓ Les études primaires : elles consistent à mener une enquête sur le terrain en se
rapprochant des consommateurs cibles pour recueillir leurs avis.
✓ Les études documentaires : elles consistent à utiliser des renseignements déjà contenus
dans des documents et portent sur la clientèle et la concurrence.
✓ Les études qualitatives : elles consistent à analyser et comprendre le comportement des
consommateurs, leur motivation et leur frein à la décision d’achat. L’entretien se fait
individuellement ou par groupe.
✓ Les études quantitatives : elles mesurent la quantité de produits que le marché peut
acquérir. L’entreprise peut donc procéder soit par :
Un panel : échantillon de personnes interrogées régulièrement pour avoir leur avis sur un
produit donné,
Un sondage : l’enquête porte sur un échantillon représentatif et variable de la population cible
et dont les résultats sont étendus à l’ensemble de la population.

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3) La segmentation du marché
Définition : Segmenter un marché, c’est le diviser en sous ensemble homogène avec des
critères spécifiques.
Les critères sont :
- Critères sociodémographiques (âge, sexe, situation familiale) ;
- Critères socioéconomiques (revenu, catégorie socioprofessionnelle) ;
- Critères socio psychologiques (attitude, personnalité) ;
- Critères d’utilisation du taux (fidélité d’utilisation) ;
- Critères géographiques (habitat, région, taille de la ville).

IV) LA POLITIQUE COMMERCIALE

Définition : c’est l’ensemble des décisions qui traduisent à moyen ou long terme, la stratégie
marketing en actions sur le marché. Ces actions portent sur l’approvisionnement, le stock, le
produit, le prix, la distribution, la vente et la communication.

1) Notion d’approvisionnement

a) Définitions
On désigne par approvisionnement, l’ensemble des opérations qui permettent à l’entreprise de
disposer de biens et services nécessaires à son activité et qu’elle doit se procurer à l’extérieur.

b) Les objectifs de la fonction approvisionnement


La fonction approvisionnement a plusieurs objectifs :
• Objectif de sécurité : il s’agit d’assurer de façon continue le fonctionnement de
l’entreprise en évitant des ruptures de stocks.
• Objectif de rentabilité et de compétitivité : il s’agit dé réduire les coûts d’acquisition
des matières premières et des fournitures afin d’accroitre la rentabilité de l’entreprise et
la rendre plus compétitive par rapport à d’autres entreprises.
• Objectif de qualité : il s’agit pour l’entreprise de pouvoir produire en quantité suffisante
selon les normes de qualité.

c) Le processus d’approvisionnement

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Cours d’économie industrielle BTS 1

C’est l’ensemble des opérations qui partent de l’identification des besoins jusqu’à l’exécution
des commandes.
Ces opérations peuvent être ordonnées de la manière suivante :
- Identifier les besoins à satisfaire ;
- Définir les normes de produits (quantité et qualité) susceptibles de répondre aux
besoins ;
- Rechercher et sélectionner les fournisseurs ;
- Passer la commande ou réaliser l’achat ;
- Suivre et contrôler l’exécution de la commande.

d) Organisation et structure de la fonction approvisionnement


Les activités liées à l’approvisionnement sont reparties dans les grandes entreprises entre trois
services :
▪ Le service des approvisionnements : il définit les règles d’acquisition et de gestion et
la politique à moyen et long terme des achats de l’entreprise.
▪ Le service des achats : il a pour mission de prospecter les fournisseurs, d’établir et de
maintenir les contacts, de surveiller la commande, les délais et les conditions prévues
au contrat achat.
▪ Le service magasin : il assure le stockage et la conservation des magasins.
La structure est la suivante :

2) La gestion des stocks

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Cours d’économie industrielle BTS 1

Un stock est un ensemble de biens (matières premières, fournitures et marchandises) entreposés


dans l’entreprise dans l’attente d’une utilisation future.

a) Les caractéristiques
Pour jouer efficacement son rôle, le stock doit avoir les caractéristiques suivantes :
➢ Etre de bonne qualité ;
➢ Etre obtenu au coût le plus bas possible ;
➢ Etre sécurisé c'est-à-dire diversifier les fournisseurs, respecter les délais de livraison et
avoir une bonne condition de détention.

b) Les différents types de stocks


Il existe plusieurs types de stocks :

❖ Le stock de sécurité (SS) :


C’est la quantité de biens mise en en réserve par l’entreprise pour faire face à une rupture
éventuelle de stocks. Cette quantité est fixée ou déterminée par l’entreprise en tenant compte
des risques et des priorités.
❖ Le stock maximum (SM)
C’est le niveau de stock dont dispose l’entreprise avant toute sortie dès qu’il vient d’être
renouvelé. SM = SS + commande
❖ Le stock minimum (Sm)
C’est le stock qui est consommé pendant le délai de livraison. Il est déterminé en fonction de la
consommation et du délai de livraison de l’entreprise (durée entre la passation de commande et
la réception de la commande). Son rôle est de permettre à l’entreprise de fonctionner
normalement pendant la période de livraison.
Sm = consommation * délai de livraison
❖ Le stock d’alerte (SA)
C’est le niveau de stock qui permet de déclencher une nouvelle commande. On l’appelle
également stock critique.
SA = Sm + SS
❖ Le stock outil (SO)
C’est le stock constant que l’entreprise est obligée de posséder en permanence. Il est
généralement égal à la moyenne du stock final et du stock initial.
SO = (SF + SI) / 2 ou SO = SS + 1/2commande

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Cours d’économie industrielle BTS 1

NB : la période d’approvisionnement est celle qui sépare deux (2) livraisons :


PA = SM / consommation.

EXERCICE 1
Pour produire des conserves, une entreprise consomme mensuellement 150 tonnes de sardines.
Elle est livrée dans un délai de deux (2) mois et la quantité toujours commandée est de 400
tonnes. Elle maintient pour éviter une rupture de stock, 200 tonnes de sardines congelées en
stocks.
Taf :
1) déterminer le SS, le SM, le Sm, le SA, le SO
2) si la commande arrive avec un retard de 15 jours, calculer le SS, le SM, le Sm, le SA et
le SO.

EXERCICE 2
L’entreprise GABA est une société spécialisée dans la fabrication des jus de fruits. Pour sa
production de l’année 2002, elle a utilisé des consommations intermédiaires dont la quantité en
nombre de boites est indiquée dans le tableau ci-après.

Mois J F M A M J J A S O N D
NB 206 261 240 196 188 168 229 218 152 170 162 210

Le 1er janvier 2004, compte tenu des difficultés liées à la crise que connait le pays, cette
entreprise a reçu une commande de 480 boites. Toutefois, le responsable du service
approvisionnement avait pris soin de constituer une réserve égale au ¼ su stock moyen de
l’année 2002. Cette réserve représente les 2/3 de la consommation mensuelle. Le délai de
livraison est de 2 mois.
Taf :
1) Calculer le stock moyen en 2002 ;
2) Pourquoi le responsable approvisionnement a-t-il décidé de constituer une réserve ?
3) Calculer la consommation mensuelle, le SA, le SM, le Sm et le SO ;
4) Calculer la période approvisionnement ;

3) Notion de produit

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Cours d’économie industrielle BTS 1

a) définition
Le produit est l’ensemble des biens et/ou services permettant d’apporter des satisfactions aux
besoins du consommateur.

b) Le cycle de vie du produit


Le cycle de vie d’un produit se présente en quatre (4) phases :
- Phase 1 : la phase de lancement : c’est le moment à partir duquel le produit est mis sur
le marché. le chiffre d’affaire est faible et les charge élevées.
- Phase 2 : la phase de croissance et d’expansion : le CA et le profit augmentent.
- Phase 3 : phase de maturité : les ventes atteignent leur niveau maximum et se
maintiennent, il faut donc penser à des actions promotionnelles et publicitaires et si
possible lancer un produit de remplacement.
- Phase 4 : phase de déclin : s’il n’y a pas d’actions promotionnelles et publicitaires, le
CA et le profit baissent et à terme le produit risque de disparaitre du marché.

NB : la recherche ne fait pas partie du cycle de vie, elle précède la phase 1 et demeure la plus
longue et la plus coûteuse. Au cours de cette phase, le produit est étudié du point de vue
technique et commercial.

4) Le prix

a) Définition
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………..

On distingue :
Le prix psychologique : c’est le prix que la majorité des acheteurs potentiels considèrent
comme normal pour un produit donné et qu’ils sont disposés à payer. Il se situe entre :le seuil
plafond c’est-à-dire le prix au-delà duquel le consommateur refuse l’achat du produit et le seuil
plancher c’est-à-dire le prix minimum en deçà duquel le doute sur la qualité conduit au refus
de l’achat du produit.

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Cours d’économie industrielle BTS 1

b) Les différentes stratégies de prix


Dans la fixation des prix, l’entreprise tient compte de plusieurs éléments :
• La stratégie d’écrémage du marché : elle consiste à vendre le produit à un prix élevé
pour toucher une clientèle spécifique.
• La stratégie de pénétration du marché : elle consiste à fixer un prix bas pouvant assurer
une demande importante et donnera à l’entreprise un maximum de clients.
• La stratégie d’alignement sur la concurrence : elle consiste à pratiquer le prix de ses
concurrents en cherchant à se différencier par d’autres moyens tels que la qualité,
l’image et le savoir-faire.
• La stratégie de rentabilité : l’entreprise fixe son prix en fonction du taux de rentabilité
jugé satisfaisant pour elle. Ce qui pourrait différencier ses prix par rapport aux prix des
autres.
• La stratégie de différenciation : il s’agit de fixer des prix différents sur les différents
marchés d’un même produit.

c) Les contraintes de la politique de fixation des prix :


Dans la fixation du prix d’un produit, l’entreprise tient compte de plusieurs éléments tels que
l’Etat, la concurrence, de l’élasticité demande par rapport au prix et d’autres éléments tels que
la qualité et la place du produit, importance des dépenses de publicité, la nature des canaux de
distribution…

5) La distribution

a) Définition
:…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………..
On distingue :
➢ Le réseau de distribution : c’est l’ensemble des personnes physiques ou morales qui
concourent à la vente d’un bien ou service depuis le producteur jusqu’au consommateur.

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Cours d’économie industrielle BTS 1

➢ Le circuit ou le canal de distribution : c’est le chemin suivi par le produit depuis le


fabricant jusqu’au consommateur finale.
Selon le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur final, on peut avoir
trois (3) types de circuits de distribution :
Le circuit direct : le producteur distribue lui-même le produit.
Le circuit court : il existe un seul intermédiaire entre les deux.
Le circuit long : il existe plusieurs intermédiaires entre les deux.

b) Les stratégies de distribution


▪ La stratégie de distribution intensive : elle consiste à vendre le produit par une
multitude de canaux afin d’atteindre l’ensemble des consommateurs potentiels d’une
zone..
▪ La stratégie de distribution sélective : elle consiste à choisir un nombre limité de
distributeurs spécialisés.
▪ La stratégie de distribution exclusive : elle consiste un seul distributeur sur un secteur
géographique précis.

6) L’organisation de la vente

a) définition
La vente…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………..
La vente est un processus qui comprend quatre (4) étapes communément appelées les « 4C ».
✓ Contacter : il s’agit d’aborder ou de prendre rendez-vous avec le client ;
✓ Connaitre : il s’agit de rechercher la motivation du client, surtout créer un climat
favorable au déroulement de l’entretien ;
✓ Convaincre : il s’agit de présenter le produit répondant le mieux aux besoins du client
et à ses motivations ;
✓ Conclure : il s’agit de reconnaitre les indices favorables à la prise de commande.

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Cours d’économie industrielle BTS 1

b) Les méthodes de vente


Il existe plusieurs méthodes de vente, on peut citer entre autres :
▪ La vente visuelle ou le merchandising : ici le rôle principal revient aux produits. De
par sa présentation, il provoque le désir du consommateur. Il se vend lui-même, le
vendeur joue un rôle de second rang.
▪ La vente par libre-service : c’est la forme la plus élaborée de la vente visuelle. Le client
voit les produits et les prix affichés, il fait un choix et dispose d’un panier ou d’un chariot
pour effectuer ses choix qu’il règlera à la caisse.
▪ La vente en port payé : tous les frais et risques de transport à la charge du vendeur.
▪ La vente en port dû : tous les frais et risques de transport à la charge de l’acheteur.
▪ La vente CAF (coût assurance fret) : vente où la responsabilité du vendeur est engagé
jusqu’à l’embarquement des marchandises, assurance et fret à la charge de l’acheteur.
▪ La vente FOB (free on board) : vente libre jusqu’au port d’arrivée, tous les frais sont
inclus dans le prix de la marchandise et à la charge de l’acheteur.
NB : En plus de ces différentes méthodes de vente, l’on peut ajouter la vente à domicile, la
vente aux enchères, la vente foraine, la vente par téléphone, par internet, la méthode des ‘’5B’,
la vente au comptant, la vente à crédit, la vente à terme.

c) La force de vente
La force de vente ou réseau de vente ou encore équipe de vente d’une entreprise est l’ensemble
de son personnel commercial chargé des contacts individuels avec les acheteurs actuels ou
potentiels pour favoriser la distribution des produits.
Elle remplit trois (3) grandes missions : la communication, la vente et la remontée
d’information. Elle a pour objectif d’améliorer le chiffre d’affaire et la notoriété de l’entreprise.
Elle est composée d’une équipe interne et d’une équipe externe.

7) La communication
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
. Elle se traduit par :

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• La publicité : c’est l’ensemble des actions permettant d’attirer le consommateur vers le


produit. Elle utilise d’une part les médias comme moyens d’informations (presse écrite,
presse audiovisuelle) et d’autre part les panneaux publicitaires.
• La promotion : c’est l’ensemble des actions qui poussent le produit vers le
consommateur et ceci grâce aux emballages, aux démonstrations, aux expositions, aux
cadeaux, aux primes d’essais…

CHAPITRE 2 : L’ACTIVITE PRODUCTIVE


Produire, c’est combiner et transformer des facteurs pour obtenir des biens et/ou des services
dont les caractéristiques générales sont définies au préalable. La gestion de la production a pour
objectif la recherche d’une organisation efficace de la production c'est-à-dire le choix d’un
mode de production d’une part, et d’une politique de production d’autre part. le domaine de la
gestion de la production s’identifie donc à une fonction technique ou fonction de production et
est caractéristique de l’entreprise industrielle.

I) DEFINITIONS ET MODES DE PRODUCTION

1) définitions
• La production
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………..
• La fonction de production,
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………

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Cours d’économie industrielle BTS 1

2) Les modes de production


C’est la façon dont le produit ou le service est élaboré. On distingue trois (3) modes:
✓ La production unitaire ou production en petite série : elle se fait sur commande et se
caractérise par la satisfaction à un besoin précis du client. Elle peut être simple
(fabrication d’une pièce) ou complexe (construction d’un immeuble).
✓ La production en série : c’est la production des grandes entreprises spécialisées dans la
fabrication des produits de grande consommation.
Exemple : la production automobile chez Toyota, Renault, Peugeot…
✓ La production en continu ou de processus : c’est la production réalisée sans
interruption surtout dans les secteurs de la sidérurgie, de la chimie, la production
d’énergie.
Exemple : production de gaz, de pétrole, de l’essence dans une raffinerie.
NB : un quatrième mode de production a vu le jour avec la révolution industrielle : c’est la
production des tendances actuelles c'est-à-dire la production moderne qui se caractérise par
l’automatisation avec les robots.

II) L’ORGANISATIION OU LES ETAPES DU PROCESSUS DE


PRODUCTION
L’ensemble de la structure de l’entreprise qui participe au processus de production des biens et
services comprend plusieurs phases :

1ère phase : Le bureau des études et recherches (BER)


Son rôle est de concevoir les produits nouveaux et d’améliorer les produits actuels. L’ensemble
des travaux du BER est concrétisé de trois sortes :
▪ Les dessins (du produit ou des pièces détachées) ;
▪ La nomenclature qui comporte la liste de toutes les pièces composant le produit et les
caractéristiques essentielles ;
▪ Le devis estimatif qui présente le coût financier du projet.
2ème phase : Le bureau des méthodes (BM)
Son rôle consiste à déterminera, en utilisant des dessins et des documents établis par le BER,
les meilleures méthodes de fabrication en termes de gain de temps et d’organisation du travail.
3ème phase : Le bureau d’ordonnancement (BO)
Il définit le plan de production en répartissant les tâches entre les différents ateliers ou postes
de travail, fixe les délais de fabrication, prévoit et affecte en temps opportun, les moyens

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Cours d’économie industrielle BTS 1

humains et matériels nécessaires. Son objectif est d’optimiser l’utilisation des moyens de
production dans le cadre des contraintes de quantité, de qualité et de délai.
4ème phase : Le bureau de lancement (BL)
Son rôle est de déclencher les opérations de production et de suivre le déroulement.
5ème phase : La fabrication
Elle est réalisée dans les ateliers à partir des documents fournis par le BL. Pour produire, il faut
des matières, des locaux, du matériel, des hommes qualifiés, des chefs d’ateliers, des agents de
maitrise (chefs d’équipes), des ouvriers, des manœuvres (service nettoyage, entretien et
maintenance…)

NB : on distingue deux (2) types de contrôle de la production :


Le contrôle de qualité : il est indispensable pour satisfaire la clientèle et maintenir
l’image de marque de l’entreprise.
Le contrôle de conformité : il s’agit de vérifier si les moyens en quantité et en qualité
prévus par le BM et le BL ont été employés.

III) NOTION DE PRODUCTIVITE, DE COUT DE PRODUCTION ET


D’ECONOMIE D’ECHELLE

1) La notion de productivité
La productivité est le rapport entre une production donnée et les facteurs mis en œuvre pour la
réaliser. On distingue :
▪ La productivité du travail : c’est le rapport entre la valeur de la production et la quantité
de travail utilisée. (Pw = P°/W).
▪ La productivité du capital : c’est le rapport entre la valeur de la production et le volume
de capital utilisé. (Pk = P°/K).
▪ L’intensité capitalistique : c’est le volume de capital mis à la disposition d’un salarié
pour réaliser une production (IK = K/W).

2) Les coûts de production


On appelle coût de production, l’ensemble des dépenses réalisées par une entreprise pour
produire un bien. On distingue :

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❖ Les coûts fixes (CF): ce sont les dépenses engagées pour l’acquisition des facteurs fixes
tels que les bâtiments, les machines... Ils ne varient pas tout au long du processus de
production.
❖ Les coûts variables (CV) : ce sont les dépenses engagées pour l’acquisition des facteurs
variables tels que les matières premières, l’énergie, le travail…Ils dépendent des
quantités produites.
❖ Le coût total : c’est la somme de toutes les dépenses faites par une entreprise pour
obtenir les facteurs de production dont l’entreprise a besoin. (CT = CF + CV).
❖ Le coût total moyen est le rapport entre le coût total et la quantité produite d’un bien.
(CTM = CT/Q).
❖ Le coût marginal est l’accroissement du coût total supporté par l’entreprise lorsqu’elle
produit une unité supplémentaire de bien. (Cm = ∆ CT/∆Q).

3) Notion d’économie d’échelle (longue période)


Il y a économie d’échelle, lorsque l’on constate une diminution des coûts de production unitaire
obtenue grâce à une augmentation de la taille de l’unité de production. En effet, plus l’on produit
en grande quantité, plus le coût unitaire du bien diminue.
Dans la pratique, il y a économie d’échelle, lorsque le cout moyen baisse d’une période à une
autre. Dans le cas contraire, on parle de déséconomie d’échelle.

EXERCICE
Les charges d’une entreprise sont les suivantes :
Périodes charges fixes charges variables Quantités produites
P1 1500 2000 500
P2 1500 3000 1000

TAF :
2- Calculez CT1, CT2
3- Calculez CM1, CM2
4- Peut-on dire que cette entreprise réalise une économie d’échelle ?
justifiez.
5- Calculez le Cm

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Cours d’économie industrielle BTS 1

IV) LES POLITIQUES DE PRODUCTION


C’est l’ensemble des stratégies mises en place par l’entreprise pour atteindre ses objectifs de
production lorsqu’elle ne peut toujours assurer elle-même l’intégralité de celle-ci. On
distingue :

1) La politique d’intégration
L’entreprise choisit de produire elle-même les biens. Cette politique peut permettre de limiter
les risques de dépendance par rapport à un fournisseur puissant, de maitriser et de contrôler
certaines informations sur les brevets, d’accroitre son pouvoir de marché au sein de la filière.

2) La politique de sous-traitance
Il ya sous-traitance, lorsqu’une entreprise appelée « donneur d’ordre », confie la fabrication
d’une pièce dont elle a besoin à une autre entreprise plus compétente appelée « sous-traitant ».

3) La politique d’impartition
Il ya impartition, lorsqu’une entreprise délègue à une autre, une activité qu’elle pourrait réaliser
elle-même. Elle instaure une relation de coopération inter entreprises.

4) La politique de localisation de la production


Pour atteindre ses objectifs, l’entreprise peut choisir de produire :
✓ à proximité des consommateurs : cela permet de mieux prendre en compte les besoins
de ceux-ci et constitue une aide précieuse à la politique de distribution.
✓ à proximité des facteurs de production : il peut être efficace de produire près des
matières premières afin de limiter certains coûts de transport, pour ce qui est de la main
d’œuvre, le choix peut porter sur les pays à faible coût de main d’œuvre (bas salaire) :
c’est la délocalisation de la production c'est-à-dire le transfert des activités de
production d’un pays (ou d’une région) à un autre (ou à une autre).

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CHAPITRE 3 : LE FINANCEMENT DE L’ECONOMIE


Aucune entreprise ne peut se constituer ou fonctionner sans ressources financières. La
recherche donc de celle-ci pour financer ses emplois va être un objectif primordial pour
l’entreprise.

I) OBJECTIFS ET ORGANISATION DE LA FONCTION FINANCIERE


La fonction financière :
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1) Objectifs de la fonction financière


La fonction financière a pour objectifs, d’assurer et de maintenir l’indépendance financière de
l’entreprise, c'est-à-dire d’assurer:
✓ sa solvabilité c'est-à-dire lui permettant de faire face à ses engagements.
✓ une liquidité suffisante lui garantissant la disponibilité de fonds nécessaires à ses
activités.
✓ la rentabilité des fonds engagés dans les activités de l’entreprise c'est-à-dire dégager
une marge, des revenus pour l’entreprise.

2) Organisation de la fonction financière


Les activités financières s’organisent dans les grandes entreprises, généralement entre deux (2)
services :
• Le service comptable : il a pour mission l’enregistrement et la prise en compte de toutes
les opérations comptables dans l’entreprise. Il a obligation de fournir tous les documents
comptables susceptibles d’aider l’entreprise dans sa gestion.
• Le service financier : sa mission est de traiter toutes les opérations financières de
l’entreprise c'est-à-dire le traitement des salaires, le décaissement, l’encaissement, la
négociation des prêts et leur remboursement. Il assure aussi la prise de décision de
placement et de financement les mieux appropriés.
NB : A ces deux services, certaines entreprises dissocient souvent le service budget dont sa
mission est l’élaboration des différents budgets prévisionnels de l’entreprise.

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II) LES BESOINS DE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE


Les besoins de financement sont l’ensemble des désirs de financement exprimés par une
entreprise. On distingue :

1) Les besoins de financement des investissements


C’est toute acquisition de biens de production utilisables sur plusieurs cycles de production.
Cette acquisition appelée investissement porte sur l’achat des actifs immobilisés qui sont :
▪ Les charges immobilisées : c’est l’ensemble des dépenses engagées lors de la
constitution de l’entreprise ;
▪ Les investissements incorporels : ce sont les dépenses d’acquisition de procédés de
fabrication (brevets, licences…) ;
▪ Les investissements corporels : il s’agit de l’achat d’acquisition des moyens de
production et leur renouvellement (machines) ;
▪ Les investissements financiers : il, s’agit des immobilisations financières telles que les
actions, les obligations, les prêts, et les dépôts…

2) Les besoins de financement de l’exploitation


Il s’agit de toute acquisition et de toute créance contribuant à l’exploitation de l’entreprise. On
distingue :
❖ les besoins en fonds de roulement (BFR) : l’ensemble des besoins en fonds exprimés
par l’actif circulant de l’entreprise (stocks de MP, de marchandises, de produits finis,
emballage, créances d’exploitation…).
❖ les fonds de roulement net (FRN) : c’est la partie des capitaux permanents qui finance
l’actif circulant.

III) LES MOYENS DE FINANCEMENT


C’’est l’ensemble des ressources qui permettent à l’entreprise de satisfaire ses besoins de
financement. On distingue généralement deux (2) groupes de moyens de financement :

1) Les moyens de financement des investissements


On distingue les moyens internes et les moyens externes :
➢ Les moyens de financement interne comprennent :

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o Le capital social : c’est l’apport du fondateur et des associés lors de la création


de l’entreprise.
o L’autofinancement : c’est la ressource financière interne dégagée par
l’exploitation, elle est constituée des réserves non distribuées, des
amortissements…
➢ Les moyens de financement externe comprennent :
- Les emprunts à plus ou moins long terme : c’est une opération juridique et
financière par laquelle un (ou plusieurs) prêteur met à la disposition de
l’emprunteur des capitaux en contrepartie d’une promesse de remboursement du
capital augmenté d’un intérêt.
- Le crédit bail ou leasing : une société de crédit-bail achète, à la demande d’une
autre, un matériel qu’elle lui loue pour une période donnée ; au terme, le
locataire peut opter entre la restitution du matériel au bailleur, le renouvellement
du contrat de location, ou l’achat à une valeur déterminée du matériel.

IV) LES MOYENS DE REGLEMENT DE L’ENTREPRISE


On distingue :
1) la lettre de change
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…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
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a) Le contenu de la lettre de change


Ce sont les mentions obligatoires et les mentions facultative.

a1) Les mentions obligatoires


- La dénomination « lettre de change »
- L’ordre de payer
- Le nom du bénéficiaire
- Le nom et l’adresse du tiré
- L’échéance de la traite
- Le montant

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- La date et lieu de création


- La signature du tireur

a2) Les mentions facultatives


- La domiciliation : C’est le lieu ou le paiement doit être effectué, généralement la banque
du tiré
- L’acceptation : C’est l’engagement pris par le tiré de payé la lettre de change à l’échéance
- L’aval : C’est un engagement pris par un tiers de payer la lettre de change en cas de
défaillance du tiré.
-
b) L’usage de la lettre de change
La lettre de change peut être :
- Conservée jusqu’à son échéance (sans modifier)
- Conservée en portefeuille :
- Transmissible par endossement : le bénéficiaire endosse la lettre de change en portant la
mention payez à l’ordre de... en datant et en signant.
- Négociable par escompte : elle peut être vendue avant l’échéance contre des liquidités.

2) le billet à ordre
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…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
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3) le chèque
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………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
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EXERCICE

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Pour produire des conserves, une entreprise consomme quotidiennement sept (7) tonnes
de sardines. Elle a passé une commande de 600 tonnes le 05 novembre 2017 et la
livraison a été effective le 20 janvier 2018. Pendant les fêtes de fin d’année, elle avait
pris soin pour éviter une rupture de stocks, une réserve égale au ¼ du stock maximum.
NB : chaque mois compte 30 jours.
Taf :
4) Déterminer le SM, le Sm, le SA, le SO
5) Quelle sera la date précise de la prochaine livraison ?
(Arrondissez au 100ème près)

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QUELQUES DEFINITIONS
➢ La flexibilité de l’entreprise : capacité d’adaptation d’une entreprise à son
environnement.
➢ La stratégie de domination par les coûts : stratégie par laquelle une entreprise domine
ses concurrents par la réduction de ses coûts.
➢ Un consortium : collaboration d’entreprises en vue de la réalisation d’un projet.
➢ Une synergie : regroupement d’entreprises ou d’unité de production dans le but
d’accroitre leur efficacité.
➢ La compétitivité : capacité qu’a une entreprise à faire face à la concurrence.
➢ Un système : ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d’un
but.
➢ La sous-traitance : stratégie qui consiste pour une entreprise, donneur d’ordres, à
confier à une autre entreprise, sous traitant, une partie des activités de production
nécessaire à son cycle d’exploitation.
➢ L’impartition : stratégie qui consiste pour une entreprise, à déléguer à une autre
partenaire une partie de son activité qu’elle pourrait réaliser elle-même.
➢ Un cartel : association d’entreprises d’une même branche mettant en commun certains
services ou certaines politiques dans le but de contrôler un marché.
➢ Un trust : fusion de plusieurs entreprises en une seule avec une direction unique de sorte
à constituer un monopole.
➢ Le monopole : un marché sur lequel un seul offreur produit et vend un bien ou un service
pour lequel il n’y a pas de substitut proche.
➢ L’oligopole : un marché sur lequel un petit nombre d’offreurs sont face à un grand
nombre de demandeurs.
➢ Le cash-flow : capacité d’une entreprise à créer de la richesse (V.A).
➢ Le dumping : pratique commerciale qui consiste à vendre le produit moins cher à
l’extérieur qu’à l’intérieur du pays.
➢ Une action : titre émis par une société qui confère à son détenteur (actionnaire) la
propriété d’une fraction du capital de cette société.
➢ Une obligation : titre de créance qui fait du détenteur le créancier d’une société.
➢ Un brevet : titre émis par l’Etat à un inventeur de produits sous certaines conditions.
➢ Une licence : titre émis par une entreprise qui consiste à vendre à une tierce le droit
d’exploiter son invention.

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➢ Un IDE est un investissement effectué dans le but d’acquérir un intérêt durable dans
une entreprise exerçant ses activités sur le territoire d’une économie autre que celui de
l’investisseur.
➢ la délocalisation de la production est le transfert des activités de production d’un pays
(ou d’une région) à un autre (ou à une autre région).
➢ La concession commerciale : c’est un contrat entre un producteur (le concédant) et un
commerçant (le concessionnaire) dans lequel le 1er s’engage à approvisionner en
exclusivité le 2nd en produits de sa marque et à lui fournir une assistance technique et
éventuellement une aide dans sa gestion.
➢ Le franchising : c’est un contrat de collaboration entre une entreprise (le franchiseur)
propriétaire d’une marque et des franchisés (entreprises commerciales) qui apportent le
capital et le travail requis en vue d’assurer un réseau de distribution efficace des produits
de celle-là.
➢ Externalités ou effets externes : effets des activités d’un agent économique sur les
autres agents économiques sans une compensation financière.
❖ Les exportations : ensemble des biens et services qui sortent d’un pays à destination
des pays étrangers.
❖ Les importations : ensemble des biens et services qui entrent dans le pays.
❖ La thésaurisation est une forme d’épargne qui consiste à garder l’argent hors du circuit
bancaire.
❖ Le coût d’opportunité est le coût d’un bien exprimé en termes d’un autre bien auquel
on renonce. C’est un coût de substitution ou un coût alternatif.
❖ Le PIB est l’ensemble des biens et services finals produits à l’intérieur d’un pays par
les unités résidentes pendant une période donnée.
❖ Le PNB est l’ensemble des biens et services finals produits par les nationaux d’un pays
pendant une période donnée.
❖ Une action est un titre de propriété. Tout détenteur d’actions (actionnaire) dans une
entreprise est propriétaire et reçoit en contrepartie des dividendes.
❖ Une obligation est un titre de créance. Toute personne qui souscrit à une obligation
(obligataire) reçoit des intérêts.
❖ La propension moyenne à consommer (PMC) : c’est le rapport entre la consommation
globale d’une période et le revenu global de la même période. Elle permet de déterminer
la part du revenu qui est consacrée à la consommation.

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❖ La propension marginale à consommer (PmC) : c’est le rapport de la variation de la


consommation à la variation du revenu qui l’a provoquée. Elle permet de déterminer
pour une variation donnée de revenu, la fraction consacrée à la consommation.
❖ La politique de sous-traitance : c’est lorsqu’une entreprise confie la réalisation d’une
partie de sa production à une autre entreprise. Le recours à la sous-traitance permet de
conserver le marché et de respecter les délais.
❖ La politique d’impartition : c’est lorsqu’une entreprise délègue à une autre entreprise
une activité qu’elle pourrait réaliser elle-même.
❖ Un ménage : ensemble de personnes vivant habituellement ensemble et effectuant
l’essentiel de leurs dépenses en commun.
❖ Le développement introverti : développement basé sur les ressources internes à une
économie nationales.
❖ L’Etat Providence : conception keynésienne de l’Etat, qui en plus de ses fonctions
régaliennes, prône l’interventionnisme de l’Etat dans la sphère économique et sociale.
❖ La croissance économique : augmentation de la production (PIB, PNB) sur une longue
période.
❖ Le marché financier : marché des capitaux à long terme.
❖ Le PIB réel : production évaluée au prix constant.
❖ Le budget de l’Etat : ensemble des prévisions de recettes et de dépenses de l’Etat,
généralement sur l’année.
❖ L’économie de marché : système économique régulé par la loi de l’offre et de la
demande.
❖ Prix d’équilibre : prix pour lequel l’offre est égale à la demande.
❖ Secteur d’activité : ensemble d’entreprises ayant la même activité principale.
❖ Capital technique : ensemble des équipements (machines, bâtiments…) permettant
d’assurer l’exploitation des entreprises.
❖ Contingentement : fixation d’une quantité maximale d’importation de certains produits
pour une période donnée.
❖ Mondialisation ou globalisation : processus d’intégration et d’interdépendance accrue
des économies des pays.
❖ Le protectionnisme : une politique économique de l’Etat qui consiste à protéger
l’économie nationale à travers certaines pratiques.

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❖ La balance des paiements : document comptable qui retrace pour une période donnée
(généralement une année), l’ensemble des transactions économiques et financières d’un
pays avec le reste du monde.
❖ Le système bancaire : ensemble des banques inscrites sur la liste tenue à jour par la
commission bancaire et respectant les mêmes règles de fonctionnement.
❖ Banque : entreprise qui fait profession habituelle de recevoir des fonds qu’elle emploie
pour son propre compte ou pour le compte d’autrui en opération de crédit ou de
placement.
❖ Intégration économique : c’est un processus par lequel plusieurs pays s’engagent à
éliminer toute forme de discrimination (abolition des barrières douanières) entre leurs
opérations économiques de manière à créer un espace économique homogène, unifié.
❖ Valeur ajoutée : C’est la richesse réelle crée par une entreprise et distribuée aux
différents agents économiques qui ont participé à l’activité de production. C’est la
différence entre la production et la consommation intermédiaire d’une entreprise.
❖ Economie d’échelle : accroissement de l’efficience de l’entreprise à la suite de
l’augmentation de celle-ci.

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