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INTRODUCTION GENERALE
L’économie au même titre que les autres sciences se caractérise par ses méthodes,
son objet et ses instruments.
Elle a pour priorité d’apprendre à l’homme à ajuster ses besoins trop nombreux aux
moyens relativement rares. C’est dans cette logique que s’inscrit la continuité du cours
d’économie générale afin de concilier le conflit naturel entre les besoins et les ressources.
Le cours d’économie générale en classe de première est segmenté ainsi qu’il suit :
CHAPITRE 4 : LE MARCHE
CHAPITRE 8 : LA MONNAIE
CHAPITRE 11 : LE CREDIT
CHAPITRE 13 : L’INFLATION
1. définition
D’après Edmond M. : « l’économie est la science qui étudie comment les ressources rares
sont employées et transformées par les entreprises pour la satisfaction des besoins des
hommes vivantes en société ».
La science économique se donne donc pour objectif de concilier le conflit naturel qui existe
entre les besoins et les ressources.
La méthode inductive : sui consiste à partir de l’observation des faits, de leur analyse
afin d’en tirer des conclusions des méthodes théoriques.
La méthode déductive : qui consiste par contre à partir des hypothèses ou modèles
théoriques à procéder à une vérification empirique afin d’infirmer ou de confirmer les
hypothèses.
Cette observation et vérification peuvent être fait d’un point de vue micro économique ou
macro économique.
1. Définition
Un besoin est un manque qui pour être satisfait par l’acquisition ou la consommation des
biens et services. Il est également le désir de la possession d’un bien pour pallier à un
sentiment de manque.
Selon la nature
On distingue :
Les besoins primaires ou vitaux : il s’agit des besoins dont la non satisfaction peut
entrainer la maladie ou la mort.
: se nourrir, se soigner, …
Les besoins secondaires : il s’agit des besoins dont la non satisfaction n’entraine pas
la mort ni la maladie et qui sont liés à l’évolution des cultures ou de la société.
: se divertir, acheter une voiture, …
Selon le sujet :
On aura :
Les besoins individuels : exprimés ou ressentis par une seule personne ou par un sujet
précis.
boire, se vêtir, …
Les besoins collectifs ou sociaux : ils sont exprimés ou ressentis par plusieurs
personnes.
la construction des routes, des hôpitaux, …
Leur multiplicité
Leur satiété
Leur interdépendance
1. Définition
On qualifie les biens de matériel (physique) et immatériel (service : exemple, assurance, sport,
banque).
On aura :
Les biens de consommation finale ou directe : qui disparaissent âpres une première
utilisation sans autre transformation.
les boissons
Les biens de production ou bien indirect : ils permettent de satisfaire indirectement
les besoins car doivent d’abord subir des modifications.
Les biens intermédiaires : qui servent à produire de nouveaux biens qui seront
détruits lors du processus de transformation
les produits semi finis
On distingue :
Les biens fongibles ou non durable dont la durée de vie est faible
Un agent économique est toute personne physique ou morale exerçant une activité
économique. Les agents économiques ou secteurs institutionnel présents dans une
économie sont :
1. Les ménages :
Un ménage est un groupement d’individus vivants sur un même toit et utilisant le même
budget pour réaliser les dépenses de consommations et constituer une épargne.
Ce sont des sociétés économiques ayant une autonomie juridique et qui réalise les produits
destinés à être vendus sur un marché.
Elles comprennent :
Les banques
Les organismes non bancaires spécialisés dans le financement des projets de nature à
promouvoir le développement.
1. L’administration publique
C’est un ensemble de personnes qui fournissent à la société des biens non marchands financés
par des recettes.
Les recettes proviennent des impôts, des taxes, des cotisations salariales, … et sont reversés
aux collectivités ou aux structures de l’Etat.
1. L’administration privée
Ici on a :
Les syndicats
Les communautés religieuses
Les partis politiques
Il représente tous les échanges ayant lieu entre l’économie nationale et le reste du monde. En
titre de résumé, on peut construire le tableau suivant :
Elles décrivent l’origine des biens et services, leur utilisation pendant une période donnée, les
ressources sont constituées de la production et de l’importation et les emplois sont constitués
de l’exportation, capacité de financement, formation brut du capital fixe ou investissement et
les exportations.
Le circuit économique
1. Définition
Produire c’est créer des biens et services à partir de la combinaison des facteurs. C’est
l’activité principale de l’entreprise.
I - Notion de production
La production est l’activité économique qui consiste à créer des biens et services à partir des
facteurs de production dans le but de satisfaire des besoins.
C’est également l’activité qui consiste à transformer les biens existants en biens niveaux
appelés produit.
La production sera dite marchande lorsqu’elle s’échange sur un marché à un prix couvrant au
moins le prix de production.
La production non marchande par contre est l’ensemble des biens et services offerts
gratuitement ou presque, le prix de vente étant inférieur au prix de production. Elle est très
souvent le fait de l’administration.
Il s’agit de l’ensemble des biens mis à la disposition de l’homme par la nature et qu’il utilise
pour la production. On retrouve ici : les mines, les productions agricoles, …
2. Le facteur travail
On peut définir le travail comme étant l’effort individuel ou collectif effectué dans le but de
créer des richesses.
C’est également tout effort conscient et volontaire que l’homme consacre en vue de produire
des biens et services aptes à satisfaire les besoins de la société. Cet effort peut être physique
ou intellectuel. Ce facteur présente deux caractéristiques à savoir :
a - Aspect démographique
Le taux d’activité est le ratio entre la population active et la population totale, d’où :
La population inactive est l’ensemble des personnes n’exerçant pas une activité pour
une raison quelconque (enfants, vieillards, retraités,…)
b - Aspect économique
Le concept de rationalisation renvoi à l’ensemble des moyens mis en œuvre pour rendre le
travail moins pénible et plus productif.
3 - Le facteur capital
a - Définition
C’est l’ensemble des machines, matériels, construction et finances utilisés pour produire des
biens et services. Il s’agit d’un ensemble de ressources hétérogènes mobilisé dans le processus
de production des biens et services.
l’investissement est une opération qui consiste à acquérir du capital technique. Il permet
d’accroitre ou améliorer la capacité productive.
c - Le multiplicateur de l’investissement
C’est l’ensemble des méthodes et procédés qui permettent d’ameliorer l’efficacité des autres
facteurs de production.
Ils accroissent l’efficacité du travail et la quantité des biens produits et la taille de l’entreprise.
La dégradation de l’environnement
Le chômage technologique
L’épuisement des ressources naturelles
La surproduction
La courbe d’indifférence est l’ensemble des combinaisons de facteurs qui permettent aux
producteurs d’obtenir le même niveau de production.
Tout au long de cette courbe, le producteur est indifférent quant au choix d’une combinaison
donnée. Puisque toutes ces combinaisons aboutissent au même niveau de production. Elle se
présente comme suit :
a- Définition
C’est l’ensemble des paniers de biens ou des combinaisons productives que l’on peut
acquérir, aux prix du marché avec un budget déterminé (au même coût).
CT = Pk*K + Pl*L
Elle peut être écrite sous forme d’une fonction affine : Y = a x + b, alors on a :
La combinaison optimale est celle qui permet d’avoir le niveau de production le plus élevé et
au moindre coût. C’est le point de tangente entre la courbe d’indifférence et la droite de
budget.
Application
Travail à faire :
Forme graphique
On appelle taux marginal de substitution technique la quantité de l’un des facteurs qu’un
producteur doit compenser lorsqu’il abandonne une certaine quantité de l’autre facteur.
IV- L’analyse de la production
On appelle rendement le rapport entre le résultat obtenu et les moyens employés pour obtenir
ce résultat. Ou encore c’est le rapport entre la quantité de produits obtenus et une quantité
donnée de facteurs de production.
Encore appelé loi de rendement décroissant ou loi de TURGOT, elle a été mise en évidence
par cet auteur (Robert-Marie Turgot Ministre économiste de Louis XVI) entre (1727 – 1781).
Elle s’énonce ainsi :
« Si une production nécessite l’emploie de deux ou de plusieurs facteurs de production et que
l’on augmente progressivement de la même dose l’un des facteurs en maintenant l’autre fixe,
la production marginale du facteur variable s’élève d’abord puis décroit rapidement ».
Cette loi signifie que le rendement du facteur variable passe par trois phases :
Autrement dit, d’après cette loi il existe un certain seuil au-delà duquel toute augmentation du
facteur de production, produit un effet de rendement décroissant.
1. La notion d’optimum
Les coûts de production sont l’ensemble des charges engagées par une entreprise pour obtenir
un volume de production.
Encore appelés coûts globaux ou coûts synthétique sont la somme des frais engagés par le
producteur depuis l’acquisition de la vie. Il se compose de :
Le coût moyen est le coût d’une unité de bien produit. C’est également la dépense par unité de
bien produit.
Le coût marginal est le supplément de coût engendré par la production d’une unité
supplémentaire de biens. C’est l’augmentation du coût total provoqué par une unité de bien
supplémentaire fabriqué.
Application
En longue période, la capacité de mise en place par l’entreprise subit des modifications. Les
coûts fixes disparaissent on a l’apparition des notions suivantes : les économies d’échelle et
les deséconomies d’échelle.
Elles peuvent résulter par exemple d’une meilleure organisation du travail, dans ce cas on
parle d’économie d’échelle interne.
Ou alors par exemple d’une diminution du coût des facteurs de production et on parle
d’économie d’échelle externe.
Elles peuvent être dû à une augmentation du coût des facteurs de production ; une
augmentation du taux d’imposition, …
Remarque :
Définir la consommation
Distinguer les différents types de consommation
Déterminer les propensions à consommer
1. Définitions
La consommation est tout acte qui consiste à détruire les biens et services en vue de
satisfaire ses besoins. C’est également l’emploi d’un bien ou d’un service en vue
soit de sa transformation dans la production (consommation intermédiaire) soit de
la satisfaction d’un besoin (consommation finale) impliquant la destruction
immédiate ou progressive du bien.
L’autoconsommation est la consommation d’un bien par celui qui l’as produit. Ou
encore c’est la consommation des produits par son propre producteur.
Pour un individu, la fonction de consommation est la relation qui s’établit entre la
consommation de cet individu et son revenu. Elle s’écrit : C = f (R) avec C : consommation et
R : revenu.
Cette fonction est une fonction croissante du revenu c’est-à-dire plus la consommation
augmente, plus le revenu augmente également.
1. Typologie de consommation
Equilibre du consommateur
C’est la combinaison des biens qui permet au consommateur d’épuiser son budget.
Soient
R : le revenu disponible
Px et Py les prix respectifs des biens x et y
X et y les qunatités achetées des biens
R = Px*x + Py*y
C’est l’ensemble des combinaisons des biens qui permettent au consommateur d’avoir la
même satisfaction ou utilité.
Illustration :
Courbe
d’indifférence
Application
C’est la quantité de biens x nécessaire pour compenser l’abandon d’une certaine quantité
de bien y et vis-versa.
Formulation
TMS x/y =
TMS y/x =
Application
Les propensions
consommation
Propension moyenne à épargner : c’est la part du revenu consacrée à
l’épargne
Propension marginale à consommer : c’est la tendance plus ou moins grand d’un
Application
La notion d’élasticité
L’elasticité est le rapport de la variation relative de la demande d’un bien par rapport à la
variation relative du facteur considéré.
C’est le coefficient qui mesure l’incidence de la variation du prix d’un bien sur la
consommation.
Ou
Interprétation :
Ou
Interprétation :
Si = 1 alors la demande est constante
1. L’élasticité croisée
Soient deux biens x et y, l’élasticité croisée de la demande du bien x par rapport au prix du
bien y, mesure la sensibilité des quantités demandées du bien x suite aux variations de prix su
bien y.
Ou
Interprétation :
Si = 0 : x et y sont complémentaire
En d’autre terme : « plus le revenu augmente plus la consommation augmente aussi mais
à un rythme inférieur à celui du revenu ». lorsque la consommation augmente avec le
revenu mais à un taux plus faible, la PMC tend à diminuer.
1. La loi de « ENGEL »
En d’autre terme : « une baisse de revenu ne se traduit pas par une baisse de
consommation car les consommateurs s’efforcent de maintenir leur niveau de
consommation antérieur malgré la baisse du revenu.
1. Le paradoxe de GIFFEN
L’énoncé général de l’effet est : « lorsque le prix d’un bien inférieur (par exemple le pain)
augmente, et que le revenu des classes consommatrices de ce bien n’augmente pas dans la
même proportion, la demande pour ce bien s’élève ». En d’autre terme Robert GIFFEN a
constaté que la hausse des prix de certains biens s’accompagne d’une augmentation de
leur demande. Il s’agit des biens de première nécessité.
Selon l’institutionnaliste américain T. Veblen certains biens sont recherchés parce qu’ils
sont très onéreux et que peu d’individus peuvent se les procurer. En d’autre terme c’est le
fait pour un individu d’identifier sa consommation à celle des individus de la classe
supérieure à la sienne.
1. L’effet de démonstration
CHAPITRE : LE MARCHE
Les échanges s’effectuent par l’intermédiaire des marchés. Dans la réalité, on va catégoriser
les marchés en fonction du type d’échange effectué. Le concept du marché a évolué au fils du
temps et aujourd’hui, on se retrouve avec des marchés internationaux.
On peut définir le marché comme le lieu de rencontre entre l’offre et la demande d’un bien.
C’est un espace géographiquement limité où se rencontre les offreurs et les demandeurs en
vue d’effectuer des échanges.
Offreurs
Un Quelques Plusieurs
Demandeurs
Un Monopôle bilatérale Monopôle contrarié Monopsone
Quelques Monopôle contrarié Oligopole bilatérale Oligopsone
Concurrence pure et
Plusieurs Monopôle Oligopole
parfaite
1. La demande
C’est la quantité des biens que les ménages sont prêts à acquérir sur le marché à un prix
donné. Elle peut être influencée par le prix, le revenu, la possibilité de substitution par
d’autres biens, les goûts des agents économiques.
1. L’offre
C’est la quantité des biens que les entreprises sont prêtes à céder sur le marché à un prix
donné. Elle est fonction du prix, de l’état de la concurrence, de la rareté.
1. Le prix
C’est l’expression de la valeur marchande d’un bien. Le prix d’équilibre est le prix qui
correspond à la rencontre entre l’offre et de la demande.
1. La loi de la demande
En effet, plus un bien est cher moins il est demandé sur le marché. Par contre, plus il est
moins cher plus il est demandé sur le marché. La demande et le prix évolue en sens opposé :
c’est la loi de la demande.
1. La loi de l’offre
L’offre étant la quantité de bien que les entreprises désirent vendre sur le marché à un prix
donné. Elle est une fonction croissante du prix.
En effet, plus le prix d’un bien s’élève, plus son offre augmente. L’offre et le prix évoluent
dans le même sens : c’est la loi de l’offre.
D’après cette loi, lorsque l’offre est supérieure à la demande, les prix chutent. Par contre,
lorsque la demande est supérieure à l’offre, les prix grimpent ou augmentent.
Soit une entreprise ayant une fonction de production Y, produisant une quantité Q d’un bien
qui se vend sur le marché à un prix unitaire P.
Elle est assimilée au chiffre d’affaires. Elle est obtenue en multipliant le prix unitaire par les
quantités vendues. RT = Q*PU
C’est la recette procurée par la dernière unité du bien vendu. Rm = (RT2 – RT1)/(Q2-Q1) où
Rm = (RT)’
1. Le profit du producteur
D’une manière globale, le profit n’est rien d’autre que la différence entre la recette totale et le
coût total. Profit = RT – CT
1. Principe
Sur un marché de concurrence pure et parfaite (CPP), l’offre globale correspond à l’ensemble
des offres de tous les entrepreneurs de la branche.
La demande globale quant à elle correspond à toutes les demandes du produit de la branche.
L’équilibre sera atteint lorsque l’offre globale sera égale à la demande globale, ce qui
permettra de déterminer le prix d’équilibre. Il s’impose dons à tous les entrepreneurs de la
branche.
Le prix étant imposé, la seule variable sur laquelle l’entreprise peut jouer est la quantité
offerte. Afin de rendre son profit maximum. Son profit sera maximum lorsque : Rm = Cm
Application :
Sur un marché le prix de vente d’un bien est de 120F ; les coûts de production se présentent
comme suit en fonction des quantités.
Q CFT CVT CT CM Cm RT RM Rm
1 100 100 200 200 0 120 120 0
2 100 160 260 130 60 240 120 120
3 100 180 280 93,33 20 360 120 120
4 100 220 320 80 40 480 120 120
5 100 300 400 80 80 600 120 120
6 100 420 520 86,66 120 720 120 120
7 100 560 660 94,28 140 840 120 120
8 100 780 880 110 220 960 120 120
Le monopole s’explique par l’existence d’une barrière à l’entrée ; par l’impossibilité d’autres
entreprises de pénétrer le marché. On dénombre plusieurs types de barrières à l’entrée.
1. L’équilibre du monopole
Application
Les autres cas de concurrence imparfaites que nous allons évoquer sont des situations
intermédiaires entre ma concurrence pure et parfaite et le monopole.
1. Le duopole
C’est une situation de marché où il y a deux offreurs et plusieurs demandeurs. Par rapport à la
situation de CPP, les entreprises peuvent influencer les prix par les quantités offertes, mais
elles ne sont pas pour autant en situation de monopole, puisqu’elles sont concurrentes par
conséquent, il leur est difficile de ne pas tenir compte du comportement de l’autre.
1. L’oligopole
C’est une situation de marché où quelques entreprises font face à une multitude d’acheteurs.
Comme dans le cas du duopole, toute décision d’une entreprise influence le comportement
des autres. Les entreprises peuvent se livrer à une guerre des prix pour conquérir le marché.
La concurrence monopolistique : c’est une situation de marché dans laquelle un grand nombre
d’entreprises offrent des produits différenciés, dont les caractéristiques sont légèrement
différentes.
Les produits sont donc parfaitement substituables ; il existe deux types de différenciation :
La différenciation horizontale (HENRI H. 1929) : les firmes proposent des produits de
qualité identiques mais aux caractéristiques différentes. Exemple : NESTLE : lait
liquide, lait en poudre.
La différenciation verticale (CHAMBER LAIN 1933) : les firmes proposent des
produits répondants aux mêmes besoins mais de quantité différente. Exemple : le
laptop et le desktop
Le prix nominal : c’est le prix d’un bien à une date donné et à une monnaie
concurrente.
Le prix réel : c’est le prix qui ne varie pas avec les biens monétaires.
Le prix relatif : c’est la relation qui existe entre le prix nominal et niveau général des
prix.
C’est une technique statistique qui cherche à donner à l’entreprise nationale une
représentation chiffrée. Elle a pour objectif :
Définition
La présentation des différents agrégats peut se faire selon 03 optiques : production, revenu et
dépense.
1. Optique de production :
La production intérieure brute : c’est l’ensemble des biens et services produits pendant
une année à l’intérieur du territoire national. Le PIB est égal à la somme des valeurs
ajoutées. La valeur ajoutée permet d’indiquer la contribution réelle d’une entreprise à
la richesse produite au niveau du pays. VA = production – consommation
intermédiaire
Le produit intérieur brut : c’est l’ensemble des biens et services produits pendant une
année à l’intérieur du territoire national par les nationaux et les non nationaux y
compris les traitements et les gages. Gage = rémunération des domestiques ;
traitement = rémunération des fonctionnaires. PIB = somme des VA + traitement +
gages. C’est également la somme de la consommation finale ; de la formation brute du
capital fixe ; de la variation des stocks et des exportations. (PIB) = CF + FBCF +
variation des stocks + X
Le produit intérieur net (PIN) : il permet de prendre en compte la dépréciation du
capital et la nécessité de son renouvellement. PIN = PIB – amortissement.
Le produit national brut (PNB) : il mesure la contribution productive des unités
résidantes et non résidentes. Il comptabilise l’apport des agents économiques situés au
Cameroun et à l’extérieur mais il exclut l’apport des agents économiques étrangers au
Cameroun. PNB = PIB + production réalisée à l’étranger par les nationaux –
production réalisée par les étrangers dans le pays.
Le produit national net (PNN) : il s’agit du PNB diminué des amortissements. PNN =
PNB – amortissements.
C’est l’ensemble des revenus perçus par les agents économiques nationaux en raison de leur
participation à la production. RN = PNN + subvention – taxes
1. Optique de dépense
La dépense nationale est l’ensemble des emplois, des biens et services effectués par les agents
économiques au cours de l’année.
La dépense nationale brute (DNB) ; c’est le PIB diminué des importations. DNB = CF
+ FBCF + variation des stocks + X – M
La dépense nationale nette (DNN) : c’est la dépense nationale brute diminuée des
amortissements. DNN = DNB – amortissements.
1. Définition
1. Présentation
Il retrace les opérations économiques. On met en colonnes les secteurs et les opérations.
Toute opération est à la fois une ressource pour un secteur et un emploi pour un autre secteur.
Les opérations sont les opérations sur les biens et services, financières et répartition
Il est établit à la suite du TEE et a pour finalité l’analyse de la compensation entre capacité et
besoin de financement ; c’est-à-dire qu’il analyse les flux de créance et de dettes. Ils sont les
contreparties des opérations de production et de répartition. Il montre comment se réalise
l’équilibre financier en regroupant les flux de créances acquises ou cédées et les flux des
dettes contractées pour rembourser.
1. Définition
Le TES est une représentation synthétique des comptes de production et d’exploitation des
secteurs institutionnels, des équilibres ressources et emplois.
1. Présentation :
Branches
A B C ∑CI CF FBCF ∆S X U TE
secteurs
A A11 A12 A13 CI1
B A21 A22 A23 CI2
C A31 A32 A33 CI3
CI CI1 CI2 CI3 ∑CI ∑CF ∑FBCF ∑∆S ∑X ∑U ∑TE
VA = P° - CI
VA ∑
VA TR = P°+M+TVA+DD
P° ∑P°
M ∑M
TVA ∑TVA
DD ∑DD
TR ∑TR U=CF+FBCF+∆S+X
TR =
C’est le nombre d’unité de consommation intermédiaire utile pour produire une unité de la
branche.
Cij = (aiJ/PJ) avec Cij : le coefficient technique ; aiJ : conso intermédiaire du produit i par la
branche J et PJ : la production de la branche J.
Application :
Dans une économie, il y a trois branches ; l’agriculture (A), l’industrie (B), l’élevage (C). les
informations relatives à cette économie sont :
A = 80 ; B = 110 ; C = 95
La production
aA = 32 ; bA = 35 ; cA = 13
aB = 38 ; bB = 50 ; cB = 22
aC = 25 ; bC = 40 ; cC = 30.
a= 40 ; b = 75 ; c = 15
consommation intermédiaire
FBCF
a= 30 ; b = 70 ; c = 15
travail à faire :
SOLUTION :
Branches
A B C ∑CI CF FBCF ∆S X U TE
secteurs
a 32 38 25 95 120 30 3 40 193 288
b 35 50 40 125 155 70 5 75 305 430
c 13 22 30 65 178 15 -11 15 197 262
TR =
CI 80 110 95 285 453 -3 130 695 980
TE
115
VA 24 65 30 11
9
P° 104 175 125 404
M 184 255 137 576
TR 288 430 262 980
1. la matrice
M → →
Conclusion :
CHAPITRE : LA MONNAIE
La monnaie se définit comme l’ensemble des moyens de paiement dont disposent les agents
économiques pour régler leur transaction.
C’est un instrument d’échange dont la valeur est reconnue partout au sein d’une communauté.
La monnaie a connu une longue évaluation historique dans ses différentes formes. Cette
évolution est caractérisée par une dématérialisation progressive des signes monétaires. C’est
ainsi qu’on est passé de la monnaie marchandise à la monnaie électronique.
1. La monnaie marchandise
Elle est née du souci de pallier aux inconvénients du ‘troc’. Il s’agit d’une marchandise
ciuramment demandée et que tout le monde accepte volontiers.
Tous les autres biens étant évalués à cette marchandise. Elle a pris la forme du sel, tabac,
bétail, blé, … selon les époques, peu à peu, les métaux précieux ont remplacé cette monnaie
car elle n’était pas divisible.
1. La monnaie métallique
Elle est un morceau de métal qui peut être de l’or, l’argent ou du cuivre dont le poids et la
valeur sont attestés par l’autorité politique.
1. La monnaie scripturale
Elle est aussi appelé monnaie d’écriture ou monnaie bancaire, car il s’agit d’un simple
montant inscrit sur le livret de compte d’une banque au profit d’un individu ou d’une
marchandise. Les instruments utilisés ici sont : les chèques, les virements.
1. La monnaie électronique
Elle se présente sous la forme de carte magnétique qui permet à son titulaire d’entrer en
possession des liquidités à n’importe quel moment à travers des guichets.
Il s’agit du rôle de la monnaie selon JOHN. On épargne pour trois (03) raisons :
1. Motif de transaction
1. Motif de précaution
Les agents économiques demandent la monnaie pour faire face aux dépenses imprévues.
1. Motif de spéculation
Il désigne le désir qui pousse les agents économiques à garder sur eux une somme liquide
destinée à profiter des fluctuations des titres sur le marché.
La masse monétaire et ses contreparties
1. La masse monétaire
a. Définition
Les disponibilités monétaires : qui comprennent les pièces de monnaies, les billets de
banque.
Les disponibilités quasi-monétaires : il s’agit des comptes d’épargne de dépôts à
terme.
M2 = M1 + la quasi monnaie
La masse monétaire au sens large (M3) : c’est l’ensemble des liquidités de l’économie
détenue par les résidents. Elle comprend M2 + bons de trésor, comptes bloqués.
1. La banque centrale
1. Le trésor public
Il indique le maximum de monnaie qui peut être créer par les banques secondaires en repose à
la demande de crédit.
Soient :
On aura donc :
DM = avec K =
Si b = 0 alors K = 1/r
Actif banque
centrale passif
créance sur l’extérieur (hors devise)
créance sur le trésor public
créance sur les entreprises et les Réserve des autres banques
menages.
Ils sont :
Le système bancaire Camerounais est constitué des institutions créatrices de monnaie (banque
centrale, bancaire secondaire) ; des organismes spécialisés et les compagnies d’assurance.
1. La banque centrale
C’est une institution multinationale qui regroupe six pays d’Afrique Centrale. Le Cameroun,
le Tchad, le Gabon, la RCA, la Guinée équatoriale et le Congo Brazzaville. Elle a pour
fonction principale la création de la monnaie ; le renforcement des banques secondaires ;
veiller à l’équilibre monétaire et à l’orientation de la politique monétaire.
Elles comprennent :
Les banques commerciales : qui sont celles dont les opérations consistent à accorder
des crédits et à recevoir des dépôts à échéance maximale de deux ans.
Les banques d’affaires : qui sont celles spécialisées dans les crises de participation des
entreprises existantes.
1. Le trésor public
Contrairement aux banques, ils ne reçoivent pas des dépôts du public, mais accordent des
crédits. On peut citer :
1. Les tontines
C’est une activité informelle de collecte et de distribution des fonds sous forme de crédit
initiés au sein des associations villageoises ou urbaines.
Ce sont des organismes dans lesquelles les adhérents apportent les épargnes monétaires. Elles
sont spécialisées dans la collecte de l’épargne et peuvent à cet effet accorder des crédits à
ceux qui en ont besoin.
Le SBC joue un rôle très important dans l’économie nationale. C’est la raison pour laquelle
l’une des missions essentielles des banques est l’octroi des crédits.
INTRODUCTION
Une zone monétaire est un accord monétaire entre plusieurs pays qui accepte la suprématie
d’une seule monnaie. Les autres monnaies de la zone étant définit par rapport à la monnaie
dominante.
La zone franc est donc un espace monétaire formé du franc français et de plusieurs monnaies
dites monnaie politique.
Une politique monétaire est un instrument de la politique économique qui consiste à fournir
des liquidités nécessaires au fonctionnement et à la croissance économique, tout en veillant à
la sécurité de la monnaie.
Composition de la zone franc
En plus de la France et des îles Comores, la zone franc est composé de deux unions :
1. Avantages
L’appartenance à la zone franc présente les avantages suivant pour les pays membres
La zone franc est une zone de stabilité monétaire mettant les économies des Etats
membres à l’abri des fluctuations de change.
La zone franc favorise les échanges commerciaux entre les pays membres.
Etc.
1. Inconvénients
C’est la banque de France qui détermine le niveau de la masse monétaire dans l’ensemble de
la zone franc.
Il y a une main mise de la France sur la politique monétaire et commerciale des pays
membres.
Définition et fonctions
1. Définition du crédit
C’est un acte de confiance se traduisant par des ressources prêtées par une institution
financière ou un particulier à un agent économique qui s’engage à payer les intérêts et à
rembourser le capital dans un délai fixé à l’avance.
Le crédit conduit à une augmentation de la production qui à son tour entraine une
augmentation de la consommation et des liquidités dans le circuit économique.
1. Selon la durée
On distingue :
Les crédits à court terme : dont la durée est inférieur ou égale à 3 mois
Les crédits à moyen terme : dont la durée est comprise entre 2 ans et 5 ans
Les crédits à long terme : dont la durée est supérieure à 5 ans.
On aura :
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1. Selon la garantie
On distingue :
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Le contrôle du crédit
C’est une technique qui vise à assurer efficacement l’octroi du crédit et en même temps de
maitriser la masse monétaire en circulation dans une économie. En effet, il ne faut pas perdre
de vue le fait que le crédit permet certes la relance de l’économie mais l’octroi non contrôlé
de celui-ci pourrait conduire à l’inflation.
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Le crédit est d’une importance capitale dans une économie dans la mesure ou elle permet une
relance économique entrainant ainsi l’augmentation des emplois, de la production et même de
la fiscalité.
CHAPITRE : LE CHOMAGE
1. Définition
Selon le BIT, le chômage est la situation d’une personne qui est sans emploi, apte à travailler
et recherchant effectivement un emploi. Et selon l’ANPE (agence nationale pour l’emploi) le
chômage est le fait d’être sans emploi et disponible à travailler.
1. Mesure du chômage
1. Les causes
1. Les conséquences
Sur le plan économique : nous avons la baisse de consommation des biens et services
et la baisse de la demande.
Sur le plan social : la délinquance juvénile, alcoolisme, la misère, la mendicité, la
débauche.
Sur le plan politique : on a une instabilité politique qui entraine des soulèvements
populaires tel que la grève.
La lutte contre le chômage est l’un des éléments fondamentaux de la politique économique
d’un pays. Elle peut prendre plusieurs aspects :
NB : le nombre croissant des chômeurs oblige l’Etat à multiplier les dépenses de transfert et
des aides aux entreprises en difficultés ; Ce qui entraine l’accroissement du déficit budgétaire
d’année en année.
1. Définition
L’inflation est la hausse durable et soutenue du niveau général des prix et la dépréciation de la
monnaie. La désinflation est la baisse du taux de hausse des prix.
1. Mesure de l’inflation
L’inflation est généralement mesuré par l’indice général des prix à la consommation. Ainsi,
d’une année à une autre, l’indice des prix passe de 100 à 105, on peut calculer le taux
d’inflation comme suit : [(105-100)/100]*100 = 5 pourcent
L’inflation ne se présente pas avec la même intensité. C’est ainsi qu’on va distinguer :
L’inflation ouverte ou déclarée : dont le taux croissant des prix est de l’ordre de 10
pourcent.
L’inflation rampante dont le taux est compris entre 5 et 10 pourcent.
L’inflation galopante dont le taux est supérieur à 0
On peut citer :
Pour lutter contre l’inflation, les autorités peuvent recourir aux politiques suivantes :
L’activité économique peut présenter certains déséquilibres et l’Etat doit alors orienter son
activité dans le sens nécessaire au réajustement afin d’éviter les crises économiques. Et pour
cela, il se doit d’intervenir par la mise en place d’une politique économique.
LA REGULATION ECONOMIQUE
Ce sont celles par lesquelles l’Etat s’engage directement soit en créant les entreprises
publiques soit en subventionnant ou alors en leur accordant des avantages fiscaux ou
financiers. Elles peuvent se faire par :
La politique économique
1. Définition
C’est un ensemble de décision prises par les pouvoirs publics afin d’atteindre grace à
l’utilisation des divers instruments certains objectifs concernant la vie économique.
La croissance ;
Le plein emploi des facteurs de production ;
L’équilibre de la balance de paiement ;
La stabilité des prix ;
La réduction des inégalités.
On distingue :
La politique de régulation : elle recouvre l’ensemble des actions qui visent à établir le
système économique en place.
La politique de déflation : elle vise à limiter la hausse des prix et à provoquer leur
baisse par le ralentissement de l’activité économique.
La politique de relance : elle vise à stimuler la croissance économique
La politique de stop and go : il s’agit d’une alternance de politique de déflation (stop)
et de relance (go).
La politique de l’emploi : elle vise à faciliter l’adaptation de la main d’œuvre et
d’améliorer le fonctionnement du marché du travail.
Le budget de l’Etat
1. Définition
Le budget est une programmation ou prévision des recettes et des dépenses de l’Etat pour une
année donnée appelée exercice budgétaire. Au Cameroun, l’année budgétaire va du 1er/07 de
l’année en cours au 30/06 de l’année suivante. Préparer par le gouvernement, le projet de
budget est ensuite soumit à l’autorisation de l’année. Une fois voté, le budget de l’Etat devient
la loi de finance.
La procédure budgétaire est régit par des règles précises qui sont :
Le principe de l’unicité,
Le principe de l’universalité,
Le principe de l’annualité,
La règle de la spécialité des crédits
La règle de la non affectation des recettes et des dépenses.
1. La composition du budget
C’est l’ensemble des ressources financières prévues par l’Etat pour financer les dépenses
(impôts, taxes, contributions diverses, …)
a. Le solde budgétaire
Il s’obtient en faisant la différence entre les recettes budgétaires et les dépenses budgétaire.
Trois (03) cas peuvent se présenter :