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SUPPORT DE COURS
PLAN DU COURS
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE 1 : LES ACTEURS DE LA VIE PARTIE 2 : LES MECANISMES D’AJUSTEMENT
ECONOMIQUES ECONOMIQUE
CHAP 1 : Les entreprises et la production CHAP 3 : L’Etat et ses interventions
CHAP 2 : Les ménages et la consommation CHAP 4 : Le Marché et les prix
CHAP 5 Formation et répartition des revenus
CHAP 6 : La monnaie et le financement des économies
PARTIE 3 : LES RESULTATS DE L’ACTIVITE PARTIE 4 : LES SYSTEMES ECONOMIQUES
ECONOMIQUE CONTEMPORAINS
CHAP 7 : Les éléments de la comptabilité nationale CHAP 9 : les économies capitalistes ou de marche
CHAP 8 : l’équilibre macroéconomique CHAP 10 : les économies socialistes
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- Le critère d’appartenance permet de distinguer Les biens individuels et Les biens collectifs.
- Le critère de durabilité permet de distinguer Les biens durables et Les biens non-durables
- Le critère d’interdépendance permet de distinguer Les biens substituables et des biens complémentaires.
- Le Critère de matérialité permet de distinguer Les biens matériels et Les biens immatériels
- Le critère marchand permet de distinguer Les biens marchands Les biens non marchands
Entreprise
Ménages
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4. selon la taille de l’entreprise
En référence à l’importance du chiffre d’affaire, de l’effectif des salariés, on distingue : Les Très Petites
Entreprises (TPE) ; les Petites et Moyennes Entreprises (PME) ; les Grandes Entreprises (GE)
5. Selon la forme Juridique, on distingue les entreprises privées (individuelle ou sociétaires) et Les
entreprises publiques
II. LES FACTEURS DE PRODUCTION ET LEUR COMBINAISON
La production est l’activité économique de création les biens et services aptes à satisfaire les besoin.
A. Les principaux facteurs de production
Les facteurs de production (inputs) sont des éléments dont la combinaison permet de produire. Ce sont :
Le capital (K) : Il s’agit ici du capital technique qui se décompose en capital fixe et en capital circulant.
Le travail (L) : C’est la quantité de main d’œuvre disponible et utilisée.
Les ressources naturelles : elles sont diverses et comprennent : la terre, les produits végétaux, les
minerais…
Le progrès technique : C’est l’ensemble de procédés permettant d’augmenter l’efficacité des autres facteurs
de production.
B. Les caractéristiques des facteurs
Les facteurs de production doivent respecter les conditions suivantes :
- La divisibilité ; - L’adaptabilité ; - La substituabilité ; - La complémentarité ; - L’hétérogénéité
b. propriétés
Elles admettent une pente négative c’est-à-dire qu’elles sont décroissantes,
Elles sont convexes vers l’origine,
Elles ne se coupent pas, ne se touchent pas, ne se rencontrent pas,
Plus elles s’éloignent de l’origine plus elles procurent au producteur un niveau de production élevé.
NB : L’ensemble des courbes d’indifférence s’appelle Carte d’indifférence
2. La droite de Budget ou Isocoût
a. Définition
On appelle Isocoût, c’est l’ensemble des combinaisons productives qui épuise le budget du producteur.
b. Equation de la droite de budget
Soient K et L les facteurs de production Pk le prix du facteur capital et Pl le prix du facteur travail ; CT le
coût total de production.
L’équation de l’isocoût s’écrit : CT= Pk.K + Pl.L
Elle peut être écrite sous forme d’une fonction affine : Y = a x + b, alors on a :
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La pente de la courbe d’indifférence =
3. Equilibre du producteur
La combinaison optimale est celle qui permet d’avoir le niveau de production le plus élevé et au moindre coût.
C’est le point de tangente entre la courbe d’indifférence et la droite de budget.
Pour un entrepreneur donné la production de 1000 unités du bien Y nécessite la combinaison de facteur
capital et travail. Le prix du facteur travail est 1000F (Pl) et Le prix du facteur capital est 9000F (Pk).
Travail à faire :
1- Déterminez l’équation de l’isocoût et exprimez-la sous forme affine.
2- Déterminez algébriquement et graphiquement les combinaisons optimales.
3- Calculer le TMST lorsque
B. Analyse de la production
Elle étudie le comportement de la combinaison des facteurs de production de l’entreprise. Cette
combinaison suit une logique de maximisation des gains sous contraintes des coûts.
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2. La loi de rendement
Le rendement c’est le rapport entre la quantité de produits obtenus et une quantité donnée de facteurs de
production.
a. La loi de rendement non proportionnel ou rendement décroissant
La loi de rendement décroissant ou loi de TURGOT s’énonce ainsi : « Si une production nécessite
l’emploie de deux ou de plusieurs facteurs de production et que l’on augmente progressivement de la même dose
l’un des facteurs en maintenant l’autre fixe, la production marginale du facteur variable s’élève d’abord puis
décroit rapidement ». Cette loi signifie que le rendement du facteur variable passe par deux phases :
La phase de rendement croissant (pm > PM)
La phase de rendement décroissant (PM > pm)
Autrement dit, d’après cette loi il existe un certain seuil au-delà duquel toute augmentation du facteur de
production, produit un effet de rendement décroissant.
de l’ensemble des facteurs de production. Dans une fonction de production Q = F (K, L), Q =
= . = s = α + β = rendement d’échelle
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A. Les charges totales
Encore appelés coûts globaux ou coûts synthétique sont la somme des frais engagés par le producteur
depuis l’acquisition de la vie. Il se compose de :
Coût fixe ou coût de structure : c’est un ensemble de charges indépendantes du volume de production
réalisé. Pour l’analyse économique, l’on recherche l’implication des coûts fixes sur chaque unité de bien
Coût variable ou coût d’activité : qui représente l’ensemble des charges qui est fonction du niveau de
production. Le coût variable moyen (CVM) qui est la charge variable pour une unité de produit. Il est donné
par : CVM =
C
Ainsi T ⇒ CT = Q.CFM + Q.CVM
B. = Cout moyen et cout variable
1. Les coûts moyens ou unitaires (CM)
Le coût moyen est le coût d’une unité de bien produit. C’est également la dépense par unité de bien
produit. C
F
2. Les coûts marginaux (Cm)
Le coût marginal est le supplément de coût engendré par la production d’une unité supplémentaire de
biens. C’est l’augmentation
+ du coût total provoqué par une unité de bien supplémentaire fabriqué.
C
Le profit : C’est le gain réalisé par l’entreprise à l’issue de son activité de production.
NB : Le seuil de fermeture est le niveau de production pour lequel l’entreprise réalise des pertes. Cm = CVM
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CHAP 2 : LES MENAGES ET LA CONSOMMATION
Les ménages sont des agents économiques qui offrent aux entreprises et à l’Etat le travail et reçoivent en
contrepartie un revenu qui sert à la consommation.
I. LA NOTION DE CONSOMMATION
A. Définition
La consommation c’est l’action d’utiliser des biens et services dans le but de satisfaire un besoin.
C’est l’usage d’un bien qui entraine sa destruction partielle ou totale.
Le ménage se définit comme toute unité de décision, de choix, de consommation.
B. LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
Les déterminants objectifs de la consommation sont le prix, le revenu et l’utilité
1. Le prix
Le prix est l’expression monétaire de la valeur d’un bien. On observe ainsi l’existence d’une relation
inverse entre prix et quantité demandée et on dit que la demande est fonction décroissante du prix
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2. Le revenu
La notion de revenu couvre deux aspects :
Le revenu brut : qui est l’ensemble des ressources d’un agent, où ne sont pas encore déduit les impôts,
taxes et autres cotisations sociales
Le revenu net : qui est le revenu que peut disposer le ménage. Sa valeur est donnée par le revenu brut
ôté des impôts, taxes et cotisations sociales.
Le revenu disponible ou net est alors utilisé par l’agent pour satisfaire ses consommations. Cependant,
même sans revenu, l’agent ne peut vivre sans consommation : c’est la consommation incompressible..
a. L’élasticité revenue de la demande
Elle mesure la sensibilité de la demande d’un produit à la variation du revenu des ménages qui le
< 0 : Biens inférieurs. - 0< < 1 : Biens normaux ; - > 1 : Biens supérieurs
b. Loi d’Engels
Engels a énoncé un certain nombre de lois visant à montrer l’évolution des modes de consommation dans
le temps en fonction de la variation des revenus.
Loi 1 : les dépenses alimentaires augmentent moins vite que le revenu ; biens inférieurs.
Loi 2 : les dépenses liées à des besoins primaires augmentent au même rythme que le revenu : biens normaux
Loi 3 : les dépenses relevant des besoins secondaires augmentent plus rapidement que le revenu : Biens de luxe.
Application
Vous avez 20 000F d’argent de poche par mois. Vous consacrer ¼ de votre budget à vos loisirs
(C1=5000F). Après le premier semestre, grâce à votre bon travail, vos parents décident de vous donner 25 000F par
mois. Vous affectez les ½ à vos loisirs (C2 =,12 500F)
TAF : Calculer er et interpréter
3. L’utilité
L’utilité est la satisfaction que retire l’agent de la consommation d’un bien. Le consommateur est un
agent rationnel qui cherche la maximisation de sa satisfaction.
a. L’utilité cardinale et l’équilibre du consommateur (S. JEVONS, K. Menger, L. WALRAS)
Selon Jevons et all, l’utilité est mesurable, il est possible de résumer le plaisir ou la satisfaction retiré de
la consommation à partir d’un nombre cardinal.
Le consommateur qui désire maximiser son profit doit répartir son revenu entre plusieurs biens X et Y de
faon que le rapport de leur utilité marginale soit égal au rapport de leur prix.
Ainsi le consommateur cherche à réaliser l’égalité d’utilité entre le dernier franc consacré à l’achat du
NB : l’utilité totale d’un bien A est mesuré par la somme des utilités marginales de ce bien
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Application : utilité cardinale
On dispose de la fonction d’utilité d’un consommateur sous la forme de l’utilité totale procurée par les
biens X et Y (Ux et Uy) relativement aux quantités q(x) et q(y).
q(x) et q(y) 0 1 2 3 4 5 6
U(x) 0 10 18 24 28 30 30
U(y) 0 12 23 32 39 43 43
1) Calculer les utilités marginales respectives Um(x) et Um(y), représenter dans le même graph U(x), U(y), Um(x), Um(y) et commenter.
2) Hypothèse 1 : les prix des biens sont égaux px=py=2 et R=18. Déterminer la combinaison optimale
3) Hypothèse 2 : les prix des biens diffèrent : px= 2 et py= 3 et R1 = 15F. Déterminer dans chaque cas, la combinaison optimale
a. Equilibre du consommateur
Contrainte budgétaire : L’objectif du consommateur est maximiser son utilité (U) sous la contrainte de
son budget (R) qu’il consacre entièrement à l’achat de deux biens X et Y au prix respectif de Px et Py. On
écrit :
Max U(X,Y)
S/C : R = X.Px + Y.Py
La combinaison optimale : le choix optimale du consommateur correspondra au point d’intersection
entre la droite de budget et la courbe d’indifférence.
Le principe d’égalisation des utilités marginales. A l’équilibre, le TMS est égal au rapport des prix. On
note
NB : En cas de variation des Revenus, la droite reliant les différents points d’équilibre s’appelle Courbe d’Engel
Application
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La fonction de production de la société « JOQI » est donnée est donnée par la fonction où K
représente le Capital et L le travail. Le prix du facteur capital est Pk = 100F et celui du facteur travail PL = 50F ;
l’entreprise dispose de 200F
1. Ecrire l’équation de budget de la société « JOQI »
2. Déterminer la productivité marginale de chacun des facteurs puis déterminer les quantités de facteurs K et L ;
et déterminer la quantité totale de production.
3. Montrer que la fonction de production est homogène et étudier les économies d’échelle
Application
Un ménage dispose un revenu mensuel de 150 000F et consacre à la consommation 120 000F / mois.
i. Calculer la PMC et la PME.
ii. En supposant que le revenu mensuel passe de 150 000F à 175 000F et que sa consommation mensuelle de
120 000F à 130 000F. Estimez la Pmc et la Pme et déduire le multiplicateur K
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1- Sur le long terme
L’analyse de Kuznets : sur le long terme la part du revenu consacrée à la consommation reste stable et
augmente dans les mêmes proportions que celle du revenu (Biens supérieurs)
L’analyse de Duesenberry : Il insiste sur l’importance des facteurs psychologiques dans la fonction de
consommation.
L’analyse de Milton Friedman : La consommation ne dépend plus du revenu réel, mais plutôt du revenu
futur anticipé
L’analyse de Modigliani : Il propose le cycle de vie de la consommation.
2- Sur le court terme
L’effet cliquet : Sur une courte période, un agent a tendance à conserver le même niveau de
consommation quelque soit l’évolution de son revenu disponible.
La variation anticipée des prix : Si les individus anticipent une variation à la hausse des prix, ils
auront tendance à anticiper les achats.
C- Le budget familial
C’est l’état prévisionnel des ressources et des dépenses d’un ménage au cours d’une période donnée.
1- Présentation
Il est présenté sous forme de bilan avec à droite les ressources et à gauche les emplois.
Emploi ou dépenses Ressources ou Revenus
-Nutrition ; - Logement ; -Loisirs - Salaire ; - Autres revenus (emprunt, loyers…)
Total Emploi Total Revenu
Le budget doit être toujours en équilibre entre les recettes et les dépenses
2- Coefficient budgétaire
Lorsque le revenu d’un ménage est faible, il a tendance à tout consacré aux dépenses d’alimentation.
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C. Les fonctions de l’Etat dans l’économie
l’Etat assure quatre (4) principales fonctions :
Fonction d’affectation : Production et du financement de la production des biens et services.
Fonction de redistribution : Transferts de revenu entre agents économique.
Fonction de régulation : Rétablir l’équilibre économique au moyen des politiques économiques..
Fonction de législation : Imposer sa loi à tous au nom de l’intérêt général.
II. LES MOYENS D’INTERVENTION DE L’ETAT DANS L’ECONOMIE
L’Etat peut réguler l’activité économique à travers divers instruments.
A. Moyens d’intervention directe
On a entre autres :
Nationalisation : Il s’agit du transfert de propriété des entreprises des particuliers à l’Etat.
La privatisation : C’est le transfert de la propriété de l’Etat au particulier.
Création d’entreprise public : Son objectif étant de suppléer le manque d’initiative privée. C’est un
moyens privilégié de la politique industrielle et de la politique sociale.
B. Moyens d’intervention indirecte
L’intervention indirecte de l’Etat se fait de manière globale par la réglementation (ensemble des règles et
prescriptions qui concerne un domaine bien précis).
Réglementation des prix à travers notamment la fixation autoritaire des prix, le control des prix soit par
blocage ou par taxation, l’octroi des subventions d’équilibre, la vente directe par les organismes publics
Réglementation en matière monétaire : Elle a pour objet d’adapter le volume des moyens de paiement au
besoin de l’économie.
Réglementation de crédit à travers La réglementation de la profession bancaire et l’encadrement et
l’orientation du crédit.
Politique de répartition des revenus : En général, l’action de l’Etat vise à lutter contre les inégalités
sociales (salaire) et L’inflation.
Réglementation en matière de commerce extérieur à travers les politiques de Dumping et Politique de
contingentement.
D. La planification
C’est un ensemble d’objectifs sur plusieurs années assorti des moyens à leur réalisation. On distingue :
La planification anticyclique qui vise à éliminer tous les obstacles à la stabilité économique.
La planification de développement qui vise la réalisation des progrès économique, social et culturel.
La planification souple ou indicative (Cameroun) : l’Etat indique ce qu’il faut faire pour atteindre les
objectifs mais sans intervenir.
La planification autoritaire ou impérative (EX-URSS) :l’Etat ordonne la réalisation d’un plan que les
agents économiques doivent respecter impérativement.
La planification incitative : l’Etat n’ordonne pas la réalisation des objectifs mais donne des avantages
à ceux qui réalisent le plan.
III. LA REGULATION DE L’ECONOMIE PAR LE BUDGET DE L’ETAT
La fonction de régulation consiste à amortir des évolutions conjoncturelles de l’activité économique.
A. Le budget de l’Etat
1. Définition
C’est un état prévisionnel et limitatif des dépenses et des recettes à réaliser au cours d’une année civile
par l’Etat. Il est encore appelé projet de loi des finances.
2. Structure du budget de l’Etat
Le budget de l’Etat se compose de 2 parties essentielles : les recettes et les dépenses
a. Les recettes
Les recettes ou ressources du budget de l’Etat proviennent principalement de la fiscalité, des
remboursements des prêts accordés par l’Etat, de la a production marchande de l’Etat, des recettes exceptionnelles
b. Les dépenses
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Encore appelées dépenses publiques, ce sont des dépenses de fonctionnement, des dépenses
d’investissement et les services
c. Le solde budgétaire
C’est la différence entre les recettes et les dépenses réalisées par l’Etat au cours d’une année civile. On
distingue 3 cas de figures :
Recettes = Dépenses, on parle d’équilibre budgétaire ou solde budgétaire à l’équilibre.
Recettes < Dépenses, on parle de solde budgétaire déficitaire ou déficit public..
Recettes > Dépenses, on parle de solde budgétaire excédentaire ou politique budgétaire restrictive.
3. Le rôle du budget
Le budget de l’Etat est un instrument de la politique économique et sociale de l’Etat
a. Rôle économique
Il apporte une contribution essentielle à la consommation et à l’investissement.
Il contribue à la relance économique par la lutte contre le chômage et la lutte contre l’inflation.
b. Rôle sociale
Il permet de stimuler le progrès social et élever le niveau de vie des populations.
B. La politique budgétaire
La politique budgétaire est l’un des moyens dont dispose le gouvernement pour réguler l’économie.
L’Etat peut selon les cas recourir à une politique budgétaire expansive ou une politique budgétaire restrictive.
1. Politique budgétaire expansive
Elle consiste à augmenter les dépenses publiques ou à réduire les recettes de l’Etat de manière à agir
positivement sut la consommation.
2. politique budgétaire restrictive
Par cette politique, l’Etat va réduire le revenu disponible des ménages de manière à agir négativement sur
la demande des biens et services.
3. Les limites de la politique budgétaire
La politique budgétaire fait l’objet de 3 grandes critiques.
Une politique de relance économique fondée sur un déficit budgétaire risque de favoriser les
entreprises étrangères ;
Si le déficit public est financé par l’emprunt auprès des agents économiques, l’activité publique
risque de supplanter celle du secteur privée. Et on parle d’effet d’éviction.
Plusieurs années de déficits budgétaires peuvent conduire à une accumulation de la dette.
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La rencontre de l’offre et de la demande aboutissant à une quantité demandée et à un prix d’équilibre.
L’intersection des courbes de l’offre et de la demande totale détermine le prix et la quantité d’équilibre (Pe et Qe).
II- LE MARCHE DE CONCURRENCE PURE ET PARFAITE (CPP)
A. Les principes de la concurrence pure et parfaite (CPP)
Le terme concurrence suggère l’idée de rivalité, de compétition. Pour qu’elle soit parfaite, il faut réunir
05 conditions :
Atomicité des offres et des demandes ; - Homogénéité des produits ; - Transparence du marché
Liberté des acheteurs et des vendeurs ; - La mobilité des facteurs de production
A l’équilibre :
= b’- b
P
Cm
Rm = Cm = Pe CM
Zone de profit
CM*
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Offre 20 35 50 70 85 100 175 250 300 400
Demande 450 350 200 130 85 50 42,5 32,5 1 15
1) Commenter ce tableau
2) Tracer sur le même graphique les courbes d’offre de la demande et commenter
3) Déterminer les quantités offertes d’équilibre et le prix d’équilibre « Pe »
4) Calculer les coefficients d’élasticité de la demande lorsque le prix passent de :
a) 75F à 100F b) 200 à 225F
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Ces inégalités sociales et économiques, la crise économique et ses conséquences font apparaître
aujourd’hui des situations de pauvreté, de précarité, d’exclusion.
L’Etat intervient sur la fixation des revenus primaires tels que :
- En tant que employeur, il détermine le salaire des agents publics ; - Il fixe le salaire minimum
- Il influence les revenus du capital par son action sur les taux d’intérêt
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Selon Malinvaud, la comptabilité nationale est la présentation de l’ensemble des informations chiffrées
relatives à l’activité économique de la nation.
B. Rôle
Elle a pour objet de faire le point sur la marche de l’économie nationale et de l’orienter. Elle permet donc :
De connaitre les relations existantes entre les différents agents économiques
Une meilleure connaissance du passé et de la situation actuelle de la nation
De fournir les éléments de réflexion sur le futur afin de faciliter la prise de décision
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EMPLOIS RESSOURCES
Consommation intermédiaire (CI) Production (P)
Consommation finale (CF) Importation (I)
Formation brute du capital fixe (FBCF)
Variation des stocks (ΔS)
Exportations (X)
D’où l’équation : Emplois - Ressources
( FBCF est un agrégat qui mesure l’investissement en
comptabilité nationale).
Ressources Emploi
2. Les opérations de réparation
Les opérations de répartition sont les transferts de revenus d’un agent vers un autre qui n’affecte pas le
revenu national mais le revenu disponible de chaque agent. Les opérations de répartition primaire concernent :
Les transferts courant avec contrepartie à savoir :
- Les rémunérations des salariés, - Les impôts liés à la production et à l’importation
- Les subventions d’exploitation - Les revenus de la propriété - Les opérations
Les opérations de répartition secondaire ou de redistribution concernent :
Les transferts courants sans contrepartie
- Impôts sur le revenu et sur le patrimoine - Cotisations sociales - Coopérations internationales
Les transferts en capital
- Aide à l’investissement ; - Impôts en capital
3. Les opérations financières
Elles recouvrent l’ensemble des relations entre les agents à capacité de financement. Pour chacun des
secteurs institutionnels, on peut dégager un compte de production, d’exploitation, d’affectation des revenus
primaires, de distribution secondaire du revenu, d’utilisation du revenu et du compte capital
Présentation simplifiée du compte des sociétés non financières
E Compte de production R
Consommation intermédiaire Production disponible
Valeur ajoutée
E Compte d’exploitation R
Rémunération des salaires Valeur ajoutée
Impôts liés à la production et à l’importation Subvention d’exploitation reçue
Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
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Il ne comptabilise pas certaines activités économiques (travaux domestiques, bénévolat)
Il sous évalue certaines productions de l’administration (éducation, santé)
Il ne prend pas en compte les naissances telles que la pollution
B. Le Produit National Brut (PNB)
Le PNB est l’ensemble des biens et services commercialisable crée par les nationaux résidants et non
résidants. PNB=PIB+ RRRM - RVR
C. Autres agrégats
1) Le revenu national (RN) : c’est la somme des revenus perçus par les agents économiques au cours
de l’année en raison de leur participation à la production.
RN = PNB + Subvention reçues – Impôts versés
2) La dépense nationale (DN) : c’est l’ensemble des emplois, des biens et services effectués par les
agents économiques au cours de l’année.
- Calcul direct à partir des emplois : DN = CF + FBCF + /-ΔS
- Calcul indirect à partir du PIB : DN = PIB + M - X
IV. LES TABLEAUX ECONOMIQUES DE SYNTHESE
La comptabilité nationale utilise les tableaux spécifiques pour résumer les relations entre les différents
secteurs de l’économie nationale au cours du processus de production.
A. Tableau Economique d’Ensemble (TEE)
1. Définition
Le TEE est le tableau annuel de synthèse des comptes de flux de la comptabilité nationale.
2. Utilité
Il récapitule l’intégralité des opérations des divers secteurs institutionnels
Il indique la situation nette de l’économie nationale vis-à-vis du reste du monde ;
Il décrit le circuit économique national et permet de dégager les conditions d’équilibre.
3. Présentation simplifiée du TEE
Emploi Nomenclature des opérations Ressources
Secteur Reste du Total Secteurs Reste du Total
Institutionnel (SI) monde institutionnels (SI) Monde
-Opération sur biens et services.
-Opération de répartition
-Opération financière
En général, les Emplois = Ressources pour chaque opération.
B. Tableau des Opérations Financières (TOF)
1. Définition
C’est le tableau d’analyse des flux des créances et des dettes qui sont les contreparties financières des
opérations de production et de réparation.
2. Utilité
Pour mesure de prévision, il donne des informations sur le comportement financier des secteurs
institutionnels et des agents non financiers.
3. Présentation simplifié du TOF
Variation des Créances Nomenclature des opérations Variation des dettes
o Opération sur biens et services.
o Opération de répartition
o Opération financière
C. Tableau d’Entrées – Sorties (TES)
1. Définition
Le tableau des échanges inter-industriels (TEI) est un tableau retraçant l’équilibre des opérations sur biens
et services pour toutes les branches de l’économie.
2. Utilité et Objet
Permet de mettre en évidence les mécanismes de production
Fait apparaître l’inter-dépendance des branches entre elles.
Permet de mesurer la contribution de chaque branche à la réalisation du PIB
Est un outil de prévision très utilisé dans la comptabilité nationale
Il représente les emplois (CI, CF, FBCF, ΔS, X) qui sont faits des recettes créées.
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3. Construction du TES
Le tableau de Leontief est dit à double entrée. En ligne, le TES indique la destination des produits et en
Colonne, il indique quelles ont été les volumes de produits nécessaires à la production des branches.
NB : Il faut toujours s’assurer que le total des ressources (TR) dans chaque branche est égale au total des emplois
(TE) des produits correspondants. Le TES a la structure :
Tableau des consommations intermédiaires Tableau des emplois
Branche j
Produit i 1 2 3 Σ CI
Pour chaque branche et chaque produit, on peut calculer le coefficient . L’ensemble des coefficients
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CHAP 8 : L’EQUILIBRE MACROECONOMIQUE
La macroéconomie est une branche de la science économique qui s’occupe des groupes d’agents
économiques pris ensemble.
I- DEFINITION ET TYPES D’EQUILIBRE MACROECONOMIQUE
A. Définition de l’équilibre macroéconomique
L’équilibre macroéconomique a lieu lorsqu’il y’a :
L’équilibre comme égalité entre l’offre et la demande des biens et services (OG =DG
c’est-à-dire Y = C + I +G + X - M
égalité entre l’épargne et l’investissement (Pi + Pc = Dc + Di ↔ C + I = C + S ↔ I = S)
B. objectif de la politique macroéconomique
Kaldor donne quatre objectifs à la politique économique de l’état dans le cadre macroéconomique :
- Plein emploi - Stabilité des prix ; - Equilibre extérieur ; - Croissance
C. Les différents types d’équilibre
L’équilibre entre l’offre et la demande globale peut se produire à différents niveaux de l’activité
économique.
L’équilibre de plein emploi : C’est l’utilisation de toutes les ressources ou facteurs de production
ou principalement la force de travail.
L’équilibre du sous-emploi : Selon Keynes l’optimum économique peut se réaliser en deçà du plein
emploi dans la médiocrité avec un important chômage.
L’équilibre de sur-emploi : Il a lieu lorsque l’égalité entre l’offre et la demande ou entre
l’investissement et l’épargne se réalise au-delà du plein emploi.
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Une adaptation accélérée à travers une plus grande intervention de l’Etat caractérisée par :
La propriété privée des moyens de production est de plus en plus concentrée.
L’Etat gendarme cède la place à l’Etat providence
Le mécanisme d’ajustement automatique est mis en échec.
CHAP 10 : LES ECONOMIES SOCIALISTES
Le socialisme est un système économique caractérisé par la propriété collective des moyens de
production et la recherche de l’intérêt général. C’est donc un système basé sur une gestion centralisée de l’Etat.
I. LES FONDEMENTS DU SOCIALISME
Le socialisme est né de la remise en question du libéralisme économique et ses effets inégalitaires.
Ainsi le socialisme marxiste ou scientifique se fait en 2 étapes :
o La phase du socialisme intransigeant qui instaure les moyens de production privés
o La phase du communisme intégral où chacun recevra selon ses besoins et non selon son travail.
A. Le cadre psychologique
Le mobile dominant est la recherche de l’intérêt général de population à travers la satisfaction des
besoins. Elle vise l’idéal d’une société communautaire et solidaire.
B. Le cadre institutionnel
Sur le plan juridique, elle est caractérisée par la propriété collective des moyens de production et la
répartition des revenus est assurée par les pouvoirs publics
Sur le plan économique :
Le plan assure la régulation du système ; - L’Etat intervient activement dans l’économie
Le marché est inexistant
C. Le cadre technique
Le socialisme est également basé sur le machinisme, la division du travail et les progrès scientifiques
et techniques. Les techniques de production sont hautement performantes.
II. APPRECIATION DU SOCIALISME
A. Avantages
o Le socialisme permet de réduire les inégalités sociales ;
o La planification permet un développement harmonieux de l’économie ;
o Le socialisme favorise la stabilité économique et le plein emploi ;
B. Les limites du socialisme
o La centralisation du pouvoir entraine la bureaucratie
o L’initiative individuelle est paralysée car l’Etat décide de tout.
o La fixation des salaires à un niveau relativement égale entre tous n’encourage pas les
performances et pousse à l’oisiveté, à la paresse et à l’absentéisme
III- EVOLUTION DU SOCIALISME
L’arrivée au pouvoir en ex-URSS de Mikhaïl GORBATCHEV est marquée par un ensemble de
réformes politico-économiques, et sociales qui tend vers une économie plus libérale.
La transition vers le marché :Cette transition s’articule autour de la vérité sur le prix ; la libéralisation
de l’économie ; le développement de la concurrence et l’ouverture sur l’extérieur
Création d’un système bancaire et financier pour permettre le financement de l’économie.
La convertibilité des monnaies : c’est la condition nécessaire à l’intégration internationale des anciens
pays socialistes.
La privatisation : C’est le transfert de la propriété d’une entreprise publique à un particulier.
Les mesures d’accompagnement social
TAF : Dans un tableau synthétique, faites une étude comparative entre le système capitaliste et le système
socialiste.
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PARTIE 5 : CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
CHAP 11. LA CROISSANCE ECONOMIQUE ET SES INEGALITES
La croissance économique est le concept de référence de toute politique économique (ensemble des
décisions et actions prises par l’Etat en vue d’atteindre les objectifs économiques fixés).
I. NOTION DE CROISSANCE
A. Croissance et Notions proches
1. Définition
La croissance économique est une augmentation régulière et durable d’une grandeur caractéristique
d’une économie.
2. Notions proches à la croissance
a) Croissance et Développement
Le développement est l’ensemble des changements dans les structures mentales et les habitudes
sociales d’une population qui la mettent en état d’augmenter de façon durable un produit réel global. La
croissance est une notion quantitative alors que le développement est une notion quantitative et qualitative.
b) La Croissance et le Progrès
Le progrès est l’accroissement de la satisfaction ou du bien-être entre deux périodes différentes. Le
progrès est une notion qualitative alors que la croissance est une notion quantitative.
c) Cycle économique
Le cycle économique est le mouvement de fluctuation de l’activité économique alterné d’amplitude et
de périodicité régulière.
Crise Dépression
Expansion
Reprise
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La croissance réelle est une augmentation de la production après avoir éliminé la hausse des prix. Elle
tient compte de l’indice de prix. Tandis que la croissance nominale est une augmentation de la production
réelle sans éliminer la hausse des prix. Elle tient compte du prix du marché.
II. LES FACTEURS, INDICATEURS, MESURE ET BILAN DE CROISSANCE
A. Les facteurs de croissance
La croissance est le résultat d’un ensemble de facteurs. Ainsi on peut citer :
Les ressources naturelles ; -Le facteur travail ; - Le facteur capital ; -L’éducation et la formation
Le progrès technique ; -Les dispositions mentales ; - Le cadre institutionnel ; -Les échanges extérieurs
B. Les indicateurs de la croissance
Ce sont des grandeurs caractéristiques de l’activité économique permettant de mesurer la croissance
économique d’un pays. On peut citer :
o Le produit intérieur brut (le PIB): PIB = ΣVA + TVA + DD ou PIB = CF + FBCF +/- ΔS + X - M
o Le produit national brut (PNB): PNB = PIB + RRRM - RVRM
RRRM (Revenu Reçu du Reste du Monde) RVRM (Revenu Versé au Reste du Monde)
o Revenu national (RN) :c’est l’ensemble des revenus distribués sur le territoire national.
RN = PNB + SUBVENTION – AMORTISSEMENTS - IMPOTS DIRECTS
o La dépense nationale (DN): c’est l’ensemble des consommations intérieur
DN = CF + FBCF +/- ΔS OU DN = le PIB + M – X
C. La mesure de la croissance
Le taux de croissance est l’instrument de mesure de la croissance économique d’un pays.
Le PIB à prix constant = Alors IP = Prix année (N) / Prix année (N-1) X 100
D. Le bilan de la croissance
La mesure de la croissance rend compte de l’aspect quantitatif du phénomène et néglige l’aspect qualitatif.
Ainsi, malgré la croissance on a constaté :
o La persistance des inégalités en termes de revenu et de patrimoine
o La dégradation de l’environnement naturel
o Les frustrations des ménages confrontés à la société de consommation dont les besoins restent illimitées
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La société traditionnelle ; - Les conditions préalables au démarrage ; - Le démarrage ;
La marche vers la maturité ; - L’ère de la consommation de masse
C. Les indicateurs du développement
1. Les indicateurs économiques
Sur le plan économique sont caractérisé par :
L’indépendance financière ; - L’indépendance économique
La prédominance du secteur secondaire et tertiaire ; - L’absence du dualisme
économique
2. Les indicateurs sociodémographiques
Le taux de croissance de la population inférieur au taux de croissance économique
La satisfaction des besoins fondamentaux ; - Un taux de scolarisation élevé
L’abondance des infrastructures de santé et une bonne couverture sanitaire
3. Les indicateurs politiques et culturels
La stabilité politique ; - La reconnaissance des droits de l’homme
La pratique de la démocratie ; - Une faible croyance aux traditions et aux religions
4. L’IDH (indicateur de développement humain)
C’est un indicateur proposé par le programme des nations unies pour le développement pour décrire le
degré de développement d’un pays. Il est composé du :
Niveau de vie ; - Niveau d’éducation ; - Niveau sanitaire
II. LE SOUS DEVELOPPEMENT
A. Définition
C’est la situation d’un pays dont les blocages psychologiques, sociaux et économiques empêchent une
population d’exploiter de manière optimale ses potentialités.
B. Les causes du sous-développement
Le sous-développement comme phénomène naturel
Le sous-développement comme retard du développement
Le sous-développement comme conséquence du développement
Le sous-développement comme résultat du cercle vicieux
C. Les indicateurs du sous-développement.
1. Les indicateurs économiques
La dépendance financière ; - La prédominance du secteur primaire ;
La désarticulation de l’économie; - L’existence du dualisme économique.
2. Les indicateurs sociodémographiques
Taux de croissance de la population supérieur au taux de croissance économique ;
L’insuffisance des infrastructures sanitaires ; - Le taux de scolarité faible
Un taux élevé de natalité et de mortalité infantile
3. Sur le plan politique et culturel
L’absence de la démocratie ; - Le non-respect des libertés et des droits individuels
Un régime politique autoritaire ; - Une forte croyance aux traditions et aux religions
4. Indicateur de Pauvreté Humain (IPH)
C’est un indicateur proposé par le programme des Nations Unies pour le développement pour décrire le
degré de pauvreté des pays. Il est composé du :
Niveau de vie ; - Niveau d’éducation ; - Niveau sanitaire.
D. Classification des pays selon le niveau de développement
1. Les pays sous-développés (PSD) : Ce sont les pays qui au regard du taux de croissance de l’agrégat par
tête et d’autres indicateurs sociaux ne sont pas encore engagés dans le processus de développement.
2. Les pays en voie de développement (PVD) : Ce sont des pays ayant mis sur pied un processus de
marche vers le développement.
3. Le tiers-monde : C’est une expression créée par Alfred Sauvy au début des années 50 pour désigner
l’ensemble des pays sous-développés. L’ONU les classifie en 4 types :
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Les Pays Les Moins Avancés (PMA) : le revenu annuel par habitant inférieur à 100$
Les Pays A Faible Revenu (PFR) : le revenu annuel par habitant compris entre 100 et 450$
Les Pays à Revenu Intermédiaire (PRI) : le revenu annuel par habitant compris entre 450 et 7000$
Les pays à Revenu Elevé (PRE) : le revenu annuel par habitant supérieur à 7000$
4. Les pays émergents Ce sont les pays qui de nos jours connaissent une phase d’industrialisation rapide
avec un taux de croissance à deux chiffres. ( BRICS)
5. Les Nouveaux Pays Industrialisés (NPI) : Ce sont des pays ayant connus une phase d’industrialisation
rapide dans les années. Ce sont les quatre dragons ; Les Trois Tigres ; Les quatre Jaguars
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- Désinflation compétitive : c’est une politique visant à réduire les cas d’inflation avec les principaux
partenaires commerciaux pour améliorer la compétitivité de l’économie nationale.
B. Causes
On peut citer : - La demande ; - Les coûts de production ; - les importations
- La pression des groupes sociaux ; - L’inflation par les structures de marché
- L’inflation budgétaire ; - L’inflation salariale ; - L’inflation monétaire
C. Les types d’inflation :
- L’inflation rampante (1% à 2%) ; - L’inflation ouverte ou déclarée (3% à 5%)
- L’inflation galopante (6% à 9%) ; - Hyper-inflation (+ de 9%)
D. Les conséquences de l’inflation
L’aggravation des tensions sociales ; - La réduction du pouvoir d’achat des ménages
Un écart considérable entre les plus riches et les plus faibles ; - La réduction de l’épargne locale
Les investissements collectifs sont sacrifiés ; - Le taux de remboursement des emprunts est faible.
E. Les moyens de lutte contre l’inflation
Bloquer temporairement les prix au niveau atteint ; - Taxer les prix
Contrôler les marges bénéficiaires ; - La régulation de la demande en encourageant la production
La politique budgétaire par le biais des prélèvements fiscaux
La politique des revenus en bloquant le niveau de revenu
II- LE CHOMAGE
A. Définition
C’est l’état d’inactivité dans laquelle se trouve un individu en âge de travailler et qui recherche un emploi
rémunéré. Ainsi pour être considérée comme chômeur, il faut Rechercher un emploi ; Etre sans emploi ; Etre
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L’affrontement économique entre les pays industrialisés
Le dynamisme industriel et économique de certains pays
1. L’innovation
On relève : - Les progrès techniques et les opportunités sur les nouveaux marchés
- L’adaptation des structures de l’économie et la vulgarisation des TIC
2. Evolution de la demande
Ses caractéristiques sont : - L’interdépendance croissance de l’économie ;
- La versatilité de la demande
B. Politique économique contemporaine
La concentration peut-être défini comme l’augmentation du poids des grandes entreprises dans un
secteur ou dans une économie. Elle confère un pouvoir à de grandes entreprises sur le marché.
1. Définition
La politique économique désigne un ensemble de décisions prises par les pouvoirs publics afin
d’atteindre certains objectifs concernant la structure économique.
2. Typologie
Comme politique économique, on peut citer :
La politique de relance de l’activité économique ; - La politique de rigueur
La politique industrielle ; - La libéralisation contrôlée de l’économie.
La concentration a conduit à la constitution des firmes multinationales. L’industrie nouvelle investit
dans le savoir et la créativité de ses employés : cultive son image de marque.
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C’est un stabilisateur à court terme ; - C’est un facteur de croissance à long terme
C’est une courroie de transmission du progrès technique
II. THEORIES DU COMMERCE EXTERIEUR
Il existe plusieurs approches d’analyses du commerce extérieur
A. Les théories classiques du commerce international
La supériorité du libre-échange sur toutes les autres formes d’organisation est démontrée par les
économistes libéraux qui prônent la spécialisation.
1. La théorie des coûts absolus d’Adam SMITH
Enoncé : « Chaque nation doit se spécialiser dans la production du bien pour lequel elle dépense le
moins de temps que les autres nations du monde » Adam SMITH
Principe : Chaque pays se doit de se spécialiser dans la production du bien dont il a un avantage
absolu élevé c'est-à-dire le bien dont le coût absolu de production est plus faible.
Illustration : Pour démontrer sa théorie, Adam Smith prend en compte deux pays qui
produisent chacun deux biens identiques dont les coûts absolus de production sont représentés dans le
tableau ci-dessous.
Biens
1 tonne de blé 1 tonne de tissu
Pays
Cameroun 40 160
Nigeria 150 110
A la lecture de ce tableau, Le Cameroun doit se spécialiser dans la production du blé car le coût absolu
de production est moindre (40<150) et importé les tissus du Nigéria. De même, le Nigeria doit se spécialiser
dans la production du Tissu car le coût absolu de production est moindre (110<160) et importé le blé du
Cameroun.
2. La théorie avantages comparatifs de David RICARDO
Enoncé : Chaque pays à intérêt à faire le commerce international en se spécialisant dans la production
et dans l’exportation des biens dans lesquels il est relativement plus efficace.
Principe : chaque pays devra se spécialiser dans la production du bien dont un dispose un avantage
comparatif élevé c'est-à-dire le bien dont le coût relatif est faible. Coût relatif ou comparatif du bien X par
rapport au bien Y = coût absolu du biens X / coût absolu du bien Y.
Illustration
Biens
1 tonne de Maïs 1 tonne de Thé
pays
Gabon 80 90
Cameroun 120 100
A la lecture de ce tableau le Gabon a un avantage absolu pour la production de deux biens. Pour que
la spécialisation soit possible, David RICARDO va déterminer les coûts relatifs dans le tableau ci-dessous :
Biens
1 tonne de Maïs 1 tonne de thé
pays
Gabon CC = 0,89 CC= 1,125
Cameroun CC = 1,2 CC = 0.83
Le Cameroun doit donc se spécialiser dans la production du maïs et importer le thé du Gabon. De
même le Gabon doit se spécialiser dans la production du Thé et importé le Maïs du Cameroun.
3. La théorie de la valeur internationale de Stuart MILL
Stuart Mill détermine le taux d’échanges effectifs en même temps que les quantités qui seront
échangées.
Il estime qu’il faut prendre en compte plusieurs pays et l’ensemble des biens existants dans le
commerce international. Aussi le commerce international se déroule à travers le jeu de l’offre et de la demande
internationale ainsi qu’un prix international permettant de satisfaire les rapports d’échange internationaux. Ce
taux correspond au lieu où les quantités échangées sont égales.
4. Théorie des dotations en facteurs de production ou loi des proportions des facteurs.
Enoncé : la spécialisation s’explique par la répartition inégale des facteurs de production.
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Principe : selon la loi des dotations des facteurs de production, chaque pays se spécialise dans les
productions qui incorporent une forte proportion des facteurs de production le plus abondant et bon marché
(Capital, Travail, Terre).
En effet, le commerce international permet de réduire les différences de rareté relative et d’égaliser les
revenus des facteurs sur le plan mondial.
B. Les théories marxistes : limites de la spécialisation
La spécialisation accroît la dépendance économique des pays qui se spécialise et les risques
économiques sont nombreux en raison des incertitudes qui peuvent régner autour des produits de la
spécialisation (baisse des prix, arrivée de nouveau producteurs plus performants, changements des gouts des
consommateurs…). Risques qui fragilisent les économies spécialisées.
C. Les théories contemporaines du CI
Les théories plus récentes, soulignent le fait que la concurrence internationale avec la spécialisation
internationale des économies n’est pas seulement fondée sur les écarts de productivité ou les coûts de facteurs.
1. Le cycle de vie du produit (VERNON)
La localisation internationale de la production d’un produit peut également dépendre de la phase du
cycle de vie dans laquelle celui-ci se trouve notamment Lancement, Croissance, Maturité, Déclin
2. Les écarts technologiques
L’avance technologique de certains pays explique leur spécialisation et leur position d’exportateur net
de produit de haute technologie.
3. Les économies d’échelle
Dans certains cas, l’avantage de compétitivité d’un pays pour un produit dépend de la dimension de la
branche ou des entreprises de la branche. Ainsi, celles qui ont une grande dimension deviennent exportatrices.
4. Différentiation des produits ou théorie de la demande de différence.
Il s’agit d’échanges croisés ou échanges interbranches (échanges des produits similaires), qui
s’explique par une demande de diversité de la part des consommateurs (différentiation des produits).
III. LES INSTRUMENTS DU COMMERCE INTERNATIONAL
Ce sont des politiques commerciales. Le libre-échange s’exprime dès le 17 ème siècle comme la
meilleure politique commerciale pour une nation. Mais il faut présenter ses limites qui ont contribué à l’essor du
protectionnisme.
A. Le protectionnisme
C’est une politique du commerce qui vise à limiter l’accès sur le territoire nationale des biens et
services étrangers. Elle vise à protéger l’économie nationale de la concurrence internationale.
1. Les moyens ou techniques de protection
Droit de Douane (DD) ; - La Prohibition ; - Le contingentement
Le Dumping ; - Les normes ; - Les conventions tarifaires.
2. Les avantages du protectionnisme
Il protège le marché national de la libre-concurrence ; - Il favorise la création des emplois
Favorise la croissance des entreprises nationales ; - Il permet d’accroître les ressources de l’Etat
3. Les limites du protectionnisme
Il ferme le transfert de technologie ; - Il peut entrainer le monopole et la cherté des produits
Il peut conduire les entreprises nationales au laxisme
B. Le libre échange
C’est un ensemble de technique et mesures visant la suppression de toutes les entraves à la
circulation des marchandises entre pays.
1. Avantages
La diffusion du progrès technique ; - La diversité des produits ; - Stimule l’innovation
Risques de pénurie évités par l’élargissement du marché ; - Le développement de la concurrence
La baisse du coût unitaire de production et de vente ; - La révélation des activités économiques
2. Les limites
Accroître la dépendance vis-à-vis de l’extérieur ; - Entraine l’intervention
Contribuer au chômage. - Conduit les pays à vocation agricole à l’épuisement de leur sol
La spécialisation peut entrainer la disparition de certains secteurs
La concurrence internationale accrue peut exercer une pression aboutissant à la baisse des salaires.
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TAF : dans un tableau synthétique, présenter les avantages et les inconvénients du protectionnisme et du
libre-échange
COMPTE DE CAPITAL
BALANCE
Investissements Directs DE
PAIEMENT
Avoirs de réserve
ERREURS ET OMISSIONS
Ainsi les opérations peuvent être classées dans la balance de paiement selon plusieurs rubriques.
1. La balance des opérations courantes
Elle est constituée de deux postes :
La balance commerciale qui enregistre les flux des biens. BC = exportations - importations
La balance des invisibles. Elle comporte deux éléments :
o La balance des services tels que les transports, tourisme, assurances et revenus diverses
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o Les transferts unilatéraux tels que le rapatriement des bénéfices des sociétés, le transfert des
salaires, et les frais des représentations diplomatiques à l’étranger.
2. Le compte capital
Ce compte retrace :
Les transferts en capital (dons, remises de dettes, annulations des créances) opérés par un pays au
profit d’un autre pays
3. Le compte financier
Ce compte enregistre les flux financiers correspondant à
des Investissements directs ; - Des Investissements de portefeuilles ;
des autres investissements; - Les avoirs de réserve (or, devises, Droit de tirages spéciaux).
4. Le poste « erreurs et omissions nettes »
Ce poste recense l’écart constaté entre le total des crédits et le total des débits enregistrés dans la
balance de paiement (oublis ou erreurs de déclaration).
C. Le solde de la balance de paiement
La balance de paiement dégage un solde.. Ce phénomène constitue ce qu’on appelle la « variation de
la position monétaire »
Si la somme algébrique de la balance des opérations courantes et la balance des capitaux donne lieu à un
déficit, il peut être soldé par un endettement, une diminution des créances ou une diminution de la réserve.
Si la somme algébrique de la balance des opérations courantes et la balance des capitaux donne lieu à un
excédent, on assiste à un accroissement de la réserve ou des créances, et une diminution endettement.
Schématisation
Balance de paiement de MATSINGOUMLAND
Eléments Solde (en milliers UM)
Année ….
1- Compte des transactions courantes
1.1. Biens
1.2. Services
1.3. Autres biens et services
1.4. Revenus
2- Compte capital
2.1. Transfert en capital
2.2. Autres opérations
3- Compte financier
3.1. FLUX financiers (hors avoirs de réserves)
3.1.1. Investissements directs
3.1.2. Investissements de portefeuilles
3.1.3. Autres investissements (dépôt – crédits
3.2. Avoirs de réserves
D. Les indicateurs du commerce international
1. Le taux de couverture
Le taux de couverture permet de savoir dans quelle mesure les importations sont couvertes par les exportations .
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5. Autres indicateurs du commerce extérieur
II- AJUSTEMENT DE LA BALANCE DE PAIEMENT
Lorsque la balance de paiement est déséquilibrée, il faut tout faire pour le ramener à la position
d’équilibre, signe de la bonne santé économique : c’est l’ajustement de la balance de paiement.
. Certaines analyses attribuent donc l’ajustement de la balance de paiement à des variations de prix,
d’autres, d’inspiration keynésienne, à des mouvements de revenus.
A. Ajustement par la variation des prix (rééquilibrage par le taux de change)
Il s’agit des actions sur le marché de change.
1. Manipulation monétaire
Elle consiste à réévaluer la monnaie nationale lorsque la balance est largement excédentaire ou à la
dévaluer lorsque la balance est largement déficitaire.
2. Modification du taux d’intérêt
La hausse du taux d’intérêt provoque un afflux de capitaux à la recherche d’une meilleure rémunération
et inversement.
B. Ajustement par les mesures réglementaires
C’est l’ensemble des actions au niveau des échanges commerciaux. Il s’agit de :
L’instauration des droits de douane ou barrières tarifaires ; - De l’aide à l’exportation
L’instauration des barrières non tarifaires : prohibition, contingentement, dumping…)
C. Les emprunts
Il s’agit de financer le déficit en faisant appel aux capitaux étrangers.
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Convertibilité générale : c’est lorsqu’un agent économique peut échanger de la monnaie nationale pour
acquérir des devises étrangères pour toutes ses opérations (courantes et en capital).
Convertibilité limitée : la convertibilité est limitée aux opérations courantes.
Suivant les opérateurs :
Convertibilité interne ou générale: tout agent économique résident ou non, peut librement convertir la
monnaie nationale en devises étrangères
Convertibilité externe ou limitée : la convertibilité de la monnaie nationale en monnaie étrangère ne
peut être effectuée que par les non-résidents.
4. Déterminants du taux de change
Plusieurs facteurs concourent à la fixation du taux de change : la parité du pouvoir d’achat, le taux
d’intérêt, la balance de paiement, les comportements spéculatifs, l’action des banques centrales
B. Typologie des marchés de change
Le marché de change est un marché où s’achètent et se vendent des devises. La confrontation entre
l’offre et la demande de devise permet la détermination du taux de change.
Le marché de change est composé de deux compartiments d’inégale importance : la marché de change
manuel et le marché de change scriptural.
1. Le marché de change manuel : Il concerne l’échange direct de la monnaie nationale en
monnaie étrangère ou contre les chèques de voyage.
2. Le marché de change scriptural : Il se traduit par des jeux entre banques nationales et
banques étrangères, chaque banque ayant des correspondants à l’étranger qui leur ouvre un compte dans leur
propre monnaie. Il fonctionne au comptant, soit à terme :
Le marché au comptant : il s’agit des transactions dont le règlement est effectué dans un bref délai
Le marché à terme : Le règlement et la livraison des devises ont lieu à une date fixée dans le contrat.
Les opérateurs effectuent des opérations de change pour deux raisons : la couverture de risque de
change et la spéculation.
C. Les systèmes de taux de change
C’est un système selon lequel s’effectue l’échange de la monnaie nationale en devise étrangères.
Deux systèmes de taux de change peuvent être distingués :
1. Système de taux de change fixe
C’est un système dans lequel les autorités monétaires déterminent un taux fixe (parité) pour la
conversion de la monnaie nationale en devises étrangères avec une marge de fluctuation de 1%.
Il a pour avantage de sécuriser les échanges et de décourager les spéculations, de limiter les transferts
de l’inflation d’un pays à un autre.
2. Le taux de change flottant
Dans ce système, le cours de change se détermine librement sur le marché de changes . Il permet
une économie de devise où les autorités n’interviennent pas. Il permet une économie interne indépendante de
l’équilibre extérieur ; un renforcement de la politique monétaire. Toutefois lé taux de change flottant favorise
l’inflation.
D. Politique de change
La politique de change représente l’action des pouvoirs publics visant à modifier le taux de change
de la monnaie nationale. Elle résulte de l’utilisation de plusieurs instruments dont l’action doit permettre
d’arriver à un taux de change qui optimise la politique économique.
1. Modification de la parité : dévaluation / réévaluation
Dans un système de taux de change fixe, les autorités monétaires peuvent exercer une action sur les
mouvements de biens et services ainsi que les flux de capitaux en modifiant la parité de la monnaie nationale
dans le cadre d’une dévaluation ou une réévaluation.
Dévaluation: Elle consiste à diminuer la valeur de la monnaie nationale par rapport à une
monnaie de référence.
La dévaluation doit permettre d’améliorer la situation de la balance des paiements notamment en
stimulant les exportations. Elle peut également freiner la fuite des capitaux et favoriser l’entrée des devises.
Solde commercial ou solde extérieur
Réévaluation: C’est une décision officielle des autorités monétaires consistant à augmenter la valeur
de la monnaie nationale par rapport à une monnaie de référence dans un système de change fixe
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Elle a pour effet de conduire à la réduction de l’excédent de la balance de paiement par rapport à un
accroissement du prix des produits exportés : une baisse du prix des produits importés. Une entrée plus onéreuse
pour les capitaux étrangers et un placement plus avantageux pour les capitaux nationaux à l’étranger.
2. Moyens de la politique de change
Les autorités monétaires peuvent agir sur les réserves de change ou sur le taux d’intérêt.
Utilisation des réserves de change : La banque centrale peut infléchir le niveau du taux de change en
achetant et au contraire en vendant sa propre monnaie sur le marché de change.
Le contrôle de change : Le recours au contrôle de change vise à limiter la convertibilité de la monnaie
nationale.
Le recours au taux d’intérêt : Dans l’intérêt de défendre la monnaie nationale, les autorités monétaires
peuvent décider d’augmenter le taux d’intérêt et de soutenir le taux de change.
II- LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL (SMI)
De tout temps, les relations monétaires internationales ont été régies par un ensemble de mécanismes
permettant d’assurer le règlement des différentes transactions internationales.
A. Principe de fonctionnement d’un SMI
Un SMI repose sur un certain nombre de questions et peut prendre plusieurs formes qui conditionnent
leur stabilité.
1. Définition
Le SMI est un ensemble de mécanismes régissant les échanges de monnaie entre les pays. Les pays
membres d’un SMI doivent s’assurer au préalable de la convertibilité externe de leur monnaie
2. Objectif
Il a été mis en place en 1944 pour répondre aux objectifs de facilitation de la croissance
économique et de développement des échanges internationaux
Il vise précisément à :
Assurer la régulation de l’offre de monnaie internationale ;
Assurer la stabilité du taux de change;
Assurer la liquidité internationale
3. Caractéristiques
Un SMI se caractérise toujours par trois éléments :
Un système de change ; - Une base de référence ou un étalon de référence ;
Des liquidités internationales ; - Réserves de change
NB : -- les liquidités internationales sont constituées par les avoirs en devises, l’or ; les prêts
accordés par le FMI et les DTS
DTS : Droit pour chaque Etat membre du FMI d’obtenir un montant de monnaie au prorata des
quotas versés, seule une partie devant être remboursée..
B. De l’étalon d’or à l’étalon devise
1. Système Etalon-or ou Gold standard (1870 – 1914)
Système de change fixe dans lequel chaque monnaie est définie par son poids d’or. Les taux de
change sont déterminés par le rapport des valeurs en or de chacune de ces monnaies. Comme avantages, on a la
stabilité du taux de change, le rééquilibrage automatique des balances de paiement..
2. Le système de l’étalon de change-or ou Gold exchange standard (1918-1939)
Dans ce système, la monnaie nationale est convertible à un taux défini en une ou plusieurs devises,
(livre sterling ; dollar) ; elle même convertible à un taux fixe contre de l’or.
3. Système de Bretton Woods ou étalon change-or (1944-1971)
Les principes du système de Bretton Woods sont :
La convertibilité des monnaies en Dollars, lui-même convertible en Or.
La fixité des changes, - Convertibilité des monnaies entre-elles.
L’abondance et la décote du dollar US par rapport à l’or contribue à la détérioration de ce système.
4. Système de l’étalon-devise (1971)
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Par ce système, seul le dollar est un moyen de paiement sur le plan international. Divers éléments
provoquent dès 1973 l’abandon progressif des taux de change fixe et la généralisation du flottement de la
monnaie.
C. Situation monétaire internationale actuelle.
1. Contenu des accords de la Jamaïque (1973)
Ces accords s’appuient sur trois dispositions essentielles :
Abandon du système des taux de change fixe et adoption du flottement généralisé de la monnaie.
Rôle de surveillance attribué au FMI pour assurer un système relativement stable de taux de change.
Elimination du rôle de l’or au sein du FMI et place accordée aux Droits de Tirages Spéciaux (DTS)
2. Gestion concertée des taux de change.
Les fluctuations très importantes du cours des monnaies, et notamment du dollar, conduisent les
autorités monétaires des différents pays, au cours de nombreuses réunions à conclurent à la nécessité d’une
meilleure surveillance des marchés de change ainsi qu’une coopération économique et monétaire plus étroite.
NB : Le DTS (Droit de Tirage Spéciaux) est la monnaie de FMI. Il donne droit aux Etats membres
d’obtenir de façon automatique des devises qu’ils désirent à savoir Or, euro, yen, livre sterling
III- SYSTEME DE PAIEMENT DE LA ZONE FRANC
La Zone Franc est une zone monétaire regroupant 14 pays d’Afrique Subsaharienne, et des îles
Comores qui utilise le franc comme monnaie légale.
A. Présentation des Etats membres de la Zone Franc
1. Afrique Centrale
Dans cette zone, F CFA désigne le Franc de la Coopération Financière en Afrique Centrale. Les
Etats membres sont regroupés au sein de la CEMAC avec comme institution d’émission de monnaie la BEAC.
2. Afrique de l’Ouest
Dans cette zone, F CFA désigne le Franc de la Communauté Financière Africaine. Les Etats
membres sont regroupés au sein de la UEMAO avec pour institution d’émission de monnaie la BCEAO .
3. Les îles Comores
Le Franc Comorien est utilisé dans les îles du Comores où il s’est substitué au FCFA depuis 1981. Son
institution d’émission est la Banque Centrale des Comores (BCC).
B. Règles de fonctionnement de la Zone Franc
La coopération monétaire entre la France et les pays de zone franc est régis par quatre principes
fondamentaux :
La parité fixe. - Centralisation des réserves de change au trésor français
La convertibilité illimitée du trésor français
La liberté de transfert des capitaux à l’intérieur de la zone Franc.
C. Appréciation de la zone Franc
1. Avantages
Les états de la zone franc développent entre eux :
Une solidarité régionale ; -La stabilité monétaire et financière ; - La garantie extérieure
L’intégration économique ; - L’aide au développement
2. Inconvénients
L’extraversion des économies africaines membres de la zone franc
Dépendance monétaire et financière vis à vis de la France
Restriction de la politique monétaire
Perte de la souveraineté monétaire de chaque Etat membre au profit de la communauté monétaire.
Dépôt de 65% des réserves de change auprès du trésor français constitue une proportion importante
des épargnes des pays de la zone Franc détenu à l’étranger.
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A. Définition des termes
1. Mondialisation
La mondialisation C’est l’élargissement du marché à l’échelle planétaire.
2. Globalisation
La globalisation est la constitution d’un marché global unique rendu possible grâce à l’ouverture des
marchés nationaux.
Elle est rendu possible avec l’ouverture des frontières et soutenue par les firmes internationales
B. Caractéristiques de la mondialisation des économies
Elle est caractérisé par :
L’internationalisation des biens et de la production ; - L’accès aux nouvelles technologies
L’apparition des firmes internationales et l’accroissement des investissements directs à l’étranger
L’émergence des Etats-Mondes c'est-à-dire la constitution des blocs régionaux
L’extension de la sphère financière
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Une dette internationale est un ensemble des obligations contractées par un pays auprès des
créanciers étrangers en contreparties des prêts octroyés par ceux-ci. Le service de la dette : est la somme versée
annuellement pour le remboursement d’une dette. Elle est composée du capital et des intérêts du capital
emprunté.
I. LES CAUSES DE L’ENDETTEMENT
Plusieurs raisons justifient l’endettement des pays.
A. Les causes structurelles ou directes
L’insuffisance de l’épargne locale ; - Le désir d’attirer les capitaux étrangers afin de réaliser les profits
Les déficits de la balance de paiement ; - Le manque des moyens pour financer les équipements.
B. Les causes conjoncturelles ou indirectes
La hausse du cout des produits pétroliers ; - La détérioration des termes de l’échange
La crise économique et la récession ; - Le non remboursement de dettes antérieures
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Le FMI est constitué de 184 membres auxquels il rend compte à travers ses trois organes
- Le conseil des gouverneurs
- Le Comité monétaire et financier international (CMFI),
- Conseil d’administration (24 membres) gère les activités du FMI au quotidien.
3. Fonctions du FMI
- Surveillance. - Assistance technique ; - Aide financière ; - Recherche.
B. La Banque mondiale
Elle a été crée sous la dénomination de la banque internationale pour la reconstruction et le
développement (BIRD) avant de prendre peu à peu l’appellation de la Banque Mondiale. Elle regroupe quatre
institutions.
La Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) qui vise à aider à
reconstruire et à développer les pays membres en facilitant les investissements.
La Société Financière Internationale (SFI) qui vise à Favoriser le développement des entreprises
privées dans les pays en voie de développement en accordant des prêts aux particuliers et aux Etats
L’Association Internationale de Développement (AID) accorde des prêts et des crédits sans intérêt et
des dons aux pays les plus pauvres de la planète.
II. LES ORGANISMES A VOCATION ECONOMIQUE
A. GATT / L’OMC
L’Organisation Mondiale du Commerce est née le 1 er janvier 1995 en remplacement de la GATT dans
le but de réduire les tarifs douaniers et les autres obstacles au commerce international.
1. Mission de l’OMC
L’OMC a pour principale fonction d’assurer le libre-échange au niveau mondial. Elle vise à accroitre
les échanges internationaux en supprimant les mesures protectionnistes.
2. Principes de l’OMC
L’OMC répond à deux principes majeurs
- Le principe de non-discrimination. Ce principe intègre deux clauses
La clause de la nation la plus favorisée
La clause de traitement national
- Principe ce concurrence loyale qui repose sur quatre règles
L’élimination progressive des barrières tarifaires (droit de douane)
Pas de dumping
Les quotas sont interdits sauf si l’OMC donne son accord
Les subventions à l’exportation sont contrôlées
B. L’OCDE
L’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique a été créée en 1961 *encourage
le libéralisme économique au travers du libre-échange et de la concurrence pour favoriser l’innovation et le gain
de productivité.
C. Autres institutions à vocation économiques
Il existe de part le monde plusieurs organisations d’intégration économique
1- Au niveau mondial
- La triade : désigne l’ensemble des trois pôles dominants des compétitions économiques à travers le
monde - Accord de Libre Echange Nord Américain (ALENA) :
- L’Union Européenne (UE) ; - Association of South East Asia Nations (ASEAN) :
- MERCOSUR (Marché Commun Sud américaine)
2- Au niveau Africain
- L’Union Africaine (UA) ; - Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD)
- Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
- Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC)
- UEMOA (union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest)
- COMESA (marché commun de l’Afrique orientale et australe)
- Union du Maghreb Arabe (UMA)
- SADC (communauté pour le développement de l’Afrique australe
II. INTEGRATION ECONOMIQUE
A. Définition
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L’intégration économique est le processus d'unification des politiques économiques entre différents
États. C’est donc l'ensemble de procédés par lesquels plusieurs Etats créent un espace économique commun.
B. les étapes de l’intégration économique
B. Balassa, a proposé une typologie du processus d'intégration qui intègre 5 stades :
La zone de libre-échange - L'union douanière ; - Le marché commun.
L'union économique ; - L'intégration économique totale.
C. Les conséquences de l’intégration économique
1. Avantages
Accroissement de l’offre ; - Augmentation de la taille du marché qui accélère l’économie d’échelle
Favorise la diffusion des technologies ; - Favorise la compétitivité des entreprises locales
Favorise la stabilité des prix ; - L’harmonisation des politiques économiques
L'intégration économique favorise l'égalisation des rémunérations
2. Les inconvénients de l’intégration
Entraine la faillite des entreprises nationales non compétitives ; - Entraine l’évasion fiscale
Risque de perdre des spécificités nationales ; - Transmission des problèmes d'un pays à l'autre;
Diminution de la capacité d'action des gouvernements nationaux agissant isolément
3. les obstacles à l’intégration en Afrique centrale
l’égoïsme des Etas membres ; - le refus des Etats de perdre une partie de leur souveraineté
le conflit de leadership entre les dirigeants ; - la faiblesse des échanges intra-régionaux
l’insécurité transfrontalière et les conflits dans la sous-région
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