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l’économie ?
L’économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour
satisfaire les besoins de l’homme vivant en société, elle s’intéresse d’une part à
l’opération essentielle qui sont : La production, la distribution, la consommation de bien
et service
L’ouvrage d’Adam Smith, la richesse des nations, suggère une première définition
de l’objet de la connaissance économique en présentant toutes les idées
économiques autour du concept central –la richesse national- en un système
cohérent.
On peut donc avancer que l’économie politique se veut être une science qui étudie
la formation et la répartition de la richesse de la nation.
Les besoins apparaissent comme innombrable et les moyens pour les satisfaire
sont limités (la rareté). Des fois les moyens sont suffisants trop nombreux
(l’inadaptation). Alors les biens ne sont pas forcément là où il en est besoins ni
quand il en est besoin. Il faut les produire s’ils sont insuffisants les réduire s’ils
sont trop abondants. L’acte économique apparait alors comme l’acte d’adaptation
par excellence.
Avoir une attitude économique, c’est savoir choisir et réaliser de préférence à un
autre. Une fois celle-ci choisie, on doit décider du moyen le plus efficace parmi
tous les moyens possible. On parle du principe d’alternative. Ainsi lorsqu’il est
possible de mettre les fins en ordre de préférence, le comportement prend la
forme d’un choix qui est l’acte économique par excellence.
Les ménages : sont un groupe d’individu vivant sous le même toit qui ont
une consommation commune, ils reçoivent un revenu, et d’après ce revenu,
il consomme. Donc leur fonction principale c’est la consommation.
Les entreprises : ce sont des organisations sociales qui réunissent un
ensemble de facteurs de production dans le but de produire. Donc la
fonction principale des entreprises est la production.
L’Etat : sa fonctions principale est la satisfaction des besoins collectifs
à travers la production des biens et services non-marchand et la
production des biens collectifs (les autoroutes, les chemins de fer…) et
son deuxième rôle c’est la redistribution des revenus. Les revenus sont
distribué théoriquement seulement aux agents qui ont participé à la
production, l’Etat a pour but la correction des inégalités car dans la
société on a des enfants, des handicapes et même des chômeurs que
l’économie n’a pas pu absorber. L’Etat redistribue les revenus sous forme
d’allocation familiale, allocation d’assistance, allocation au chômage…
Après cette distribution on se retrouve avec le revenu national
disponible. En gros, l’Etat redistribue les revenus pour deux causes : la
diminution des écarts dans la société, et le renforcement de la demande.
Les institutions financières : c’est l’ensemble des banques et des
assurances… Leur rôle est le financement de l’économie nationale.
Le reste du monde : Il regroupe tous les agents qui se trouve en dehors
du territoire national et ayant des relations avec les agents économique
interne soit avec des investissements, soit avec de l’importation-
exportation.
Le circuit économique :
La production :
Les entreprise on deux fonctions la production et l’investissement. Quand on dit
production, on dit création. On produit pour satisfaire des besoins. Pour produire il faut
des facteurs de production : du capital (K) et du travail (L), P=f (K, L).
La production peut être marchande ou non marchande. La production marchande c’est
une production vendu sur le marcher avec un prix qui dépasse le coût de production. La
production non marchande c’est une production qui est soit gratuite soit quasi-gratuite.
Le raisonnement de l’économie se fait soit à long terme soit à court terme. Keynes a dit
« je raisonne à court terme parce que à long terme on est tous mort ».
1. Si l’entreprise qui produit raisonne à court terme, elle fait varier un seul facteur
de production.
2. Si l’entreprise raisonne à long terme, elle fait varier les deux facteurs de
production.
Quand on fait varier un seul facteur de production, la production varie. Si elle augmente
les rendements sont croissants, si elle diminue les rendements sont décroissant, si elle
augmente dans les mêmes conditions des facteurs le rendement son nul. (Ex. société de
bouteille d’eau).
La fonction de production :
Elle décrit la relation entre le volume de la production et le volume des
facteurs utilisés.
1. Inputs : correspondent aux divers facteurs de production utilisés
au cours du processus de production.
2. Output : c’est l’ensemble des biens et services issus du processus
de production.
La productivité:
La productivité est la relation entre la quantité produite et la quantité des facteurs qui
ont participé à sa production.
Quand on calcul la production, on la calcule sur le niveau partielle, c’est pourquoi on parle
de productivité partielle.
La productivité= volume de production / (volume de travail+ volume de capital).
1. Les coûts fixes : c’est une partie qui ne varie pas avec la variation de
production. Il ne varie que lorsqu’on arrive à un seuil ou la production reste
stable.
2. Le coût variable : varie avec la variation de la quantité produit.
3. Le coût total : c’est le coût variable+ le coût fixe. Le coût total est fonction de
la quantité produite, quand la quantité varie, le coût total varie. Le coût total sert
à produire une quantité fixe. Quand on produit une quantité supplémentaire, le
coût total augmente parce que la quantité a augmenté.
4. Le coût unitaire (moyen) : CM= coût total/ la quantité produite.
5. Le coût marginal : Le coût supplémentaire nécessaire pour produire une quantité
supplémentaire. (combien de bouteille d’eau je dois consommer pour arriver à la
satisfaction maximale sans laisser une quantité supplémentaire). La décision de
production d’une entreprise doit tenir compte de la décision optimale : la quantité
optimale égalise le coût marginal au coût moyen. Le coût marginal doit être
inférieur ou égal le coût moyen.
Le coût marginal (Cm) : variation du coût total/ variation de la quantité.
La mesure de la production:
La mesure d’un élément de la production c’est la mesure de la production. Elle se fait par
la notion de la valeur ajouté on ne peut pas faire la somme parce que sinon on va compter
la quantité trois fois. (Ex. l’agriculteur, le meunier, le boulanger). La somme des valeurs
ajoutées est égale au PIB (produit national brute) qui mesure la richesse du pays. Donc
en gros quand on mesure la production on mesure la richesse.
L’investissement :
Investissement net :
C’est lorsqu’on a une augmentation de la quantité de production par
l’acquisition de nouvelle machine, nouvel investissement. (Construire un
nouvel amphi).
Investissement de remplacement :
Acquisition de nouvel machine dans le but de remplacer, renouveler celle
qui sont usées. (Renouveler l’amphi)
Investissement de productivité :
C’est un investissement très important, il ne consiste pas à renouveler
mais il se fait soit au niveau de mode de gestion soit en tant que
l’efficacité du travail. La production donc augmente parce qu’on a
développé l’efficacité du travail.
Tout investissement nécessite un financement. L’entreprise soit elle prend ses propres
moyens pour faire l’investissement (l’autofinancement) soit elle fait un financement
externe (fait appel à des entreprise de crédit ou à des contraints ou l’augmentation du
capital)
La consommation et
l’épargne
Les ménages sont une ou plusieurs personnes vivant sous le même toit, leur fonction
économique et la consommation mais aussi l’épargne. Leur revenu n’est pas toujours
totalement consommé, une partie est réservée pour l’épargne.
On peut distinguer entre trois types de ménages : les ménages ordinaire (les familles),
la population et institution, les entrepreneurs individuelle (le cordonnier, l’épicier).
La consommation :
La consommation est l’utilisation des biens et services pour satisfaire ses besoins et ses
loisirs.
Consommation intermédiaire :
Consommation finale :
C’est la consommation définitive des biens et services c.à.d la disparition de ces biens et
services. Seuls les ménages font une consommation finale.
Consommation individuelle :
Consommation collective :
La demande sur un marché est le nombre d’unité d’un bien que le consommateur est
disposé à acheter. C’est la disposition de l’acheteur à acheter.
La consommation ne peut jamais être supérieure à la demande.
L’offre c’est tous ce que les entreprises offre sur un marché mais tout ce qu’elles
vendent est une composante de l’offre.
La demande (Q) est aussi une fonction de plusieurs facteurs économiques : Prix (P),
Revenu (R), Goût (G)…
Q= f (P, R, G…)
La quantité demandée varie avec ces facteurs.
Il y a aussi d’autre facteur psychologique de la demande : les traditions, la culture, les
mœurs…
Et dans l’approche institutionnalisé (libéralisme) : Les actes économique ne sont pas
expliquer seulement avec des facteurs économique mais aussi des institutions
(explication extra économique)
La loi économique de la demande est : plus les prix baisse, plus la demande augmente.
Mais des fois on ne peut pas expliquer le prix par l’offre et la demande.
Kuznets : Il est venu après Keynes, il a évoqué que les ménages garde un
comportement économique stable après un long terme parce que ils
améliorent leur condition de vie. (Ex. Ils achetaient de la confiture mais
quand leur revenu a augmenté, ils ont commencé à acheter le miel qui est
plus cher.) Kuznets considère que le comportement reste stable parce
qu’ils essayent toujours d’acheter les produits de qualité. La consommation
reste stable car il y'a une évolution social ce qui pousse nos besoins à
grandir.
J.Dusenberry : Il considère que c’est les facteurs psychologiques qui
agissent sur le comportement du consommateur (loi psychologique) : la
culture, la tradition (le ramadan)…
Friedman Milton : (revenu permanant) Le comportement des ménages est
basé sur l’anticipation (anticipe sur le revenu) par exemple si on sait que
dans 6mois on aura une augmentation de salaire, on va augmenter note
consommation d’avance on se dit qu’on peut épargner par la suite.
F.Mondigliani : La notion de cycle de vie. Le comportement de
consommation est lié au cycle de vie de la personne. C.à.d dans le début de
notre carrière notre revenu est ferme, on a l’âge et le revenu. Plus on
travaille, plus notre revenu augmente jusqu’à l’âge de la retraite où le
revenu a tendance de baisser ou rester stable. La personne à ce moment
change son comportement de consommation. Quand elle était jeune, elle
consommait tout son revenu ou même plus parce qu’il y a pas de notion de
précaution et sécurité mais plus le temps passe plus sa consommation
baisse parce qu’il commence à épargner sous prétexte de précaution et
sécurité. Donc il faut analyser la consommation à plusieurs étapes.
L’élasticité :
Il y a des exceptions à la loi de la demande, malgré que les prix varient, la demande ne
change pas. Comme pour les produits de luxe, c’est lorsque le prix augmente que la
demande augmente, c’est un fait psychologique, et pour les situations spéculative, le prix
est le fait des anticipant, et pour les produits de bases.
L’épargne :
Les ménages peuvent utiliser l’épargne dans la spéculation pour disposer de liquidité,
pour acquérir un patrimoine…
Les ménages n’affectent pas l’épargne à une seule utilisation, tout cela pour se protéger
des arrières futurs.
La vie économique est basée sur l’anticipation. Les ménages anticipent sur l’ensemble.
Les motifs de l’épargne sont :
La précaution : désigne la fraction de l’épargne consacrée pour faire face
aux aléas de la vie, il s’agit de faire une réserve pour se sécurisé.
La spéculation : c’est l’ensemble des revenus épargné dans le but de tirer
parti des occasions de plus-value en capital.
L’épargne en vue de disposer de liquidité : Les ménages anticipent sur
des dépenses futures.
L’épargne en vue de disposer d’un patrimoine : il sert soit à fournir un
complément de revenu, soit à être transmis sous la forme d’un héritage
aux descendants.
L’épargne est affectée :
Thésaurisation : Plus on a un taux de thésaurisation important, plus
l’économie n’est pas structurer. Une partie de l’épargne fuit. Elle n’est pas
recycler pour l’investissement et puis la production de la richesse.
Placement : Le revenu épargné est placée dans différents actifs
financiers (assurance-vie, valeurs mobilières…)
Investissement : Désigne la part de l’épargne affectée dans les actifs
non financiers. Le logement représente le principal actif non financier des
ménages.
Adam Smith a distingué la valeur d’échange de la valeur d’usage :
La valeur d’usage c’est quand on achète un produit que représente un besoin, une
utilité.
La valeur d’échange c’est quand ce produit nuit sur le marcher donc sa valeur
d’échange peut augmenter et être supérieur à sa valeur d’usage.
Les prix de marcher sont composé de prix réel (sa valeur d’usage) et prix psychologique
qui est nourrit par la pression sur la demande.
La relation épargne-
investissement
L’épargne se transforme en investissement. Avant de se transformer, il peut être
suffisant ou abondant.
Quand l’épargne est supérieure au terme de l’offre et d’investissement, l’intérêt
augmente. Au contraire on peut se trouver dans une situation où il y a la possibilité
d’investir mais l’épargne et insuffisante, ou il y a l’équilibre entre l’épargne et
l’investissement.
C’est là où débute le débat sur la relation épargne-investissement entre les keynésiens
et les néoclassique.
Les néo- reprennent la loi des débouchés « l’offre crée sa propre demande ».Pour eux,
une augmentation de la production permet de distribuer un supplément de revenu.
L’individu, plus riche, achètera plus de biens ou services, et facilite ainsi l’écoulement
des nouveaux « débouchés ». C’est une économie basée sur l’offre qui servira de base
aux néo-classiques. Pour eux, il y a égalité a priori entre l’épargne et l’investissement.
L’épargne est faite pour être investie. Le revenu est égal à la somme de la consommation
et de l’épargne R=C+E et la demande est égale à la somme de la consommation et de
l’investissement Q=C+I. Les néo-classiques en déduisent que le revenu est égal à la
demande R=Q. C’est le taux d’intérêt qui permet de réaliser l’équilibre c.à.d lorsque les
épargnent voit que le taux d’intérêt est important, ils vont offrir l’épargne et les
investisseur lorsqu’ils voient que le taux d’intérêt est important ils vont baisser leur
investissement sinon l’argent va leur couter chers.
La variable clé des néo-classiques est le taux d’intérêt qui permet d’ajuster les deux
niveaux. Il va renouveler la relation épargne-investissement à condition qu’on se mette
dans une situation de concurrence pure et parfaite, l’équilibre se fait spontanément sur
tous les marchés. L’épargne égale l’investissement à l’équilibre et la relation causale qui
s’établit entre eux, va de l’épargne vers l’investissement. C’est l’épargne qui détermine le
montant de l’investissement.
La pensée Keynésienne :
Keynes a une vision complètement différente : pour lui trop d’épargne peut être nuisible
à l’économie et c’est l’investissement qui détermine l’épargne notamment avec le
processus du multiplicateur.
Keynes s’oppose à la logique de l’équilibre de marché, il préfère une approche par le
circuit (demande --> revenu --> dépenses). Pour lui, l’épargne est la différence entre le
revenu et la consommation E=R-C, et l’investissement est la différence entre le produit
global et la consommation I=P-C
Pour Keynes, la variable d’ajustement est le revenu et non le taux d’intérêt.
Keynes introduit la notion de déséquilibre après avoir réfuté l’égalité entre
l’investissement et l’épargne. Il expose deux cas : si le taux d’épargne est trop
important, de « fortes pressions » peuvent diminuer le montant de l’épargne. Il prend
l’exemple des chômeurs qui veulent continuer à consommer. L’Etat peut aussi
désépargner et la production peut ainsi s’accroître.
La comptabilité nationale
La comptabilité est une technique d’enregistrement. Elle se réfère à la notion du circuit
pour se donner une représentation des opérations économique.
Production= Consommation + Epargne = Offre nationale = Revenu
Demande Global = Consommation + Investissement = Revenu
Donc C+E = C+I Donc I=E
Selon le SCNM, trois critères sont envisagés pour définir les frontières de l’économie
nationale :
Territoire économique : Le territoire géographique du Maroc est constitué par :
le territoire géographique du pays, l’espace aérien national et les eaux
territoriales et les esclaves territoriales.
Résidence : Le concept de résidence adopté dans le SCNM comme dans la
balance des paiements n’est pas déterminer par la nationalité ou des critères
juridiques.
Centre d’intérêt économique
Les agrégats et les ratios constituent des indicateurs chiffrés qui mesurent les
performances de l’économie nationale, c’est une source d’information pour l’Etat à fin de
voter une loi de finance.
Le PIB et Le PNB :
Le produit intérieur brut PIB consiste à faire la somme des valeurs ajoutées des biens
et des services produits au sein du pays par des résidents marocains ou non marocains,
l’essentiel c’est qu’ils habitent au Maroc. Il permet de mesurer la croissance économique
d'un pays. PIB= la sommes de VA+ TVA+ droits de douane. Alors que le PNB produit
nationale brut mesure la richesse créées par les marocain résident ou non résident, il
permet de comparer les performances économiques des différents pays. PNB= PIB +
Transferts des MRE reçu – salaire versé au reste du monde.
L’épargne nationale brute (ENB) :
C’est la richesse non consommé des résidents. ENB= Revenu Nation- Consommation final
national.
Le taux d’investissement :
Il mesure l’importance de l’investissement par rapport au PIB. Taux d’investissement=
FBCF/ PIB.
Le taux d’autofinancement :
L’autofinancement c’est la capacité de l’Etat a financé ses charge grâce à ses propre
moyen.
L’effort à l’exportation :
Exportation/PIB
Pour voir le taux de croissance en rapport avec les exportations.
Taux de couverture :
Il sert à mesurer la loi de la balance économique Exportation/Importation pour voir est
ce que on a un déficit ou excèdent.
Le Maroc a toujours un déficit.
La caisse de compensation :
Elle est faite pour augmenter le pouvoir d’achat et pour protéger les citoyens national,
cette caisse subventionne les matière première (gaz, pétrole, huile…).