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QCM du Chapitre 13 : L’éConoMie nationaLe

Question 1.
La macroéconomie est la branche de l'économie qui traite

1. des marchés en concurrence imparfaite


2. des agrégats économiques
3. du fonctionnement des industries et du comportement des unités
individuelles de décision, les entreprises et les ménages
4. seulement des ajustements vers l'équilibre à long terme dans l'économie

Question 2.
La représentation graphique qui montre l'ensemble des revenus perçus et l'ensemble
des paiements effectués par chaque secteur de l'économie est appelée

1. le diagramme prix-revenus
2. le diagramme de demande et d'offre agrégées
3. le circuit économique
4. le diagramme dépenses-revenu

Question 3.
L'approche macroéconomique qui a mis en avant les théories de Keynes s'est développée
à la suite de l'échec

1. du modèle classique à expliquer la persistance d'un chômage de masse


durant la grande dépression des années 1920
2. de la théorie économique standard à expliquer les augmentations
simultanées de l'inflation et du chômage dans les années 1970
3. de l'économie à croître à un taux rapide durant les années 1950
4. du pilotage minutieux de l'économie durant les années 1960

Question 4.
Le pourcentage de la force de travail qui est au chômage est

1. le taux de la force de travail


2. le taux d'emploi
3. le ratio de la population inemployée
4. le taux de chômage

Question 5.
L'indice le plus couramment utilisé pour mesurer l'inflation est

1. l'indice des prix à la consommation


2. l'indice du prix de gros
3. le déflateur du PIB
4. l'indice des prix à la production

Question 6.
Un indice de prix de tous les types de biens produits dans l'économie est

1. le déflateur du PIB
2. l'indice des prix de gros
3. l'indice des prix à la consommation
4. l'indice des prix à la production

Question 7.
On définit une récession comme étant une période durant laquelle le produit national
chute pendant ______ ou plus.

1. six mois 3. trois ans


2. deux ans 4. un an

Question 8.
La longueur d'un cycle économique serait mesurée comme le temps écoulé entre

1. un sommet et le creux suivant


2. un sommet et le sommet suivant
3. un creux et le pic suivant
4. une dépression et l'expansion suivante

Question 9.
Parmi les objectifs ci-dessous, indiquez quel est celui qui n'est PAS un des principaux
objectifs macroéconomiques.

1. Réduire le chômage.
2. Atteindre un taux de croissance économique soutenable.
3. Augmenter la production de pétrole de la mer du Nord.
4. Réduire l'inflation.

Question 10.
La demande agrégée inclut seulement

1. les dépenses de consommation et l'investissement


2. la dette des consommateurs, des investisseurs et de l'État
3. les dépenses de consommation, l'investissement, les dépenses publiques, et
les exportations moins les importations.
4. les dépenses de consommation, les dépenses publiques et l'investissement

Question 11.
Le total des fuites du circuit économique inclut
1. l'épargne, les impôts et les importations
2. l'épargne, les dépenses publiques et les importations
3. la consommation, l'épargne et les impôts
4. l'épargne, les impôts et les exportations

Question 12.
Le total des injections est constitué de

1. épargne + dépenses publiques + exportations


2. investissement + impôts + exportations
3. investissement + dépenses publiques + exportations
4. investissement + dépenses publiques + importations

Question 13.
Dans le circuit économique, l'équilibre correspond à une situation où

1. injections > fuites


2. injections < fuites
3. injections = fuites
4. les banques sont en vacances

Question 14.
Il y a trois manières de mesurer le PIB.

1. Vrai
2. Faux

Question 15.
Le PIB réel correspond au PIB nominal mesuré à _________ constants

1. taux de change 3. impôts


2. taux d'intérêt 4. prix

Question 16.
L'économie souterraine regroupe

1. une partie du réseau ferroviaire


2. les transactions légales
3. les transactions légales non déclarées aux services fiscaux et les activités
illégales
4. le système de distribution d'eau

Question 17.
Les taux de change en parité de pouvoir d'achat sont utilisés pour

1. convertir le PIB nominal en PIB réel


2. comparer les niveaux de vie dans différents pays
3. estimer les coûts de la croissance économique
4. payer les salaires dans les compagnies multinationales

Question 18.
Deux des facteurs majeurs contribuant à la croissance sont

1. la monnaie et la chance 3. les ressources et l'efficience


2. la monnaie et l'efficience 4. les ressources et un bon climat

Question 19.
Selon les économistes classiques, les seuls bénéficiaires de la croissance seraient

1. les paysans 3. les politiciens


2. les propriétaires terriens 4. l'armée

Question 20.
L'offre agrégée est le montant total

1. de produits fabriqués par une industrie donnée


2. de biens et services produits dans une économie
3. de travail offert par tous les ménages
4. produit par l'État
Faut-il tuer le PIB ?
Le PIB victime de son succès

Si le PIB est l'agrégat de la comptabilité nationale le plus connu, il est également le plus critiqué.
On lui reproche généralement de ne pas mesurer le bien-être ou le bonheur, de ne pas intégrer
les activités domestiques des ménages, de croître avec les catastrophes ou encore de ne pas tenir
compte de la dégradation de l'environnement.

En fait, le PIB est victime de son succès. Puisqu'il est considéré comme le meilleur indicateur
de performance d'une économie et qu'il est très largement diffusé, nombreux sont ceux qui
souhaitent voir le PIB tenir compte d'un domaine qui leur paraît essentiel. Ceux qui pensent que
l'argent ne fait pas le bonheur vont demander d'intégrer au PIB des mesures du bien-être, ceux
qui s'inquiètent des conséquences négatives de l'activité économique demanderont que le PIB
tienne compte de la dégradation de l'environnement.

Pour juger de la portée de ces critiques, il faut considérer que le principal objectif du PIB est de
mesurer l'activité économique. Le terme "produit" fait lui-même référence à la production, c'est-
à-dire à une activité humaine créatrice de richesse. Or, la définition de la production, c'est-à-
dire aussi la délimitation du champ des activités productives, est l'une des questions les plus
fondamentales de la comptabilité nationale. Dans cette question, la notion de prix joue un rôle
particulièrement important.

D'un point de vue pratique, la notion de prix est essentielle car elle permet l'agrégation de
produits de nature différente. Mais elle est tout aussi essentielle d'un point de vue conceptuel.
En effet, attribuer un prix à un produit, c'est établir une relation d'équivalence entre ce produit
et une certaine quantité de monnaie, c'est donc aussi, par l'intermédiaire de la monnaie, établir
une relation d'équivalence entre tous les produits auxquels on attribue un prix, c'est en quelque
sorte leur conférer une nature commune.

Or, dans la réalité, tous les produits n'ont pas de prix, certains sont gratuits, des services
notamment. De nombreux économistes y voient une lacune qu'il serait possible de combler par
quelques hypothèses et beaucoup de mathématiques. On peut, au contraire, voir dans la gratuité
d'un produit, non pas un détail anodin, mais le signe très fort d'une réalité objective : le refus
par la société de considérer ce produit comme équivalent aux produits disponibles sur le
marché, c'est-à-dire le refus de l'inclure dans le champ de l'économie et donc, par conséquent,
dans celui de la comptabilité nationale. Ces différences de conception alimentent le débat sur
le PIB, ceux qui critiquent le PIB partageant le plus souvent la première conception.

Le bonheur intérieur brut

Transformer le PIB en indicateur de bonheur ou de bien-être soulève de nombreux problèmes,


le premier d'entre eux étant la mesure objective du bonheur d'un individu. Une telle mesure
peut-elle réellement avoir un sens ? Puis, en admettant que l'on puisse mesurer le bonheur d'un
individu, comment agréger les bonheurs de tous les individus d'une population ? Faudrait-il
pour cela exprimer le bonheur en unités monétaires et donc suggérer implicitement que l'on
peut l'acheter ?

Enfin, ne risquerait-on pas d'aller à l'encontre du but recherché ? En effet, avant d'être un
indicateur de résultat, le PIB est un instrument d'aide à la décision. C'est-à-dire que, de même
que le compteur de vitesse d'une voiture n'est pas destiné à mesurer le bien-être du conducteur
et de ses passagers, mais à les aider à parvenir sans problème à destination, le PIB n'est pas
destiné à mesurer le bien-être de la population, mais à aider le gouvernement à prendre les
décisions qui permettront de l'améliorer. Il est peu probable que faire du PIB une mesure du
bien-être le rende plus efficace dans ce rôle.

L'homme qui épousa sa cuisinière

Un exemple classique présenté comme une démonstration de l'absurdité du PIB est celui de
l'homme qui épouse sa cuisinière (le caractère sexiste de cet exemple est d'origine !). En effet,
le travail de la cuisinière en tant que salariée est évalué par la comptabilité nationale, le travail
de l'épouse qui prépare les repas ne l'est pas, si bien que le mariage de cet homme avec sa
cuisinière fait baisser le PIB.

Cet exemple souligne que la comptabilité nationale ne cherche à évaluer que les activités qui
peuvent être exprimées en termes monétaires. Lorsque l'épouse prépare les repas ou lorsque le
mari donne le biberon au bébé, on est en présence d'activités qui n'entrent pas dans une logique
marchande et qui ne pourraient être exprimées en termes monétaires que de manière très
conventionnelle. Cela ne veut pas dire qu'elles ne soient pas importantes, elles sont simplement
inestimables, aux deux sens du terme. De plus, si le but de la comptabilité nationale est de
décrire l'économie, il est clair que l'intégration de ces activités dans les comptes ne ferait que
brouiller l'analyse et retirer beaucoup d'intérêt à la comptabilité nationale.

Le PIB ne tient pas compte des effets négatifs de l'économie

On reproche également au PIB de croître avec les accidents. Par exemple, les dégâts que subit
une voiture lors d'un accident ne viennent pas en déduction du PIB alors que les travaux de
réparation viennent s'y ajouter. Mais, dans la mesure où le PIB est avant tout un indicateur
d'activité, c'est tout à fait normal ! Ce n'est pas l'accident qui fait croître le PIB, mais sa
réparation. Si la voiture n'est pas réparée le PIB ne va pas changer, l'accident ne fait croître le
PIB que s'il génère effectivement une activité économique.

Le problème est le même pour la prise en compte par le PIB des dégradations de
l'environnement.

La pratique
Mais la question des rapports entre la théorie économique et la comptabilité nationale ne porte
pas uniquement sur des sujets théoriques, elle prend une place considérable dans la pratique
de l'élaboration des comptes nationaux. En effet, la comptabilité nationale repose
fondamentalement sur des données provenant d'enquêtes statistiques et de sources
administratives. Mais deux problèmes se posent en pratique aux comptables nationaux.

Le premier est que les sources ne couvrent pas de manière exhaustive l'activité économique. Il
serait, en théorie, possible de réaliser les enquêtes nécessaires pour couvrir les besoins des
comptables nationaux mais les enquêtes ont un coût, à la fois en termes financiers et en charge
de travail pour les enquêtés. La société n'est pas prête à accepter ces coûts et elle n'est pas
prête à se dévoiler dans tous ses détails. Aussi le comptable national ne peut qu'accepter cette
réalité et y faire face de son mieux.
Le deuxième problème pratique porte sur l'incohérence des données de base. Il est, en effet,
par exemple possible de collecter des données sur tous les postes du compte de biens et
services mais il est certain que ces données ne vérifieront pas spontanément l'équilibre global
si elles proviennent de sources indépendantes. En effet, les enquêtes et les sources
administratives ne sont pas parfaites, elles contiennent des erreurs et, le plus souvent, elles ne
correspondent pas exactement aux concepts de la comptabilité nationale.

Ainsi, en pratique, le comptable national est toujours confronté à des données à la fois
incomplètes et incohérentes. Son travail est précisément de parvenir à un résultat exhaustif et
parfaitement équilibré à partir de cette matière première de qualité bien imparfaite.

Il va donc être amené à faire des hypothèses et à réaliser des arbitrages. Il ne peut compter
pour cela que sur sa propre compréhension de l'économie nationale et sur celles d'experts qu'il
a la possibilité de consulter. Mais, face à l'incertitude, il sera bien difficile au comptable
national de faire totalement abstraction des théories économiques qu'il connaît, si bien que ses
évaluations finales ne peuvent être totalement exemptes de toute influence de la théorie
économique.

Bien entendu, tout sera entrepris pour que cette part soit la plus faible possible mais la
comptabilité nationale reste une œuvre humaine et, comme toute œuvre humaine, elle ne peut
être totalement indépendante des hommes qui la réalisent, de leurs connaissances théoriques
ou pratiques, ni même de leur jugement.
TD N°1 de comptabilité nationale

QCM du Chapitre 13 : L’éConoMie nationaLe

Question 1.
La macroéconomie est la branche de l'économie qui traite

1. des marchés en concurrence imparfaite


2. des agrégats économiques
3. du fonctionnement des industries et du comportement des unités
individuelles de décision, les entreprises et les ménages
4. seulement des ajustements vers l'équilibre à long terme dans l'économie

Question 2.
La représentation graphique qui montre l'ensemble des revenus perçus et l'ensemble
des paiements effectués par chaque secteur de l'économie est appelée

1. le diagramme prix-revenus
2. le diagramme de demande et d'offre agrégées
3. le circuit économique
4. le diagramme dépenses-revenu

Question 4.
Le pourcentage de la force de travail qui est au chômage est

1. le taux de la force de travail


2. le taux d'emploi
3. le ratio de la population inemployée
4. le taux de chômage

Question 5.
L'indice le plus couramment utilisé pour mesurer l'inflation est

1. l'indice des prix à la consommation


2. l'indice du prix de gros
3. le déflateur du PIB
4. l'indice des prix à la production

Question 6.
Un indice de prix de tous les types de biens produits dans l'économie est

1. le déflateur du PIB
2. l'indice des prix de gros
3. l'indice des prix à la consommation
4. l'indice des prix à la production
Question 7.
On définit une récession comme étant une période durant laquelle le produit national
chute pendant ______ ou plus.

1. six mois 3. trois ans


2. deux ans 4. un an

Question 9.
Parmi les objectifs ci-dessous, indiquez quel est celui qui n'est PAS un des principaux
objectifs macroéconomiques.

1. Réduire le chômage.
2. Atteindre un taux de croissance économique soutenable.
3. Augmenter la production de pétrole de la mer du Nord.
4. Réduire l'inflation.

Question 10.
La demande agrégée inclut seulement

1. les dépenses de consommation et l'investissement


2. la dette des consommateurs, des investisseurs et de l'État
3. les dépenses de consommation, l'investissement, les dépenses publiques, et
les exportations moins les importations.
4. les dépenses de consommation, les dépenses publiques et l'investissement

Question 11.
Le total des fuites du circuit économique inclut

1. l'épargne, les impôts et les importations


2. l'épargne, les dépenses publiques et les importations
3. la consommation, l'épargne et les impôts
4. l'épargne, les impôts et les exportations

Question 12.
Le total des injections est constitué de

1. épargne + dépenses publiques + exportations


2. investissement + impôts + exportations
3. investissement + dépenses publiques + exportations
4. investissement + dépenses publiques + importations

Question 13.
Dans le circuit économique, l'équilibre correspond à une situation où

1. injections > fuites


2. injections < fuites
3. injections = fuites
4. les banques sont en vacances

Question 14.
Il y a trois manières de mesurer le PIB.

1. Vrai
2. Faux

Question 15.
Le PIB réel correspond au PIB nominal mesuré à _________ constants

1. taux de change 3. impôts


2. taux d'intérêt 4. prix

Question 16.
L'économie souterraine regroupe

5. une partie du réseau ferroviaire


6. les transactions légales
7. les transactions légales non déclarées aux services fiscaux et les activités
illégales
8. le système de distribution d'eau

Question 17.
Les taux de change en parité de pouvoir d'achat sont utilisés pour

5. convertir le PIB nominal en PIB réel


6. comparer les niveaux de vie dans différents pays
7. estimer les coûts de la croissance économique
8. payer les salaires dans les compagnies multinationales

Question 19.
Selon les économistes classiques, les seuls bénéficiaires de la croissance seraient

1. les paysans 3. les politiciens


2. les propriétaires terriens 4. l'armée

Question 20.
L'offre agrégée est le montant total

1. de produits fabriqués par une industrie donnée


2. de biens et services produits dans une économie
3. de travail offert par tous les ménages
4. produit par l'État
TD N°2 de comptabilité nationale

Exercice 1

Le secteur des sociétés et quasi-sociétés a réalisé au cours d’une année les opérations
suivantes :
Consommation intermédiaires 1200
Rémunération des salariés 600
Intérêts versés 90
Intérêts reçus 30
Subvention d’exploitation reçues 35
Formation brute de capital fixe 200
Impôt directs 50
Indemnités assurance dommage 15
Prime d’assurance dommage 20
Variations des stocks 25
Production 2000
Impôts liés à la production 90
Subvention d’investissement 18
Dividendes versés 60
Dividendes reçus 15

Etablir les comptes suivants :


1) Production
2) Exploitation
3) Répartition
4) Capital
Exercice 2

1- Si entre 1989 et l'an 2000 le cours d'une action a été multiplié par 3, quelle
sera la valeur de l'indice en 2000, base 100 en 1989 ? De quel pourcentage le
cours de cette action aura-t-il augmenté ?

2- Si l'indice du coût de la vie est 270 en l'an 2000, par combien cet indice a-t-il
été multiplié ?

3- Un potentiel acheteur d'un véhicule automobile se questionne quant au choix


du carburant qu'il va privilégier pour sa voiture. Il sait que le cours du pétrole
brut varie dans le temps. A partir d'observations sur les 6 premiers mois de
l'année, il en déduit la relation suivante : P = 9; 6t + 77; 2 où P est le prix du
baril de pétrole brut et t est le temps (en mois avec t = 0 en Mai 2009). Il sait
par ailleurs que le prix du baril de pétrole brut influe directement sur les prix
à la pompe dans les stations-services. Il décide alors de comparer l'impact du
cours du prix du pétrole sur le prix de l'essence (noté Pe) ainsi que sur celui du
gazole (noté Pg). Il trouve les relations suivantes : Pe = 0; 0049P + 0; 8498 et
Pg = 0; 0062P + 0; 6653. Sachant que l'acheteur prévoit son achat pour l'an
prochain au mois de mai, quel type de carburant lui conseilleriez-vous ?

Question à choix unique : répondre par vrai ou par faux.

1. La comptabilité nationale est une technique de synthèse des données statistiques


dont le but est de fournir une représentation quantifiée de l'économie d'un pays.

2. La production marchande est celle qui s’échange ou qui est susceptible d’être
échangée sur le marché à un prix qui couvre la plupart du temps le coût de la
production.

Exercice 3

1- Calculer le PIB selon les trois optiques.


2- Les trois valeurs sont-elles identiques ?
3- Si la réponse précédente est négative, qu’est ce qui explique cette
différence ?

Rubrique Montant
Somme des valeurs ajoutées brutes des secteurs institutionnels 1253
résidents
Impôts nets des subventions sur les produits 152
La rémunération des salariés versée par les producteurs résidents 734
L’excédent brut d’exploitation et le revenu mixte brut 471
Les impôts sur la production les importations 227
Les subventions sur la production et les importations -27
La dépense de consommation finale 1096
Formation brute de capital fixe 277
La variation de stocks 11
Les exportations 403
Les importations -383
Correction
Exercice 1

Emplois CC Ressources
FBCF 123 EB 65
VS 18 SI 81
CF 5
146 146

Question à choix unique : répondre par vrai ou par faux.


- Réponse correcte : 1 point ; réponse fausse : -1 point
1. La comptabilité nationale est une technique de synthèse des données statistiques
dont le but est de fournir une représentation quantifiée de l'économie d'un pays.
Vrai

2. La production marchande est celle qui s’échange ou qui est susceptible d’être
échangée sur le marché à un prix qui couvre la plupart du temps le coût de la
production. Vrai
La production est marchande si elle est vendue sur un marché à un prix
significatif. La production est non marchande si elle est offerte gratuitement ou
quasi gratuitement.

Exercice 3
TD N°3 de comptabilité nationale

Exercice 1

T4 2005 T4 2006 T4 2007 T4 2008


Niveaux (en Milliards de FCFA)
PIB 402.83 411.66 407.64
Importations 122.87 128.5 134.67
Dépenses de consommation des ménages 312.89 327.06 330.03
FBCF totale 79.3 83.91 87.1
Exportations 116.3 120.8 124.61 121.28

Questions pour le tableau ci-dessous :


1. Rappelez la définition de l’équilibre emploi ressources
2. Complétez les trous du tableau.
3. Calculez pour le quatrième trimestre de 2005 puis pour celui de 2008 les ratios
suivants :
• Le taux d’investissement
• Le taux d’ouverture
• Le solde extérieur en % du PIB
• Le taux de couverture

Exercice 2
Compléter les comptes des secteurs institutionnels

Comptes Rôle
A- Les comptes courants

Compte de : Emplois Ressources


Consommation intermédiaire
Production (Consommation de capital fixe), Production
Solde = valeur ajoutée brute (ou nette)

Rémunération des salariés + Impôts sur la


production et les importations - Moins
subventions
Exploitation valeur ajoutée brute (ou nette)
Solde = Excédent brut (ou net)
d’exploitation (ou revenu mixte pour les
entrep. individuelles)

Excédent brut (ou net) d’exploitation


(ou revenu mixte pour les entreprises
Affectation
Revenus de la propriété versés individuelles)
des revenus
Solde : Revenu primaire brut (ou net) Rémunération des salariés + Impôts sur
primaires
la production et les importations nets
de subventions reçus
Impôts courants sur revenu et Revenu primaire brut (ou net)
patrimoine Impôts courants sur le revenu et le
Distribution Cotisations sociales versées patrimoine reçus.
secondaire du Prestations sociales versées autres qu’en Cotisations sociales reçues
revenu nature Prestations sociales reçues autres qu’en
Autres transferts courants versés nature
Solde : Revenu disponible brut (ou net) Autres transferts courants reçus
Transferts sociaux en nature versés
Redistribution Revenu disponible brut (ou net)
Solde : Revenu disponible ajusté brut (ou
en nature Transferts sociaux en nature reçus
net)
Utilisation du Consommation finale effective
Revenu disponible ajusté brut (ou net)
revenu Solde : Epargne brute (ou nette)

B – Les comptes de capital

Variations d’actifs Variations de passifs


FBCF
Variation des stocks
Epargne nette
Capital Objets de valeur
Transferts en capital reçus (+) et versés (-)
Solde : Capacité (+) ou besoin (-)
de financement
Or et Droits de Tirage Spéciaux
Capacité (+) ou besoin (-) de financement
Numéraire et dépôts
Numéraire et dépôts
Titres autres qu’actions
Titres autres qu’actions Crédits
Financier Crédits
Actions et participations
Actions et participations
Provisions techniques d’assurance
Provisions techniques ’assurance
Autres comptes à Payer
Autres comptes à recevoir
Exercice 1
T4 2005 T4 2006 T4 2007 T4 2008
Niveaux (en Mds d'euros)
PIB 385.62 402.83 411.66 407.64
Importations 122.87 128.5 127.11 134.67
Dépenses de consommation des ménages 312.89 326.62 327.06 330.03
FBCF totale 79.3 83.91 87.1 91
Exportations 116.3 120.8 124.61 121.28

Questions pour le tableau ci-dessous :


1. Rappelez la définition de l’équilibre emploi ressources
Ressources = Emplois
P + M = (CI + CF) + (FBCF + S) + X
PIB + M = CF + FBCF totale + X
2. Complétez les trous du tableau.
▪ 385.62 =312.89 +79.3+116.3-122.87
▪ 326.62 = 402.83 +128.5 – 83.91 – 120.8
▪ 127.11= 327.06 + 87.1 + 124.61 -411.66
▪ 91 = 407.64 + 134.67 – 330.03 – 121.28

3. Calculez pour le quatrième trimestre de 2005 puis pour celui de 2008 les ratios
suivants :
𝐹𝐵𝐶𝐹
• Le taux d’investissement ( ∗ 100)
𝑃𝐼𝐵
En 2005 : (79.3/ 385.62) x 100 = 20.5
En 2006 : (91/407.64) x 100 = 22.3

𝑋+𝑀
• Le taux d’ouverture ( ∗ 100)
2𝑃𝐼𝐵
En 2005 : (122.87+116.3) x 100/2x385.62 = 31
En 2006 : (134.67+121.28) x 100 / 2x 407.64 = 31.4

𝑋−𝑀
• Le solde extérieur en % du PIB ( ∗ 100)
𝑃𝐼𝐵
En 2005 : (116.3-122.87) x 100/ 385.62= -1.7
En 2006 : (121.28-134.67) x 100 / 407.64 = -3.3

𝑋
• Le taux de couverture ( ∗ 100)
𝑀
En 2005 : (116.3x100)/ 385.62 = 94.6
En 2006 : (121.28x 100) / 407.64 = 90

Le pays a un taux d’ouverture de plus en plus grand qui s’explique surtout par la
mondialisation économique et par l’intégration européenne. Le bilan est mitigé : le taux
d’investissement augmente ce qui traduit la relative bonne santé de l’économie française
(taux de marge augmente), mais il reste trop faible et handicape la compétitivité des
entreprises françaises qui dans un contexte d’ouverture croissante ne peuvent complètement
résister à la concurrence étrangère, ce qui se traduit par une détérioration de la Balance
commerciale (taux de couverture passant de 94.6% à 90%).
Exercice 2
Les comptes des secteurs institutionnels

Comptes Rôle

Portent sur la formation et l’utilisation des revenus depuis la production


Comptes courants
jusqu’à l’épargne = compte de flux

Comptes Concernent les actifs non financiers (comptes de capital)


d’accumulation et financiers (comptes financiers) = compte de flux

Comptes de Etablissent la valeur des actifs et des passifs à un moment donné =


patrimoine compte de stock

• Relations avec le reste du monde :

• Taux de couverture : ΣX / ΣM

• Taux de dépendance à l’importation : ΣM / PIB

• Taux de dépendance à l’exportation : ΣX / PIB

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