Travaux dirigés de Finances Publiques

EXERCICE 1 : Choisir la bonne réponse

1. Si un économiste estime que le taux de chômage naturel dans un pays est

de 5 %, alors qu’il est en fait de 6 %, cet économiste va :
A. surestimer le déficit structurel
B. surestimer le déficit budgétaire
C. sous-estimer le déficit structurel
D. aucune réponse n’est correcte
E. sous-estimer le déficit budgétaire

2. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 affirmera le

principe dans son article 14 : « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par
eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution
publique, de la consentir librement d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la
quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée ». Cet article fait référence au :

A. Le principe de l’unité
B. Le principe de l’universalité
C. Le principe de l’annualité
D. Le principe de la spécialité
E. Le principe de l’antériorité

3. D’après l’équivalence ricardienne, une augmentation du déficit causée par

une baisse des impôts, ceteris paribus, entraîne :

A. une baisse de l’épargne privée

B. toutes ces réponses sont correctes
C. une baisse de la consommation
D. aucune réponse n’est correcte
E. une baisse de l’investissement

4. Une augmentation du déficit dans l’année présente accroît la dette dans le

futur seulement si :
A. aucune réponse n’est correcte
B. le déficit public cause une augmentation de l’épargne privée
C. le déficit public cause une réduction de l’épargne privée
D. le déficit de cette année est plus élevé que le déficit de l’année
précédente
E. le ratio déficit / PIB est plus élevé que le ratio dette / PIB
5. Le principe de sincérité budgétaire implique en ce qui concerne des
informations financières fournies par l'État.

A. l'exhaustivité, l’ajustement et l'exactitude.

B. l'exhaustivité, l’influence et la persistance.
C. l'exhaustivité, la cohérence et l'exactitude.
D. l'exhaustivité, la cohérence et la constance.

EXERCICE 2 : Choisir les bonnes réponses

1. Le principe de l’universalité peut être séparé en les principes suivants:

A. Non contradiction des recettes et des dépenses
B. Non affectation des recettes aux dépenses
C. Non compensation des recettes aux dépenses
D. Non contraction des recettes et des dépenses
E. Non rétablissement des recettes aux dépenses

2. La théorie de l'équivalence ricardienne postule que l'effet des dépenses

publiques sur l'économie est :
A. totalement indépendant de la façon dont sont financées les dépenses et,
B. tout particulièrement, du choix entre l'impôt, l'emprunt et la création
monétaire.
C. tout particulièrement, du choix entre l'impôt (paiement immédiat),
l'emprunt (paiement futur), voire la création monétaire.
D. partiellement indépendant de la façon dont sont financées les dépenses

3. Le principe de l’universalité peut s’analyser sur deux plans :

A. technique C. politique
B. économique D. financier

4. le budget de l’Etat
A. n’est ni un document comptable ni financier
B. est un document comptable et financier
C. qui détermine le montant des dépenses et des recettes de l’Etat pour
l’année à venir.
D. qui détermine le montant des dépenses et des recettes prévisionnelles de
l’Etat pour l’année à venir.
5. Le budget fait face aux catégories de menaces suivantes :
A. les droits à limite non définie et les dettes contingentes ;
B. le cycle politique et les chocs majeurs
C. les droits à limite non définie ou les dettes contingentes ;
D. le cycle politique ou les chocs majeurs
EXERCICE 3 : Choisir la mauvaise réponse

1. L’évolution des finances publiques entre 1815-1914 est caractérisée par :

A. La neutralité des finances publiques

B. Un état interventionniste.
C. L’équilibre budgétaire
D. Dépenses limitées

2. Les secteurs des finances publiques sont :

A. secteur public industriel et commercial

B. secteur de la protection sociale
C. secteur communiste
D. secteur étatique
E. secteur collectivistes ou secteur décentralisé

3. Les grands objectifs des finances publiques modernes sont :

A. La contrainte globale C. L'efficacité de la gestion

B. L'efficacité de l'allocation D. L'efficience de la gestion

4. Les fonctions essentielles de l’état sont :

A. Allocation des ressources C. Distribution ou répartition

B. Distribution ou affectation D. Fonction de stabilisation

5. Les fonctions des prélèvements obligatoires sont :

A. Fonction politique
B. Fonction financière
C. Fonction de stabilisation
D. Fonction socio-économique

EXERCICE 4 : Choisir les mauvaises réponses

1. Le système d’impôt sur le revenu des personnes est basé sur :

A. la progressivité de l’impôt ;
B. la globalisation des revenus par personne ;
C. la globalisation partielle des revenus ;
D. la particularisation de l’impôt.

2. Le principe d’annualité budgétaire a la signification suivante :

A. Le budget est voté chaque année
 B. Les autorisations d’engagement s’appliquent sur douze mois
C. Les dispositions de la loi de finances s’appliquent sur l'année parlementaire
D. Les dispositions de la loi de finances s’appliquent sur une année civile

3. En finances publiques, un cavalier budgétaire est :

A. une disposition législative qui n'a pas sa place dans le cadre d'une loi de
finances.
B. une disposition légale qui n'a pas sa place dans le cadre d'une loi de
finances.
C. autorisé afin de gonfler les projets de loi de finances
D. est proscrit afin d'éviter un "gonflement" des projets de loi de finances

4. Le solde budgétaire peut être :

A. défini comme la différence entre les recettes et les dépenses.
B. financé par la création monétaire (avances de la Banque centrale) ou
par des ressources d’épargne (émission d’emprunts).
C. défini comme la différence entre les recettes et les dépenses en fin
d’exercice budgétaire.
D. financé par la création monétaire (avances des banques commerciales)
ou par des émissions d’emprunts.

5. La procédure d’imposition inversée est :

A. l’assiette, la solde de l’impôt, le recouvrement de l’impôt
B. l’assiette, la liquidation, le recouvrement
C. l’assiette, la liquidation de l’impôt, le recouvrement de l’impôt
D. le recouvrement de l’impôt, la liquidation de l’impôt, l’assiette,