FATOU KINE DIOUF

Master1 BFA

I. Cochez la ou les bonnes réponses aux questions suivantes.

1. La théorie du budget cyclique concerne :
a. Le temps de guerre.
b. Le déficit du budget de la Fédération française de cyclisme.
 C. La théorie économique des cycles.
2. L’origine du mot budget vient :

 a. D’une petite bourse (budget) que l’on accrochait à la ceinture.

b. D’un terme révolutionnaire.

C. Du décret de 1872 sur la comptabilité publique.

3. L’expression « trop d’impôt tue l’impôt » est attribuée à :

4.  a. Georges Laffer.
b. Gaston Jèze.
c. Edgar Faure.
5. La théorie du circuit du temps de guerre concerne :

a. La théorie de l’équilibre budgétaire.

b. Une théorie comptable.
 c. Un fondement historique du déséquilibre
5. L’article d’équilibre de la loi de finances se situe :
6.  a. En fin de première partie.
b. En début de seconde partie.
c. Il conclut la loi de finances.

7. La nature juridique de l’emprunt public de l’État est :

a. Réglementaire.
 b. Contractuel de droit public.
c. Contractuel de droit commun.
7. Un fonds de concours est une dérogation au principe de :
a. L’annualité.

b. L’unité.

 c. L’universalité.
8. Un transfert de crédit concerne une modification de la nature juridique des crédits : a.
Vrai.

 b. Faux.
c. Parfois.
9. Le compte « Participations financières de l’État » est :

 a. Un compte d’affectation spéciale.

b. Un compte de concours financier.
c. Un compte de commerce.

d. Un compte d’opérations monétaire.

10. L’année budgétaire débute :

 a. Le 4 premier avril.
b. Le 15 octobre
c. Le premier décembre.
11. Lequel(s) de ces comptes n’appartient(ent) pas aux comptes spéciaux :

 a. Les comptes de concours financiers.

c. Les comptes d’opération monétaire.
d.  c. Les comptes « à rebours ».

d. Les comptes d’affectation spéciale.

12. Laquelle de ces lois n’est pas une loi de finances :

a. La loi de règlement.
b. La loi de finances rectificative.
 c. La loi de financement de la Sécurité sociale.

13. Le projet de loi de règlement et les documents qui l’accompagnent doivent être
déposés et distribués avant :

a. Le premier mardi d’octobre.

 b. Le premier juin qui suit l’année d’exécution.

 c. Le trente et un mars de l’année qui suit l’année d’exécution.

II. Sujets d’écrit :

1. Quelle est la portée du principe de sincérité ?
Le principe de sincérité traduit une exigence de réalisme affirmé dans l’évaluation des
ressources et des charges financières de l’Etat. Autrement dit le principe de sincérité
budgétaire implique l’exhaustivité, la cohérence et l’exactitude des informations
financières mis en place par l’Etat. Le principe de sincérité se trouve à la frontière du
droit et l’appréciation politique, nécessaire à affirmer, impossible ou quasi-impossible
à contrôler, telle est la situation improbable du principe de sincérité. De ce fait, le
conseil constitutionnel n’a jamais censuré une loi de finance en raison du non -respect
du principe de sincérité. En amont a vote de la loi, le haut conseil des finances
publiques rend pour chaque projet de loi de finance un avis dans lequel il évalue la
qualité des prévisions économiques et budgétaire du gouvernement. Il s’assure
notamment que ces précisions ne sont pas trop optimistes, ce qui reviendrait à
construire un budget de fausse prévisions.
2. Les grands principes budgétaires sont-ils applicables aux collectivités locales ?
Les budgets des collectivités territoriales doivent respecter 5grands principes
budgétaires que sont l’unité, l’universalité, la spécialités, l’annuité l’équilibre réel.
Ces principes sont à la fois des règles de fond et de procédure. Le budget des
collectivités territoriales doit être voté en équilibre réel et sincère, en commençant par
la section d’investissement; Ces principes doivent faire l’objet d’une application
stricte. Cependant, la plupart d’entre eux comporte une ou plusieurs dérogations, qui
visent à simplifier les procédures à améliorer la gestion budgétaire. Tous les
collectivités et leurs groupements, peu importe leur taille, ont l’obligation de
respecter ces principes.