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*Les méthodes d’évaluation des dépenses de fonctionnement :
Elle est basée sur le budget de l’année cours suivant le montant voté par le
parlement ensuite en ajoute ou on diminue les montants liés aux autorisations
nouvelles soit positive soit négative affin d’arrêter montant à inscrire en titre du
budget de l’année prochaine .
Il s’agit d’une méthode relativement facile mais qui nécessite des justifications
solides notamment devant le parlement.
Exemple :
Pour organiser une conférence internationale on doit tenir compte de
nombre des participants et les frais par mission ou par délégation tel que
l’ébergement et la restauration.
(1)
: cours de monsieur Gass, ex- directeur général du budget.
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1-Règle de l’annualité :
Le budget est établi et voté tous les ans pour une année civile au cours de
laquelle il s’exécute .Lorsque les dépenses ne sont pas réalisées, les crédits
tombent en exercice clos.
Exception à la règle :
Si le budget n’est pas voté au premier Janvier, une solution à été envisagée
par le législateur afin de permettre la continuité de l’activité publique et d’éviter
le blocage provoqué par l’absence du budget.
*Continuer à percevoir les recettes suivant les mêmes taux et mêmes modalités.
*Exécuter dans la limite de 1/12 chaque mois et dans la limite de 3 mois les
dépenses de fonctionnement et 1/4 dépenses d’équipement une seule fois.
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Exception à la règle :
A /Budget annexe :
Ces comptes ont été crées afin de faciliter leur gestion et le suivi des
opérations temporaires puisque ces derniers ne sont pas pris en charge par le
budget général de l’état parmi ces comptes on trouve :
*comptes de commerce ;
*comptes d’affectation spéciale ;
*comptes de prêt ;
*comptes d’avance ;
*comptes de règlement avec l’étranger ;
*comptes de participation.
3-Règle de l’universalité :
3-Règle de spécialité :
(1)
: finances publique, budget /trésor, tome 1/6eme édition, page 322.
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Préparation et adoption du budget :
* Elaboration du budget :
1-Etape administrative :-
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2- Etape parlementaire :
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Les agents d’exécution du budget :
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1_ les ordonnateurs :
La loi 90-21 confirma en principe ces définitions dans son article N°23,
selon cet article, l’ordonnateur est toute personne ayant qualité pour
effectuer les opération suivantes :- la constations d’une créance ;
- la liquidation de la recette ;
- l’engagement d’une dette ;
- la liquidation de la dépense ;
- l’ordonnancement ou le
mandatement de dépenses.
(1) : M -Paul, les finances de l’Etat, édition économique, paris, 1981, p.438
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Ministre chef des services extérieurs
Ordonnateur
Ordonnateur secondaire
principal
2-les comptables :
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La législation Algérienne définit le comptable public suivant l’article N°33
de la loi 90-21 comme suit :- « est comptable public, au sens de la présente loi,
toute personne régulièrement nommée pour effectuer, outre les opérations visées
aux articles18 (1) et 22 (2), les opérations suivantes :-
*recouvrement des recettes et paiement de dépenses ;
*garde et conservation des fonds, titres, valeurs, objets ou matières dont il a la
charge
*maniement de fonds, titres, valeurs, biens, produits et matières ;
*mouvement de comptes de disponibilité.
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A ce titre, les personnes qui ont la qualité de comptable secondaires sont (2) :
*les receveurs des impôts
*les receveurs des domaines
*les receveurs des douanes
*les conservateurs des hypothèques
*les comptables secondaires des postes et télécommunication.
Les comptables mandataires sont ceux qui exécutent des opérations pour le
compte des comptables assignataires.
(1)
article11 du décret exécutif 91-313, décret précité, p.1360
(2)
article32 du décret exécutif 91-313, décret précité, p.1361
(3)
article12 du décret exécutif 91-313, décret précité, p.1360
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Note d’orientation du ministère de finance (15 mars)
Le pré arbitrages
1 juin - 15 juillet
Ministère des finances
(1)
: Malek maasli, processus d’élaboration de budget d’Etat, JUIN 2004.
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