Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
com/ar/shop/categories/management/gestion-budg%C3%A9taire-des-
%C3%A9tablissements-de-sant%C3%A9-detail.html
udgétaire des Établissements de Santé
ﺗﺳﯾﯾر ﻣﯾزاﻧﯾﺔ اﻟﻣؤﺳﺳﺎت اﻟﺻﺣﯾﺔ
Tadj MEZIANE
KONOUZ EDITIONS
© Bibliothèque nationale d’Algérie. 2021
ISBN : 978 - 9931 - 828 - 23 - 5
Dépôt légal : 1er semestre, 2021.
Préambule :
T. Meziane
Ramadan 2021
وﷲ اﻟﻤﺴﺘﻌﺎن
Préface
I. Chapitre 01 Les lois de finances. Page 04
II. Chapitre 02 La comptabilité publique. Page 18
III. Chapitre 03 Le budget des établissements de santé. Page 40
La nomenclature budgétaire des établissements
IV. Chapitre 04 Page 57
de santé
V. Chapitre 05 Contrôle de gestion des établissements de santé. Page 82
VI. Chapitre 06 Fonction achat et marchés publics. Page 119
Entraînement Page 127
Perspective Page 138
Bibliographie Page 140
Introduction :
La loi de finances est un plan financier qui comporte des estimations chiffrées en recettes
et en dépenses, et pour ce faire elle doit être claire;
Constitue l’acte juridique d’autorisation des opérations financières;
Fixe la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges financières de l’État.
Détermine l’ensemble des charges et ressources de l’État ainsi que l’équilibre financier qui
en résulte.
De même et en vertu de l'article n°3 de la loi 84-17 relative aux lois de finances :
« La loi de finances de l'année prévoit et autorise, pour chaque année civile, l'ensembles des
ressources et des charges de l'état ainsi que les autres moyens financiers destinés au
fonctionnement des services publics et à la mise en œuvre du plan annuel de
développement».
1. La loi de finances de l'année : Elle est votée pour l'année suivante et la seule à
être signée par le Président de la République en présence des membres du
gouvernement.
2. La loi de finances complémentaire ou modificative : Elle intervient en cours
d'année.
3. La loi de règlement budgétaire : Elle est produite après exécution de la loi de
finances de l'année et de la loi de finances complémentaire ou modificative.
Elle prévoit et autorise pour chaque année civile, l'ensemble des ressources et des charges
de l'Etat, ainsi que les autres moyens financiers destines au fonctionnement des services publics.
Les principaux caractères de la loi de finances de l'année sont déterminés en six termes:
1. Loi de finances évoque, d'une part, l'acte voté par Parlement selon une procédure
particulière et, d'autre part, le caractère impératif de cet acte.
2. Prévoit ; indique que la loi de finances commande une évaluation préalable de la nature et
du montant des dépenses à effectuer ainsi que des recettes à réaliser au cours de l'année à
venir : cette prévision est le préalable de toute possibilité d'autorisation parlementaire.
3. Autorise ; indique que l'autorisation parlementaire, par son caractère préalable,
conditionne toutes les opérations budgétaires.
4. Année civile ; marque la limitation à une année de la durée de l'autorisation parlementaire
afin de la rendre par sa brièveté plus efficace.
5. Ensemble des ressources, des charges et autres moyens financiers: énonce, d'un côté,
l'objet de l'autorisation parlementaire qui réunit la totalité des opérations financières à la
charge de l'Etat et des ressources supportées par l'Etat et, d'un autre côté, l'ordre dans
lequel elle doit intervenir : antériorité des ressources publiques sur les dépenses publiques.
La préparation du projet de loi de finances est une phase administrative relevant du pouvoir
exécutif. Elle suppose une intervention gouvernementale et des travaux ministériels.
: https://www.mf.gov.dz/index.php/fr/le-ministere/34-organisation
Sources Sources : https://www.mf.gov.dz/index.php/fr/le-ministere/34-organisation 2021 2021
B. LesB.méthodes de prévisions
Les méthodes de prévisionsbudgétaires
budgétaires : :
Il existeIl deux
existe méthodes classiques
deux méthodes classiquesdedeprévision desrecettes
prévision des recettes et dépenses
et des des dépenses
: :
1. Le système de la pénultième
1. Le système année
de la pénultième année(méthode automatique);
(méthode automatique);
GESTION BUDGETAIRE
GESTION DES
BUDGETAIRE ETABLISSEMENTS
DES ETABLISSEMENTS DEDE SANTE
SANTE PAGEPAGE
:7 :7
2. Le système de l'évaluation directe ( analytique) ; une méthode nouvelle appelée
modernisation des systèmes budgétaires (MSB).
Le système de la pénultième année (ou méthode automatique) est un mode d'évaluation des
recettes qui consiste à inscrire comme produit probable du prochain exercice budgétaire les
résultats effectifs du dernier budget exécuté.
Le système d'évaluation directe (ou évaluation analytique), cette méthode, plus souple que la
pénultième année, est liée à la prévision économique et se fonde sur l'évaluation des recettes
et des dépenses.
Le système de modernisation des systèmes budgétaires (MSB), les deux premiers
systèmes précités se sont avérés limités par rapport à l'accroissement considérable du montant des
dépenses publiques et aussi par rapport aux exigences de l'efficacité et de la transparence.
La méthode M.S.B. consiste à remplacer à terme les procédures traditionnelles de
prévision basées sur des moyens par une démarche objective et cohérente d'évaluation des
ressources et des charges budgétaires fondées sur des objectifs et des résultats et leur traduction
sous forme de crédits budgétaires à inscrire dans la prochaine loi de finances.
C. Les phases préliminaires de la prévision budgétaire :
La prévision budgétaire nécessite, au préalable, l'accomplissement de travaux Préliminaires
Cadre budgétaire annuel : Pour établir les prévisions budgétaires, le Ministre chargé des
finances adresse chaque année à l'ensemble des ordonnateurs du budget général de l'Etat et des
Walis une directive portant cadre budgétaire annuel indiquant les éléments et les orientations
générales devant servir de base à l'élaboration des propositions budgétaires.
Le cadre budgétaire annuel est fixé compte tenu, d'une part, de la politique budgétaire du
gouvernement er, d'autre part, du montant probable des ressources publiques.
Expression des besoins : Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions relatives à
l'élaboration des propositions budgétaires, les ordonnateurs procèdent à l'évaluation de leurs
besoins comprenant les dépenses courantes nécessaires au fonctionnement de leurs services ainsi
que les dépenses d'équipement de l'Etat.
Ces besoins sont exprimés à travers des canevas joints au cadre budgétaire annuel et
transmis au Ministre chargé des finances dans le respect des délais prescrits en vue de la
finalisation du projet de la loi de finances.
D. Les phases pratiques de la prévision budgétaire :
La prévision budgétaire s'effectue en trois phases par les services du Ministère des finances :
Au terme de cette troisième phase, le Ministre des finances élabore le projet de la loi de
finances conformément à une structure appropriée.
Une fois élaboré, ce projet fait l'objet d'un examen au Conseil du gouvernement puis au
Conseil des Ministres et devient programme du gouvernement soumis à l'adoption du Parlement.
E. La phase parlementaire :
Le projet de loi de finances, dans la phase parlementaire, est discuté en commissions puis
en séance plénière. Son examen et son vote sont soumis aux règles générales de la procédure
législative et à des règles particulières.
Pour simplifier et accélérer les procédures de vote des lois de finances par le parlement, il
a été institué le système de vote global. Dans ce cadre, sont votés globalement:
Les recettes du budget général de l'Etat ;
Les dépenses de fonctionnement réparties par département ministériel ;
Les dépenses à caractère définitif du plan annuel par secteur ;
Les recettes et les dépenses de chaque budget annexe ;
Les plafonds des dépenses autorisées dans les conditions fixées par la loi relative aux lois de
finances, pour chaque catégorie de comptes spéciaux du.
Cette loi est, également, soumise à la même procédure législative que la loi de finances
de l'année.
Elle est l’acte par lequel il est rendu compte de l’exécution d’une loi de finances et, le cas
échéant ,des lois de finances complémentaires ou modificatives afférentes à chaque exercice (Art
5 de la loi 84 17 du 07 juillet 1984 relative aux lois de finances).
La loi de règlement budgétaire est un moyen de contrôle qui permet au Parlement de
comparer les autorisations qu’il a allouées et les opérations que le Gouvernement a réellement
exécuté.
Le vote de la loi de règlement budgétaire intervient dans les trois (3) ans qui suivent l’année
d’exécution de la loi de finances. Pour ce faire, le projet de loi de finances de l’année doit être
accompagné du projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice N-3.
Le projet de loi de règlement budgétaire présenté, doit être accompagné:
1. d’un rapport explicatif faisant ressortir les conditions d’exécution du budget général
de l’État de l’année considérée.
2. de l’état d’exécution des crédits votés .
La loi de règlement budgétaire établit le compte de résultat de l’année qui comprend:
1. l’excédent ou le déficit résultant de la différence nette entre les recettes et les
dépenses du budget général de l’État;
2. les résultats constatés dans l’exécution des comptes spéciaux du Trésor;
3. les résultats de la gestion des opérations de trésorerie.
Exemples :
………
B. Loi
B. Loi de financecomplémentaire
de finance complémentaire 2020
2020et et
principaux agrégats
principaux et indicateurs
agrégats :
et indicateurs :
Voici Voici les modifications
les modifications apportéespar
apportées par le
le texte deLFC
texte de LFC2020 et les
2020 et principaux agrégats
les principaux et
agrégats et
indicateurs macroéconomiques et financiers
indicateurs macroéconomiques et financiers : :
prix
Le Le prix fiscal
fiscal du du barildedepétrole
baril pétrole passerait
passerait dede5050
à 30 dollars
à 30 tandistandis
dollars que leque
prix le
duprix du
marché
marché passerait
passerait de de
6060à à3535dollars.
dollars.
etvadedonner
naturenaissance à deux consacrée
administrative principes fondamentaux
par le principe quidesont: de nature juridique
la séparation basée sur et
des ordonnateurs le des
principe de publics.
comptables la distinction entre la régularité et l'opportunité.
et deNous
natureverrons
administrative consacrée par
que l'ordonnateur le principe
se voit réserverdel'action
la séparation
dans ledes ordonnateurs
domaine et des
de l'opportunité
comptables
alors publics. agit surtout dans le domaine de la régularité.
que le comptable
Nous
La loiverrons que15
90.21 du l'ordonnateur
aout 1990 se voit réserver
relative l'action danspublique,
à la comptabilité le domaine de l'opportunité
définit les dispositions
alors que le comptable agit surtout dans le domaine de la régularité.
générales d’exécution applicables aux budgets et opérations financières de l’état, du conseil
La loi 90.21
constitutionnel, de du 15 aout de
l’A.P.N., 1990la relative
cour desà lacomptes,
comptabilité
des publique, définit lesdes
budgets annexes, dispositions
collectivités
territoriales et des établissements publics administratif dont les établissements de santéconseil
générales d’exécution applicables aux budgets et opérations financières de l’état, du publique.
constitutionnel,
Au sens dede l’A.P.N.,
cette de la courdesdes
loi , l’exécution comptes,
budgets desopérations
et des budgets annexes, des incombe
financières collectivités
à deux
territoriales et des établissements publics administratif dont les établissements de santé
corps d’agents publics indépendants l’un de l’autre qui est les ordonnateurs et les comptables.publique.
Au sens
Ces de cette
agents loi , l’exécution
appartiennent à des deshiérarchies
budgets et des opérations financières
administratives incombe
distinctes à deux des
et exercent
corps d’agents
compétences publics indépendants
différentes en assumant l’un
desderesponsabilités
l’autre qui est les ordonnateurs et les comptables.
particulières.
Ces agents
Cette appartiennent
loi, détermine, doncàles
desobligations
hiérarchiesetadministratives distinctes
les responsabilités et exercent des
des ordonnateurs et des
compétences différentes
comptables publics. en assumant des responsabilités particulières.
Cette loi, détermine, donc les obligations et les responsabilités des ordonnateurs et des
comptables publics.
GESTION BUDGETAIRE DES ETABLISSEMENTS DE SANTE PAGE : 18
Les opérations financières concernées sont les opérations financières des personnes morales
de droit public qui sont l'Etat, les Wilayas les Communes et les Etablissements Publics à
caractère Administratif ( Etablissements de santé…) sous leur tutelle.
Les opérations financières des entreprises publiques ayant une activité industrielle et
commerciale ne sont pas prises en considération par la comptabilité publique.
Elles sont soumises aux règles de la comptabilité commerciale.
Ces dispositions qui portent sur l'exécution et la réalisation des recettes et des dépenses
publiques, s'appliquent également aux opérations de trésorerie et sur le système de leur
comptabilisation.
2. les comptables
Est comptable public tout fonctionnaire ou agent ayant qualité au nom de l'Etat, d'une
Collectivité territoriale (wilaya et commune) ou d'un établissement public à caractère
administratif sous leur tutelle (Dsp, Chu, Ehs, Eph, Epsp…), pour exécuter:
des opérations de recettes et de dépenses,
Toute personne régulièrement nommée pour effectuer les opérations financières , mais
également les opérations suivantes :
Recouvrement des recettes et paiement des dépenses
Garde et des fonds, titres, valeurs, etc…
Maniement des fonds, titres, et valeurs
Mouvement des comptes de disponibilités.
Les dépenses et les recettes forment deux blocs séparés ; il n'est pas possible d'affecter une recette
à une dépense . Il s'agit d'une règle générale qui n'autorise aucune affectation.
Ce principe permet de limiter les gaspillages et rend l'autorisation budgétaire plus claire . Les
dépenses les mieux garanties seraient celles qui s'appuieraient sur des recettes sûres.
Toutefois, pour des considérations multiples (politiques, techniques et financières ), des
dérogations ont été reconnues par la loi. Ces exceptions concernent les comptes spéciaux du Trésor
,la procédure de rétablissement de crédits et les fonds de concours.
Par ailleurs ,il est nécessaire de traiter différemment la portée de ce principe, sur le plan budgétaire
(affectation des crédits) et sur le plan comptable (affectation des fonds).
Les comptables publics sont responsables en ce qui concerne les faits générateurs suivants
:recette, dépenses, opérations de trésorerie, préjudice causé à des tiers, conservation des fonds et
valeurs , tenue de la comptabilité et conservation des pièces justificatives ,conservation des biens
et droits non pécuniaires.
Ainsi, aux termes de l’Art .(45 )de la loi 90-21, le comptable public est personnellement et
pécuniairement responsable de la tenue de la comptabilité ,de la conservation des pièces
justificatives et documents de comptabilité et de toutes les opérations relatives aux recettes, aux
dépenses et aux opérations de trésorerie.
A. Recettes:
Les comptables sont responsables de la surveillance de la mise en recouvrement, des
contrôles préalables au recouvrement, en fin du recouvrement lui-même.
La mise en recouvrement des recettes incombe aux ordonnateurs. Les comptables sont
seulement chargés d’y veiller, c’est-à-dire de rappeler les ordonnateurs à l’exercice de leurs
fonctions dans la limite des éléments dont ils disposent ,c’est-à-dire des documents dont ils sont
dépositaires ou qui doivent réglementairement leur être communiquées.
C. Opérations de trésorerie:
Dans ses attributions de caissier, le comptable public est personnellement et pécuniairement
responsable des fonds et valeurs qu’il détient et de tout maniement des comptes de disponibilité.
Il est en plus responsable, de la conservation des pièces justificatives, de la tenue régulière des
registres et documents comptables ,de la garde des matières mises à sa charge.
3-Mise en jeu de la responsabilité des comptables publics
Le comptable public dont la responsabilité pécuniaire est mis en jeu, a l’obligation de verser
de ses deniers personnels, une somme égale au débet mis à sa charge. [Art.3 du décret 91-312]
Un débet résulte soit d’un déficit de caisse, d’une recette non recouvrée, d’une dépense payée à
tort ,soit , de la disparition d’un bien, dans le cas où il en tient la comptabilité matière.
Introduction :
Les règles budgétaires en vigueur distinguent quatre grands types d’établissements
publics dont chacun est assujetti à des modalités spécifiques, liées à leur autonomie de
fonctionnement et de gestion.
On distingue :
1. Les établissements publics à caractère administratif (E.P.A.) non régis par les dispositions
statutaires communes ;
2. Les établissements publics à caractère administratif (E.P.A.) régis par les dispositions
statutaires communes ;
3. Les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (E.P.S.C.P.) ;
4. Les établissements de santé.
la personne morale est une entité qui possède des organes propres (conseil
d’administration, conseil médical, etc…) ayant les pouvoirs nécessaires pour délibérer sur
le budget de l’établissement, décider de toutes les mesures concernant son activité, un
patrimoine propre (autonomie patrimoniale) et elles sont titulaires de droits et obligations
(par exemple, le droit d’ester en justice)
Conférer l’autonomie financière , c’est retirer du budget général de l’Etat tout ou partie des
recettes et dépenses de l’établissement public et conférer à cet établissement un pouvoir propre de
gestion de ces recettes et dépenses.
Modèle
Modèle01
01:: Registre
Registre dederecettes
recettes
GESTION
GESTION
BUDGETAIRE
BUDGETAIRE
DES
DESETABLISSEMENTS
ETABLISSEMENTS DEDE
SANTE
SANTE PAGEPAGE
: 42 : 42
B. Les dépenses
Les dépenses comprennent les charges nécessaires à la réalisation de l’objet de l’établissement
Les dépenses des établissements de santé comprennent :
1. Dépenses des personnels ;
2. Dépenses de fonctionnement ;
II. L’élaboration des budgets
i. Les prévisions budgétaires
La prévision budgétaire se traduit par l'expression des besoins financiers nécessaires à la
réalisation du programme d'activité d'une institution. Celle-ci doit obéir à des règles et des
procédures fixées au préalable par le Ministère chargée des finances et le Ministère de tutelle. Elle
s'inscrit obligatoirement dans le cadre des orientations de la loi de Finances de l'année considérée.
La gestion budgétaire est soumise aux textes suivants :
Les dispositions législatives et réglementaires :
En matière de comptabilité publique les textes actualisés sont de deux types :
1. Les Textes législatifs :
Loi N° 84.17 du 07.07.84 relative aux lois de Finances ;
Loi N° 88.05 du 12.01.88 modifiant et complétant la loi N° 84.17 du 07.07.84 relative aux
lois de Finances ;
Loi N°89.24 du 03.12.89 modifiant et complétant la loi 84.17 du 07.07.84 relative aux lois
de Finances ;
Loi N° 90.21 du 15.08.90 relative à la comptabilité publique ;
Loi N° 90.32 du 04.12.90 relative à l'organisation et au fonctionnement de la cour des
comptes ;
… et toute loi de finance de l'année considérée.
2. Les Textes réglementaires :
Décret N° 64.57 du 10 février 1964 modifiant et complétant la compétence du contrôleur
financier.
Décret N° 91.315 du 07.09.91 fixant les procédures, les modalités et le contenu de la
comptabilité
des ordonnateurs et des comptables publics ;
Décret N° 91.434 du 09.11.91 portant réglementation des marchés publics ;
Décret N° 91.314 du 07.09.91 relatif à la procédure de réquisition des comptables publics
par les ordonnateurs ;
i. L'Exécution de la dépense :
2) La liquidation :
Elle permet la vérification sur pièces et la fixation du montant exact de la dépense publique.
C’est en fait une opération qui consiste à arrêter le montant justifié des droits acquis par le créancier
du service public. La liquidation n’a pas pour effet de créer la dette publique, mais de la déclarer.
La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter le montant de la dépense qui
en résulte. La liquidation est effectuée après constatation du service fait.
3) L'ordonnancement et le mandatement ( voir modèle 03).
L’ordonnancement ou le mandatement est l’acte par lequel est donné l’ordre de payer la
dépense publique. En pratique, c’est l’ordre de payer adressé par l’ordonnateur au comptable
Le virement est soumis à une réglementation particulière quand il est effectué d'un chapitre
à un autre , à ce titre , il est proposé par l'ordonnateur est soumis à l'administration de tutelle et à
celle chargée des finances.
Les mouvements de crédits ne sont pas admis dans les cas suivants :
aucun virement de crédits ne pourra être effectué d’un crédit évaluatif ou d’un
crédit provisionnel au profit d’un crédit limitatif ;
aucun prélèvement ne peut être effectué, au titre du budget de fonctionnement,
sur des chapitres abritant des dépenses de personnel au profit de chapitres abritant
des dépenses d’une autre nature.
La nomenclature des recettes et des dépenses des budgets de fonctionnement des centres
hospitalo-universitaires, des établissements hospitaliers spécialisés, des établissements publics
hospitaliers et des établissements publics de santé de proximité et à compter du 1er janvier 2014
comporte :
I. La répartition détaillée, par chapitre et article, des recettes et des dépenses ;
II. L’état des effectifs budgétaires, par corps et par grade.
Habillements
Parc automobiles
Frais de formation :
Introduction :
La gestion des ordonnateurs est soumise au contrôle et à la vérification des institutions et
organes habilités par la réglementation en vigueur (Administration centrale et Inspection générale
du ministre de la santé et de la réforme hospitalière (MSPRH),la direction de la santé et de la
population (DSP), Inspection générale des finances (IGF) et la Cour des Comptes (CC).
En effet, l'Ordonnateur répond de l'exécution de son budget en conformité avec les intitules
des lignes de dépenses et de recettes régulièrement inscrites .
A ce titre, il est chargé personnellement de procéder à des contrôles systématiques relatifs
à l'ensemble du processus de gestion administrative, financière et comptable de l'Etablissement.
Pour Cela, les dossiers administratifs et comptables ainsi que les pièces comptables
justificatives et les situations diverses établies doivent être classées et conservées, sous clés, le tout
mis à la disposition des organes de contrôle.
Le contrôle porte sur l'examen des comptes et des pièces comptables que le gestionnaire
émet lors de l'exécution de son budget.
1. Les situations financières :
A titre de rappel, le suivi de la gestion est fait par le biais des situations financières arrêtées
régulièrement au niveau
a) - De l'ordonnateur, trimestriellement pour l'administration de tutelle (situations des
recettes réalisées et de consommation de crédits).
(b) - De l’agent comparable, mensuellement, pour l'ordonnateur. (Situations des crédits
ouverts, paiements effectués et soldes disponibles, des recettes recouvrées sur les titres de
perception (T.P) émis ainsi que la situation de trésorerie.
La situation financière représente l’état des comptes et du patrimoine d’une personne
physique ou morale sur une période donnée ou à un instant t. Pour ce faire, il est possible de se
baser sur le bilan comptable annuel ou la structure financière dans le cas des entreprises.
Mandatement
Engagements
Liquidation
Paiement
paiement
Taux de
Taux
LIBELLES
……
Le compte administratif est arrêté dès la clôture des écritures de l'année considérée et
transmise à la cour des comptes, par l'ordonnateur qui est généralement le directeur de
l’établissement , au plus tard le 30 juin de l'année suivante exercice budgétaire clos et ce en
application du décret exécutif 96-56 du 22.01.96 fixant à titre transitoire apparenté, les dispositions
à la reddition des comptes à la Cour des comptes.
Le compte administratif reflétant la comptabilité de l'ordonnateur n'est pas soumis à la
signature de l'agent comptable qui est tenu d'arrêter un compte financier ou de gestion.
L’ordonnateur rend compte annuellement des opérations budgétaires qu’il a exécutées.
A la clôture de l’exercice budgétaire, qui intervient au 31 janvier de l’année N+1, il établit
le compte administratif du budget principal ainsi que les comptes administratifs correspondant aux
différents budgets annexes.
Le compte administratif rapproche les prévisions ou autorisations inscrites au
budget (au niveau du chapitre et de l’article selon les dispositions arrêtées lors du
vote du budget primitif) des réalisations effectives en dépenses (mandats) et en
recettes (titres) ;
Présente les résultats comptables de l’exercice
Est soumis par l'ordonnateur au conseil d’administration, pour approbation, et qui
l’arrête définitivement par une approbation avant le 30 juin de l’année qui suit la
clôture de l’exercice.
3. Le compte financier ou de gestion :
Alors que le budget est un document prévisionnel des opérations futures, le compte
financier ou de gestion est un document qui retrace l'ensemble des opérations déjà effectuées.
Il est établi par le comptable et visé par l'Ordonnateur du fait de leur responsabilité conjointe.
Le compte de gestion, présente sous forme d'un document unique comprend notamment :
- La récapitulation des dépenses par chapitre ;
- La récapitulation des recettes par chapitre ;
- Le bilan où apparait l'actif (déficit) le passif (excédent) égalité des totaux ;
- Le développement des résultats de l'exercice, y compris les restes à recouvrer.
En principe, ce compte est soumis au Conseil d'Administration qui :
- L'instruit : (vérifications et comparaison avec le budget) ;
- Le juge : (sanctions éventuelles) ;
L’inspection générale est dirigée par un inspecteur général assisté de dix (10) inspecteurs
L'inspection générale procède à des vérifications sur pièces et/ou sur place qui portent
notamment sur les conditions et les procédures :
d'application des programmes nationaux établis par le ministère de la santé et de la
population,
des services assurés aux usagers quant à leur qualité,
des organes et structures d'organisation et leur fonctionnement,
Introduction :
Les marchés publics sont des contrats écrits au sens de la législation en vigueur, des
contrats passés dans les conditions prévues par la réglementation en vue de la réalisation pour le
compte du service contractant de travaux et de l’acquisition de fournitures et de services.
Ne sont pas concernés les contrats d’assurances, de transports de fournitures ou de travaux
de raccordement de gaz, d’électricité et d’eau.
Aussi, Les contrats passés entre deux administrations publiques ne sont pas soumis aux
dispositions du code du marché public.
Le marché public ( Réalisation de travaux ; Acquisition de fournitures ; Prestations de
services ;Réalisation d’études ) est obligatoirement établis lorsque le montant est égal ou supérieur
à 12 000 000 DA. Pour les prestations de travaux ou de fournitures et de 6 000 000 DA).pour les
prestations d’études ou de services.
Le code des marchés publics a été édité pour la première fois par l’ordonnance n°67.90 du
17 juin 1967 portant code des marchés publics. Jusqu‘en 1982, la réglementation des marchés
publics était obligatoirement applicable uniquement aux Administrations publiques et organismes
à caractère administratif. Les sociétés nationales étaient libres d’y recourir ou de ne pas y recourir
Le cahier des charges : précise les conditions dans lesquelles les Marchés sont passés et
exécutés. Il doit indiquer de façon claire et précise les prestations à réaliser, les biens à fournir , le
lieu de livraison ou d’installation, les exigences de garanties et d’entretien ainsi que toutes les
conditions s’y rapportant.
la sous- traitance porte sur une partie de l’objet du marché dans le cadre d’un engagement
liant directement le partenaire cocontractant au sous-traitant.
1. Catégories de Marchés Publics et acteurs :
Il existe deux catégories de Marchés Publics :par nature ou par objet et trois acteurs :
b. Le Marché à commandes ;
prestations
Le marché est attribué, après négociation, au lauréat qui a présenté l’offre économiquement la
plus avantageuse
B. Les modes de passation des marchés basés sur la négociation(sans appel formel à la
concurrence.) : Le gré à gré est le mode de passation des marchés publics basé sur la
négociation, prévu par le décret présidentiel 15-247.
Le gré à gré simple : procédure exceptionnelle attribué à celui :
- Qui détient une situation monopolistique ;
- En cas d’urgence impérieuse motivé par un danger imminent qui ne peut s’accommoder
aux délais d’appel d’offre à condition qu’elle ne soit du fait du titulaire du marché.
- Dans le cas d’un approvisionnement urgent destiné à sauvegarder le fonctionnement de
l’économie ou les besoins essentiels de la population ;
- Projet prioritaire d’importance national soumis au conseil des ministres.
L’article 51 du décret présidentiel 15-247 dispose que « le service contractant a recours au gré à
gré après consultation :
- quand l’appel d’offres est déclaré infructueux pour la deuxième fois ;
- pour les marchés d’études, de fournitures et de services spécifiques dont la nature ne nécessite
pas le recours à un appel d’offres ;
- pour les marchés de travaux relevant directement des institutions publiques de souveraineté de
l’Etat ;
- pour les marchés déjà attribués, qui font l’objet d’une résiliation, et dont la nature ne
s’accommode pas avec les délais d’un nouvel appel d’offres ;
- pour les opérations réalisées dans le cadre de la stratégie de coopération du Gouvernement ou
d’accords bilatéraux de financement concessionnels, de conversion de dettes en projets de
développement ou de dons, lorsque lesdits accords de financement le prévoient.
Avantages Inconvénients
Appel d‛ offres Appel d‛ offres
Meilleure économie
Grande efficacité Longue et importante préparation
ouvert
étudiées et concurrentielles
Longue et importante préparation
Orienter le choix vers une
meilleure conception.
Adjudication
Rapide
Gré à Gré
(simple)
Réponse :
Le financement du secteur sanitaire par une dotation financière annuelle, a été introduit
depuis le 1er Janvier 1974 date d’application de la médecine gratuite dans les établissements de santé
(Gratuité des soins).
Chaque année, un document unique comprenant plusieurs états annexes est adressé par la
direction du budget du ministère de la santé aux directeurs des établissements de santé pour être
complété et retournés au ministère.
Ce document relatif aux prévisions budgétaires se rapporte au budget de l’exercice
suivant.
De par sa contexture, chacun des états annexes composant le document permet d’apprécier
les estimations de l’évaluation des crédits faites par le directeur de l’établissement. Les données et
chiffres pris pour l’estimation des crédits sont fournis par le service financier de l’établissement et
le receveur des contributions diverses ou le comptable assignataire. Le comptable fournit
généralement à l’ordonnateur la situation de la trésorerie de l’établissement.
Le document des prévisions budgétaires est toujours accompagné d’un rapport de
présentation (ou cahier d’observations) établit par le directeur, dans lequel le directeur argumente
ses prévisions aussi bien de recettes que de dépenses.
Les prévisions budgétaires de l’établissement sont présentées par le directeur en
concertation de ces collaborateurs (directeurs adjoints ; le directeur adjoint des ressources humaines,
le d directeur adjoint des finances et des moyens, le directeur adjoint des activités sanitaire, le
pharmacien chef, le responsable du service de prévention, le PCM…)
Les prévisions budgétaires de l’exercice N+1 (2021 par exemple) sont généralement
évaluées compte-tenu des crédits alloués au budget de fonctionnement de l’exercice N-1 (2020) et
des crédits du budget de l’exercice N (2019). En outre, il sera tenu-compte de toutes les variations
en plus ou en moins, variations des activités ou des moyens qui pourront avoir une implication
financière du l’établissement.
La préparation détaillée des recettes et des dépenses effectuées à chaque établissement
conformément à la nomenclature budgétaire des établissements de santé fixés par la tutelle
(Ministère des finances et du Ministère de la santé et de la réforme hospitalière)
Dès la mise en place des crédits et leur répartition selon la nature des recettes et des
dépenses, le directeur de l’établissement qui est généralement ordonnateur du budget prépare avec
ses collaborateurs le projet de budget qu’il soumet à la d’libération du conseil d’administration.il
appartient au directeur de ventiler les crédits par chapitres et articles sur la base de l’exercice écoulé
et des données nouvelles intervenues ou susceptibles d’intervenir au cours de l’année à laquelle se
rapporte le budget. Cette ventilation de crédits doit être dûment justifiée par le directeur afin de
permettre à l’organe délibérant (le conseil de direction) de délibérer valablement et d’adopter le
budget.
2er exercice :
Le budget d’un établissement de santé est l’acte qui prévoit et autorise pour
l’année civile, l’ensemble des recettes, des dépenses de fonctionnement et des dépenses
d’investissements dont les dépenses d’équipements publics et les dépenses en capital.
On entend par recettes et dépenses, l’ensemble des ressources et des charges du
budget de l’établissement. Le budget obéit à un certain nombre de principes qui en
définissent ses caractéristiques.
1. Comment la nomenclature « des dépenses du personnels » de
d’établissement de santé Algérien se présente –il ?
2. Définir le terme « charges annexes » des dépenses de fonctionnement
d’un établissement de santé ?
3. Déterminer le faux du juste et corriger s’il y a lieu :
CHAPITRES LIBELLES
Chapitre1 Traitement d’activités des personnels titulaires et stagiaires et des coopérants
ARTICLES LIBELLES
Article 1er Eau, gaz, électricité, combustible et énergie solaire
Article 2 Frais de P et T (redevance téléphonique, télex, taxes diverses)
Article 3 Dépenses d’abonnement d’internet
Article 4 Documentation et abonnement aux revues périodiques
Article 5 Frais d’insertions dans la presse
Article 6 Frais d’assurances
Article 7 Exercice clos
Total du chapitre 6
L’annualité (faux) → 4 1. Il n’existe qu’un document unique spécifiant les recettes et les
dépenses.
L’universalité (faux) → 3 2. Les crédits sont affectés par titre, chapitre et article.
La spécialisation (faux) → 2 3. Les recettes et les dépenses fort respectivement l’objet d’une
écriture précise sans que soit spécifiquement affecté à d’autre.
L’unité (faux) → 1 4. Les dépenses et les recettes sont prévisionnelles pour l’année à
venir.
3ème exercice :
4ème exercice :
L’hôpital par certains aspects être assimilé à une entreprise. C’est un producteur
de service et non de bien, il est cependant consommateur de ces derniers. Le mode
de management dont la gestion des ressources humaines, la gestion budgétaire, la
recherche d’efficacité et d’efficience sont empruntées aux logiques d’entreprise.
Cependant, s’il crée l’offre par la diversité de ses services de spécialités médicales, et
son plateau technique, au moins deux éléments le distinguent des entreprises.
- Quels sont ces deux éléments qui le distinguent des entreprises ?
Réponse :
Le budget d’un établissement de santé est l’acte qui prévoit et autorise pour
l’année civile, l’ensemble des recettes, des dépenses de fonctionnement et des dépenses
d’investissements dont les dépenses d’équipements publics et les dépenses en capital.
On entend par recettes et dépenses, l’ensemble des ressources et des
charges du budget de l’établissement. Le budget obéit à un certain nombre de principes
qui en définissent ses caractéristiques.
1/ Comment les opérations financières de recettes et de dépenses se réalisent ?
2/ Comment la nomenclature « des dépenses de la prévention » de
d’établissement de santé Algérien se présente –il ?
3/ Définir le terme « déchéance quadriennale »
4/ Déterminer le faux du juste et corriger s’il y a lieu :
L’annualité Le budget de l’Etat comprend des opérations à caractère définitif, des opérations
à caractère temporaire, des budgets annexes.
L’unité Principe de non-affectation des recettes à des dépenses particulières
L’universalité Toutes les opérations de recettes et de dépenses annuelles doivent apparaitre dans
les documents budgétaires
Réponse :
1. Les opérations financières regroupent les opérations de recettes, les opérations de dépenses et
les opérations de trésorerie.
1. Les opérations de recettes se réalisent à travers le recouvrement, par tous les moyens de droit
expressément autorisés par les lois et règlements, de produits fiscaux, parafiscaux ou de
redevances, amendes ainsi que tous autres droits.
2. Les opérations de dépenses consistent en l’utilisation des crédits autorisés. Elles se réalisent à
travers les actes définis comme suit :
a) - L’engagement est l’acte par lequel est constaté la naissance d’une dette
b) - La liquidation permet la vérification sur pièces et la fixation du montant exact de la dépense
publique.
c) - L’ordonnancement ou le mandatement est l’acte par lequel est donné l’ordre de payer la
dépense publique.
d) Le paiement est l’acte libératoire de la dépense publique.
En matière de recettes, par des actes de constatation, de liquidation et de Recouvrement
En matière de dépenses, par des actes d’engagement, de liquidation, d’ordonnancement ou de
mandatement et de paiement
- La constatation est l’acte par lequel est consacré le droit d’un créancier public
- La liquidation de la recette permet de déterminer le montant exact de la dette du redevable au
profit d’un créancier public et d’en ordonner le recouvrement.
- Le recouvrement est l’acte libératoire de la créance publique
2. Les dépenses de la prévention
Chapitre 14 : DEPENSES D’ACTIONS SPECIFIQUES A LA PREVENTION
6ème exercice :
7ème exercice :
9ème exercice:
10ème exercice:
TITRE I : RECETTES
LIBELLES
Chapitre 1 Contribution de l’Etat
Chapitre 2 Contribution des organismes de la sécurité sociale
Chapitre 3 Contribution des établissements et des organismes publics
Chapitre 4 Recettes provenant de l’activité de l’établissement
Chapitre 5 Autres recettes
Chapitre 6 Reliquat sur exercices antérieurs
Total de la section I
SECTION II : DEPENSES
TITRE I : Dépenses des personnels
LIBELLES
Chapitre 1 Traitement d’activités des personnels titulaires et stagiaires et des coopérants
Chapitre 2 Indemnités et allocations diverses
Chapitre 3 Traitement d’activités des résidents, des internes et des externes
Chapitre 4 Traitement des personnels contractuels
Chapitre 5 Charges sociales des personnels titulaires et stagiaires et des coopérants
Chapitre 6 Charges sociales des résidents, des internes et des externes
Chapitre 7 Charges sociales des personnels contractuels
Chapitre 8 Pensions de services et pour dommages corporels et rentes d’accidents de travail
Chapitre 9 Contributions aux œuvres sociales
Total du titre I
11ème exercice:
Engagement de Evaluation
résultat normative
Entreprise réinventée Entreprise formelle
Lorsque le budget est assimilé à un exercice de prévision, il répond aux questions suivantes :
qu’est-ce qu’il est possible de faire avec les moyens dont l’entreprise dispose ?
qu’est-ce que l’entreprise gagnera, si on décide de faire plus ?
Les principaux enjeux du budget touchent à la motivation et la rémunération. Cette caractéristique budgétaire
s’applique souvent pour réaliser le budget des forces de vente et du réseau de distribution.
Si l’exercice budgétaire est considéré correspondre à une évaluation normative, il répondre aux questions
suivantes :
quel est le niveau de ressources auquel l’entreprise a droit pour atteindre les objectifs fixés par la
direction générale ?
Si les ressources sont contraintes, quelles seront les conséquences sur le résultat ?
Les principaux enjeux du budget portent sur les normes, les processus métier, l’optimisation des ressources
allouées. Ces principes budgétaires s’appliquent essentiellement dans les environnements pilotés par des
normes (exemple: hôpitaux), des standards de production prédéfinis (exemple: industrie de main-
d’œuvre…) ou pour des budgets de fonctionnement (exemple: administration).
Enfin, si le budget est appréhendé comme un engagement de résultat, il répondra à la question suivante
que doit faire l’entreprise pour atteindre le résultat demandé ?
Les principaux enjeux du budget conduisent à se focaliser sur le résultat, les initiatives stratégiques, les plans
d’action. Ce processus budgétaire se rencontre de plus en plus fréquemment dans les entreprises
concurrentielles recourant au financement des marchés financiers.
12ème exercice: